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« Barrage de Sivens, Tir fatal », Une du journal Libération du Mercredi 29 octobre 2014. France – Octobre 2014.« À Sivens, la mort suspecte d’un opposant au barrage. Le corps d’un étudiant de 21 ans a été découvert sur le site du Tarn après des heurts avec les forces de l’ordre. Les causes du décès restent inconnues.Il s’appelait Rémi, et il avait 21 ans. Dans la nuit de samedi à dimanche, il est mort en marge d’un rassemblement organisé contre le barrage de Sivens, dans le Tarn. Selon un communiqué de la préfecture, les gendarmes ont «découvert» un corps «vers 2 heures du matin». «Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement mais n’ont pu que constater le décès de la victime.» » **https://www.liberation.fr/societe/2014/10/26/a-sivens-la-mort-suspecte-d-un-opposant-au-barrage_1130153 (consulté le 12 août 2020)
Première réaction à la presse d’un opposant au projet de barrage connaissant la victime, le matin même de l’annonce du décès de Rémi Fraisse. Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.Rémi Fraisse était venu ce jour-là pour participer à la contestation contre le projet du barrage sur la zone humide du Testet. « L’un des derniers à l’avoir croisé est un «militant pacifiste» qui dit s’appeler Dadou. C’était samedi après-midi. «On a discuté une demi-heure ensemble. C’était la première fois qu’il venait sur une ZAD acronyme de Zone à défendre pour les militants pro-environnement, ndlr . Il se renseignait sur l’organisation du lieu. Il a dit qu’il n’était jamais allé sur un « front ». Il disait s’intéresser aux utopies et aux villages autogérés.» »**https://www.liberation.fr/societe/2014/10/28/remi-fraisse-un-botaniste-egare_1131485 (consulté le 12 août 2020)
Sur le lieu du drame, au matin de la mort de Rémi Fraisse, des zadistes près du générateur électrique qui avait été laissé sur place. Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.« En prévision du rassemblement, la préfecture (avait) fait évacuer le chantier ainsi que tout le matériel. Les gendarmes mobiles présents pour protéger le chantier sont retirés. Ne restent sur place qu’une cabane de chantier et un générateur électrique équipé de projecteurs, gardés par trois vigiles. Dans la nuit du 24 au 25, « un groupe d’une trentaine de personnes » incendie cette cabane et ce générateur, ce qui provoque probablement le retour des forces de l’ordre. La gendarmerie revient donc sur le site alors que les CRS se retirent eux à 18 heures. »**https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens (consulté le 12 août 2020)
Sur le lieu du drame, au matin de la mort de Rémi Fraisse.- Un amas de douilles de munitions utilisées par les gendarmes.- La presse interviewe une opposante au barrage.Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.« Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Denis Favier, « (maintient) qu’il n’y a pas eu faute de la part du gradé qui a lancé » la grenade offensive qui a tué le jeune manifestant dans la nuit du 25 au 26 octobre. « Entre minuit et 3 heures du matin, ce sont 23 grenades qui ont été lancées », déclare Denis Favier qui juge « inexact » le chiffre d’une quarantaine de projectiles qui a pu être avancé. »*« Le préfet du Tarn, qui détient l’autorité publique, a fait appel aux forces de gendarmerie car il y avait des risques d’affrontement avec des contre-manifestants favorables au barrage. Il y avait aussi la crainte de voir des casseurs se rendre dans la ville proche de Gaillac. Enfin il fallait éviter le « piégeage » du site qui aurait compromis la reprise des travaux. »***https://www.midilibre.fr/2014/11/08/barrage-de-sivens-23-grenades-offensives-tirees-la-nuit-de-la-mort-de-fraisse,1078016.php**https://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-sivens-23-grenades-lancees-selon-le-patron-de-la-gendarmerie-08-11-2014-4276051.php(consultés le 12 août 2020)
Sur le lieu du drame, au matin de la mort de Rémi Fraisse.Ici un amas de douilles de munitions utilisées par les gendarmes. Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.D’après Médiapart, « Selon le décompte officiel, plus de 700 grenades en tout genre ont été tirées, dont 42 offensives. »*« Deux semaines après le décès de Rémi Fraisse, sur le chantier contesté du barrage de Sivens (Tarn), le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, revient sur les circonstances du drame. Depuis début septembre, les heurts entre forces de l’ordre et zadistes ont été particulièrement violents, au point que 56 policiers et gendarmes ont été blessés. nous avons très vite compris qu’une frange radicale de casseurs viendrait se mêler aux manifestants pacifiques. On évoque une quarantaine de grenades de ce type utilisées au cours de ces affrontements…Non, c’est inexact. Entre minuit et 3 heures du matin, ce sont 23 grenades qui ont été lancées. Environ 400 le sont tous les ans, c’est dire que les affrontements ont été particulièrement violents. J’ai vu des officiers, présents dans la gendarmerie depuis trente ans, qui m’ont dit ne jamais avoir vu un tel niveau de violence. Nous sommes face à des gens qui étaient présents pour « casser » du gendarme. »***https://www.mediapart.fr/journal/france/121114/mort-de-remi-fraisse-le-recit-des-gendarmes-place-linterieur-dos-au-mur**https://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-sivens-23-grenades-lancees-selon-le-patron-de-la-gendarmerie-08-11-2014-4276051.php(consultés le 12 août 2020)
La presse sur le lieu du drame, au matin de la mort de Rémi Fraisse. Photo de droite une interview de Ben Lefetey, porte-parole du collectif Sauvegarde de la zone humide du Testet.« «Selon les premiers éléments que nous avons recueillis, la mort a eu lieu dans le contexte d’affrontements avec les gendarmes. Nous ne disons pas que les forces de l’ordre ont tué un opposant mais un témoin nous a dit que le décès s’était passé au moment d’affrontements», indique Ben Lefetey,. »* Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.*https://reporterre.net/Drame-au-Testet-un-mort-Premier (consulté le 12 août 2020)
Près du lieu du drame, au matin de la mort de Rémi Fraisse. Des zadistes ont construit une barricade au niveau de « l’entrée de l' »enclos aux machines »»() où stationnent habituellement des engins de chantier utilisés pour le déboisement du site et où sont installées les cabanes des ouvriers. Tout a été vidé la veille, les autorités craignant que les équipements ne soient une nouvelle fois incendiés.() »* Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.« Selon la journaliste Louise Fessard, dans l’après-midi, plusieurs centaines de policiers antiémeutes sont présents sur le chantier, malgré la promesse du préfet : un policier syndiqué s’étonne de cette présence alors « qu’il n’y avait ni risque ni d’atteinte aux biens ou aux personnes », un haut fonctionnaire relèvant que cette zone était loin d’être vitale. Selon le commandant du groupement de gendarmerie du Tarn, 2 000 personnes manifestaient pacifiquement quand « 100 à 150 anarchistes encagoulés et tout de noir vêtus qui ont jeté des engins incendiaires » sur les forces de l’ordre. Cette zone déserte est alors transformée en zone de guérilla, le tout alors que la nuit est tombée. »***https://www.liberation.fr/societe/2014/10/28/sivens-une-video-montre-des-affrontements-qui-ont-precede-la-mort-de-remi-fraisse_1131187 (consulté le 12 août 2020)**https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens (consulté le 12 août 2020)
Aux abords de la Place de la Libération où près d’un millier de personnes se sont rassemblées, à Gaillac, à partir de 18 heures, en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme est mort la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
Aux abords de la Place de la Libération de Gaillac, suite au rassemblement en hommage réaction à la mort de Rémi Fraisse, le monument aux morts et la statue du Général d’Hautpoul ont été tagués. Le jeune homme a perdu la vie la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.Deux jours après une cérémonie se tiendra, à l’appel du Maire Patrice Gausserand et avec l’ensemble des élus de la ville et les anciens combattants, devant le monument aux morts : » Il fallait laver ce monument de l’outrage qu’il a subi et restaurer la mémoire des disparus».* Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/29/1981255-touche-pas-a-ma-ville.html (consulté le 12 août 2020)
Un millier de personnes environ se sont rassemblées, Place de la Libération à Gaillac à partir de 18 heures, en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme est décédé la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
« Après une minute de silence, dans une ambiance électrique s’est amorcée une forme de forum à propos de la tonalité à donner à l’hommage, entre proposition de « die in » dans les rues ou sur la place et appels à aller s’en prendre aux bâtiments de la gendarmerie ou à la police. »*
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1547-gaillac-millier-personnes-pour-hommage-remy-jeune-opposant-barrage-decede-sivens-echauffourees-debut-soiree.html (consulté le 12 août 2020)
Un millier de personnes environ se sont rassemblées, Place de la Libération à Gaillac à partir de 18 heures, en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme est décédé la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
« Après une minute de silence, dans une ambiance électrique s’est amorcée une forme de forum à propos de la tonalité à donner à l’hommage, entre proposition de « die in » dans les rues ou sur la place et appels à aller s’en prendre aux bâtiments de la gendarmerie ou à la police. »* Avant la fin de la réunion, « entre 60 et 70 personnes cagoulées, ou le visage dissimulé par un foulard se positionnaient en bordure de place, au rond point de la Caisse d’Epargne, signifiant bruyamment ou en allumant des fumigène leur volonté d’en découdre. »*
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1547-gaillac-millier-personnes-pour-hommage-remy-jeune-opposant-barrage-decede-sivens-echauffourees-debut-soiree.html (consulté le 12 août 2020)
Un millier de personnes environ se sont rassemblées, Place de la Libération à Gaillac à partir de 18 heures, en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme est décédé la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
« Après une minute de silence, dans une ambiance électrique s’est amorcée une forme de forum à propos de la tonalité à donner à l’hommage, entre proposition de « die in » dans les rues ou sur la place et appels à aller s’en prendre aux bâtiments de la gendarmerie ou à la police. »* Avant la fin de la réunion, « entre 60 et 70 personnes cagoulées, ou le visage dissimulé par un foulard se positionnaient en bordure de place, au rond point de la Caisse d’Epargne, signifiant bruyamment ou en allumant des fumigène leur volonté d’en découdre. »*
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1547-gaillac-millier-personnes-pour-hommage-remy-jeune-opposant-barrage-decede-sivens-echauffourees-debut-soiree.html (consulté le 12 août 2020)
Un millier de personnes environ se sont rassemblées, Place de la Libération à Gaillac à partir de 18 heures, en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme est décédé la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
« Après une minute de silence, dans une ambiance électrique s’est amorcée une forme de forum à propos de la tonalité à donner à l’hommage, entre proposition de « die in » dans les rues ou sur la place et appels à aller s’en prendre aux bâtiments de la gendarmerie ou à la police. »* Avant la fin de la réunion, « entre 60 et 70 personnes cagoulées, ou le visage dissimulé par un foulard se positionnaient en bordure de place, au rond point de la Caisse d’Epargne, signifiant bruyamment ou en allumant des fumigène leur volonté d’en découdre. »*
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1547-gaillac-millier-personnes-pour-hommage-remy-jeune-opposant-barrage-decede-sivens-echauffourees-debut-soiree.html (consulté le 12 août 2020)
Des tirs de grenades assourdissantes et des jets de lacrymogènes, puis la « brigade des clowns activistes » et des manifestants pacifistes s’allongent, man½uvre qui évite sûrement des affrontements plus directs. Ici le clown Charlie au premier plan. Le 1er novembre 2014 en marge du premier rassemblement (en hommage à Rémi Fraisse) qui a dégénéré à Toulouse, il sera arrêté pour violence sur des policiers de la BAC à coups de pierres. Devant le tribunal (le 12 mars 2015) où il risque la prison, il a continué à clamer son innocence. Me Dujardin, son avocat dit ne pas croire en la culpabilité du jeune homme. «C’est impossible. Il est dans une démarche artistique et sociale.»* Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2015/03/12/2065006-le-clown-zadiste-risque-toujours-la-prison.html (consulté le 12 août 2020)
Scène se déroulant aux abords de la Place de la Révolution de Gaillac à la fin des échauffourées survenues vers les 20 heures au cours d’un rassemblement en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
Au final, « on décomptait 3 vitrines brisées, du mobilier urbain tagué ainsi que le monument aux morts ».*Deux jours après une cérémonie se tiendra, à l’appel du Maire Patrice Gausserand et avec l’ensemble des élus de la ville et les anciens combattants, devant le monument aux morts : « Il fallait laver ce monument de l’outrage qu’il a subi et restaurer la mémoire des disparus».***http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1547-gaillac-millier-personnes-pour-hommage-remy-jeune-opposant-barrage-decede-sivens-echauffourees-debut-soiree.html**https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/29/1981255-touche-pas-a-ma-ville.html(consultés le 12 août 2020)
« Carcenac du sang sur ton barrage »Pendant que la police scientifique enquête sur les lieux de la mort de Rémi Fraisse, des zadistes construisent un « mirador » tout près du lieu du drame. Sivens, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.« L’arrêt total du projet de barrage à Sivens aurait des conséquences sur l’indemnisation aux entreprises. La reconfiguration du projet pose d’autres problèmes juridiques », a indiqué le président du conseil général du Tarn lors d’une conférence de presse. Il indique toutefois partager les préconisations des experts.En ce qui concerne le dramatique décès de Rémi, le jeune Toulousain mort sur le coup dans la nuit de samedi à dimanche, à cause d’une explosion d’origine indéterminée, Thierry Carcenac a déclaré: « Mourir pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même relativement stupide et bête. Néanmoins, je tiens à dire que je comprends et que je me mets à la place des parents dans cette situation ». »*« Rémi Fraisse n’est pas le seul militant écologiste à avoir été tué par une grenade offensive, le 26 octobre 2014. Avant lui, le 31 juillet 1977, le jeune Vital Michalon a eu la cage thoracique arrachée par le même engin, envoyé lui aussi par les forces de l’ordre.De même que Rémi Fraisse était venu manifester de Toulouse contre un projet qui risquait de porter atteinte à l’environnement – le barrage de Sivens (Tarn) -, de même Vital Michalon était venu de la Drôme pour manifester contre la construction de la centrale nucléaire Superphénix à Creys-Malville (Isère). »***https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/27/1980186-thierry-carcenac-mourir-idees-est-chose-est-quand-relativement-bete.html (consulté le 12 août 2020)**https://www.nouvelobs.com/planete/20141113.OBS4959/infographie-remi-fraisse-vital-michalon-quand-l-histoire-se-repete.html (consulté le 12 août 2020)
La police scientifique cherche des indices sur les lieux de la mort de Rémi Fraisse.
Le procureur de la République d’Albi s’est dessaisi du dossier au profit du parquet de Toulouse, compétent pour les affaires touchant au domaine militaire, qui ouvre le 29 octobre une information judiciaire contre X au motif : « « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », à la suite du décès dimanche du jeune manifestant Rémi Fraisse, 21 ans, sur le site du projet de barrage contesté dans le Tarn. Cette enquête, ouverte contre X, vise des « faits commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions », a annoncé le parquet dans un communiqué, précisant que deux juges d’instruction ont été désignés pour mener les investigations et que l’Inspection générale de la gendarmerie nationale a été saisie. »*
Depuis le 26 au matin, les zadistes avaient protégé de leur propre initiative les lieux du drame afin de maintenir l’endroit inchangé pour le bon déroulé de l’enquête. Sivens, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*https://www.lepoint.fr/societe/mort-de-remi-fraisse-le-parquet-de-toulouse-ouvre-une-information-judiciaire-29-10-2014-1876887_23.php (consulté le 12 août 2020)
La police scientifique cherche des indices sur les lieux de la mort de Rémi Fraisse.
Le procureur de la République d’Albi s’est dessaisi du dossier au profit du parquet de Toulouse, compétent pour les affaires touchant au domaine militaire, qui ouvre le 29 octobre une information judiciaire contre X au motif : « « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », à la suite du décès dimanche du jeune manifestant Rémi Fraisse, 21 ans, sur le site du projet de barrage contesté dans le Tarn. Cette enquête, ouverte contre X, vise des « faits commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions », a annoncé le parquet dans un communiqué, précisant que deux juges d’instruction ont été désignés pour mener les investigations et que l’Inspection générale de la gendarmerie nationale a été saisie. »*
Depuis le 26 au matin, les zadistes avaient protégé de leur propre initiative les lieux du drame afin de maintenir l’endroit inchangé pour le bon déroulé de l’enquête. Sivens, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*https://www.lepoint.fr/societe/mort-de-remi-fraisse-le-parquet-de-toulouse-ouvre-une-information-judiciaire-29-10-2014-1876887_23.php (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 manifestants* se sont réunis entre le Conseil Général et la Préfecture (qui sont face à face à Albi) en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
« Les manifestants crient : »Rémi, Rémi, on t’oublie pas ! » puis « Carcenac, assassin » et « Carcenac démission ». »* Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 manifestants* se sont réunis entre le Conseil Général et la Préfecture (qui sont face à face à Albi) en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
« Les manifestants crient : »Rémi, Rémi, on t’oublie pas ! » puis « Carcenac, assassin » et « Carcenac démission ». »* Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 manifestants* se sont réunis entre le Conseil Général et la Préfecture (qui sont face à face à Albi) en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
Ici un « sit-in » improvisé devant les grilles de la Préfecture qui est située face au Conseil Général. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 personnes* se sont réunies à Albi en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
Ici un « sit-in »devant les grilles de la Préfecture qui est située face au Conseil Général. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 personnes* se sont réunies à Albi en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
Ici un « die-in » improvisé sur les douilles des grenades lacrymogènes (ramassées à Sivens) devant les grilles de la Préfecture qui est située face au Conseil Général. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 manifestants* se sont réunis entre le Conseil Général et la Préfecture (qui sont face à face à Albi) en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Le lundi 27 octobre, environ 800 manifestants* se sont réunis entre le Conseil Général et la Préfecture (qui sont face à face à Albi) en hommage à Rémi Fraisse. Ce jeune homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens.
Puis la manifestation passe devant la Place du Vigan en direction du théâtre. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
La manifestation en hommage à Rémi Fraisse passe devant le théâtre d’Albi vers 15 heures 30*. Là la tension monte d’un cran supplémentaire entre les CRS et certains manifestants. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
La manifestation en hommage à Rémi Fraisse passe devant le théâtre d’Albi vers 15 heures 30*. Là la tension monte d’un cran supplémentaire entre les CRS et certains manifestants. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
La manifestation en hommage à Rémi Fraisse est passée devant le théâtre d’Albi vers 15 heures 30*.
– Peu après le cortège est bloqué par les CRS.
– Ici des opposants au barrage de Sivens protestent contre le blocage de la rue.Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
La manifestation en hommage à Rémi Fraisse est passée devant le théâtre d’Albi vers 15 heures 30*. Là c’est le début des affrontements entre les CRS et certains manifestants, affrontements qui dureront à peu près jusqu’à la tombée de la nuit. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Dans le centre ville d’Albi, entre les CRS et certains manifestants les affrontements dureront à peu près jusqu’à la tombée de la nuit. Plus tôt dans l’après-midi, environ 800 personnes* s’étaient réunies entre le Conseil Général et la Préfecture pour rendre hommage à Rémi Fraisse, le jeune naturaliste qui trouva la mort sur le site de Sivens dans la nuit du 25 au 26 octobre lors d’un grand rassemblement organisé par les opposants au barrage. Albi, Département du Tarn, France – 27 Octobre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/27/1555-les-opposants-barrage-sivens-ont-manifeste-albi-octobre-journee-particuliere.html (consulté le 12 août 2020)
Près d’un millier de personnes s’étaient rassemblées en hommage à Rémi Fraisse, tué la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Puis en soirée il y a des échauffourées entre gendarmes et manifestants ; ça dégénère et parmi les actes de vandalisme, le monument aux morts est tagué.
Deux jours après une cérémonie est tenue, à l’appel du Maire Patrice Gausserand et avec l’ensemble des élus de la ville et les anciens combattants, devant le monument aux morts : « Il fallait laver ce monument de l’outrage qu’il a subi et restaurer la mémoire des disparus». Le maire en a appelé à l’apaisement et à la retenue pour défendre le «vivre ensemble». »*. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/29/1981255-touche-pas-a-ma-ville.html (consulté le 12 août 2020)
Près d’un millier de personnes s’étaient rassemblées en hommage à Rémi Fraisse, tué la nuit précédente lors de confrontations avec les forces de l’ordre sur le site du projet de barrage contesté de Sivens. Puis en soirée il y a des échauffourées entre gendarmes et manifestants ; ça dégénère et parmi les actes de vandalisme, le monument aux morts est tagué.
Deux jours après une cérémonie est tenue, à l’appel du Maire Patrice Gausserand et avec l’ensemble des élus de la ville et les anciens combattants, devant le monument aux morts : « Il fallait laver ce monument de l’outrage qu’il a subi et restaurer la mémoire des disparus». Le maire en a appelé à l’apaisement et à la retenue pour défendre le «vivre ensemble». »*. Gaillac, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/29/1981255-touche-pas-a-ma-ville.html (consulté le 12 août 2020)
Quelques jours après le décès de Rémi Fraisse, un petit groupe de zadistes fait tomber un pylône électrique à l’entrée de la ZAD afin de barrer le passage aux GM (gendarmes mobiles). Une info qui ne s’est pas vérifiée (comme souvent sur la ZAD) avertissait de l’arrivée imminente des forces de gendarmerie. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– Un « Camille » masqué répond aux questions de la presse. Camille, prénom que se donnent tous les zadistes, depuis la lutte de Notre Dame des Landes, afin de protéger leur identité et aussi : « Il s’agit d’éviter la personnification et les rapports de domination genrés. Ça permet de mieux parler du fond. C’est une forme de résistance. »*- Quelques jours après le décès de Rémi Fraisse, un petit groupe de zadistes fait tomber un pylône électrique à l’entrée de la ZAD afin de barrer le passage aux GM (gendarmes mobiles). Une info qui ne s’est pas vérifiée (comme souvent sur la ZAD) avertissait de l’arrivée imminente des forces de gendarmerie. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
*https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2018-04-12/pourquoi-les-zadistes-se-font-tous-appeler-camille-7bb8f26f-9686-4418-b4aa-127765f32225 (consulté le 12 août 2020)
Quelques jours après le décès de Rémi Fraisse, un petit groupe de zadistes fait tomber un pylône électrique à l’entrée de la ZAD afin de barrer le passage aux GM (gendarmes mobiles). Une info qui ne s’est pas vérifiée (comme souvent sur la ZAD) avertissait de l’arrivée imminente des forces de gendarmerie. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Après la déforestation de la zone humide, campement des zadistes sur la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Après la déforestation de la zone humide, campement des zadistes sur la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire la tête du barrage.- Construction d’un mirador et-Vue de là haut de l’étendue du barrage prévu.Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.
Après la déforestation de la zone humide, campement des zadistes sur la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire la tête du barrage.Vu du haut d’un mirador, un campement des zadistes construit juste après le décès de Rémi Fraisse près du lieu où il est tombé. En arrière plan, la base de vie du chantier (« l' »enclos aux machines »» où stationnent habituellement des engins de chantier utilisés pour le déboisement du site et où sont installées les cabanes des ouvriers. »*) entourée d’une double douve pour la protéger des opposants à la construction du barrage. C’est là que maintenant des zadistes construisent un campement appelé « le fort ». Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.
*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/28/sivens-une-video-montre-des-affrontements-qui-ont-precede-la-mort-de-remi-fraisse_1131187 (consulté le 12 août 2020)
Après la déforestation de la zone humide, campement des zadistes sur la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire la tête du barrage.
Vu du haut d’un mirador, un campement des zadistes construit juste après le décès de Rémi Fraisse près du lieu où il est tombé. En arrière plan de la photo de gauche, le campement appelée « Altitude » en construction. Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.
Manon, clown activiste, et des camarades se recueillent sur le lieu d’hommage à Rémi Fraisse.
Trois jours avant, lors d’une manifestation d’hommage à Albi elle s’est faite arrêter par la police alors « qu’elle enlaçait une amie. Puis accusée d’avoir volontairement exercé en réunion des violences sur personne dépositaire de l’ordre publique, elle risque 1 an de prison et 45 000 euros d’amende. « On se faisait des câlins en face d’un cordon de CRS quand ils ont chargé. Les CRS nous sont littéralement passés dessus. Des gens de la brigade anticriminalité d’Albi nous ont extraits de la mêlée. »* Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2015/06/26/2132619-relaxe-pour-deux-clowns-activistes.html (consulté le 12 août 2020)
– Manon, clown activiste, et un camarade se recueillent sur le lieu d’hommage à Rémi Fraisse.- Des opposants au projet du barrage se recueillent et se soutiennent sur le lieu d’hommage à Rémi Fraisse.Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Deux juges d’instruction se rendent à Sivens. Sivens, Département du Tarn, France – 30 Octobre 2014.
« Quatre jours après la mort de Rémi Fraisse, l’enquête se poursuit. Deux juges d’instruction en charge du dossier ont effectué jeudi une brève visite sur les lieux du drame, le site de construction du barrage controversé de Sivens, dans le Tarn. Un passage qui s’est fait dans le calme selon plusieurs opposants au barrage présents sur place.
Cette visite fait suite à l’ouverture, mercredi, par le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) d’une information judiciaire contre X pour des faits de «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner» ayant été commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions».
L’enquête privilégie la thèse d’un décès dû à l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme, après la découverte de traces de TNT sur les vêtements de Rémi Fraisse. L’autopsie réalisée lundi après-midi avait relevé une «plaie importante située en haut du dos» de la victime de 21 ans, «causée selon toute vraisemblance par une explosion», avait déclaré le procureur de la République d’Albi, Claude Derens. »*
*http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-remi-fraisse-les-juges-sur-les-lieux-du-drame-30-10-2014-4253125.php (consulté le 12 août 2020)
Juste après la mort de Rémi Fraisse (tué par une grenade offensive lancée par un gendarme), des constructions de cabanes démarrent non loin du lieu du drame. Il s’agit de se préparer à une occupation longue, avant l’arrivée véritable de l’hiver, alors que le chantier du barrage a été suspendu. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.
Juste après la mort de Rémi Fraisse (tué par une grenade offensive lancée par un gendarme), des constructions de cabanes démarrent non loin du lieu du drame alors que le chantier du barrage a été suspendu. Ici se construit la cabane qui sera appelée Île Maurice. Pour les zadistes, il s’agit de se préparer à une occupation longue, avant l’arrivée véritable de l’hiver. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.
Juste après la mort de Rémi Fraisse (tué par une grenade offensive lancée par un gendarme), des constructions de cabanes ont démarré non loin du lieu du drame alors que le chantier du barrage a été suspendu. Pour les zadistes, il s’agit de se préparer à une occupation longue, avant l’arrivée véritable de l’hiver. Ici la cabane appelée Île Maurice en construction puis presque achevée. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.
Juste après la mort de Rémi Fraisse (tué par une grenade offensive lancée par un gendarme), des constructions de cabanes ont démarré non loin du lieu du drame alors que le chantier de barrage a été suspendu. Pour les zadistes, il s’agit de se préparer à une occupation longue, avant l’arrivée véritable de l’hiver. Ici la cabane appelée Île Maurice en fin de construction. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.
Juste après la mort de Rémi Fraisse (tué par une grenade offensive lancée par un gendarme), des constructions démarrent non loin du lieu du drame alors que le chantier de barrage a été suspendu. Ici les « finitions » extérieures avec du torchis au niveau du « fort ».Pour les zadistes, il s’agit de se préparer à une occupation longue, avant l’arrivée véritable de l’hiver. Cette zone a été préparée par les promoteurs du chantier pour stocker des machines et mettre des cabanes de chantier. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.
Juste après la mort de Rémi Fraisse (tué par une grenade offensive lancée par un gendarme), des constructions démarrent non loin du lieu du drame alors que le chantier de barrage a été suspendu. Ici les « finitions » extérieures avec du torchis au niveau du « fort ».Pour les zadistes, il s’agit de se préparer à une occupation longue, avant l’arrivée véritable de l’hiver. Cette zone a été préparée par les promoteurs du chantier pour stocker des machines et mettre des cabanes de chantier. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.
Un réservoir d’eau. Au niveau du fort, Guismo communique par talkie-walkie. Répartis sur les différents campements et barricades, les zadistes utilisent ce moyen durant la lutte sur la ZAD pour s’informer, coordonner les actions, etc. Ici des panneaux solaires ont été installés pour alimenter une cabane. Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.
« Violences policières, Barrage de Sivens = 1 mort, Rémi 21 ans »Construction d’une cabane au niveau de la pinède déboisée. Le jeune homme zadiste très sensible à ce qui est arrivé à Rémi Fraisse a décidé de la bâtir juste à côté de la banderole. Le 4 mars 2015 c’est cette cabane, entre autres, qui est détruite par les pro-barrage ayant réussi à pénétrer sur la zone en contournant les gendarmes lors du blocus qu’ils ont tenu presque une semaine durant. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre/Novembre 2014.
Après la déforestation de la zone humide, campement des zadistes sur la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage.- Du « Fort » vue sur les miradors- Entrée du « fort »Sivens, Département du Tarn – Octobre/Novembre 2014.
Le jour de l’annonce par le Conseil Général de la suspension des travaux à Sivens.
Rolland Foissac (PC) Vice-Président du Conseil Général, entouré -à droite- de Serge Entraygues conseiller général et -à gauche- de Ben Lefetey (porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet) puis une autre opposante au projet du barrage de Sivens s’expriment au micro devant les grilles du Conseil Général. Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.Les 2 élus (PCF-Front de gauche du département) s’étaient déjà abstenus lors du vote sur le projet. Le mardi 28 octobre Roland Foissac à la presse : « Le président du CG semble s’accrocher à l’idée de suspendre la réalisation pendant quelques jours pour apporter ensuite au projet quelques aménagements à la marge. Au point où nous en sommes, avec le drame de la mort de rémi fraisse qui s’y ajoute on ne peut pas en rester là. On s’enfermera dans une impasse totale s’i n’y a pas la lucidité de convenir que ce projet est caduc.Nous nous prononçons donc pour le retrait du projet dans sa forme actuelle et pour que s’engage rapidement un processus qui associent toutes les parties prenantes, les collectifs, les partenaires locaux, les élus, la population, pour construire un projet cohérent, écologiquement et économiquement responsable. C’est ce que nous nous appliquerons à défendre lors de la session ordinaire du CG, vendredi. »**https://www.humanite.fr/roland-foissac-le-projet-actuel-du-barrage-de-sivens-doit-etre-retire-556132 (consulté le 12 août 2020)
Manifestation devant les grilles baissées du Conseil Général pour ces opposants au barrage de Sivens.
Ce jour-là, « le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux. Il annonce «prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», mais tout en insistant sur «la nécessité d’anticiper sur les besoins en eau liés au changement climatique». Si donc, les travaux sont interrompus, ils ne sont pas pour autant arrêtés. »* Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/le-conseil-general-du-tarn-va-se-prononcer-sur-le-barrage-de-sivens_1133174 (consulté le 12 août 2020)
Manifestation devant les grilles baissées du Conseil Général pour ces opposants au barrage de Sivens.
Ce jour-là, « le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux. Il annonce «prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», mais tout en insistant sur «la nécessité d’anticiper sur les besoins en eau liés au changement climatique». Si donc, les travaux sont interrompus, ils ne sont pas pour autant arrêtés. »* Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/le-conseil-general-du-tarn-va-se-prononcer-sur-le-barrage-de-sivens_1133174 (consulté le 12 août 2020)
Manifestation devant les grilles baissées du Conseil Général pour ces opposants au barrage de Sivens.
Ce jour-là, « le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux. Il annonce «prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», mais tout en insistant sur «la nécessité d’anticiper sur les besoins en eau liés au changement climatique». Si donc, les travaux sont interrompus, ils ne sont pas pour autant arrêtés. »* Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/le-conseil-general-du-tarn-va-se-prononcer-sur-le-barrage-de-sivens_1133174 (consulté le 12 août 2020)
Des opposants au barrage de Sivens manifestent devant les grilles baissées du Conseil Général.
Ce jour-là, « le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux. Il annonce «prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», mais tout en insistant sur «la nécessité d’anticiper sur les besoins en eau liés au changement climatique». Si donc, les travaux sont interrompus, ils ne sont pas pour autant arrêtés. »* Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/le-conseil-general-du-tarn-va-se-prononcer-sur-le-barrage-de-sivens_1133174 (consulté le 12 août 2020)
Ce jour-là, « le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux.
Il annonce «prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», mais tout en insistant sur «la nécessité d’anticiper sur les besoins en eau liés au changement climatique». Si donc, les travaux sont interrompus, ils ne sont pas pour autant arrêtés. »*Ici, des opposants au barrage de Sivens manifestent devant les grilles baissées du Conseil Général. Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/le-conseil-general-du-tarn-va-se-prononcer-sur-le-barrage-de-sivens_1133174 (consulté le 12 août 2020)
Ce jour-là, le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux du projet de barrage contesté à Sivens.
Devant les grilles du Conseil Général, Ben Lefetey est interviewé par la presse.
« Selon les écologistes, ce projet sacrifie la dernière zone humide importante de ce bassin de biodiversité, qui abrite au moins 94 espèces animales protégées et 353 espèces de plantes. Il est aussi « un gouffre pour l’argent public, avec un coût de fonctionnement de l’ordre de 360 000 ¤ par an pendant vingt ans », souligne Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet qui regroupe les principaux groupes d’opposition. Surtout, le barrage serait surdimensionné et encouragerait la poursuite d’un modèle agricole productiviste dépassé .»* Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.
*https://www.leparisien.fr/archives/les-enjeux-du-barrage-controverse-de-sivens-31-10-2014-4254099.php (consulté le 12 août 2020)
« Barrage de Sivens : Déni de démocratie, Abandon définitif! »
Des opposants au barrage de Sivens manifestent devant les grilles baissées du Conseil Général.
Ce jour-là, « le président socialiste du conseil général du Tarn Thierry Carcenac suspend les travaux. Il annonce «prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», mais tout en insistant sur «la nécessité d’anticiper sur les besoins en eau liés au changement climatique». Si donc, les travaux sont interrompus, ils ne sont pas pour autant arrêtés. »* Albi, Département du Tarn, France – 31 Octobre 2014.
*https://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/le-conseil-general-du-tarn-va-se-prononcer-sur-le-barrage-de-sivens_1133174 (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse et à Nantes « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage, a été « tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme sur le site de Sivens ». Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse et à Nantes « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage, a été « tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme sur le site de Sivens ». Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
« À Toulouse, un millier de manifestants se sont rassemblés dans le calme en début d’après-midi dans le centre-ville où se dressaient des barrages policiers »* contre les violences policières et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage, a été « tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme ». Ici Place du Capitole. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
« Violence policières, riposte populaire »
Première manifestation à Toulouse et à Nantes « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens et « en mémoire du jeune botaniste décédé il y a une semaine sur le site de projet de barrage de Sivens (Tarn)»**.
Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Le cortège tente de démarrer et fait face tout de suite aux « forces de l’ordre » qui ont bloqué la rue. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/11/01/01016-20141101ARTFIG00147-heurts-a-nantes-apres-la-manifestation-en-memoire-de-remi-fraisse.php (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse et à Nantes « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens et « en mémoire du jeune botaniste décédé il y a une semaine sur le site de projet de barrage de Sivens (Tarn)»**.
Ici un zadiste s’est placé entre le cortège bloqué et les « forces de l’ordre ». Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/11/01/01016-20141101ARTFIG00147-heurts-a-nantes-apres-la-manifestation-en-memoire-de-remi-fraisse.php (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, a été tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme.Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Le cortège tente de démarrer et fait face tout de suite aux forces de l’ordre qui ont bloqué la rue. Il part alors dans l’autre sens, vers la rue Gambetta. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, a été tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme.Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Le cortège tente de démarrer et fait face tout de suite aux forces de l’ordre qui ont bloqué la rue. Il par alors dans l’autre sens, vers la rue Gambetta.Ensuite, cela dégénèrera jusqu’à la tombée de la nuit. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, a été tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme.Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Le cortège tente de démarrer et fait face tout de suite aux forces de l’ordre qui ont bloqué la rue.Ensuite, cela dégénèrera jusqu’à la tombée de la nuit. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
« Tiens, tes aggios »
Lendemain de la première manifestation à Toulouse qui avait réuni un millier de personnes « contre les violences policières »* et le projet de barrage contesté de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, fut tué par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme.
Ici la devanture d’une agence bancaire a été brisée à la masse rue de Metz. Pour un jeune homme qui a participé aux dégradations et sera condamné à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis, « La facture est salée : il devra verser 700 ¤ aux policiers à titre de dommages et intérêts et rembourser 45 928 ¤ au Crédit Mutuel pour avoir explosé la vitrine »**.
D’autres rassemblements ont eu lieu partout en France (Lille, Amiens, Bordeaux, Avignon, Montpellier, Brest ou Saint-Brieuc). À noter que le Collectif pour la sauvegarde du Testet, qui lutte contre la construction du barrage, a condamné les violences : «La colère légitime contre les méthodes inacceptables des forces de l’ordre ne peut justifier la violence et les dégradations des biens ».***
Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 2 Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/16/2012619-l-anti-sivens-condamne-a-45-928-e-de-reparation.html (consulté le 12 août 2020)
***http://www.letarnlibre.com/2014/11/02/1592-sivens-collectif-testet-condamne-fermement-violences-qui-ont-lieu-marges-rassemblements-hommage-remi-fraisse.html (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, a été tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme.Un millier de personnes se rassemblent Place du Capitole en début d’après-midi. Le cortège tente de démarrer et fait face tout de suite aux forces de l’ordre qui ont bloqué la rue. Ensuite, cela dégénèrera jusqu’à la tombée de la nuit. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations à Toulouse et Nantes : cinq blessés et une trentaine d’interpellationsManuel Valls a condamné la violence « délibérée » de manifestants qui défilaient contre les « violences policières », six jours après la mort du militant écologiste Rémi Fraisse.
À Toulouse, un millier de manifestants se sont rassemblés dans le calme en début d’après-midi dans le centre-ville, où se dressaient des barrages policiers, selon le correspondant du Monde, Philippe Gagnebet. La manifestation a ensuite dérapé et les policiers ont tenté de disperser les manifestants.Sur une grande artère du centre-ville, la devanture d’une agence bancaire a été brisée à la masse, des distributeurs automatiques bancaires vandalisée, des poubelles incendiées. Les CRS ont essuyé des tirs de canettes de bière et de pierres. Dans la soirée, les échauffourées s’étaient calmées, selon le correspondant du Monde. Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a assuré samedi soir que 21 personnes avaient été interpellées à Nantes et 13 à Toulouse « .* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations à Toulouse contre les « violences policières », six jours après la mort du militant écologiste .»*
« Dans un communiqué, le premier ministre Manuel Valls a condamné «avec fermeté» les violences commises les qualifiant d’«insulte à la mémoire de Rémi Fraisse».»**
« Dès leur arrivée dans les centres-villes de Toulouse et Nantes, en début d’après-midi, les centaines manifestants ont fait face aux policiers, venus en nombre pour encadrer les éventuels débordements. La situation a dégénéré après que certains manifestants ont jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre, lesquelles ont répondu à coups de gaz lacrymogènes.
Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a assuré samedi soir que 21 personnes avaient été interpellées à Nantes et 13 à Toulouse. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/barrage-de-sivens-pour-manuel-valls-les-debordements-sont-une-insulte-la-memoire-de-remi-fraisse-582880.html (consulté le 12 août 2020)
Forces de l’ordre positionnées et en train de procéder à une arrestation près de la Place Wilson après une manifestation qui a dégénéré.
« Trente-quatre personnes ont été interpellées, samedi 1er novembre, à Nantes et Toulouse, après que de violents heurts ont éclaté entre manifestants et policiers. Dans ces deux villes, plusieurs centaines protestataires participaient à des défilés « contre les violences policières », à l’appel de mouvances anti-capitalistes, six jours après le décès du militant écologiste, Rémi Fraisse, tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme sur le site du barrage de Sivens. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.
« Une nouvelle fois, comme cela s’est déjà produit à Sivens ces dernières semaines, des policiers et des gendarmes, agents du service public, ont été directement visés par des cocktails molotov et des jets d’acide susceptibles de causer des blessures graves », déclare M. Valls, en saluant « la maîtrise professionnelle des forces de sécurité ».**
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/barrage-de-sivens-pour-manuel-valls-les-debordements-sont-une-insulte-la-memoire-de-remi-fraisse-582880.html (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse contre « les violences policières » et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage fut tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme. Un millier de personnes se rassemblent en début d’après-midi Place du Capitole dans le calme avant que cela ne dégénère jusqu’à la tombée de la nuit.Une manifestation identique se déroula à Nantes ainsi que dans d’autres villes comme « Lille, Amiens, Bordeaux, Avignon, Montpellier, Brest ou Saint-Brieuc, réunissant entre 100 et 200 personnes. A Dijon, où une manifestation fédérait 250 personnes, des vitrines ont été cassées et de nombreux tags ont été inscrits sur les murs du centre-ville ».*Ici, Zia, une zadiste de Sivens que j’ai vue bien souvent « vociférer » contre les GM (gendarmes mobiles) mais jamais avoir de geste violent. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Première manifestation à Toulouse contre « les violences policières » et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage fut tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme. Un millier de personnes se rassemblent en début d’après-midi Place du Capitole dans le calme avant que cela ne dégénère jusqu’à la tombée de la nuit.Une manifestation identique se déroula à Nantes ainsi que dans d’autres villes comme « Lille, Amiens, Bordeaux, Avignon, Montpellier, Brest ou Saint-Brieuc, réunissant entre 100 et 200 personnes. A Dijon, où une manifestation fédérait 250 personnes, des vitrines ont été cassées et de nombreux tags ont été inscrits sur les murs du centre-ville ».Ici, Zia, une zadiste de Sivens que j’ai vue bien souvent « vociférer » contre les GM (gendarmes mobiles) mais jamais avoir de geste violent. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Manifestation à Toulouse devant le tribunal en soutien à ceux qui ont été arrêtés durant les manifestations toulousaines qui ont fait suite à la mort de Rémi Fraisse sur le site de Sivens.ZAD de zone à défendre. « L’expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé en France pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l’air libre, et généralement destinée à s’opposer à un projet d’aménagement ».* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 3 novembre 2014.*https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_à_défendre (consulté le 12 août 2020)
À sa sortie du tribunal, Zia une zadiste de Sivens, que j’ai vue bien souvent « vociférer » contre les GM (gendarmes mobiles) mais jamais avoir de geste violent, avait été arrêtée lors de la première manifestation à Toulouse contre les violences policières et le projet de barrage de Sivens. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 3 novembre 2014.
Manifestation de policiers devant une des entrées du tribunal de Toulouse. Sur les pancartes du syndicat Alliance on peut lire « Policiers stigmatisés = République en danger », « La police au régime = Cocktails, Acide, Pavés ».Cette manifestation fait suite aux fortes tensions durant les manifestations toulousaines qui ont eu lieu suite à la mort de Remi Fraisse sur le chantier du barrage en construction de Sivens. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 4 Novembre 2014.
Une semaine après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage est organisée à l’endroit même de sa mort. Après un pique-nique à côté de la Métairie Neuve occupée par les zadistes, une marche blanche à laquelle ont pris part « entre 2 000 et 3 000 personnes ».* Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/02/1983620-sivens-2000-3000-personnes-rendent-hommage-pacifique-remi-fraisse-diaporama.html (consulté le 12 août 2020)
Une semaine après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage est organisée à l’endroit même de sa mort. Après un pique-nique à côté de la Métairie Neuve occupée par les zadistes et une marche blanche à laquelle ont pris part « entre 2 000 et 3 000 personnes »*, certains viennent replanter des arbres sur la zone déboisée à cause du projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/02/1983620-sivens-2000-3000-personnes-rendent-hommage-pacifique-remi-fraisse-diaporama.html (consulté le 12 août 2020)
Une semaine après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage est organisée à l’endroit même de sa mort.Après un pique-nique à côté de la Métairie Neuve occupée par les zadistes, une marche blanche à laquelle ont pris part « entre 2 000 et 3 000 personnes »* démarre avec un arrêt pour replanter à l’endroit où la pinède a été coupée. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/02/1983620-sivens-2000-3000-personnes-rendent-hommage-pacifique-remi-fraisse-diaporama.html (consulté le 12 août 2020)
Une semaine après la mort du jeune naturaliste et opposant au barrage, Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage est organisée à l’endroit même de sa mort.Autour d’un cercueil en carton, les gens se recueillent, une minute de silence est observée, un violon joue, on plante encore des fleurs et des arbres… Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.
Une semaine après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage est organisée à l’endroit même de sa mort.Autour d’un cercueil en carton, les gens se recueillent, déposent des fleurs et des messages… Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.
Une semaine après la mort de Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage est organisée à l’endroit même de sa mort. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.
Après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage a été organisée à l’endroit même de sa mort.Entre 2 000 et 3 000 personnes y ont participé et depuis, au niveau du « fort » (le lieu a été nommé ainsi par les zadistes) où est « tombé » le jeune naturaliste et opposant au barrage, les gens se recueillent et laissent des messages et des fleurs. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.
Après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, une manifestation en son hommage a été organisée à l’endroit même de sa mort.Entre 2 000 et 3 000 personnes y ont participé et depuis, au niveau du « fort » (le lieu a été nommé ainsi par les zadistes) où est « tombé » le jeune naturaliste et opposant au barrage, les gens se recueillent et laissent des messages et des fleurs. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Novembre 2014.
Toulouse lors d’une grande manifestation nationale à l’appel de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs).« Quelques 3 000 agriculteurs venus de tout le Midi-Pyrénées avec 240 tracteurs et engins agricoles divers ont déversé du lisier et du fumier devant la Préfecture, la Cité Administrative, l’Agence de l’Eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques »*, pour protester notamment contre « le poids des contraintes environnementales et administratives ». Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 5 Novembre 2014.*https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/04/la-fnsea-s-apprete-a-entrer-dans-l-arene_4518105_3234.html (consulté le 12 août 2020)
Toulouse, lors d’une grande manifestation nationale à l’appel de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs). « Quelques 3 000 agriculteurs venus de tout le Midi-Pyrénées avec 240 tracteurs et engins agricoles divers ont déversé du lisier et du fumier devant la Préfecture, la Cité Administrative, l’Agence de l’Eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques »*, pour protester notamment contre « le poids des contraintes environnementales et administratives ».
Sur la grande bâche noire : « Oui à Sivens, Non au djihadisme vert ». Expression de Xavier Beulin à propos du dossier Sivens le 29 octobre. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 5 Novembre 2014.
Xavier Beulin « s’est dit « affligé » mercredi devant la presse par ce qui s’est passé autour du barrage de Sivens dans le Tarn, expliquant n’avoir pas voulu s’exprimer plus tôt, « par pudeur et respect pour la famille du défunt » Si « on a un gouvernement « couillu » », le projet doit être mené à terme, a-t-il expliqué. Mais pour le président de la FNSEA, « on est en train d’organiser une forme de djihadisme vert. Ce qui était présenté comme un mouvement pacifique est extrêmement bien organisé ». « On est dans un Etat démocratique : la décision a été prise après une large concertation, alors on l’exécute. Si on ne l’exécute pas, on n’est plus en démocratie », a détaillé Xavier Beulin. « Si de dossier en dossier, on se trouve dans une situation de blocage, il ne faudra pas s’étonner que demain, la France soit gouvernée d’une autre manière ».**
*https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/04/la-fnsea-s-apprete-a-entrer-dans-l-arene_4518105_3234.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.porelia.com/barrage-de-sivens-xavier-beulin-denonce-un-djihadisme-vert/ (consulté le 12 août 2020)
Toulouse, à la fin d’une grande manifestation nationale à l’appel de la FNSEA et des JA (Jeunes Agriculteurs). « Quelques 3 000 agriculteurs venus de tout le Midi-Pyrénées avec 240 tracteurs et engins agricoles divers ont déversé du lisier et du fumier devant la Préfecture, la Cité Administrative, l’Agence de l’Eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques »*, pour protester notamment contre « le poids des contraintes environnementales et administratives ».
Ici, ils s’en prennent à Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de l’Énergie, qui « interrogée sur le projet contesté du barrage de Sivens a estimé qu’ « il y a(vait) eu une erreur d’appréciation » et qu’un tel ouvrage « ne serait plus possible aujourd’hui ». »** Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 5 Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/04/la-fnsea-s-apprete-a-entrer-dans-l-arene_4518105_3234.html (consulté le 12 août 2020)
**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/segolene-royal-le-barrage-de-sivens-est-une-erreur-d-appreciation-l-ouvrage-ne-serait-plus-possible-aujourd-hui-583018.html (consulté le 12 août 2020)
« L’agriculture en crise de vert » Jeu de mot avec : crise de nerfs
Toulouse lors d’une grande manifestation nationale à l’appel de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs) pour protester contre « le poids des contraintes environnementales et administratives ».
Ici une prise de bec entre un manifestant et un « citadin » sur l’évolution de l’agriculture française.
Non loin des deux protagoniste, une grande bâche noire où a été inscrit « Oui à Sivens, Non au djihadisme vert ». Expression de Xavier Beulin (président de la FNSEA) « qui estime que l’opposition au barrage de Sivens a généré «des jihadistes verts» et que ce qui est «présenté comme un mouvement pacifique est extrêmement bien organisé». Selon lui, «l’équilibre démocratique est menacé aujourd’hui. (…) Quand une décision est prise, on l’exécute, sinon ce n’est plus une démocratie digne de ce nom ».*
Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 5 Novembre 2014.
*https://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-sivens-la-grenade-serait-tombee-entre-le-dos-et-le-sac-a-dos-de-remi-29-10-2014-4249831.php (consulté le 12 août 2020)
Toulouse lors d’une grande manifestation nationale à l’appel de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs) pour protester contre « le poids des contraintes environnementales et administratives ».
« Quelques 3 000 agriculteurs venus de tout le Midi-Pyrénées avec 240 tracteurs et engins agricoles divers ont déversé du lisier et du fumier devant la Préfecture, la Cité Administrative, l’Agence de l’Eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques »*, pour protester notamment contre « le poids des contraintes environnementales et administratives ».
Ici une benne est vidée sur les Allée Jean-Jaurès. Non loin de là, une grande bâche noire où a été inscrit « Oui à Sivens, Non au djihadisme vert ». Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 5 Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/04/la-fnsea-s-apprete-a-entrer-dans-l-arene_4518105_3234.html (consulté le 12 août 2020)
– Une première manifestation réunit un millier de personnes, à Toulouse, « contre les violences policières »* et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste et opposant au barrage, fut tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 1er Novembre 2014.- Deuxième manifestation, où quelques 300 personnes** ont manifesté dans une atmosphère tendue, contre « les violences policières » et la mort de Rémi Fraisse. Ici Roland Fourcard, un des grévistes de la faim à Albi, qui avait jeûné durant une soixantaine de jours en signe de protestation contre la construction du barrage controversé de Sivens. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/01/journee-de-manifestations-pour-remi-fraisse-tensions-a-nantes_4516516_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.sudouest.fr/2014/11/08/anti-sivens-la-manifestation-a-toulouse-degenere-1730573-706.php (consulté le 12 août 2020)
« Oui à la vie au Testet – Les arbres tombent, la résistance gronde »« Entre un hommage à Rémi Fraisse, le jeune opposant mort sur le site du projet contesté du barrage de Sivens dans le Tarn, et une dénonciation des « violences policières », des milliers de manifestants ont défilé ce samedi après-midi dans plusieurs villes de France »*. Dont Toulouse malgré l’interdiction de manifester. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-remi-fraisse-manifestations-a-toulouse-paris-nd-des-landes_1620253.html (consulté le 12 août 2020)
« Entre un hommage à Rémi Fraisse, le jeune opposant mort sur le site du projet contesté du barrage de Sivens dans le Tarn, et une dénonciation des « violences policières », des milliers de manifestants ont défilé ce samedi après-midi dans plusieurs villes de France ».* Dont Toulouse malgré l’interdiction de manifester. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-remi-fraisse-manifestations-a-toulouse-paris-nd-des-landes_1620253.html (consulté le 12 août 2020)
« Entre un hommage à Rémi Fraisse, le jeune opposant mort sur le site du projet contesté du barrage de Sivens dans le Tarn, et une dénonciation des « violences policières », des milliers de manifestants ont défilé ce samedi après-midi dans plusieurs villes de France ».* Dont Toulouse malgré l’interdiction de manifester. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-remi-fraisse-manifestations-a-toulouse-paris-nd-des-landes_1620253.html (consulté le 12 août 2020)
« Il y en a qui meurent pour des idées, d’autres qui tuent par intérêt – Nous vous pardonnons »« Entre un hommage à Rémi Fraisse, le jeune opposant mort sur le site du projet contesté du barrage de Sivens dans le Tarn, et une dénonciation des « violences policières », des milliers de manifestants ont défilé ce samedi après-midi dans plusieurs villes de France ».* Dont Toulouse malgré l’interdiction de manifester.
Ici sur la photo de gauche les manifestants évoquent la phrase du président du conseil général du Tarn, le socialiste Thierry Carcenac « qui a déclaré: « Mourir pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même relativement stupide et bête ». Néanmoins, je tiens à dire que je comprends et que je me mets à la place des parents dans cette situation ». »** Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-remi-fraisse-manifestations-a-toulouse-paris-nd-des-landes_1620253.html (consulté le 12 août 2020)**https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/27/1980186-thierry-carcenac-mourir-idees-est-chose-est-quand-relativement-bete.html (consulté le 12 août 2020)
« Entre un hommage à Rémi Fraisse, le jeune opposant mort sur le site du projet contesté du barrage de Sivens dans le Tarn, et une dénonciation des « violences policières », des milliers de manifestants ont défilé ce samedi après-midi dans plusieurs villes de France ».* Dont Toulouse malgré l’interdiction de manifester.Ici les premières échauffourées. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-remi-fraisse-manifestations-a-toulouse-paris-nd-des-landes_1620253.html (consulté le 12 août 2020)
« Entre un hommage à Rémi Fraisse, le jeune opposant mort sur le site du projet contesté du barrage de Sivens dans le Tarn, et une dénonciation des « violences policières », des milliers de manifestants ont défilé ce samedi après-midi dans plusieurs villes de France ».* Dont Toulouse malgré l’interdiction de manifester.Ici les premières échauffourées. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/mort-de-remi-fraisse-manifestations-a-toulouse-paris-nd-des-landes_1620253.html (consulté le 12 août 2020)
Seconde manifestation interdite à Toulouse « contre les violences policières » et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, fut tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.« Au moins deux membres des forces de l’ordre ont été blessés et 21 personnes interpellées, dont 16 ont été gardées à vue, samedi à Toulouse lors de la manifestation contre « les violences policières » et la mort de l’écologiste Rémi Fraisse, selon la police. « Un véhicule a été brûlé et un établissement bancaire dégradé », a ajouté une source policière.La manifestation interdite a mis aux prises des jeunes casqués ou équipés de masques à gaz et des forces de l’ordre, arrivées en nombre, a constaté un journaliste de l’AFP ». De quelque 300 manifestants qui avaient tenté de braver cet interdit pour descendre au centre-ville à partir de 14 heures, il ne restait deux heures plus tard qu’environ 150 personnes pour faire face aux CRS et gendarmes mobiles. »**https://www.lepoint.fr/societe/toulouse-appel-en-refere-contre-l-interdiction-de-la-manifestation-08-11-2014-1879717_23.php (consulté le 12 août 2020)
Seconde manifestation interdite à Toulouse « contre les violences policières » et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune naturaliste, fut tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.« Au moins deux membres des forces de l’ordre ont été blessés et 21 personnes interpellées, dont 16 ont été gardées à vue, samedi à Toulouse lors de la manifestation contre « les violences policières » et la mort de l’écologiste Rémi Fraisse, selon la police. « Un véhicule a été brûlé et un établissement bancaire dégradé », a ajouté une source policière.La manifestation interdite a mis aux prises des jeunes casqués ou équipés de masques à gaz et des forces de l’ordre, arrivées en nombre, a constaté un journaliste de l’AFP ». De quelque 300 manifestants qui avaient tenté de braver cet interdit pour descendre au centre-ville à partir de 14 heures, il ne restait deux heures plus tard qu’environ 150 personnes pour faire face aux CRS et gendarmes mobiles. »**https://www.lepoint.fr/societe/toulouse-appel-en-refere-contre-l-interdiction-de-la-manifestation-08-11-2014-1879717_23.php (consulté le 12 août 2020)
Seconde manifestation interdite à Toulouse « contre les violences policières » et le projet de barrage de Sivens où Rémi Fraisse, jeune militant écologiste fut tué par l’explosion d’un grenade offensive lancée par un gendarme. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 8 Novembre 2014.« Au moins deux membres des forces de l’ordre ont été blessés et 21 personnes interpellées, dont 16 ont été gardées à vue, samedi à Toulouse lors de la manifestation contre « les violences policières » et la mort de l’écologiste Rémi Fraisse, selon la police. « Un véhicule a été brûlé et un établissement bancaire dégradé », a ajouté une source policière.La manifestation interdite a mis aux prises des jeunes casqués ou équipés de masques à gaz et des forces de l’ordre, arrivées en nombre, a constaté un journaliste de l’AFP ». De quelque 300 manifestants qui avaient tenté de braver cet interdit pour descendre au centre-ville à partir de 14 heures, il ne restait deux heures plus tard qu’environ 150 personnes pour faire face aux CRS et gendarmes mobiles. »**https://www.lepoint.fr/societe/toulouse-appel-en-refere-contre-l-interdiction-de-la-manifestation-08-11-2014-1879717_23.php (consulté le 12 août 2020)
France Télévision vient filmer cette maison inhabitée qui a été cambriolée près de la zone humide de Sivens. La pancarte posée par les zadistes indique que :« Cette maison est habitée depuis plus de 40 ans par Mme M. (76 ans). Elle est partie en août dernier car elle avait peur de nous.On ne peut pas juger ça, on ne peut que l’accepter. Elle aimerait revenir un jour. CETTE MAISON N’EST PAS ABANDONNÉE! Par respect pour Mme M. et pour entretenir des rapports corrects avec les locaux, merci de ne pas entrer ici! RESPECT ET AUTOGESTION! » Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014. Au nom de sa mère, Patrick Maurel a porté deux plaintes, la première datant du 23 septembre, pour «vol avec dégradation» dans la maison familiale du Testet. Fred ne fait pas mystère d’un incident : «Un zadiste a cassé le cadenas et a pris des outils dans un appentis. Nous l’avons identifié. Il faut savoir que dans les zones à défendre (Zad), en général, toutes les maisons appartiennent à l’aménageur contre qui on lutte et on les considère comme squattables. Nouvellement arrivé de Notre-Dame-des-Landes, le gars qui avait pris le matériel croyait qu’il en allait de même avec la maison de Mme Maurel. Nous l’avons détrompé. Il était très confus, a remis les objets et a payé un autre cadenas. Nous avons discuté ensemble de son cas. Beaucoup voulaient le virer du Testet. Moi pas, car je le connaissais de Notre-Dame-des-Landes. Je sais que c’est quelqu’un de bien et qu’il était de bonne foi.» Mais comment préserver une maison sans surveillance? Fred constate que, «quelques jours après, on a encore retrouvé dans le fossé des choses appartenant à Mme Maurel qui avaient été reprises». La meilleure garantie étant que la maison soit à nouveau occupée »**https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/08/1987622-voisine-zadistes-sivens-tarde-revenir-chez.html (consulté le 12 août 2020)
Début du « rassemblement citoyen » en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens. Base de loisirs de Pratgraussals, Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.Ici quelques points de l’appel lancé par l’association Tarn Ruralité à « laquelle participe la FDSEA 1, JA 2, et la chambre d’agriculture, aux côtés de nombreux acteurs de la vie rurale et économique du département .« Nous demandons que les personnes et les biens soient protégés par les autorités, contre les exactions régulièrement commises par de personnes extérieures à la vie du département. Nous demandons instamment que soit rétabli l’ordre républicain qui garantit à chaque citoyen de pouvoir vivre et travailler en toute liberté, dans le respect de chacun.Nous demandons que les habitants puissent reprendre possession de leurs propriétés et que les occupations cessent définitivement, que les professionnels puissent poursuivre leurs activités en toute sérénité. » *1 FNSEA : Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles2 JA : Jeunes Agriculteurs*https://www.paysantarnais.com/public/index.php?a=article&codeArticle=AFS3FIBP (consulté le 12 août 2020)
Au départ du « rassemblement citoyen » en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens. Base de loisirs de Pratgraussals, Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.« L’association Tarn Ruralité appelle à la manifestation ce samedi 15 novembre à Albi pour soutenir le projet de barrage à Sivens. Une manifestation qui devrait regrouper beaucoup de monde, mais qui suscite des polémiques, notamment autour de l’appel à manifester de l’association des maires et des élus tarnais. »Tarn Ruralité » est une association loi 1901 basée à Albi, créée en mai 2014, et qui a, selon ses statuts, notamment pour objet de « promouvoir la richesse et la diversité des territoires ruraux tarnais » et de »conduire toutes les actions de communication et de lobbying destinées à défendre les intérêts des acteurs ruraux et de leurs territoires de vie ». »*EELV = « Europe Écologie Les Verts (abrégé en EELV ou EÉLV) est un parti politique écologiste français qui succède au parti Les Verts le 13 novembre 2010, à la suite d’un changement de statuts permettant de rassembler les militants venus dans le cadre des listes Europe Écologie aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010 ».**
*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/les-pro-barrage-de-sivens-manifestent-albi-ce-samedi-sur-fond-de-polemique-591864.html
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_Écologie_Les_Verts(consultés le 12 août 2020)
Lors du « rassemblement citoyen » en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens, différents élus sont en tête du cortège qui défile dans la ville d’Albi.Entre autres : Jean-Claude Huc, Président de la Chambre d’Agriculture, Marylin Lherm, maire et conseillère générale de Lisle-sur-Tarn, Pascale Puybasset, élue de la mairie de Lisle-sur-Tarn et vice-présidente de l’association Vie Eau Tescou, Sylvain Fernandez, président de l’Association des maires et élus du Tarn, Philippe Bonnecarrère, Sénateur du Tarn, et Patrice Gausserand, maire de Gaillac, Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.« Plusieurs organisations ont rejoint ce mouvement et s’associe à la manifestation. C’est notamment le cas de l’association des maires et des élus du Tarn. Mais des élus se sont émus de cet appel à manifester alors que le conseil d’administration de l’association n’a pas été consulté par le président. Un « contre-appel » a depuis été lancé (et signé par 180 élus du département) : »En participant à cette manifestation nous contribuerions à exacerber les violences qui ont entrainé la mort tragique d’un jeune pacifiste non violent, Rémi Fraisse.Aucun(e) élu(e) ne peut, ni par ses propos ni par son attitude, prendre la responsabilité de nourrir les haines et les divisions. A l’heure où la confiance dans les représentants politiques est toujours plus contestée, il est urgent de redonner du sens à l’action politique et de ne pas en rajouter en jetant de l’huile sur le feu.Le « rétablissement de l’ordre républicain » réside uniquement dans la mise en place d’un véritable débat contradictoire autour du Barrage de Sivens et des pratiques agricoles sur le territoire.Nous appelons nos collègues à ne pas participer à ce rassemblement, lourd de risques, et à favoriser parmi les populations de nos collectivités le nécessaire et vital dialogue républicain ».Bref, la manifestation de ce samedi est loin de faire l’unanimité. Tous espèrent cependant qu’elle se déroulera dans le calme. »*
*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/les-pro-barrage-de-sivens-manifestent-albi-ce-samedi-sur-fond-de-polemique-591864.html
Lors du « rassemblement citoyen » en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens lancé par l’association Tarn Ruralité, ici dans le défilé une délégation de La Coordination Rurale venue du Lot et Garonne.À noter que quelques années plus tard, en 2020, La Coordination Rurale du 47 fera parler d’elle au sujet d’une condamnation* pour la construction illégale du barrage de Caussade.** Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/10/les-promoteurs-du-barrage-de-caussade-condamnes-a-de-la-prison-ferme_6045842_3244.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.coordinationrurale.fr/lac-de-caussade-une-condamnation-inacceptable/ (consulté le 12 août 2020)
« Oui à Sivens, EELV Parti Terroriste Dissolution »« Oui à Sivens, Zadiste Démocratie en péril»À l’issue de ce rassemblement en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens il y a des prises de paroles devant le théâtre d’Albi. Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.EELV = « Europe Écologie Les Verts (abrégé en EELV ou EÉLV) est un parti politique écologiste français qui succède au parti Les Verts le 13 novembre 2010, à la suite d’un changement de statuts permettant de rassembler les militants venus dans le cadre des listes Europe Écologie aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010 ».*« Alors que tout le processus démocratique a été respecté pour l’élaboration de la retenue de Sivens, ce projet local fait l’objet de contestations. Ça suffit ! Les citoyens tarnais sont capables de prendre leurs responsabilités et de décider avec les représentants qu’ils ont élus, de l’aménagement du territoire qu’ils souhaitent. Les Tarnaises et les Tarnais qui vivent sur, et grâce à ce territoire, ne supportent plus d’être victimes de faits inacceptables.Combien de menaces proférées, combien de gestes d’agression, combien de biens vandalisés, subtilisés, de professionnels entravés dans la marche de leur activité? De Lisle-sur-Tarn à Albi en passant par Gaillac, tous les jours, des Tarnaises et des Tarnais sont les victimes d’une situation qui se développe sans que les pouvoirs publics n’en prennent l’exacte mesure. »***https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_Écologie_Les_Verts (consulté le 12 août 2020)**https://www.paysantarnais.com/public/index.php?a=article&codeArticle=AFS3FIBP (consulté le 12 août 2020)
À l’issue de ce rassemblement en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens il y a des prises de paroles devant le théâtre d’Albi. Ici intervention de Jacques Valax, député PS de la 2ème circonscription du Tarn, qui sera très applaudi. Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.« L’Association Tarn Ruralité, initiatrice du rassemblement qui s’est déroulé le 15 novembre à Albi et les autres groupements et organismes signataires* font le communiqué de remerciement suivant : le rassemblement que nous avons voulu citoyen et pacifique a été une réussite : « Près de 5 000 citoyens se sont regroupés dans le calme dans les rues d’Albi pour exprimer leur solidarité avec leurs élus et revendiquer le droit à décider de l’avenir de leur territoire. Citoyens tarnais, agriculteurs souvent en famille et volontairement sans bannière syndicale, forestiers, entrepreneurs, commerçants , artisans mais aussi chasseurs, pêcheurs ont défilé aux côtés de leurs élus. Ils ont été rejoints par des délégations de Midi-Pyrénées et de départements beaucoup plus éloignés que nous remercions sincèrement. Les prises de parole de Pascale Puibasset, vice-présidente de l’association Vie Eau Tescou, de Jean-Claude Huc, président de la Chambre d’agriculture du Tarn, de Maryline Lherm, maire de Lisle sur Tarn, de Sylvain Fernandez, président de l’association des maires, de Philippe Bonnecarrère, sénateur et de Jacques Valax, député, avec des éclairages différents ont relayé les mêmes messages : l’eau est une nécessité pour la vie économique de la vallée du Tescou, les décisions des élus doivent être respectées, les troubles et l’occupation du site de Sivens doivent cesser ! » »**http://www.letarnlibre.com/2014/11/19/1683-barrage-sivens-organisateurs-rassemblement-novembre-demandent-que-etat-%C2%AB-prenne-compte-volonte-locale-exprimee-%C2%BB.html (consulté le 12 août 2020)
Durant le rassemblement en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens, différents élus ont défilé en tête du cortège dans la ville d’Albi. Ici interview de Marylin Lherm, maire de Lisle-sur-Tarn.- À droite elle est entourée par Patrice Gausserand, maire de Gaillac, Jean-Claude Huc, Président de la Chambre d’Agriculture. Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.« Plusieurs organisations ont rejoint ce mouvement et s’associe à la manifestation. C’est notamment le cas de l’association des maires et des élus du Tarn. »Ce rassemblement, écrit Sylvain Fernandez son président dans un courrier à ses adhérents, cautionné par bon nombre d’autres associations et organismes représentatifs du monde rural mais aussi du monde économique et de la société civile, n’est ni plus ni moins qu’un appel au rétablissement de l’ordre républicain, qui je l’espère sera entendu par tous les élus. Je vous invite donc, munis(ies) des insignes de la République, à rejoindre à mes côtés ce rassemblement ».Un contre-appelMais des élus se sont émus de cet appel à manifester alors que le conseil d’administration de l’association n’a pas été consulté par le président. Un « contre-appel » a depuis été lancé (et signé par 180 élus du département) »*
*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/les-pro-barrage-de-sivens-manifestent-albi-ce-samedi-sur-fond-de-polemique-591864.html
Fin du rassemblement en faveur du barrage sur le site de la zone humide de Sivens. Pour revenir à la base de loisirs de Pratgraussals les manifestants passent sur le pont neuf. En arrière plan la cité épiscopale d’Albi reconnue parmi les hauts lieux du patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 2010. Albi, Département du Tarn, France – 15 Novembre 2014.Conclusion d’un article du Tarn Libre (Source : Tarn ruralité) intitulé « Barrage de Sivens : les organisateurs du rassemblement du 15 novembre demandent que l’Etat « prenne en compte la volonté locale exprimée » » :« Le dialogue va se poursuivre avec les experts mandatés par Ségolène Royal, mais l’État doit aujourd’hui prendre en compte la volonté locale qui s’est exprimée à Albi ! » »**http://www.letarnlibre.com/2014/11/19/1683-barrage-sivens-organisateurs-rassemblement-novembre-demandent-que-etat-%C2%AB-prenne-compte-volonte-locale-exprimee-%C2%BB.html (consulté le 12 août 2020)
« Posez les armes, Plantez des arbres »Franceinfo « Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020))
« Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020)
« Manifestations contre les violences policières : au moins 14 interpellations à Nantes et 16 à Toulouse »« près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive de la gendarmerie, dans le Tarn, Des milliers de personnes ont défilé samedi 22 novembre en France, appelés à manifester contre « les violences policières ». Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme. À Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. »*Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html (consulté le 12 août 2020)
Troisième manifestation non déclarée à Toulouse contre les violences policières et le barrage de Sivens. Ici au niveau du Pont Neuf, des manifestants s’interrogent sur l’expression « djihadisme vert » employée face à la presse par Xavier Beulin, président de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles).
« « L’équilibre démocratique est menacé aujourd’hui », a ajouté, lors d’une rencontre avec la presse, le responsable du syndicat agricole, pour qui, « quand une décision est prise, on l’exécute, sinon ce n’est plus une démocratie digne de ce nom ». Déplorant la contestation du processus de décision ayant autorisé la construction de la retenue d’eau de Sivens, le président de la FNSEA a déclaré : « On est en train d’organiser des djihadistes verts. Ce qui était présenté comme un mouvement pacifique est extrêmement bien organisé. » ».*
Des incidents éclatent peu de temps après au niveau de Saint-Cyprien. « 16 personnes ont été interpellées et 2 policiers ont été blessés selon la préfecture »**. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.
*https://www.lepoint.fr/societe/sivens-la-fnsea-denonce-les-djihadistes-verts-29-10-2014-1876846_23.php (consulté le 12 août 2020)
**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/la-manifestation-illegale-anti-sivens-et-contre-les-violences-policieres-degenere-toulouse-597918.html (consulté le 12 août 2020)
« Rémi, ni oubli, ni pardon »Manifestation à Toulouse où 450 personnes selon la police défilent en soutien aux ZAD et contre notamment « les violences policières » dont la dernière victime, Rémi Fraisse, a trouvé la mort lors d’affrontement avec les gendarmes sur le site du barrage contesté de Sivens. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.
« A Toulouse, un premier défilé, autorisé, avait rassemblé dans la matiné quelque 300 personnes selon la police, 600 selon les organisateurs, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et des organisations syndicales FSU ou Solidaires. Dans l’après-midi, la seconde manifestation, celle-ci non autorisée, a conduit dans la rue plus de 400 personnes, dont une majorité souhaitait que le défilé ait lieu sans incident, relève l’AFP. Selon France 3 Midi-Pyrénées, les premiers heurts se sont déroulés vers 16h30, dans le quartier Saint-Cyprien, les forces de l’ordre paraissant « débordées » par le nombre de manifestants, plus nombreux qu’attendu par les autorités. »*
*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/barrage-de-sivens/manifestations-contre-les-violences-policieres-au-moins-14-interpellations-a-nantes-et-12-a-toulouse_752015.html
Troisième manifestation non déclarée à Toulouse « contre les violences policières » (dont la dernière victime, Rémi Fraisse, a trouvé la mort lors d’affrontement avec les gendarmes sur le site du barrage contesté de Sivens) et contre ce projet de barrage dans le Tarn. Cette journée de manifestation est organisée conjointement dans une vingtaine de villes. Des incidents éclatent peu de temps après au niveau de Saint-Cyprien. « 16 personnes ont été interpellées et 2 policiers ont été blessés selon la préfecture ».* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/la-manifestation-illegale-anti-sivens-et-contre-les-violences-policieres-degenere-toulouse-597918.html (consulté le 12 août 2020)
Troisième manifestation non déclarée à Toulouse « contre les violences policières » (dont la dernière victime, Rémi Fraisse, a trouvé la mort lors d’affrontement avec les gendarmes sur le site du barrage contesté de Sivens) et contre ce projet de barrage dans le Tarn. Cette journée de manifestation est organisée conjointement dans une vingtaine de villes. Des incidents éclatent peu de temps après au niveau de Saint-Cyprien. « 16 personnes ont été interpellées et 2 policiers ont été blessés selon la préfecture ».* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/la-manifestation-illegale-anti-sivens-et-contre-les-violences-policieres-degenere-toulouse-597918.html (consulté le 12 août 2020)
Troisième manifestation non déclarée à Toulouse « contre les violences policières » (dont la dernière victime, Rémi Fraisse, a trouvé la mort lors d’affrontement avec les gendarmes sur le site du barrage contesté de Sivens) et contre ce projet de barrage dans le Tarn. Cette journée de manifestation est organisée conjointement dans une vingtaine de villes. Des incidents éclatent au niveau de Saint-Cyprien. « 16 personnes ont été interpellées et 2 policiers ont été blessés selon la préfecture ».*ZAD de zone à défendre. « L’expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé en France pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l’air libre, et généralement destinée à s’opposer à un projet d’aménagement. Les ZAD sont notamment constituées dans des espaces ayant une dimension environnementale ou agricole, mais l’appellation a été également utilisée pour des occupations en milieu urbain, »** Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 22 Novembre 2014.*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/la-manifestation-illegale-anti-sivens-et-contre-les-violences-policieres-degenere-toulouse-597918.html (consulté le 12 août 2020)**https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_à_défendre (consulté le 12 août 2020)
Troisième manifestation non déclarée à Toulouse « contre les violences policières » (dont la dernière victime, Rémi Fraisse, a trouvé la mort lors d’affrontement avec les gendarmes sur le site du barrage contesté de Sivens) et contre ce projet de barrage dans le Tarn. Cette journée de manifestation est organisée conjointement dans une vingtaine de villes. Des incidents éclatent au niveau de Saint-Cyprien. « 16 personnes ont été interpellées et 2 policiers ont été blessés selon la préfecture ».**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/la-manifestation-illegale-anti-sivens-et-contre-les-violences-policieres-degenere-toulouse-597918.html (consulté le 12 août 2020)
Le dimanche concluant la semaine « Sème ta ZAD » organisée sur le site de Sivens par le Collectif des Bouilles, Christian Conrad, naturaliste de l’association Apifera Tarn propose aux participants un « État des lieux d’une nature dévastée et de sa reconquête ». Petit texte proposé avec la carte d’invitation numérique : « La nature reprend ses droits « c’est un lieu commun » mais c’est un beau lieu commun, oui la Nature reprend toujours ses droits, elle finit toujours par dépasser les constructions humaines qui ne sont que le reflet de sa vanité.»* Sivens, Département du Tarn, France – 30 Novembre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2014/11/balade-seme-ta-zad-30-11-2014.pdf (consulté le 12 août 2020)
Ici au niveau du potager, des pépinières de la ZAD, dans le cadre de la semaine « Sème ta ZAD » au Testet.Du 24 au 30 novembre, le collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » invite « Ici, expérimentons de nouvelles formes de faire et vivre ensemble. Nous comptons sur l’énergie des plus petits aux plus grands Soyez le plus autonome possible : venez avec votre caisse à outils et vos bottes. »* Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/seme-ta-zad-du-24-au-301114/ (consulté le 12 août 2020)
Au niveau de la pépinière de la ZAD lors de la semaine « Sème ta ZAD ».Voici l’appel à rassemblement que l’on pouvait lire sur le site du collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » : « La première semaine « Sème ta ZAD » du Testet aura lieu du 24 au 30 novembre : « Ré-approprions nous nos vies, ré-habitons nos territoires! Nous vous convions à participer à une semaine d’ateliers et chantiers collectifs: éco-construction, potager, agro-foresterie, projections-débats, université populaire et protection des zones humides ».* Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/seme-ta-zad-du-24-au-301114/ (consulté le 12 août 2020)
Durant la semaine « Sème ta ZAD » au Testet, lancée par le collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles », de nouvelles formes de faire et vivre ensemble sont expérimentés et des ateliers et chantiers collectifs sont proposés : « éco-construction, potager, agro-foresterie, projections-débats, université populaire et protection des zones humides ».*Ici nettoyage du Tescou et de ses berges suite à la déforestation réalisée pour construire le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/seme-ta-zad-du-24-au-301114/ (consulté le 12 août 2020)
Dans le cadre de la semaine « Sème ta ZAD »* au Testet, proposée par le collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles », Rémi Serres, agriculteur à la retraite « productiviste repenti »** et soutien des zadistes préparant le sol sur environ un hectare dans le but de semer du blé derrière la Métairie Neuve (ancienne ferme occupée par des zadistes). Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/seme-ta-zad-du-24-au-301114/ (consulté le 12 août 2020)**https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/07/a-sivens-l-exasperation-des-agriculteurs_4520000_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Un mois après la mort de Rémi Fraisse une marche au flambeau a lieu à Albi.Sur la photo de gauche Rolland Foissac (PC) Vice-Président du Conseil Général.« Le rassemblement annoncé mercredi soir en hommage à Rémi Fraisse, tragiquement décédé le 26 octobre sur le site de Sivens, se voulait pacifique. Il l’aura été sur toute la ligne. Réunis sur le parvis de la cathédrale Sainte-Cécile peu avant 18 heures, les premiers opposants au barrage ont progressivement afflué sous une légère bruine comme si, même la météo pleurait un mois après, la disparition du jeune zadiste.Discrètement surveillés par quelques fonctionnaires de police, la petite troupe est rapidement passée d’une petite vingtaine à une grosse soixantaine de personnes. »* Albi, Département du Tarn, France – 26 Novembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/26/1999453-marche-aux-flambeaux-pacifique-pour-remi-fraisse-a-albi.html (consulté le 12 août 2020)
Un mois après la mort de Rémi Fraisse une marche au flambeau a lieu à Albi.« Le rassemblement annoncé mercredi soir en hommage à Rémi Fraisse, tragiquement décédé le 26 octobre sur le site de Sivens, se voulait pacifique. Il l’aura été sur toute la ligne. Réunis sur le parvis de la cathédrale Sainte-Cécile peu avant 18 heures, les premiers opposants au barrage ont progressivement afflué sous une légère bruine comme si, même la météo pleurait un mois après, la disparition du jeune zadiste.Discrètement surveillés par quelques fonctionnaires de police, la petite troupe est rapidement passée d’une petite vingtaine à une grosse soixantaine de personnes. »* Albi, Département du Tarn, France – 26 Novembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/26/1999453-marche-aux-flambeaux-pacifique-pour-remi-fraisse-a-albi.html (consulté le 12 août 2020)
Craignant un grand rassemblement et des débordements, les forces de l’ordre sont venues en nombre pour protéger les locaux de la CACG à Tarbes.Des militants opposés au projet de barrage sur le site de la zone humide de Sivens : « Le collectif Notre-Dame des Landes 65, composé d’Attac 65, Actival, les Alternatifs, le NPA, EE-LV, le Parti de gauche, Ensemble 65, Nucléaire non merci et des citoyens engagés, organisent une mobilisation »* près des locaux de la CACG (Compagnie Générale des Côteaux de Gascogne). «Parce que la CACG est l’organisme qui étudie et promeut ces projets de barrage, que ce soit celui de Sivens ou celui de l’Ousse, situé ente Aureilhan et Orleix. »**Ils signifient ainsi leur refus « de tous les grands projets inutiles et imposés comme celui de l’aéroport nantais, ou encore du barrage de Sivens, qui a été tragiquement sous les feux de l’actualité. »**Tarbes, Département des Hautes-Pyrénées , France – 13 Décembre 2014.Voici un extrait de leur tract :« SIVENS : LE REGNE DE L’ENTRE-SOI Ce projet jugé illégal pour Mme Delphine Batho, ancienne ministre de l’Environnement a été rétabli par son successeur, M. Philippe Martin, ancien Président du Conseil Général du Gers (étrange coincidence …) Il est soutenu par :- M. Thierry Carcenac, président du Conseil Général du Tarn, qui délègue les travaux à la CACG et finance pour 1,5M¤,- M. Alain Cabot, vice-président du Conseil Général du Tarn et président de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, principal financeur 4,5 M¤,- M. Francis Daguzan, vice-président du même Conseil Général du Gers, chargé du dossier de l’eau et président de la CACG,- Les syndicats agricoles FNSEA et Coordination Rurale.LA CACG CUMULE TROIS CASQUETTES : elle est chargée des études, de la réalisation et de la gestion des ressources.Ces conflits d’intérêts entre acteurs et décideurs attestent que ce sont les mêmes qui déterminent la politique de l’eau et qui votent les subventions nécessaires pour la mise en oeuvre des barrages. De l’argent public pour un montant total de 8,5 M¤ bénéficiant à une trentaine d’utilisateurs irrigants. Ce sont les mêmes élus qui choisissent de sacrifier une zone humide de 17 hectares et qui votent ensuite les subventions nécessaires au sein de l’Agence de l’Eau (4 M¤). »****http://www.collectif-testet.org/actualite-285-rassemblement-a-tarbes-devant-la-cacg-le-13-12-14.html (consulté le 12 août 2020)**http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/11/2008843-contre-le-barrage-de-sivens-et-les-autres.html (consulté le 12 août 2020)***https://www.collectif-testet.org/uploaded/manifs-foires/cacg-sivens.pdf (consulté le 12 août 2020)
« Non au maïs à retardement! Sauvons la zone humide du Testet! »« Après Sivens il pourrait y avoir le barrage de l’Ousse – 8,5 M d’euros pour 25 irrrigants, 300 000 euros par ferme, Argent public pour une gestion privée »Des militants (Le collectif Notre-Dame des Landes 65, composé d’Attac 65, Actival, les Alternatifs, le NPA, EE-LV, le Parti de gauche, Ensemble 65, Nucléaire non merci et des citoyens engagés), opposés au projet de barrage sur le site de la zone humide de Sivens, ont organisé une mobilisation près des locaux de la CACG (Compagnie Générale des Côteaux de Gascogne). Ils signifient ainsi leur refus « de tous les grands projets inutiles et imposés »* Tarbes, Département des Hautes-Pyrénées , France – 13 Décembre 2014.Dans un article du journal Le Monde ayant comme titre « Le barrage de Sivens, un dossier entaché de conflits d’intérêts » du 3 novembre 2014 nous lisons :« un aménagement comme celui-là hérisse les défenseurs de la nature et va à l’encontre de toutes les politiques publiques y compris celle affichée par le département du Tarn, qui assurent vouloir préserver les zones humides. En détruire une quinzaine d’hectares à Sivens pourrait apparaître comme un simple dégât collatéral, si la société civile n’en avait manifestement pas assez d’être ignorée dans les dossiers de gestion de l’eau. En Midi-Pyrénées plus qu’ailleurs.Cette région et plus généralement la vaste zone couverte par les bassins de l’Adour et de la Garonne, n’échappe pas à la règle générale de l’entre-soi : ce sont les mêmes élus qui choisissent dans leurs collectivités locales de sacrifier tel cours d’eau ou au contraire d’alimenter tel autre, et qui votent ensuite les subventions nécessaires au sein de l’agence de l’eau. Dans le cas de Sivens par exemple, c’est la CACG qui a réalisé en 2001 les études concluant à la nécessité de construire une retenue de 1,5 million de mètres cubes. Elle qui les a mises à jour en 2009, alors que le Tarn lui avait déjà concédé cet équipement de service public l’année précédente, sans savoir exactement combien d’agriculteurs seraient intéressés pour acheter de l’eau. Elle, encore, qui en est maître d’ouvrage. Elle, enfin, qui devait devenir gestionnaire de la ressource par la suite. »***http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/11/2008843-contre-le-barrage-de-sivens-et-les-autres.html (consulté le 12 août 2020)**https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/03/barrage-de-sivens-un-dossier-entache-de-conflits-d-interets_4517419_3244.html (consulté le 12 août 2020)
« Rémi Fraisse, On n’éteint pas le soleil en tirant dessus »Des militants (Le collectif Notre-Dame des Landes 65, composé d’Attac 65, Actival, les Alternatifs, le NPA, EE-LV, le Parti de gauche, Ensemble 65, Nucléaire non merci et des citoyens engagés), opposés au projet de barrage sur le site de la zone humide de Sivens, ont organisé une mobilisation* près des locaux de la CACG (Compagnie Générale des Côteaux de Gascogne). Ils signifient ainsi leur refus « de tous les grands projets inutiles et imposés comme celui de l’aéroport nantais, ou encore du barrage de Sivens, qui a été tragiquement sous les feux de l’actualité. »** Tarbes, Département des Hautes-Pyrénées , France – 13 Décembre 2014Voici un extrait de leur tract :« SIVENS : LE REGNE DE L’ENTRE-SOI Ce projet jugé illégal pour Mme Delphine Batho, ancienne ministre de l’Environnement a été rétabli par son successeur, M. Philippe Martin, ancien Président du Conseil Général du Gers (étrange coincidence …) Il est soutenu par :- M. Thierry Carcenac, président du Conseil Général du Tarn, qui délègue les travaux à la CACG et finance pour 1,5M¤,- M. Alain Cabot, vice-président du Conseil Général du Tarn et président de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, principal financeur 4,5 M¤,- M. Francis Daguzan, vice-président du même Conseil Général du Gers, chargé du dossier de l’eau et président de la CACG,- Les syndicats agricoles FNSEA et Coordination Rurale. »****http://www.collectif-testet.org/actualite-285-rassemblement-a-tarbes-devant-la-cacg-le-13-12-14.html (consulté le 12 août 2020)**http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/11/2008843-contre-le-barrage-de-sivens-et-les-autres.html (consulté le 12 août 2020)***https://www.collectif-testet.org/uploaded/manifs-foires/cacg-sivens.pdf (consulté le 12 août 2020)
Rond point de Montgaillard où les pro-barrage se sont réunis après l’opération escargot du matin sur la D999, avant de partir à Sivens avec l’objectif d’adresser un « coucou franc » aux zadistes. Non loin de Saint-Nauphary, Département du Tarn et Garonne, France – 18 Décembre 2014.*Ségo : Ségolène Royale, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de l’ÉnergieQuelques phrases recueillies par la presse écrite : « L’idée est de se montrer sur le site, face à des zadistes qui s’approprient tout et qui utilisent la violence pour bloquer un projet qui a suivi depuis des années tout un processus démocratique», indique Alain Iches, président de la Fdsea. (1)Agriculteur installé dans la vallée du Tescou, Patrick Lombrail a mis un soin particulier à préparer cette opération escargot. «Aujourd’hui, ce sont tous les agriculteurs de la vallée du Tescou qui se mettent en marche en faveur du barrage. Il est essentiel pour l’étiage du Tescou. S’il n’est pas réalisé, beaucoup de jeunes agriculteurs s’en iront. L’eau d’irrigation assure un maintien du revenu. Voilà pourquoi, aujourd’hui, nous irons faire un coucou aux zadistes. Un coucou franc», assure le syndicaliste. »**(1) FDSEA : Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles**https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/18/2014158-operation-escargot-coucou-franc-agriculteurs-apres-midi-barrage-sivens.html (consulté le 12 août 2020)
À l’appel de la FDSEA et des JA (82) les agriculteurs partisans du barrage se sont réunis au rond point de Montgaillard pour lancer la mission « manche de pioche »*. Après avoir réalisé dans la matinée une « opération escargot »**, sur la D999 avec une vingtaine de tracteurs et déversé du lisier, les gendarmes les ont encadrés jusqu’à la ZAD de Sivens pour aller adresser « un coucou franc » aux anti-barrage, occupants de la zone. Là-bas, une tentative d’accéder à la ZAD par les bois est bloquée par les gendarmes.Après avoir fait cette photo je suis pris à partie et intimidé par un groupe de pro-barrage.Je les suis tout de même à Sivens où ils s’en prennent physiquement à moi. Ils me cassent mon appareil photo et volent ma pellicule sous prétexte, entre autres, que je serais un zadiste en chef voire même « le bras droit de Ben » (Ben Lefetey, le porte parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet qui fut agressé physiquement et dont le domicile fut tagué : « ici vit Ben Laden »).*Mis en sécurité par les gendarmes, je suis prévenu : »Tu as eu de la chance cette fois-ci mais la prochaine fois on te loupera pas ». Non loin de St Nauphary, Département du Tarn et Garonne, France – 18 Décembre 2014.(1) FDSEA : Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles(2) JA : Jeunes Agriculteurs*https://reporterre.net/Au-Testet-les-pro-barrages-tentent (consulté le 12 août 2020)**https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/19/2014538-grogne-blocus-agriculteurs-vallee-tescou.html (consulté le 12 août 2020)
À l’appel de la FDSEA et des JA (82) les agriculteurs partisans du barrage se sont réunis au rond point de Montgaillard pour lancer la mission « manche de pioche »*. Après avoir réalisé dans la matinée une « opération escargot », sur la D999 avec une vingtaine de tracteurs et déversé du lisier, les gendarmes les ont encadrés jusqu’à la ZAD de Sivens pour aller adresser « un coucou franc » aux anti-barrage, occupants de la zone. Là-bas, une tentative d’accéder à la ZAD par les bois est bloquée par les gendarmes. Non loin de Saint-Nauphary, Département du Tarn et Garonne, France – 18 Décembre 2014.Dans la presse au sujet de ce jour-là nous lisons :« Après le casse-croûte, Patrick Lombrail sonnera le rappel, pour un deuxième temps fort de la manifestation : repartir avec les tracteurs en direction du Tarn et s’approcher au plus près des zadistes, les anti-barrage qui occupent le site de Sivens . Avant le départ du cortège, Alain Iches, président de, la Fdsea lancera un dernier message : «On ne va pas laisser mener tout un pays par une poignée de personnes qui ne se déplacent que pour contester des projets. De Nantes pur un aéroport à Sivens pour une retenue d’eau, en passant par Agen pour un projet commercial» Le président de la fédération lancera aussi un dernier avertissement : «Si Sivens ne se fait, on n’acceptera plus aucune directive ou norme sur nos exploitations. »**(1) FDSEA : Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles(2) JA : Jeunes Agriculteurs*https://reporterre.net/Au-Testet-les-pro-barrages-tentent (consulté le 12 août 2020)**https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/19/2014538-grogne-blocus-agriculteurs-vallee-tescou.html (consulté le 12 août 2020)
« Ici vit Ben Laden »Tags un peu effacés sur la maison de Ben Lefetey, un des opposants au barrage de Sivens et porte-parole du Collectif de la sauvegarde du Testet. Il publiera en mars 2015 le livre « Sivens – Un barrage contre la démocratie ». Gaillac, Département du Tarn – Décembre 2014.Voici le début d’un article de presse qui lui est consacré :« Le porte-voix de l’opposition au barrage de Sivens (Tarn), Ben Lefetey, a été formé aux actions « coup de poing chez Greenpeace », mais c’est un adepte acharné du dialogue, qui refuse la violence et s’oppose souvent aux zadistes radicaux.Selon le site des probarrage « http://testet-sivens.net », il serait un « dangereux personnage rouge de chez rouge », « un Parisien parachuté par l’extrême gauche ».Pourtant, le porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, détruite par la construction du barrage de Sivens, est en fait un campagnard normand, les deux bottes en caoutchouc plantées dans la boue, dont la seule appartenance politique date de 2013 (à Europe Ecologie-Les Verts). »J’ai une compréhension du milieu agricole », dit-il fièrement en référence à sa famille de petits éleveurs laitiers de la Manche où il est né le 6 novembre 1969. »**https://www.lepoint.fr/societe/barrage-de-sivens-ben-lefetey-chantre-conteste-de-la-non-violence-26-11-2014-1884581_23.php# (consulté le 12 août 2020)
En parallèle de la ZAD de Sivens (l’occupation du site pour protester contre le projet de barrage sur la zone humide du Testet) un blocage à la fac de Toulouse. Ici barricade réalisée avec des tables et des chaises. Toulouse, Département de la Haute-Garonne – Décembre 2014.Voici un extrait d’un article de Reporterre, le quotidien de l’écologie :« À l’université de Toulouse, un campement contre le barrage de Sivens et les violences de l’EtatDepuis une semaine, les initiatives locales et éphémères se multiplient dans les universités du pays sans pour autant prendre de l’ampleur. Fidèle à son histoire sociale riche et engagée, c’est peut-être de l’université du Mirail, à la faculté de lettres et de sciences humaines, que proviendra le déclic. Située à Toulouse, à une heure de route de la zone humide du Testet, l’établissement est tout désigné pour être le terreau d’une nouvelle contestation, après trois années plutôt calmes.Sauf que cette fois, il ne s’agit pas seulement de revendications universitaires, de budget et d’enseignement supérieur, mais aussi d’écologie et de violences policières. Le mot d’ordre se résume en un slogan : « Du fric pour les facs et la biodiversité, pas pour la police ni pour l’armée ». »*« Pour la réappropriation de nos facs, de nos vies et de nos territoires. Occupation !! »***https://reporterre.net/A-l-universite-de-Toulouse-un (consulté le 12 août 2020)**https://reporterre.net/IMG/pdf/le_lien1.pdf (consulté le 12 août 2020)
Pendant ou prolongement de la ZAD de Sivens (zone occupée par les zadistes pour protester contre le projet de barrage sur la zone humide du Testet) à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail. Ici des panneaux explicatifs du pourquoi de l’action.Le 20 novembre 2014, un blocage avait été décidé et une quarantaine de personnes ont installé un campement d’occupation nommé ZIC (pour « zone d’interpellation chaleureuse »* ou « zone d’initiative et de conversation »). Toulouse, Département de la Haute-Garonne – Décembre 2014.Voici les mots d’ordre lus dans la presse en ligne :« L’assemblée générale étudiante de la semaine dernière a ainsi voté les mots d’ordre suivants : « Contre les dégradations des conditions d’étude, les violences policières et la répression » et « Pour l’annulation des poursuites judiciaires, l’arrêt définitif du projet de barrage et des autres projets qui profitent à une minorité ».*« nous avons voté contre un blocage continu de l’université , ce qui a été débattu, mais en revanche nous bloquerons l’établissement à l’occasion des prochaines journées de mobilisation »***https://reporterre.net/A-l-universite-de-Toulouse-un (consulté le 12 août 2020)**https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/mobilisation-a-toulouse-2-le-mirail.html (consulté le 12 août 2020)
Pendant ou prolongement de la ZAD de Sivens (zone occupée par les zadistes pour protester contre le projet de barrage sur la zone humide du Testet) un blocage a lieu qui durera plus d’un mois à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail.Le 20 novembre 2014, une « assemblée générale a été organisée à l’appel de syndicats étudiants (Unef, Sud Solidaires), rejoints par des zadistes – qui ont installé un campement – ainsi que des anarchistes « appelistes ». À l’ordre du jour : la mise en cause de l’austérité qui touche les universités et plus largement toute la société, et la condamnation des répressions policières récentes, ayant causé notamment la mort de Rémi Fraisse sur le barrage de Sivens (Tarn). »**https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/mobilisation-a-toulouse-2-le-mirail.html (consulté le 12 août 2020)
En parallèle de la ZAD de Sivens (l’occupation du site pour protester contre le projet de barrage sur la zone humide du Testet) il y a un blocage à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail.*Une quarantaine de personnes y ont installé un campement d’occupation nommé ZIC (pour « zone d’interpellation chaleureuse » ou « zone d’initiative et de conversation »).* Toulouse, Département de la Haute-Garonne – 10 Décembre 2014.Lu dans Le lien – Feuille de chou du Mirail en mouvement : « S’il y a bien une leçon à tirer des ZAD, c’est qu’en occupant des lieux on peut à fois s’opposer en actes aux projets et conceptions qui nous sont imposés, et faire émerger, dans les faits, d’autres possibles, d’autres modèles d’existence et les défendre. »**La Zic sera expulsée le 23 décembre et le directeur Jean-Michel Minnovez, président de Jean-Jaurès parlera dans la presse de 150 000 euros de dégâts.***
*https://reporterre.net/A-l-universite-de-Toulouse-un (consulté le 12 août 2020)
**https://reporterre.net/IMG/pdf/le_lien1.pdf (consulté le 12 août 2020)
***https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/24/2017827-jean-michel-minovez-150-000-euros-de-degats.html (consulté le 12 août 2020)
« Insoumis levez-vous »Nouvelle Assemblée Générale à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail.Le 20 novembre 2014, en réaction et en lien avec la ZAD (Zone à Défendre) de Sivens un blocage avait eu lieu et une quarantaine de personnes avaient installé un campement d’occupation nommé ZIC (pour « zone d’interpellation chaleureuse » ou « zone d’initiative et de conversation »). Toulouse, Département de la Haute-Garonne – Décembre 2014.À l’ordre du jour de la première assemblée « organisée à l’appel de syndicats étudiants (Unef, Sud Solidaires) : « la mise en cause de l’austérité qui touche les universités et plus largement toute la société, et la condamnation des répressions policières récentes, ayant causé notamment la mort de Rémi Fraisse sur le barrage de Sivens (Tarn). »*Cette assemblée générale a été organisée à l’appel de syndicats étudiants (Unef, Sud Solidaires), rejoints par des zadistes – qui ont installé un campement – ainsi que des anarchistes « appelistes ». À l’ordre du jour : la mise en cause de l’austérité qui touche les universités et plus largement toute la société, et la condamnation des répressions policières récentes, ayant causé notamment la mort de Rémi Fraisse sur le barrage de Sivens (Tarn).
*https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/mobilisation-a-toulouse-2-le-mirail.html (consulté le 12 août 2020)
Nouvelle Assemblée Générale à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail.Le 20 novembre 2014, en réaction et en lien avec la ZAD (Zone à Défendre) de Sivens un blocage avait été décidé et une quarantaine de personnes avaient installé un campement d’occupation nommé ZIC (pour « zone d’interpellation chaleureuse » ou « zone d’initiative et de conversation »). Toulouse, Département de la Haute-Garonne – Décembre 2014.À l’ordre du jour de la première assemblée : « la mise en cause de l’austérité qui touche les universités et plus largement toute la société, et la condamnation des répressions policières récentes, ayant causé notamment la mort de Rémi Fraisse sur le barrage de Sivens (Tarn). »**https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/mobilisation-a-toulouse-2-le-mirail.html (consulté le 12 août 2020)
En parallèle de la ZAD de Sivens (l’occupation du site pour protester contre le projet de barrage sur la zone humide du Testet) il y a un blocage à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail. Une quarantaine de personnes ont installé un campement d’occupation nommé ZIC (pour « zone d’interpellation chaleureuse » ou « zone d’initiative et de conversation »).*La Zic sera expulsée le 23 décembre et le directeur Jean-Michel Minnovez, président de Jean-Jaurès parlera dans la presse de 150 000 euros de dégâts.** Toulouse, Département de la Haute-Garonne – Décembre 2014.*https://reporterre.net/A-l-universite-de-Toulouse-un (consulté le 12 août 2020)**https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/24/2017827-jean-michel-minovez-150-000-euros-de-degats.html (consulté le 12 août 2020)
En parallèle de la ZAD de Sivens (l’occupation du site pour protester contre le projet de barrage sur la zone humide du Testet) il y a un blocage à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, anciennement Le Mirail.Une quarantaine de personnes ont installé un campement d’occupation nommé ZIC (pour « zone d’interpellation chaleureuse »* ou « zone d’initiative et de conversation »). « Pour la réappropriation de nos facs, de nos vies et de nos territoires. Occupation !! »** Toulouse, Département de la Haute-Garonne – 10 Décembre 2014.La Zic sera expulsée le 23 décembre et le directeur Jean-Michel Minnovez, président de Jean-Jaurès parlera dans la presse de 150 000 euros de dégâts.*** Toulouse, Département de la Haute-Garonne – Décembre 2014.
*https://reporterre.net/A-l-universite-de-Toulouse-un (consulté le 12 août 2020)
**https://reporterre.net/IMG/pdf/le_lien1.pdf (consulté le 12 août 2020)
***https://www.ladepeche.fr/article/2014/12/24/2017827-jean-michel-minovez-150-000-euros-de-degats.html (consulté le 12 août 2020)
À la préfecture d’Albi, les experts Nicolas Forray et Pierre-Alain Roche, nommés par la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal, en conférence de presse après avoir présenté leur rapport aux pro et anti-barrage (ou retenue, selon le camp) ; « les caractéristiques des deux alternatives au barrage de Sivens initial désormais abandonné sont : Un projet de barrage de dimension réduite de moitié situé environ 300 m en amont du site initial ou une combinaison de plusieurs retenues latérales dont une située à Sivens. »* Albi, Département du Tarn, France – 19 Janvier 2015.« Après avoir évalué les besoins sur place, les auteurs du rapport concluent que, à 10 % près et moyennant quelques efforts pour économiser l’eau, une réserve de 750 000 m3 devrait suffire, dont 560 000 m3 pour les exploitants et 180 000 m3 pour soutenir le débit de la rivière en été. Impossible pour cela de se passer de nouvelles digues, estiment-ils. Les experts envisagent soit d’installer un réservoir de taille réduite à Sivens, 330 mètres en amont, ce qui épargnerait 7 hectares de zones humides, soit d’avoir recours à un ensemble d’ouvrages bien plus modestes qu’un barrage : une retenue latérale de 300 000 m3, complétée par deux ou trois réserves collinaires (qui se remplissent essentiellement par la pluie et le ruissellement). »**
*http://www.letarnlibre.com/2015/01/20/1955-sivens-des-salons-prefecture-aux-abords-zad-agriculteurs-occupants-site-sont-fait-face-recit-journee-janvier.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/16/remise-du-rapport-sur-le-barrage-de-sivens_4557544_3244.html (consultés le 12 août 2020)
Suite à la conférence de presse tenue à la Préfecture par « des experts » (nommés par Ségolène Royal pour rendre publique leurs conclusions – à savoir : barrage initial plus d’actualité et 2 propositions alternatives plus modestes – validées par le Ministère de l’Écologie), Thierry Carcenac Président du Conseil Général répond aux questions des médias. Albi, Département du Tarn, France – 19 janvier 2015.Il a indiqué le 16 janvier que la « retenue d’eau sur le site de Sivens, décalée et sous-dimensionnée, reste la moins coûteuse et la plus efficace pour répondre aux besoins du territoire et utiliser au mieux les acquisitions foncières et travaux déjà réalisés ».T. Carcenac a précisé le 19 : « Il faudra un peu de temps pour re-présenter le projet quel qu’il soit, tout en sachant que si le projet est mis en ½uvre sur l’emprise du site, nous avons les terrains, et en étant conscient que ce n’est pas aussi simple que cela, ça mérite une petite expertise et une petite analyse et ensuite une procédure à mettre en ½uvre ».*« Et à propos de l’occupation du site : « Tout cela n’est faisable que si tout le monde y met de la bonne volonté, il y a des personnes qui occupent illégalement le site, on ne vient pas comme ça s’installer chez quelqu’un sans respect des principes de la propriété, il faudra donc que chacun prenne ses responsabilités, faire respecter l’ordre public n’est pas de la compétence du conseil général ».** Albi, Département du Tarn, France – 19 janvier 2015.*https://letarnlibre.com/print.php?id=1968 (consulté le 12 août 2020)**http://www.letarnlibre.com/2015/01/20/1955-sivens-des-salons-prefecture-aux-abords-zad-agriculteurs-occupants-site-sont-fait-face-recit-journee-janvier.html (consulté le 12 août 2020)
Suite à la conférence de presse tenue à la Préfecture par « des experts » (nommés par Ségolène Royal pour rendre publique leurs conclusions – à savoir : barrage initial plus d’actualité et 2 propositions alternatives plus modestes – validées par le Ministère de l’Écologie) Ben Lefetey accompagné de Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées et Jean Claude Huc s’expriment à leur tour devant les micros de la presse. Albi, Département du Tarn, France – 19 janvier 2015.- « Ben Lefetey,négociateur du Collectif du Testet, a déclaré au nom de celui ci, de la FNE Midi Pyrénées et de la confédération paysanne sa satisfaction de voir abandonné le projet initial tout en ne validant pas les conclusions du rapport et de S .Royal : « Il nous semble que les besoins en eau font encore débat sur le volumes nécessaires pour le soutien d’étiage comme l’irrigation .il y a donc à poursuivre les études, il nous semble de bon sens de d’abord optimiser les réserves existantes, de vérifier si elles ne peuvent pas être une solution de long terme et c’est s’il est confirmé que ce n’est pas le cas, nous discuterons d’un nouvel ouvrage le plus économe en argent public et le moins impactant pour l’environnement, nous mettons en garde contre une nouvelle tentative de passage en force. »*- « Lundi Jean-Claude Huc,président de la Chambre d’agriculture du Tarn, s’est dit « déçu non par la teneur du rapport mais par ses conclusions, je reste persuadé que le projet initial qui pouvait aussi prendre en compte la gestion interannuelle en prévision du réchauffement climatique était la solution ». Dans un communiqué commun avec son homologue du 82 il « prend acte », des conclusions de ce qui a été à ses yeux cependant « un simulacre de concertation voulu par Ségolène Royal ». Après avoir dénoncé « la total absence de courage politique » notamment de « l’Etat qui capitule devant des « Camille » armés et cagoulés qui volent, dégradent et occupent un espace privé en même temps que l’espace médiatique », il indique « être prêt à expertiser une solution de retenue réduite à 1,1 m3 qui protégerait la zone humide ». Appelant à une opération « escargot » le 19, la Fdsea et les jeunes agriculteurs indiquaient que « la profession agricole ne décolère pas » et « souhaite qu’un ouvrage soit construit sur le site avec des délais les plus courts possibles ».**https://letarnlibre.com/print.php?id=1968 (consulté le 12 août 2020)
À la préfecture d’Albi, les experts Nicolas Forray et Pierre-Alain Roche, nommés par la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal, en conférence de presse après avoir présenté leur rapport aux pro et anti-barrage (ou retenue, selon le camp). Albi, Département du Tarn, France – 19 Janvier 2015.« Après avoir évalué les besoins sur place, les auteurs du rapport concluent que, à 10 % près et moyennant quelques efforts pour économiser l’eau, une réserve de 750 000 m3 devrait suffire, dont 560 000 m3 pour les exploitants et 180 000 m3 pour soutenir le débit de la rivière en été. Impossible pour cela de se passer de nouvelles digues, estiment-ils. Les experts envisagent soit d’installer un réservoir de taille réduite à Sivens, 330 mètres en amont, ce qui épargnerait 7 hectares de zones humides, soit d’avoir recours à un ensemble d’ouvrages bien plus modestes qu’un barrage : une retenue latérale de 300 000 m3, complétée par deux ou trois réserves collinaires (qui se remplissent essentiellement par la pluie et le ruissellement). »**https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/16/remise-du-rapport-sur-le-barrage-de-sivens_4557544_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Après la conférence de presse à la Préfecture donnée par « des experts mandatés par Ségolène Royal prônant l’abandon du projet initial et la construction d’un barrage plus petit, » la presse se rend à celle des zadistes sur le site de Sivens.Elle se déroule « dans des conditions assez incroyables : contrôle d’identité des journalistes présents, contrôle des cartes de presse, . » Le lendemain certains journalistes se sont insurgés dans une lettre ouverte : « J’ai eu mal à ma liberté d’expression et à ma liberté tout court», écrit un reporter de radio. « Coincé dans cette zone de non-droit, menacé verbalement par des encagoulés, c’est clairement intolérable. Ces individus, organisés en milice, ont pris mon nom (que j’ai naïvement donné). Je suis aussi énervé car j’ai donné mon identité à une personne que je serai incapable de reconnaître. Ils ont franchement exercé des pressions sur nous, en organisant nos déplacements et en nous interdisant de faire librement notre métier ».*De leur côté les zadistes ont reconnu en privée que cette première « conférence de presse » qu’ils organisaient avait été improvisée, que tout le monde n’était pas d’accord qu’elle ait lieu, et que beaucoup de « maladresses » ont été commises. Par la suite d’autres points presse se sont déroulés dans de meilleures conditions. Sivens, Département du Tarn, France – 19 Janvier 2015.*https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/tag/100-radio (consulté le 12 août 2020)
« Lundi 19 janvier, après l’annonce des conclusions des experts mandatés par Ségolène Royal prônant l’abandon du projet initial et la construction d’un barrage plus petit, les occupants de la Zone à défendre (ZAD) ont improvisé une conférence de presse dans des conditions assez incroyables ».*Sur le site de Sivens, ils indiquent dans un communiqué que « Si nous, tous et toutes, habitants de la Zad et collectif tant qu’il y aura des bouilles, sommes satisfaits de cette orientation vers un abandon du projet initial, par contre nous sommes en complet désaccord avec les deux propositions » qui « portent atteinte au site de Sivens, (et) favorisent et renforcent un modèle agricole dépassé . »** Sivens, Département du Tarn, France – 19 Janvier 2015.De leur côté la FDSEA et les JA (Jeunes Agriculteurs) indiquaient que « la profession agricole ne décolère pas et souhaite qu’un ouvrage soit construit sur le site avec des délais les plus courts possibles. »« Peu avant le « point presse », environ 150 agriculteurs du Tarn et du Tarn-et-Garonne, selon les gendarmes, ont mené une opération escargot avec leurs tracteurs sur la route reliant Montauban (Tarn-et-Garonne) à Gaillac (Tarn), qui longe la forêt de Sivens. Très remontés contre l’abandon du projet initial, ils brandissaient une banderole où on pouvait lire « Zadistes terroristes ». »Les experts sont les nouveaux bouffons de la République: Royal leur a demandé de dire ce qu’elle ne pouvait pas dire », a déclaré à l’AFP Roland Le Grand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn, un des coorganisateurs de la manifestation. »****https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/tag/100-radio (consulté le 12 août 2020)**http://www.letarnlibre.com/2015/01/23/1968-nouvelle-donne-dans-dossier-sivens-decouvrez-positions-toutes-parties-conseil-general-chambres-agriculture-ecologistes-zadistes%E2%80%A6.html (consulté le 12 août 2020)***https://www.lepoint.fr/societe/sivens-les-zadistes-vent-debout-contre-les-deux-alternatives-au-projet-19-01-2015-1897831_23.php (consulté le 12 août 2020)
Après la conférence de presse à la Préfecture donnée par « des experts mandatés par Ségolène Royal prônant l’abandon du projet initial et la construction d’un barrage plus petit, »* la presse se rend à celle des zadistes sur le site de Sivens. Elle se déroule « dans des conditions assez incroyables : contrôle d’identité des journalistes présents, contrôle des cartes de presse, déclaration à visage masqué , refus de répondre aux questions, et, accessoirement, un coup de couteau dans le pneu de la voiture d’un journaliste ! »* « un des « zadistes » qui, après la conférence de presse où il était interdit de poser des questions, a crevé à l’aide d’un couteau un pneu de la voiture d’un journaliste de La Dépêche à qui il venait de demander une cigarette. »** Sivens, Département du Tarn, France – 19 Janvier 2015.*https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/tag/100-radio (consulté le 12 août 2020)**https://www.ladepeche.fr/article/2015/01/19/2287848-les-zadistes-a-sivens-une-conference-de-presse-surrealiste.html (consulté le 12 août 2020)
– Après avoir passé quelques chicanes, l’accès principal à la ZAD du Testet gardé jour et nuit par les zadistes. Un drap avec un nouveau slogan a été accroché.- Voiture des zadistes : « Mobile pirate, ZAD partout »Les zadistes regardent à distance les agriculteurs bloqués par les gendarmes qui leur interdisent l’accès à la ZAD.Ce jour-là, alors que Nicolas Forray et Pierre-Alain Roche « les experts mandatés par Ségolène Royal restituaient à Albi les conclusions de leur rapport, un face à face a eu lieu pendant plusieurs heures à Sivens entre agriculteurs et zadistes, avec les gendarmes en force d’interpositon. »*Un peu avant avait eu lieu une conférence de presse des zadistes qualifiée de surréaliste par les journalistes (« c’est ma première avec un arbre qui parle! ») les pro-barrages tentent d’asperger de lisier les zadistes qui s’étaient un peu approchés. Sivens, Département du Tarn, France – 19 janvier 2015.*http://www.letarnlibre.com/2015/01/20/1955-sivens-des-salons-prefecture-aux-abords-zad-agriculteurs-occupants-site-sont-fait-face-recit-journee-janvier.html (consulté le 12 août 2020)
Un zadiste observe à distance les agriculteurs bloqués par les gendarmes qui leur interdisent l’accès à la ZAD. À l’entrée d’un autre point d’accès du site ils viennent de déverser du lisier, toujours sous étroite surveillance. Sivens, Département du Tarn, France – 19 janvier 2015.Ces actions ont été précédées d’une « opération escargot » conduite par environ 150 agriculteurs « avec leurs tracteurs sur la route reliant Montauban (Tarn-et-Garonne) à Gaillac (Tarn), qui longe la forêt de Sivens. Cette «opération coup de poing» vise à dénoncer «l’enterrement» du projet initial et «l’occupation illégale» du site, a expliqué Alain Iches, représentant de la FNSEA dans le Tarn-et-Garonne.«Les experts sont les nouveaux bouffons de la République : Royal leur a demandé de dire ce qu’elle ne pouvait pas dire», accuse Roland Le Grand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. Le syndicaliste réclame la réalisation du projet initial qui, «seul, satisfait les besoins en eau», estime-t-il. »**https://www.leparisien.fr/environnement/sivens-les-zadistes-rejettent-les-nouveaux-projets-19-01-2015-4460017.php (consulté le 12 août 2020)
Zadistes et pro-barrage s’observent à distance. Ces derniers bloqués par les gendarmes qui leur interdisent l’accès à la ZAD. À l’entrée d’un autre point d’accès du site ils viennent de déverser du lisier, toujours sous étroite surveillance. Sivens, Département du Tarn, France – 19 janvier 2015.Ces actions ont été précédées d’une « opération escargot » conduite par environ 150 agriculteurs « avec leurs tracteurs sur la route reliant Montauban (Tarn-et-Garonne) à Gaillac (Tarn), qui longe la forêt de Sivens. Cette «opération coup de poing» vise à dénoncer «l’enterrement» du projet initial et «l’occupation illégale» du site, a expliqué Alain Iches, représentant de la FNSEA dans le Tarn-et-Garonne.«Les experts sont les nouveaux bouffons de la République : Royal leur a demandé de dire ce qu’elle ne pouvait pas dire», accuse Roland Le Grand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. Le syndicaliste réclame la réalisation du projet initial qui, «seul, satisfait les besoins en eau», estime-t-il. »**https://www.leparisien.fr/environnement/sivens-les-zadistes-rejettent-les-nouveaux-projets-19-01-2015-4460017.php (consulté le 12 août 2020)
Ce samedi là, un recueil de documents (tracts, appels, lettres, tribunes, témoignages) sur la lutte contre le barrage, intitulé « Sivens sans retenue » devait être présenté sur la ZAD du Testet.Les pro-barrage anti-zadistes, en bloquant une nouvelle fois la ZAD (« la zone de non droit » pour eux) « sabotent » la journée.Ici les gendarmes, qui gardaient l’accès à la zone, se déploient dans le champ et viennent à la rencontre des zadistes, qui en improvisant de la musique et faisant semblant de brûler un drapeau de la FNSEA, excitent au plus haut point leurs « ennemis » pro-barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 7 Février 2015.
Atterrissage d’un hélicoptère. Ce samedi là, un recueil de documents (tracts, appels, lettres, tribunes, témoignages) sur la lutte contre le barrage, intitulé « Sivens sans retenue » devait être présenté sur la ZAD du Testet.Les pro-barrage anti-zadistes, en bloquant une nouvelle fois la ZAD (« la zone de non droit » pour eux) « sabotent » la journée. De toute évidence, les gendarmes sont présent ce jour-là pour éviter toute confrontation directe. Sivens, Département du Tarn, France – 7 Février 2015.
Devant la préfecture d’Albi, une volaille déguisée au premier plan d’un marché organisé par des producteurs et agriculteurs de la vallée du Tescou où se situe le projet de barrage de Sivens sur la zone humide du Testet. Albi, Département du Tarn, France – 21 février 2015.
« « Nous allons faire un barbecue et souhaitons présenter les produits de la Vallée du Tescou », a expliqué Pascale Puibasset, membre fondatrice de l’Association Vie Eau Tescou. « Fabricat al Tescou », « Volem vivre al Tescou », tels sont les panneaux que l’on pouvait lire, aux côtés d’une dinde affublée d’un cordon tricolore et d’une inscription : « La piote de Sivens : Ségolène Royal ». »*
*https://www.lejournaldici.com/actualite/l-info-en-continu/sivens-une-mini-ferme-devant-la-préfecture (consulté le 12 août 2020)
« Ce samedi 21 février un marché inhabituel s’est installé devant la préfecture à Albi sur les Lices Pompidou. Un marché avec des producteurs de la vallée du Tescou où se situe le projet de barrage de Sivens. Au total une cinquantaine d’agriculteurs, de producteurs sont au rendez-vous durant toute la journée. « Nous voulons montrer que les produits faits dans la vallée et distribués en circuit court ne sont pas issus de grandes fermes comme on a pu l’entendre. »*- Le prefet du Tarn, Thierry Gentilhomme en conversation avec un homme déguisé en pingouin s’appelant François. Ce dernier est censé représenter le Président de la République en poste François Hollande (en référence peut-être à la chanson de Carla Bruni).- Des producteurs et agriculteurs du Tescou devant la préfecture d’Albi.Albi, Département du Tarn, France – 21 février 2015.*https://www.lejournaldici.com/actualite/l-info-en-continu/sivens-une-mini-ferme-devant-la-préfecture (consulté le 12 août 2020)
« Ce samedi 21 février un marché inhabituel s’est installé devant la préfecture à Albi sur les Lices Pompidou. Un marché avec des producteurs de la vallée du Tescou où se situe le projet de barrage de Sivens. « Nous voulons montrer que les produits faits dans la vallée et distribués en circuit court ne sont pas issus de grandes fermes comme on a pu l’entendre. La réalité de cette vallée ce sont des petites fermes familiales ! »*- Un pro-barrage déguisé en pingouin s’appelant François. Ce dernier est censé représenter le Président de la République en poste François Hollande (en référence peut-être à la chanson de Carla Bruni).- Thierry Carcenac, (PS), l’un des principaux promoteurs du barrage de Sivens en tant que Président du Conseil Général du Tarn, devant un étal du marché organisé par des producteurs de la vallée du Tescou où se situe le projet de barrage sur la zone humide du Testet. Il est ici aux côtés de Pascale Puibasset qui est la Présidente de l’association Vie eau Tescou et adjointe au maire de Lisle-sur-Tarn.
Albi, Département du Tarn, France – 21 février 205.
À Toulouse dans l’après-midi ce même jour « ce sont les anti qui défileront en début d’après-midi. Une manifestation de soutien aux ZAD en général est annoncée à 14h à partir du Capitole. () ».**
*https://www.lejournaldici.com/actualite/l-info-en-continu/sivens-une-mini-ferme-devant-la-préfecture (consulté le 12 août 2020)
**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/sivens-manifestation-pro-et-anti-toulouse-et-albi-ce-week-end-659579.html (consulté le 12 août 2020)
« Ce samedi 21 février un marché inhabituel s’est installé devant la préfecture à Albi sur les Lices Pompidou. Un marché avec des producteurs de la vallée du Tescou où se situe le projet de barrage de Sivens.« avec la ZAD des agriculteurs sont à bout. Ils ne peuvent pas accéder à leurs terres. La réhabilitation des prairies prendra entre 1 et 2 ans», souligne Joffrey Demetz, président de l’association des habitants de Sivens et habitant à quelques mètres de l’entrée de la ZAD. »* Albi, Département du Tarn, France – 21 février 205.À Toulouse dans l’après-midi de ce même jour « ce sont les anti qui défileront en début d’après-midi. Une manifestation de soutien aux ZAD en général est annoncée à 14h à partir du Capitole. ».***https://www.lejournaldici.com/actualite/l-info-en-continu/sivens-une-mini-ferme-devant-la-préfecture (consulté le 12 août 2020)**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/sivens-manifestation-pro-et-anti-toulouse-et-albi-ce-week-end-659579.html (consulté le 12 août 2020)
« Ce samedi 21 février un marché inhabituel s’est installé devant la préfecture à Albi sur les Lices Pompidou. Un marché avec des producteurs de la vallée du Tescou où se situe le projet de barrage de Sivens.« «Désormais nous voulons l’application de l’état de droit. La loi a parlé. Nous demandons l’expulsion complète du site pour pouvoir vivre tranquillement », insiste Pascale Puibasset. »*Ici Jacques Valax, député PS de la 2ème circonscription du Tarn. Albi, Département du Tarn, France – 21 février 205.« « Si on abandonne le projet, c’est la République tout entière qui est remise en cause ». Le député PS et conseiller général du Tarn Jacques Valax ne mâche pas ses mots. « On ne va pas céder à 150 types qui viennent de Notre-Dame-des-Landes et qui ne sont pas de la région. Si on fait ça, ça veut dire que les élus ne servent plus à rien ». Jacques Valax sait ce qu’il veut : « Le projet de retenue collinaire le barrage, NDLR de Sivens peut être suspendu provisoirement mais il ne doit pas être arrêté définitivement ». »**À Toulouse dans l’après-midi de ce même jour « ce sont les anti qui défileront en début d’après-midi. Une manifestation de soutien aux ZAD en général est annoncée à 14h à partir du Capitole. ».****https://www.lejournaldici.com/actualite/l-info-en-continu/sivens-une-mini-ferme-devant-la-préfecture (consulté le 12 août 2020)**https://www.nouvelobs.com/politique/20141029.OBS3526/sivens-au-conseil-general-du-tarn-on-croit-au-barrage-malgre-tout.html (consulté le 12 août 2020)***https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/sivens-manifestation-pro-et-anti-toulouse-et-albi-ce-week-end-659579.html (consulté le 12 août 2020)
Préparation du cortège en soutien aux ZAD et contre les violences policières.
Ici est détourné le célèbre slogan « Je suis Charlie » du mois de janvier en France en hommage entre autres personnes à Rémi Fraisse, tué lors d’affrontement avec les gendarmes sur le site du barrage contesté de Sivens.
Une manifestation identique était organisé à Nantes et toutes les deux dégénèreront entraînant des dégradations (tags, vitrines cassées, etc.) et des arrestations. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 Février 2015.
« À Toulouse, une manifestation en soutien aux ZAD et contre « l’agriculture intensive et le monde des bétonneurs » a réuni 450 personnes, selon la police. Les manifestants ont clamé des slogans comme « Tout le monde déteste la police », « Flics assassins ». Parmi les manifestants, quelques drapeaux du NPA (extrême gauche), co-organisateur du mouvement. »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/21/debordements-lors-de-manifestations-contre-les-violences-policieres-a-nantes-et-toulouse_4581143_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Début du cortège d’une manifestation à Toulouse où 450 personnes,* selon la police, défilent en soutien aux ZAD et contre notamment « les violences policières ».ZAD de zone à défendre. « L’expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé en France pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l’air libre, et généralement destinée à s’opposer à un projet d’aménagement. »** Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 Février 2015.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/21/debordements-lors-de-manifestations-contre-les-violences-policieres-a-nantes-et-toulouse_4581143_3244.html**https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_à_défendre
(consultés le 12 août 2020)
« La forêt c’est ma patrie (et la tienne aussi) »Cortège d’une manifestation à Toulouse où 450 personnes, selon la police, défilent en soutien aux ZAD et contre notamment « les violences policières ». Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 Février 2015.Une autre manifestation s’est tenue le même jour à « Nantes où environ 800 manifestants, selon la police, ont défilé derrière une banderole « Contre les violences policières, sociales, économiques… Résistance » samedi après-midi, un an après la manifestation violente du 22 février 2014 contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. »*ZAD de zone à défendre. « L’expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé en France pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l’air libre, et généralement destinée à s’opposer à un projet d’aménagement. »***https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/21/debordements-lors-de-manifestations-contre-les-violences-policieres-a-nantes-et-toulouse_4581143_3244.html**https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_à_défendre
(consultés le 12 août 2020)
Tags dans les rues de Toulouse, lors de la manifestation qui a réuni 450 personnes, selon la police, en soutien aux ZAD et contre notamment « les violences policières ». Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 Février 2015.Parallèlement une autre manifestation s’est tenue le même jour à Nantes où « un policier a été blessé légèrement au thorax par un jet de pierre et transporté au CHU. En tout, une vingtaine de manifestants ont été interpellés dans cette ville et à Toulouse ».*La Pachamama (Terre-Mère) tagué sur l’agence Vinci (qui devait construire le nouvel aéroport de NDDL près de Nantes), « étroitement liée à la fertilité dans la cosmogonie andine, est la déesse-terre dans certaines cultures présentes essentiellement dans l’espace correspondant à l’ancien empire inca. La figure de Pachamama est particulièrement forte chez les peuples Aymara et Quechua. Elle constitue une déesse majeure de la culture pré-inca Tiwanaku en Bolivie ».***https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/21/debordements-lors-de-manifestations-contre-les-violences-policieres-a-nantes-et-toulouse_4581143_3244.html**https://fr.wikipedia.org/wiki/Pachamama(consultés le 12 août 2020)
Scène d’arrestation lors de la manifestation qui a réuni 450 personnes, selon la police, en soutien aux ZAD et contre notamment « les violences policières ».Parallèlement une autre manifestation s’est tenue le même jour à Nantes.* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 Février 2015.ZAD de zone à défendre. « L’expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé en France pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l’air libre, et généralement destinée à s’opposer à un projet d’aménagement. »***https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/21/debordements-lors-de-manifestations-contre-les-violences-policieres-a-nantes-et-toulouse_4581143_3244.html**https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_à_défendre(consultés le 12 août 2020)
« Tuer pour la croissance »Tags dans les rues de Toulouse, lors de la manifestation à Toulouse qui a réunit selon la police 450 personnes en soutien aux ZAD et contre notamment « les violences policières ».* Parallèlement une autre manifestation s’est tenue le même jour à Nantes. Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 février 2015.« Les Limites à la croissance (dans un monde fini) (The Limits to Growth) connu sous le nom de « Rapport Meadows » est un rapport appuyé par le Club de Rome et publié en 1972 qui est une des références des débats et critiques qui portent sur les liens entre conséquences écologiques de la croissance économique, limitation des ressources et évolution démographique. Le rapport Meadows souligne la nécessité de mettre fin à la croissance afin de préserver le système mondial d’un effondrement envisageable selon eux et de stabiliser à la fois l’activité économique et la croissance démographique. Selon les auteurs, plus la prise de décision sera tardive, plus elle deviendra difficile à mettre en place.Sur le plan démographique, les auteurs prônent des mesures telles que la limitation de deux enfants par couple. Sur le plan économique, ils évoquent des taxes de l’industrie, afin d’en stopper la croissance et réorienter les ressources ainsi prélevées vers l’agriculture, les services et surtout la lutte contre la pollution. »***https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/21/debordements-lors-de-manifestations-contre-les-violences-policieres-a-nantes-et-toulouse_4581143_3244.html**https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Limites_à_la_croissance (consultés le 12 août 2020)
Arrivée à Sivens avec le Check Point à l’entrée de la ZAD tenue par certains zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – 2015.ZAD de zone à défendre. « L’expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé en France pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l’air libre, et généralement destinée à s’opposer à un projet d’aménagement () ».* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 21 février 2015.*https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_à_défendre (consulté le 12 août 2020)
Véhicules stationnés non loin de la Métairie Neuve, ancienne ferme occupée par des zadistes sur le site du projet contesté du barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 2014-2015.
Un jeune zadiste vient chercher de l’eau de source et se désaltère au niveau « du fort » (lieu où tomba Rémi Fraisse et où devait se trouver la tête du barrage dans le projet initial).Un autre point d’eau plus pratique se situe à environ 1 km et demi de là, à côté de la Métairie Neuve squattée par les zadistes.L’occupation des lieux, importante à certaines périodes, n’a pas été sans complications ; c’est pour cela que vers la fin est placé non loin de la source un panneau indiquant « Ni Pipi Ni Caca au dessus de la source – Pollution de l’eau – Jolies toilettes sèches dispo en dessous ». Un service d’enlèvement des poubelles est aussi assuré par les zadistes les plus motivés. Sivens, Département du Tarn, France – 14 Novembre 2014.
Durant toute la lutte, des gens ont amené victuailles, habits, outils, matériaux de construction, etc, pour soutenir l’occupation de la zone à défendre. Ici une baignoire est acheminée au camp dit « Altitude ». Nous nous trouvons ici au dessus de la dalle où devait se construire la digue du barrage initial. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Janvier 2015.
« Restons humbles face à la nature, elle est notre force »Au camp Altitude, ce jeune zadiste profite de l’arrivage de matériel pour poursuivre la construction de la cuisine de la cabane.Le slogan repris sur la porte est représentatif de l’état d’esprit des lieux que les habitants veulent afficher. Chaque campement a une ambiance différente en fonction des personnes qui y habitent. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Janvier 2015.
« Ni pipi, ni caca au dessus de la source, pollution de la source, Jolies Toilettes Sèches dispo en dessous »Sur la ZAD de Sivens (l’occupation du site par les opposants au projet de barrage sur la zone humide du Testet) la vie s’est organisée. Ici les instructions pour faire ses besoins et les indications des lieux où se trouvent les toilettes sèches. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Cabane appelée « California » occupée par des zadistes non loin de de la Métairie Neuve et du « check point ». La banderole « Solidarité avec Bello monte Barrages Sabotage » fait référence à un barrage au Brésil. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.« Le barrage de Belo Monte est un barrage sur le Rio Xingu, dans l’État fédéral du Pará au Brésil. Il a fait l’objet de longues controverses et le chantier a été plusieurs fois interrompu sur décision de la justice. Le barrage a démarré et a fonctionné à partir de 2016, pour être inauguré en 2019 après l’installation des dernières turbines. »**https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Belo_Monte (consulté le 12 août 2020)
Détail de l’intérieur de la cabane appelée « California » occupée par des zadistes, non loin de de la Métairie Neuve et du « check point ». À l’extérieur la banderole « Solidarité avec Bello Monte Barrages Sabotage » fait référence à un barrage au Brésil.Chaque campement a une ambiance différente en fonction des personnes qui y habitent. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.« Le barrage de Belo Monte est un barrage sur le Rio Xingu, dans l’État fédéral du Pará au Brésil. Il a fait l’objet de longues controverses et le chantier a été plusieurs fois interrompu sur décision de la justice. Le barrage a démarré et a fonctionné à partir de 2016, pour être inauguré en 2019 après l’installation des dernières turbines. »**https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Belo_Monte (consulté le 12 août 2020)
Scène de vie sur la ZAD, ici un atelier de réparation de vélos non loin de de la Métairie Neuve occupée par des zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Sur la ZAD de Sivens (l’occupation du site par les opposants au projet de barrage sur la zone humide du Testet) la vie collective s’est organisée. Ici la collecte et l’évacuation des ordures ménagères par les plus motivés. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Durant toute la lutte, des gens ont amené victuailles, habits, outils, matériaux de construction, etc, pour soutenir l’occupation de la zone à défendre. Ici une dame s’apprête à acheminer des affaires au camp dit « Altitude » que l’on peut voir au loin.Juste derrière elle, le Tescou à l’endroit où ont été placées des buses par les promoteurs du chantier. Nous nous trouvons ici sur la dalle où devait se construire la digue du barrage initial. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Janvier 2015.
Juste en dessous de chez M, « son binôme », C construit lui aussi un habitat troglodyte. Une fois terminés, ces deux logements firent des envieux parmi les zadistes chez les personnes fatiguées de la promiscuité et aspirant sur du long terme à plus de calme.- Non loin du fort, Marcel pose devant la « maison troglodyte » où il vit. Sivens, Département du Tarn, France – 21 Décembre 2014.
– Au « fort », le repas qui va être pris collectivement est prêt. Des dons se font généralement au niveau de la Métairie Neuve et ensuite la nourriture est répartie sur les différents camps avec quelquefois des tensions et des récriminations.- Scène à l’intérieur d’une cabane du « fort ».Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.
Au camp Altitude, ces jeunes zadistes se chauffent avec des poêles construits en terre. Chaque campement a une ambiance différente en fonction des personnes qui y habitent. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Janvier 2015.
Nous nous trouvons ici sur la dalle où devait se construire la digue du barrage initial. Elle est en argile et permettrait de stabiliser l’édifice élevé sur une zone humide trop meuble.Du coup, l’eau stagne et c’est la gadoue pour les zadistes qui occupent le site ; des chemins constitués de planche sont improvisés entre les différents campements et ils essayent de drainer l’eau en creusant des rigoles à la pelle. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Janvier 2015.
Nous nous trouvons ici sur la dalle où devait se construire la digue du barrage initial. Elle est en argile et permettrait de stabiliser l’édifice élevé sur une zone humide trop meuble.Du coup, l’eau stagne et c’est la gadoue pour les zadistes qui occupent le site ; des chemins constitués de planche sont improvisés entre les différents campements et ils essayent de drainer l’eau en creusant des rigoles à la pelle. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Janvier 2015.
Caravane de zadiste et rivière du Tescou. Sur la zone humide du Testet sous la neige, où les travaux du barrage controversé de Sivens ont été suspendus. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.« La Commission européenne a annoncé, mercredi 26 novembre, l’ouverture d’une procédure d’infraction contre la France pour non-respect de la législation européenne dans le projet controversé du barrage de Sivens dans le Tarn.La Commission a pris cette décision car, « sur la base des informations dont elle dispose, les autorités françaises ont lancé le projet nonobstant la détérioration de l’état écologique de la masse d’eau qu’il est susceptible d’entraîner ». Dit autrement, les règles européennes, à savoir la directive-cadre sur l’eau de 2000, stipulent qu’on doit favoriser le plus possible le bon état de l’eau. Or un barrage, comme d’autres ouvrages, contrarie l’écoulement naturel d’une rivière et contribue donc à la détérioration de sa qualité.En conséquence, le projet de retenue d’eau ne peut être envisagé que pour de solides raisons d’intérêt général. Au vu de la législation communautaire, il n’est pas simple de justifier une retenue d’eau destinée essentiellement à desservir quelques dizaines d’agriculteurs. () Que Bruxelles se saisisse officiellement de cette affaire pose, en outre, la question du co-financement européen du projet de barrage qui est prévu à hauteur de 30 %. Reste à savoir si la France peut légitimement puiser dans les fonds structurels pour payer une partie d’un projet qui ne correspond pas à la législation communautaire.()»**https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/26/barrage-de-sivens-bruxelles-va-ouvrir-une-procedure-d-infraction-contre-la-france_4529460_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Tente, poules et oies des zadistes.Sur la zone humide du Testet sous la neige, au niveau du « fort » où Rémi Fraisse a été tué par une grenade offensive lancée par un gendarme. Malgré l’humidité et l’argile (amenée par les promoteurs du barrage afin de stabiliser l’édifice qui s’élèverait sur la zone humide trop meuble), des zadistes ont tenu à occuper cette zone du site. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Février 2015.
Premières neiges à Sivens. Ce jour-là une trentaine de zadistes occupent toujours le site où les travaux du barrage controversé de Sivens ont été suspendus. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Premières neiges à Sivens. Ce jour-là une trentaine de zadistes occupent toujours le site où les travaux du barrage controversé de Sivens ont été suspendus. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Premières neiges à Sivens. Ce jour-là une trentaine de zadistes occupent toujours le site où les travaux du barrage controversé de Sivens ont été suspendus. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Campement « Altitude », une des habitations construite par les opposants au projet de barrage.Premières neiges à Sivens ce jour-là où une trentaine de zadistes occupent toujours le site.La zone humide du Testet après les travaux préparatoires à la réalisation du barrage controversé : la déforestation et la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Campement « Altitude », une des habitations construite par les opposants au projet de barrage.Premières neiges à Sivens ce jour-là où une trentaine de zadistes occupent toujours le site. La zone humide du Testet après les travaux préparatoires à la réalisation du barrage controversé : la déforestation et la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
« Zone libérée du cataclysme capitaliste »La zone humide du Testet sous la neige après les travaux préparatoires à la réalisation du projet du barrage controversé de Sivens : la déforestation et la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage. Ici, une buse sur le chantier stoppé. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Caravanes et camions aménagés en habitation par les zadistes sur la zone humide du Testet, sous la neige, après les travaux préparatoires à la réalisation du projet du barrage controversé de Sivens. En arrière plan le corps de ferme de la Métairie Neuve occupée par des zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Rives du Tescou, rivière de la zone humide du Testet, sous la neige après les travaux préparatoires à la réalisation du projet du barrage controversé de Sivens : la déforestation et la dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Au bord du Tescou, avant et après la déforestation de la zone humide du Testet et les travaux préparatoire à la construction du barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 2014-2015.
Camping-car d’une zadiste au niveau de « Gazad ». En attendant la décision finale concernant le projet de barrage, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper le site du chantier alors que les travaux ont été suspendus. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Scènes de vie dans la cabane appelée « île Maurice » près du « fort » où Rémi Fraisse a été tué par une grenade offensive lancée par un gendarme. Malgré l’humidité des zadistes ont tenu à continuer d’occuper cette zone du site durant l’hiver. Sivens, Département du Tarn, France – 20 Janvier 2015.
Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper cette zone du site durant l’hiver.Le livre en premier plan sur la photo de gauche « est un recueil de tracts, d’appels, de lettres, de tribunes et de témoignages documentant le lutte contre le barrage de Sivens. »Ce n’est pas une question d’arbres et de rivières, c’est une forme de vie humaine, digne et réfléchie qui est en jeu au Testet. »Camille Erazo, étudiante piétinée par la police alors qu’elle était « enterrée » pour faire barrage aux machines dans la forêt de Sivens, début septembre. () »* Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.*https://www.babelio.com/livres/La-Lenteur-Sivens-sans-retenue/723001 (consulté le 12 août 2020)
Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage.- Sur le zone appelée « Gazad » par les zadistes.- « Barbarie industrielle », le barrage de Sivens est considéré comme « un grand projet inutile » qui en plus détruit une zone humide naturelle pour s’implanter.Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.« Depuis quelques années, ces grands projets d’aménagement ont motivé certains des combats les plus emblématiques du mouvement écologiste contemporain. Les mobilisations locales contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le barrage du Testet ou la ligne TGV Lyon-Turin s’inscrivent dans un mouvement plus général d’opposition à ce que les militants appellent désormais les « grands projets inutiles et imposés » (GPII). La lutte contre l’artificialisation des sols n’est pas nécessairement la motivation directe de ceux qui s’engagent dans ces conflits, mais elle contribue à conférer une cohérence et une résonance globales à ce qui ne serait sinon qu’une juxtaposition de contestations locales.() »**https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/05/la-post-croissance-contre-les-grands-projets_4518514_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Ici la cabane appelée Île Maurice qui finit de se consumer suite à un feu accidentel m’a-t-on dit. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.« Comme le Larzac et Plogoff en d’autres temps, les luttes locales contre les GPII fédèrent des militants issus de mouvances politiques variées, qu’il serait difficile de rassembler sous une même étiquette. Des écologistes radicaux, des naturalistes amateurs, des objecteurs de croissance, des militants libertaires, des altermondialistes, des anticapitalistes et bien d’autres peuvent ainsi se retrouver aux côtés de simples riverains et d’agriculteurs locaux dans cette opposition commune au gigantisme aménageur. Sous cette diversité des profils politiques, le plus petit dénominateur commun entre ces opposants semble être de juger inutile et néfaste la fuite en avant de la logique productiviste. Par la constance de leur lutte, ils réaffirment qu’il y a des limites à l’aménagement et à l’artificialisation de l’environnement. »**https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/05/la-post-croissance-contre-les-grands-projets_4518514_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage.- Récupération de palettes pour améliorer les constructions de leurs habitations.- Près du chapiteau de réunion, construction zadiste en hauteur qui permet aussi de faire le guet.Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Scène de vie et campement « Le Refuge ». Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Scènes de vie sur la ZAD. Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Scènes de vie sur la ZAD. Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
– « Salle d’eau extérieure » près de la Métairie Neuve qui disposait d’eau de source- Soins de la main à la bétadine (désinfectant).Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
– Soins à une main blessée dans une tente réservée au secours près de la Métairie.- Repos près d’un poêle en terre au campement dit « Altitude ».Malgré la suspension des travaux et le froid, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Malgré la suspension des travaux, des zadistes ont tenu à continuer d’occuper la zone à défendre contre le projet de barrage. Ici au niveau du « fort » où Rémi Fraisse a été tué par une grenade offensive lancée par un gendarme. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Sur la ZAD de Sivens, au niveau de la pinède qui a été en grosse partie déboisée, chapiteau où se tiennent les AG (Assemblées générales) des zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Rafistolage d’une barricade qui, m’a t-on dit, a été attaquée la nuit précédente par des pro-barrage anti-zadistes (ils avaient tenté d’y mettre le feu).Depuis ce jour-là, elle est appelée la barricade « même pas mal »; à l’origine elle avait été construite avec des Espagnols de passage. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Dalle d’argile qui a été déposée par les engins de chantier, après la déforestation de la zone humide, afin de stabiliser le terrain avant d’y construire le barrage. Ce fossé a été créé artificiellement par les porteurs du projet de barrage et cette route construite pour l’acheminement du matériel. Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Stock de buses à l’orée de ce qui reste de la forêt déboisée, dans la zone humide du Testet où les travaux préparatoires à la construction du barrage ont été interrompus. Sivens, Département du Tarn, France – Novembre 2014.
Mirador des zadistes et camp nommé « Altitude », après la déforestation de la zone humide du Testet afin d’y construire le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 30 Novembre 2014.
– Des agents de l’Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques) font une inspection de la zone humide du Testet déforestée où les travaux préparatoires à la construction du barrage ont été interrompus.- Des agents de l’Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques) et Christian Conrad, naturaliste de l’association Apifera Tarn. Ensemble ils font une inspection de la zone humide du Testet déforestée où les travaux préparatoires à la construction du barrage ont été interrompus.Sivens, Département du Tarn, France – Hiver 2015.
Le Préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme, à la sortie d’une rencontre organisée à la mairie de Marssac avec une délégation de zadistes. Ces derniers souhaitant que ça se passe en dehors de la Préfecture d’Albi. Marssac, Département du Tarn, France – 5 Février 2015.Dans un entretien avec la presse régionale la semaine suivante Thierry Gentilhomme déclarera entre autres choses :« La rencontre la semaine dernière à Marssac avec les zadistes a eu lieu de façon apaisée. Elle a été franche. J’ai expliqué clairement que si on me demandait de recourir à la force, je n’excluais pas de le faire mais que ma volonté est de privilégier le dialogue et qu’il fallait qu’on trouve une issue ensemble. Des choses ont avancé : une première visite vétérinaire complète a eu lieu lundi, et une reconnaissance avec Erdf pour évaluer les travaux à faire a été programmée ce jeudi. J’ai rencontré les riverains mardi soir dans le même état d’esprit : 2 h 30 d’échanges francs où j’ai redit que ma volonté est de parvenir au retour à la normale et ma stratégie le dialogue. Une condition de la réussite ce sera le respect de l’état de droit, et l’état de droit s’applique à tout le monde. Les zadistes, devront respecter l’avis d’expulsion quand ils l’auront. Et les riverains n’ont pas dire puisque c’est comme ça on va faire justice soi même. Non on arrête de faire ça. »**http://www.letarnlibre.com/2015/02/13/2065-sivens-prefet-thierry-gentilhomme-plaide-pour-retour-concerte-normale-appelle-calme.html (consulté le 12 août 2020)
– Éric Pétetin, dit l’Indien de la vallée d’Aspe ou « Pétof », figure de l’écologie radicale devant le tribunal.- Éric Pétetin donne une interview dans le tribunal d’Albi alors qu’a été sollicitée en référé par les différents propriétaires une demande d’expulsion de différentes parcelles occupées à Sivens (jugement ordonnant l’expulsion rendu la semaine suivante). Albi, Département du Tarn, France – 6 Février 2015.Le 16 février, un autre jugement est rendu à Albi et la justice demande aussi l’expulsion des zadistes pour une durée de 6 mois de la Métairie neuve (un corps de ferme servant notamment de dortoir à une partie d’entre eux). Pour autant, comme Ségolène Royal la ministre de l’écologie avait indiqué que l’expulsion n’aurait pas lieu « avant la décision du Conseil Général le 6 mars sur l’avenir du projet de retenue d’eau* », les zadistes ont disposé d’un délai. Au grand désarroi ou à la grande colère des « riverains » de la ZAD.
*https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/barrage-de-sivens-la-justice-ordonne-lexpulsion-de-la-metairie-neuve-3193824 (consulté le 12 août 2020)
Un opposant au barrage donne une interview à une radio toulousaine associative (Canal Sud) suite à une convocation au tribunal. Albi, Département du Tarn, France – Février 2015.
Un opposant au barrage donne une interview à une radio toulousaine associative (Canal Sud) suite à une convocation au tribunal.Manifestation de soutien devant le tribunal où se tient le « Procès du câlin » au cours duquel deux opposantes au barrage (Manon et Catherine) « poursuivies à l’issue de la manifestation du 27 octobre dernier qui avait eu lieu au surlendemain de la mort de Rémi Fraisse.Le rassemblement avait été marqué par des affrontements notamment à proximité du palais de justice où des CRS dijonnais avaient été placés en première ligne. Les faits reprochés aux deux opposantes : avoir blessé deux policiers, qui ont eu 10 jours d’interruption temporaire de travail » ().* Albi, Département du Tarn, France – Février 2015.*http://letarnlibre.com/2015/02/27/2110-sivens-attaques-calins-jeudi-fevrier-devant-tribunal-alors-que-deux-opposantes-etaient-jugees-pour-violences-sur-policiers.html (consulté le 12 août 2020)
Manifestation de soutien tout près du tribunal où se tient le « Procès du câlin » au cours duquel deux opposantes au barrage (Manon et Catherine) sont jugées pour des «violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique». Albi, Département du Tarn, France – 26 Février 2015.
« Jeudi, au moment où devait se dérouler l’audience (le procès a finalement été reporté au 25 juin prochain), les opposants zadistes, se sont installés en face du tribunal pour proposer une attaque de câlins. Parce que, selon leur relation des faits, Manon et Catherine s’enlaçaient le 27 octobre lorsque les policiers on chargés et ont été plutôt victimes que coupables de violences. »*
*http://letarnlibre.com/2015/02/27/2110-sivens-attaques-calins-jeudi-fevrier-devant-tribunal-alors-que-deux-opposantes-etaient-jugees-pour-violences-sur-policiers.html (consulté le 12 août 2020)
Montage photo réalisé avec deux images de presse.- L’une, prise le 8 février 2015, montre la voiture d’une dame à la retraite renversée par des pro-barrage alors qu’elle a dit «avoir toujours veillé à rester neutre, le contexte étant difficile et les représailles monnaie courante».Voici le témoignage qu’elle a fait à un confrère :«Je venais de quitter mon domicile pour me rendre à Gaillac lorsque j’ai aperçu un premier groupe d’hommes qui semblaient assez agressifs. Après les avoir dépassés, j’ai vu devant eux, une personne seule. Manifestement, le marcheur allait se faire mettre à mal par le groupe derrière lui. C’est la raison pour laquelle je me suis arrêtée à sa hauteur pour le faire monter. Sinon, c’était non-assistance à personne en danger.»*- Sur la deuxième, prise par un journaliste le 19 décembre 2014, on me voit moi de dos alors que des pro-barrage (en mode « opération manche de pioche ») s’en prennent physiquement à moi et me cassent un appareil photo.** Heureusement un gendarme s’interposa avant de pouvoir m’exfiltrer.Sivens, Département du Tarn, France – 2014 – 2015.*https://www.ladepeche.fr/article/2015/02/10/2046919-une-voiture-renversee-en-represailles.html**https://reporterre.net/Au-Testet-les-pro-barrages-tentent (consultés le 12 août 2020)
Voiture d’un zadiste vandalisée puis brûlée peu avant l’évacuation de la ZAD m’a t-on-dit par les pro-barrages au bord de la départementale 999, au niveau indiquant la maison forestière de Sivens.Comme bien souvent beaucoup d’histoires circulent et je n’ai pas pu avoir confirmation des circonstances à ce jour. Sivens, Département du Tarn, France – 9 Mars 2015.
Pierre et Nadine Lacoste, opposants de longue date au projet de barrage, ont une ferme à proximité de la ZAD. Barat, Département du Tarn, France – Octobre 2014.La famille Lacoste habitant depuis six générations au lieu-dit Barat, élève des vaches de race Blonde d’Aquitaine en pratiquant une agriculture de type extensive (élevées « à l’herbe et au foin ») ne nécessitant pas d’irrigation.Proches de certains zadistes, ils les aident parfois (pour recharger des portables, récupérer de l’eau, etc.).C’est pourquoi 4 jours durant lors du blocage de la zone opéré par les pro-barrage, la famille Lacoste fut « séquestrée », tout comme les occupants de la ZAD, début mars avant l’assemblé générale du Conseil Général.En 2016 ils ont écrit « une lettre ouverte, émouvante, bouleversante, à celles et ceux qui s’enferment, et qui continuent à le faire, dans la haine » expliquant pourquoi malgré tout ce qu’ils ont subis comme intimidation et vandalisme sur le ferme ils ne partiront pas. **https://tarn.eelv.fr/lettre-ouverte-a-celles-et-ceux-qui-senferment-dans-la-haine-autour-de-sivens/ (consulté le 12 août 2020)
Lettre de menace reçue par Pierre et Nadine Lacoste, opposants de longue date au projet de barrage et propriétaires d’une ferme à proximité de la ZAD. Barat, Département du Tarn, France – Mars 2015.La famille Lacoste habitant depuis quatre générations au lieu-dit Barat, élève des vaches de race Blonde d’Aquitaine en pratiquant une agriculture de type extensive (élevées « à l’herbe et au foin ») ne nécessitant pas d’irrigation.Ils aident parfois les zadistes pour recharger des portables, récupérer de l’eau, etc. C’est pourquoi 4 jours durant lors du blocage de la zone opéré par les pro-barrage, la famille Lacoste fut « séquestrée », tout comme les occupants de la ZAD, début mars avant l’assemblé générale du Conseil Général.En 2016 ils ont écrit « une lettre ouverte, émouvante, bouleversante, à celles et ceux qui s’enferment, et qui continuent à le faire, dans la haine » expliquant pourquoi malgré tout ce qu’ils ont subis comme intimidation et vandalisme sur le ferme ils ne partiront pas. **https://tarn.eelv.fr/lettre-ouverte-a-celles-et-ceux-qui-senferment-dans-la-haine-autour-de-sivens/ (consulté le 12 août 2020)
Messages des partisans de la construction du barrage à Sivens, sur la route qui va de Montauban à Gaillac (et donc passant à côté de la ZAD de Sivens). Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
*Peluts (chevelus, en patois), c’est ainsi que les pro-barrage appellent les zadistes.
*Ségolène Royal est la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie qui a mandaté 2 experts pour lui remettre un rapport devant participer à la décision sur le devenir du projet de barrage.
« NON à la ZAD »Messages des partisans de la construction du barrage à Sivens, sur la route qui va de Montauban à Gaillac (et donc passant à côté de la ZAD de Sivens). Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
– « Lundi 19, grand netoyage ZAD » : message de partisans de la construction du barrage à Sivens sur la route qui va de Montauban à Gaillac (et donc passant à côté de la ZAD de Sivens). – Au même endroit peu avant, un panneau en réaction à l’attentat contre Charlie Hebdo (7 janvier 2015, Paris, la plus meurtrière des trois attaques terroristes islamiques des 7 – 9 janvier 2015). Département du Tarn-et-Garonne, France – Janvier et Février 2015.
Dessin de partisans de la construction du barrage à Sivens sur la route qui va de Montauban à Gaillac (et donc passant à côté de la ZAD de Sivens).La femme pendue dessinée sur le goudron du rond point représente probablement la Ministre de l’Environnement et du développement durable, Ségolène Royal, qui déclara à la presse que « la réalisation du projet initial du barrage de Sivens, dans le Tarn, n’est « plus d’actualité » . Une déclaration qui fait écho au nouveau rapport des experts, remis à la ministre vendredi 16 janvier. La ministre précise dans un communiqué avoir « validé » deux scénarios: un premier envisage « la réalisation d’un réservoir de taille plus réduite sur le site de Sivens » et le second inclut plusieurs retenues combinées, notamment en amont du site. () »* Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/barrage-de-sivens-la-realisation-du-projet-initial-n-est-plus-d-actualite-selon-segolene-royal-634306.html (consulté le 12 août 2020)
« J-9 / Dehors »Menaces et compte à rebours macabre de partisans de la construction du barrage à Sivens à l’égard des zadistes sur une petite route qui mène à la ZAD de Sivens. Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
« Sinon Mort »Menaces et compte à rebours macabre de partisans de la construction du barrage à Sivens à l’égard des zadistes sur une petite route qui mène à la ZAD de Sivens. Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
« Zadiste = Djiadiste »Messages de partisans de la construction du barrage à Sivens sur la route qui va de Montauban à Gaillac (et donc passant à côté de la ZAD de Sivens). Tarn-et-Garonne et Tarn, France – Février 2015.À noter que Xavier Beulin (président de la FNSEA) avait fait cette association lors d’un entretien le 29 octobre. « on est en train d’organiser une forme de djihadisme vert. Ce qui était présenté comme un mouvement pacifique est extrêmement bien organisé ». « On est dans un Etat démocratique : la décision a été prise après une large concertation, alors on l’exécute. Si on ne l’exécute pas, on n’est plus en démocratie », a détaillé Xavier Beulin. « Si de dossier en dossier, on se trouve dans une situation de blocage, il ne faudra pas s’étonner que demain, la France soit gouvernée d’une autre manière ».**https://www.lafranceagricole.fr/actualites/barrage-de-sivens-xavier-beulin-denonce-un-djihadisme-vert-video-1,0,89896258.html (consulté le 12 août 2020)
Messages de partisans de la construction du barrage à Sivens sur la route qui va de Montauban à Gaillac (et donc passant à côté la ZAD de Sivens) :« Des dessins de pendus Zadistes » sur l’asphalte et « OUI à Sivens » sur la route et sur un panneau directionnel. Saint-Nauphary, Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
Messages des partisans de la construction du barrage à Sivens :« Zadiste Nazi » près de la rocade de Montauban à la sortie de la ville en direction de Gaillac (et donc sur la route passant à côté de la ZAD de Sivens).Sur cet axe routier des pendus dessinés sur les arbres avec écrit « zadistes », des slogans comme « Bové, Mamère = Facho », Noël Mamère et José Bové étaient à l’époque député-maire de Bègles et eurodéputé Europe Écologie Les Verts. Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
« Lefetey = MortAu niveau d’un rond point à la sortie de Montauban en direction de Gaillac (et donc passant à côté de la ZAD de Sivens), une menace de mort à l’encontre de Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde du Testet. Montauban, Département du Tarn-et-Garonne, France – Février 2015.
Ce collectif se présente ainsi :« Le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET a été créé en 2011 pour protéger cette zone humide menacée de destruction par le projet de barrage de Sivens, sur la rivière Tescou (Nord-Ouest du Tarn).Ce barrage, présenté comme d’intérêt général, est en fait destiné à 70% pour l’irrigation intensive d’une vingtaine de fermes et pour 30% au soutien d’étiage (dilution des pollutions). C’est un projet inadapté, dont le coût environnemental et financier est très élevé, au profit de pratiques agricoles qui sont une impasse pour les agriculteurs comme pour la société dans son ensemble.Agissons ensemble pour obtenir enfin des pratiques agricoles qui économisent l’eau et respectent les zones humides ! »*
*https://www.collectif-testet.org/23+presentation.html (consulté le 12 août 2020)
« Oui à Sivens – Écolo. Conos »(1) « Zadistes dehors »
À la sortie de Montauban et sur la route en direction de Gaillac messages de partisans de la construction du barrage à Sivens. Montauban – Département du Tarn-et-Garonne et Département du Tarn, France – Février 2015.
(1) Cono en occitan : « cono adj., souvent subst. connard. Appliqué depuis quelques années aux donneurs de leçons parisiens, ou leurs disciples provincialistes ou centralistes. »*
*http://occitanet.free.fr/tolosan/lexique.htm (consulté le 12 août 2020)
Depuis le matin plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent les accès à la ZAD de Sivens.
Messages de partisans de la construction du barrage, sur un tracteur à Sivens dans le Tarn et dans un champ au bord d’une route du département voisin, le Tarn-et-Garonne. Le panneau réclamant un lac précise sa taille (1,5M de m3) soit celle du projet initial. Les gendarmes sont placés aux endroits stratégiques sur tout le site pour éviter que zadistes et agriculteurs se « rencontrent ». Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
« Le projet : « bloquer » le site jusqu’au 6 mars, date à laquelle le Conseil général doit se réunir avec à l’ordre du jour le dossier Sivens. L’appel au barrage du site avait été lancé le 27 février par la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (Frsea) et les Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées qui a annoncé avoir décidé de « bloquer les bloqueurs » avec les huit FDSEA et JA de Midi-Pyrénées la Zad pendant toute la semaine, du 2 au 6 mars. Ce blocage assuré ce lundi 2 mars par la Fdsea et les JA de l’Aveyron, le sera par les fédérations départementales « en tournant » les jours suivants. Fdsea et JA de l’Aveyron expliquent que ce blocage est entrepris « afin de s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site ».*
*http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html (consulté le 12 août 2020)
Depuis le matin plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent les accès à la ZAD de Sivens. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
« Le projet : « bloquer » le site jusqu’au 6 mars, date à laquelle le Conseil général doit se réunir avec à l’ordre du jour le dossier Sivens. L’appel au barrage du site avait été lancé le 27 février par la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (Frsea) et les Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées qui a annoncé avoir décidé de « bloquer les bloqueurs » avec les huit FDSEA et JA de Midi-Pyrénées la Zad pendant toute la semaine, du 2 au 6 mars. Ce blocage assuré ce lundi 2 mars par la Fdsea et les JA de l’Aveyron, le sera par les fédérations départementales « en tournant » les jours suivants. Fdsea et JA de l’Aveyron expliquent que ce blocage est entrepris « afin de s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site ».*
*http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html (consulté le 12 août 2020)
Depuis le matin plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent les accès à la ZAD de Sivens dont ici la départementale. Le panneau réclamant un lac précise sa taille (1,5M de m3) soit celle du projet initial. Les gendarmes sont placés aux endroits stratégiques sur tout le site pour éviter que zadistes et agriculteurs se « rencontrent ». Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
« Le projet : « bloquer » le site jusqu’au 6 mars, date à laquelle le Conseil général doit se réunir avec à l’ordre du jour le dossier Sivens. L’appel au barrage du site avait été lancé le 27 février par la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (Frsea) et les Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées qui a annoncé avoir décidé de « bloquer les bloqueurs » avec les huit FDSEA et JA de Midi-Pyrénées la Zad pendant toute la semaine, du 2 au 6 mars. Ce blocage assuré ce lundi 2 mars par la Fdsea et les JA de l’Aveyron, le sera par les fédérations départementales « en tournant » les jours suivants. Fdsea et JA de l’Aveyron expliquent que ce blocage est entrepris « afin de s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site ».*
*http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html (consulté le 12 août 2020)
– Le sous-préfet du Tarn, Yves Mathis, et les gendarmes viennent s’assurer qu’il n’y aura pas de confrontation entre les zadistes et les agriculteurs près de la zone humide du Testet.
– Ici Philippe Jougla le président de la FDSEA du Tarn qui livrera un mois plus tard « La vérité sur le barrage de Sivens »* dans le journal Loiret Agricole et Rural après un congrès de la FNSEA.
Depuis la veille ils sont plusieurs dizaines d’agriculteurs qui bloquent les accès à la ZAD de Sivens, répondant aux appels de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) et des Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées. Ils vont assiéger les zadistes jusqu’au 6 mars, jour de l’assemblée générale du Conseil Général devant décider du devenir du projet de barrage sur les bases du rapport final des deux experts mandatés par Ségolène Royal. Les deux syndicats agricoles FDSEA et JA de l’Aveyron expliquent que cette action a pour but de « s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site »**. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Mars 2015.
*http://loiret-agricole.reussir.fr/actualites/la-verite-sur-le-barrage-de-sivens:9UVXP9TE.html
**http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html
(consultés le 12 août 2020)
Depuis le matin plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent les accès à la ZAD de Sivens. Le panneau réclamant un lac précise sa taille (1,5M de m3) soit celle du projet initial. Les gendarmes sont placés aux endroits stratégiques sur tout le site pour éviter que zadistes et agriculteurs se « rencontrent ». Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
« Le projet : « bloquer » le site jusqu’au 6 mars, date à laquelle le Conseil général doit se réunir avec à l’ordre du jour le dossier Sivens. L’appel au barrage du site avait été lancé le 27 février par la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (Frsea) et les Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées qui a annoncé avoir décidé de « bloquer les bloqueurs » avec les huit FDSEA et JA de Midi-Pyrénées la Zad pendant toute la semaine, du 2 au 6 mars. Ce blocage assuré ce lundi 2 mars par la Fdsea et les JA de l’Aveyron, le sera par les fédérations départementales « en tournant » les jours suivants. Fdsea et JA de l’Aveyron expliquent que ce blocage est entrepris « afin de s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site ».*
*http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html (consulté le 12 août 2020)
Depuis le matin plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent les accès à la ZAD de Sivens. Le panneau réclamant un lac précise sa taille (1,5M de m3) soit celle du projet initial. Les gendarmes sont placés aux endroits stratégiques sur tout le site pour éviter que zadistes et agriculteurs se « rencontrent ». Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
« Le projet : « bloquer » le site jusqu’au 6 mars, date à laquelle le Conseil général doit se réunir avec à l’ordre du jour le dossier Sivens. L’appel au barrage du site avait été lancé le 27 février par la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (Frsea) et les Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées qui a annoncé avoir décidé de « bloquer les bloqueurs » avec les huit FDSEA et JA de Midi-Pyrénées la Zad pendant toute la semaine, du 2 au 6 mars. Ce blocage assuré ce lundi 2 mars par la Fdsea et les JA de l’Aveyron, le sera par les fédérations départementales « en tournant » les jours suivants. Fdsea et JA de l’Aveyron expliquent que ce blocage est entrepris « afin de s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site ».*
*http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html (consulté le 12 août 2020)
– La Télévision est sur place.- Maryline LHERM, maire de Lisle-sur-Tarn est aussi sur place.Elle a dénoncé le 2 mars « sur BFMTV* une « zone de non-droit », une « situation intolérable » en évoquant la ZAD du chantier du barrage controversé de Sivens, alors qu’une réunion cruciale aura lieu le 6 mars au conseil général du Tarn.Maryline Lherm dénonce le fait qu’une partie de la population « n’a plus accès à ses propriétés, à ses maisons ». « Que fait l’Etat? Aujourd’hui, le Tescou pleure des larmes, demain j’ai peur qu’il ne pleure du sang. Je voudrais que l’Etat nous entende. J’ai écrit à Manuel Valls, il ne m’a pas répondu », continue-t-elle.La maire explique qu’elle a demandé la mise en place d’une cellule psychologique qui lui a été refusée avec comme conseil d' »appeler le 15″. »Je crois que l’Etat ne fait pas son travail et c’est la société civile, les agriculteurs qui sont obligés de faire régner l’ordre. Je lance un appel à l’Etat: monsieur Valls, faites quelque chose, il faut que notre commune ressemble à une commune de l’Etat français ». »** Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
*https://www.bfmtv.com/societe/sivens-est-une-zone-de-non-droit-s-insurge-la-maire-de-lisle-sur-tarn_VN-201503020012.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.ladepeche.fr/article/2015/03/02/2058806-sivens-maire-lisle-tarn-denonce-zone-non-droit-appelle-etat.html (consulté le 12 août 2020)
La Télévision est sur place. Ici une équipe de France Télévision pour le Journal TV de 13 heures. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Mars 2015.
Des agriculteurs, venus pour la journée de Tarbes et sa région afin de participer au blocage de la Zad, sont raccompagnés à leur bus positionné un peu plus loin. À côté la photo des zadistes faite par les pro-barrage (avec un qui tient une hache à la main lors d’une précédente incursion à la Zad où les pro-barrages avait voulu les asperger de lisier). Sivens, Département du Tarn, France – 3 Mars 2015.
Depuis la veille plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent les accès à la ZAD de Sivens.« Le projet : « bloquer » le site jusqu’au 6 mars, date à laquelle le Conseil général doit se réunir avec à l’ordre du jour le dossier Sivens. L’appel au barrage du site avait été lancé le 27 février par la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (Frsea) et les Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées qui a annoncé avoir décidé de « bloquer les bloqueurs » avec les huit FDSEA et JA de Midi-Pyrénées la Zad pendant toute la semaine, du 2 au 6 mars. Ce blocage assuré ce lundi 2 mars par la Fdsea et les JA de l’Aveyron, le sera par les fédérations départementales « en tournant » les jours suivants. Fdsea et JA de l’Aveyron expliquent que ce blocage est entrepris « afin de s’assurer que l’État prenne bien ses responsabilités et fasse effectivement évacuer le site ».*
*http://www.letarnlibre.com/2015/03/02/2130-sivens-agriculteurs-«-pro-barrage-»-ont-entrepris-blocage-zad-lundi-mars-avec-intention-rester-jusqu-mars-situation-tendue-barat-points-blocage.html (consulté le 12 août 2020)
– Des agriculteurs, venus pour la journée de Tarbes et sa région afin de participer au blocage de la Zad, sont raccompagnés à leur bus positionné un peu plus loin.- Ici des agriculteurs essayent de déjouer la vigilance des gendarmes et de pénétrer dans les bois pour aller au contact des zadistes.Depuis la veille ce sont plusieurs dizaines d’agriculteurs du Tarn-et-Garonne (favorables au projet du barrage) qui bloquent les accès à la ZAD de Sivens, répondant aux appels de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) et des Jeunes agriculteurs (JA) de Midi-Pyrénées. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Mars 2015.
Alors qu’un blocage de la ZAD est organisé par des agriculteurs favorables au projet de barrage et des sympathisants de leur cause, depuis la veille et jusqu’au 6 mars (jour de l’assemblé générale du Conseil Général devant décider du devenir du projet de barrage), les gardes mobiles (GM) tentent d’éviter la confrontation entre eux et les zadistes. Sivens, département du Tarn, France – 3 Mars 2015.
Alors qu’un blocage de la ZAD est organisé depuis la veille (jusqu’au 6 mars jour de l’assemblé générale du Conseil Général devant décider du devenir du projet de barrage), des agriculteurs et des sympathisants de leur cause réussissent dans un premier temps à « déborder les gendarmes » et à pénétrer dans les bois pour aller au contact des zadistes. Heureusement les GM (gendarmes mobiles) s’interposent. Sivens, département du Tarn, France – 3 Mars 2015.
Alors qu’un blocage de la ZAD est organisé par des agriculteurs favorables au projet de barrage et des sympathisants de leur cause depuis la veille et jusqu’au 6 mars (jour de l’assemblé générale du Conseil Général devant décider du devenir du projet de barrage), les gardes mobiles (GM) tentent d’éviter la confrontation entre eux et les zadistes.Ici des zadistes discutent avec le sous-préfet, Yves Mathis, après la tentative des pro-barrages d’accéder à la ZAD. Sivens, département du Tarn, France – 3 Mars 2015.
Alors qu’un blocage de la ZAD est organisé depuis la veille (jusqu’au 6 mars jour de l’assemblé générale du Conseil Général devant décider du devenir du projet de barrage), des agriculteurs et des sympathisants de leur cause réussissent dans un premier temps à « déborder les gendarmes » et à pénétrer dans les bois pour aller au contact des zadistes. Sivens, département du Tarn, France – 3 Mars 2015.Ces derniers me confient plus tard avoir eu très peur sur ce coup-là. Heureusement pour tout le monde, les GM (gardes mobiles) s’interposent.Environ une heure après une situation à peu près identique se reproduit et un pro-barrage de longue date est blessé à la main.Je ne peux suivre cette fois car je suis trop menacé par les pro-barrage (qui entre autres insultes me traitent « de cinglé » d’être là parmi eux !). Et il m’est dorénavant strictement interdit (sous peine d’être le premier expulsé ou de n’être plus protégé ) de revenir sur zone par un des principaux responsables en chef des opérations du côté des gendarmes.Les gendarmes avait déjà dû m’exfiltrer 2 fois pendant le blocus durant lequel j’ai subi une nouvelle tentative d’arrachage de mon appareil à photo.
Sur la place centrale de Gaillac, les provisions sont rassemblées pour monter ravitailler les occupants de la ZAD de Sivens, bloquée par les pro-barrage depuis le début de la semaine.- À gauche on chante « des poireaux, pas des fachos ».- À droite un des opposants au barrage a inscrit sur sa pancarte : « Un barrage sur une zone humide c’est le pompon ».Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015. » Le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme avait averti dès mardi que son objectif était « d’éviter absolument un contact » entre pro et anti-barrage.Une source préfectorale avait réitéré avec force mercredi être « hors de question que le convoi ait accès à la ZAD. Et tout sera mis en oeuvre pour éviter la moindre confrontation entre pro- et anti-barrage » . »**https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-gaillac-3228136 (consulté le 12 août 2020)
Sur la place centrale de Gaillac, les provisions sont rassemblées pour monter ravitailler les occupants de la ZAD de Sivens, bloquée par les pro-barrage depuis le début de la semaine. Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015. » Le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme avait averti dès mardi 3 mars que son objectif était « d’éviter absolument un contact » entre pro et anti-barrage.Une source préfectorale avait réitéré avec force mercredi être « hors de question que le convoi ait accès à la ZAD. Et tout sera mis en oeuvre pour éviter la moindre confrontation entre pro- et anti-barrage » .}**https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-gaillac-3228136 (consulté le 12 août 2020)
Sur la place centrale de Gaillac, les provisions sont rassemblées pour monter ravitailler les occupants de la ZAD de Sivens, bloquée par les pro-barrage depuis le début de la semaine. Mais le convoi n’est pas autorisé à s’y rendre.Ici le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme est interviewé par la presse puis discute en compagnie du maire de Gaillac Patrice Gausserand avec un opposant au barrage. Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015. Le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme avait averti dès mardi 3 mars que son objectif était « d’éviter absolument un contact » entre pro et anti-barrage.Une source préfectorale avait réitéré avec force mercredi être « hors de question que le convoi ait accès à la ZAD. Et tout sera mis en oeuvre pour éviter la moindre confrontation entre pro- et anti-barrage » .**https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-gaillac-3228136 (consulté le 12 août 2020)
Tensions sur la place centrale de Gaillac où les provisions ont été rassemblées pour monter ravitailler les occupants de la ZAD de Sivens, bloquée par les pro-barrage depuis le début de la semaine. Car le convoi prévu n’est pas autorisé à s’y rendre. Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015. Le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme avait averti dès mardi 3 mars que son objectif était « d’éviter absolument un contact » entre pro et anti-barrage.Une source préfectorale avait réitéré avec force mercredi être « hors de question que le convoi ait accès à la ZAD. Et tout sera mis en oeuvre pour éviter la moindre confrontation entre pro- et anti-barrage » .**https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-gaillac-3228136 (consulté le 12 août 2020)
« Ici parlant aux gens puis répondant à la presse, un sympathisant Patrick « parti pour « négocier », bien qu’il précise d’emblée qu’il n’a aucun mandat et qu’il se fait juste « la bouche et l’oreille » du collectif » face au préfet. » Derrière lui sur la photo de droite le Lieutenant-Colonel Renier, Commandant du groupement de gendarmeries du Tarn. Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015.« Une centaine d’agriculteurs favorables au projet de retenue d’eau de Sivens (Tarn) poursuivent depuis lundi un blocus du site occupé par une quarantaine de zadistes.Pour beaucoup de membres du syndicat majoritaire FNSEA, ils entendent mettre la pression sur les zadistes et sur l’Etat jusqu’à la réunion du conseil général du Tarn vendredi à Albi sur les alternatives au projet initial de barrage.Les sympathisants des zadistes se sont réunis en début d’après-midi sur la grande place de Gaillac, principale ville située à une vingtaine de kilomètres de Sivens.Les gendarmes qui les ont laissé pénétrer la place de la République ont ensuite fermé toutes les issues pour empêcher les manifestants de partir en convoi avec leurs cageots de victuailles vers la Zad.Le préfet du Tarn Thierry Gentilhomme avait averti dès mardi que son objectif était « d’éviter absolument un contact » entre pro et antibarrage. »*
*https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-gaillac-3228136 (consulté le 12 août 2020)
À Gaillac, des provisions ont été rassemblées pour monter ravitailler les occupants de la ZAD de Sivens, bloquée par les pro-barrage depuis le début de la semaine. Mais le convoi n’est pas autorisé à s’y rendre.Un opposant au barrage qui a tenté de passer au travers du cordon de GM (gendarmes mobiles) est arrêté par les gendarmes puis relâché sur ordre du Lieutenant-Colonel Renier, Commandant du groupement de gendarmeries du Tarn. Sûrement pour éviter que la situation se complique encore davantage. Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015.
Préparation d’une camionnette de la Mairie de Gaillac avec des victuailles à l’intérieur pour monter ravitailler les occupants de la ZAD de Sivens, « assiégée » par les pro-barrage depuis le début de la semaine.Elle n’arrivera jamais à destination. Un peu avant, l’information avait circulé que la ZAD était « attaquée » ce qui fut vérifié. Gaillac, Département du Tarn, France – 4 Mars 2015.« Des agriculteurs qui bloquaient depuis lundi les entrées du site de Sivens (Tarn) y ont pénétré, mercredi 4 mars, et ont détruit des constructions des opposants au projet de barrage, ont indiqué des protagonistes des deux camps. « On a démonté un chapiteau et des cabanes », a précisé par téléphone le président du syndicat agricole FDSEA, Philippe Jougla, présent avec quelque deux cents pro-barrage à l’entrée de la ZAD (zone à défendre).Des proches de zadistes venaient d’alerter l’Agence France-Presse par téléphone. L’un d’eux, se faisant appeler comme les autres, « Camille », a affirmé que les agriculteurs avaient « mis le feu à une bergerie des zadistes qui abritait des chèvres, des moutons et des chiots, sans faire de victimes car le feu a été rapidement circonscrit ». Selon lui, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé. »**https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/04/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-a-gaillac_4587364_3244.html (consulté le 12 août 2020)
Voiture taguée par des pro-barrage.« Est-ce son opposition au barrage de Sivens qui est à l’origine de cet acte malveillant? Marie Chantepie, qui est candidate sans étiquette sur le canton Vignobles et Bastides aux élections départementales dans le Tarn, a porté plainte après avoir découvert lundi sa voiture aux pneus crevés et taguée.La candidate est persuadée que ces exactions sont liées au dossier Sivens. »* Gaillac, Département du Tarn, France – Fin Février 2015.«Ce projet est emblématique de tous les maux de notre société, estime Claude Forgeot, l’un des deux candidats titulaires. Et de citer «les conflits d’intérêts, les dépenses publiques irraisonnées et les dossiers bidonnés». Cette liste citoyenne est soutenue notamment par Europe Écologie les Verts et le Parti de Gauche. » Elle s’appelle : « ACTES pour Alternative Citoyenne Tarn Écologique et Solidaire. C’est sous cet acronyme qu’un collectif citoyen a décidé de se présenter aux élections départementales des 22 et 29 mars. Une candidature née de la lutte contre le projet du barrage de Sivens. »***https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/tarn-pneus-creves-et-tags-sur-la-voiture-d-une-candidate-aux-elections-opposee-au-barrage-de-sivens-662145.html**https://www.ladepeche.fr/article/2015/02/27/2057045-une-candidature-en-reaction-au-barrage-de-sivens.html
(consultés le 12 août 2020)
Sur la Place du Capitole et à la sortie de Toulouse, 6 marcheurs vont manifester leur opposition au projet de construction du barrage sur la zone humide du Testet en se rendant à pied à Sivens.
« Les militants se dirigeront vers le site tarnais, où une centaine d’agriculteurs favorables à la retenue d’eau bloquent les accès au chantier depuis avant-hier. En face, parmi les pro-barrage, le président des Jeunes Agriculteurs du Tarn, Roland Legrand, s’en prend à Ségolène Royal et dénonce l’ingérence de la ministre de l’Ecologie dans ce dossier.Ségolène Royal, qui a envoyé une lettre au président du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac, dans laquelle elle rappelle sa position. Le projet initial doit être définitivement abandonné. C’est vendredi justement que le conseil général étudiera les deux pistes proposées par les experts. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 4 Mars 2015.
*https://www.ladepeche.fr/article/2015/03/05/2060819-les-marcheurs-pour-sivens-bloques-par-les-pro-barrage.html
**https://www.sudradio.fr/societe/sivens-marche-de-solidarite-avec-les-opposants-au-barrage/
(consultés le 12 août 2020)
Une trentaine de marcheurs (partis à 6 de Toulouse pour se rendre initialement à Sivens et bloqués depuis le début de la semaine par les bro-barrage) vont reprendre la route juste après avoir pique-niqué sur la Place de Lisle-sur-Tarn.- À gauche discussion avec les gendarmes avant de s’élancer de Rabastens pour la deuxième journée de marche.La veille, ils avaient été stoppés à Saint-Sulpice par une quarantaine d’agriculteurs venus avec leurs tracteurs pour bloquer la RD988 mais sans que cela ne dégénère. Département du Tarn, France – 5 Mars 2015.
Récit d’un collègue de la presse écrite : « Placés entre les pro et anti-barrage, les militaires de L’Union, Montastruc et Saint-Sulpice ont tenté et réussi à apaiser les esprits.» «Vous devez faire respecter la liberté de circulation. Nous faisons simplement que marcher. Nous ne gênons personne», a maintes fois répété une manifestante aux forces de l’ordre. Avec pour seule réponse : «Nous n’en avons pas les moyens».Un dialogue de sourds, les agriculteurs se montrant déterminés : «Ils ne passeront pas. Ils ne respectent pas l’état de droit, ils bafouent les règles démocratiques», expliquent Thierry Tonon et Roger Manchon, porte-paroles de la FNSEA et la Coordination Rurale. » .*
*https://www.ladepeche.fr/article/2015/03/05/2060819-les-marcheurs-pour-sivens-bloques-par-les-pro-barrage.html (consulté le 12 août 2020)
« des Poireaux, pas des Fachos – Oui Sivens vivant »Une trentaine de marcheurs (partis à 6 de Toulouse pour se rendre initialement à Sivens et bloqués depuis le début de la semaine par les bro-barrage) vont reprendre la route juste après avoir pique-niqué sur la Place de Lisle-sur-Tarn. Entre Lisle-sur-Tarn et Gaillac, Département du Tarn, France – 5 Mars 2015.« Maryline Lherm, le maire du village, a fait fermer l’hôtel de ville et rejoint sa voiture : «inutile de provoquer», dit-elle, pour expliquer son départ précipité. Sur la place, les marcheurs improvisent un pique-nique. Et discutent. La décision est prise de poursuivre jusqu’à Gaillac. Les rumeurs enflent : «Ils ont envahi le site de Sivens», «le ministre de l’Intérieur a fixé l’expulsion à lundi ou mardi», «le mec là-bas, il nous surveille.Fatima calme l’assistance, écoute et tranche. «Soyons responsables, nous sommes venus pour marcher, alors marchons». Et c’est reparti.«Faites gaffe, la voiture qui se pointe, ce sont des «miliciens». Tout le monde se serre sur le côté. On ne saura jamais si le conducteur était un «milicien», mais assurément un gros crétin de chauffard roulant à vive allure au ras des marcheurs. ».**https://www.ladepeche.fr/article/2015/03/06/2061485-en-marche-avec-les-anti-barrage.html (consulté le 12 août 2020)
Sur la pancarte du zadiste : « Lous plan penchenat nos fan cagar » (les bien peignés nous font chier) en réponse au « Pelut! » (chevelus, en patois) comme les pro-barrage les appellent.Une trentaine de marcheurs (partis à 6 de Toulouse pour se rendre initialement à Sivens, bloqués depuis le début de la semaine par les bro-barrage) viennent de reprendre la route juste après avoir pique-niqué sur la Place de Lisle-sur-Tarn. Entre Lisle-sur-Tarn et Gaillac, Département du Tarn, France – 5 Mars 2015.« Cette « marche solidaire » a été appelée par le collectif des occupants du site « Tant qu’il y aura des bouilles (zones humides, ndlr) » : « Pour dire non au barrage et à son monde, pour dénoncer la pression des milices », indiquait un petit tract distribué aux passants. »**https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/sivens-une-marche-symbolique-de-soutien-aux-zadistes-part-de-toulouse_1657752.html (consulté le 12 août 2020)
Après le vote du Conseil Général le matin, où « Une majorité massive (43 voix sur 46) a approuvé un barrage qualifié de « Sivens light, réduit de moitié environ, et exigé une « expulsion sans délai » des zadistes »* la réalisation d’une retenue redimensionnée sur la zone de projet laissant beaucoup des protagonistes sceptiques ou mécontents, l’expulsion de la ZAD a lieu l’après-midi même.Les 300 gendarmes se trouvant autour du site ont pénétré la ZAD où se trouvaient une cinquantaine d’occupants.
Il m’est impossible de documenter cet après-midi-là, étant devenu « persona non grata » tant chez les 200 pro-barrages qui assuraient le blocage (sous prétexte que j’étais un zadiste et que je publie sur internet des vidéos d’eux compromettantes, etc.), qu’auprès des responsables de la gendarmerie tarnaise sous prétexte là aussi que j’étais un zadiste et que je n’étais pas journaliste puisque je n’avais pas de carte de presse…
Excuse ne tenant pas puisque parmi les nombreux journalistes présents ce jour-là, certains n’en avaient pas plus que moi!
Voir ci-dessous un lien parmi d’autres avec le récit de l’évacuation de la ZAD par les gendarmes mobiles.**
– En fin de journée, des zadistes expulsés et leurs sympathisants se sont retrouvés Place de la Libération à Gaillac.- Les zadistes expulsés et leurs sympathisants se réunissent Place de la Libération. Vers les 8 heures du soir une AG (assemblée générale) se tient pour discuter de la suite à donner à la lutte puis certains décident d’occuper la Place. Gaillac, Département du Tarn, France – 6 Mars 2015.
*https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/evacuation-sivens-les-gendarmes-s-emparent-des-zadistes-recalcitrants_1658684.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.lepoint.fr/politique/evacuation-sivens-les-gendarmes-s-emparent-des-zadistes-recalcitrants-06-03-2015-1910777_20.php (consulté le 12 août 2020)
Le lendemain vers midi, « s’appuyant sur un arrêté interdisant le rassemblement à la demande de la Mairie de Gaillac »*, les gendarmes expulsent les zadistes et leurs sympathisants qui occupent la Place de la Libération et les dirigent vers la sortie de la ville, au niveau du pont Saint-Michel.
La veille, l’expulsion de la cinquantaine de militants occupants le site de Sivens a donné lieu à 21 interpellations.**
Gaillac, Département du Tarn, France – 7 Mars 2015.
*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sivens-des-zadistes-expulses-de-la-ville-de-gaillac_1658954.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/03/12/01016-20150312ARTFIG00137–sivens-les-zadistes-preparent-l-apres-expulsion.php (consulté le 12 août 2020)
Le lendemain vers midi, « s’appuyant sur un arrêté interdisant le rassemblement à la demande de la Mairie de Gaillac »*, les gendarmes expulsent les zadistes et leurs sympathisants qui occupent la Place de la Libération et les dirigent vers la sortie de la ville, au niveau du pont Saint-Michel.
La veille, l’expulsion de la cinquantaine de militants occupants le site de Sivens a donné lieu à 21 interpellations.**
Gaillac, Département du Tarn, France – 7 Mars 2015.
*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sivens-des-zadistes-expulses-de-la-ville-de-gaillac_1658954.html (consulté le 12 août 2020)
**https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/03/12/01016-20150312ARTFIG00137–sivens-les-zadistes-preparent-l-apres-expulsion.php (consulté le 12 août 2020)
– Après avoir été expulsés de la ZAD de Sivens la veille (avec 12 gardes à vue à la clé)* puis du centre ville de Gaillac aujourd’hui, les zadistes sont cantonnés par les gendarmes à l’entrée de la ville, au niveau du pont Saint-Michel (un arrêté interdisant le rassemblement à la demande de la mairie de Gaillac ).**- « FNSEA Milice fasciste » (1)Zadistes bloqués à l’entrée de Gaillac, devant la cathédrale.Gaillac, Département du Tarn, France – 7 Mars 2015.(1) FNSEA : Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles*https://www.midilibre.fr/2015/03/06/situation-a-sivens-vers-un-projet-de-barrage-reduit-des-zadistes-plient-bagage,1132221.php (consulté le 12 août 2020)**https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sivens-des-zadistes-expulses-de-la-ville-de-gaillac_1658954.html (consulté le 12 août 2020)
Après avoir été expulsés de la ZAD de Sivens la veille (avec une douzaine de gardes à vue à la clé)* puis du centre ville de Gaillac aujourd’hui, les zadistes sont cantonnés par les gendarmes à l’entrée de la ville, au niveau du pont Saint-Michel (un arrêté interdisant le rassemblement à la demande de la mairie de Gaillac )**. Gaillac, Département du Tarn, France – 7 Mars 2015.*https://www.midilibre.fr/2015/03/06/situation-a-sivens-vers-un-projet-de-barrage-reduit-des-zadistes-plient-bagage,1132221.php (consulté le 12 août 2020)**https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sivens-des-zadistes-expulses-de-la-ville-de-gaillac_1658954.html (consulté le 12 août 2020)
Présents ce jour-là, un photographe et un vidéaste posent pour moi : Louis Witter et Gaspard Glanz. Département du Tarn, France – 8 Mars 2015.
Après avoir été expulsés, de la ZAD de Sivens le 6 mars puis du centre ville de Gaillac la veille, des zadistes se retrouvent sur le parking d’un supermarché. Lisle sur Tarn, Département du Tarn, France – 8 Mars 2015.
Les zadistes se séparent après avoir assisté à l’AG -assemblée générale- dominicale du collectif Tant qu’il y aura des Bouilles (il n’y aura pas de barrage !) sur le terrain d’un particulier sympathisant.Elle devait se tenir à Lisle-sur-Tarn, après un pique-nique au bord du lac, mais la maire Marilyne Lherm a signé « un arrêté municipal interdisant tout rassemblement lié au projet de barrage »* ce qui fait que toutes les entrées étaient contrôlées par les gendarmes mobiles.Durant cette AG, qui conclut la fin d’une semaine éprouvante, est tout particulièrement évoqué la suite à donner à la lutte. Dans la mesure où le vote du Conseil Général les mécontente (tout comme les pro-barrage d’ailleurs), chacun est bien conscient qu’une page vient de se tourner avec l’évacuation de la ZAD. Département du Tarn, France – 8 Mars 2015.
*https://www.20minutes.fr/toulouse/1557443-20150308-tarn-apres-sivens-zadistes-vont-expulsion-expulsion (consulté le 12 août 2020)
Les zadistes se séparent après avoir assisté à l’AG -assemblée générale- dominicale du collectif Tant qu’il y aura des Bouilles (il n’y aura pas de barrage !) sur le terrain d’un particulier sympathisant.Elle devait se tenir à Lisle-sur-Tarn, après un pique-nique au bord du lac, mais la maire Marilyne Lherm a signé « un arrêté municipal interdisant tout rassemblement lié au projet de barrage »* ce qui fait que toutes les entrées étaient contrôlées par les gendarmes mobiles.Durant cette AG, qui conclut la fin d’une semaine éprouvante, est tout particulièrement évoqué la suite à donner à la lutte. Dans la mesure où le vote du Conseil Général les mécontente (tout comme les pro-barrage d’ailleurs), chacun est bien conscient qu’une page vient de se tourner avec l’évacuation de la ZAD. Département du Tarn, France – 8 Mars 2015.
*https://www.20minutes.fr/toulouse/1557443-20150308-tarn-apres-sivens-zadistes-vont-expulsion-expulsion (consulté le 12 août 2020)
La zone humide de Sivens après le déboisement pour laisser la place à la construction du barrage et après l’interruption des travaux. Sivens, Département du Tarn, France – 2015
