À la sortie de Cordoue, près de la Nacional IV, les premières cigognes que nous apercevons. Au Portugal comme en Espagne, on a souvent vu leurs nids vides sur notre chemin et personne n’a jamais pu nous dire exactement à quel moment elles allaient se pointer. Apparemment c’est début novembre et elles iraient, à l’inverse de nous. Cordoue, Andalousie, Province de Córdoba. Espagne – 1er Novembre 2022.
Buenas,
Finalement le vent escompté dans la précédente note n’a pas été au rendez-vous. Depuis l’embouchure du Guadalquivir, dans les marais et en compagnie d’une multitude de petits moustiques, il nous a fallu faire sans ou plutôt contre. La Marisma (marais) del Guadalquivir, que l’on a traversée pour atteindre Séville, n’est pas vraiment intéressante d’un point de vue touristique, d’ailleurs on n’y a croisé aucun vacancier. Mais si l’on veut avoir une idée de ce qu’est la culture irriguée c’est « the place to be » en Espagne nous a-t-on dit avec fierté.
Ici, les années où il y a de l’eau dans les barrages en amont, est produit de façon intensive : choux, brocolis, oignons, carottes, etc. surtout des tomates et même du coton ! Lors de notre passage, ce n’était pas ni vert ni rouge du tout, vous vous en doutez, et les cannaux d’irrigation étaient bien vides.
Les exploitants agricoles ont préparé les sols et maintenant ils attendent avec angoisse les prochaines pluies pour semer. Peut-être pas des tomates, comme cet été où cette culture a été déprogrammée par manque d’eau ; ce qui génère bien entendu de nombreux problèmes vus les volumes qui étaient produits ici (6 millions de kilos par jour paraît-il).
À Séville et Cordoue, nous ne sommes pas restés très longtemps car dans les grandes villes le souci du logement se pose toujours de façon plus aiguë ; il faudra qu’on prévoit un budget camping, qui est de plus en plus chers soit dit en passant. Juste le temps de faire des photos en lien avec notre travail : une grande écluse pour les gros bateaux à l’entrée du port de Séville, le pont roman avec les pieds de ses piliers au sec à Cordoue par exemple.
Petite anecdote : pour atteindre à la nuit le camping le plus proche de Cordoue, dans la Sierra de Córdoba, il y une grande côte sur des kilomètres avec un tronçon pourvu d’une pente à 14 %. Hé bien ce matin à notre départ, des clients qui nous avaient vus en plein effort la veille nous ont félicités : « Le Tour d’Espagne passe souvent par là, avec en plus tous vos bagages vous êtes des champions !». Si c’est eux qui le disent … Et on a même été applaudis au moment où on s’élançait pour partir ! Muchas gracias !
Sinon, le 6 novembre, va débuter la 27e Conférence pour le climat (COP27) à Charm el-Cheikh, au bord de la mer rouge. Ce sera la première COP, depuis la COP21 à Paris, où la HTC Entreprise ne sera pas présente. La décision de ne pas se rendre en Égypte cette année n’a pas été facile à prendre (lire le « Post de champions ou presque ! » du 16 mai). Seulement, en plus d’autres raisons (comme d’ordre politique ou géo-politique avec le début de la guerre en Ukraine notamment) nous ne pouvions pas autofinancer notre périple dans la péninsule ibérique et aussi un voyage là-bas. Maintenant, d’Espagne, nous allons suivre autant que possible ce qu’il s’y passe. Pour le moment, nous avons vu que Greta Thunberg annonce qu’elle ne s’y rendra pas. Il est fort probable malheureusement que les activistes pour le climat d’Extinction Rébellion que nous avions photographiés l’an dernier à Glasgow aient vu juste : « COP 27 Futile » Mais sait-on jamais !
Abrazos y Suerte,
HTC