Hélène et Thomas Chassaing
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Un migrant sénégalais à la lisière de la forêt Donana. Travailleur journalier venu pour la récolte des fraises, déjà rencontré à El Ejido en 2006 (cherchant du travail dans les serres de légumes).
Campement des travailleurs migrants, composé d'abris de fortune, dans un bois, tout près des champs de fraises.
Destruction par la police municipale des abris de fortune, construits par les migrants près des champs de fraises où ils travaillent ou cherchent à travailler. C'est la 5e fois qu'elle les détruit.
Un travailleur sénégalais, venu d'Almeria pour la récolte de fraises. Photo prise pendant la destruction (pour la 5e fois), par la police municipale, des abris de fortune. Ils avaient été construits par les migrants, dans la forêt, près des serres.
Des migrants sénégalais, (venus pour la récolte de fraises), reconstruisent leur abri de fortune, après le départ de la police municipale qui vient de le détruire.
Après la destruction des abris, nouveau lieu d'habitation. Isolé, à la lisière du bois et face aux champs de fraises, à la demande de la police qui ne veut pas qu'ils se regroupent. "Soyez discrets, il ne faut pas que ça ressemble à un village".
Après la destruction des abris, nouveau lieu d'habitation. Isolé, à la lisière du bois et face aux champs de fraises, à la demande de la police qui ne veut pas qu'ils se regroupent. "Soyez discrets, il ne faut pas que ça ressemble à un village".
Après la destruction des abris, nouveau lieu d'habitation. Isolé, à la lisière du bois et face aux champs de fraises, à la demande de la police qui ne veut pas qu'ils se regroupent. "Soyez discrets, il ne faut pas que ça ressemble à un village".
Voiture abandonnée que la police a mise sur le flanc, à l'aide d'une pelle mécanique, afin d'en chasser son occupant.
Coupe du bois de chauffe par les migrants qui vivent tout près des serres de fraises.
Des migrants sénégalais venus dès le début de la récolte des fraises, qui suit celle des olives. Ils souffrent du froid et de l'humidité.
Les travailleurs journaliers, employés dans les serres épisodiquement, démunis, sans argent, pêchent pour se nourrir, en complément des rations que leur donnent la Croix Rouge et Caritas.
Un migrant sénégalais ramène du bois et de l'eau au campement en longeant une plantation de fraises sous serre. L'eau, ramenée de la ferme voisine, est souvent transportée dans des bidons qui contenaient auparavant des produits phytosanitaires.
Un des trois campements (alojamentos) des travailleurs migrants en bordure de la ville. Tolérés par la municipalité, ils sont détruits seulement en dehors des saisons de récolte des fraises, pêches et oranges.
Un jeune marocain migrant, en Espagne depuis des années. Il cherche du travail dans les orangeraies, préfère cette récolte à celle des fraises.
Un journalier marocain de retour du travail, rentre dans sa chabolas (abri de fortune construit avec des matériaux de récupération) entourée par les serres.
Un travailleur migrant marocain dans sa chabolas (abri de fortune construit au milieu des serres avec des matériaux de récupération), après sa journée de travail dans les serres alentour.
Photos souvenir d'un journalier marocain, occupant de la chabolas (abri de fortune construit au milieu des serres avec des matériaux de récupération). Accidenté sur une des photos après une explosion au gaz.
Des journaliers marocains se logeant avec l'autorisation de l'employeur dans un cortijo (maison agricole abandonnée), face aux champs de fraises dans lesquels ils travaillent.
Repas à trois heures, après le travail. Un migrant se logeant avec l'autorisation de l'employeur dans un cortijo (maison agricole abandonnée).
Cortijo (maison agricole abandonnée prêtée par l'employeur) aménagé par les migrants, face aux champs de fraises dans lesquels ils travaillent.
Salle de bain de fortune dans un "cortijo" (maison agricole abandonnée, louée ou prêtée aux immigrés).
Salle à manger de fortune dans un "cortijo" (maison agricole abandonnée, louée ou prêtée aux immigrés).
Un migrant marocain, fait sa prière à l'entrée du cortijo (maison agricole abandonnée prêtée par l'employeur), face aux champs de fraises dans lesquels il travaille.
Un travailleur marocain ayant obtenu ses papiers pendant la grande vague de régularisation en 2005, vient spécialement du nord de l'Espagne pour la récolte de fraises. Il pose devant la porte du cortijo (maison agricole abandonnée et prêtée par l'employeur). Le sort des travailleurs régularisés n'est pas meilleur que celui des sans-papiers, du fait de la concurrence avec ces derniers et aussi avec ceux venus sous contrats CEN (Contrato en origen). Il travaille le plus souvent sans contrat et payé au dessous des conventions collectives.
Des travailleurs journaliers mauritaniens dépeçant un mouton. Activité à laquelle ils peuvent se consacrer pendant les périodes creuses de jours sans travail. C'est plus économique pour eux d'acheter la bête entière.
Les immigrés maliens préparent le repas près du hangar patera où ils vivent. Patera, du nom des embarcations de fortune sur lesquelles les immigrants arrivent en Espagne.
Délogés par la police, ces immigrés maliens vivent maintenant à l'extérieur du bâtiment, près des serres. Ce migrant boit de l'eau dans un bidon qui a contenu des produits phytosanitaires.
Un travailleur journalier sénégalais, venu pour les récoltes de pommes et de poires, prépare le thé à son retour des champs. Intérieur du hangar patera. Patera, du nom des embarcations de fortune sur lesquelles les immigrants arrivent en Espagne.
Intérieur du hangar patera (du nom des embarcations de fortune sur lesquelles les immigrants africains arrivent en Espagne) où se logent les immigrés travaillant dans les serres.
Délogé par la police, cet immigré malien vit maintenant à l'extérieur du bâtiment, près des serres.
Un travailleur marocain, dans son appartement qui surplombe le lieu de rencontre employeurs/journaliers ; appartement qu'il partage avec d'autres immigrés.
Deux travailleuses colombiennes dans le préfabriqué qui leur sert de logement, en face de la coopérative de triage.
Pause repas. Une Colombienne venue de son pays avec un CEN (Contrato en origen), comme environ 1500 d'entre eux. Contrat qui stipule qu'ils doivent payer la moitié du billet d'avion.
Une travailleuse colombienne venue avec un CEN (Contrato en origen), à l'usine de triage avec les pêches. En pleine saison, la journée de travail peut durer plus de 14 heures, à 4,55€ de l'heure, moins 10% pour payer le logement. Son contrat stipule qu'elle doit payer la moitié du billet d'avion.
Une Colombienne à la pause dans un préfabriqué, en face de l'usine d'emballage. Ces Colombiens sont venus de leur pays avec un CEN (Contrato en origen), comme environ 1500 d'entre eux. En pleine saison, la journée de travail peut durer plus de 14 heures, à 4,55€ de l'heure, moins 10% pour payer le logement.
Des Colombiens dans un préfabriqué en face de l'usine d'emballage. Ces Colombiens sont venus de leur pays avec un CEN (Contrato en origen), comme 1500 d'entre eux. Contrat qui stipule qu'ils doivent payer la moitié du billet d'avion. Contrat censé décourager l'installation en Espagne, mais certains malgré tout restent.
Temps mort pour les travailleurs colombiens venues avec un CEN (Contrato en origen), au milieu des préfabriqués où ils sont logés, tout contre l'usine d'emballage. En pleine saison, la journée de travail peut durer plus de 14 heures, à 4,55€ de l'heure, moins 10% pour payer le logement. Et pendant les périodes creuses, ils peuvent passer plusieurs jours sans travailler et sans être payés.
Détente au portable d'une Colombienne venue avec un CEN (Contrato en origen). Elle s'adosse au préfabriqué dans lequel elle est logée, tout près de l'usine de triage, son lieu de travail.
L'arrivée d'un groupe de travailleurs migrants pour la récolte de pommes, de poires et de pêches. Lerida, avec ses 700 000 tonnes de fruits (en 2007), mène la production espagnole dans presque toutes les variétés. Mais il est de plus en plus difficile pour eux de se faire embaucher, car à la suite de la crise économique, les travailleurs espagnols ont la priorité absolue.
Des migrants venus pour les récoltes de fruits. Ils dorment dans les rues en attendant de trouver emploi et logement. Pour beaucoup d'entre eux, c'est une situation nouvelle, ils disent n'avoir jamais connu ça dans leur pays.
Des migrants nigérians dormant dans le quartier historique. II y a pénurie de logements. Beaucoup d'entre eux disent qu'ils n'avaient jamais dormi dehors dans leur pays et souffrent de cette situation de "clochardisation".
Un travailleur migrant dort dehors entre deux emplois journaliers.
Un travailleur marocain venu pour la récolte d'olives, dans les locaux de la Croix Rouge.
Un travailleur journalier malien à l'hôpital de Huelva pour suspicion de paludisme. En fait, il ne s'agira que de fivère due au froid subi dans son campement de la forêt.
Photos souvenir d'un journalier malien, occupant du "cortijo", petite maison agricole entourée de serres, louée à plusieurs pour 300€ par mois, sans eau chaude.
Devant les locaux de la Croix Rouge à Baena. Un exploitant agricole qui recherche des ouvriers pour ses champs d'oliviers négocie ses conditions avec deux journaliers algériens.
Un camion de la coopérative agricole Casi prend un travailleur journalier malien.
Devant l'affiche de la coopérative agricole Casi : "Il se mange de plus en plus de tomates dans toute l' Europe", une camionnette d'une entreprise de plastique. La plaine côtière d'Almeria, appelée "Eldorado", gagne 500 millions de dollars par an grâce à la production de fruits et légumes. 15 000 camions caravanes chargés se dirigent vers le nord chaque mois.
Echange de faux papiers sur la place connue pour être un lieu où trouver du travail journalier. Un document légal peut servir pour 30 personnes et l'on se retrouve avec 30 soit-disant prénommés Adama dans le même village. Ces solutions sont souvent proposées par les agriculteurs eux-mêmes.
Un agriculteur espagnol avec deux jeunes travailleurs journaliers maliens.
Récolte de pêches. A son poignet, l'ustensile qui permet de vérifier le calibre des fruits.
Récolte de pêches par des travailleurs journaliers maliens et marocains. Le salaire dans les champs est en moyenne de 5,35€ de l'heure.
Récolte des olives à l'aide d'une machine et de perches par des ouvriers roumains venus en CEN (contrato en origen).
Dans une oliveraie, deux ouvriers agricoles roumains venus en CEN (contrato en origen).
Dans une oliveraie, un ouvrier agricole espagnol. Il y a de moins en moins de journaliers espagnols à cause des bas salaires. Ils se déplaçaient auparavant dans tout le pays. Maintenant ce sont les immigrés qui ont pris le relais.
Récolte des olives à l'aide d'une machine et de perches par des ouvriers espagnols et un Marocain.
Pendant la pause, à chaque fois, les travailleurs espagnols et le Marocain ne mangent pas ensemble. Il y a de moins en moins de journaliers espagnols à cause des bas salaires. Ils se déplaçaient auparavant dans tout le pays. Maintenant ce sont les immigrés qui ont pris le relais.
Pendant la pause, à chaque fois, les travailleurs espagnols et le Marocain ne mangent pas ensemble. Il y a de moins en moins de journaliers espagnols à cause des bas salaires. Ils se déplaçaient auparavant dans tout le pays. Maintenant ce sont les immigrés qui ont pris le relais.
Vendanges effectuées par des ouvriers agricoles espagnols, portugais et marocains. Il y a de moins en moins de travail dans la région pour les journaliers, car la machine effectue le travail de 80 personnes dit-on et travaille même la nuit.
Préparation du produit phytosanitaire par un travailleur malien. Son employeur, en colère de me voir prendre une telle photo, m'écarte de là. Il m'expliquera plus tard que le préparateur devrait normalement avoir suivi une formation pour ça, et surtout porter une tenue complète de protection. Les accidents de travail sont nombreux, mais sans contrat de travail.
Un journalier malien prépare la pulvérisation du produit phytosanitaire. Travailleur migrant venu spécialement pour la saison des fraises. 95% de la production espagnole des fraises se fait à Huelva.
Un journalier malien et une travailleuse roumaine venue avec un CEN (Contrato en origen), pour récolter les fraises dans les serres. Le salaire est de 35€ par jour environ, pour 6 heures et demie de travail.
Récolte des fraises. 95% de la production espagnole des fraises se fait à Huelva. Le salaire est de 35€ par jour environ, pour 6 heures et demie de travail.
Une travailleuse marocaine venue avec un CEN (Contrato en origen) pour récolter les fraises dans les serres. Ces ouvrières agricoles sont susceptibles de revenir l'année suivante s'il n'y a aucun conflit avec leur employeur. Beaucoup d' ONG parlent d'esclavagisme moderne.
Une travailleuse roumaine venue avec un CEN (Contrato en origen) pour récolter les fraises dans les serres. 95% de la production espagnole des fraises se fait à Huelva. Le salaire est de 35€ par jour environ, pour 6 heures et demie de travail. Elle doit aussi payer la moitié du transport, l'autre moitié est en général à la charge de l'exploitant agricole.
Problème de compréhension entre l'exploitant et son employé. Discussion au sujet des papiers.
Préparation de produit phytosanitaire. Cortijo (maison agricole abandonnée, louée ou prêtée aux travailleurs immigrés) à l'arrière plan.
Pulvérisation de produit phytosanitaire sur les plants de courgettes. Ce journalier malien a mis 3 ans pour entrer en Europe. Il est passé par la Libye, puis par Chypre où il est resté un an en prison.
Un travailleur journalier sénégalais et son employeur, récoltent des pastèques.
Intérieur de la coopérative. Vente aux enchères de la production de pastèques. La veille, cet agriculteur avait refusé de vendre car les prix proposés, trop bas, ne lui permettaient pas de rentrer dans ses frais.
Calcul du salaire de ce travailleur journalier, qui a récolté des pastèques pour l'agriculteur l'après-midi. Une journée de travail est généralement payée environ 30€, alors que les conventions collectives ont été signées à 37,2€.
Un travailleur journalier guinéen mandate de l'argent à la famille restée au pays. Beaucoup sont en Espagne depuis des années et n'ont pas dit à leur famille leurs conditions de vie.
Un migrant sénégalais rencontré à El Ejido en 2006 (près des serres de légumes), qui revient du travail dans les orangeraies.
Intérieur du hangar patera (du nom des embarcations de fortune sur lesquelles les immigrants africains arrivent en Espagne) où se logent les immigrés travaillant dans les serres. Le téléphone portable leur permet de rester en contact et de se tenir au courant sur les lieux et dates de possibilité de travail. C'est aussi pour eux un symbole de richesse nouvelle.
Détente des travailleurs journaliers près de leur hangar patera (Patera du nom des embarcations de fortune sur lesquelles les immigrants arrivent en Espagne).
Jeu de cartes pour se maintenir le moral. Ces travailleurs journaliers n'ont pas trouvé d'employeur preneur aujourd'hui. En début de saison, ils sont malhreureusement plutôt des bouche-trous qui sont surtout embauchés les week-ends et jours fériés. Ils font partie de ce qu'on pourrait appeler les ouvriers d'une armée de réserve, d'ajustement pour les pics de production.
Deux journaliers marocains étudient l'espagnol après le travail, près des chabolas (abri de fortune construit au milieu des serres avec des matériaux de récupération).
Un travailleur migrant marocain dans sa chabolas (abri de fortune construit au milieu des serres avec des matériaux de récupération), après sa journée de travail.
Des travailleuses venues d'un pays de l'Europe de l'est avec un CEN (Contrato en origen). Sans moyen de locomotion, ramener les courses à leur cortijo (petite maison agricole ) est un challenge, celui-ci se trouvant à 10 kilomètres. C'est un réel problème après une dure journée de travail.
Des Polonaises, venues avec un CEN (Contrato en origen), prennent le soleil après le travail. Sans moyen de locomotion, à une dizaine de kilomètres de la plage et de la ville, elles restent devant leur cortijo (maison agricole de l'employeur), près des serres, leur lieu de travail.
Des journaliers maliens, après le travail, dans le logement mis à leur disposition gratuitement par l'agriculteur. Une chance pour eux, car bien souvent le logement n'est pas fourni ou alors retenu sur leurs salaires. Ceux-ci se montant à 5,35€ de l'heure.
Dans une cantine, mise en place par la mairie et des bénévoles, pour les travailleurs dont certains sont en contrat CEN (Contrato en origen).
Match de foot TV dans un café, rare lieu de mixité sociale observée entre les autochtones et les travailleurs migrants.
Un travailleur migrant sénégalais s'étant introduit dans l'arène pour assister à une corrida. Les lieux de mixité sociale sont pratiquement inexistants en Espagne.
Place de la mairie, un couple attendant un rendez-vous chez son avocat afin d'obtenir la régularisation de sa situation en Espagne. El Ejido est une ville-symbole (Eldorado) dont la population a décuplé passant à 50 000 en 20 ans, et profitant à fond de l'agriculture intensive qui rapporte à la région 500 millions de dollars par an.
Migrants dans un locutorio : endroit où téléphoner ou bien se connecter à Internet. Lieu essentiel pour les immigrés afin de maintenir le lien avec la famille restée au pays. Certains sont partis depuis 10 ans voire plus et ont femme et enfants au pays.
La gazolina, lieu connu de tous, entre Palos et Mazagon. Près d'un locutorio : endroit où téléphoner. La Guardia Civil est vigilante car des taxis clandestins tentent les Marocaines venues en CEN en leur proposant du travail à Madrid, moyennant une forte rémunération pour le transport. En fait, si elles acceptent, ils se contenteront de les abandonner dans la capitale, où elles deviendront des immigrées illégales.
La gazolina, lieu connu de tous, entre Palos et Mazagon. Il n'y a rien à faire en dehors des heures de travail. Les problèmes liés à l'alcool sont importants.
Des travailleurs journaliers. Il n'y a rien à faire en dehors des heures de travail. Les problèmes liés à l'alcool sont importants.
Bar au milieu des champs de fraises où les travailleurs se retrouvent.
Bar au milieu des champs de fraises où les travailleurs se retrouvent.
Un jeune homme devant l'entrée d'un des bordels qui sont souvent des "cortijos"(petites maisons agricoles abandonnées, prêtées ou louées aux travailleurs immigrés), au milieu des serres.
Regroupement devant l'entrée d'un des bordels qui sont souvent des "cortijos"(petites maisons agricoles abandonnées, prêtées ou louées aux travailleurs immigrés), au milieu des serres.
Scène dans un des bordels qui sont souvent des "cortijos"(petites maisons agricoles abandonnées, prêtées ou louées aux travailleurs immigrés), au milieu des serres.
Intérieur d'une chambre d'un des bordels qui sont souvent des "cortijos"(petites maisons agricoles abandonnées, prêtées ou louées aux travailleurs immigrés), au milieu des serres.
Graffiti raciste: "LES ARABES NON, LES RUSSES OUI". En 2000, El Ejido est devenu tristement célèbre suite aux émeutes anti-marocaines des 5, 6 et 7 février. Beaucoup d'analystes pensent que le racisme va de pair avec l'agriculture intensive. Il permet de scinder le marché du travail.
Province d'Almeria, 2006. Mercredi 29 Novembre. Blocage de l'avenue centrale du village par les agriculteurs, suite à des contrôles dans les serres le matin même. Ceux qui employaient des sans-papiers ont écopé de fortes amendes. Ils expliquent à la Guardia Civil que c'est le début de la pleine saison et les récoltes ne pourraient absolument pas se faire sans les milliers de journaliers immigrés.
Province d'Almeria, 2006. Mercredi 29 Novembre. Suite à des contrôles dans les serres le matin, qui ont généré de fortes amendes pour les agriculteurs employant des sans-papiers, la manifestation de l'après-midi se termine le soir devant la mairie du village, dont le maire se montrera compréhensif. C'est en effet le début de la pleine saison et les récoltes ne pourraient absolument pas se faire sans les milliers de journaliers immigrés.
Ce syndicaliste du SOC (Sindicato de obreros del campo : Syndicat des ouvriers agricoles), donne des rendez-vous à ces travailleurs immigrés avec la police des étrangers pour régler leurs situations de séjour: octroi de la carte de séjour.
Manifestation organisée à Almeria par le SOC (Sindicato de obreros del campo : Syndicat des ouvriers agricoles) et d'autres organisations. Elle a été très peu suivie par les 80 000 dit-on ouvriers migrants. Les syndicalistes ont beaucoup de mal à les mobiliser, car les travailleurs journaliers sont plus dans la survie quotidienne que dans la défense de leurs droits.
Une bénévole qui sert les repas offerts dans les comedors aux travailleurs migrants. La récolte des olives en Andalousie est la campagne préférée des travailleurs migrants car c'est ici qu'ils sont le mieux accueillis.
La mairie organise des cours d'espagnol après le repas au comedor. Ces deux garçons se sont présentés comme étant encore mineurs. La récolte des olives en Andalousie est la campagne préférée des travailleurs migrants car c'est ici qu'ils sont le mieux accueillis.
Dans les locaux de la Croix Rouge, un Camerounais qui a raconté son expérience à la télévision française lorsqu'il venait de passer les barrières à Melilla.
"Ca a payé cette fois." Dans les locaux de la Croix Rouge, un Camerounais qui a raconté son expérience à la télévision française lorsqu'il venait de passer les barrières à Melilla.
Un travailleur immigré camerounais qui s'occupe de son dossier pour avoir sa régularisation. Trilingue, aidé par les villageois de Baena et la Croix Rouge, il est en passe d'obtenir ses papiers.
Près de Baena, porte d'entrée d'une maison. "L'agriculture est la profession propre du sage, la plus adaptée à la simplicité et l'occupation la plus digne pour tout homme libre" Ciceron.
Un travailleur marocain venu pour les récoltes de fraises et rencontré plus tard dans le nord de l'Espagne pour la récolte de fruits (pommes, poires, pêches).
Dans une oliveraie, un ouvrier agricole roumain venu en CEN (contrato en origen).
Une travailleuse marocaine venue avec un CEN (Contrato en origen) pour récolter les fraises dans les serres. 95% de la production espagnole des fraises se fait à Huelva.
Un travailleur journalier "en quarantaine" dans les locaux de la Croix Rouge, car il a la tuberculose. Aperçu quelques mois plus tard à Lérida pour les récoltes de fruits.
Une travailleuse marocaine venue avec un CEN (Contrato en origen) pour récolter les fraises dans les serres. 95% de la production espagnole des fraises se fait à Huelva.
Une travailleuse roumaine venue avec un CEN (Contrato en origen) pour récolter les fraises dans les serres. 95% de la production espagnole des fraises se fait à Huelva.
Délogé par la police, cet immigré malien vit maintenant à l'extérieur du bâtiment, près des serres.