Sur le Tage, Pont Vasco de Gama (2e plus grand pont d’Europe, long de plus de 17 km) et cabines du téléphérique. Portugal – 1er Octobre 2022.
Tudo bem,
Nous avons passé trois jours à Lisbonne dont un sous une pluie battante… Celui-ci a été l’occasion de se consacrer aux achats pour la deuxième partie du voyage. Par chance ? Le Decathlon (ainsi qu’Auchan, Ikea, Leroy Merlin, etc.) était situé juste en face du Camping Lisboa où nous avons planté notre tente, en bordure d’autoroute, dans le grand parc écologique ou Parc Floral Monsanto !
On a dû faire chauffer la carte bleue pour se procurer un pneu neuf, un duvet pour le froid, des patins de freins, une chemise à carreaux à la Neil Young pour la Miss, une pélerine pour la pluie et un autre pantalon pour Toto qui remplacera le multi-déchiré (pour l’instant il joue au boy-scout avec son short).
Il y a eu une prise de tête avec le vendeur-réparateur de cycles qui ne voulait pas corriger la roue voilée, sous prétexte que le vélo n’est pas de leur marque et qu’il ne peut pas prendre la responsabilité de faire la réparation. L’explication finale serait donc la crainte d’un procès en cas d’accident.
De Lisbonne, nous avons vu surtout le « bord de mer » puisque nous sommes restés concentrés sur le Tage : le pont Vasco de Gama et le téléphérique, l’immense Place du Commerce, un gigantesque paquebot MSC Croisières à quai de nuit et un autre en partance pour le grand large le surlendemain, le Pont du 25 Avril (date de la Révolution des Œillets -pont anciennement nommé Salazar-), la Tour de Belém, la statue de Cristo Rei, le Fort de São Julião da Barra (impressionnant fort de style Vauban) sur l’estuaire du Tage, au niveau du Phare de Bugio situé sur un îlot. Ce phare signale l’entrée du port de Lisbonne et sert de démarcation entre le fleuve Tage et l’Océan Atlantique.
Impossible de « tourismer » tranquilou par contre. Chaque soir, de retour au camping dans la nuit, à notre grande surprise on avait plus de 50 bornes dans les jambes. Pour échanger un peu, on a pris l’habitude de discuter avec le gardien du lieu, qui adorable nous recharge nos batteries en tout genre. Nous avons pu confirmer nos impressions. Ici au Portugal, la majorité des gens sont très concentrés car il courent beaucoup après le travail. Le smic étant de 705 euros pour 40 heures de taff par semaine, il n’est pas rare que les gens cumulent deux boulots pour s’en sortir (d’autant que les prix sont quand même hauts pour tout, comme les loyers -6 à 700 euros pour un T2 par exemple-) et cela ne pousse pas vraiment à la fantaisie.
Après cette mi-temps à la capitale, nous allons poursuivre notre périple. C’est un peu un nouveau voyage qui commence pour nous. Nous allons mettre le cap au sud-est, rejoindre l’embouchure du fleuve Guadalquivir en Andalousie puis remonter jusqu’à sa source, dans la Sierra de Cazorla. Donc Séville, Cordoue, etc. Après on devrait poursuivre vers la région de Murcie.
Mais cette fois-ci, nous ne ferons pas les moustiques et tracerons notre chemin « en ligne droite ». On a prévu de mettre la gomme pour essayer de rentrer au mois de décembre. Voyons si on va réussir !
Até à próxima.
Helena e Tomás