– Hélène à la sortie de Lafeuillade-en-Vézie. Département du Cantal, Région Auvergne-Rhône-Alpes. France – 21 Novembre 2025.
– Arrivée à Albi, cette année devant le Pont-Vieux dont les travaux sont terminés. En arrière-plan, à droite, la Cathédrale Sainte-Cécile. Albi. Département du Tarn, Région Occitanie. France – 25 Novembre 2025.
Bonjour,
Mardi 25 novembre, en fin de journée, nos vélos ont circulé à nouveau dans les petites rues du vieil Albi.
C’est toujours un plaisir de revenir au pays. Et devant la cité épiscopale, près d’un des deux ponts sur le Tarn, faire avec le téléphone portable, comme des touristes pressés, une photo d’Hélène (aux couleurs ukrainiennes), avant d’aller voir « les Mum ».
Bien entendu, nous savions que c’est une belle ville. Mais cette fois-ci, en la traversant nous avions en tête, en plus d’innombrables souvenirs qui nous revenaient à chaque rue, l’information récente que le magazine Forbes l’avait classée comme 5ème ville culturelle d’Europe à visiter en 2026. Devant Florence ! Et derrière Ptuj (Slovénie), Bruges (Belgique), Angra de Heroismo (Portugal) et Dubrovnik (Croatie). Ici, l’article complet en anglais du magazine de business américain.
Déjà, nous avions été étonnés quand Dame Jojo (une pétillante WarmShower dans la Marne qui nous a très bien reçus en compagnie de son mari Jean-Paul) nous avait déclaré qu’elle considérait Albi comme la plus belle ville de France. Depuis tout petits c’est vrai, nous entendons ce genre de déclarations mais elles venaient de la famille ou des amis du coin, donc pas nécessairement les plus objectifs.
Dans notre dernier post, nous vous parlions de l’éventualité que l’on termine cette troisième étape du tour d’Europe sous la neige. Eh bien Merci, cela n’a pas manqué.
Pour monter d’Aurillac, dans le Cantal, jusqu’au village où habite Loulou, la sœur aînée d’Hélène, nous avons eu droit à du grésil avant de terminer sous les flocons. Le surlendemain, il neigeait toujours un peu quand nous sommes repartis. Neige que nous avons amenée dans l’Aveyron, nouvelle étape, là où habite Nathan, un neveu fort sympathique.
Ensuite, c’est plus de la pluie qui nous a accompagnés pour aller rendre visite aux amis et à la famille, à Montauban (autre jolie ville « bankable » sur le Tarn qui a aussi beaucoup changé depuis 20 ans, en bien et en mal) ou aux alentours, là où nous avions vécu plus de 10 ans avant de pouvoir repartir ensemble à vélo sur les routes.
Cette semaine, nous allons progressivement reprendre notre seconde vie, celle du travail de bureau. Il devrait nous occuper tout l’hiver. Nous devons bien sûr commencer à trier et classer toutes les photos de la récolte 2025. En plus, il nous faudra mettre sur notre site le corpus d’images réalisé en 2024 au Royaume-Uni et en Irlande.
C’est beaucoup de pain sur la planche. On va essayer dès que possible d’échelonner la mise en ligne, quinzaine après quinzaine, de la petite dizaine de reportages britanniques que nous avons. À suivre donc !
Pour ceux qui aiment les chiffres (il y en a, on nous l’a dit !), notre petite boucle européenne de cette année nous aura amenés à parcourir plus de 6 250 kilomètres en presque 5 mois de voyage et rouler dans 6 pays (France, Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, Belgique).
Elle nous aura aussi valu une dizaine de crevaisons, 2 câbles de vitesse cassé, 1 pneu explosé mais aucune élongation, contracture ou tendinite tant craintes par Toto. Le petit entraînement physique auquel il s’est astreint l’hiver précédent a porté ses fruits. Que cela dure ! Au niveau du tour d’Europe, nous en sommes à 25 850 km, en 3 étapes on le rappelle : Péninsule ibérique, Royaume-Uni et Irlande, puis maintenant le Rhin.
Encore tous nos remerciements à tous ceux qui nous ont donné la main durant ce dernier périple ainsi qu’à Jim, notre cher Webmaster, qui a mis en ligne les images du blog.
Une bonne quinzaine à vous,
Hélène et Thomas
PS : – Deux liens radiophoniques, ici et là, faisant le bilan de la COP 30 à Belém au Brésil.
– Une autre émission de radio concernant la répression en France des militants écologistes que nous avons documentée en creux il y a quelques années.
– Une chronique dans la presse portant comme titre « Pourquoi Wikipédia dérange tant Musk et ses amis ». Et une dernière émission de radio sur les « déserts médiatiques » et la nécessité de maintenir des médias locaux.