De la pampa andalouse

Buenos días,

Petit déjeuner et lessive près de l’olivier durant un arrêt maladie. Montoro, Province de Cordoue, Andalousie. Espagne – 7 Novembre 2022.

Demain, on va reprendre la route après 6 jours de repos forcé suite à une blessure à l’ischio-jambier droit de Toto. Elle lui donnait des douleurs quand la pédale du vélo remontait.

À priori, ce serait plus une petite lésion musculaire qu’une tendinite et on croise les doigts pour que cela soit le cas. C’est arrivé quand on s’y attendait le moins. Avec 4 mois de voyage et 4 500 km au compteur, sans souci majeur question santé, on se croyait un peu à l’abri de ce côté-là. Il a suffi d’une contrariété pour nous faire forcer en fin de journée plus que la normale.

Depuis, c’est bandage et anti-inflammatoire en comprimé et en pommade afin de se donner une chance de poursuivre tant bien que mal notre périple.

Les deux premières nuits, nous les avons passées au pied du barrage de Martín Gonzalo (qui comme presque tous les autres trouvés sur notre route est dramatiquement bas avec un remplissage à 13%). Puis nous avons atterri sur la terrasse du toit d’un « cortijo » (maison de campagne) d’un proche voisin.

Notre hôte, producteur d’olives sur 14 hectares se prépare pour les récoltes qui seront maigres (« Une ruina ! » – car les olives toutes petites ne donneront que très peu d’huile). Et il attend la pluie comme nous la guérison complète. Voici un article sur la situation des producteurs d’olives en Andalousie.

Dans les deux cas, rien ne sert de s’énerver et il vaut mieux accepter la situation. Même si elles ne sont pas comparables, c’est évidemment plus facile à dire qu’à faire.

Aujourd’hui il pleut ! et il n’y a plus de douleurs au niveau de la supposée lésion. Alors demain, nous allons reprendre la route très doucement et si besoin, nous marcherons à côté des vélos dans les côtes.

Nous aurions bien aimé vous poster une note plus dynamique mais bon, les blessures font partie de la vie des cyclos. Le défi pour nous maintenant est d’essayer de surmonter le « mal » et de reprendre le cours du voyage.

Une bonne semaine à tous !
Hélène et Thomas