Et 1, et 2, et 3 !

Joder ! Nous pensions en avoir fini pour ce qui est de grimper la montagne. Mais voilà que le tunnel de Cadí (interdit aux vélos) nous oblige à nous cogner l’ascension de deux autres cols!

D’abord la Collada de Toses nous fait traverser des forêts de sapins, puis le Coll de la Creueta (le plus beau et le plus sauvage des trois que nous avons franchi ces dernières heures) nous fait serpenter dans les alpages.

Au lieu des « hourra! » et des applaudissements des spectateurs le long de la route comme pour le Tour de France, les encouragements nous viennent des chevaux qui hennissent et du son des cloches des troupeaux de vaches à l’estive.

Entre les deux cols, nous avons trouvé refuge près de deux magnifiques chalets en bois à la station de ski de La Molina. Leurs charmants propriétaires nous ont invités à profiter du lieu en nous promettant de ne pas nous mettre à l’amende (300 euros quand même !) comme il est indiqué un peu partout à ceux qui s’aventureraient à faire du camping sauvage. Le point de vue sur le massif pyrénéen était splendide au coucher du soleil comme au lever.

Nous essayons d’envisager cette série de cols à gravir comme une opportunité. Les grands sportifs ne vont-ils pas s’entraîner en altitude ? Cela augmenterait le nombre de globules rouges dans le sang et donc amènerait davantage d’oxygène aux muscles. Ainsi, « naturellement dopés », les kilomètres des prochains jours devraient être de la rigolade pour nous. Quand on vous disait qu’on était presque des champions !

Présentement, nous pique-niquons près d’une chapelle. Face à nous une fontaine à sec ( 2e déception, celle du col de Toses aussi était sans eau, et nos bouteilles à remplir alors !) que Thomas va photographier avant de continuer à descendre vers Pablo de Lillet, puis Baga afin de retomber sur la route initialement prévue.

Logiquement, dans les jours qui viennent, nous ne devrions plus avoir de photos de cols à partager sur ce blog !

Abrazos y Suerte,
Hélène et Thomas