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« Pour une agro-écologie paysanne respectueuse de la vie »
Près de la forêt de Sivens, un chapiteau a été monté par des opposants à un projet de barrage.
Ce dernier servirait à soutenir l’étiage (c’est à dire le niveau annuel le plus bas atteint par un cours d’eau) du Tescou, un petit affluent du Tarn, et à sécuriser l’approvisionnement en eau de fermes avoisinantes (au nombre d’une vingtaine pour les opposants et de 82 pour les favorables au projet)*, mais dont la construction détruirait une zone humide.
« Le 12 février 2014, le préfet du Tarn Josiane Chevalier autorise la capture des animaux protégés de la zone et le déboisement de celle-ci. »** Sivens, Département du Tarn, France – Février 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens
(consultés le 9 août 2020)
– Panneau installé par la Confédération paysanne : « Pour un moratoire et un vrai débat public! »
L’appel pour un moratoire du projet de Sivens et des études indépendantes commence ainsi :
« Porté par le Conseil Général du Tarn et par la Préfecture, le projet de barrage de Sivens (sur le Tescou au nord-ouest du Tarn) est présenté comme d’intérêt général. Il est en fait destiné à 70% pour l’irrigation intensive (retour du maïs irrigué) d’une vingtaine de fermes et pour 30% au soutien d’étiage (dilution des pollutions au lieu de les réduire à la source). »*
– « Non au barrage! »
Devant un chapiteau installé par des opposants à la construction d’un barrage sur la zone humide de Sivens. Sivens, Département du Tarn, France – Février 2014.
‘Ce projet de retenue pour approvisionnement en eau qui date des années 70-80 est toujours repoussé, recueillant même récemment des avis défavorables de la part : en 2010 de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), en 2013 du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) et du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel.
Déclaré d’intérêt général par le préfet du Tarn Josiane Chevalier le 3 octobre 2013, les contestataires attendent depuis 2011 des réponses aux questions qu’ils posent (sur son coût et sur qui en seront les bénéficiaires) au conseil général du Tarn, propriétaire de la forêt de Sivens qui englobe une partie de la vallée du Tescou ; le bassin du Tescou étant décrit comme un milieu à forts enjeux environnementaux. Le conseil général du Tarn est aussi maître d’oeuvre du projet de barrage et cette idée relancée en 1983 est encadrée depuis par la chambre d’agriculture, l’Agence de l’eau d’Adour-Garonne et des techniciens de la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG).’**
*https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/Appel_pour_un_gel_du_projet_de_barrage_de_Sivens_et_pour_des_analyses_independantes/
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens
(consultés le 9 août 2020)
« Non au barrage! »
Occuper le terrain et alerter. En plus du chapiteau, de la caravane garée et de la cabane, les opposants au projet de barrage sur la zone humide de Sivens construisent une yourte.
« Dans une lettre ouverte au président du conseil général, ce collectif demande l’annulation de ce barrage jugé «inutile, coûteux et surdimensionné». Selon eux, il n’est destiné qu’à servir les intérêts privés de la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) à la fois «bureau d’études, concessionnaire pour la maîtrise d’ouvrage, maître d’½uvre, futur exploitant potentiel». Ils fustigent également, les conflits d’intérêts d’élus départementaux également membre de la CACG ou de l’agence de l’eau Adour-Garonne, co-financeur du projet, comme André Cabot. »*
Sivens, Département du Tarn, France – Février 2014
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/02/25/1826228-les-opposants-empechent-le-chantier-de-debuter.html (consulté le 9 août 2020)
« Contre la fuite en avant économique »
– Panneau installé à la vue des automobilistes sur la petite route qui longe le site. Les opposants à la construction d’un barrage sur la zone humide protestent contre le coût de ce projet et son utilisation pour une agriculture jugée productiviste.
– Tourbière sur le site de la zone humide. La tourbière « C’est un écosystème particulier et fragile dont les caractéristiques en font, malgré des émissions de méthane, un puits de carbone, car il y a plus de synthèse de matière organique que de dégradation (les écosystèmes tourbeux couvrent 3 % à 5 % des sols émergés, mais ont les plus fortes densités de carbone, et constituent le premier stock de carbone actif de tous les écosystèmes terrestres » (Joosten & Couwenberg, 2009)*. Sivens, Département du Tarn, France – Février 2014.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourbière (consulté le 9 août 2020)
Tourbière dans la zone humide de la forêt de Sivens.
C’est ici que le Conseil général du Tarn prévoit de faire un barrage qui servirait à soutenir l’étiage du Tescou, un petit affluent du Tarn dont le débit est relativement faible et irrégulier. La construction détruirait la zone humide mais cela permettrait de sécuriser l’approvisionnement en eau d’une trentaine de fermes avoisinantes. Chiffre donné par le rapport commandé par le Ministère de l’Écologie :
« Après examen des données et après recoupements, nous parvenons aux résultats suivants : 30 exploitations pompent en moyenne chaque année le long du Tescou, dont 11 à l’aval de la confluence avec le Tescounet, ont contractualisé des volumes issus de Thérondel. (1) Au final, nous estimons que le nombre de bénéficiaires du barrage de Sivens se situant dans l’optique sécurisation/substitution est de l’ordre de 30, et les préleveurs nouveaux environ 10. »* Sivens, Département du Tarn, France – Février 2014.
(1) Barrage de Thérondel : « Enfin, ce barrage de Sivens témoigne de l’illusion d’adapter la ressource en eau aux besoins de l’agriculture productiviste alors que le changement climatique impose plutôt l’inverse. Les pouvoirs publics auront beau construire des barrages grandioses, s’ils ne se remplissent pas cela reviendra à gaspiller un argent qui aurait pu financer la reconversion de fermes ou la structuration de filières locales d’approvisionnement pour les établissements scolaires et les maisons de retraite. Ils ne semblent pas avoir tiré les leçons des difficultés de remplissage du barrage de Thérondel (plafonnant à 50 % de sa capacité en 2012 ) dans le département voisin du Tarn-et-Garonne. »**
*https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/144000641.pdf
**http://amisdelaterremp.fr/spip.php?article420
(consultés le 9 août 2020)
Panneau placé sur un petit pont, le long d’un chemin de randonnée (GR). Il décline en partie les nombreux services que ces écosystèmes rendent. « La zone humide c’est : un réservoir de biodiversité, une éponge efficace, un filtre naturel. » Département du Tarn, France – Février 2014.
Cette zone humide abrite au moins « 94 espèces protégées »* (insectes, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères). Plus généralement, « Depuis le début du XXe siècle, on a assisté à la disparition de 67 % de leur surface sous la conjonction de trois facteurs : intensification des pratiques agricoles, aménagements hydrauliques inadaptés, pression de l’urbanisation et des infrastructures de transport.
Ainsi, malgré un ralentissement de leur régression depuis le début des années 1990, lié à une prise de conscience collective de leur intérêt socio-économique, les zones humides restent un des milieux les plus dégradés et les plus menacés (en surface et en état de conservation). »**
*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/le-barrage-de-sivens-pour-les-nuls-546108.html
**https://www.actualites-news-environnement.com/25625-Salon-International-Agriculture-Signature-convention-zones-humides.html
(consultés le 9 août 2020)
La zone humide du Testet est située à l’amont de la vallée, au pied de la forêt de Sivens. D’une superficie de 18,8 hectares, elle est considérée « par l’agence environnementale DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) comme faisant « partie des zones humides majeures du département du point de vue de la biodiversité ». »* Toujours selon un avis de la DREAL « publié en juillet 2012, la construction du barrage «entraînera directement par ennoiement la destruction de 12,7 ha de zones humides et indirectement, du fait de la création du barrage, la perte de fonctionnalité de 5,4 ha». Or, avec ses 185 retenues collinaires qui «filtrent» 5,1 millions de mètres cubes d’eau naturelle, cette zone humide rend également d’innombrables services écologiques aux communautés humaines. »**
Dans la typologie des zones humides celle du Testet est classée dans la catégorie « Prairies humides alluviales ». Dans le département du Tarn seules deux de ce type ont été répertoriées. La diversité des milieux (mosaïque écologique) en fait une zone dotée d’une grande richesse floristique et faunistique. Elle a une importance sur la régulation du débit hydrique stockant l’eau l’hiver et la restituant en période sèche avec une fonction régulatrice des inondations. Comparée à l’autre zone humide du département de ce type, celle du Testet était la plus riche en diversité biologique. Située au centre d’une zone forestière elle jouait un rôle important de transmission entre les écosystèmes périphériques. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.
*https://www.ouest-france.fr/environnement/barrage-de-sivens-le-notre-dame-des-landes-du-sud-en-cinq-questions-2935060?page=5
**https://www.liberation.fr/terre/2014/08/28/tarn-barnum-autour-d-un-barrage_1088934
(consultés le 9 août 2020)
De nombreux panneaux comme celui-ci étaient accrochés aux arbres peu après le début du déboisement, à destination des ouvriers du chantier, de leurs chefs et des – approximativement – 200 GM (gendarmes mobiles) qui étaient là pour « sécuriser » le chantier tout au long du mois de septembre. Sur d’autres pancartes était écrit « Et tes enfants? », « Tu n’es pas obligé », « Un job se remplace pas une forêt », etc. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
– Des zadistes (militants protégeant la Zone à Défendre -ZAD-) (1) anonymes à côté d’une barricade. Le combat contre le barrage sur la zone humide du Testet a tout d’abord été mené sur le terrain légal par un collectif (Collectif pour la sauvegarde du Testet), des associations (FNE, Apifera,), la Confédération Paysanne, etc., avant l’arrivée des premiers zadistes en 2014 venus occuper les lieux et faire face à « un passage en force » des porteurs du projet. Ce barrage-réservoir d’1,5 million de m3 d’eau stockée, porté par le département, vise à soutenir l’étiage du Tescou, un petit affluent du Tarn, et à sécuriser l’approvisionnement en eau de fermes avoisinantes (au nombre d’une vingtaine pour les opposants et de 82 pour les favorables au projet) pour un coût de plus de 8 millions d’euros.
– À droite, une des premières photos réalisées à Sivens. Ce jeune homme « tient la barricade » en attendant ce que va décider l’AG (assemblée générale) des zadistes qui se déroule à une trentaine de mètres de là. En face les gendarmes mobiles se déploient. Ce jour-là il n’y aura pas d’affrontement direct et les cocktails Molotov à ses pieds à droite ne seront pas lancés. Le chantier de déboisement commencera le lundi de la semaine qui suit. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.
(1) ZAD signifiant à l’origine Zone à Aménagement différé, et dont le sigle a été détourné par les opposants au projet de Notre Dame des Landes qui ont occupé le terrain afin d’empêcher le début du chantier de construction du nouvel aéroport de Nantes.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Négociations entre les opposants au projet du barrage, le lieutenant-colonel Sylvain Renier*, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn et le commandant Emmanuel Leibovici** en charge de la gendarmerie de Gaillac. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/20/1955734-le-lieutenant-colonel-renier-officiellement-intronise.html
**https://www.ladepeche.fr/article/2014/08/23/1938284-emmanuel-leibovici-aux-commandes.html
(consultés le 9 août 2020)
Scène classique vue à Sivens. En fin de journée, pour protéger leur départ, les gendarmes « allument » les barricadiers avec des gaz lacrymogènes et parfois des tirs de flashballs. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
« Août 2014 Dans l’espoir d’obtenir la suspension des travaux, FNE Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées et le Collectif Testet demandent l’annulation puis la suspension de l’autorisation de destruction d’espèces protégées. Le juge des référés rejette cette demande le 16 septembre 2014, sans pour autant répondre aux arguments soulevés.
27 août 2014 Plusieurs membres du Collectif entament une grève de la faim pour réclamer un moratoire du projet et l’ouverture d’un débat contradictoire. Certains la mèneront pendant deux mois, jusqu’au 27 octobre 2014, date de la publication du rapport d’expertise commandé par la Ministre. »*
*https://www.fne.asso.fr/dossiers/sivens-histoire-dune-mobilisation (consulté le 9 août 2020)
Feu allumé près d’une des barricades construite par les zadistes (militants protégeant la zone à défendre -ZAD-) pour bloquer le passage des gendarmes.* Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
*https://www.letarnlibre.com/2014/08/25/1250-regain-tension-sur-site-barrage-sivens-pendant-toute-journee-lundi-aout.html (consulté le 9 août 2020)
– Un gendarme en position sur la ZAD (Zone à Défendre) de Sivens.
– Un petit groupe de zadistes quitte la zone humide. Au loin, une « mobile pirate »(une voiture) utilisée par certains occupants pour se déplacer rapidement en cas de besoin urgent de renfort. Au premier plan un détail d’un campement de zadistes autour de camions et autres camping-cars vintage. Lieu-dit de Gazad, Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Route qui va de la Métairie Neuve (un corps de ferme occupée par les zadistes) à la tête du barrage prévue par le Conseil Général.
ZAD (1) pour Zone à Défendre. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.
(1) ZAD signifiant à l’origine Zone à Aménagement différé, et dont le sigle a été détourné par les opposants au projet de Notre Dame des Landes qui ont occupé le terrain afin d’empêcher le début du chantier de construction du nouvel aéroport de Nantes.
À l’arrière d’une barricade, ce zadiste cagoulé est armé d’une fronde qui lui sert à lancer des projectiles sur les gendarmes. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.
Des zadistes font face aux gendarmes. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.
Chapiteau au camp de la Bouillonnante, lieu de vie : on s’y abrite, on s’y repose, on y cuisine, on s’y réunit (AG -assemblée générale- des zadistes), on y organise la lutte. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Un jeune homme récupère dans le Tescou une pièce de bois qui va lui être utile pour la construction de son campement. Cet endroit, tout proche du petit pont de bois où passe le GR (chemin de Grande Randonnée) était un lieu bien affectionné par les zadistes comme « salle de bain » naturelle. Lieu-dit de Gazad, Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Un jeune homme a récupéré dans le Tescou une pièce de bois qui va lui être utile pour la construction de son campement. Lieu-dit de Gazad, Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Ce zadiste brandit un drapeau blanc. Au loin le chapiteau du camp de la Bouillonnante (lieu de vie) : on s’y abrite, on s’y repose, on y cuisine, on s’y réunit (AG -assemblée générale- des zadistes), on y organise la lutte. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Une équipe de volontaires (MÉDIC) et un véhicule dédiés au secours, aux premiers soins médicaux sur la ZAD. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Un volontaire (MÉDIC) et un véhicule dédiés au secours, aux premiers soins médicaux sur la ZAD. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Au bord de la route, panneau « Forêt en danger » sur un pylône à l’entrée de la ZAD. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Négociations entre les gendarmes et les opposants au projet du barrage, membres du Collectif pour la Sauvegarde de la Zone Humide du Testet*. Sivens, Département du Tarn, France – Août 2014.*https://www.collectif-testet.org/ (consulté le 9 août 2020)
Au matin du premier jour du déboisement, Marc, un des 4 grévistes de la faim (ce jour-là) est allé au contact des gendarmes qui arrivent sur le site. La veille lors d’un rassemblement de soutien aux grévistes avec environ avec 200 personnes, dont deux conseillers généraux, dans le champ d’un agriculteur il a déclaré à la presse : « Nous sommes quatre mais dès aujourd’hui, quatre autres s’engagent dans la grève de la faim . Dans un état de droit, il faut attendre le jugement de tous les recours ».
Les grévistes demandent un débat public contradictoire et un moratoire de quelques semaines jusqu’aux décisions attendues du tribunal, du ministère chargé de l’écologie et, en fin, de la commission européenne.
« ça fait un an et demi qu’on demande un moratoire et on ne nous écoute pas. On ira jusqu’au bout de notre grève de la faim s’il le faut », affirme Ben (1). Le déboisement doit officiellement commencer aujourd’hui. »* Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
(1) Ben Lefetey, porte parole du Collectif pour la Sauvegarde de la Zone Humide du Testet. (https://www.collectif-testet.org/)
*https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/09/01/1942927-barrage-de-sivens-ils-soutiennent-les-grevistes-de-la-faim.html
(consulté le 9 août 2020)
Au matin du premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide, un zadiste attend l’arrivée des gendarmes devant un pont bloqué par un engin agricole. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Au matin du premier jour du déboisement de la forêt, les gendarmes pénètrent dans une prairie qui précède la zone humide. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Au matin du premier jour du déboisement de la forêt, les gendarmes pénètrent dans une prairie qui précède la zone humide. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide. Des clowns « taquinent » des gendarmes qui étaient environ 200* afin de protéger le travail des bûcherons des actions des opposants au nombre d’environ 200 aussi. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2014/10/31/barrage-de-sivens-cartographie-de-la-contestation_4515923_4355770.html (consulté le 9 août 2020)
Mêlée opposants contre gendarmes et clowns pleurant sous les gaz lacrymogènes, lors du premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Premier jour du déboisement, une brigade de clowns activistes tente de retarder l’avancée des GM (gendarmes mobiles) et des premiers ouvriers du chantier qui suivent (bûcherons essentiellement ce jour-là). Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Musicienne et clowns face à un gendarme lors du premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Gendarmes et zadiste lors du premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Gendarmes et zadiste lors du premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Premier jour du déboisement. « Petit collectif d’accueil » zadiste faisant face aux gendarmes dans le but d’empêcher leur progression dans la zone à défendre (ZAD) et de retarder ainsi le début du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
– Discussions entre 3 élus dont Gérard Onesta (EELV-Europe Écologie Les Verts-) vice-président du conseil régional Midi-Pyrénées, Guillaume Cros conseiller régional (EELV) et le commandant Leibovici en charge de la gendarmerie de Gaillac.« C’est un coup de force qui n’est pas admissible, a déclaré Guillaume Cros, le conseiller régional en estimant que le Conseil général «peut attendre» avant de commencer les travaux. Une trentaine de représentants d’EELV (Europe écologie les verts), du Front de gauche et de la Confédération paysanne s’étaient rassemblés vers 13 h 30 devant le Conseil général du Tarn à Albi pour demander à être reçu par les élus. Ils ont une nouvelle fois demandé la tenue d’un moratoire en attendant de connaître le résultat des trois recours déposés devant le tribunal administratif ainsi que le référé suspension concernant le déboisement. «On a rencontré un mur», a lâché l’écologiste Gérard Onesta à l’issue de la rencontre. Désormais, le collectif du Testet en appelle à la ministre de l’écologie Ségolène Royal. »*- Premier jour du déboisement. « Petit collectif d’accueil » zadiste faisant face aux gendarmes dans le but d’empêcher leur progression dans la zone à défendre (ZAD) et de retarder ainsi le début du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/02/1943603-barrage-de-sivens-le-deboisement-debute-sous-haute-tension.html (consulté le 9 août 2020)
Déplacement d’un tracteur prévu pour empêcher la progression des gendarmes dans la zone à défendre (ZAD) et de retarder ainsi le début du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Zadistes dans la forêt et un zadiste face aux gendarmes dans le but d’empêcher leur progression dans la zone à défendre (ZAD) et de retarder ainsi le début du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Dans la forêt, un élu (EELV-Europe Écologie Les Verts-) Guillaume Cros conseiller régional et un opposant au projet du barrage font face aux gendarmes. « Au niveau national, Europe Écologie-Les Verts exprime « tout son soutien » aux opposants à ce « projet désuet qui répond à la logique d’une agriculture productiviste » . »* Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/03/dans-le-tarn-opposition-se-renforce-contre-un-barrage-menacant-une-zone-humide_4481302_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Premier jour du déboisement. Interpellation de ces 3 opposants qui avaient réussi à déborder le cordon de sécurité des gendarmes mobiles et à rentrer dans le périmètre du chantier de déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Premier jour du déboisement. Arrestation de ces 3 zadistes qui avaient réussi à déborder le cordon de sécurité des gendarmes mobiles et à rentrer dans le périmètre du chantier de déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
Premier jour du déboisement. Arrestation de cet opposant au projet du barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
« Chantier interdit au public – Sebso ». Derrière la pancarte un bûcheron sous contrat de la société Sebso (Société d’Exploitation des Bois du Sud Ouest). Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Premier jour du déboisement : un bûcheron sous contrat de la société Sebso (Société d’Exploitation des Bois du Sud Ouest). Ma demande d’autorisation pour faire la photo se fait en langue des signes car il ne parle pas un mot de français, tout comme d’autres de ses collègues.« Alors que le tribunal administratif de Toulouse doit juger dans quinze jours du bien-fondé du déboisement de ladite zone, 130 gendarmes ont accompagné lundi une armée de bûcherons pour commencer sans attendre le travail d’abattage. »* Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
*https://www.liberation.fr/societe/2014/09/01/a-sivens-le-deboisement-commence-et-rend-furieux-les-militants-antibarrage_1091704 (consulté le 9 août 2020)
De nombreux panneaux comme celui-ci étaient accrochés aux arbres peu après le début du déboisement, à destination des ouvriers du chantier, de leurs chefs et des – approximativement – 200 GM (gendarmes mobiles) qui étaient là pour « sécuriser » les lieux tout au long du mois de septembre. Sur d’autres pancartes était écrit « Et tes enfants? », « C’est moi qui te fais respirer », « Un job se remplace pas une forêt », etc. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Premier jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide ; « les travaux de déboisement, préalables à la création de la retenue de la zone humide, démarrent sous la protection de près de 200 gendarmes. »* Sivens, Département du Tarn, France – 1er Septembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2014/10/31/barrage-de-sivens-cartographie-de-la-contestation_4515923_4355770.html (consulté le 9 août 2020)
Au matin du deuxième jour du déboisement de la forêt en limite de la zone humide, arrivée des gendarmes qui « évacuent » les opposants au barrage du site du chantier avec des gaz lacrymogène. Sivens, Département du Tarn, France – 2 Septembre 2014.
Au petit matin, les gendarmes délogent l’un des opposants au projet de barrage (Éric Pétetin dit l’Indien ou « Pétof », militant écologiste connu pour sa lutte contre la construction du tunnel du Somport dans les années 80) afin que le déboisement (d’une partie de la forêt de Sivens et de sa zone humide) entrepris la veille puisse se poursuivre.
« Une bonne centaine de Zadistes s’étaient disséminés aux quatre coins de la forêt prêts à résister aux premiers pas des travaux. À chacun sa stratégie pour résister à l’avancée des bûcherons. En première ligne, l’affrontement est plus pacifique. »* Sivens, Département du Tarn, France – 2 Septembre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/02/1943603-barrage-de-sivens-le-deboisement-debute-sous-haute-tension.html
(consulté le 9 août 2020)
– Un ou une zadiste monté-e dans un arbre pour le protéger de la coupe. Jour après jour, nombreux seront ceux qui adopteront ce mode de lutte, montant dans les arbres au petit matin avant l’arrivée des GM (Gendarmes mobiles) et des ouvriers du chantier et redescendant à leur départ.
– « Un job se remplace pas une forêt » De nombreux panneaux comme celui-ci étaient accrochés aux arbres peu après le début du déboisement, à destination des ouvriers du chantier, de leurs chefs et des – approximativement – 200 GM qui étaient là pour « sécuriser » les lieux tout au long du mois de septembre. Sur d’autres pancartes était écrit « Et tes enfants? », « C’est moi qui te fais respirer », etc. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
– « Et tes enfants?? » De nombreux panneaux comme celui-ci étaient accrochés aux arbres peu après le début du déboisement, à destination des ouvriers du chantier, de leurs chefs et des – approximativement – 200 GM (Gendarmes mobiles) qui étaient là pour « sécuriser » les lieux tout au long du mois de septembre. Sur d’autres pancartes était écrit « Tu n’es pas obligé », « C’est moi qui te fais respirer », « Un job se remplace pas une forêt », etc.
– Un jeune homme clown s’installe dans un arbre de la pinède pour le protéger de la coupe. Jour après jour, nombreux seront ceux qui adopteront ce mode de lutte, montant dans les arbres au petit matin avant l’arrivée des GM et des ouvriers du chantier et redescendant à leur départ. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
Un jeune homme clown s’installe dans un arbre pour le protéger de la coupe. Jour après jour, nombreux seront ceux qui adopteront ce mode de lutte, montant dans les arbres au petit matin avant l’arrivée des GM (Gendarmes mobiles) et des ouvriers du chantier et redescendant à leur départ. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Afin de protéger cet arbre « baptisé Mirador », ainsi que ceux qui l’entourent de la coupe prévue, cet opposant au barrage occupe une des cabanes installées en hauteur. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
« Forêt piégée » à l’entrée de la pinède. De nombreux panneaux comme celui-ci étaient accrochés aux arbres peu après le début du déboisement, à destination des ouvriers du chantier, de leurs chefs et des – approximativement – 200 GM (Gendarmes mobiles) qui étaient là pour « sécuriser » les lieux tout au long du mois de septembre. Sur d’autres pancartes était écrit « Tu n’es pas obligé », « C’est moi qui te fais respirer », « Un job se remplace pas une forêt », etc. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Arrivée d’une abatteuse forestière sur le site du projet de construction du barrage, sous la protection des GM (Gendarmes mobiles), le surlendemain du début du déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
Ces 2 opposants à la construction du barrage de Sivens sont reconduits par les GM (gendarmes mobiles). Ce jour-là, la manoeuvre prévue sur le site était de progresser par un autre accès afin d’acheminer une abatteuse forestière et de commencer à déboiser une pinède. Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
Jour de la prise de la pinède. Au niveau de la Métairie Neuve (une ferme abandonnée occupée par les zadistes) les GM (gendarmes mobiles) viennent de dégager une barricade visant à bloquer l’arrivée des machines du chantier de déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
Le surlendemain du début du déboisement, arrivée d’une abatteuse forestière sur le site du projet de construction du barrage sous la protection des GM (gendarmes mobiles). Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
– Chapiteau au camp de la Bouillonnante : lieu de vie où l’on s’abrite, se repose, y cuisine, se réunit (AG -assemblée générale- des zadistes), y organise la lutte
– Le même dans les gaz lacrymogènes. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Ce zadiste répare les tentes qui ont été abîmées suite à une charge des gendarmes. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Sous les yeux des gendarmes et des zadistes, un huissier dépose un avis, un arrêté d’expulsion de la ZAD. Les zadistes refusant d’avoir un représentant et n’ayant donc pas d’interlocuteur, l’huissier dépose l’avis dans l’herbe devant témoins. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Gérard Onesta (EELV-Europe Écologie Les Verts) a été témoin d’une offensive des gendarmes sur le campement des zadistes. Avec son téléphone rechargé grâce à une batterie solaire, il contacte des rédactions de journaux afin de les alerter sur la situation.
« Gérard Onesta (EELV), vice-président du conseil régional de Midi-Pyrénées, présent sur le site, a lancé mercredi « un appel solennel à Ségolène Royal, ministre de l’écologie, pour qu’elle décide un moratoire, alors que les grosses machines entrent en action et créent une situation irréversible ». M. Onesta estime qu’un moratoire est d’autant plus indispensable que « le tribunal administratif doit se prononcer dans les prochains jours sur la légalité de l’arrêté préfectoral autorisant le déboisement ». »* Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/03/dans-le-tarn-l-opposition-se-renforce-contre-un-barrage-menacant-une-zone-humide_4481302_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Fin de journée, des opposants au barrage de Sivens, avec notamment des élus départementaux ou régionaux, bloquent le convoi de GM (gendarmes mobiles) qui escortent l’abatteuse forestière sur le départ. À droite le conseiller régional Vert Guillaume Cros. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
Fin de journée : des opposants au barrage de Sivens, avec notamment des élus départementaux ou régionaux, bloquent le convoi de GM (gendarmes mobiles) qui escortent l’abatteuse forestière venue commencer à déboiser la pinède. Ici sont présents les conseillers généraux Rolland Foissac (PC) -en chemise blanche- qui s’était abstenu au moment du vote sur le projet* et Jacques Pagès (Div G) -à sa gauche- le seul élu du département à avoir voté contre le projet de barrage.** Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
*https://www.nouvelobs.com/politique/20141029.OBS3526/sivens-au-conseil-general-du-tarn-on-croit-au-barrage-malgre-tout.html
**https://www.mediapart.fr/journal/france/061114/sivens-un-drame-etait-inevitable?onglet=full
(consultés le 9 août 2020)
Au chapiteau du camp de la Bouillonnante en fin de journée, les opposants au projet du barrage sont satisfaits d’avoir retardé le départ de l’abatteuse forestière qui a commencé le déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – 3 Septembre 2014.
Face à face entre les opposants au barrage de Sivens et les gendarmes mobiles. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
« Selon La Croix, certains opposants occupent le terrain depuis octobre dernier, d’autres ont entamé une grève de la faim, et la situation est comparable à la ZAD (zone à défendre) qui s’est constituée près de Nantes contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. France Nature Environnement Midi-Pyrénées et Nature Midi-Pyrénées s’associent au collectif du Testet pour souligner que « des recours juridiques sont toujours en cours » et pour qualifier de « farce » « l’exemplarité environnementale » du projet, revendiquée par le conseil général et la préfecture du Tarn. »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/03/dans-le-tarn-l-opposition-se-renforce-contre-un-barrage-menacant-une-zone-humide_4481302_3244.html (consulté le 9 août 2020)
« 94 espèces protégées en danger »
Action de soutien aux gréviste de la faim Place du Vigan à Albi contre le projet de barrage de Sivens. Ici cinq grévistes de la faim : Christian Pince, Éric Petetin, Roland Fourcard au centre, Gilles Olivet et Marc Pourreyon. Avec le Collectif pour la sauvegarde du Testet, ils réclament en vain au Conseil Général «un débat public assorti d’un moratoire sur le projet de barrage de Sivens. »* Albi, Département du Tarn – 6 septembre 2014.
*http://www.collectif-testet.org/actualite-213-albi-6-9-soutien-aux-grevistes-de-la-faim.html (consulté le 9 août 2020)
« Testet, expertise indépendante. Est-ce trop demander? »
Manifestation Place du Vigan à Albi contre le projet de barrage de Sivens. Avec le Collectif pour la sauvegarde du Testet, ils réclament en vain au Conseil Général «un débat public assorti d’un moratoire sur le projet de barrage de Sivens. »* Albi, Département du Tarn – 6 septembre 2014.
*http://www.collectif-testet.org/actualite-213-albi-6-9-soutien-aux-grevistes-de-la-faim.html (consulté le 9 août 2020)
« Élu corrompu Planète foutue »
Tout près de la Métairie occupée par les zadistes une tranchée a été creusée à la pioche pour, entre autres, bloquer le passage des engins de chantier.
« Lors du premier vote de l’assemblée départementale, le 17 mai 2013, 43 élus avaient voté pour le projet, un seul avait voté contre, l’élu divers-gauche Jacques Pagès, et deux élus communistes s’étaient abstenus, Roland Foissac et Serge Entraygues. »* Dans leur étude du dossier, les opposants au barrage ont relevé des conflits d’intérêts et n’ont cessé, dans le « passage en force » du Conseil Général, de dénoncer un « déni de démocratie ».
« Par exemple, André Cabot(PS) est à la fois vice-président du département du Tarn, vice-président de la commission de l’agence Adour-Garonne, il représente également les communes au sein du collège ad hoc de l’Agence de l’eau en tant que maire de Valderiès et est l’un des administrateurs de la CACG Compagnie Générale des Coteaux de Gascogne. Dans le cas de Sivens , c’est elle qui a réalisé en 2001 les études elle qui les a mises à jour en 2009, elle, encore, qui en est maître d’ouvrage elle enfin, qui devait devenir gestionnaire de la ressource par la suite. »** Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
*https://www.nouvelobs.com/politique/20141029.OBS3526/sivens-au-conseil-general-du-tarn-on-croit-au-barrage-malgre-tout.html
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/03/barrage-de-sivens-un-dossier-entache-de-conflits-d-interets_4517419_3244.html (consultés le 9 août 2020)
Comme chaque matin, après avoir dégagé la zone de ses occupants à coup de gaz lacrymogène essentiellement, le chantier reprend sous la surveillance des gendarmes mobiles (GM) : un chêne est en train d’être déraciné. Nous sommes ici au niveau de la mégaphorbiaie de la zone humide, habitat de reptiles.
« Le projet prévoit de réaliser un barrage réservoir d’un volume d’eau de 1.5 millions de m3 pour une superficie de 42 hectares au pied de la forêt de Sivens dont 13 ha en zone humide du Testet. Une digue de 304 mètres de long et de 13 mètres de haut sera réalisée. »* Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Ce zadiste regarde la progression du chantier de déboisement. « Le projet de retenue d’eau de Sivens est situé sur la partie sauvage et préservée de la rivière Tescou. Le site, abritant 94 espèces protégées est en partie classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Le barrage devrait engloutir sous 1,5 millions de m3 d’eau 29 hectares de la forêt de Sivens, certifiée Espace Boisé Classé (EBC) et 18 hectares de prairies. La zone humide du Testet, elle, verrait 12,7 hectares de ses milieux noyés par le barrage. »* Ce projet porté par le département, vise à soutenir l’étiage du Tescou, un petit affluent du Tarn, et à sécuriser l’approvisionnement en eau d’exploitations agricoles avoisinantes. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
*http://www.naturemp.org/-Sivens-.html (consulté le 9 août 2020)
Abords de la pinède. Le bois coupé ici pour laisser la place au barrage partira pour fabriquer du papier m’a t-on dit.Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Un des « grand pique-nique familial » sur les bords de la zone humide du Testet organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires afin de protester contre le projet de barrage.
« Un peu plus de 2000 personnes ont participé ce dimanche 7 septembre à Sivens à un pic-nique de solidarité avec les opposants au projet barrage sur le Tescou. »*
Ici une banderole du syndicat agricole de la Confédération paysanne opposé à la construction d’un barrage sur la zone humide de Sivens demandant comme d’autres opposant un moratoire. En arrière plan un hélicoptère de la gendarmerie survole le lieu.
Sivens, Département du Tarn, France – 7 Septembre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/09/07/1293-faut-arreter-projet-declare-jose-bove-devant-500-personnes-rassemblees-sivens-pour-pique-nique-solidarite-avec-opposants-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Un des « grand pique-nique familial » organisé par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet et ses partenaires afin de protester contre le projet de barrage.
« Un peu plus de 2000 personnes ont participé ce dimanche 7 septembre à Sivens à un pic-nique de solidarité avec les opposants au projet barrage sur le Tescou. »*
Ici un opposant à la construction d’un barrage sur la zone humide de Sivens réagit au survol des lieux par un hélicoptère de la gendarmerie.
Sivens, Département du Tarn, France – 7 Septembre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/09/07/1293-faut-arreter-projet-declare-jose-bove-devant-500-personnes-rassemblees-sivens-pour-pique-nique-solidarite-avec-opposants-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Un des « grand pique-nique familial » organisé par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet et ses partenaires afin de protester contre le projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 7 Septembre 2014.
Interview de José Bové venu apporter son soutien lors de l’un des « grand pique-nique familial » organisé par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet et ses partenaires.
« Présent, José Bové a rappelé les raisons qui, a ses yeux, devraient pousser à l’abandon du projet de barrage : « Alors que le réchauffement de la planète est une réalité, il est urgent de changer les pratiques agricoles, elle doivent s’adapter à cette évolution climatique et non l’inverse, créer une retenue d’eau pour poursuivre des cultures qui ont besoin d’irrigation est absurde ». il a précisé être en contact avec le cabinet de Ségolène Royal, Ministre de l’écologie et du développement durable, dont il souhaite qu’elle demande un arrêt du projet : « Demain, le déboisement reprend, il y aura les forces de l’ordre et en face d’eux des membres des associations de défense de la nature, de la Confédération paysanne, des élus du département et de la Région, Ségolène Royal ne peut pas laisser ces militants ête gazés et réprimés ». »* Sivens, Département du Tarn, France – 7 Septembre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/09/07/1293-faut-arreter-projet-declare-jose-bove-devant-500-personnes-rassemblees-sivens-pour-pique-nique-solidarite-avec-opposants-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
José Bové prend la parole lors de l’un des « grand pique-nique familial » organisé par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet et ses partenaires.
« Un peu plus de 2000 personnes ont participé ce dimanche 7 septembre à Sivens à un pic-nique de solidarité avec les opposants au projet barrage sur le Tescou. Présent, José Bové, député européen Europe Ecologie – Les Verts (EE-LV) a estimé que la mise en chantier du barrage relevait d’une « logique de rouleau compresseur ». Il a demandé que le projet soit stoppé dans l’attente des décision judiciaires au fond. »* « « plus personne n’ignore le projet de barrage à Sivens et c’est une première victoire de la mobilisation ». Le député européen en a aussi appelé à la ministre de l’Ecologie : « une seule personne peut suspendre le projet et elle a les éléments : Ségolène Royal doit agir vite ! » »**
Sivens, Département du Tarn, France – 7 Septembre 2014.
*http://www.letarnlibre.com/2014/09/07/1293-faut-arreter-projet-declare-jose-bove-devant-500-personnes-rassemblees-sivens-pour-pique-nique-solidarite-avec-opposants-barrage.html
**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/un-dimanche-de-mobilisation-citoyenne-pour-dire-non-au-barrage-de-sivens-545778.html
(consultés le 9 août 2020)
Ben Lefetey (un des opposants au barrage de Sivens et porte-parole du Collectif de la sauvegarde de la zone humide du Testet) intervient lors de l’un des « grand pique-nique familial » sur les bords de la zone humide du Testet organisé par le Collectif et ses partenaires.
« « Nous sommes au milieu du gué et nous n’aurons pas de deuxième chance ni de deuxième planète » dit le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet dans son appel à la mobilisation. Il déplore le déboisement entamé et craint que les choses s’accélèrent dès lundi : « lundi matin, soit nous serons là, nous serons unis au-delà de nos différences et nous sauverons définitivement la zone humide et tout son patrimoine exceptionnel, soit nous restons passifs () et nous laisserons le champ libre à la dévastation finale ! »* Le lendemain aura lieu l’épisode « des enterrés ». Sivens, Département du Tarn, France – 7 Septembre 2014.
*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/un-dimanche-de-mobilisation-citoyenne-pour-dire-non-au-barrage-de-sivens-545778.html (consulté le 9 août 2020)
Épisode des enterrés. Ce jour-là, 5 personnes se sont enterrées jusqu’à la poitrine, dans un chemin d’accès à la ZAD, afin d’empêcher le passage des machines de déforestation. Ici à leur arrivée les gendarmes sont bloqués par les opposants au barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
– Épisode des enterrés. Ce jour-là, 5 personnes se sont enterrées jusqu’à la poitrine, dans un chemin d’accès à la ZAD, afin d’empêcher le passage des machines de déforestation. Ici, Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde du Testet coordonne l’action.
– Épisode des enterrés. Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde du Testet, négocie avec le commandant Leibovici en charge de la gendarmerie de Gaillac alors qu’il est en communication téléphonique avec le cabinet de la Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie : Ségolène Royal.
Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
5 personnes se sont enterrées jusqu’à la poitrine « à proximité immédiate du chantier, pour empêcher la progression des engins des bûcherons. »* Elles sont entourées et protégées par des manifestants ce qui rend toute charge des GM (gendarmes mobiles) dangereuse. Ici, des gaz lacrymogènes qui ne les feront pas bouger d’un centimètre. Ils protestent ainsi contre le « barrage qui va provoquer la destruction de 13 hectares de zones humides entre Lisle-sur-Tarn et Gaillac. »* Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
À la mi-journée environ, une équipe de pompiers vient prendre soin des militants, les assiste pour surveiller leur état de santé avant qu’ils ne se déterrent pour laisser la place à d’autres motivés.
« La veille, dimanche 7 septembre, les propos de Ségolène Royal (1) avaient fait naître l’espoir d’un moratoire qui frapperait ce futur lac artificiel. Celui-ci, d’une emprise totale de 48 hectares, doit retenir 1,5 million de mètres cube d’eau pour assurer l’alimentation l’été de quelques agriculteurs en aval. »* Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
(1) Ségolène Royal, Ministre de l’écologie et du développement durable
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Les 5 personnes qui se sont enterrées jusqu’à la poitrine sont entourées et protégées par des manifestants ce qui rend toute charge des gendarmes mobiles (GM) dangereuse. Ici, ils ont déployé des bâches pour s’abriter de la pluie.
« ‘L’eau est un bien précieux’, a insisté dimanche la ministre de l’écologie (1), rappelant en substance que son ministère ne donne pas pour instruction de permettre à quelques grandes exploitations de s’approprier la ressource grâce à des investissements publics. »* Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
(1) Ségolène Royal, Ministre de l’écologie et du développement durable
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
« En fin de journée, les gardes mobiles chargent et piétinent les personnes enterrées pour repousser le groupe. L’une des enterrées perd connaissance et sera évacuée vers l’hôpital par les pompiers. »* Beaucoup d’opposants présents remarquent que l’opération s’est déroulée juste après le départ des médias. Et le chantier de déboisement reprend pour une petite heure. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
*http://www.collectif-testet.org/230+les-videos-qui-temoignent.html (consulté le 9 août 2020)
– En fin de journée, les GM (gendarmes mobiles) ont chargé et piétiné les personnes enterrées pour repousser le groupe. Ils viennent de dégager une des enterrées qui a perdu connaissance et qui sera évacuée vers l’hôpital par les pompiers. Beaucoup d’opposants présents remarquent que l’opération s’est déroulée juste après le départ des médias. Et le chantier de déboisement reprend pour une petite heure. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
– À droite, quelques temps plus tard devant la zone humide déboisée, l’opposante qui s’était évanouie lors de l’opération « les enterrés ».
En fin de journée, les GM (gendarmes mobiles) ont chargé et piétiné les personnes enterrées pour repousser le groupe. Ils viennent de dégager une des enterrées qui a perdu connaissance et qui sera évacuée vers l’hôpital par les pompiers. Beaucoup d’opposants présents remarquent que l’opération s’est déroulée juste après le départ des médias. Et le chantier de déboisement reprend pour une petite heure. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
Épisode des enterrés. Ce jour-là, 5 personnes se sont enterrées jusqu’à la poitrine, entourées et protégées par des manifestants, dans un chemin d’accès à la ZAD, afin d’empêcher le passage des machines de déforestation. Délogés par les gendarmes mobiles ils sont repoussés, et avec eux les autres opposants qui se tenaient à l’autre bout du chemin, hors de la zone de chantier pour laisser la place aux machines. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
Épisode des enterrés. Ce jour-là, 5 personnes se sont enterrées jusqu’à la poitrine, entourées et protégées par des manifestants, dans un chemin d’accès à la ZAD, afin d’empêcher le passage des machines de déforestation. Délogés par les gendarmes mobiles ils sont repoussés hors de la zone de chantier, et avec eux les autres opposants qui se tenaient à l’autre bout du chemin, pour laisser la place aux engins de chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
Épisode des enterrés. Ce jour-là, 5 personnes se sont enterrées jusqu’à la poitrine, entourées et protégées par des manifestants, dans un chemin d’accès à la ZAD, afin d’empêcher le passage des machines de déforestation. Délogés par les gendarmes mobiles ils sont repoussés, et avec eux les autres opposants qui se tenaient à l’autre bout du chemin, hors de la zone de chantier pour laisser la place aux machines. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
« On n’est pasifist que ça – Al quaïda pour l’abandon du barrage, ACAB (All Cops or All Capitalists Are Bastards) »
Après l’épisode des « enterrés », une fois délogés du chemin d’accès à la ZAD où ils bloquaient le passage des machines de déforestation, les zadistes sont repoussés hors de la zone de chantier par les gendarmes mobiles. Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
« Allumer le feu »Après l’épisode des « enterrés », une fois délogés du chemin d’accès à la ZAD où ils bloquaient le passage des machines de déforestation, les opposants au projet du barrage sont repoussés de l’autre côté du Tescou par les gendarmes mobiles.« Évoqué dans les années 1980 et relancé en 2000, le projet est estimé à 8,4 millions d’euros. D’après les pouvoirs publiques, son financement est assuré à 53 % par l’agence de l’eau Adour-Garonne, 21 % par les budgets européens Feader, et à 26 % par les conseils généraux du Tarn et du Tarn-et-Garonne. »Sivens est la seconde partie d’un projet porté par les deux départements, précise Stéphane Mathieu (1). La première partie était la retenue de Thérondelle dans le Tarn-et-Garonne. Les fonds européens sont disponibles jusqu’en décembre 2015. Nous devons terminer les travaux avant cette date. Il y a encore du temps, mais la marge de man½uvre se réduit. » »*Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.
(1) Stéphane Mathieu, directeur de l’eau au Conseil général du Tarn
*https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014 (consulté le 9 août 2020)
– Les manifestants qui bloquaient un chemin d’accès à la zone humide ont été délogés par les gendarmes mobiles et repoussés hors de la zone de chantier, de l’autre côté du Tescou.- Les machines de déforestation peuvent se mettent à l’oeuvre et cette opposante pleure à la vue du déboisement qui va commencer.« Sivens est la seconde partie d’un projet porté par les deux départements, précise Stéphane Mathieu (1). La première partie était la retenue de Thérondelle dans le Tarn-et-Garonne. Les fonds européens sont disponibles jusqu’en décembre 2015. Nous devons terminer les travaux avant cette date. Il y a encore du temps, mais la marge de man½uvre se réduit. »* Sivens, Département du Tarn, France – 8 Septembre 2014.(1) Stéphane Mathieu, directeur de l’eau au Conseil général du Tarn*https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014 (consulté le 9 août 2020)
Le lendemain de la tentative de bloquer physiquement le passage des machines de déforestation à Sivens (épisode des enterrés), « une cinquantaine d’opposants au barrage de Sivens ont fait irruption à l’intérieur du Conseil général du Tarn pour exiger l’arrêt des travaux. » (1)Mais ils ne trouvent personne disposé à les recevoir. « Le président PS du conseil général, Thierry Carcenac, se trouvait à Paris pour y rencontrer la ministre de l’Écologie Ségolène Royal » (2) qui a annoncé lundi la veille une mission d’expertise sur le projet de barrage de Sivens.« Le bâtiment subit diverses dégradations et tags durant son occupation et son évacuation musclée par les forces de police. » (3)« Depuis plusieurs semaines, des heurts ont lieu entre forces de l’ordre et anti-barrage, ces derniers estimant que le déboisement nécessaire au projet entrainerait la disparition d’un réservoir de biodiversité de 13 hectares. » (4) Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.(1) https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1948096-sivens-violents-affrontements-conseil-general-tarn-militant-garde-vue-diaporama.html(2) https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens(4) https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1948103-opposants-evacues-force-conseil-general-manifestant-garde-vue.html
(consultés le 9 août 2020)
Le lendemain de la tentative de bloquer physiquement le passage des machines de déforestation à Sivens (épisode des enterrés), une cinquantaine de militants pénètrent dans les locaux du Conseil Général pour nouer un dialogue.Ils veulent « empêcher la destruction de la zone humide du Testet, un réservoir de biodiversité de 13 hectares » (1) « un «arrêt immédiat des travaux de déboisement» sur le site du projet public de barrage, porté par le département, et «la fin de la répression policière». » (2)« L’action était surtout symbolique puisque le président du conseil général, Thierry Carcenac, était ce matin à Paris pour rencontrer Ségolène Royal. Lundi, la ministre de l’Ecologie a nommé deux experts pour « favoriser le dialogue ». » (3)« Le bâtiment subit diverses dégradations et tags durant son occupation et son évacuation musclée par les forces de police. » (4)Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.(1) https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php(2) https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/09/tarn-des-opposants-au-barrage-de-sivens-evacues-de-force-du-conseil-general_4484420_3244.html(3) https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1948096-sivens-violents-affrontements-conseil-general-tarn-militant-garde-vue-diaporama.html(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens
(consultés le 9 août 2020)
Le lendemain de la tentative de bloquer physiquement le passage des machines de déforestation à Sivens, une cinquantaine d’opposants au barrage de Sivens pénètrent dans les locaux du Conseil Général.Ils « exigent un « arrêt immédiat des travaux de déboisement » sur le site du projet de barrage-réservoir de 1,5 million de mètres cubes d’eau stockée. (1) Le président PS du conseil général, Thierry Carcenac, se trouvait à Paris pour y rencontrer la ministre de l’Écologie Ségolène Royal qui avait annoncé lundi l’envoi d’experts pour évaluer le projet.» (2)« Après avoir fait irruption au conseil général, les militants sont montés au premier étage là où sont les bureaux du cabinet du président, la discussion s’est engagée avec Stéphane Mathieu, le directeur des services de l’eau. Mais la situation a ensuite dégénéré une demi-heure plus tard avec l’arrivée d’une quinzaine de policiers. » (3) « Le bâtiment subit diverses dégradations et tags durant son occupation et son évacuation musclée par les forces de police. » (4)« Dans un communiqué, Thierry Carcenac a annoncé qu’il allait porter plainte. Le président du conseil général du Tarn dénonce des comportements » intolérables et dangereux » et des » discours de contre-vérité ». () Il est inadmissible dans un État de Droit que l’on s’oppose avec une telle violence et de tels actes à des décisions prises dans un cadre légal, respectueuses des règles démocratiques existantes dans notre pays. » (5) Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.(1) https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1948096-sivens-violents-affrontements-conseil-general-tarn-militant-garde-vue-diaporama.html(2) https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php(3) https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/09/tarn-des-opposants-au-barrage-de-sivens-evacues-de-force-du-conseil-general_4484420_3244.html(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens(5) https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014
(consultés le 9 août 2020)
« Des opposants au projet de barrage de Sivens ont envahi ce mardi les locaux du Conseil général du Tarn à Albi. Les forces de l’ordre ont du les déloger et des incidents ont éclaté. » (1) « Montés au premier étage là où sont les bureaux du cabinet du président, la discussion s’est engagée avec Stéphane Mathieu » (2) « Directeur de l’eau au Département (dont la volonté de dialogue et la capacité à échanger avec les opposants pendant toute la matinée, y compris aux moments où la violence s’est déchaînée, doit être soulignée)» (3)« Le déboisement de la zone du barrage, dont la construction entraînerait la disparition d’un réservoir de biodiversité de 13 ha, donne lieu à des heurts sporadiques depuis début septembre entre opposants et forces de l’ordre. Thierry Carcenac, le président PS du Conseil général qui porte ce projet public de barrage-réservoir, était à Paris pour y rencontrer la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal. » (1) Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.(1) https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014(2) https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1948096-sivens-violents-affrontements-conseil-general-tarn-militant-garde-vue-diaporama.html(3) http://www.letarnlibre.com/2014/09/10/1310-violences-entre-opposants-barrage-sivens-policiers-dans-enceinte-conseil-general-mardi-matin-que-est-reellement-passe.html
(consultés le 9 août 2020)
Quelque 70 manifestants opposés à la construction du barrage de Sivens dans le Tarn, ont forcé mardi matin l’entrée du Conseil général gardée par quelques policiers, « notre petit déjeuner (sur le site du projet de barrage), c’est la lacrymo… Nous demandons que les violences cessent et l’ouverture d’un dialogue ». (1)« L’un des manifestants a été placé en garde à vue, soupçonné d’avoir asséné « un coup de tête volontaire » à un commandant de police, selon le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marc Panazio. L’officier a eu le nez cassé, a précisé une source policière. L’évacuation s’est faite de façon musclée, alors que les manifestants s’agrippaient les uns aux autres, assis par terre.Le président du groupe Europe Écologie-Les Verts au conseil régional, Guillaume Cros, s’est plaint dans un communiqué d’avoir été « molesté, insulté et expulsé par les forces de l’ordre ». » (2) Peu après que je sois arrivé, la police et la B.A.C. ont commencé à intervenir. J’ai essayé de temporiser et d’apaiser les esprits en utilisant ma position d’élu. J’ai alors été insulté, saisi par les jambes et emmené hors des lieux. Tous les manifestants ont ensuite été expulsés. Ce qui me gêne, c’est que l’on sent une forme de criminalisation de l’action politique, avec de l’intimidation. C’était la première fois que je me faisais insulter par un policier. Humainement, c’est quelque chose de dur. (3) Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.(1) https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014(2) https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php(3) https://toulouse.latribune.fr/Politique/sivens-manifestation-violence-conseil-general-tarn-albi-guillaume-cros-09092014
(consulté le 9 août 2020)
Une cinquantaine de militants, opposés au projet du barrage de Sivens, refusent de quitter les locaux du Conseil Général où ils ont pénétré pour trouver un interlocuteur. Ils en seront évacués manu militari. Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.« Le président du Département, Thierry Carcenac, est quant à lui à Paris pour y rencontrer la ministre de l’Ecologie. Rebondissant sur cette visite, les opposants réclament la suspension des travaux alors que Ségolène Royal a annoncé lundi la création d’une mission d’expertise afin d’évaluer le projet : « Le chantier est reparti de plus belle avec une répression policière encore plus forte. On demande à Carcenac de respecter la justice, les experts, les opposants pacifiques et donc de suspendre les travaux », réagit le porte-parole d’un collectif d’opposants, Ben Lefetey. »*« Le même jour, les militants ont mis en scène la destruction symbolique d’un barrage similaire, construit il y a 17 ans entre Carmaux et Gaillac, mais qui selon eux n’a pas d’existence légale. »***https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1948103-opposants-evacues-force-conseil-general-manifestant-garde-vue.html**https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php
(consulté le 9 août 2020)
Une cinquantaine de militants, opposés au projet du barrage de Sivens, refusent de quitter les locaux du Conseil Général où ils ont pénétré pour demander « un moratoire au président du Conseil général, Thierry Carcenac, porteur du projet. L’intervention des gendarmes et de la brigade anti-criminalité s’est conclu par une évacuation musclée des manifestants. Au cours de celle-ci, Guillaume Cros, président du groupe EE-LV au conseil régional, a été « molesté, insulté et expulsé par les forces de l’ordre ». »*Un journaliste de la cause environnementale aussi a été évacué manu militari, » un opposant au barrage en garde à vue pour avoir donné un coup de tête à un policier, « ** des murs et une tapisserie tagués, une femme évanouie, etc. Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Politique/sivens-manifestation-violence-conseil-general-tarn-albi-guillaume-cros-09092014**http://www.letarnlibre.com/2014/09/10/1310-violences-entre-opposants-barrage-sivens-policiers-dans-enceinte-conseil-general-mardi-matin-que-est-reellement-passe.html
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– La personne évanouie lors de l’évacuation du premier étage du Conseil Général.- Des opposants au barrage de Sivens avant d’être expulsés définitivement du Conseil Général. Leur action se poursuivra par un sit-in devant le bâtiment.« Les manifestants exigent un « arrêt immédiat des travaux de déboisement » sur le site du projet de barrage-réservoir de 1,5 million de mètres cubes d’eau stockée. Le président PS du conseil général, Thierry Carcenac, se trouvait à Paris pour y rencontrer la ministre de l’Écologie Ségolène Royal. Dans un communiqué, il a annoncé qu’une plainte serait déposée « contre les auteurs de ces actes inqualifiables ». Il les a accusés d’avoir « détruit tout ce qui était à leur portée », agressé des personnes et développé des « contre-vérités » sur le projet. Les élus régionaux écologistes ont rétorqué qu’ils tenaient Thierry Carcenac « pour responsable » de la radicalisation du mouvement. Ils lui ont de nouveau demandé « de respecter les recours devant la justice en décidant d’un moratoire » sur le déboisement. »* Albi, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.*https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php (consulté le 9 août 2020)
Le Collectif de la sauvegarde du Testet, opposant au barrage de Sivens, organise une « destruction symbolique » du barrage de Fourogue «pour rappeler que le Conseil Général et la CACG (N.D.L.R. la compagnie qui aménage également le barrage de Sivens) gèrent un barrage illégal depuis 1997». «Nous voulons éviter avec Sivens un deuxième barrage de Fourogue et que le Conseil Général attende la fin des recours judiciaires» .*« De Fourogue… à Sivens : un même entêtement qui devient mortifère La retenue de Fourogue, (1,3 million de m3), à l’amont de la rivière Vère, département du Tarn, a été réalisée au cours de la période automne 1997 – printemps 1998; le Conseil général du Tarn (CG81) étant maître d’ouvrage et la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) concessionnaire d’aménagement. L’ouvrage est destiné au renforcement de la ressource en eau du bassin versant de la Vère. Bernard VIGUIÉ, l’avocat qui a défendu l’association Vère Autrement, donne également des détails sur la poursuite des travaux du barrage par la CACG et le CG81 malgré les décisions de justice le leur interdisant…Dans une note réalisée fin septembre 2014, le Collectif démontre que le barrage de Fourogue dégrade la qualité des eaux un barrage ne garantit pas le bon état de la rivière voire même le dégrade fortement. Dans le dossier d’enquête publique préalable à la Déclaration d’Intérêt Général de l’Aménagement que le Collectif s’est procuré (bientôt en ligne), la CACG reconnait elle-même que ses prévisions étaient de 400 ha alors qu’il y avait seulement 214 ha irrigués en 2011 à partir du barrage soit presque moitié moins »** Mailhoc, Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/10/1948717-sivens-anti-barrage-evacues-force-hotel-departement.html
**https://www.collectif-testet.org/actualite-278-le-barrage-de-fourogue-l-illustration-du-passage-en-force-du-cg-et-de-la-cacg.html
(consultés le 9 août 2020)
Ben Lefetey (un des opposants au barrage de Sivens et porte-parole du Collectif de la sauvegarde du Testet) fait une conférence de presse dans un café d’Albi et donne une interview avant une « destruction symbolique » du barrage de Fourogue « pour rappeler que le Conseil Général et la CACG (la compagnie qui aménage également le barrage de Sivens) gèrent un barrage illégal depuis 1997 ». « Nous voulons éviter avec Sivens un deuxième barrage de Fourogue et que le Conseil Général attende la fin des recours judiciaires » .* Département du Tarn, France – 9 Septembre 2014.« le Conseil Général cite en exemple le barrage de Fourogue sur la Vère pour rappeler que le projet de barrage de Sivens a notamment pour objectif la « préservation du bon état écologique » du Tescou.Pourtant, la comparaison entre l’état écologique et chimique de la Vère à l’aval du barrage de Fourogue et celui du Tescou à la sortie de la zone humide du Testet (qui serait donc l’aval du projet de barrage de Sivens) démontre clairement qu’un barrage ne garantit pas le bon état de la rivière voire même le dégrade fortement. Vous trouverez la démonstration ci-jointe dans une note reprenant les analyses officielles de qualité des eaux des deux rivières. »**
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/10/1948717-sivens-anti-barrage-evacues-force-hotel-departement.html
**https://www.collectif-testet.org/actualite-278-le-barrage-de-fourogue-l-illustration-du-passage-en-force-du-cg-et-de-la-cacg.html
(consultés le 9 août 2020)
Suite à leur expulsion du Conseil Général les opposants au barrage de Sivens se retrouvent devant le bâtiment et entreprennent de faire un sit-in. Ces 2 manifestants informent les automobilistes du pourquoi de leur action. Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.« Le porte-parole du collectif Sauvegarde de la zone humide du Testet, Ben Lefetey, a déploré la poursuite du déboisement, alors que Ségolène Royal avait annoncé lundi l’envoi d’experts pour évaluer le projet. « Les travaux doivent cesser immédiatement et au moins jusqu’aux conclusions de ces expertises », a-t-il demandé. Quant au député de la circonscription, Jacques Valax (PS), il s’est dit toujours aussi déterminé à soutenir la construction du barrage de Sivens « attendu depuis plus de 25 ans ». Le projet « prévoit notamment de reconstituer 20 ha de zones humides pour compenser les 13 hectares de zones humides effacés par le projet », a-t-il argumenté.Les opposants répondent qu’une « zone humide » est le fruit d’un très long processus naturel et dénoncent le coût global de construction du barrage, à 8,4 millions d’euros. »**https://www.lepoint.fr/societe/tarn-la-guerilla-se-poursuit-contre-le-projet-de-barrage-de-sivens-09-09-2014-1861657_23.php (consulté le 9 août 2020)
« Les Résistants des uns sont les Terroristes des autres »Du sit-in on passe à un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu.« Le porte-parole du collectif Sauvegarde de la zone humide du Testet, Ben Lefetey, a déploré la poursuite du déboisement, alors que Mme Royal avait annoncé lundi l’envoi d’experts pour évaluer le projet. « Les travaux doivent cesser immédiatement et au moins jusqu’aux conclusions de ces expertises », a-t-il demandé. »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014 (consulté le 9 août 2020)
Du sit-in les opposants au barrage de Sivens passent à un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu.« Voilà des mois que durent les échauffourées dans le Tarn, que des militants s’accrochent au sommet des arbres pendant des jours entiers, sans compter d’éphémères barricades de terre pour freiner le chantier, les manifestations et plusieurs grèves de la faim : le projet de Sivens symbolise le réservoir de trop dans une vaste région, le bassin Adour-Garonne, où l’eau est devenue un enjeu essentiel. »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Du sit-in les opposants au barrage de Sivens passent à un campement devant le Conseil Général. Ici au lever du jour. Les occupants seront expulsés le 16 septembre, soit 2 jours avant une grosse manifestation agricole. « Le porte-parole d’un collectif d’opposants, Ben Lefetey, a vivement déploré la poursuite du déboisement, alors que Mme Royal avait annoncé lundi la création d’une mission d’expertise pour évaluer le projet « Le chantier est reparti de plus belle avec une répression policière encore plus forte. On demande à Carcenac de respecter la justice, les experts, les opposants pacifiques et donc de suspendre les travaux », a-t-il dit. »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Economie/barrage-sivens-tarn-opposition-eelv-fnsea-08092014 (consulté le 9 août 2020)
« Carcenac menteur et escroc »Du sit-in les opposants au barrage de Sivens passent à un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu. » « Sivens répond à 70 % aux besoins de l’agriculture, mais il servira aussi à soutenir l’étiage du Tescou, assure le président du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac (PS). Même si aucun agriculteur ne pompait dedans, je le ferais quand même pour améliorer la qualité de l’eau », assure-t-il. L’élu admet que l’enquête publique a recueilli une majorité d’avis défavorables. Mais il faut bien agir : le département est déficitaire de 39 millions de mètres cubes par an. « * Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Après une action de sit-in les opposants au barrage de Sivens ont installé un campement devant le Conseil Général. Un groupe de grévistes de la faim (Christian Pince, Christian Conrard, Éric Petetin, Roland Fourcard, Gilles Olivet et Marc Pourreyon), eux aussi contestant le projet, donnent une conférence de presse. Leur pancarte indique depuis combien de jours ils ne s’alimentent plus et précise que c’est « Pour obtenir un débat public ». Ils sont accompagnés d’une jeune manifestante qui elle mentionne qu’elle jeûne temporairement par solidarité et pour la même cause. Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
« Démocratie! » « Carcenac, quelle est cette démocrature que vous nous faites? »Du sit-in les opposants au barrage de Sivens sont passés à un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu.« Le bassin-versant du Tescou compte déjà 185 retenues collinaires : de quoi stocker 5 millions de mètres cubes en déviant un tiers du cours d’eau. Pourquoi alors investir 8,4 millions d’euros, avec un coût de fonctionnement estimé à 360 000 euros par an, dans un ouvrage supplémentaire au profit de 81 exploitants agricoles selon les chambres d’agriculture locales, 19 selon les opposants »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Du sit-in les opposants au barrage de Sivens sont passés à un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu.Même traitement pour les politiques opposés au projet, dont ces deux élus, Guilhem Serieys (Conseiller Régional Front de gauche) et François Simon (Vice-président Europe Écologie les Verts du Conseil Régional de Midi-Pyrénées), qui sont venus en délégation porter une lettre ouverte. (1)Elle est signée entre autres par José Bové : » Dans une lettre ouverte, de nombreux élu-es midi-pyréneen-nes, dont je fais partie, demandent au Président du Conseil Général du Tarn, Thierry Carcenac, que cessent les violences incompréhensibles à l’égard des opposants au projet de barrage de Sivens et qu’un moratoire soit décidé sur le projet. « (2)Signée aussi par Guillaume Cros, président du groupe EE-LV au conseil régional, qui s’exprimait ainsi le jour où la police l’avait évacué par la force des locaux du conseil général du Tarn qui avait été envahi le 9 septembre par des opposants au projet du barrage de Sivens : » Nous sommes exaspérés par les décisions de Thierry Carcenac. La ministre de l’Écologie lui a tendu une perche qu’il a choisi de ne pas saisir (Ségolène Royal a demandé, dimanche 7 septembre, à Thierry Carcenac de vérifier « que les conditions que le ministère met sur les retenues de substitution soient remplies » NDLR). Il pourrait prendre la décision d’un moratoire sans pour autant perdre la face. Cet acharnement ne s’explique pas, c’est incompréhensible et cela devient de l’irresponsabilité politique. Thierry Carcenac va être comptable de ce qu’il va se passer. () Il faut que Madame Royal dise clairement les choses. Elle a envoyé deux inspecteurs sur place, censés permettre de rétablir un climat serein. Mais le dialogue ne peut être instauré tant que les machines sont encore sur place. De plus, il y a une radicalisation qui se fait des deux côtés. On risque une montée de la violence. Je suis déjà surpris qu’il n’y ait pas eus de blessés graves. » (3)Une délégation d’élus sera finalement reçu le 15 septembre par Thierry Carcenac durant laquelle « le président du conseil général du Tarn aurait annoncé hier matin qu’il n’aurait pas les 2 M¤ de fonds européens espérés » (4) Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.(1) https://www.scoop.it/topic/think-outside-the-box/p/4027782804/2014/09/10/lettre-ouverte-a-thierry-carcenac-president-du-conseil-general-du-tarn-europe-ecologie-les-verts-au-conseil-regional-midi-pyrenees(2) http://jose-bove.eu/barrage-de-sivens-lettre-ouverte-a(3) https://toulouse.latribune.fr/Politique/sivens-manifestation-violence-conseil-general-tarn-albi-guillaume-cros-09092014(4) https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/16/1952562-argent-europe-projet-pourrait-etre-revu.html
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Après une action de sit-in les opposants au barrage de Sivens ont installé un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu.Parmi leurs raisons du rejet de la retenue sur la zone humide du Testet : le « Nombre d’agriculteurs concernés. Pour 2014, iI y a actuellement une vingtaine d’irrigants qui pompent dans le Tescou et qui sont concernés par le barrage. On est loin des 82 annoncés dans le rapport de la CACG. Est-il normal aujourd’hui de dépenser de telles sommes avec l’argent public pour aussi peu de personnes ? »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Du sit-in les opposants au barrage de Sivens sont passés à un campement devant le Conseil Général. Ils seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun d’eux n’est reçu. » Ici un manifestant assis devant l’Arbre de réflexion.« France Nature Environnement Midi-Pyrénées et Nature Midi-Pyrénées s’associent au collectif du Testet pour souligner que « des recours juridiques sont toujours en cours » et pour qualifier de « farce » « l’exemplarité environnementale » du projet, revendiquée par le conseil général et la préfecture du Tarn. »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/03/dans-le-tarn-l-opposition-se-renforce-contre-un-barrage-menacant-une-zone-humide_4481302_3244.html (consulté le 9 août 2020)
« Résistance »Après une action de sit-in les opposants au barrage de Sivens ont installé un campement devant le Conseil Général. Les occupants seront expulsés le 16 septembre. Durant toute cette période aucun des manifestants n’est reçu.« La bataille se livre aussi sur le terrain juridique. France Nature Environnement, Nature Midi-Pyrénées et d’autres associations ont attaqué les arrêtés préfectoraux permettant de lancer les travaux dans un secteur classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique et de noyer une zone humide majeure. »* Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
– Devant le Conseil Général, soirée de projection par les opposants au barrage de Sivens de vidéos faisant état des « violences policières ».- À droite un zadiste fait de la réflexologie durant cette même soirée. Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Soirée de projection dans un café. Un film documentaire sur la lutte de Sivens contre le projet de barrage fait état des « violences policières ». « Depuis l’arrivée des premiers bûcherons le 1er septembre, puis des engins qui recrachent les pins sous forme de bouillie de bois, les abords du chantier sont placés sous haute sécurité. Environ 150 à 200 gendarmes mobiles lourdement équipés y ont pris position, ils sont souvent plus nombreux que les opposants. Un hélicoptère contrôle le nombre de « zadistes » éparpillés dans les bois, où vrombissent les tronçonneuses. Des élus écologistes ont même été bousculés par les gendarmes, qui disent de leur côté être la cible de cocktails Molotov. »*- Une opposante au barrage se met avec son vélo en travers de la route pour ralentir les engins de chantiers qui se rendent à Sivens. D’autres on fait de même avec leur voiture.- Tir de flasball sur une main.Albi, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/08/tensions-dans-le-tarn-ou-le-barrage-de-sivens-attise-la-guerre-de-l-eau_4483492_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Ce matin, les opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général sont expulsés. Durant toute cette période aucun des manifestants n’a été reçu. Albi, Département du Tarn, France – 16 Septembre 2014.« On ne conteste pas l’idée que la rivière a besoin d’eau, ce qu’on dénonce simplement c’est la manière dont ces études sont faites et les solutions qui sont apportées. Le déficit d’eau a diminué depuis les premières études réalisées en 2 001 et il existe aujourd’hui des alternatives au barrage qui n’existaient pas à l’époque. Pour 2014, iI y a actuellement une vingtaine d’irrigants qui pompent dans le Tescou et qui sont concernés par le barrage. On est loin des 82 annoncés dans le rapport de la CACG. Est-il normal aujourd’hui de dépenser de telles sommes avec l’argent public pour aussi peu de personnes ? Le coût des travaux est connu mais le coût du fonctionnement est très flou. Il serait de 340 000 euros par an selon nos informations. Les recettes des utilisateurs du barrage ne les compenseront pas, le reste serait à la charge du contribuable. C’est bien entendu intolérable que 95 % du coût de fonctionnement soit supporté par la collectivité. »**https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
« Réapproprions nous l’espace pour réapprendre à vivre »Ce matin, les opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général sont expulsés. Durant toute cette période aucun des manifestants n’a été reçu. Albi, Département du Tarn, France – 16 Septembre 2014.
« Pour les porteurs du projet, le barrage répond à des objectifs de salubrité et de préservation de la ressource en eau. Des mesures compensatoires pour l’environnement sont prévues à hauteur de 200 000 euros par an a indiqué le président du conseil général du Tarn Thierry Carcenac dans un courrier adressé au collectif du Testet en septembre 2013 (NDLR : il est question de 140 000 ¤ dans le rapport interministériel pour la maintenance et les mesures environnementales). »**https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Ce matin, les opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général sont expulsés. Soit 2 jours avant une grosse manifestation agricole. Durant toute cette période aucun des manifestants n’a été reçu. Albi, Département du Tarn, France – 16 Septembre 2014.« Le milieu agricole est lui, majoritairement favorable au projet et pousse derrière le conseil général. Des élus qui doivent justifier la dépense publique générée par ce projet estimé à 8,4 millions d’euros et largement subventionné. Même s’ils n’ont pas réussi à mobiliser la population au-delà du cercle militant, les anti-barrage ont retardé la mise en chantier. »**https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Ce matin, les opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis plusieurs jours devant le Conseil Général sont expulsés. Soit 2 jours avant une grosse manifestation agricole. Albi, Département du Tarn, France – 16 Septembre 2014.
« Ce projet de barrage vieux d’une vingtaine d’années est censé répondre au soutien d’étiage du Tescou et à l’irrigation dans la vallée jusqu’aux Tarn-et-Garonne. Mais il faut en passer par la destruction d’une zone humide pour la recréer un peu plus loin. Une destruction dont ne veulent pas les écologistes, mobilisés pour ce qui est devenu à leurs yeux «une zone à défendre» (ZAD), à l’instar de Notre-Dame-des-Landes à Nantes. Surtout lorsqu’il s’agit, dans le même temps, de soutenir l’irrigation et un modèle d’agriculture qualifié de productiviste. »**https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
« Assurés du soutien d’EELV, les militants écologistes demandent l’arrêt des travaux, alors que le Conseil général PS tient à les poursuivre. »*Ce matin, les opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général sont expulsés. Soit 2 jours avant une grosse manifestation agricole « contre un projet de durcissement de la réglementation sur les nitrates »** durant laquelle un millier d’agriculteurs vont venir en soirée pour déverser, juste en face, devant la Préfecture (entre autres lieux), des remorques et des remorques de fumier. Comme l' »affaire Sivens » était dans toutes les têtes il valait mieux éviter la confrontation entre eux et les « anti-barrage » lors de cette « nuit du fumier »(nom donné à l’opération). Albi, Département du Tarn, France – 16 Septembre 2014.*https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/sivens-trois-questions-autour-d-un-barrage-polemique_1574891.html**https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/18/97001-20140918FILWWW00418-nitrates-nuit-du-fumier-en-midi-pyrenes.php (consultés le 9 août 2020)
Deux jours après l’expulsion des opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général et alors que l' »affaire Sivens » est dans toutes les têtes « Un millier d’agriculteurs ont manifesté ce soir en Midi Pyrénées contre un projet de durcissement de la réglementation sur les nitrates, lors d’une opération baptisée « la nuit du fumier ». Dans le Tarn, un millier de manifestants selon les organisateurs (600 selon la police) se sont réunis dans le centre d’Albi, accompagnés d’environ 200 tracteurs. Au bruit assourdissant de coups de klaxon et de pétards agricoles, destinés à faire fuir les animaux nuisibles, les agriculteurs ont déversé quantité de lisier et de fumier, qui ont recouvert les abords de la préfecture où une délégation a été reçue vers 21h30. »* Albi, Département du Tarn, France – 18 Septembre 2014.*https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/18/97001-20140918FILWWW00418-nitrates-nuit-du-fumier-en-midi-pyrenes.php (consulté le 9 août 2020)
Deux jours après l’expulsion des opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général et alors l' »affaire Sivens » est dans toutes les têtes, « Un millier d’agriculteurs ont manifesté ce soir en Midi Pyrénées contre un projet de durcissement de la réglementation sur les nitrates, lors d’une opération baptisée « la nuit du fumier ». Dans le Tarn, un millier de manifestants selon les organisateurs (600 selon la police) se sont réunis dans le centre d’Albi, accompagnés d’environ 200 tracteurs. »*« Massés sur les lices devant la Préfecture, ils se sont allongés au sol sous les exhortations du révérend père Roland pour montrer à Monsieur le préfet ce que c’est qu’une directive qui tue. Applaudis par la foule, au sein de laquelle on notait la présence de nombreux maires de la ruralité ceints de leur écharpe tricolore, les tracteurs ont commencé de décharger le fumier devant les grilles de la Préfecture. Cette action, impulsée par la FDSEA et les JA du Tarn visait à dénoncer la proposition du gouvernement français, faite sur injonction européenne et sans aucune concertation avec la profession qui envisage de faire passer de 1 994 (classement de 2007) à 3 652 le nombre de communes concernées par l’évolution de la teneur en « nitrates » des eaux. 222 communes tarnaises seraient concernées par cette directive applicable avant la fin de l’année 2014. La profession a tenu à rappeler qu’elle n’est aucunement contre la performance environnementale des exploitations mais elle tient à dénoncer l’absurdité de cette décision et demande que le zonage soit fondé sur des données scientifiques et agronomiques qui ne compromette pas l’avenir des exploitations. »** Albi, Département du Tarn, France – 18 Septembre 2014.*https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/18/97001-20140918FILWWW00418-nitrates-nuit-du-fumier-en-midi-pyrenes.php**http://www.letarnlibre.com/2014/09/18/1344-nuit-fumier-albi-opposes-directive-europeenne-millier-agriculteurs-deversent-remorques-fumier-devant-prefecture-administrations.html (consultés le 9 août 2020)
Deux jours après l’expulsion des opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général et alors l' »affaire Sivens » est dans toutes les têtes, « Un millier d’agriculteurs ont manifesté ce soir en Midi Pyrénées contre un projet de durcissement de la réglementation sur les nitrates, lors d’une opération baptisée « la nuit du fumier ». » Ici ils ont déversé devant le Conseil Général et devant la Préfecture (qui se font face à Albi) des remorques et des remorques de fumier.« « Nous réaffirmons notre non (à la directive nitrates, ndlr). Nous ne lâcherons rien », a affirmé à une correspondante Sébastien Granier, président des Jeunes agriculteurs de l’Aveyron, branche de la FNSEA. Les syndicats contestent le projet gouvernemental, annoncé cet été pour répondre aux griefs de Bruxelles, qui prévoit l’extension des « zones vulnérables » auxquelles le Midi-Pyrénées échappe jusqu’ici largement. »* Albi, Département du Tarn, France – 18 Septembre 2014.*https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/18/97001-20140918FILWWW00418-nitrates-nuit-du-fumier-en-midi- (consulté le 9 août 2020)
« Non à l’écologie technocratique, Oui au bon sens paysans »Lendemain de la « nuit du fumier », nom donnée à l’opération : un millier d’agriculteurs sont venus en soirée pour déverser, devant la Préfecture, la Cité Administrative et encore d’autres lieux, des remorques et des remorques de fumier. Ils manifestent ainsi « leur hostilité à une proposition du gouvernement français auprès de la Commission Européenne qui prévoit une nouvelle délimitation des zones vulnérables à la pollution par les nitrates d’origine agricole. »*Deux jours avant avait eu lieu l’expulsion des opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général (face à la préfecture). Albi, Département du Tarn, France – 19 Septembre 2014.Une opération qui avait déjà eu lieu début avril pour les mêmes motifs. « La directive Nitrates adoptée en 1991 et que les États membres de l’Union européenne doivent appliquer, a pour but de protéger les réserves d’eau en surface et en sous-sol en limitant l’usage des nitrates, présents dans les engrais agricoles et les déjections animales, et en imposant des périodes d’interdiction d’épandre ces engrais qui doivent être dûment stockés. La Commission européenne juge insuffisantes les dispositions prises en France et a engagé des poursuites contre Paris, en 2012, pour non-conformité à la directive Nitrates. »***http://www.letarnlibre.com/2014/09/18/1344-nuit-fumier-albi-opposes-directive-europeenne-millier-agriculteurs-deversent-remorques-fumier-devant-prefecture-administrations.html**https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/haute-garonne-du-fumier-pour-protester-contre-la-politique-anti-nitrates-453447.html
(consultés le 9 août 2020)
Lendemain de la « nuit du fumier », nom donnée à l’opération. « Dans la quasi-totalité de la région, des agriculteurs vont déposer du fumier dans des lieux publics »Ici à Albi, un millier d’agriculteurs sont venus en soirée pour déverser, devant la Préfecture, la Cité Administrative, la Direction Départementale des Territoires et la MSA (Mutualité Sociale Agricole) des remorques et des remorques de fumier. Ils manifestent ainsi leur hostilité aux « modifications de la directive Nitrates au niveau européen qui prévoit la révision de la carte des zones vulnérables en France. Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu dans la région pour dénoncer leur extension et de fait, la disparition ou a restriction d’activité pour les agriculteurs. Dans les Hautes-Pyrénées, selon un communiqué des jeunes Agriculteurs, « par l’interdiction de fertilisation au-delà de 15% de pentes, c’est donc près de 2000 fermes qui sont condamnées à disparaître sur les 5000 que compte le département ! ». Toujours selon les JA, « la quasi-totalité des exploitations en polyculture-élevage des coteaux est en péril » puisque »50% des fermes devraient abandonner l’élevage et laisser leurs terres devenues non fertilisables et vouées à l’enfrichement. » »*Deux jours avant avait eu lieu l’expulsion des opposants au barrage de Sivens qui campaient depuis quelques jours devant le Conseil Général (face à la préfecture). Albi, Département du Tarn, France – 19 Septembre 2014.*https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/2014/09/18/une-nuit-du-fumier-des-agriculteurs-contre-la-revision-de-la-directive-nitrates-553224.html (consulté le 9 août 2020)
Après un autre pique-nique familial (toujours organisé par le Collectif pour la sauvegarde du Testet et ses partenaires) à proximité de la zone humide où 1200 personnes* étaient encore présentes, les manifestants replantent des arbres sur la zone qui a été déboisée pour faire place à la construction du barrage à laquelle ils s’opposent. Sivens, Département du Tarn, France – 14 Septembre 2014.En lien le texte d’invitation à ce pique nique du Collectif qui commence ainsi : « Nous appelons les amoureux de la Nature sauvage et de ses espaces de rêveries, les passionnés des petites et des grosses bébêtes, les hommes (et les femmes) qui plantent des arbres et pas ceux qui les coupent dans la forêt de Sivens Nous appelons toutes celles et ceux Qui ne supportent plus que la justice n’ait pas les moyens de juger les projets d’aménagement avant qu’ils ne soient inaugurés, qui refusent la farce des compensations environnementales qui n’ont d’autre efficacité que de justifier la destruction des espaces naturels tout en subventionnant les bureaux d’études des copains »***https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/15/1951777-barrage-sivens-rendez-opposants-conseil-general-tarn.html**https://www.collectif-testet.org/actualite-214-14-09-tous-au-grand-pique-nique-familial.html (consultés le 9 août 2020)
Après un autre pique-nique familial (toujours organisé par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet et ses partenaires) à proximité de la zone humide où 1200 personnes* étaient encore présentes, les manifestants replantent des arbres sur la zone qui a été déboisée pour faire place à la construction du barrage à laquelle ils s’opposent. Sivens, Département du Tarn, France – 14 Septembre 2014.En lien le texte d’invitation du Collectif à ce pique nique dont voici un extrait : « Nous appelons toutes celles et ceux qui veulent une véritable transition énergétique, qui veulent limiter la menace climatique sans devoir avaler la pilule nucléaire, qui veulent que l’argent public serve d’abord à rendre les gens économes et autonomes en énergie !Celles et ceux qui se battent contre le rouleau compresseur des projets inutiles et imposés, contre les LGV, les autoroutes absurdes, les mines dans le Limousin, l’Ayrault-Port de Notre-Dame des Landes, l’exploration des gaz de schistes, etc qui détournent largent public des vraies priorités sociales et environnementales. »***https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/15/1951777-barrage-sivens-rendez-opposants-conseil-general-tarn.html**https://www.collectif-testet.org/actualite-214-14-09-tous-au-grand-pique-nique-familial.html
(consultés le 9 août 2020)
Après un autre pique-nique familial (toujours organisé par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet et ses partenaires) à proximité de la zone humide où 1200 personnes* étaient encore présentes, les manifestants replantent des arbres sur la zone qui a été déboisée pour faire place à la construction du barrage à laquelle ils s’opposent. Sivens, Département du Tarn, France – 14 Septembre 2014.En lien le texte d’invitation à ce pique nique du Collectif dont voici un extrait : « Nous sommes au milieu du gué. Lundi et mardi, ils ont coupé les arbustes à la tronçonneuse mais ont épargné les grands arbres jusqu’à l’attaque finale. Les jours suivants, des machines infernales sont arrivées et elles dévastent désormais tout à un rythme industriel, depuis la périphérie vers le centre qui héberge la plus riche, mais aussi la plus fragile, biodiversité. »***https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/15/1951777-barrage-sivens-rendez-opposants-conseil-general-tarn.html**https://www.collectif-testet.org/actualite-214-14-09-tous-au-grand-pique-nique-familial.html
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Durant un week-end de septembre donc sans la présence des gardes mobiles (GM) et des ouvriers du chantiers. Un opposant zadiste naturaliste s’emploie à éteindre un feu allumé par d’autres zadistes qui souhaitaient brûler le bois déjà coupé afin qu’il ne profite pas aux sociétés porteuses du projet. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Manifestation des élèves du lycée Victor Hugo qui se sont mis en grève pour soutenir la lutte contre le barrage de Sivens.« Hier matin, le mouvement des opposants au barrage de Sivens a contaminé le lycée Victor-Hugo de Gaillac. Des élèves se sont rassemblés devant l’établissement banderoles en main, pour crier leur opposition à ce projet. Les gendarmes et les policiers municipaux étaient présents et ont bloqué les deux accès à la route du lycée. Des opposants du collectif des Bouilles et des grévistes de la faim étaient aux côtés des jeunes manifestants.Mises à part quelques bousculades, la confrontation s’est déroulée sans violence. Sur les 950 élèves, seulement une centaine sont restés au lycée. Beaucoup ont été récupérés par des parents inquiets. Les autres ont manifesté jusqu’à la mairie où deux lycéens ont été reçus par le maire avant de s’éparpiller en ville. »* Gaillac, Département du Tarn – 15 Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/16/1952562-argent-europe-projet-pourrait-etre-revu.html (consulté le 9 août 2020)
Manifestation des élèves du lycée Victor Hugo qui se sont mis en grève pour soutenir la lutte contre le barrage de Sivens. Gaillac, Département du Tarn – 15 Septembre 2014.« Au même moment, sur la zone humide, des affrontements ont eu lieu entre forces de l’ordre et opposants. Un gendarme a été blessé et côté opposant, il est question de deux personnes blessées par des tirs de flash-ball dont une à la poitrine. Elle a été prise en charge par les pompiers. Cet après-midi 16 septembre, le tribunal administratif de Toulouse doit se prononcer sur la suspension ou non, de l’arrêté sur la destruction des espèces protégées. En même temps, le tribunal d’Albi rendra sa décision sur la légalité du défrichement. »**https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/16/1952562-argent-europe-projet-pourrait-etre-revu.html (consulté le 9 août 2020)
« Non au barrage » Manifestation des élèves du lycée Victor Hugo qui se sont mis en grève pour soutenir la lutte contre le barrage de Sivens. Éric Pétetin (dit l’Indien ou « Pétof », militant écologiste connu pour son combat contre la construction du tunnel du Somport dans les années 80) harangue les lycéens. Gaillac, Département du Tarn – 15 Septembre 2014.« Ce même jour :Une délégation d’élus régionaux (EELV et Parti de Gauche) et d’élus municipaux tarrnais, a été reçue peu avant 8h par Thierry Carcenac, président du conseil général du Tarn. «On a senti un président Carcenac pas sûr de lui, qui nous a annoncé qu’il n’aurait pas les 2 M¤ attendus de financements européens» Thierry Carcenac aurait expliqué aux élus qu’il ne serait pas dans les délais de réalisation et de financement du projet permettant d’obtenir ces fonds» explique Guillaume Cros, élu régional EELV. Dans le plan de financement total de 8,70 M¤, l’agence de l’eau doit prendre en charge 50 %, l’Europe, les conseils généraux du Tarn et du Tarn-et-Garonne devant financer le reste. »**https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/16/1952562-argent-europe-projet-pourrait-etre-revu.html (consulté le 9 août 2020)
Des opposants au projet du barrage font une intervention au lycée Victor Hugo dont les élèves se sont mis en grève pour soutenir la lutte contre le barrage de Sivens. Gaillac, Département du Tarn – 15 Septembre 2014.« Ce même jour :Une délégation d’élus régionaux (EELV et Parti de Gauche) et d’élus municipaux tarrnais, a été reçue peu avant 8h par Thierry Carcenac, président du conseil général du Tarn. Les élus ont à nouveau demandé, sans succès, au président, un moratoire sur les travaux de déboisement du site de Sivens, même si ceux-ci doivent être terminés aujourd’hui. Ils souhaitent également des réponses aux questions posées par certains opposants du collectif Testet, en grève de la faim, pour certains depuis plus de quinze jours. Enfin les élus ont demandé l’organisation d’un débat public.à ces deux dernières demandes Thierry Carcenac n’aurait pas donné de réponse. «Thierry Carcenac nous propose, dans la mesure où la région gère les fonds européens, d’étudier une remise à plat et un redimensionnement avec l’utilisation des fonds européens 2015-2020», témoigne Guillaume Cros. Contacté hier, le président du conseil général n’a ni confirmé ni infirmé ces déclarations. »**https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/16/1952562-argent-europe-projet-pourrait-etre-revu.html (consulté le 9 août 2020)
Le Festival du film Grolandais qui a lieu à Toulouse s’est invité à Sivens (baptisée Grozad pour l’occasion) deux jours durant.Parmi les visiteurs : Noël Godin (ou l’Entarteur), J-H Meunier (réalisateur) et ici Raoul Vaneigem entouré des élèves du lycée Victor Hugo qui se sont mis en grève pour soutenir la lutte contre le barrage. Situationniste un temps avec Guy Debord, il est l’auteur entre autres livres du « Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations » et pour l’occasion a écrit un texte de soutien à la lutte de Sivens commençant par : « Les lois répressives au service du capitalisme qui dévaste la Terre sont nulles et non avenues. Ce qui est en jeu c’est le droit, non à la survie, mais à la vie. À une vie que la cupidité capitaliste détruit dans l’individu, dans la société et dans la nature. Nul n’est tenu d’obéir à un ordre qui porte atteinte à la dignité de l’homme et à la sauvegarde de la Terre nourricière. Il en est de même dans le Tarn, face à la destruction de la zone humide du Testet que défendent légitimement deux collectifs insoumis et déterminés. »*. Gaillac, Département du Tarn – 17 Septembre 2014.*https://www.collectif-testet.org/226+textes-chansons-et-videos-de-soutien.html (consulté le 9 août 2020)
– Le Festival du film Grolandais qui a lieu à Toulouse s’est rendu devant l’entrée du lycée Victor Hugo dont les élèves se sont mis en grève pour soutenir la lutte contre le barrage de Sivens. « Ils ont eu droit à un bon sermon avant de regagner le droit chemin et la salle de classe. »*- Il s’est aussi invité à Sivens (baptisée Grozad pour l’occasion) deux jours durant avec son « Pap’40 de l’Église de la Très Sainte Consommation » « en soutane Alessandro Di Giuseppe accompagné d’Héléna Dufric a commencé par tenter de bénir les tronçonneuses sur le site de Sivens. »* Département du Tarn – 17 Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/19/1954859-groland-annexe-la-zone-humide.html (consulté le 9 août 2020)
Le Festival du film Grolandais qui a lieu à Toulouse s’est invité à Sivens (baptisée Grozad pour l’occasion) deux jours durant.Le « Pap’40 de l’Église de la Très Sainte Consommation », plus connu sous le nom d’Alessandro di Guiseppe, donne sa bénédiction et présente une canette de coca-cola lors d’une parodie de messe. Sivens, Département du Tarn, France – 18 Septembre 2014.
Le Festival du film Grolandais qui a lieu à Toulouse s’est invité à Sivens deux jours durant. La ZAD (baptisée Grozad pour l’occasion) a reçu « l’Église de la Très Sainte Consommation ». Ici la fidèle prêtresse de l’église de la très sainte consommation de Lille, assistante du « Pap’40 », court demander aux GM (gardes mobiles) où se trouve la plage. En arrière-plan, l’encens (les lacrymos) réclamé par le « Pap’40 », plus connu sous le nom d’Alessandro di Guiseppe, pour la célébration de sa messe. Sivens, Département du Tarn, France – 18 Septembre 2014.
Scène pratiquement quotidienne pendant les deux mois et demi environ d’affrontements avec les gendarmes. Cette fois-ci non loin de la Métairie Neuve occupée par les zadistes (militants protégeant la zone à défendre). Le but de la man½uvre étant de renvoyer au lanceur (les Gardes Mobiles) les lacrymos et même si possible vers le chantier pour le bloquer un temps. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Un zadiste touché au thorax par un tir de flashball a accepté qu’on demande la venue des pompiers. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Devant le Lycée Lapérouse, au cours d’une action étudiante appuyant la lutte contre le barrage de Sivens, les manifestants (soutenus par des adultes) ont défilé dans les rues allant chercher des soutiens de lycée en lycée et à la faculté de Champollion. Albi, Département du Tarn – 19 Septembre 2014.
Devant le Lycée Rascol , lors d’une action étudiante appuyant la lutte contre le barrage de Sivens, les manifestants (soutenus par des adultes) ont défilé dans les rues allant chercher des soutiens de lycée en lycée (lycée Bellevue, lycée professionnel Toulouse Lautrec) et à la faculté de Champollion.Écocide « Grave atteinte portée à l’environnement, entraînant des dommages majeurs à un ou plusieurs écosystèmes, et pouvant aboutir à leur destruction. »* Albi, Département du Tarn – 19 Septembre 2014.*https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/écocide/186327 (consulté le 9 août 2020)
En chemin pour le Lycée Bellevue et devant le Lycée professionnel Toulouse Lautrec, lors d’une action étudiante appuyant la lutte contre le barrage de Sivens, les manifestants (soutenus par des adultes) ont défilé dans les rues allant chercher des soutiens de lycée en lycée (lycée Lapérouse, lycée Rascol) et à la faculté de Champollion. Sur la pancarte : « Tuer les arbres c’est commettre un grave préjudice à la vie. Les arbres disparus il ne restera plus que vide et solitude et désert jusque dans les coeurs. Pierre Rabhi ». Albi, Département du Tarn – 19 Septembre 2014.
– Au cours d’une action étudiante appuyant la lutte contre le barrage de Sivens, les manifestants (soutenus par des adultes) ont défilé dans les rues allant chercher des soutiens de lycée en lycée et ici à la faculté de Champollion.- Éric Pétetin, dit l’Indien ou « Pétof », militant écologiste connu pour son combat contre la construction du tunnel du Somport dans les années 80. Albi, Département du Tarn – 19 Septembre 2014.
Sit-in et die-in devant le Conseil Général du Tarn au cours d’une action étudiante appuyant la lutte contre le barrage de Sivens, les manifestants (soutenus par des adultes) ont défilé dans les rues allant chercher des soutiens de lycée en lycée et à la faculté de Champollion. Albi, Département du Tarn – 19 Septembre 2014.
Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde du Testet, comme bien souvent au téléphone. Sa main droite porte une attelle car il a été victime d’une agression de la part des pro-barrage alors qu’il se trouvait sur une route en train d’organiser un blocage des engins de chantier.« ce qui peut être inquiétant pour l’avenir, c’est désormais l’irruption de groupes excédés par la présence des opposants et qui n’hésitent plus à venir à la confrontation avec les anti-barrage. Dimanche soir, lors d’un barrage filtrant sur la D999, le porte-parole du collectif du Testet a indiqué avoir été pris à partie par plusieurs individus. Il s’en sort avec une fracture à la main. »* Gaillac, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/16/1952562-argent-europe-projet-pourrait-etre-revu.html (consulté le 9 août 2020)
Terrassement, préparation du terrain en vue des travaux pour la construction du barrage sur la zone humide du Testet.« Le projet prévoit de réaliser un barrage réservoir d’un volume d’eau de 1.5 millions de m3 pour une superficie de 42 hectares au pied de la forêt de Sivens dont 13 ha en zone humide du Testet. Une digue de 304 mètres de long et de 13 mètres de haut sera réalisée.Il est destiné à maintenir l’étiage du Tescou (c’est-à-dire le niveau annuel le plus bas atteint par le cours d’eau) et l’irrigation dans la vallée . Pour les porteurs du projet, le barrage répond à des objectifs de salubrité et de préservation de la ressource en eau. »* Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/08/31/1942603-semaine-cruciale-a-sivens-pour-le-projet-de-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
Après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires. « Ce week-end, se dérouleront en France les Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». En hommage à ce patrimoine culturel et naturel qu’était la zone humide du Testet et toutes les espèces qu’elle abritait, le Collectif et ses partenaires appellent à un nouveau pique-nique familial dimanche 21 midi sur le site prévu pour le projet de barrage de Sivens.Nous invitons tous les participants au pique-nique à apporter des croix avec comme inscription « patrimoine tarnais 2014 » et/ou des linceuls (draps blancs). Ce cimetière rappellera que le Conseil Général et la CACG ont défriché par la force, fournie par la Préfecture, une trentaine d’hectares de notre patrimoine commun et accueillant une biodiversité exceptionnelle dans le département. »* Sivens, Département du Tarn, France – 21 Septembre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-234-patrimoine-sacrifie-et-appel-a-la-fin-des-violences.html (consulté le 9 août 2020)
Lors des Journées du Patrimoine, cette année sur le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel », les opposants au projet de barrage sur la zone humide du Testet ont été invités par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires à venir pique-niquer puis planter des croix avec inscrits dessus « patrimoine tarnais 2014 ».Ici au niveau d’une douve creusée pour empêcher les zadistes et autres opposants de s’approcher du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 21 Septembre 2014.
Après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires. « Ce week-end, se dérouleront en France les Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». En hommage à ce patrimoine culturel et naturel qu’était la zone humide du Testet et toutes les espèces qu’elle abritait, le Collectif et ses partenaires appellent à un nouveau pique-nique familial dimanche 21 midi sur le site prévu pour le projet de barrage de Sivens.Nous invitons tous les participants au pique-nique à apporter des croix avec comme inscription « patrimoine tarnais 2014 » et/ou des linceuls (draps blancs). Ce cimetière rappellera que le Conseil Général et la CACG ont défriché par la force, fournie par la Préfecture, une trentaine d’hectares de notre patrimoine commun et accueillant une biodiversité exceptionnelle dans le département. »* Sivens, Département du Tarn, France – 21 Septembre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-234-patrimoine-sacrifie-et-appel-a-la-fin-des-violences.html (consulté le 9 août 2020)
Au bord du Tescou après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires. « Ce week-end, se dérouleront en France les Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». En hommage à ce patrimoine culturel et naturel qu’était la zone humide du Testet et toutes les espèces qu’elle abritait, le Collectif et ses partenaires appellent à un nouveau pique-nique familial dimanche 21 midi sur le site prévu pour le projet de barrage de Sivens.Nous invitons tous les participants au pique-nique à apporter des croix avec comme inscription « patrimoine tarnais 2014 » et/ou des linceuls (draps blancs). Ce cimetière rappellera que le Conseil Général et la CACG ont défriché par la force, fournie par la Préfecture, une trentaine d’hectares de notre patrimoine commun et accueillant une biodiversité exceptionnelle dans le département. »* Sivens, Département du Tarn, France – 21 Septembre 2014.https://www.collectif-testet.org/actualite-234-patrimoine-sacrifie-et-appel-a-la-fin-des-violences.html (consulté le 9 août 2020)
Au bord du Tescou après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires. « Ce week-end, se dérouleront en France les Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». En hommage à ce patrimoine culturel et naturel qu’était la zone humide du Testet et toutes les espèces qu’elle abritait, le Collectif et ses partenaires appellent à un nouveau pique-nique familial dimanche 21 midi sur le site prévu pour le projet de barrage de Sivens.Nous invitons tous les participants au pique-nique à apporter des croix avec comme inscription « patrimoine tarnais 2014 » et/ou des linceuls (draps blancs). Ce cimetière rappellera que le Conseil Général et la CACG ont défriché par la force, fournie par la Préfecture, une trentaine d’hectares de notre patrimoine commun et accueillant une biodiversité exceptionnelle dans le département. »* Sivens, Département du Tarn, France – 21 Septembre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-234-patrimoine-sacrifie-et-appel-a-la-fin-des-violences.html (consulté le 9 août 2020)
Un opposant au barrage près d’une croix plantée lors d’un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires, dans le cadre des Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Les opposants au barrage ont planté des croix après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires, dans le cadre des Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Les opposants au barrage ont planté des croix après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires, dans le cadre des Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Les opposants au barrage ont planté des croix après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires, dans le cadre des Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Les opposants au barrage ont planté des croix après un autre pique-nique à proximité de la zone humide, toujours organisé par le Collectif de la sauvegarde du Testet et ses partenaires, dans le cadre des Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ».Ici une bouteille de gaz qui est une présence dissuasive contre le lancer de grenades des gendarmes. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Zadistes venus défendre la forêt contre le projet de construction d’un barrage au lieu dit Gazad. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
– Photo de droite : « Démonstration de force » des gendarmes qui, après avoir commencé la journée en brisant des vitres et sortant manu militari les occupants des quelques voitures qui bloquaient un accès à la zone, se sont déployés sur toute la zone et ont pris d’assaut la ferme de la Métairie Neuve avant de lever le camp. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
-Photo de gauche : Camion chez un garagiste attestant m’a t’on certifié des évènements de la nuit du 12 au 13 septembre. Des versions différentes ont circulé et n’étant pas présent ce soir là nous laissons en lien deux versions divergentes trouvées sur internet :
https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/09/15/nuit-du-12-au-13-septembre-2014-temoignage-sur-une-chasse-a-lhomme-subie-par-des-zadistes/
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/la-colere-explose-chez-les-riverains-de-la-foret-de-sivens-549924.html
(consultés le 9 août 2020)
« Une semaine seulement après l’arrêt des interventions quotidiennes, l’assaut policier a repris ce lundi matin sur la zone humide. Accueillis par un barrage de cinq voitures, les forces de police ont tout bonnement commencé la journée en brisant les vitres et sortant de force les personnes des lieux. Ben Lefetey, porte parole du collectif, synthétise : « C’est une démonstration de force qui vise à faire craquer les gens. » Mais cela n’entame pas la détermination du Collectif : « La Commission européenne est saisie et pourrait condamner dans les prochains jours la France sur le projet de Sivens pour le non-respect de la directive sur l’eau, ce qui pourrait suspendre également les financements européens FEADER à hauteur de deux millions d’euros ». Avec d’autres membres du collectif, M. Lefetey rencontrera mercredi les experts envoyés par le ministère de l’Environnement « pour que ceux-ci puisse se prononcer au plus vite ». Mais cette fois, difficile de voir ce qui pourra stopper les travaux de décapage qui devraient commencer ce mardi matin, avec une semaine d’avance sur le planning du chantier. » »*
*https://reporterre.net/Au-Testet-l-Etat-pietine-la-loi (consulté le 9 août 2020)
Au petit matin, les gendarmes progressent dans la Zone à Défendre (ZAD) afin de contrôler les lieux pour assurer l’avancement du chantier de déboisement. Ils arrivent ici au niveau du campement de Gazad.« Les opposants veulent empêcher l’accès au site aux engins de chantier destinés à « décaper » le sol, c’est-à-dire l’enlèvement des souches et la mise à nu du terrain. Selon les écologistes, le décapage condamnerait définitivement la zone humide qui abritait de nombreuses espèces protégées et qui a déjà été déboisée pour faire place au barrage. »* Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.*https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/29/tarn-affrontements-entre-forces-de-l-ordre-et-opposants-au-barrage-de-sivens_4496425_3244.html (consulté le 9 août 2020)
Au petit matin, les gendarmes progressent dans la Zone à Défendre (ZAD) afin de contrôler les lieux pour assurer l’avancement du chantier de déboisement. Ils arrivent ici au niveau du campement de Gazad. « Les heurts ont repris de plus belle ce lundi matin à Lisle-sur-Tarn. Comme annoncé, la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) commence le décapage des terres, première étape des travaux du barrage de Sivens après la déforestation. Une centaine d’antibarrage tentent de s’opposer à cette opération, qui signifie la disparition de la zone humide du Testet. Les gendarmes mobiles répliquent avec des gaz lacrymogènes et essaient d’expulser des « zadistes » (habitants de la « zone à défendre ») installés à demeure sur certaines parcelles. »* Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/29/1961531-tarn-antibarrage-sivens-tentent-opposer-travaux.html (consulté le 9 août 2020)
Au petit matin une opposante au barrage se fait raccompagner par les GM (gardes mobiles) qui s’emploient à avancer pour occuper la zone à défendre (ZAD) afin que le chantier de déboisement puisse se poursuivre. Cette scène a beaucoup choqué les anti-barrage présents car peu avant l’opposante avait été traînée au sol. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Au petit matin une opposante au barrage se fait raccompagner par les GM (gardes mobiles) qui s’emploient à avancer pour occuper la zone à défendre (ZAD) afin que le chantier de déboisement puisse se poursuivre. Cette scène a beaucoup choqué les anti-barrage présents car peu avant l’opposante avait été traînée au sol.Une témoin, ulcérée, s’est alors déshabillée devant les GM pour protester. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Cette opposante au barrage s’éloigne alors que les GM (gardes mobiles) s’emploient à avancer pour occuper la zone à défendre (ZAD) afin que le chantier de déboisement puisse se poursuivre. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Scène souvent visible pendant les deux mois et demi environ d’affrontements entre zadistes et gendarmes. Le but est de renvoyer au lanceur (les Gardes Mobiles) les lacrymos et même si possible vers le chantier pour le bloquer un temps. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Un zadiste et deux gendarmes dans les gaz lacrymogènes. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Les GM (gardes mobiles) en position pour occuper la zone à défendre (ZAD) afin que le chantier de déboisement puisse se poursuivre. Devant eux des douilles de leurs munitions et en face des zadistes qui tentent de les bloquer ou du moins les retarder. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Pause déjeuner et collecte de « munitions »pour ces zadistes sur le site de la zone humide où le déboisement a eu lieu. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Tirs de grenades lacrymogènes sur la zone humide du Testet. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
La « médic » du jour vient à la rencontre des zadistes qui tentent de ralentir l’avancée des GM (gardes mobiles). Ici usage de sérum physiologique suite à un tir de gaz lacrymogène et constatation de l’impact d’un tir de flashball. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Premiers soins aux blessés sur la ZAD.- Le blessé à la jambe sera évacué par un autre un opposant au barrage de Sivens pour se faire soigner.- Deux opposants aux barrages. L’un s’apprête à amener l’autre se faire soigner. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
Blessés sur la ZAD.La blessée à la main sera évacué par les pompiers. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre- Octobre 2014.
Zadiste et SAMU. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre-Octobre 2014.
Équipement d’un zadiste « indigné ». Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Équipement de zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre-Octobre 2014.
Pause au campement des zadistes avec un lien radio avec ceux qui surveillent les accès de la ZAD (Zone à Défendre). Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.
– Des zadistes montés sur le toit de la Métairie Neuve (une ancienne ferme qu’ils occupent) surveillent les mouvements des gendarmes positionnés sur la ZAD. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.- Gendarmes positionnés sur la ZAD. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
« Démonstration de force » des gendarmes qui, après avoir commencé la journée en brisant des vitres et sortant manu militari les occupants des quelques voitures qui bloquaient un accès à la zone, se sont déployés sur toute la zone et ont pris d’assaut la ferme de la Métairie Neuve avant de lever le camp.« Une semaine seulement après l’arrêt des interventions quotidiennes, l’assaut policier a repris ce lundi matin sur la zone humide. Accueillis par un barrage de cinq voitures, les forces de police ont tout bonnement commencé la journée en brisant les vitres et sortant de force les personnes des lieux. Ben Lefetey, porte parole du collectif, synthétise : « C’est une démonstration de force qui vise à faire craquer les gens. » Mais cela n’entame pas la détermination du Collectif : « La Commission européenne est saisie et pourrait condamner dans les prochains jours la France sur le projet de Sivens pour le non-respect de la directive sur l’eau, ce qui pourrait suspendre également les financements européens FEADER à hauteur de deux millions d’euros ». »* Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.*https://reporterre.net/Au-Testet-l-Etat-pietine-la-loi (consulté le 9 août 2020)
Scène souvent visible pendant les deux mois et demi environ d’affrontements avec les gendarmes. Cette fois-ci non loin de la Métairie Neuve (non expulsable ce jour-là) occupée par les zadistes. Le but de la man½uvre étant de renvoyer au lanceur (les GM -gardes mobiles-) les lacrymos. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Suite à l’assaut des gendarmes, des zadistes aident en urgence un autre à ranger ses affaires au cas où Finalement les GM (gardes mobiles) quittent les lieux en fin de journée. Pour Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet :« C’est une démonstration de force qui vise à faire craquer les gens.» Mais cela n’entame pas la détermination du Collectif : «La Commission européenne est saisie et pourrait condamner dans les prochains jours la France sur le projet de Sivens pour le non-respect de la directive sur l’eau, ce qui pourrait suspendre également les financements européens FEADER à hauteur de deux millions d’euros». Avec d’autres membres du collectif, M. Lefetey rencontrera mercredi les experts envoyés par le Ministère de l’Environnement «pour que ceux-ci puissent se prononcer au plus vite». Mais cette fois, difficile de voir ce qui pourra stopper les travaux de décapage qui devraient commencer ce mardi matin, avec une semaine d’avance sur le planning du chantier. »* Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.*https://reporterre.net/Au-Testet-l-Etat-pietine-la-loi (consulté le 9 août 2020)
« Démonstration de force » des gendarmes qui, après avoir commencé la journée en brisant des vitres et sortant manu militari les occupants des quelques voitures qui bloquaient un accès à la zone, se sont déployés sur toute la zone et ont pris d’assaut la ferme de la Métairie Neuve (non expulsable ce jour-là) obligeant les zadistes à mettre leurs affaires à l’abri. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
« Démonstration de force » des gendarmes qui, après avoir commencé la journée en brisant des vitres et sortant manu militari les occupants des quelques voitures qui bloquaient un accès à la zone, se sont déployés sur toute la zone et ont pris d’assaut la ferme de la Métairie Neuve (non expulsable ce jour-là) obligeant les zadistes à mettre leurs affaires à l’abri en catastrophe. Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
« Démonstration de force » des gendarmes qui, après avoir commencé la journée en brisant des vitres et sortant manu militari les occupants des quelques voitures qui bloquaient un accès à la zone, se sont déployés sur toute la zone, ont pris d’assaut la ferme de la Métairie Neuve (non expulsable ce jour-là) et détruit quelques campements de zadistes. Lieu dit de Gazad, Sivens, Département du Tarn, France – 29 Septembre 2014.
Dans les locaux du journal de la Dépêche, en premier plan sur l’écran une photo du premier jour du décapage de la zone humide. Présent sur place mais malheureusement sans carte de presse je n’ai pas pu correctement documenter le chantier dont cette étape. Albi, Département du Tarn, France – 30 Septembre 2014.« Premiers coups de pelle hier matin sur la zone humide du Testet. Vers 8 h 30, deux engins sont entrés sur le site pour entamer les travaux de décapage. Cette opération qui succède au déboisement consiste à creuser jusqu’à 3 mètres de profondeur dans le sol pour éviter la repousse des arbres. Pour les opposants au projet de barrage, cette étape «entraînerait la disparition irréversible de la zone humide». Hier matin encore, une soixantaine d’anti-barrage occupaient le site pour tenter de freiner l’avancée des travaux. Des barricades étaient dressées en travers de la route. Les gendarmes ont usé de grenades lacrymogènes pour faire reculer les opposants en direction de la Métairie Neuve. »**https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/01/1962960-sivens-le-decapage-commence.html (consulté le 9 août 2020)
Jeunes gens venus un temps s’opposer à la construction du barrage de Sivens. Durant ces plus de 6 mois de reportage certains zadistes n’ont pratiquement pas quitté les lieux mais pour beaucoup ce fut un mouvement perpétuel d’allées et venues. Bien souvent dans leur parole une condamnation sans équivoque de nos sociétés occidentales et un désir d’un autre rapport à « Dame Nature » qu’ils souhaitent défendre. Ici ils sont « confinés »* toute la journée par les gendarmes au lieu dit « Gazad ». Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Politique/barrage-sivens-conseil-general-tarn-dommages-rapport-royal-06102014 (consulté le 9 août 2020)
Jeunes gens venus un temps s’opposer à la construction du barrage de Sivens. Durant ces plus de 6 mois de reportage certains zadistes n’ont pratiquement pas quitté les lieux mais pour beaucoup ce fut un mouvement perpétuel d’allées et venues. Bien souvent dans leur parole une condamnation sans équivoque de nos sociétés occidentales et un désir d’un autre rapport à « Dame Nature » qu’ils souhaitent défendre. Ici ils sont « confinés »* toute la journée par les gendarmes au lieu dit « Gazad ». Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Politique/barrage-sivens-conseil-general-tarn-dommages-rapport-royal-06102014 (consulté le 9 août 2020)
Campement dit « Gazad » surveillé par les gendarmes (qui confinent* les zadistes) alors que des arbres continuent d’être coupés tout autour. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Politique/barrage-sivens-conseil-general-tarn-dommages-rapport-royal-06102014 (consulté le 9 août 2020)
Ces opposants au barrage confinés* pour la journée par les gendarmes au lieu dit « Gazad » sont contenus par ces derniers lors de l’arrivée des engins de chantier qui sont sous la protection des GM(gardes mobiles). Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Politique/barrage-sivens-conseil-general-tarn-dommages-rapport-royal-06102014 (consulté le 9 août 2020)
Ces opposants au barrage confinés* pour la journée par les gendarmes au lieu dit « Gazad » font mine de se prosterner devant les engins de chantier qui sont sous la protection des GM(gardes mobiles). Sivens, Département du Tarn, France – Septembre 2014.*https://toulouse.latribune.fr/Politique/barrage-sivens-conseil-general-tarn-dommages-rapport-royal-06102014 (consulté le 9 août 2020)
Arrestation d’un opposant au barrage de Sivens au niveau du petit pont, le long d’un chemin de randonnée (GR). Les gendarmes m’expliquent qu’il les a insultés toute la journée mais qu’ils ne porteront pas plainte contre lui. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Mirador est tombé !* Ce chêne fut un temps un des symboles de la résistance. Les GM (gardes mobiles) sont venus très tôt avec les ouvriers du chantier de déboisement ce matin du 3 octobre, c’est pourquoi pour d’autres arbres habités, comme « Sitelle », les opposants se relayeront jour et nuit afin de les protéger.À gauche, petit théâtre qui raconte l’histoire de la lutte contre le barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Septembre-Octobre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/03/vendredi-3-octobre-actusinfos/ (consulté le 9 août 2020)
Suite à l’abattage de Mirador, un des symboles de la lutte, des opposants au projet de barrage s’attellent peu après à construire un « Mirador II » sur la zone humide dévastée par les machines de broyage des arbres abattus. Sivens, Département du Tarn, France – 5 Octobre 2014.
Suite à l’abattage de Mirador, un des symboles de la lutte, des opposants au projet de barrage s’attellent peu après à construire un « Mirador II » sur la zone humide dévastée par les machines de broyage des arbres abattus. Sivens, Département du Tarn, France – 5 Octobre 2014.
Une zadiste désinfecte la main d’Elsa en attendant l’arrivée des pompiers. Dans l’après midi, un sous-officier du PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) de Gaillac a jeté une grenade de désencerclement dans une caravane située à Gazad.Elle a « «voulu l’attraper pour la sortir, car nous étions quatre dans la caravane. Même si je croyais à tort qu’elle était seulement lacrymogène, je me disais d’instinct que la grenade présentait un danger dans cet espace confiné. Dans ces moments-là, tu ne réfléchis pas. La grenade a explosé quand j’ai mis la main dessus. Il y a eu le bruit, formidable, 170 décibels, le faisceau lumineux, la main gonflée de sang. Et de suite une douleur étrange, comme si j’avais un garrot au poignet.» Depuis sa «main a dégonflé, mais j’ai gardé des douleurs récurrentes, toujours différentes. Je ne peux pas serrer le poing. J’ai perdu la force. Je fais de la rééducation, mais on ignore les capacités de récupération. J’ai eu de la chance. D’autres dans des circonstances analogues ont perdu la main. J’ai été opérée très vite et très bien (par le Dr Pascal Cariven, au service d’orthopédie de l’hôpital d’Albi), avant d’être transférée à Toulouse, avec passage dans un caisson hyperbare, pour éviter la nécrose.» Le rapport de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale a reconnu «la faute professionnelle», et Elsa a porté plainte à Toulouse avec constitution de partie civile pour «violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité commise par un agent de l’État». »* Sivens, Département du Tarn, France – 7 Octobre 2014.*http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/06/2006153-elsa-victime-jet-grenade-gendarme-avait-faire-ca.html (consulté le 9 août 2020)
Dans l’après midi, un sous-officier du PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) de Gaillac a jeté une grenade de désencerclement dans une caravane située à Gazad. Une zadiste a « voulu l’attraper pour la sortir, car nous étions quatre dans la caravane »* et la grenade a explosé la blessant gravement à la main. Ici les débris de l’engin et un témoin qui répond aux questions des journalistes. Sivens, Département du Tarn, France – 7 Octobre 2014.*http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/06/2006153-elsa-victime-jet-grenade-gendarme-avait-faire-ca.html (consulté le 9 août 2020)
Devant les grilles du Conseil Général, deux grévistes de la faim : Roland Fourcard au centre (en grève de la faim depuis 41 jours, Gilles Olivet depuis 35 jours). Avec le Collectif pour la sauvegarde du Testet, ils réclament en vain au Conseil Général « des réponses aux questions posées depuis un an et un débat public contradictoire pour que chacun expose ses arguments. Parmi les questions qui font peur au Président du CG 81, il y a celles concernant les besoins agricoles qui représenteraient 70 % de l’eau retenue dans le barrage : Quelle est la surface irriguée concernée par le barrage de Sivens et qui sera plafonnée comme le CG l’affirme ? Comment est-elle répartie sur le territoire, sur le parcours du Tescou ? Combien d’agriculteurs s’engagent aujourd’hui à acheter de l’eau du barrage de Sivens et pour combien d’ha ? Quels sont les types de cultures concernées (en hectares ou en proportion) ? » (Extrait de leur communiqué de presse)* Albi, Département du Tarn – 6 Octobre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-249-thierry-carcenac-n-ose-pas-avouer-qu-il-offre-230-000-d-investissement-public-par-irrigant.html (consulté le 9 août 2020)
Devant les grilles baissées, trois grévistes de la faim : Roland Fourcard au centre (en grève de la faim depuis 41 jours, Gilles Olivet et Christian Conrad depuis 35 jours). Avec le Collectif pour la sauvegarde du Testet, ils réclament en vain au Conseil Général « des réponses aux questions posées depuis un an et un débat public contradictoire pour que chacun expose ses arguments. »*L’une des 3 actions symboliques de la semaine menées par le Collectif qui s’oppose au projet du barrage de Sivens. Un faux chèque de 5,8 millions (avec le logo du Conseil Général du Tarn) est remis à celui qui porte le déguisement de Thierry Carcenac, le Président du Conseil départemental du Tarn.Dessus est écrit : « Barrage de Sivens : Investissement offert par 43 Conseillers généreux 230 000 ¤/irrigant (x 25 irrigants = 5,8 Millions ¤ publics) Sans AUCUNE CONTREPARTIE sociale et écologique ».Le communiqué de presse du collectif est titré « Thierry Carcenac n’ose pas avouer qu’il offre 230 000 ¤ d’investissement public par irrigant ! » Albi, Département du Tarn – 6 Octobre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-249-thierry-carcenac-n-ose-pas-avouer-qu-il-offre-230-000-d-investissement-public-par-irrigant.html (consulté le 9 août 2020)
Devant le Conseil Général, deuxième des 3 actions symboliques de la semaine menées par le Collectif pour la sauvegarde du Testet qui s’oppose au projet du barrage de Sivens. Sur la pancarte : « Le barrage de Sivens, c’est dégrader des milieux aquatiques pour diluer des pollutions fantômes Cela mérite débat Mr Carcenac! »Extrait de leur communiqué de presse :« Les 300 000 m3 intégrés dans le plan de gestion des étiages (PGE) du Tescou en 2003 l’ont été dans le but de diluer la seule pollution industrielle dans le Tescou constatée par la CACG en 2001. Il s’agissait alors de la pollution hors-norme de la laiterie Sodiaal à Montauban. Le Collectif a démontré dans son rapport de septembre 2013 que cette pollution a fortement diminué depuis 2006. Comme la CACG l’a elle-même proposé en 2001, l’absence de pollution à diluer à la laiterie permet désormais de réduire le débit à atteindre dans le Tescou et donc d’abaisser le déficit en eau. Mais constatant, en 2009, que les besoins de salubrité étaient beaucoup moins élevés et donc que le barrage n’était plus justifié de ce point de vue, la CACG a préféré mentir pour poursuivre ce projet vital alors qu’elle était en difficulté financière (2008 : « une année de fortes incertitudes économiques »). N’osant pas avouer que l’eau du barrage servirait à diluer des pollutions fantômes, le CG 81 fait croire dans sa communication qu’il s’agit d’ « améliorer l’état écologique du Tescou ». Non seulement cela n’est justifié par aucune étude mais les experts des milieux aquatiques disent eux l’inverse : l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) a souligné que « le maintien du bon état chimique et écologique de l’eau en aval immédiat de la retenue ne semble pas garanti ». La Fédération du Tarn pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (FTPMA), lors de l’enquête publique fin 2012, a elle écrit : « Nous jugeons que l’environnement, et plus particulièrement les milieux aquatiques, subiront des dommages importants et durables si cette retenue était construite. Dans ces conditions, il deviendrait impossible de répondre aux exigences de la Directive Cadre Européenne, qui prévoit l’atteinte du bon état des eaux en 2014. »Comme la CACG le disait elle-même en 2001, les assecs parfois observés sur des tronçons ont pour origine certains comportement égoïstes d’irrigants. Les 184 retenues collinaires qui peuvent stocker 1/3 des écoulements du bassin ne doivent pas être sans impacts non plus sur le débit du Tescou Mentionnons enfin que, depuis 2009, il existe un plan national pour la restauration de la continuité écologique des cours d’eau qui vise à enlever des milliers d’ouvrages. Dans le Tarn, contre l’avis de ses experts, l’Etat appuie le CG pour faire l’inverse Toutes ces contradictions expliquent-t-elles le refus de Thierry Carcenac de débattre »* Albi, Département du Tarn, France – 7 Octobre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-251-thierry-carcenac-n-ose-pas-avouer-qu-il-veut-diluer-des-pollutions-qui-n-existent-plus.html (consulté le 9 août 2020)
– Roland Fourcard , gréviste de la faim est réconforté par une opposante au barrage lors d’une action devant le Conseil Général le 7 octobre 2020.- Dernière des 3 actions symboliques de la semaine menées par le Collectif pour la sauvegarde du Testet. Un opposant (Roland Fourcard) au projet du barrage de Sivens, fatigué par ses 43 jours de grève de la faim, s’est allongé devant l’Hôtel des Impôts d’Albi.Nouvel extrait du communiqué de presse réalisé pour cette occasion :« Thierry Carcenac n’ose pas avouer que le barrage serait un gouffre pour les finances publiques ! Parmi les questions qui font peur à Thierry Carcenac, le Collectif a rappelé les 6 et 7 octobre celles concernant les besoins agricoles (70 % de l’eau retenue dans le barrage) et celles pour les besoins de salubrité (30 % restants). Mais, depuis de nombreux mois, il refuse de répondre également à celles-ci : Combien sera facturée l’eau au m3 ? Quel est le montant estimé de la participation des irrigants au coût de fonctionnement ? Suite aux nouveaux engagements du Conseil Général sur les mesures environnementales, à l’actualisation du prix d’achat des terres agricoles et du coût des travaux, quel est le montant actualisé du coût de l’investissement ? Quel est le montant actualisé du coût de fonctionnement sur 20 ans ? »* Albi, Département du Tarn, France – 8 Octobre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-253-thierry-carcenac-n-ose-pas-avouer-que-le-barrage-serait-un-gouffre-pour-les-finances-publiques.html (consulté le 9 août 2020)
Dernière des 3 actions symboliques de la semaine menées par le Collectif pour la sauvegarde du Testet. Les opposants au projet du barrage de Sivens se sont enchaînés aux grilles de l’Hôtel des Impôts d’Albi « pour dénoncer le gaspillage d’argent public pour le projet de barrage de Sivens ».Le titre du communiqué de presse du collectif Testet était pour cette action « Thierry Carcenac n’ose pas avouer que le barrage serait un gouffre pour les finances publiques ! » Ensuite on peut lire « Les experts du CGEDD et du CGGAAER estimaient, en 2011, des «frais de fonctionnement, maintenance comprise, à 140 000 ¤/an (dont 100 000 ¤ pour la provision de maintenance) » et, sur cette base, « un taux de rentabilité interne bas par rapport à la plupart des autres projets examinés par la mission ». De son côté, le CG 81 annonçait, dans sa réponse au Collectif le 05/09/13, un coût de fonctionnement de 35 000 ¤ (soit 4 X moins que les experts). Il précisait « En ce qui concerne le suivi des mesures d’insertion environnementales et compensatoires, celles-ci représentent aujourd’hui un volume de 200 000 ¤/an ». Soit un total, selon le CG 81, de 235 000 ¤/an. En 2011, les experts n’avaient pas été informés par le CG 81 des 200 000 ¤/an pour le suivi écologique. Avec une telle envolée des coûts de fonctionnement, quelle serait aujourd’hui le taux de rentabilité interne ? En ajoutant les intérêts à payer pour l’investissement, le Collectif estime que le coût de fonctionnement total serait de l’ordre de 600 000 ¤/an pendant 20 ans. » Albi, Département du Tarn, France – 8 Octobre 2014.https://www.collectif-testet.org/actualite-253-thierry-carcenac-n-ose-pas-avouer-que-le-barrage-serait-un-gouffre-pour-les-finances-publiques.html (consulté le 9 août 2020)
Des gendarmes à la « Maison des druides » qui se trouve au dessus de la ZAD de Sivens et où se sont installés des opposants au projet de barrage. Après la prise de cette photo, pour la deuxième fois durant ce reportage le même gendarme me saute dessus et tente de m’arracher mon appareil photo. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.« La « maison des druides », une cabane occupée à quelques dizaines de mètres du site des travaux, subit une quinzaine d’opérations des forces de l’ordre en deux mois. À chaque fois, le même scénario : « Les gendarmes mobiles lancent des grenades lacrymogènes, expulsent avec violence les zadistes présents, pénètrent dans la cabane, détruisent toutes les affaires et brûlent celles qu’ils ne peuvent pas casser. Lors du raid du 3 octobre, selon un témoin, un des zadistes présents qui essaie de filmer l’intervention est victime d’un tir de Flash-Ball. Un second raid ce même 3 octobre en soirée se termine par un passage à tabac d’un des zadistes présents. »Les téléphones et les appareils photos sont détruits ou purgés de leurs fichiers. La violence verbale est la règle. »**https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/10/23/sivens-la-ldh-denonce-la-legalite-douteuse-des-operations-de-maintien-de-l-ordre_4795571_3224.html (consulté le 9 août 2020)
« Maison des druides » qui se trouve au dessus de la ZAD de Sivens et où se sont installés des opposants au projet de barrage. Le feu fumant est le reste du passage des gendarmes qui ont incendié les affaires des zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.Récit fait par le journaliste Hervé Kempf du site internet Reporterre :« Ce lundi 13 octobre, Sylvain me dit au téléphone : »Ils sont de nouveau venus ce matin même, et à nouveau détruit ce qu’ils pouvaient. À la fin du saccage, ils ont fait venir un huissier, pour constater que j’habitais ici et m’ont montré un bidon de vingt ou trente litres d’essence, presque plein. Ils ont prétendu qu’ils l’avaient trouvé ici, comme preuve qu’on prépare des cocktails molotov. Je démens formellement que moi ou d’autres à la Maison des Druides ayons conservé de l’essence. Le bidon a été amené par les gendarmes.Nous sommes à la Maison des Druides un groupe affinitaire dont la ligne est que nous sommes pacifistes et ne jetons rien sur les policiers. Par ailleurs, l’huissier a refusé de constater que toutes nos affaires avaient été détruites par les gendarmes « . »**https://reporterre.net/Choses-vues-au-Testet (consulté le 9 août 2020)
À Toulouse, une manifestation non déclarée de soutien à Sivens et contre le barrage devant la cathédrale Saint-Etienne qui jouxte la préfecture .Voici un extrait de l’appel :« Le collectif appelle à un rassemblement à Toulouse devant la préfecture le *samedi 11 octobre à 11h* en solidarité avec la résistance sur la ZAD du Testet. Nous relayons également et complétons l’appel à manif à Gaillac le 3 octobre. A diffuser. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 11 Octobre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/01/samedi-4-et-samedi-11-octobre-manifestations-a-gaillac-et-toulouse/ (consulté le 9 août 2020)
Banderole face à la préfecture de Toulouse lors d’une manifestation non déclarée de soutien à Sivens et contre le barrage.Voici un extrait de l’appel :« La lutte s’intensifie sur place et, en dépit de l’action conjuguée des différents collectifs, et d’une résistance acharnée sur le terrain, à laquelle il faut rendre hommage, le chantier entame la deuxième tranche des travaux. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 11 Octobre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/01/samedi-4-et-samedi-11-octobre-manifestations-a-gaillac-et-toulouse/ (consulté le 9 août 2020)
À Toulouse, une manifestation non déclarée de soutien à Sivens et contre le barrage passe par la rue St Rome, une des rue les plus commerçantes de la métropole.Voici un extrait de l’appel :« En attendant la manifestation des 25 et 26 octobre sur la zone, nous convions à un large rassemblement à Gaillac, place de la Libération, samedi 4 octobre à 15 h, et à Toulouse, place Saint-Etienne, samedi 11 octobre à 11h. Tous ceux, toutes celles qui veulent exprimer leur soutien aux opposants à ce grand projet inutile sont invités à se mobiliser massivement au grand jour sur la place publique. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 11 Octobre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/01/samedi-4-et-samedi-11-octobre-manifestations-a-gaillac-et-toulouse/ (consulté le 9 août 2020)
À Toulouse, une manifestation non déclarée de soutien à Sivens et contre le barrage dans les rue puis sur la Place du Capitole devant la mairie.Voici un extrait de l’appel :« La lutte s’intensifie sur place et, en dépit de l’action conjuguée des différents collectifs, et d’une résistance acharnée sur le terrain, à laquelle il faut rendre hommage, le chantier entame la deuxième tranche des travaux. »* Toulouse, Département de la Haute-Garonne, France – 11 Octobre 2014.*https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/01/samedi-4-et-samedi-11-octobre-manifestations-a-gaillac-et-toulouse/ (consulté le 9 août 2020)
Concert de soutien aux inculpés du barrage de Sivens. Avec notamment la prise de parole de l’avocate, Claire Dujardin, avocate au barreau de Toulouse. Un homme, poursuivi après l’intrusion au Conseil général du 9 septembre 2014 (au lendemain de l’épisode des « enterrés »), donne son témoignage lors de la soirée. Domaine de Matens, Gaillac, Département du Tarn, France – 17 Octobre 2014.« Les militants sont vigilants et organisés, surtout depuis Notre-dame-des-Landes. J’ai été sollicitée sur le cas de Sivens dès les premières expulsions d’habitants en janvier 2014.Les personnes souhaitaient connaître leurs droits vis-à-vis de la police », se rappelle Me Dujardin. »*« Au début principalement sollicitée pour des conseils juridiques et pour des procédures d’expulsion, elle accompagne désormais de nombreux habitants dans leurs démarches pour porter plainte contre les forces de l’ordre. Elle a également saisi le défenseur des droits, Jacques Toubon, pour l’alerter de ces «violences policières». »***https://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/10/30/guerilla-numerique-au-barrage-de-sivens_4514834_4408996.html**https://www.liberation.fr/societe/2014/11/03/a-sivens-l-usage-de-la-force-a-ete-tout-de-suite-
(consulté le 9 août 2020)
Organisée par le Collectif pour la sauvegarde du Testet, manifestation Place du Vigan, avec au sol des restes des munitions (gaz lacrymogènes, flashball) tirées sur la ZAD de Sivens par les gardes mobiles.Extrait de l’appel à manifester :« Manifestation Samedi 18 Octobre à Albi, à 15h ! Sauvons la zone humide du Testet ! Rendez-vous Place du Vigan, départ à 15h30. Alors que les travaux de décapage se poursuivent depuis déjà deux semaines et que trois opposants sont en grève de la faim depuis 47 et 53 jours, notre mobilisation doit s’amplifier avant le grand rassemblement national du 25 octobre !Le silence et l’obstination du Président du Conseil Général du Tarn à refuser tout débat contradictoire ne font qu’exacerber les tensions et les violences des forces de l’ordre, toujours très vives sur le terrain. »* Albi, Département du Tarn, France – 18 Octobre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-265-18-10-manifestation-a-albi-a-15h.html (consulté le 9 août 2020)
Organisée par le Collectif pour la sauvegarde du Testet, manifestation Place du Vigan, avec au sol des restes des munitions (gaz lacrymogènes, flashball) tirées sur la ZAD de Sivens par les gardes mobiles.Extrait de l’appel à manifester :« En soutien aux trois grévistes, nous demandons à nouveau à Madame Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, de rendre public le rapport des experts, afin de mettre fin à leur longue et éprouvante grève de la faim. Sauvons la zone humide du Testet, luttons contre ce grand projet inutile qui détruit la zone humide du Testet ! »* Albi, Département du Tarn, France – 18 Octobre 2014.*https://www.collectif-testet.org/actualite-265-18-10-manifestation-a-albi-a-15h.html (consulté le 9 août 2020)
Manifestation organisée par le Collectif pour la sauvegarde du Testet. Ici en cortège devant la cathédrale. Albi, Département du Tarn, France – 18 Octobre 2014.Voici leur appel à manifester :« Manifestation Samedi 18 Octobre à Albi, à 15h ! Sauvons la zone humide du Testet ! Rendez-vous Place du Vigan, départ à 15h30. Alors que les travaux de décapage se poursuivent depuis déjà deux semaines et que trois opposants sont en grève de la faim depuis 47 et 53 jours, notre mobilisation doit s’amplifier avant le grand rassemblement national du 25 octobre !Le silence et l’obstination du Président du Conseil Général du Tarn à refuser tout débat contradictoire ne font qu’exacerber les tensions et les violences des forces de l’ordre, toujours très vives sur le terrain.En soutien aux trois grévistes, nous demandons à nouveau à Madame Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, de rendre public le rapport des experts, afin de mettre fin à leur longue et éprouvante grève de la faim. Sauvons la zone humide du Testet, luttons contre ce grand projet inutile qui détruit la zone humide du Testet ! »*https://www.collectif-testet.org/actualite-265-18-10-manifestation-a-albi-a-15h.html (consulté le 9 août 2020)
Les députés Europe Écologie Les Verts, Cécile Duflot (ancienne ministre) et Noël Mamère viennent sur le site de Sivens pour soutenir les anti-barrage (ici aux côtés de Ben Lefetey -porte parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet-) avant d’aller rencontrer le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme.«Je ne comprends pas le silence du gouvernement. Un rapport a été réalisé par les experts indépendants sur l’intérêt de la construction d’un tel barrage. Je demande à Ségolène Royal de le rendre public. Ce projet est une aberration, bidon, et ces travaux sont illégaux.» (Cécile Duflot).«On parle de transition énergétique. Et ici, on réalise un barrage qui ne va servir qu’aux céréaliers. C’est honteux. Il faut tout de suite arrêter ces travaux, arrêter de gaspiller l’argent public.»* (Noël Mamère). Sivens, Département du Tarn, France – 20 Octobre 2014.*http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/21/1976449-cecile-duflot-ce-projet-est-bidon-et-illegal.html (consulté le 9 août 2020)
Les députés Europe Écologie Les Verts, Cécile Duflot (ancienne ministre) et Noël Mamère viennent sur le site de Sivens pour soutenir les anti-barrage avant d’aller rencontrer le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme.«Il faut être clair. Ce projet est d’un autre temps. De ces années 70 où le productivisme était roi. On ne peut plus supporter ça. Je comprends et je soutiens le combat des anti-barrage. C’est grâce à un tel engagement, que l’aéroport Notre-Dame-des-Landes ne se fera pas. Ici aussi, il faut résister et gagner. Ils ne veulent pas avoir raison trop tard. Voir les travaux terminés avant que la justice ait donné son avis» (Cécile Duflot)« Au même moment, les gardes-mobile se mettent en position pour protéger le site. À quelques mètres du dispositif, Noël Mamère s’exaspère. «Des gendarmes qui défendent un site illégal. On aura tout vu. ils n’ont rien à faire ici. La dernière fois que j’ai vu des policiers lors d’une conférence de presse, c’était quand j’étais journaliste, durant la chute du mur de Berlin. C’est dire». » *Sivens, Département du Tarn, France – 20 Octobre 2014.*http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/21/1976449-cecile-duflot-ce-projet-est-bidon-et-illegal.html (consulté le 9 août 2020)
Les députés Europe Écologie Les Verts, Cécile Duflot (ancienne ministre) et Noël Mamère viennent sur le site de Sivens pour soutenir les anti-barrage.« Avant de partir sur Albi pour rencontrer le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme «où nous lui demanderons simplement qu’il fasse appliquer le droit et non le non droit», Cécile Duflot conclut.«Dans la vie , Il y a l’amour et des preuves d’amour. En politique, c’est pareil. Il y a l’écologie et des preuves d’écologie. En venant ici, je n’ai pas le sentiment de voir ces preuves.»Les anti-barrage organisent un immense rassemblement ce week-end, sur le site de Sivens. «On attend 5000 personnes au minimum» confirme Ben Lefetey qui ajoute : «Preuve que le mouvement ne faiblit pas, malgré le temps qui passe.»* Sivens, Département du Tarn, France – 20 Octobre 2014.*http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/21/1976449-cecile-duflot-ce-projet-est-bidon-et-illegal.html (consulté le 9 août 2020)
En fin de journée un zadiste regarde à distance le départ des gendarmes venus sécuriser le chantier. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
En fin de journée un zadiste éblouit les gendarmes à l’aide d’un miroir, 2 autres les regardent lorsqu’ils se replient après avoir passé la journée à sécuriser le chantier de déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– Discussion entre deux gendarmes et un zadiste au milieu de la zone humide.- En fin de journée les gendarmes, qui sont venus sécuriser le chantier de déboisement, protègent leur retrait avec des gaz lacrymogènes en direction des zadistes (militants protégeant la zone à défendre) qui s’avancent. Au premier plan : le Tescou. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Paysage de la zone humide déboisée. Sivens, Département du Tarn – Octobre 2014.« Dans un premier temps, nous avons accéléré le déboisement en déployant plus d’engins, explique Stéphane Mathieu, le directeur de l’eau pour le Conseil général. Après une pause obligatoire de 15 jours suite au déboisement, nous terminons le broyage de la végétation. Nous avons construit la base de vie du chantier en l’entourant d’une double douve du fait de la présence des opposants et nous avons sondé le terrain pour voir la qualité du matériel bientôt utilisé pour la digue. Nous ne serions pas allés jusqu’à transformer le site de façon irréversible avant d’avoir le rapport des experts. Mais leur mission concerne surtout les mesures d’accompagnement et de compensation, ainsi que la gestion future de la ressource en eau, plutôt que l’utilité et le dimensionnement du projet lui-même. » D’après le directeur de l’eau, une part d’eau moins importante pourrait ainsi être dévolue à l’irrigation, en fonction des conclusions du rapport. »**https://toulouse.latribune.fr/Politique/barrage-sivens-conseil-general-tarn-dommages-rapport-royal-06102014 (consulté le 9 août 2020)
– En fin de journée après le départ des gendarmes, un algeco de chantier est vandalisé par des zadistes (qui m’interdisent de prendre des photos).- Un cabanon où était stocké des affaires des opposants aux barrages qui aurait été saccagé par les gendarmes. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– « Camp d’occupation pour le vivant »Au petit matin, des opposants au barrage de Sivens sont présents à l’arrivée des machines qui continuent le déboisement de la zone humide.- Le Tescou avec en arrière plan les gendarmes dont la présence permet la poursuite du chantier de déboisement. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Une croix «Testet Patrimoine naturel» plantée par les opposants au projet de barrage lors des Journées du Patrimoine dont le thème cette année était : « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». Un zadiste surveille à distance les travaux de déboisement et les gendarmes déployés sur le site. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
À l’aide d’un harnais, un zadiste grimpe dans l’arbre baptisé Sitelle (1) pour empêcher qu’il soit coupé. Installé en hauteur, il compte ainsi stopper le déboisement du site où il est prévu de construire un barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.(1) Sittelle : « La sitelle torchepot (Sitta europaea) est un passereau qui se rencontre dans les parcs et jardins de nos régions, plus particulièrement sur les vieux arbres sur lesquels elle circule en tous sens sur les grosses branches et les troncs, y compris la tête en bas, en la relevant nerveusement. »**https://jardinage.lemonde.fr/dossier-3177-sitelle-torchepot.html (consulté le 9 août 2020)
Les gendarmes viennent essayer en vain de déloger les zadistes installés dans l’arbre baptisé Sitelle, le dernier arbre habité* sur la zone du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 14 Octobre 2014.Récit de la journée sur le site de Tant qu’il y aura des bouilles Il n’y aura pas de barrage ! :« Ne sachant que faire ils ont fait appel à leur adjudant chef qui monta à sont tour. Renégoce, encore en vain. Après une heure passé dans l’arbre, les 4 GM grimpeurs sont redescendu bredouille et toute la ptite compagnie s’en est allez !!!!!!!C’est pour ça que Sitelle est toujours debout et le restera. »**https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/14/mardi-14-octobre-bilan-de-la-journee/ (consulté le 9 août 2020)
Les gendarmes essayent en vain de déloger les zadistes installés dans l’arbre baptisé Sitelle, le dernier arbre habité* sur la zone du chantier. Sivens, Département du Tarn, France – 14 Octobre 2014.Récit de la journée sur le site de Tant qu’il y aura des bouilles Il n’y aura pas de barrage ! :« Un grand, grand bravo aux 6 zadistes, l’équipe piou-piou, pour cette si belle victoire. -Ouistiti a été tronçonné par les bucherons, apparemment vers 4 h du mat’, Sitelle tient toujours. Encore un passge de l’huissier du Conseil Général à la Maison des Druides, vers 9 h, pour re-re-reconstater l’occupation. Dispositif « habituel » de gendarmerie pour sécuriser le chantier en cours. »**https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/14/mardi-14-octobre-bilan-de-la-journee/ (consulté le 9 août 2020)
Un attrape-rêves, symbole amérindien, a été installé sur un arbre coupé au bord du Tescou (affluent du Tarn) dont les rives ont été déboisées pour laisser la place au chantier du barrage sur la zone humide du Testet. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Avant le départ de la manifestation se déroulant à Gaillac où près de 500 personnes ont défilé pour dire leur opposition au projet de barrage de Sivens.« Je vous appelle à manifester dans le calme, tant il est évident que tout incident se retournerait contre nous ». mégaphone en main, Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, a demandé à chacun de manifester pacifiquement alors qu’allait se mettre en mouvement le cortège des quelques 400 à 500 personnes présentes pour dire leur opposition au projet de barrage de Sivens. Appel entendu. Pendant 1 h 30, le grand tour de ville des opposants au projet de barrage s’est déroulé paisiblement. Des vétérans de la « gauche de gauche » locale coordonnaient un service d’ordre discret mais vigilant »*Derrière Ben Lefetey, deux des trois derniers grévistes de la faim : Roland Fourcard depuis 39 jours et Gilles Olivet depuis 33 jours qui, avec le Collectif, réclament depuis un an un débat public au Conseil Général . » Gaillac, Département du Tarn – 4 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/05/1412-sivens-pres-500-personnes-manifestent-gaillac-contre-projet-barrage.html(consulté le 9 août 2020)
« Barrage de Sivens, Grève de la faim pour obtenir enfin un débat public! »Manifestation se déroulant à Gaillac où près de 500 personnes ont défilé pour dire leur opposition au projet de barrage de Sivens.« Pour prolonger la mobilisation, les collectif du Testet, Tant qu’il y aura des bouilles et une coordination des opposants préparent l’organisation d’un rassemblement national samedi 25 octobre à Sivens. L’appel à ce rassemblement pointe : « Plutôt que de répondre aux demandes répétées d’expertises indépendantes et de dialogue, portées par les collectifs d’opposants, les décideurs passent en force, ce qui donne lieu à de nombreuses violences policières ». Et il assure : « la lutte contre le barrage de Sivens continue ! La détermination et la mobilisation de chacun.e sont plus que jamais nécessaires pour faire reculer ce projet. »*. Gaillac, Département du Tarn – 4 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/05/1412-sivens-pres-500-personnes-manifestent-gaillac-contre-projet-barrage.html(consulté le 9 août 2020)
« Barrage de Sivens, Grève de la faim pour obtenir enfin un débat public! »Manifestation se déroulant à Gaillac où près de 500 personnes ont défilé pour dire leur opposition au projet de barrage de Sivens.« Pendant 1 h 30, le grand tour de ville des opposants au projet de barrage, de la rue Portal à celle de la Madeleine, s’est déroulé paisiblement. La composition du cortège disait la diversité des oppositions que le projet de barrage à suscité : les occupants du site de Sivens côtoyaient des collégiens venus de Lisles sur Tarn, une artiste fiacoise marchait pas loin d’agents hospitaliers venus d’Albi, un réalisateur « vu à Cannes » Alain Guiraudie faisait banderole commune avec un auteur qui s’était « échappé » du salon du livre de Gaillac voisin pour être du cortège ».* Gaillac, Département du Tarn – 4 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/05/1412-sivens-pres-500-personnes-manifestent-gaillac-contre-projet-barrage.html(consulté le 9 août 2020)
Lors de manifestations à Gaillac où près de 500 personnes ont défilé pour dire leur opposition au projet de barrage de Sivens. Devant la statue du monument aux morts, Roland Fourcard (en grève de la faim depuis 39 jours) réclame en vain au Conseil Général, avec le Collectif pour la sauvegarde du Testet, « des réponses aux questions posées depuis un an et un débat public contradictoire pour que chacun expose ses arguments. »« De retour place de la libération vers 17 h, les opposants ont conclu ce rendez-vous bon enfant, à l’image des pique-niques organisés jusqu’à présent à Sivens même, en décorant le monument au mort d’une banderole « Gardarem lou Testet » avec au sommet un panonceau « C’est pas fini ».Pour prolonger la mobilisation, les collectif du Testet, Tant qu’il y aura des bouilles et une coordination des opposants préparent l’organisation d’un rassemblement national samedi 25 octobre à Sivens. « Contre le barrage de Sivens : enracinons la Résistance », tel est l’intitulé donné à ce rassemblement qui sera marqué par des activités de constructions de cabanes, des plantations, des débats et concerts pour « ramener de la vie au Testet ». La détermination et la mobilisation de chacun.e sont plus que jamais nécessaires pour faire reculer ce projet. »* Gaillac, Département du Tarn – 4 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/05/1412-sivens-pres-500-personnes-manifestent-gaillac-contre-projet-barrage.html (consulté le 9 août 2020)
– Les trois grévistes de la faim lors de la manifestation de Gaillac le 4 octobre 2014.- Christian Conrad (49 jours), un des 3 grévistes de la faim, attend les deux autres grévistes Gilles Olivet(49 jours) et Roland Fourcard (55 jours) pour être accueillis aux Urgences de Purpan à Toulouse. Toulouse, Département de la Haute-Garonne – 21 Octobre 2014.« Les trois hommes, très impliqués dans l’action menée contre le projet de barrage de Sivens dans le Tarn, ont été révolté par « le passage en force de la CACG (1), de la préfecture et du président du conseil général » dans ce dossier »*«Ils sont dans une situation qui peut provoquer des lésions irréversibles, notamment au niveau des reins. Ils ont perdu entre 16 et 25 kilos», s’inquiète François Simon, médecin et vice-président du Conseil régional (Europe-écologie Les Verts), qui les accompagnait.Ben Lefetay, porte-parole du collectif Testet, attend des «réponses de la part du président du conseil général, Thierry Carcenac, aux questions que nous posons depuis plus d’un an, notamment le coût pour le contribuable des travaux du barrage tarnais et le nombre exact de bénéficiaires de l’irrigation». Le collectif demande aussi un débat contradictoire avec Thierry Carcenac.Les trois Tarnais ont décidé de stopper leur grève de la faim «quand Ségolène Royal, ministre de l’écologie, s’engagera à rendre public le rapport d’expertise qu’elle a lancé le 8 septembre pour favoriser le dialogue et évaluer la qualité du projet en matière de préservation de l’eau», a annoncé le porte-parole. Un rapport qui pourrait être «explosif, car il pourrait remettre en cause le projet de barrage», avance Ben Lefetay. »**(1) CACG : Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne, une société d’économie mixte chargée à la fois de la construction du barrage et des études qui ont justifié sa nécessité. La CACG (porteuse du projet) est juge et partie puis qu’elle réalise les études et est aussi maître d’ouvrage du projet.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/21/1511-sivens-grevistes-faim-hospitalises-purpan-attendent-publication-rapport-experts-nommes-par-ministre-segolene-royal-pour-evaluation-projet-barrage.html**http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/22/1977121-les-grevistes-de-la-faim-hospitalises-a-purpan.html(consultés le 9 août 2020)
Soirée débat à Gaillac entre pro et anti-barrage.« Une réunion sur le barrage de Sivens sans lynchage ni huées montre qu’il existe une façon responsable et saine de faire de la politique» indique Michel Grossin, membre du CLAC (1). L’objetif n’était pas d’épuiser le sujet, de résoudre le problème ou de conduire à un consensus, mais de prouver qu’on peut aborder le cas de Sivens sans noms d’oiseaux ni lacrymos. Et que – même sur des sujets éruptifs et clivants – le «vivre ensemble» ne perd pas sa raison dêtre. »* Gaillac , Département du Tarn, France -18 Octobre 2014.(1) CLAC : Comité local d’actions citoyennes*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/22/1977125-pro-et-anti-barrage-ont-debattu-dans-le-calme.html (consulté le 9 août 2020)
Soirée débat à Gaillac entre pro et anti-barrage.« Le Clac (Comité local d’actions citoyennes) avait fait un pari à haut risque, samedi à 20 heures à la salle Bouzinac. Faire le point sur le projet de barrage de Sivens «dans un débat paisible, sans invectives». Deuxième enjeu : le CLAC ne voulait pas faire de cette réunion publique un meeting des anti-barrage. Chacun devait pouvoir exprimer son sentiment sans se heurter à des quolibets. Le pari a été tenu.Quatre conseillers généraux sont venus et intervenus (Pierre Verdier, Roland Foissac, Bernard Miramond et Michèle Rieux), trois conseillers régionaux (Guillaume Cros, Marie-Christine Pons et Guilhem Serieys). Ben Lefetey était là, comme Sylvain des «Bouilles» et les grévistes de la faim. Au total, une réunion de 250 personnes où le débat d’idées et de projet n’a jamais vraiment dérapé, même si le ton a pu monter quelquefois. Les clowns de l’école de Philippe Maziers ont joué leur rôle antistress avec pertinence. »* Gaillac , Département du Tarn, France -18 Octobre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/22/1977125-pro-et-anti-barrage-ont-debattu-dans-le-calme.html (consulté le 9 août 2020)
– Un opposant au projet de barrage, nouvel arrivant sur la ZAD. Au loin, une barricade qui contrôle et défend l’accès au site.- Ravitaillement en bois des occupants de la ZAD. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Durant ces 6 mois de reportage certains zadistes n’ont pratiquement pas quitté la zone humide mais pour beaucoup ce fut un mouvement perpétuel d’allées et venues. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– Jeunes gens venus un temps sur la zone humide.Durant ces 6 mois de reportage certains zadistes n’ont pratiquement pas quitté la zone humide mais pour beaucoup ce fut un mouvement perpétuel d’allées et venues. Bien souvent dans leur parole une condamnation sans équivoque de nos sociétés occidentales et un désir d’un autre rapport à « Dame Nature ».- Dans un campement près de la ferme occupée de la Métairie Neuve, ce groupe de zadistes met en musique un texte qu’ils ont écrit et qui parle des raisons de leur combat et de sa philosophie. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Une des pièces de la Métairie Neuve occupée par les zadistes destinée au free-shop. Des vêtements souvent amenés par les soutiens sont mis en commun et un atelier « free-shop » se charge du triage et du nettoyage. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.À noter que ce corps de ferme fut attaqué et vandalisé par des pro-barrage au tout début de l’occupation. Cet épisode est raconté ici dans le rapport de la Ligue des droits de l’Homme :« Premier raid commando des pro-barrages le 23 janvier : destruction de la métairie neuve Le premier incident grave intervient le jeudi 23 janvier 2014 : selon Ben Lefetey et Pierre Haya, un commando d’une vingtaine de personnes, cagoulées et en treillis, au volant de plusieurs 4X4 avec plaques d’immatriculation masquées, investit vers 16 heures la métairie neuve et saccage entièrement la ferme. Deux jeunes femmes présentes sur place sont bousculées, saisies et intimidées. Le groupe armé de barres de fer, de marteaux et de masses investit le bâtiment et casse tout. Les membres de ce commando déversent du répulsif pour animaux sauvages sur toute l’habitation. « Il n’y a eu aucune condamnation des autorités sur cet acte de violence »nous rapporte Nathanaël Parnadeau, ce qui a suscité un« sentiment d’injustice ».**https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2015/10/Rapport-Sivens.pdf (consulté le 9 août 2020)
Construction zadiste dans un arbre non loin de la Métairie Neuve. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– Méditation pour ce zadiste répondant au pseudo de hip hip hip et ho! le plus souvent torse nu et en short.Sur le site il s’est dit que certains des pro-barrages parlant d’une prétendue « internationale des zadistes » pensent qu’il y a des gens de toutes nationalités à Sivens avec « même un surfeur californien! »- Scène à la Métairie Neuve occupée par des zadistes, en arrière plan le bâtiment du four à pain. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Près de la Métairie, livraison de vivres pour la ZAD et fabrication de pain. Des dons se font généralement au niveau de la Métairie Neuve et ensuite la nourriture est répartie sur les différents camps avec quelquefois des tensions et des récriminations. Sivens Département du Tarn, France – 10 Novembre 2014.
Un zadiste fait sa lessive et une zadiste est préposée à l’épluchage de légumes pour la préparation du repas collectif. Des dons se font généralement au niveau de la Métairie Neuve et ensuite la nourriture est répartie sur les différents camps avec quelquefois des tensions et des récriminations. Sivens Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Toilettes sèches sur la ZAD. Sivens Département du Tarn, France – 10 Novembre 2014.
Les repas collectifs se préparent aussi dans la pièce cuisine de la Métairie Neuve occupée par les zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Des jeunes gens taguent les murs de la Métairie Neuve (bâtiment occupé par les zadistes -militants protégeant la zone à défendre-), la veille du grand rassemblement du week-end du 25/26 octobre, durant lequel s’est produit la mort du jeune militant écologiste Rémi Fraisse lors d’affrontement avec les gendarmes.ZAD vient de « Zone d’Aménagement Différé », transformé durant la lutte contre l’Aéroport de Notre-Dame-Des-Landes en « Zone à Défendre ». Depuis, de nombreuses ZAD voient le jour en France, comme par exemple celle de Roybon en Isère contre le projet d’un Center Parcs. Sivens, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.
« Ville antifasciste, ZAD par2 (partout)»Musique et travaux de toiture à la Métairie Neuve occupée par des opposants au projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 2014.À noter que ce corps de ferme fut attaqué et vandalisé par des pro-barrage au tout début de l’occupation raconté ici dans le rapport de la Ligue des droits de l’Homme :« Premier raid commando des pro-barrages le 23 janvier : destruction de la métairie neuve Le premier incident grave intervient le jeudi 23 janvier 2014 : selon Ben Lefetey et Pierre Haya, un commando d’une vingtaine de personnes, cagoulées et en treillis, au volant de plusieurs 4X4 avec plaques d’immatriculation masquées, investit vers 16 heures la métairie neuve et saccage entièrement la ferme. Deux jeunes femmes présentes sur place sont bousculées, saisies et intimidées. Le groupe armé de barres de fer, de marteaux et de masses investit le bâtiment et casse tout. Les membres de ce commando déversent du répulsif pour animaux sauvages sur toute l’habitation. « Il n’y a eu aucune condamnation des autorités sur cet acte de violence »nous rapporte Nathanaël Parnadeau, ce qui a suscité un« sentiment d’injustice ».**https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2015/10/Rapport-Sivens.pdf (consulté le 9 août 2020)
Après le déboisement effectué pour préparer le site à la construction du barrage :- Devant la Métairie Neuve, ce qui reste de la Zone humide du Testet avec un panneau : « Évitez d’y marcher, on essaye de la préserver. »- Le Tescou.Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Chantier de déboisement pour préparer le site à la construction du barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Zone humide du Testet pendant le déboisement effectué pour préparer le site à la construction du barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 24 Octobre 2014.
Zone humide du Testet après le déboisement effectué pour préparer le site à la construction du barrage. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– Christian Conrad détermine l’âge des arbres coupés. Naturaliste de l’association Apifera, sa grève de la faim dure depuis plus d’un mois pour protester contre ce projet de barrage sur la zone humide.- Zone humide du Testet après le déboisement effectué pour préparer le site à la construction du barrage.Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Déboisement en cours au niveau du Tescou pour préparer le site à la construction du barrage. Zone humide du Testet. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
– Sur la banderole est écrit : « Le vieux monde et ses séquelles nous voulons les balayer. Il s’agit d’être cruel. Mort aux flics et aux curés. »- Une radio appelée « radio pirate » a été installée dans une caravane de la ZAD. Elle diffuse essentiellement de la musique en plus des messages relatifs à la lutte.Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Une « radio pirate » a été installée dans une caravane de la ZAD. Elle diffuse essentiellement de la musique en plus des messages relatifs à la lutte. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
« L’Anar Chic – ZAD »Campement de zadistes près de la Métairie Neuve. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
Les gendarmes protègent la construction d’un talus qui va servir à couper la route longue d’environ deux km qui mène de la tête du chantier à la Métairie Neuve occupée par des zadistes. Sivens, Département du Tarn, France – 7 Octobre 2014.
Sur le talus nouvellement réalisé pour couper la route longue d’environ deux km qui mène de la tête du chantier à la Métairie Neuve occupée par des zadistes.Ici Hervé Kempf lors de sa visite à Sivens et Grégoire Souchay (2), du journal en ligne Reporterre (1), présents sur le site de la zone humide du Testet afin de couvrir la lutte des opposants au projet de barrage. Sivens, Département du Tarn, France – 9 Octobre 2014.(1) « Reporterre le quotidien de l’écologie »* traite principalement de problématiques environnementales et sociales.(2) Grégoire Souchay est le co-auteur du livre « Sivens, le barrage de trop ».* https://reporterre.net/ (consulté le 9 août 2020)
– Entrée de la Métairie Neuve occupée par des opposants au projet du barrage.Ici un zadiste avec un panneau routier qui lui sert de bouclier en cas de confrontation avec les gendarmes.- Des panneaux d’information renseignent les nouveaux arrivants sur la ZAD comme par exemple : « -Tu es ou à été Blessé-e? -Tu es témoin de violence (ou action illégale) -Comment porter plainte? Modèle de plain. Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.
« Accueille L’info »Devant l’un des points d’accueils, atelier pancartes et réalisation d’ailes de papillons. Ce sont les préparatifs pour le plus grand rassemblement depuis le début du mouvement (ce week-end du 25-26 octobre) organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens (Enracinons la résistance!) où sont attendues 5 000 personnes. Sivens, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.«C’est une grosse organisation. D’après nos calculs et la mobilisation qui existe sur les réseaux sociaux, on devrait être 5 000 ce samedi sur le site de Sivens à Lisle-sur-Tarn. Preuve que le mouvement ne s’essouffle pas, que la volonté d’arrêter la construction de ce barrage n’est pas brisée, bien au contraire.» Ben Lefetey, porte-parole du collectif Testet, ne cesse de répondre au téléphone sur cette zone de Sivens, où les ZADistes continuent, à quelques mètres du futur barrage, sur le périmètre de la «métairie» d’occuper les lieux. «Avec autant de monde, il va falloir être rigoureux sur la sécurité» renchérit Ben Lefetey. »**https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html (consulté le 9 août 2020)
Préparatifs pour le grand rassemblement (ce week-end du 25-26 octobre) organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens (Enracinons la résistance!). Sivens, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.Voici l’ « Appel court » :« Barrage de Sivens : enracinons la résistance !La Zone A Défendre du Testet fête son premier anniversaire: nous lui offrons un grand rassemblement, suivi d’une semaine de mobilisation.Face à la violence des forces de l’Etat, nous n’avons pas pu empêcher le déboisement, première étape des travaux. Les décideurs passent en force pour imposer ce projet de barrage sans attendre les décisions de justice. Mais nous gagnerons si la mobilisation grandit.Copains et copines de la ville ou des champs, étudiant.es et lycéen.nes, militant.es politiques ou associatifs, syndicalistes, défenseur.es des biens communs, occupants d’un jour, d’une semaine ou d’un an, voici venu le temps de nous rassembler sur le terrain.Toutes et tous à Sivens le 25 octobre à midi !Au programme : constructions, plantations, ateliers, débats, concerts, etc »**https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/les-bouilles/appels/appel-pour-le-25-octobre-enracinons-la-resistance/ (consulté le 9 août 2020)
« Besoin de coups de main – Poubelle vrac – Toilette »Atelier pancartes et signalétique pour préparer le grand rassemblement du week-end du 25-26 octobre, organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens (Enracinons la résistance!). Sivens, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.Le 22 octobre,« Appel complémentaire pour le 25 octobre :Copain.e.s d’ici et d’ailleurs, venez en famille à ce rassemblement festif et militant. Le 25 octobre au Testet sera une occasion rare de manifester notre refus de l’oligarchie en place et des saccages qu’elle engendre! La préfecture du Tarn se plie déjà à l’événement: le préfet s’est engagé à ce qu’aucun gendarme ne soit présent sur la zone durant le week-end. Ce rassemblement sera sans risque de violence ni répression. C’est le nombre et la détermination qui montrer notre force et amènera la victoire. Venez nombreux.ses. avec bonne humeur ! »**https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/les-bouilles/appels/appel-pour-le-25-octobre-enracinons-la-resistance/ (consulté le 9 août 2020)
Rebouchage des tranchées faites à la pioche par les zadistes pour bloquer le passage des véhicules et construction de toilettes sèches pour accueillir le grand rassemblement du week-end du 25-26 octobre. Il est organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens, (Enracinons la résistance!). Sivens, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.Voici un extrait de leur « appel long » :« Barrage de Sivens : enracinons la résistance !Grand rassemblement samedi 25 octobre 2014 à midi contre le projet de barrage de Sivens, suivi d’une semaine de mobilisation.Depuis une trentaine d’années, la vallée du Tescou dans le Tarn aiguise l’appétit des services d’aménagement du territoire chargés d’adapter la Nature aux exigences infinies de la croissance. Ici, il ne s’agit pas d’implanter un aéroport ou une ligne TGV, mais un barrage principalement destiné à l’irrigation du maïs. Ainsi, une poignée d’exploitants agricoles s’enfoncera d’avantage dans l’impasse d’une maïsiculture polluante, gaspilleuse d’eau et massivement subventionnée. Comme dans tous les grands projets, l’objectif est aussi de produire artificiellement, grâce à l’argent public, de l’activité économique et ce qui va avec : profits privés et conflits d’intérêts. Mais la lutte contre le barrage de Sivens continue ! La détermination et la mobilisation de chacun.e sont plus que jamais nécessaires pour faire reculer ce projet. »**https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/les-bouilles/appels/appel-pour-le-25-octobre-enracinons-la-resistance/ (consulté le 9 août 2020)
« Une transhumance a parcouru le Tarn contre le barrage de Sivens et l’agriculture productiviste. » Sur le parcours des agriculteurs « et membres de la Confédération Paysanne, qui accueillent les marcheurs »*. Non loin de Montans, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.« Leur démarche est intéressante « Ces opposants proposent des solutions concrètes aux problèmes d’eau dans la vallée : « Si tu as besoin d’eau, tu vas voir un artisan local, tu demande à un voisin de te prêter une petite pelle et tu construis ton lac collinaire ». Vingt petites retenues de ce type existent déjà sur le Tescou.Et surtout, ces producteurs agricoles questionnent les modes de culture. Pour Jérémy, « si tu fais du semis direct, si tu changes tes pratiques culturales, tu peux réduire de 90% ta consommation en eau, il faut juste sauter le pas ». »**http://www.reporterre.net/Une-transhumance-a-parcouru-le (consulté le 9 août 2020)
Bivouac avec châtaignes grillées à la ferme pour la transhumance qui parcourt le Tarn pour se rendre au grand rassemblement (Enracinons la résistance) prévu contre le barrage de Sivens du 25 au 26 octobre 2014. Non loin de Montans, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.« C’est Philippe Maffre et Sylvie Ledran, agriculteurs et membres de la Confédération Paysanne, qui accueillent les marcheurs : « Leur démarche est intéressante, nous aussi, nous nous battons pour obtenir un moratoire, un débat public. On ne sait toujours pas combien d’agriculteurs bénéficieront réellement du projet ni le coût de l’eau au mètre cube. En fait, on n’a aucune preuve que ce barrage répondra au problème d’eau dans la vallée ». »**http://www.reporterre.net/Une-transhumance-a-parcouru-le (consulté le 9 août 2020)
Bivouac avec châtaignes grillées pour la transhumance qui parcourt le Tarn pour se rendre au grand rassemblement (Enracinons la résistance) prévu contre le barrage de Sivens du 25 au 26 octobre 2014. Non loin de Montans, Département du Tarn, France – 23 Octobre 2014.« Les marcheurs se retrouvent autour d’une vision commune qui va plus loin : « La question n’est pas de savoir si ce projet est au bon endroit ou à la bonne dimension, c’est un projet bidon qui sert simplement à faire brasser de l’argent, c’est du capitalisme », juge Laurent. Selon lui, le projet a été décidé d’abord et les justifications sont apparues ensuite. « Hier ils nous disaient que c’était pour diluer des pollutions qui n’existent plus, puis c’était l’irrigation du maïs, aujourd’hui on nous dit que c’est pour sauver les poissons dans la rivière. Demain, ils seront plus écolos que les écolos », ironise Jérémy, maraicher, qui rappelle que « ce sont les zones humides qui permettent de préserver la ressource en eau, pas les barrages ». »**http://www.reporterre.net/Une-transhumance-a-parcouru-le (consulté le 9 août 2020)
Pour le grand rassemblement (Enracinons la résistance) prévu les 25 et 26 octobre et organisé pour s’opposer au projet de barrage de Sivens, une transhumance avec « 80 moutons pour soutenir la lutte. » Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.« la transhumance du Testet, qui du nord au sud, a traversé le département pendant trois jours. deux marches sont parties mercredi dernier, à l’aube, l’une du nord du département du Tarn, depuis Vaours, l’autre du sud, avec un départ à Graulhet . Certains ici sont proches du mouvement Faut Pas Pucer que nous présente Bertrand : « Le puçage des animaux, c’est un outil de plus pour que les technocrates contrôlent et gèrent les activités humaines de manière capitaliste. » Laurent ajoute : « On nous vend le puçage sous prétexte de traçabilité, mais en fait on ne se pose jamais la question de la production de masse. C’est l’échelle industrielle qui produit les crises sanitaires, pas le manque de traçabilité ». Et pour eux, la question est directement reliée avec la lutte du Testet : « Puçage ou barrage, nous nous battons contre une agriculture productiviste, industrielle. C’est la même remise en question ». »**http://www.reporterre.net/Une-transhumance-a-parcouru-le (consulté le 9 août 2020)
Voitures de la presse avec gardiennage lors du grand rassemblement (Enracinons la résistance) prévu les 25 et 26 octobre pour éviter quelles subissent à nouveau des détériorations comme précédemment.« 12 h. Véhicules de presse tagués, aussitôt nettoyés.Au moment de se frayer un chemin, pour aller gagner le parking presse il arrive qu’on tape sur notre voiture, un « nous, on aime pas la presse » sonore à l’appui. Au dit parking, certains vont au-delà des paroles. Ils sont trois ou quatre (foulard sur le nez, une fille prenant des photos) et entreprennent de taguer des véhicules de presse (de France télévisions, de la Dépêche du Midi). Une dizaine de personnes (dont nous) tentent de les dissuader. Des cris fusent : « Vous salissez le mouvement ». Un autre véhicule de RTL sera aussi « bombé ». Dès qu’on informe l’organisation de l’incident, bassine et produits décapant en main, un groupe part nettoyer tant bien que mal les voitures taguées. Ben Lefetey, porte paorle du collectif du Testet déplore : « « Ce sont des actions irrespectueuses, des dégradations que nous réprouvons « . »* Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#12h (consulté le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre, organisé par la coordination des opposants à la construction du barrage controversé de Sivens, sont présents entre autres José Bové, député européen d’Europe Écologie, Les Verts (EE-LV), Pierre Larrouturou, fondateur et co-président de Nouvelle Donne (mouvement politique de gauche)…- À gauche avec la casquette, Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet.- À droite, Jean-Luc Mélenchon, pris à partie « le fondateur du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a reçu en pleine figure un yaourt. «Je suis là pour soutenir ceux qui ont engagé cette protestation civique et citoyenne même si je ne partage par pour autant les actions des ZADistes. Quand il y a tant de fric en jeu, c’est normal que les citoyens s’en mêlent et ceci est rassurant» *.« Jean-Luc Mélenchon persiste : ce sont bien des militants d’extrême droite qui l’ont accueilli, lui le dirigeant de gauche, aux cris de Tiens, voilà la franc-maçonnerie qui se réveille ! et en lui jetant des pierres. C’était une souricière, j’ai pris des coups et j’ai eu peur, poursuit-il. J’ai profité d’un moment où ces excités se sont retournés contre José Bové pour m’échapper de là. »** Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/26/1979604-du-yaourt-pour-jean-luc-melenchon.html**https://amp.lesinrocks.com/2014/11/06/actualite/actualite/barrage-sivens-lextreme-droite-tente-dinfiltrer-zad/(consultés le 9 août 2020)
Le week-end du 25-26 octobre, lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens.Sur ce stand, Christian Conrad l’animateur de l’association tarnaise Apifera (Association Apifera pour la connaissance et la préservation de la nature)*. Naturaliste et botaniste, il en est à son 54e jour de jeûne pour protester contre la construction du barrage controversé. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.« L’annonce mercredi 22 octobre par Ségolène Royal, Ministre de l’environnement et du développement durable, de « la publication des conclusions de l’expertise relative au barrage de Sivens » avec demande au préfet du Tarn « d’organiser dans le courant de la semaine prochaine une réunion de restitution (des) conclusions par les deux experts », Nicolas Forray et Piere Rathouis, n’a pas suffit. Les deux membres du collectif du Testet qui poursuivent une grève de la faim, Christian Conrad (52 jours) et Roland Fourcard (57 jours) veulent « attendre encore une clarification du ministère ou de la préfecture du Tarn pour savoir si c’est bien le rapport des experts qui sera rendu public et dans cette attente continuent la grève », indique Ben Lefetey, porte-parole du Collectif du Testet.Les conclusions des experts probablement rendues publiques le 27 octobre »***http://apifera-81.over-blog.com/**http://www.letarnlibre.com/2014/10/23/1530-barrage-sivens-grevistes-faim-poursuivent-leur-action-opposants-preparent-rassemblement-octobre.html#opposants(consultés le 9 août 2020)
Prise de parole Ben Lefetey lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens qui a réuni de 2 000 à 5 000 personnes ou plus.À ses côtés Roland Fourcard qui fait la grève de la faim depuis 60 jours en signe de protestation contre la construction du barrage controversé.« Quand en milieu d’après midi sans doute 4 000 à 5 000 personnes étaient présentes en même temps sur le site, à arpenter le champs qui accueillait le rassemblement ou écouter les prises de parole politiques (ou pour certains « visiter » une partie du chantier devenue « zone ouverte »), les médias nationaux étaient repartis depuis longtemps. Et tout au long de la journée, les navettes n’ont cessé d’amener et de conduire des personnes sur le chemin du retour à Gaillac où des parkings avaient été organisés pour que chacun, la centaine de bretons descendus notamment du Finistère, les toulousains, les montalbanais, les gersois, les bordelais, puisse stationner son véhicule. A 18 h l’accès au site du rassemblement était encore par moment embouteillé du fait du va et vient entre ceux qui partaient et ceux qui arrivaient. Au vu de ces données, il n’est pas absurde d’écrire que l’objectif que s’étaient fixés les organisateurs 5 000 participants a été nettement dépassé. »* Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30 (consulté le 9 août 2020)
Prise de parole Ben Lefetey de lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens qui a réunis de 2 000 à 5 000 personnes ou plus.Tandis que le député européen d’Europe Écologie ? Les Verts (EE-LV) José Bové salue Roland Fourcard qui fait la grève de la faim depuis 60 jours en signe de protestation contre la construction du barrage controversé.José Bové s’exprimera aussi :« Entouré des élus régionaux d’EE-LV José Bové s’exprime devant micros, caméras, photographes. Il dit sa conviction : « Lundi, les experts diront que ce barrage n’est pas utile et qu’il n’est pas éligible aux aides européennes, ils ne peuvent que donner raison aux opposants ». »**http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#12h30 (consulté le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »*Roland Fourcard rompt le jeûne, alors qu’il faisait la grève de la faim depuis 60 jours en signe de protestation contre la construction du barrage controversé.Après l’annonce par Ségolène Royal le 22 octobre de « la publication des conclusions de l’expertise relative au barrage de Sivens », les grévistes de la faim attendaient des précisions avant de cesser leur action. Une réunion de restitution des conclusions par les deux experts devra être organisée par le préfet du Tarn la semaine prochaine et le rapport commandité par le Ministère de l’Environnement semble être très critique. Pour José Bové : « Le rapport des experts va donner raison aux opposants ».** Sivens, Département du Tarn, France – Octobre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html**http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#12h30(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »*
Ici des clowns-arbres.Ce samedi s’était déroulé d’abord plutôt dans le calme autour de prises de parole, de stands, etc. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
Mais :
« Vers 17 heures, la pression monte. Plusieurs dizaines de personnes habillées de noir et parées pour l’affrontement affluent tandis que le public retourne à l’autre extrémité, là où se trouvent les chapiteaux, près de la ferme de la Métairie Neuve. Ils tentent, expliquent quelques-uns, de profiter de l’affluence pour tenter de repousser les forces de police.Les informations contradictoire circulent, entre un appel à venir soutenir pacifiquement cette action, ou au contraire dénonçant le non respect des décisions collectives de ne pas provoquer la police. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas longtemps avant que les renforts de police n’arrivent sur place et ce sont plus de trente camions qui se massent à l’entrée de la D999, zone d’accès au chantier.
On entend bientôt les premières détonations, les lacrymogènes puis les grenades assourdissantes. Tandis que l’affrontement se poursuit à une extrémité de la digue, des clowns-arbres arrivent pour calmer la tension. Les manifestants, bigarrés et joyeux forment une chaîne humaine juste devant le cordon policier. La situation se calme pendant une demi heure mais la tension remonte d’un cran avec la volonté de la chaine humaine pacifique d’avancer et de se rapprocher du cordon. »** Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html
**https://reporterre.net/Drame-au-Testet-un-mort-Premier
(consultés le 9 août 2020)
Confrontation entre une chaîne humaine d’anti-barrage et un cordon de police lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. Au programme : « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »* Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« Arrivé à l’extrémité de la zone, les forces de police sont là. La destruction la veille au soir d’un local technique les a ramenés sur le site, alors qu’au départ elles ne devaient pas être présentes. Une dizaine de camions sont ainsi parqués dans une plateforme entourée d’une douve, à l’écart, et protégés par des barbelés.Vers 17 heures, la pression monte. Plusieurs dizaines de personnes habillées de noir et parées pour l’affrontement affluent tandis que le public retourne à l’autre extrémité, là où se trouvent les chapiteaux, près de la ferme de la Métairie Neuve. On entend bientôt les premières détonations, les lacrymogènes puis les grenades assourdissantes. Tandis que l’affrontement se poursuit à une extrémité de la digue, des clowns-arbres arrivent pour calmer la tension. Les manifestants, bigarrés et joyeux forment une chaîne humaine juste devant le cordon policier. La situation se calme pendant une demi heure mais la tension remonte d’un cran avec la volonté de la chaine humaine pacifique d’avancer et de se rapprocher du cordon ».**
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html
**https://reporterre.net/Drame-au-Testet-un-mort-Premier
(consultés le 9 août 2020)
Face à face entre une chaîne humaine d’anti-barrage et un cordon de police lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« Arrivé à l’extrémité de la zone, les forces de police sont là. La destruction la veille au soir d’un local technique les a ramenés sur le site, alors qu’au départ elles ne devaient pas être présentes. Une dizaine de camions sont ainsi parqués dans une plateforme entourée d’une douve, à l’écart, et protégés par des barbelés. Les manifestants, bigarrés et joyeux forment une chaîne humaine juste devant le cordon policier. La situation se calme pendant une demi heure mais la tension remonte d’un cran avec la volonté de la chaine humaine pacifique d’avancer et de se rapprocher du cordon ».*
*https://reporterre.net/Drame-au-Testet-un-mort-Premier (consulté le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »* « Des affrontements ont lieu en fin d’après midi entre opposants les plus radicaux et gendarmes mobiles. » Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« A deux kilomètres environ du rassemblement, à proximité immédiate des parties du chantier qui ont commencé à être aménagées, des affrontements ont eu lieu à partir de 16 h 30 entre plusieurs dizaine d’opposants « zadistes » (en nombre grandissant au fil de l’affrontement) et Environ 200 gendarmes mobiles, renforcés en fin d’après-midi avec l’arrivée de nouveaux cars. Plusieurs blessés parmi les opposants étaient dénombrés. »**
« En prévision du rassemblement, la préfecture (avait) fait évacuer le chantier ainsi que tout le matériel. Les gendarmes mobiles présents pour protéger le chantier sont retirés. Ne restent sur place qu’une cabane de chantier et un générateur électrique équipé de projecteurs, gardés par trois vigiles. Dans la nuit du 24 au 25, « un groupe d’une trentaine de personnes » incendie cette cabane et ce générateur, ce qui provoque probablement le retour des forces de l’ordre. La gendarmerie revient donc sur le site alors que les CRS se retirent eux à 18 heures. »***
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html
**http://www.letarnlibre.com/2014/10/25/1541-barrage-sivens-7000-opposants-participent-rassemblement-barat-affrontements-fin-apres-midi-aux-abords-chantier.html
***https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_projet_de_barrage_de_Sivens
(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »* Yeux irrités par les gaz lacrymogènes des CRS pour ces deux manifestants venus regarder les affrontements. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« Là où se produisent les affrontements, sur une bute dans une prairie à découvert, les charges des gendarmes peinent à repousser des petits groupes avec panneaux de signalisation transformés en boucliers et raquettes pour renvoyer les grenades. Détonations sèchent. Fumées blanches qui montent dans le ciel. Echos es tirs de flashball. L’utilisation massive des lacrymogènes fait que les quelques centaines de spectateurs lambdas qui regardent sans en croire leur yeux refluent en toussant, yeux rougis. Bientôt, des centaines de gendarmes sont là, arrivés dans des dizaines de cars. En soirée, le lieutenant colonel de gendarmerie présent indiquera que les forces de l’ordre ont eu deux blessés hospitalisés. »*
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30 (consulté le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »* Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« Dans la journée de samedi, peu avant 17 heures, alors que le rassemblement des opposants au projet de barrage de Sivens se déroule sans provocations, une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des «black blocs» vêtus de noirs et gantés, visages dissimulés, pour beaucoup équipés de masques à gaz, ou armés de bâtons, s’éloignent du groupe des manifestants pacifiques réunis à la ferme de la Métairie Neuve, pour aller provoquer les forces de l’ordre, à plus d’un kilomètre de là. Postées à l’entrée de l’«enclos aux machines», celles-ci protègent le parking, où stationnent habituellement des engins de chantier utilisés pour le déboisement du site et où sont installées les cabanes des ouvriers. Tout a été vidé la veille, les autorités craignant que les équipements ne soient une nouvelle fois incendiés.
Malgré les consignes des organisateurs, qui leur demandent de «retourner à la Métairie», plusieurs activistes essayent de forcer le portail qui bloque l’accès au site, tandis que d’autres tentent de le contourner par le haut, en bordure de forêt, faisant face aux gendarmes. Des cocktails molotov lancés par les activistes atteignent leur cible et la situation dégénère rapidement. »**
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30
**https://www.liberation.fr/societe/2014/10/28/sivens-une-video-montre-des-affrontements-qui-ont-precede-la-mort-de-remi-fraisse_1131187
(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »* « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »**« En forêt ou en ville ACAB » ACAB (All cops -flics- are Bastards) a été popularisé durant la grève des mineurs Britanniques de 1984-1985. De nos jours, l’acronyme est aussi utilisé par certains militants anticapitalistes comme « All Capitalists Are Bastards ». »***Les CRS sont attaqués avec des jets de pierres et des cocktails Molotov par les opposants les plus radicaux. Des journalistes parleront de Black Blocks. Ce samedi, la journée s’était déroulée d’abord plutôt dans le calme autour de prises de parole, de stands, etc. Mais vers 17 heures une cinquantaine de personnes s’éloignent du groupe pour aller provoquer les forces de l’ordre à plus d’un kilomètre de là. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html**http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30***https://fr.wikipedia.org/wiki/ACAB(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »*
Les CRS répondent par des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes aux attaques avec jets de pierres et cocktails Molotov lancés par les opposants les plus radicaux. Des journalistes parleront de Black Blocs. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« En milieu d’après-midi, une bonne centaine de jeunes gens encagoulés et vêtus de noir, décrits par les opposants pacifistes comme des « radicaux », ont affronté les 250 CRS et gendarmes mobilisés. À leurs tirs d’« engins incendiaires » et autres projectiles, ces derniers ont répondu en utilisant des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et leurs flash-ball.Dans un premier temps, les affrontements ont fait sept blessés, parmi les forces de l’ordre, dont deux ont été hospitalisés. Le calme, globalement, est revenu vers 21 heures, mais des affrontements sporadiques auraient continué durant la nuit . »**
*http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30
**https://www.la-croix.com/Actualite/France/Un-mort-en-marge-des-manifestations-contre-le-barrage-de-Sivens-2014-10-26-1227287
(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »* « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »** Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
« Dans la journée de samedi, peu avant 17 heures, alors que le rassemblement des opposants au projet de barrage de Sivens se déroule sans provocations, une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des «black blocs» vêtus de noirs et gantés, visages dissimulés, pour beaucoup équipés de masques à gaz, ou armés de bâtons, s’éloignent du groupe des manifestants pacifiques réunis à la ferme de la Métairie Neuve, pour aller provoquer les forces de l’ordre, à plus d’un kilomètre de là. Postées à l’entrée de l’«enclos aux machines», celles-ci protègent le parking, où stationnent habituellement des engins de chantier utilisés pour le déboisement du site et où sont installées les cabanes des ouvriers. Tout a été vidé la veille, les autorités craignant que les équipements ne soient une nouvelle fois incendiés.Malgré les consignes des organisateurs, qui leur demandent de «retourner à la Métairie», plusieurs activistes essayent de forcer le portail qui bloque l’accès au site, tandis que d’autres tentent de le contourner par le haut, en bordure de forêt, faisant face aux gendarmes. Des cocktails molotov lancés par les activistes atteignent leur cible et la situation dégénère rapidement. »***
*https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html
**http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30
***https://www.liberation.fr/societe/2014/10/28/sivens-une-video-montre-des-affrontements-qui-ont-precede-la-mort-de-remi-fraisse_1131187
(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »(1) « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »(2)Pour la nuit du 25 au 26 octobre, 3 scènes musicales dont « le podium Rossignol »(3) étaient prévues par les organisateurs du festival et des groupes s’y sont succédés.Pendant ce temps, les combats qui s’étaient arrêtés en fin de journée ont repris. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.
Selon Mediapart, la nuit où Rémi Fraisse est mort « plus de 700 grenades de tous types dont 42 grenades offensives «OF F1» auraient été tirées ». (4) Le 28 octobre, Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur décide « de suspendre l’utilisation des grenades offensives utilisées par la gendarmerie : « Sans attendre les résultats » de l’enquête administrative confiée à l’Inspection générale de la Gendarmerie Nationale ».(5)« La polémique sur les circonstances de la mort rebondit aujourd’hui avec de nouvelles révélations de Mediapart. Alors qu’il a fallu attendre 48 heures pour avoir le résultat de l’autopsie , il semble que le gouvernement savait dès le début que le jeune botaniste toulousain avait été tué sur le coup par l’explosion d’une grenade offensive tirée par un gendarme mobile. »(6)« L’État l’a su immédiatement et l’a caché: c’est bien une grenade offensive qui a tué sur le coup dans la nuit du 25 au 26 octobre Rémi Fraisse. D’après les premiers éléments de l’enquête et des témoignages de gendarmes mobiles, une longue chaîne de responsabilités a abouti à la mort de l’étudiant écologiste. Le gouvernement a tenté durant quarante-huit heures de brouiller les pistes. »(7)
(1) https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html
(2) http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30
(3) https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/
(4) https://www.mediapart.fr/journal/france/121114/mort-de-remi-fraisse-le-recit-des-gendarmes-place-linterieur-dos-au-mur
(5) https://www.nouvelobs.com/societe/20141028.OBS3374/mort-de-remi-fraisse-a-sivens-ou-en-est-l-enquete.html
(6) https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/06/1986325-mort-remi-fraisse-sivens-etat-aurait-tente-cacher-faute-gendarmes.html
(7) https://www.mediapart.fr/journal/france/061114/sivens-la-faute-des-gendarmes-le-mensonge-de-letat
(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »(1) « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »(2)Pour la nuit du 25 au 26 octobre, 3 scènes musicales dont « le podium Rossignol »(3) étaient prévues par les organisateurs du festival et des groupes s’y sont succédés.Pendant ce temps, les combats qui s’étaient arrêtés en fin de journée ont repris.La photo de droite est la dernière photo que j’ai prise sur le site, où dans l’après-midi avait eu lieu des affrontements, avant de retourner sur les lieux du rassemblement organisé (photo de gauche) à un km et demi environ. Sivens, Département du Tarn, France – 25 Octobre 2014.Au petit matin on apprend qu’ « Un homme est mort dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre, sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn). Seule certitude, des échauffourées avaient eu lieu entre forces de l’ordre et manifestants ». » Les gendarmes étaient retranchés derrière l’aire de stockage des engins de chantier et ont été attaqué en règle par un groupe de manifestants violents, environ une centaine qui jetaient des cocktails Molotov, des objets pyrotechniques et des pierres » a déclaré Claude Derens, procureur de la République à Albi. La justice a annoncé une enquête pour déterminer les causes du décès du jeune homme. Une autopsie est prévue le 27 octobre. Cela fait plusieurs mois que les manifestants s’opposent à un projet d’irrigation de terres agricoles. Les travaux de déboisement ont commencé le 1er septembre 2014, ce qui a entraîné la radicalisation du mouvement. » (4)« Contrairement à ce que laissait penser le silence des autorités pendant 48 heures ou le premier communiqué de la préfecture du Tarn après la mort de Rémi Fraisse, les circonstances du décès étaient connues la nuit même des manifestations. C’est ce que révèlent aujourd’hui Le Monde qui publie des conversations de gendarmes pendant les affrontements retranscrites dans un procès verbal, et Mediapart qui a eu accès à des témoignages recueillis pour l’enquête. »Une enquête de plus en plus embarrassante pour les autorités », estime Le Monde, qui s’est procuré un procès-verbal daté du 29 octobre, lequel retranscrit les conversations des militaires avant et après la mort de Rémi Fraisse, manifestant contre le projet de barrage de Sivens. Ces échanges ont été enregistrés par la caméra d’un gendarme qui filmait les affrontements. Selon ce PV, entre 1 h 40 et 1 h 50, dans la nuit du 25 au 26 octobre, un manifestant s’effondre juste après un jet de grenade offensive. A 1 h 53, un militaire ordonne l’arrêt des jets de grenades, tandis qu’un autre tente de rassurer sur le sort de Rémi Fraisse : « C’est bon, il va se relever! Il va se relever, c’est bon! ». Sept minutes plus tard, les forces de l’ordre vont récupérer le blessé. » (5)(1) https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html(2) http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30(3) https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/(4) https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/video-mort-suspecte-dans-le-tarn-apres-la-manifestation-contre-le-barrage-de-sivens_729319.html(5) https://www.arretsurimages.net/articles/fraisse-revelations-sur-sa-mort-le-monde-mediapart
(consultés le 9 août 2020)
Lors du grand rassemblement festif (Enracinons la résistance) du week-end du 25-26 octobre organisé par la coordination des opposants au barrage de Sivens. « Une journée entière de débats, rencontres, avec mini-concerts et pique-nique géants, dans une ambiance familiale. »(1) « Des affrontements entre gendarmes mobiles et militants radicaux ont eu lieu à l’écart de la manifestation en fin d’après-midi. »(2)Pour la nuit du 25 au 26 octobre, 3 scènes musicales dont « le podium Rossignol »(3) étaient prévues par les organisateurs du festival et des groupes s’y sont succédés. Sivens, Département du Tarn, France – 26 Octobre 2014.
Au petit matin on apprend que : « Le corps d’un étudiant de 21 ans a été découvert sur le site du Tarn après des heurts avec les forces de l’ordre. Les causes du décès restent inconnues. Il s’appelait Rémi, et il avait 21 ans. Dans la nuit de samedi à dimanche, il est mort en marge d’un rassemblement organisé contre le barrage de Sivens, dans le Tarn. Selon un communiqué de la préfecture, les gendarmes ont «découvert» un corps «vers 2 heures du matin». «Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement mais n’ont pu que constater le décès de la victime.» (4)« Une grenade offensive tirée par les gendarmes a-t-elle tué Rémi Fraisse. Si l’on se fie aux propos de Claude Derens, procureur de la République d’Albi, qui a rendu publics hier soir les résultats des premières analyses, cette hypothèse est plausible. «On ne peut donc aujourd’hui exclure le rôle de la grenade offensive jetée depuis la redoute où s’étaient retranchés les gendarmes dans la nuit de samedi à dimanche, poursuit le procureur. , je me dessaisis dès aujourd’hui de ce dossier au profit du Parquet de Toulouse.» On est dans la logique du Code de procédure pénale, qui impose la compétence de la juridiction militaire, donc du pôle criminel de Toulouse pour instruire et juger des faits commis par les militaires de la gendarmerie commis dans le service du maintien de l’ordre. Me Arié Alimi, avocat de la famille de Rémi Fraisse, a réagi : «L’hypothèse que nous soutenions se confirme. »et « a confirmé avoir déposé deux plaintes : l’une pour «homicide volontaire» et l’autre pour «violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner», ce que n’avait pas confirmé le procureur. » (5)
(1) https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979184-sivens-le-grand-rassemblement.html
(2) http://www.letarnlibre.com/2014/10/26/1543-rassemblement-contre-barrage-sivens-jean-luc-melenchon-jose-bove-pierre-larouturou-brebis-milliers-amoureux-nature-presents-video.html#16h30
(3) https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/10/
(4) https://www.liberation.fr/societe/2014/10/26/a-sivens-la-mort-suspecte-d-un-opposant-au-barrage_1130153
(5) https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/29/1981344-barrage-de-sivens-une-grenade-des-gendarmes-aurait-tue-remi.html
(consultés le 9 août 2020)
