
Voyager à vélo en Espagne et au Portugal ne fut pas de tout repos du fait des conditions climatiques (chaleur extrême et parfois du froid, du vent, de grosses pluies), de beaucoup de dénivelés et surtout, en Espagne, des difficultés le soir pour trouver un lieu où poser notre petite tente.
Durant la journée, les gens étaient gentils avec nous et disponibles mais le soir venu, une certaine méfiance était très souvent de rigueur (pour beaucoup de raisons que nous ne détaillerons pas ici car ce ne sont que des impressions).
Nous avons été moins accueillis par des familles que d’habitude. Et en général (si nous ne faisions pas du camping sauvage -soit dit en passant grandement interdit en Espagne-), c’est le maire du village qui détenait la solution en nous proposant des espaces municipaux comme des gymnases, des salles de réunions, etc.
Pour la remontée de l’Èbre et pour revenir en France après avoir atteint l’embouchure du Douro au Portugal, nous avons fréquemment emprunté les Chemins de Compostelle, peu fréquentés à la saison automne-hiver. Les refuges (albergue) des Pèlerins nous ont permis de nous protéger des intempéries à la nuit tombée tout en faisant quelques bonnes rencontres.
La série rend compte il nous semble de la particularité de l’accueil que nous avons reçu et de la qualité de la relation que nous avons pu nouer avec les gens.
On tient à saluer chaleureusement toutes les personnes qui nous ont donné la main (« hechar la mano ») et nous ont permis de suivre dans de bonnes conditions les fleuves Tage, Guadalquivir et Segura, ainsi que Èbre et Douro, de leur source à leur embouchure, ou inversement parfois.