Hélène et Thomas Chassaing
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Désert de dunes de sable (erg) au Maroc.
« L’erg Chebbi plus connu sous le nom de dunes de Merzouga est l'un des deux grands ergs du Sahara au Maroc » (1) dans le sud-est du pays (Le Tafilalet). Les dunes peuvent atteindre jusqu'à 150 mètres de hauteur et s’étendent sur environ 22 km de long sur 5 de large et plusieurs oasis les entourent. L’erg Chebbi « résulte de la désagrégation des sols due aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région à l’époque du quaternaire. Le vent s’est ensuite chargé de mettre en tas tout le sable charrié par les puissants systèmes hydrauliques qui descendaient de l’Atlas. » (2). Maroc - Décembre 2016.
(1) Wikipédia. Erg Chebbi [en ligne]. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Erg_Chebbi (consulté en juillet 2020).
(2) Guide du Routard Maroc 2020. L’erg Chebbi [en ligne]. Disponible sur : https://books.google.fr/books?id=hNLHDwAAQBAJ&pg=PA510&lpg=PA510&dq=Il (consulté en juillet 2020).
Des touristes sont venus en quad faire du "sandboard" (planche de dune) dans les dunes de sable de Merzouga. En plus des traditionnelles balades à dos de chameau une autre activité en vogue est la psammatothérapie ou sablothérapie ou arénothérapie ou bains de sable! pendant la saison d’été car cela « serait efficace contre les rhumatismes, la polyarthrite, les lombalgies et certaines maladies de peau. »* Maroc - Décembre 2016.
*https://www.auberge-africa.com/guide/tourisme-merzouga/bain-de-sable/ (consulté le 16/08/2020)
- Caravane de touristes à dos de dromadaire dans les dunes de sable de Merzouga connues aussi sous le nom d’Erg Chebbi dans le sud-est du pays (Le Tafilalet).
- Traite de chamelle à l’entrée de Merzouga, qui compte aussi une palmeraie typique des oasis sahariennes. Maroc - Décembre 2016.
- Non loin de l’oasis de Merzouga et aux pieds des dunes de sable dans le sud-est du pays (Le Tafilalet).
- Proche du barrage El Mansour Eddahbi de Ouarzazate au pied de l’Atlas qui irrigue toute la vallée du Drâa. Maroc - Décembre 2016.
Conclusion d’un article intéressant concernant le stress hydrique que vit le Maroc :
« Avec l’augmentation constante de la demande en eau, de la baisse d’une pluviométrie irrégulière et d’un niveau de barrage moyen, le problème du stress hydrique ne peut être résolu. Il peut juste être maîtrisé par une éducation au gaspillage de l’eau et d’électricité et par la généralisation, la promotion et l’encouragement de la captation d’eau de pluie dans les villes. Barrages et usines de dessalement d’eau de mer ne font, eux, que reculer l’échéance d’un stress hydrique toujours plus important qui guette à l’horizon. »*
*Al HuffPost Maghreb. Stress Hydrique [en ligne]. Disponible sur : https://www.huffpostmaghreb.com/entry/stress-hydrique-et-construction-de-barrages-un-algorithme-bancal_mg_5d960d42e4b0da7f6622c94f (consulté en juillet 2020).
Rive du barrage El Mansour Eddahbi de Ouarzazate au pied de l’Atlas qui irrigue toute la vallée du Drâa. Maroc - Décembre 2016.
Dans la revue hommes & migrations, au chapitre "La rupture des équilibres environnementaux" nous avons trouvé beaucoup de réserve à l’égard de de ce barrage :
« Eu égard aux conditions naturelles décrites ci-dessus, le débit moyen de Oued Drâa à Zagora est de 13,4 m3/s, le maximum enregistré en 1965 atteint 213 m3/s contre seulement 0,13 m3/s en août de la même année. Ainsi, parallèlement à la rareté et à l’irrégularité de plus en plus accentuées des eaux, leur salinité augmente. De nombreux fléaux dévastent les oasis : l’appauvrissement des sols, la perte du couvert végétal, l’ensablement, et par conséquent la régression des rendements.
Afin de remédier, en partie, à ces problèmes, l’État a édifié le barrage d’El Mansour Eddahbi* en 1972. Conçu pour endiguer les crues, réguler l’écoulement outre la production de l’électricité et l’alimentation des centres urbains en eau potable, ce barrage a généré des effets pervers en perturbant l’alimentation de la nappe, en arrêtant la fertilisation naturelle des sols et en asséchant le lac d’Iriqi, jadis fréquenté par une importante faune et par des nomades. Cette perturbation du système écologique, déjà fragile, a renforcé la tendance à la désertification. L’avancement du désert est une réponse naturelle qui ne s’est pas fait attendre. Les dunes de sable font aujourd’hui partie du paysage à M’hamid, Ktaoua, Fezouata, voire même à Ternata en amont de Zagora. Elles envahissent les champs, enterrent les équipements y compris les canaux, les routes et les habitations, ce malgré l’effort fourni par les services techniques de l’État et la société civile. […] »**
*La capacité de stockage du barrage est de 560 millions de m3 d’eau.
**https://journals.openedition.org/hommesmigrations/1241#tocto1n4 (consulté le 16/08/2020)
Panneau signalétique sur une route qui mène au parc éolien d’Akhfenir, situé au milieu du Sahara Marocain, entre les villes de Tan-Tan et Tarfaya. À noter qu’à Tarfaya se trouve le parc éolien* considéré en 2014 comme le plus grand du continent africain. Maroc - Décembre 2016.
*http://aujourdhui.ma/economie/tarfaya-le-nouveau-parc-eolien-bientot-operationnel-105759 (consulté le 16/08/2020)
Bougemah devant et dans la tente où je l’ai trouvé, avec -si j’ai bien compris- sa maman et sa grand-mère, dans le parc éolien d’Akhfenir, situé au milieu du Sahara Marocain entre les villes de Tan-Tan et Tarfaya. Maroc - Décembre 2016.
Parc éolien d'Akhfenir, situé au milieu du Sahara Marocain entre les villes de Tan-Tan et Tarfaya. Akhfenir, Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé dans L’Économiste :
« […] À ce jour, l’éolien, en cours de déploiement, totalise une capacité de 550 MW dans la région. Plusieurs parcs ont été réalisés totalisant un coût global de 9,22 milliards de DH d’investissements. 2014 a été marquée par l'exploitation des champs de production d'énergie éolienne à Tarfaya (300 mégawatts), Foum el-Oued (50 mégawatts), Akhfenir 1 (100 mégawatts). Quant au démarrage de la production du parc Akhfenir 2, d’une capacité globale de 100 mégawatts, il a été mis en service en 2017. […] »*
*https://www.leconomiste.com/article/1045496-solaire-eolien-deuxieme-vague-de-projets (consulté le 16/08/2020)
Des équipes composées d’Espagnols, de Colombiens, d'Anglais et de Marocains font de la maintenance dans le parc éolien d'Akhfenir au milieu du Sahara marocain. Maroc - Décembre 2016.
Plus généralement on peut lire souvent, comme ici dans un article de l’Opinion intitulé "Le Maroc, un champion africain de l’énergie renouvelable" que :
« […] La part du renouvelable dans le mix énergétique est passée de moins de 2 % en 2008 à 38 % fin 2018. Les projets déjà lancés comme l’extension de Noor Ouarzazate, la construction de la station solaire de Midelt et les initiatives dans l’éolien au nord du pays et au Sahara portent à croire que la cible des 42 % sera atteinte en 2020. Entre-temps, la dépendance aux énergies fossiles, estimée à 98% en 2008, s’est allégée à 93 % à fin 2018. »*
*https://www.lopinion.fr/edition/international/maroc-champion-africain-l-energie-renouvelable-193199 (consulté le 16/08/2020)
- Un technicien marocain inspecte une pale d’éolienne.
- Un technicien espagnol sécurise la nacelle où se trouvent ses collègues. Il porte aux pieds des bottes spéciales afin de se protéger des morsures de serpent. Akhfenir, Maroc - Décembre 2016.
Feux de poubelles et unité de désalinisation à la sortie d’Akhfenir. Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé cela, dans l'article de AgriMaroc "Dessalement d’eau mer pour combattre le stress hydrique" sur la technique controversée de désalinisation concernant l’installation d’Akhfénir :
« À l’heure des changements climatiques avec leur lot de contraintes et d’enjeux complexes et variés liés à la gestion des ressources hydriques, le recours aux techniques de dessalement de l’eau de mer s’impose en tant que solution efficace et pertinente pour parer au déficit en cette matière vitale dans les régions littorales soumises à un fort stress hydrique. […] C’est, en effet, en 1975 que la première installation de déminéralisation par électrodialyse de l’eau saumâtre a été installée dans le centre de la ville de Tarfaya, avec une capacité de production de 75m3/j. […]
Aujourd’hui, l’ONEE(1) dessert une dizaine de localités en eau potable à partir du dessalement d’eau de mer ou de déminéralisation des eaux saumâtres, totalisant une capacité en service de l’ordre de 100.000 m3/jour. Ces localités sont principalement Lâayoune, Boujdour, Dakhla, village de pêcheurs à Sidi El Ghazi, Daoura, et Roc Chicco, Tan Tan, Akhfénir, Tarfaya, Tagounite et Khénifra.[…] »*
La controverse peut être lue dans cet autre article de GEO par exemple qui commence comme cela : « De plus en plus nécessaires, les usines de désalinisation dans le monde produisent aussi plus de rejets toxiques que d'eau, selon un bilan publié lundi(2), illustration des nombreux dilemmes générés par la crise environnementale. »**
(1) ONEE : Office National de l'Électricité et de l'Eau potable
(2) Lundi 14 janvier 2019
*https://www.agrimaroc.ma/dessalement-eau-stress-hydrique/
**https://www.geo.fr/environnement/a-la-sortie-des-usines-de-desalinisation-plus-de-rejets-toxiques-que-deau-194165 (consultés le 16/08/2020)
Entre Errachidia et Erfoud (au sud est du pays), deux couples sont venus goûter et profiter de la vue sur les gorges de l’oued Ziz et de la palmeraie qui s’étend sur plus de 150 km*. Seuls les hommes ont accepté d’être photographiés. Maroc - Décembre 2016.
*http://www.errachidia.ma/Tourisme.html (consulté le 16/08/2020)
Entre Errachidia et Erfoud, la palmeraie d’Oulad Chaker dans la vallée du Ziz. « L’oued Ziz naît dans le Haut Atlas oriental et s'écoule pendant 280 km […] en traversant l’immense palmeraie de la région de Tafilalet »* pour finir par disparaître dans les sables du Sahara vers Taouz (à une vingtaine de km au sud de Merzouga). Maroc - Décembre 2016.
*https://www.mackoo.com/Maroc/sud-ziz.html (consulté le 16/08/2020)
Issues de la palmeraie et destinées ici à la consommation animale, des dattes sèchent au soleil. Ouled Chaker, Maroc - Décembre 2016.
Sur le net nous avons lu ceci dans un article de La Nouvelle Tribune intitulé "Stress hydrique, les oasis en souffrance" :
« […] Lors de la COP22, le Maroc, qui a perdu deux tiers de ses oasis en un siècle, a présenté un plan d’action baptisée «l’Oasis durable» dont l’objectif est la préservation des espaces oasiens particulièrement vulnérables au changement climatique. Cette proposition accompagne l’autre proposition marocaine, AAA (Adaptation Afrique Agriculture), qui a pour objectif d’atteindre les objectifs d’atténuation et un meilleur accès aux financements de projets allant dans ce sens.
Cette initiative s’est appuyée sur l’article 7 de l’Accord de Paris, qui énonce la nécessité de protéger les écosystèmes les plus vulnérables, comme les oasis, abritant 2 milliards d’habitants (28% de la population mondiale). […] »*
*https://lnt.ma/stress-hydrique-oasis-souffrance/ (consulté le 16/08/2020)
Dans les oasis d’Ouled Chaker et de Jorf, dans la région du Tafilalet, au sud-est du pays. Maroc - Décembre 2016.
Dans le même article de La Nouvelle Tribune que celui déjà cité à la légende précédente il est écrit en conclusion :
« "Oasis durable" vise une meilleure reconnaissance du caractère unique et de la vulnérabilité des oasis, la mise en œuvre d’actions pour préserver le patrimoine oasien notamment sa biodiversité et son système humain et la valorisation des potentialités économiques des oasis dans une vision de développement durable.
L’objectif final de toutes ces initiatives est de lutter contre la désertification et contre la pauvreté en sauvegardant et valorisant les oasis, un patrimoine humain qu’il convient de protéger et de préserver. »*
*https://lnt.ma/stress-hydrique-oasis-souffrance/ (consulté le 16/08/2020)
Soirée dans l’oasis de Jorf, dans la région du Tafilalet, au sud-est du pays. Maroc - Décembre 2016.
Le barrage Hassan Addakhil alimenté par l’oued Ziz, est situé à quelques km d’Errachidia chef-lieu de la province d'Errachidia, dans la région de Drâa Tafilalet. Il est utilisé pour l’irrigation de la plaine du Tafilalet et la vallée du Ziz. Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans un article d'AgriMaroc nous avons trouvé :
« Le taux de remplissage du barrage Hassan Addakhil à Errachidia est en baisse. Le barrage Hassan Addakhil à Errachidia enregistre un taux de remplissage en baisse constante, il est actuellement à 23% de capacité totale.
Le taux de remplissage du barrage Hassan Addakhil à Errachidia s’élève, à la date du 28 août, à 23%, soit un volume d’environ 72 millions m3, contre 40% durant la même période de 2016 (126 millions m3). L'Agence du Bassin Hydraulique (ABH) du Guir-Ziz-Rheris attribue cette baisse au déficit pluviométrique accusé au cours de l’année hydrologique 2016-2017.
Durant la période allant du 1er septembre 2016 au 28 août 2017, le volume restitué pour les besoins d’irrigation à l’aval de la retenue d’eau d’Hassan Addakhil s’est élevé à 90 millions m3, selon la même source, faisant savoir que le programme d’irrigation au titre de l’année agricole 2016-2017 prévoit un volume total des lâchers d’eau d’environ 84 millions m3.
La capacité de retenue du barrage Hassan Addakhil, construit en 1971, est de 312,8 millions m3, ce qui en fait l’un des barrages les plus importants du Maroc. »*
*https://www.agrimaroc.ma/barrage-errachidia-faible-remplissage/ (consulté le 16/08/2020)
Barrage de dérivation de l’oued (1) Ghries pour freiner les crues et dériver le maximum d’eau vers la palmeraie du Fezna. Région du Tafilalet, au sud-est du Maroc - Décembre 2016.
Article trouvé sur le sujet dans le magazine Maroc Diplomatique intitulé "À Drâa-Tafilalet, le stress hydrique un frein au développement, le transfert d’eau interbassin une panacée" :
« Le déficit hydrique constitue un frein au développement de Drâa Tafilalt, une région dont l’économie est fortement tributaire de l’agriculture.
Ce phénomène dû aux dérèglements climatiques nécessite une solution urgente qui tient compte du contexte local pour fortifier les bases de la croissance et sédentariser les populations.
En effet, la problématique posée par le stress hydrique devient une source d’inquiétude. Malgré les efforts soutenus déployés par l’État ces dernières années en matière de construction des barrages, les besoins se font de plus en plus pressants et la situation alarmante à telle enseigne que les habitants préfèrent émigrer à cause du manque d’eau.
Le déficit pluviométrique enregistré dans la région durant l’année hydrologique 2016-17 et le premier trimestre de l’année en cours a atteint 50 pc par rapport à la moyenne annuelle et 80 pc par rapport à l’année précédente, selon l’Agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhéris.
Aussi, les apports d’eau de surface enregistrés à Drâa-Tafilalet en 2016-2017 ont accusé un déficit de 44 pc par rapport à la moyenne annuelle et de 20 pc comparativement à l’année précédente. Les nappes surtout quaternaires, qui constituent la principale source d’approvisionnement de la population en eau, ont également subi "une baisse conséquente" allant de 0,5 à 1,5 mètre, indique la même source.
Pour les spécialistes, la situation pourrait s’aggraver à l’avenir à cause des variations climatiques surtout dans ce territoire affecté par des phénomènes extrêmes comme la sécheresse. […] »*
(1) Oued : Rivière d'Afrique du Nord, du Proche-Orient
*https://maroc-diplomatique.net/a-draa-tafilalet-stress-hydrique-frein-developpement-transfert-deau-interbassin-panacee/ (consulté le 18/08/2020)
Entretien de Khettaras(1) non loin de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
(1) « Cette technique des khettaras est considérée comme l’un des plus vieux systèmes de gestion des eaux de culture, puisqu’on fait remonter ses origines en Perse antique, il y a plus de 3 000 ans. En Afghanistan on les appelle «kiraz», en Iran «quanat», en Algérie on les nomme «fouggara», au Maroc «khettara», au Yemen «aflaj», en Chine «karez», en Syrie «kanawat». Concrètement, il s’agit d’épouser la configuration du terrain pour mobiliser les eaux de pluies et les eaux souterraines, en vue d’alimenter la nappe phréatique. Donc d’abord aménager les bassins versants afin de collecter les eaux en un point voulu. Ensuite, creuser une galerie souterraine qui, par simple effet de gravité, conduit les eaux dans les périmètres de culture 10 à 20 kilomètres plus loin. »*
*http://www.rfi.fr/emission/20131109-khettara-une-technique-ancestrale-irrigation-maroc (consulté le 18/08/2020)
- Entretien de khettaras non loin de Jorf .
- Puits d’une khettara ouverte aux touristes à Fezna. Maroc - Décembre 2016.
Un document intéressant sur le sujet dans [COP 22] MAROC - Eau, Planète et Peuples, dossier "Les Khettaras du TAFILALET..."
« […] La capacité de réserve de la nappe phréatique du Quaternaire du secteur de Fezna, Jorf et Hanabou a été estimée à 30 millions de mètre cube. Mais, exception faite de 3 khettaras restaurées en 2005, toutes les khettaras qui avaient appartenu aux communautés de Fezna sont aujourd’hui à sec : l’eau de substitution est désormais celle des puits individuels, des stations de pompage et des ouvrages de dérivation des eaux de crue de l’oued Ghries (barrages et canaux). En résulte un champ de puits et de galeries délaissées devenu propriété communale […] En ce qui concerne l’irrigation de la palmeraie de Jorf, le risque d’assèchement de ses 28 khettaras aurait représenté un réel problème d’insécurité hydrique à cause de l’absence de réelle alternative en approvisionnement, due à son éloignement des canaux de dérivation de l’oued et à la salinité des eaux des puits individuels forés à la marge de la couche Quaternaire.
Fort heureusement, la tendance au tarissement des khettaras fut ici inversée grâce à trois facteurs : la recharge de la nappe suite à plusieurs années pluvieuses, la campagne de désensablement et désencombrement entreprise en 2005 et finalement, l’abandon des drains souterrains de Fezna. Tant et si bien qu’en 2013, 25 khettaras délivraient 12 millions de mètres cube annuels là où pendant les années 1960, 22 d’entre elles en libéraient moitié moins. C’est ainsi que la palmeraie Jorf vit revenir à elle des habitants qui l’avaient quittée, provoquant un phénomène d’exode urbain suffisamment rare pour que les villageois s’en réjouissent, que les autorités régionales et la communauté scientifique s’en félicitent. […] C’est le message que nous voulons faire entendre à la COP22. Le peuple marocain peut être fier du patrimoine hydrique qu’il a créé et entretenu au fil des siècles. Les pouvoirs publics marocains et internationaux, doivent en prendre la mesure, le protéger et le développer, comme une réponse exceptionnelle aux menaces que fait peser le dérèglement climatique. »*
*https://www.france-libertes.org/wp-content/uploads/save/pdf/les_khettaras_du_tafilalet_au_maroc.pdf (consulté le 18/08/2020)
Entretien de Khettaras non loin de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
Voici un article intéressant sur le sujet provenant de L'Économiste et intitulé "Les khettaras du Tafilalet, un patrimoine précieux à préserver" :
« […] À l’aide d’un seau, d’un treuil et avec la force des bras, l’argile ou le sable qui obstrue le canal au moment des crues est dégagé puis déposé autour du puits. C’est ainsi que sont constitués les monticules caractéristiques des khettaras, qui servent en même temps à protéger contre l’ensablement des puits. Ce système de dragage de l’eau de source dans les montagnes se prolonge parfois à des dizaine de kilomètres plus loin pour ramener l’eau par simple effet de gravité. […]
Ainsi, lors de la saison de sècheresse, chaque ksar déploie ses membres pour creuser un nouveau puits en amont de la khettara afin de drainer l’eau. Au niveau du Grand Tafilalet, on dénombre un peu plus de 500 khettaras, dont seulement 340 sont encore fonctionnelles aujourd’hui. «La succession des sécheresse et l’abandon de l’entretien, principalement dû à la raréfaction de la main-d’œuvre partie travailler en ville, ont entraîné la disparition petit à petit des khettaras. Ce système d’irrigation ancestral est délaissé au profit de puits creusés sur place au niveau de l’oasis, utilisant des motopompes», explique Daoud Fanissi, du bureau régional d’investissement agricole à Errachidia. En effet, face au phénomène de l’exode rural et du morcellement des terres dans le milieu oasien, ce génie ancestral est menacé de disparition. […]
Mais depuis plusieurs années, intervenants étatiques ou représentants de la société civile s’attellent à faire revivre ce patrimoine. Ainsi des programmes de réhabilitation de khettaras ont été lancés dans le cadre du plan Maroc Vert, ou de programmes internationaux, ce qui a permis la réhabilitation de plusieurs khettaras abandonnées, à travers les financements et l’accompagnement dans des projets agricoles dans la région du Drâa Tafilalet. […] C’est dans ce sens que ce savoir-faire lié au système des khettaras du Tafilalet a fait l’objet récemment d’un projet d'inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l'Unesco. Un deuxième dossier concerne les pratiques et savoir-faire liés au palmier. Avec la reconnaissance de l’Unesco, ce patrimoine ancestral sera porté à un niveau supérieur avec une visibilité à l’international et un avenir positif pour la population oasienne locale. »*
*https://www.leconomiste.com/article/1016222-les-khettaras-du-tafilalet-un-patrimoine-precieux-preserver (consulté le 18/08/2020)
Scène dans une Palmeraie d’un domaine d’une «société à responsabilité limitée» qui commercialise ses produits au niveau national et international, non loin de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
Système d’irrigation dans une Palmeraie d’un domaine d’une « société à responsabilité limitée » qui commercialise ses produits au niveau national et international, non loin de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
Système de pompe solaire et d’irrigation dans une Palmeraie d’un domaine d’une « société à responsabilité limitée » qui commercialise ses produits au niveau national et international, non loin de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
- Scène dans la Palmeraie d’un domaine d’une « société à responsabilité limitée » qui commercialise ses produits au niveau national et international.
- Lutte contre l’ensablement à l'aide de "clôtures végétales" non loin de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
Sur le sujet, voici l'extrait d’un article lu chez Le Point et qui a pour titre "Au Maroc, les oasis toujours plus menacées par l'avancée du désert" :
« Celui qui reste vivre ici est condamné à la pauvreté", soupire Abdelrahman. Dans le sud-est du Maroc, la périphérie d'Er-Rissani illustre l'assèchement dramatique des oasis, menacées de disparaître avec le réchauffement climatique. […] "Les oasis font partie des richesses naturelles du Maroc […]. Aujourd'hui, ces îlots de verdure perdus dans le désert sont confrontés aux impacts des changements climatiques", s'alarme la Conférence mondiale sur le climat COP22, qui s'ouvre lundi à Marrakech.
Pendant des siècles, elles ont formé un inexpugnable bouclier contre la désertification. Mais elles souffrent désormais de la sécheresse et d'une forte baisse de la nappe phréatique -conséquence de sa surexploitation et de la mauvaise gestion des eaux de surface- et de l'urbanisation croissante. À la COP22, le Maroc, qui a perdu deux tiers de ses oasis en un siècle, présentera un plan d'action pour la sauvegarde sur la planète de ces écosystèmes, dont une nouvelle proposition baptisée "l'Oasis durable".
Rabat s'est saisi du problème depuis plusieurs années avec notamment le plan "Maroc vert", lancé en 2008 pour restructurer son agriculture. […] »*
*https://www.lepoint.fr/monde/au-maroc-les-oasis-toujours-plus-menacees-par-l-avancee-du-desert-05-11-2016-2080972_24.php (consulté le 18/08/2020)
Scènes dans la palmeraie appelée souvent "traditionnelle" par les habitants. Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Extrait lu sur cette palmeraie dans une étude parue en 2008 dans Partage des eaux (Ressources et informations pour une gestion juste et durable de l’eau) :
« […] On note toutefois des progrès significatifs, puisque 12 kilomètres de foggara(1) ont récemment été remis en état à Marrakech, et que dans l’oasis marocain de Jorf (dans le Tafilalet), la remise en état des kattaras(2) a permis une véritable renaissance de l’écosystème. De même, en Tunisie, un aqueduc de l’époque romaine a récemment été remis en usage. »***
(1) « La foggara est conçue sur le modèle des « qanat » de Mésopotamie et Perse, dont Hérodote a fait mention dès le Ve siècle avant Jésus-Christ. « Le travail de creusement progressait d'aval en amont, c'est-à-dire qu'on a attaqué la nappe souterraine à son point d'affleurement et qu'on a poussé la galerie horizontale jusqu'à ce que le débit soit devenu suffisant ». […]
La foggara est une canalisation souterraine construite pour alimenter les jardins lorsqu'il n'est pas possible de creuser des puits. C'est un boyau de 2 à 10, voire 15 km de développement et de 1 m à 1,20 m de diamètre, ce qui permet le déplacement d'un homme courbé lorsqu'il faut effectuer des travaux d'entretien. En surface, les cônes de déblais (maçonnés en ville) jalonnent le trajet de la foggara entre la nappe et le bassin de réception. Construits tous les 12 à 15 m, ils protègent l'orifice en permettant de surveiller l'écoulement et, au besoin, de descendre dans la foggara pour déblayer le point précis de la galerie qui viendrait à être obstrué. […]
Si l'ingéniosité du procédé réside dans sa conception et son adaptation aux conditions du climat saharien, en limitant l'évaporation au minimum, il assure un approvisionnement à débit sans risque constant de tarir la nappe - il a permis de créer une agriculture en plein Sahara et de supprimer les corvées épuisantes qui, ailleurs, prennent l'essentiel du temps des habitants. »*
(2) Foggara, khettara : « En Afghanistan on les appelle «kiraz», en Iran «quanat», en Algérie on les nomme «fouggara», au Maroc «khettara», au Yemen «aflaj», en Chine «karez», en Syrie «kanawat». »**
*http://www.cerclealgerianiste.fr/index.php/archives/encyclopedie-algerianiste/territoire/geographie-du-territoire/geo-economie/economie-agricole/68-la-foggara-un-ingenieux-systeme-d-irrigation
**http://www.rfi.fr/emission/20131109-khettara-une-technique-ancestrale-irrigation-maroc
***https://www.partagedeseaux.info/Techniques-traditionnelles-de-l-eau-dans-le-Maghreb-foggaras-et-meskats (consultés le 18/08/2020)
Scènes dans la palmeraie de Merzouga, petit village saharien dans le sud-est du pays connu pour ses dunes de sable. Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé cela sur le web :
« Merzouga – La société civile plaide pour la protection des oasis, la lutte contre la désertification et la consolidation de la gouvernance hydrique dans ces écosystèmes, a indiqué, samedi [15 avril 2017] à Merzouga, Lahcen Kabiri, président de l’Association saharienne pour le développement touristique et culturel.
Les oasis de Daraâ-Tafilalelt pâtissent d’une pénurie d’eau, due essentiellement à une fréquence des sécheresses et des inondations et des pressions sur les ressources hydriques, ce qui a poussé la société civile à agir et à formuler des recommandations pour adapter ces ressources naturelles aux changements climatiques, a expliqué M. Kabiri lors d’une conférence organisée dans le cadre de la 5è édition du Festival international de Merzouga. […] La gestion collective de l’eau est l’une des clés de la durabilité de cette ressource essentielle pour la survie des êtres, contrairement au système individuel, où chacun a la liberté d’en faire ce qu’il veut, a-t-il conclu. »*
*http://mapecology.ma/initiatives/merzouga-societe-civile-plaide-protection-oasis/ (consulté le 18/08/2020)
Préparation d'une parcelle dans la palmeraie de Merzouga, petit village saharien dans le sud-est du pays connu « pour ses dunes, les plus hautes du Maroc »* qui peuvent atteindre jusqu'à 150 mètres de hauteur. Maroc - Décembre 2016.
Ces photos me furent difficiles à faire du fait principalement de la saturation de la population à l’exposition au tourisme dit de masse. Les gens avaient peur par exemple de se retrouver sur Facebook, que je fasse des photomontages pour se moquer d’eux avec les images, etc.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Merzouga (consulté le 18/08/2020)
"L’eau c’est la vie - Water is life - Agua es la vida." Système traditionnel de distribution d’eau grâce aux Khettaras(1) dont bénéficient les villageois pour leurs parcelles potagères. Merzouga, Maroc - Décembre 2016.
(1) Khettaras : Concrètement, il s’agit d’épouser la configuration du terrain pour mobiliser les eaux de pluies et les eaux souterraines, en vue d’alimenter la nappe phréatique. Donc d’abord aménager les bassins versants afin de collecter les eaux en un point voulu. Ensuite, creuser une galerie souterraine qui, par simple effet de gravité, conduit les eaux dans les périmètres de culture 10 à 20 kilomètres plus loin. »*
*http://www.rfi.fr/emission/20131109-khettara-une-technique-ancestrale-irrigation-maroc (consulté le 18/08/2020)
Scène peinte représentant Mohammed VI dans une palmeraie dite traditionnelle. La famille royale du Maroc vient du sud-est marocain, au pied de l’Atlas dans la région du Tafilalet et plus exactement de la ville de Rissani qui est entourée d’une palmeraie. Maroc - Décembre 2016.
Dans la palmeraie dite traditionnelle de Jorf des enfants sont venus chercher du fourrage. Maroc - Décembre 2016.
Scène dans la palmeraie de Merzouga où l’on peut voir le système traditionnel de distribution d’eau grâce aux Khettaras(1) dont bénéficient les villageois pour leurs parcelles potagères. Maroc - Décembre 2016.
(1) Khettaras : Concrètement, il s’agit d’épouser la configuration du terrain pour mobiliser les eaux de pluies et les eaux souterraines, en vue d’alimenter la nappe phréatique. Donc d’abord aménager les bassins versants afin de collecter les eaux en un point voulu. Ensuite, creuser une galerie souterraine qui, par simple effet de gravité, conduit les eaux dans les périmètres de culture 10 à 20 kilomètres plus loin. »*
*http://www.rfi.fr/emission/20131109-khettara-une-technique-ancestrale-irrigation-maroc (consulté le 18/08/2020)
Déplacement dans les palmeraies souvent qualifiées de traditionnelles de Jorf et de Merzouga. Maroc - Décembre 2016.
Portrait d’un homme sur un âne qui a été chercher du fourrage dans la palmeraie dite traditionnelle de Jorf. Maroc - Décembre 2016.
Souk couvert de Rissani. Cette ville entourée d’une grande palmeraie située dans le Tafilalet (au sud-est du pays) est le berceau de la famille royale. Maroc - Décembre 2016.
- Dans le souk de Rissani dans la région du Tafilalet. Maroc - Décembre 2016.
- Un jeune homme avec sa petite fille à Jorf dans le sud-est du pays (région du Tafilalet). Maroc - Décembre 2016.
Préparation du repas de midi dans une "ferme pilote" oasienne de l’association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Sur leur site nous avons trouvé :
« Depuis 1998, le CARI intervient en faveur des populations des zones arides notamment en Afrique. Il met en oeuvre des projets de développement agricole visant la sécurité alimentaire des populations à travers l'emploi de méthodes alliant environnement et rentabilité. Aujourd'hui, huit pays du Maghreb et du Sahel sont directement concernés par les activités du CARI. »*
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*http://www.cariassociation.org/ (consulté le 18/08/2020)
Préparation du thé dans une "ferme pilote" oasienne de l’association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
La petite association se donne pour mission de « Fédérer les intervenants français de la désertification », de « Sauvegarder les oasis », de « Gérer durablement les terres au Sahel », et de « Promouvoir l’agro-écologie »*.
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*http://www.cariassociation.org/ (consulté le 18/08/2020)
"Ferme pilote" en agro-écologie de l’association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Sur leur site nous avons trouvé :
« Le CARI est une association de solidarité internationale qui intervient depuis 1998 auprès des populations rurales du pourtour saharien.
L'association a une vocation d'aide au développement en appuyant la petite agriculture comme rempart aux crises alimentaires et comme levier de développement. Ses actions sont principalement orientées vers la lutte contre la désertification et la dégradation des terres en zones arides.
Le CARI mène à la fois des actions sur le terrain auprès des populations rurales et plaide à l'international la nécessité d'une agriculture durable basée sur les principes de l'agroécologie. »*
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*http://www.cariassociation.org/ (consulté le 18/08/2020)
Scène dans la "Ferme pilote" en agro-écologie de la petite association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Sur leur site nous avons trouvé :
« Les terres déjà très arides du Sahel sont particulièrement touchées par le changement climatique.
L’intervention du CARI au Sahel s’inscrit dans une volonté d’améliorer la situation des populations rurales qui sont confrontées à la dégradation des ressources naturelles et notamment des terres.
Par l’aridité de son climat, le Sahel est une zone dont les équilibres écosystémiques sont particulièrement fragiles. Ces équilibres sont menacés par les besoins croissants de la population, mais aussi par les changements climatiques. »*
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*www.cariassociation.org/Axes-d-intervention/Sauvegarder-les-oasis (consulté le 20/08/2020)
Scène dans la "Ferme pilote" en agro-écologie de la petite association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Sur leur site nous avons trouvé :
« De nombreux acteurs (associations, ONG, scientifiques, institutions) interviennent en faveur de la gestion durable des terres au Sahel, mais de manière peu concerté. Le CARI améliore la structuration du milieu associatif autour de la thématique de la lutte contre la désertification.
Il accompagne la construction d’un plaidoyer national et international de la société civile sur les questions de lutte contre la désertification, pour que les terres soient prises en compte comme élément central des enjeux de développement durable.
Le CARI accompagne aussi les acteurs de la lutte contre la désertification au Sahel afin d’améliorer leur pratiques et leur capacités d’intervention en synergie.
Le CARI développe aussi des collaborations bilatérales avec ses partenaires des pays du Sahel. »*
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*www.cariassociation.org/Axes-d-intervention/Sauvegarder-les-oasis (consulté le 20/08/2020)
Récolte d’olive de façon traditionnelle dans la "Ferme pilote" en agro-écologie de la petite association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Sur leur site nous avons trouvé :
« Depuis sa création, le CARI accompagne les initiatives locales permettant de contribuer à la résilience des terres arides. Le CARI défend une agriculture locale, intensive et diversifiée pour une autonomie croissante des populations en termes économiques, sociaux et environnementaux. L’action du CARI s’est traduite par la mise en œuvre d’échanges entre agronomes, permettant le partage de techniques de production durables (pour une meilleure conservation de l’eau ou la valorisation des ressources animales entre autres). »*
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*http://www.cariassociation.org/Axes-d-intervention/Promouvoir-l-agroecologie (consulté le 20/08/2020)
Récolte d’olive de façon traditionnelle dans la "Ferme pilote" en agro-écologie de la petite association "le CARI"(1) basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Sur leur site nous avons trouvé :
« Le CARI s’insère dans une démarche de transition agroécologique. Il est temps de reconnaître les limites des systèmes agricoles intensifs et industriels, de redéfinir l’agriculture pour renforcer ses liens avec l’élevage et les spécificités socio-économiques locales et de plaider pour des politiques nationales et internationales en faveur d’un développement territorial par les populations locales. »*
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*http://www.cariassociation.org/Axes-d-intervention/Promouvoir-l-agroecologie (consulté le 20/08/2020)
Pause thé et matériel d’irrigation dans la "Ferme pilote" en agro-écologie de la petite association "le CARI"(1)* basée en France (Hérault). Jorf, Maroc - Décembre 2016.
Dans une vidéo (cf lien ci-dessous) relatant l’expérience qui a duré 3 ans dans cette ferme de 6 hectares faisant vivre 3 familles, Christophe Brossé (de l’association) donne comme chiffres un ordre de pluviométrie de 60 mm de pluie par an sur des sols pauvres en matière organique qui génèrent beaucoup de ruissellement, donc d’érosion, et beaucoup d’évaporation ce qui nécessite une « optimisation des ressources en eau » qui passe, entre autre action par un système d’irrigation (goutte à goutte par exemple) autre que la technique traditionnelle dans les oasis par submersion ou inondation des parcelles.**
(1) CARI : Centre d'Actions et de Réalisations Internationales
*http://www.cariassociation.org/
**https://www.youtube.com/watch?v=CSYI_fcZA-s (consultés le 18/08/2020)
Huilerie au bord de la route où des particuliers amènent leurs olives, près de Fkih Ben Salah. Maroc - Novembre 2016.
Lu sur la page wikipédia de la ville :
« Les activités agricoles et l’immigration sont les piliers de l’économie de cette région.
En effet, sa situation géographique privilégiée, son climat favorable, et ses ressources en eau souterraines une production agricole diversifiée.
Les principales filières de production végétales sont la betterave, la multiplication de semences de céréales, l’olivier, les agrumes et le grenadier. Ces filières participent respectivement avec 25 %, 30 %, 8 %, 14 % et 40 % de la production nationale.
La ville est connue aussi par la production laitière. Deux grandes usines de la production du lait s’installent dans les périphéries de la ville : Centrale laitière avec une capacité de production de 1 050 000 litres par jour et Safilait 400 000 litres/jour.
Cependant, ces activités restent insuffisantes pour faire travailler la majorité de la population jeune. Par conséquent, les jeunes se dirigent vers l’Europe pour améliorer leurs situations économiques. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Fkih_Ben_Salah (consulté le 18/08/2020)
Scènes devant une huilerie au bord de la route où des particuliers amènent leurs olives, près de Fkih Ben Salah, située dans la région de Béni Mellal-Khénifra (l'une des douze régions marocaines créées par le découpage territorial de 2015). Maroc - Novembre 2016.
Scènes devant une huilerie au bord de la route où des particuliers amènent leurs olives, près de Fkih Ben Salah, située dans la région de Béni Mellal-Khénifra (l'une des douze régions marocaines créées par le découpage territorial de 2015). Maroc - Novembre 2016.
Ouvriers d’un moulin à huile d’olive près de Fkih Ben Salah. Maroc - Novembre 2016.
Sur le net nous avons trouvé cela :
« Le Maroc occupe la 9ᵉ place du top 10 des grands producteurs de l’huile d’olive. La production du royaume tourne autour de 85 000 tonnes.
Cette position du Maroc se justifie en grande partie par l’amélioration de la qualité de son huile d’olive. […] L’Espagne, la Tunisie et la Turquie occupent respectivement les trois premières places de ce classement. Ces trois pays mènent une concurrence rude au royaume. »*
*https://www.bladi.net/huile-olive-marocaine-monde,64817.html (consulté le 18/08/2020)
Scène dans un pressoir à huile d’olive près de Fkih Ben Salah. Maroc - Novembre 2016.
Scène en fin de journée dans une parcelle agricole de Taliouine (ville du safran), dans la région du Souss-Massa. La récolte du safran se fait de la mi-octobre à la mi-novembre. En arrière plan un grenier (agadir) désaffecté. Taliouine, Maroc - Décembre 2016.
Bassin de stockage d'eau vide et système d'irrigation à Ifri pas très loin de la petite bourgade berbère de Taliouine, capitale du Safran dans l'Anti-Atlas, située à 1500 mètres d’altitude. Maroc- Décembre 2016.
Nous avons trouvé un rapport de 2012 intitulé "Migrations internationales, tissu associatif et développement des territoires - le cas du « pays » de Taliouine-Maroc" où l’on peut lire page 15 :
« Cette zone, qui vit essentiellement d’une agriculture de subsistance, connaît des conditions naturelles difficiles, caractérisées par l’enclavement, l’exiguïté des terrains agricoles et une sécheresse endémique. C’est l’une des contrées du Maroc où les indicateurs de développement humain sont les plus faibles et constitue de ce fait un foyer traditionnel d’émigration vers le nord du pays et vers l’étranger. En dépit de toutes ces contraintes, ajoutées aux déficits en terme d’équipements, de bonne gouvernance et de mesures capables de canaliser les investissements, l’émergence d’une nouvelle génération de migrants entreprenants fort attachés au «pays», va inverser la situation en faisant évoluer une terre réputée pour être contraignante et répulsive vers un territoire ouvert à la modernisation de ses structures socio-économiques et attrayant par ses expériences de développement endogène. »*
*https://www.migdev.org/wp-content/uploads/2012/11/Rapport-final-de-Taliouine-revu-8mai12.pdf (consulté le 18/08/2020)
L’agadir (1) -grenier collectif fortifié- d’Ifri pas très loin de Taliouine. Maroc- Décembre 2016.
(1) « Un agadir (au pluriel igoudar, igudar, igidar) est un grenier collectif fortifié. La construction se fait souvent sur un terrain collectif. Les matériaux de construction sont : chaux, pisé, pierres sèches, briques. Chacun y avait sa case. Les portes sont en bois. On accédait aux cases les plus hautes par une échelle en bois de palmier. La plupart de ces greniers sont, à présent, désaffectés. On y conservait les aliments au sec. On entreposait aussi les denrées quotidiennes comme les dattes, les figues, les pains de sel ou des objets plus précieux comme les peaux de mouton, les armes et munitions, les habits de fête, le henné, les titres de propriété... Le grenier d’Ifri, près de Taliouine, est encastré sous un immense abri sous roche. »*
*http://fanaumaroc.canalblog.com/archives/2015/11/29/32996066.html (consulté le 18/08/2020)
- Vue de la route de montagne qui mène à Aït Baha.
- Cultures en terrasses abandonnées sur la route de l’oasis de Targua N’Touchka.
Dans la région Souss-Massa à une centaine de km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé dans un article ces actions pour contre-balancer l’abandon constaté largement dans cette région :
« Un programme a aussi été mis en place pour lutter contre l'érosion liée aux pluies torrentielles avec notamment les cultures en terrasse et la plantation d’arbres à même de mieux fixer les sols.
Désormais 60% des Marocains vivent dans des zones urbaines. Pour prévenir la désertification des campagnes, le gouvernement encourage la création de coopératives. »*
*https://fr.euronews.com/2016/11/22/maroc-developpement-rural-et-creation-de-cooperatives (consulté le 18/08/2020)
Travail des sols et semis de blé à Ida Ougnidif, petit village à une centaine de km d’Agadir. Maroc - Novembre 2016.
Du fait du stress hydrique lié au changement climatique cette culture devient très aléatoire et beaucoup de personnes sur le terrain m’ont dit qu’ils hésitaient maintenant à en semer.
Pour le contexte on peut lire ceci dans cette publication intitulée "Modélisation économique de l’impact des changements climatiques sur les ressources en eau : cas du bassin de Souss-Massa (Maroc)" :
« Situé entre l’Océan Atlantique et les montagnes du Haut-Atlas et l’Anti-Atlas, le bassin du Souss-Massa s’étend approximativement sur plus de 27 880 km², soit 4% du territoire national. Le climat de la région, à prédominance aride, est caractérisé par une irrégularité et une variabilité spatiale et temporelle des précipitations. Le choix du bassin du Souss-Massa, une des zones les plus touchées par le changement climatique et souffrant d’un très fort déficit hydrique, est motivé par la place économique qu’occupe ce bassin et la rareté croissante de l’eau à laquelle fait face cette zone.
En effet, le développement touristique important et la contribution considérable de ce bassin aux exportations agricoles nationales (leader en exportation de fruits et légumes hors saison), conjugués à la pression démographique et à l’urbanisation que connaît cette zone font que la demande en eau est devenue insoutenable. On note déjà des déficits hydriques des ressources en eau souterraine qui ont atteint 300 Mm3 (ABHSM,2009). Ceci impose des plans d’urgence, non seulement pour rationaliser l’utilisation des ressources actuelles, mais aussi pour augmenter l’offre d’eau. »*
*https://newmedit.iamb.it/share/img_new_medit_articoli/1069_10elame.pdf (consulté le 18/08/2020)
Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Entretien des ruches par des apiculteurs d’Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Scène à l’intérieur d’une maison traditionnelle à Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Scène à l’intérieur d’une maison traditionnelle à Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Portrait dans une maison traditionnelle à Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Scène dans et sur le toit (où l’on peut voir des ruches traditionnelle) d’une maison à Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Soirée scrabble à Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Portrait avec des sacs de récolte, Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Arganier pluri-centenaire à l’ombre duquel se déroulait dans l’ancien temps les délibérations publiques du village d’Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Portrait d’un habitant du village sous un arganier pluri-centenaire à l’ombre duquel se déroulait dans l’ancien temps les délibérations publiques du village d’Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Vieille voiture faisant parti du décor d’Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Maison effondrée avec en arrière-plan une mosquée de construction récente. Ida Ougnidif, petit village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Cette zone, située dans la montagne est victime d’un fort exode rural. Sur ce sujet nous avons trouvé des "Projections de la population des provinces et des communes Région Souss-Massa 2014- 2030" :
« La composante urbaine de la population de la région, contribuera fortement à l’état d’évolution démographique projeté. En effet, le rythme d’accroissement de l’urbain (2.72%) dépasse largement la moyenne nationale (1.70%) et augure à une constante amélioration du taux d’urbanisation appelé à frôler les 70% pour la région, à l’horizon 2030.
En corollaire, la composante rurale de la population de la région, maintiendra sa tendance baissière puisqu’elle évoluera à (-0.90%) à l’horizon 2030 contre (-0.36%) au niveau national. Les parties Sud-Sud Est, centre Sud et Nord-Nord Ouest de la région, déjà acculées à un exode rural massif, continueront à subir l’effet du dépeuplement avec des proportions parfois critiques pour certaines zones de montagne. »
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwj50K_Y2PzpAhVuDmMBHbT5AGYQFjADegQIAxAB&url=https%3A%2F%2Fwww.hcp.ma%2Ffile%2F199178%2F&usg=AOvVaw29yFU_RLMpJvOsckThVcdf (consulté le 18/08/2020)
Maison effondrée et centre du bourg en construction d’Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Distribution d’eau à Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Dans un article de National Geographic intitulé "Pénurie d’eau : le Maroc tire le signal d’alarme" nous avons lu entre autres choses ceci :
« […] Le World Resources Institute (WRI) indique que le Maroc atteindra un niveau de stress hydrique extrêmement élevé d’ici 2040. Le stress hydrique est l’état dans lequel se trouve une région lorsque sa demande en eau dépasse ses ressources disponibles. On estime qu’une région est en stress hydrique lorsqu’elle passe sous la barre symbolique des 1 000 mètres cubes d’eau douce par habitant sur une période d’un an. Selon l’ONU, le Maroc est déjà considéré en stress hydrique avec seulement 500 mètres cubes d’eau douce par habitant et par an, contre 2 500 mètres cubes en 1960. Cette baisse s’explique par une saison des pluies 2015-2016 quasi inexistante et par l’aridité naturelle de certaines régions du Maroc. […] »
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/penurie-deau-le-maroc-tire-le-signal-dalarme (consulté le 18/08/2020)
Portrait d’un agriculteur avec sa vache et ramassage de plantes sauvages dans les alentours d’Ida Ougnidif, village à une centaine de km d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
- Terrasse abandonnée où jadis se faisait le battage du blé.
- Après le marché un homme attend à l’ombre le passage de son bus.
Scène autour d’un puits non loin d’Ida Ougnidif. Maroc - Novembre 2016.
Dans un article de National Geographic intitulé "Pénurie d’eau : le Maroc tire le signal d’alarme" nous avons lu entre autres choses ceci :
« Chaque minute, cinq personnes meurent dans le monde parce qu’elles n’ont pas accès à l’eau potable. L’ONU considère par ailleurs que d’ici 2030, la demande en eau aura dépassé de 40 % la production globale. Ce nouvel or bleu apparaît comme un enjeu environnemental majeur, a fortiori dans des pays d’Afrique sub-saharienne et d’Afrique du Nord. Les prévisions pour le Maroc estiment ainsi à 80 % la perte de ses ressources en eau dans les 25 prochaines années. »
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/penurie-deau-le-maroc-tire-le-signal-dalarme (consulté le 18/08/2020)
- Proche d’Ida Ougnidif
- Tafraoute dans l’Anti-Atlas. Maroc - Novembre 2016.
Images prises dans des Coopératives d’Argan tenues par des femmes. Région de Souss-Massa. Maroc - Novembre 2016.
« […] Tafraout est une petite ville amazigh située au sud d’Agadir et réputée pour sa merveilleuse vallée de rocs aux teintes rosées. Au milieu des forêts et des maisons colorées, les habitant(e)s cultivent des céréales, des amandes, des olives mais surtout de l’argan. Ce décor de rêve cache néanmoins certaines disparités au sein de la région, un exode rural important et une sécheresse des terres. […]
L’huile d’argan est connue pour son utilisation dans la cuisine traditionnelle et pour ses propriétés cosmétiques valorisées dans des huiles pour le corps ou dans du savon. Elles mettent ainsi en vente des produits naturels issus d’un savoir-faire traditionnel dans plusieurs points de vente de la région. […] »*
Concernant les coopératives de femmes nous avons trouvé ceci :
« […] Ce type d’organisation du travail a connu ces dernières années un fort développement à l’échelle nationale et les Ministères, aussi bien que nombre d’organisations internationales, les présentent comme une bonne solution pour l’autonomisation des femmes en particulier dans le monde rural. Les lectures critiques, à l’échelle locale, se sont en parallèle développées montrant comment les femmes se trouvaient confinées dans des « petits projets pour femmes » qui les maintiennent dans leur situation de vulnérabilité, ne résolvent pas la question de l’informalité du travail et leur ajoutent des contraintes au quotidien. […] »**
*https://www.agrimaroc.ma/rencontre-avec-une-agricultrice-de-tafraout/
**https://journals.openedition.org/eps/6619 (consultés le 18/08/2020)
Le barrage Abdelmoumen a été construit sur l'oued Issen, à 70 kilomètres de la ville d'Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Dans un article paru le 04/03/2020 intitulé "Le manque d’eau au Maroc inquiète" nous avons lu :
« La pénurie d’eau que vit actuellement le Maroc fait bien des dégâts. Plusieurs régions du pays sont au bord de la crise et la situation des barrages est au plus bas. Les derniers chiffres relèvent que le taux de remplissage moyen des barrages est de 47,8% contre 63% à la même période l’année dernière. La panique touche les agriculteurs alors que l'Intérieur souhaite sensibiliser autour du gaspillage. Un programme national lancé, en janvier 2020, par le roi Mohammed VI a pour objectif de remédier à cette situation inquiétante. »*
*https://www.lebrief.ma/4983-le-manque-deau-au-maroc-inquiete (consulté le 18/08/2020)
Le barrage Abdelmoumen a été construit sur l'oued Issen, à 70 kilomètres de la ville d'Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Dans un article paru le 04/03/2020 intitulé "Le manque d’eau au Maroc inquiète" nous avons lu :
« C’est un fait. Le Maroc vit une période de pénurie d’eau sans précédent. L’Économiste révèle, dans son édition du 4 mars, que le taux de remplissage des barrages est en chute libre (47,8% en moyenne actuellement contre 63% en mars 2019). Certains barrages sont quasiment vides. Parmi eux, celui de Lalla Takerkoust (7% d’eau), d’Abdelmoumen (11,3%) ou encore de Youssef Ben Tachfine (13,6%) et d’Al Massira (15,8%). La région du Haouz est la plus menacée, suivie des régions de Souss-Massa, Doukkala Abda, Fès-Saiss et le pré Rif. Ces données risquent de s’aggraver durant les semaines à venir. Les perspectives d’éventuelles chutes de pluie ne sont pas à l'ordre du jour, les prévisions météorologiques ne donnant pas d’indications exactes sur la situation. […] »*
*https://www.lebrief.ma/4983-le-manque-deau-au-maroc-inquiete (consulté le 18/08/2020)
Récolte de clémentines chez un producteur non loin de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Présentée comme une Station « d’irrigation et de fertilisation » d’une exploitation d’agrumes non loin de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Présentée comme une Station « d’irrigation et de fertilisation » d’une exploitation d’agrumes non loin de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Récolte de clémentines chez un producteur non loin de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Unité de conditionnement d’une coopérative d’agriculteurs non loin de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Unité de conditionnement d’une coopérative d’agriculteurs près de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Unité de conditionnement d’une coopérative d’agriculteurs près de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Unité de conditionnement d’une coopérative d’agriculteurs près de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Unité de conditionnement d’une coopérative d’agriculteurs près de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Oued Souss asséché à la sortie de Taroudant, ville du sud-ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom à moins de 100 km d’Agadir. Maroc - Décembre 2016.
Voici le résumé de la publication de OpenEdition trouvée sur le net "L’eau dans le bassin du Souss : concurrences et désorganisation des systèmes paysans" :
« La plaine du Souss est aujourd’hui la première région marocaine pour la production des agrumes (plus de 40 %) et des primeurs (plus de 60 %). C’est au cœur de la plaine que le front pionnier, fondé sur le pompage des aquifères, a débuté vraiment après la Seconde Guerre mondiale. Il a progressé ensuite vers l’aval de la dépression avec surtout du maraîchage. La phase la plus récente a gagné le Souss amont, à l’est de Taroudant. Le succès économique de cette agriculture véritablement minière a une contrepartie regrettable avec la disparition des systèmes traditionnels d’irrigation qui utilisaient la partie supérieure des nappes aujourd’hui en cours d’épuisement. Mais au-delà de la menace de disparition d’une vieille civilisation de l’eau, c’est la durabilité des systèmes modernes qui est en question. »*
*https://journals.openedition.org/norois/3178 (consulté le 18/08/2020)
Seguia à sec à la sortie de Taroudant. Maroc - Décembre 2016.
Une seguia est un canal d'irrigation à ciel ouvert, en Afrique du Nord. Compte tenu des climats des régions concernées, ces systèmes rudimentaires impliquent d'importantes pertes d'eau par évaporation. *
Extrait de la conclusion de la publication "L’eau dans le bassin du Souss : concurrences et désorganisation des systèmes paysans" trouvée sur le net chez OpenEdition:
« Nous observons donc aujourd’hui la ruine des systèmes anciens dont il ne restera bientôt plus que les vestiges qui peu à peu vont s’évanouir. Rapidement vont s’effacer les alignements de puits des khettara(s), tout comme vont se combler les seguia(s) et les bassins d’accumulation. Une vieille civilisation de l’eau est en train de disparaître, tuée par une agriculture commerciale intensive et capitaliste qui se livre à une véritable économie minière en prélevant chaque année dans le sous-sol quelque 650 hm3 d’eau, c’est-à-dire bien plus que les apports annuels d’environ 350 hm3 (Baroud, El Arabi, 2005). […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Seguia
**https://journals.openedition.org/norois/3178 (consultés le 18/08/2020)
Séguia à sec à la sortie de Taroudant. Maroc - Décembre 2016.
Une seguia est un canal d'irrigation à ciel ouvert, en Afrique du Nord. Compte tenu des climats des régions concernées, ces systèmes rudimentaires impliquent d'importantes pertes d'eau par évaporation.*
Extrait de la publication "L’eau dans le bassin du Souss : concurrences et désorganisation des systèmes paysans" trouvée sur le net chez OpenEdition :
« […] le contenu cultural a été modifié par la « contagion » agrumicole ou maraîchère. Ce bled seguia, qui a nourri des générations de paysans et alimenté les souk(s), utilisait certes les eaux de crue du Souss ou de ses affluents mais pouvait aussi compter sur une alimentation plus régulière d’artefacts hydrauliques, souvent collectifs, qui prélevaient l’eau des aquifères enfouis dans les différents niveaux de terrasses ou dans les alluvions du lit lui-même. Les plus spectaculaires – et les plus efficaces – de ces dispositifs sont les galeries de captage – ou de drainage – creusées dans la masse des alluvions sur des longueurs qui peuvent dépasser plusieurs kilomètres. […]
Ces galeries finissent par émerger pour se prolonger par un canal qui distribue l’eau par gravité dans l’ensemble du terroir. Œuvre communautaire, la galerie de captage, que l’on appelle khettara dans tout le Sud marocain, impose une indiscutable cohésion au groupe humain qui en vit : cohésion nécessaire pour le creusement et l’entretien du dispositif, mais cohésion aussi pour la gestion de l’eau dont la répartition obéit à des règles strictes (Humbert, 2006). »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Seguia (consultés le 18/08/2020)
**https://journals.openedition.org/norois/3178#tocto1n3 (consultés le 20/08/2020)
Travail de buttage non loin de Taroudant. Maroc - Décembre 2016.
Un berger à Tin Mansour (entre Belfaa et Agadir). Maroc - Décembre 2016.
En période de stress hydrique trouver de la nourriture pour le bétail devient difficile. Relatif à cette thématique nous avons lu sur le net ceci dans un article paru en 2020 dans LeBrief :
« […] Autre impact de la pénurie d’eau, les petits agriculteurs en détresse sont contraints de se débarrasser de leur bétail pour des miettes. Selon Médias 24, la botte de paille (qui permet de faire vivre une chèvre pendant 10 jours) se vend au moins à 25 dirhams, contre un prix normal de 7 à 12 dirhams. Selon la même source, la chute des prix du bétail est palpable, une chèvre "beldi" qui se vend à 600 dirhams ne trouve plus preneur à plus de 250 DH. Et pour quel résultat ? Un prix encore plus élevé de la viande. […] »*
*https://www.lebrief.ma/4983-le-manque-deau-au-maroc-inquiete (consulté le 18/08/2020)
Un vagabond sur la route en direction d’Agadir (il serait parti de la région Marrakech-Safi si j’ai bien compris) et des chèvres dans des arganiers. À environ 60 km d’Agadir, Maroc - Décembre 2016.
- Citerne d’eau près de Taroudant.
- Citerne d’eau à Belfaa. Maroc - Décembre 2016
Station de pompage d’eau pour des activités agricoles sous serres d’une grande société de primeur qui exporte beaucoup ses produits. Belfaa, Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
Récolte de tomates sous serre d’une grande société de primeur qui exporte beaucoup ses produits. Belfaa, Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
Récolte de tomates sous serre d’une grande société de primeur qui exporte beaucoup ses produits. Belfaa, Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
Double portes à la sortie de la serre (d’une grande société de primeur qui exporte beaucoup ses produits) afin de se protéger au maximum de la mouche blanche* ou aleurode, un des principaux ravageurs de la tomate. Belfaa, Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
*http://www.agri-mag.com/2017/06/maraichage-tomate-mouche-blanche/ (consulté le 22/08/2020)
Barrage Youssef Ben Tachfin. Maroc - Décembre 2016.
Le barrage Youssef Ben Tachfin est un barrage sur l'oued Massa, dans la province de Tiznit, au Maroc. Inauguré en 1972, il a pour but d'irriguer la plaine des Chtouka.*
Extrait d’un article intitulé "Agriculture. La campagne gâchée?" paru dans LesÉco en 2020 :
« […] Le tarissement des barrages affecte le Souss
Sur ce dernier point, la région agricole la plus touchée est le Souss-Massa qui assure plus de 84% et 65% des exportations de primeurs et d’agrumes au niveau national. «Devant la chute du taux de remplissage des barrages liée à l’approvisionnement des agriculteurs en eau d’irrigation, la moyenne des forages utilisée pour les prélèvements d’eau souterraine se situe actuellement à 300 m de profondeur contre 40 m auparavant. Le coût de pompage par rapport à la profondeur est très onéreux en comparaison avec la faible rentabilité des cultures plantées actuellement», prévient Houcine Aderdour, président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation de fruits et légumes (FIFEL).
Actuellement, le taux de remplissage est de 24,26% (17/01/2020) dans les barrages de la région Souss-Massa contre 41,98% durant la même période de l’année 2019. Néanmoins, c’est le barrage Youssef Ben Tachfin (oued Massa) qui irrigue la plaine de Chtouka (première zone primeuriste du royaume) qui représente le déficit le plus chronique à hauteur de 13,85%. Le taux global d’avancement au sein de l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer destinée à l’irrigation agricole et à l’eau potable dans la province de Chtouka Aït Baha est estimé à plus de 49% selon l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) Souss-Massa. Les premiers agriculteurs pourront bénéficier de l’eau dessalée pour l’irrigation agricole à partir de mars 2021 mais cet approvisionnement ne concernera que 40% du réseau de distribution étalé sur une superficie globale de 462 km. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_Youssef_Ibn_Tachfin
**https://leseco.ma/agriculture-la-campagne-gachee/ (consultés le 18/08/2020)
Scènes de récolte de courgettes dans un périmètre irrigué de Belfaa. Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
Dans une serre de culture de framboises à Belfaa. Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
Sac d’ammonitrate (1) à Belfaa. En arrière-plan, un homme remplit des bidons d’eau à une citerne ; il les transportera ensuite avec sa carriole. Région Souss-Massa, Maroc - Décembre 2016.
(1) « […] L’ammonitrate est fabriqué à partir d’une solution de nitrate d'ammonium, additionnée d’un produit neutre (craie, dolomie, kieselguhr, etc.). Il se présente sous forme de granulés solides. Il peut être livré soit conditionné en sacs de 50 ou 500 kg, soit en vrac. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Ammonitrate (consulté le 18/08/2020)
- Camions frigorifiques à Akhfenir.
- Camions frigorifiques à Tin Mansour, devant l’entreprise Azura non loin de Belfaa, qui exporte « sa production aux principales enseignes de la distribution européenne ».
Présentation du groupe sur leur site :
« Azura est un groupe familial maroco-français spécialisé dans la filière fruits et légumes, présidé par Mohamed Tazi. En 25 ans, le groupe Azura est devenu un des plus importants producteurs privé de tomates au monde avec 8000 salariés, 68 fermes et près de 900 hectares de cultures. Aujourd’hui, Azura commercialise directement sa production aux principales enseignes de la distribution européenne.
La stratégie du groupe est fondée sur le respect de l’environnement, l’engagement dans une démarche sociale, la sécurité des aliments et l’intégration des métiers : production, conditionnement, logistique et commercialisation. Azura est exigeant sur la qualité du produit et sur les conditions de production, il s’engage dans les processus d’amélioration continue de la qualité, pour la satisfaction du client et du consommateur final. »*
*https://www.azura-group.com/ (consulté le 18/08/2020)
ACAB (à l’origine « All Cops are Bastards » souvent « All Capitalist are Bastards ») à Belfaa. Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé ceci sur le net dans un article de ritimo (Réseau d'information et de documentation pour la solidarité et le développement durable) intitulé "Au Maroc, la destruction de l’agriculture locale et de subsistance par un modèle tourné vers l’exportation" :
« […] L’agriculture capitaliste encouragée par l’État
Au Maroc, le subventionnement du secteur agricole remonte à la loi sur les investissements agricoles de 1969. Ces aides se sont inscrites dans une stratégie globale élaborée par l’État, désormais indépendant, et ont préparé le terrain pour l’essor d’une classe agro-capitaliste intégrée au marché mondial. L’État a accompagné le secteur agricole en fournissant du matériel agricole ; en adoptant des mesures de protection et d’amélioration de la productivité des terres, des cultures et du bétail ; en soutenant la recherche et le développement dans le secteur agricole ; en lançant des programmes d’éducation aux pratiques agricoles ; et en réglementant le marché, les régimes fonciers et la délivrance des titres de propriété.
Depuis la mise en œuvre des PAS(1), l’aide fournie par l’État marocain à la classe privée agro-capitaliste s’est considérablement accrue. Ainsi, depuis la création du Fonds de développement agricole en 1986, dont la gestion a été confiée au Crédit Agricole, un groupe bancaire marocain à capitaux publics, les subventions de l’État à l’agriculture bénéficient entièrement aux plus gros producteurs et exportateurs agricoles.
Le Plan Maroc Vert a renforcé le soutien apporté par l’État au puissant secteur agricole tourné vers l’exportation. En vertu de la dernière stratégie agricole du pays, qui date de 2008, les subventions de l’État sont essentiellement attribuées à l’agrobusiness, au détriment des petit·es et moyen·nes exploitant·es. […] »*
(1) PAS : Programmes d’Ajustement Structurel
*https://www.ritimo.org/Au-Maroc-la-destruction-de-l-agriculture-locale-et-de-subsistance-par-un-modele (consulté le 18/08/2020)
- Poubelles sauvages près d’Ouled Chaker
- Feux de poubelles à Akhfenir. Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé ceci sur le sujet :
« […] En effet, la responsabilité de la gestion des déchets, qui est une activité très récente au royaume nord-africaine, incombe aux collectivités territoriales. C’est le cas, par exemple, de la gestion des déchets ménagers, qui relève de la compétence des collectivités territoriales, lesquels sont appelées à s’engager dans l’instauration des décharges contrôlées, qui se sont imposées comme un nouveau standard depuis 2002.
Les décharges contrôlées sont toujours un savoir-faire non acquis par un ensemble d’autres communes, ce qui entraîne des impacts néfastes sur la santé publique et l’environnement.
Dans ce sillage, et face à un paysage en mutation rapide, la gestion des déchets s’avère d’une urgence poignante. Dans les quatre coins du Royaume, les décharges s’amplifient de plus en plus et deviennent grands facteurs de pollution. […] »*
*https://ma.boell.org/fr/2018/12/26/gestion-des-dechets-le-maroc-vers-une-success-story (consulté le 18/08/2020)
Infrastructure de l’OCP (Office chérifien des phosphates) non loin de Khouribga. Maroc - Décembre 2016.
Sur la butte est écrit « Dieu, la Patrie, Le roi »
Sur le sujet, nous avons lu entre autres choses ceci chez L'Usine Nouvelle :
« Tout récemment s'est tenu à Marrakech l'événement "Phosphates 2018", la plus importante conférence mondiale consacrée à cette roche sédimentaire utilisée pour la fabrication d'engrais. Cinq cent producteurs et acheteurs ont pu se féliciter de la forte croissance du marché mondial des engrais phosphatés. En hausse annuelle de 5%, dynamisé par la faible disponibilité des terres arables et l'accroissement de la demande de produits carnés, celui-ci devrait en effet atteindre 78 milliards de dollars en 2025 (contre 51,6 milliards en 2016).
Si l'événement a eu lieu à Marrakech, c'est parce qu'avec 13% de la production mondiale, le Maroc est le deuxième producteur de phosphate naturel après la Chine (44%). La production est contrôlée par le puissant Office chérifien des phosphates (OCP). Et le royaume chérifien exporte : avec 28% des importations de l'Union européenne, il est même notre premier fournisseur, loin devant la Russie (16%). Cette concentration de l'offre, l'absence de substituts et la faible production de phosphates par les pays membres de l'UE ont d'ailleurs incité la Commission européenne à inclure le phosphate naturel dans sa liste de 27 matières premières dites "critiques". […] »*
*https://www.usinenouvelle.com/article/l-europe-accro-aux-phosphates-marocains.N677159 (consulté le 18/08/2020)
Installation désertée de l’OCP (Office chérifien des phosphates) non loin de Khouribga. Maroc - Décembre 2016.
J’aurais bien aimé documenter le travail d’extraction et de traitement du Phosphate mais partout on m’a dit que cela était impossible.
Voici la suite de l’article de L'Usine Nouvelle cité à l’image précédente :
« […] De plus, les ressources marocaines de phosphates se trouvent pour partie extraites au Sahara occidental, un territoire vaste comme la moitié de la France revendiqué à la fois par Rabat et par le Front Polisario. "C'est la dernière colonie d'Afrique !", souligne Gilles Devers, un avocat français lancé dans une bataille judiciaire pour la reconnaissance du droit à l'autodétermination du Sahara occidental. Or en décembre 2016, la Cour de justice de l'Union européenne devait estimer qu'un accord de pêche signé entre l'UE et le Maroc ne s'appliquait pas au Sahara occidental. "Cette décision conditionne toute activité au Sahara occidental au consentement du Front Polisario – y compris l'extraction de phosphates", affirme Gilles Devers.
"Les groupes privés important des phosphates depuis le Sahara occidental violent les principes directeurs sur les droits de l’Homme et les entreprises adoptés par l'ONU et cela représente un risque pour leur image", abonde Erik Hagen, de l'association Western Sahara Resource Watch, qui constate que "sur les 15 entreprises qui importaient des phosphates sahraouis en 2012, il en restait neuf en 2016. Et l'année prochaine, elle ne seront plus que trois". Même le canadien Potash Corp pourrait bientôt se tourner vers d'autres fournisseurs.
Cette tendance doit-elle inciter les agriculteurs et industriels européens à diversifier leurs approvisionnements ? Erik Hagen nuance : "les mines de phosphates du Sahara occidental représentent un détail dans le modèle économique global du groupe OCP", qui extrait également les phosphates des sites de Khouribga et Gantour, au sud-est de Casablanca, bien loin du Sahara occidental... En 2017, ce dernier a augmenté de 40% ses ventes de roche et de 24% celles d'engrais par rapport à 2016. Les Européens devraient rester dépendants, pour de longues années encore, des engrais phosphatés marocains. »*
*https://www.usinenouvelle.com/article/l-europe-accro-aux-phosphates-marocains.N677159 (consulté le 18/08/2020)
Paysage après l’extraction du Phosphate par l’Office chérifien des phosphates (OCP) non loin de Khouribga. Maroc - Décembre 2016.
« Le groupe OCP (anciennement Office chérifien des phosphates), fondé le 7 août 1920 au Maroc et transformé en 2008 en une société anonyme (OCP SA), est l'un des principaux exportateurs de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde.
Le groupe OCP compte près de 20 000 collaborateurs implantés principalement au Maroc, sur quatre sites miniers et deux complexes chimiques, ainsi que sur d'autres sites internationaux. Le groupe détient plusieurs filiales à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc. En 2018, son chiffre d'affaires s'élevait à 55,9 milliards de dirhams marocains. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_OCP (consulté le 18/08/2020)
Préparation des sols avant semis, non loin de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Décembre 2016.
Infrastructure coloniale à El Khatouat. Maroc - Décembre 2016.
Collecte de pierres dans une parcelle agricole non loin de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Décembre 2016.
Après une forte pluie.
- Non loin de Kouribga
- L’ « Oued » Souss en cru à Izgane (à côté d’Agadir). Là où un homme, m’a t-on dit sur place, a perdu la vie la veille en tentant de traverser. Maroc -Décembre 2016.
«Oued : Rivière d'Afrique du Nord; cours d'eau temporaire des régions sèches (notamment au Sahara)».*
«Oued : Rivière d'Afrique du Nord. Cours d'eau le plus souvent intermittent des régions sèches, où l'alimentation s'effectue presque uniquement par ruissellement, et s'achevant généralement dans une dépression fermée ou disparaissant par épuisement».**
*https://cnrtl.fr/definition/OUED
**https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/oued/56870 (consultés le 18/08/2020)
Après une forte pluie non loin de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Décembre 2016.
Préparation du sol et semis non loin de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Décembre 2016.
Portraits d’une famille d’agriculteur. Province de Khouribga, Maroc - Novembre 2016.
Province de Khouribga. Maroc - Novembre 2016.
En quête d’eau, non loin de Khouribga. Maroc - Novembre 2016.
Labour en traction animale non loin de Settat. Maroc - Novembre 2016.
Il a fallu parler un moment avant que le monsieur accepte que je fasse quelques photos. Il me semble qu’il était un peu gêné ; mais je me suis abstenu de lui dire (pour le mettre à l’aise) qu’en Europe des gens considéraient la traction animale comme « une réponse aux enjeux actuels de développement durable » car je pense qu’il aurait cru que je me moquais de lui.
Présentation de la province de Settat sur internet :
« La province de Settat faisait jadis partie du grand territoire compris entre l’Oued BouRegreg et l’Oum Rbia et dénommée Tamesna ou “Terre plate”. En choisissant de construire la Kasbah sur le site vallonné de Settat, Moulay Ismaïl allait déclencher le processus d’urbanisation de ce site. En effet l’édification de la Kasbah va apporter ordre et sécurité aux voyageurs et aux habitants et favoriser les implantations humaines de ses abords. […] »*
« […] Settat a un climat semi-aride. Là on s'adonne à la céréaliculture, à l'arboriculture, au fourrage, maraîchage et légumineuses pratiqués sur des terres Bour et irriguées ainsi qu'à l'élevage : - Des terrains agricoles d'une superficie de 423 800 Ha. - Les céréales présentent 73% de la production agricole. […] »**
*https://www.casainvest.ma/fr/casablanca-settat/provinces/province-settat
**https://www.animaux-online.com/article,lecture,2063_la-traction-animale-un-retour-vers-le-futur.html (consultés le 18/08/2020)
Récolte de carottes par des travailleurs agricoles non loin de Settat. Maroc - Novembre 2016.
« L’agriculture est la première activité de la région, d’où son nom de « grenier du Maroc ». Avec 933.000 ha de surface agricole utile (SAU), soit 10,7% de la SAU nationale, elle totalise 16% de la production céréalière nationale. Au niveau régional, l’activité agricole représente 36% du chiffre d’affaire industriel régional (soit 5.5 milliards de DHS), et 16% de la population active. […] »*
*http://vivasettat.weebly.com/agriculture.html (consulté le 18/08/2020)
Récolte de carottes par des travailleurs agricoles non loin de Settat. Maroc - Novembre 2016.
« L’agriculture est la première activité de la région, d’où son nom de « grenier du Maroc ». Avec 933.000 ha de surface agricole utile (SAU), soit 10,7% de la SAU nationale, elle totalise 16% de la production céréalière nationale. Au niveau régional, l’activité agricole représente 36% du chiffre d’affaire industriel régional (soit 5.5 milliards de DHS), et 16% de la population active. […] »*
*http://vivasettat.weebly.com/agriculture.html (consulté le 18/08/2020)
Récolte de carottes par des travailleurs agricoles non loin de Settat. Maroc - Novembre 2016.
« L’agriculture est la première activité de la région, d’où son nom de « grenier du Maroc ». Avec 933.000 ha de surface agricole utile (SAU), soit 10,7% de la SAU nationale, elle totalise 16% de la production céréalière nationale. Au niveau régional, l’activité agricole représente 36% du chiffre d’affaire industriel régional (soit 5.5 milliards de DHS), et 16% de la population active. […] »*
*http://vivasettat.weebly.com/agriculture.html (consulté le 18/08/2020)
Un tracteur et sa remorque (pleine d’une récolte de carottes) embourbés non loin de Settat. Maroc - Novembre 2016.
Transport de fourrage à la sortie de Khouribga. Maroc - Novembre 2016.
Stockage d’oignons à El-Hajeb. Maroc - Janvier 2017.
Sur internet nous avons trouvé un article très intéressant sur le sujet dans Agriculture du Maghreb intitulé "Conservation traditionnelle de l’oignon dans la province d’El Hajeb". En voici l’introduction :
« La production massive de l’oignon dans la province d’El Hajeb incite les maraîchers à conserver l’excès de production (au lieu de les vendre à des prix dérisoires) et assurer un approvisionnement régulier du marché. Cependant, l’absence d’une infrastructure adéquate pour le stockage, oblige les producteurs à conserver leur récolte dans des silos traditionnels, ce qui engendre des pertes importantes. »*
*http://www.agri-mag.com/2017/08/conservation-traditionnelle-de-loignon-dans-la-province-del-hajeb/ (consulté le 18/08/2020)
Chargement d’oignons stockés pour les vendre. El-Hajeb, Maroc - Janvier 2017.
Sur internet nous avons trouvé un article très intéressant sur le sujet dans Agriculture du Maghreb intitulé "Conservation traditionnelle de l’oignon dans la province d’El Hajeb".
Voici l’introduction : « La production massive de l’oignon dans la province d’El Hajeb incite les maraîchers à conserver l’excès de production (au lieu de les vendre à des prix dérisoires) et assurer un approvisionnement régulier du marché. Cependant, l’absence d’une infrastructure adéquate pour le stockage, oblige les producteurs à conserver leur récolte dans des silos traditionnels, ce qui engendre des pertes importantes. »*
*http://www.agri-mag.com/2017/08/conservation-traditionnelle-de-loignon-dans-la-province-del-hajeb/ (consulté le 18/08/2020)
- Chargement d’oignons à El-Hajeb. Maroc - Janvier 2017.
- Vente d’oignons dans au marché de Khouribga. Maroc - Novembre 2016.
Un vendeur d’oignons au marché de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Novembre 2016.
Vente de dattes aux abords du marché de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Novembre 2016.
Vente d’agrumes aux abords du marché de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Décembre 2016.
- Mur construit pour éviter l’érosion lors de fortes pluies. Photo prise à environ une heure de voiture de Khouribga dans le massif forestier de Khatouat.
- Une retenue d’eau asséchée près de Khouribga, ville minière qui se situe au nord-ouest de la région Béni Mellal-Khénifra. Maroc - Novembre 2016.
Fontaine d’eau et panneaux solaires, près de Fkih Ben Salah. Maroc - Novembre 2016.
Un berger près de la station de ski de Michlifen, près d’Ifrane. Maroc - Décembre 2016.
« Michlifen est une station de ski près d'Ifrane dans le Moyen-Atlas située dans un cratère d'origine volcanique à 1 800 m d'altitude. Le domaine skiable constitué de cinq pistes s'étend de 1 800 à 2 000 m d'altitude. Elle est la deuxième station de sports d'hiver après l'Oukaïmeden au Maroc, elle est couverte de neige de mi-novembre à fin mars. La station est entourée d'une cédraie qui s'entend jusqu'à la province Khénifra. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Michlifen (consulté le 18/08/2020)
- Un singe magot ou macaque de Barbarie dans les montagnes du Moyen Atlas. Maroc - Décembre 2016.
- Non loin d’Azrou et de la station de ski de Michlifen. Maroc - Décembre 2016.
Sur internet nous avons trouvé un article dans Sciences et Avenir ayant comme titre "Le Maroc veut sauver le singe magot un macaque en danger" dont voici un extrait :
« […] L'espèce est aujourd'hui menacée d'extinction, selon l'Union internationale de conservation de la nature (UICN). En cause, la surexploitation des forêts qui réduit son habitat naturel, le braconnage à des fins d'exportation illégale vers l'Europe et l'inconscience des touristes qui nourrissent ce primate aux dépens de sa santé. […] »*
*https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-maroc-veut-sauver-le-singe-magot-un-macaque-en-danger_112621 (consulté le 18/08/2020)
Station de ski de Jbel Hebri(1), non loin de celle de Michlifen. Maroc - Décembre 2016.
(1)Le djebel Hebri est un cône volcanique culminant à 2 092 mètres d'altitude au sein du plateau basaltique d'Azrou dans le MoyenAtlas, au Maroc, au sud-est de la ville d'Azrou. Le mont est surtout connu des Marocains pour ses pistes neigeuses où la pratique du ski et de la luge est possible pendant l'hiver.*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Djebel_Hebri (consulté le 20/08/2020)
Station de ski de Michlifen. Maroc - Décembre 2016.
« Michlifen est une station de ski près d'Ifrane dans le Moyen-Atlas située dans un cratère d'origine volcanique à 1 800 m d'altitude. Le domaine skiable constitué de cinq pistes s'étend de 1 800 à 2 000 m d'altitude. Elle est la deuxième station de sports d'hiver après l'Oukaïmeden au Maroc, elle est couverte de neige de mi-novembre à fin mars. La station est entourée d'une cédraie qui s'entend jusqu'à la province Khénifra ».*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Michlifen (consulté le 18/08/2020)
Station de ski Jbel Hebri, non loin de celle de Michlifen. Maroc - Décembre 2016.
(1)Le djebel Hebri est un cône volcanique culminant à 2 092 mètres d'altitude au sein du plateau basaltique d'Azrou dans le MoyenAtlas, au Maroc, au sud-est de la ville d'Azrou. Le mont est surtout connu des Marocains pour ses pistes neigeuses où la pratique du ski et de la luge est possible pendant l'hiver.*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Djebel_Hebri (consulté le 20/08/2020)
Préparation de Tajine et vente de dattes et d’agrumes à la Station de ski de Jbel Hebri, non loin de celle de Michlifen. Maroc - Décembre 2016.
Labour à traction animale et taille de cactus pour agrandir le champ. La parcelle qui contient des oliviers va être ensemencée de pois chiches. Moulay Idriss, Maroc - Décembre 2016.
Portrait d’un agriculteur qui souffre de sciatique à Moulay Idriss. Maroc - Décembre 2016.
Boulangerie à Moulay Idriss. Maroc - Décembre 2016.
« Son site étonnant et son prestige de ville sainte attirent à Moulay-Idriss de nombreux visiteurs. Coiffant deux éperons rocheux, Khiber et Tasga forment deux quartiers distincts, presque deux villages ; leurs maisons étroitement serrées les unes contre les autres, séparées par un lacis de venelles, dévalent en un enchevêtrement de petits cubes gris et blancs jusqu'à une conque au creux de laquelle se détache, avec son toit de tuiles vertes, le mausolée où repose Idriss Ier, le « père du Maroc ». »*
*https://voyages.michelin.fr/afrique/maroc/meknes-tafilalet/meknes/moulay-idriss (consulté le 18/08/2020)
Site archéologique de Volubilis : Arc de Caracalla. Maroc - Décembre 2016.
"Volubilis est une ville antique berbère, puis romanisée, capitale du royaume de Maurétanie, située dans la plaine du Saiss au Maroc, sur les bords de l'oued Rhoumane, rivière de la banlieue de Meknès, non loin de la ville sainte de Moulay Idriss Zerhoun où repose Idriss Ier, fondateur de la dynastie des Idrissides."*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Site_archéologique_de_Volubilis (consulté le 18/08/2020)
Site archéologique de Volubilis. Maroc - Décembre 2016.
- Les Thermes
- Maison d’Orphée :
« On pénètre dans cette vaste demeure, autrefois de trois niveaux, par deux pans de murs de pierre surmontés d’une dalle pour former une porte, à gauche de laquelle est gravée l’inscription : maison d’Orphée. L’atrium se trouve sur la droite, et la mosaïque principale présente Orphée charmant les animaux (éléphant, cheval) à l’aide de sa lyre. Cette mosaïque n’est malheureusement pas complète et une partie du cercle a été recouverte de ciment. Sur la gauche en entrant, une belle mosaïque complète représentant neuf dauphins dansants. »*
*https://www.petitfute.com/v57793-volubilis-50382/c1173-visites-points-d-interet/c937-monuments/c1156-monuments-antiques/162137-maison-d-orphee.html (consulté le 18/08/2020)
Boulangerie à Moulay Idriss. Maroc - Décembre 2016.
« Son site étonnant et son prestige de ville sainte attirent à Moulay-Idriss de nombreux visiteurs. Coiffant deux éperons rocheux, Khiber et Tasga forment deux quartiers distincts, presque deux villages ; leurs maisons étroitement serrées les unes contre les autres, séparées par un lacis de venelles, dévalent en un enchevêtrement de petits cubes gris et blancs jusqu'à une conque au creux de laquelle se détache, avec son toit de tuiles vertes, le mausolée où repose Idriss Ier, le « père du Maroc ». »*
*https://voyages.michelin.fr/afrique/maroc/meknes-tafilalet/meknes/moulay-idriss (consulté le 18/08/2020)
Apiculteur, non loin de Moulay Idriss. Maroc - Décembre 2016.
Ce matin là lors de la visite, nous avons parlé de permaculture, de Maurice Chaudière* (poète, philosophe, écrivain, arboriculteur et sculpteur) et de sa méthode d’ « apiculture alternative ». « C’est un amoureux des abeilles et il est apprécié des apiculteurs par son approche du mode de vie des abeilles. »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Chaudière
**https://www.babelio.com/auteur/Maurice-Chaudiere/223634 (consultés le 18/08/2020)
Portrait d’un apiculteur chez lui et de sa femme, non loin de Moulay Idriss. Maroc - Décembre 2016.
Décharge sauvage et vue de Chefchaouen, ville du nord-ouest du Maroc, bâtie à 600 m d'altitude, sur la chaîne du Rif. Maroc - Décembre 2016.
Nous avons trouvé ceci sur le net à propos du problème des déchets au Maroc :
« […] En effet, la responsabilité de la gestion des déchets, qui est une activité très récente au royaume nord-africaine, incombe aux collectivités territoriales. C’est le cas, par exemple, de la gestion des déchets ménagers, qui relève de la compétence des collectivités territoriales, lesquels sont appelées à s’engager dans l’instauration des décharges contrôlées, qui se sont imposées comme un nouveau standard depuis 2002.
Les décharges contrôlées sont toujours un savoir-faire non acquis par un ensemble d’autres communes, ce qui entraîne des impacts néfastes sur la santé publique et l’environnement. Dans ce sillage, et face à un paysage en mutation rapide, la gestion des déchets s’avère d’une urgence poignante. Dans les quatre coins du Royaume, les décharges s’amplifient de plus en plus et deviennent grands facteurs de pollution. […] »*
*https://ma.boell.org/fr/2018/12/26/gestion-des-dechets-le-maroc-vers-une-success-story (consulté le 18/08/2020)
Bergers à la sortie et sur les hauteurs de Chefchaouen, ville du nord-ouest du Maroc, bâtie à 600 m d'altitude, sur la chaîne du Rif. Maroc - Décembre 2016.
- Sur les hauteurs de la ville une dame porte du fourrage sur son dos.
- Dans une rue de la ville une dame vend du lait et des oignons à côté d’un magasin qui fabrique et vend entre autres choses de l’huile d’argan. Chefchaouen, Maroc - Décembre 2016.
Chefchaouen. Maroc - Décembre 2016.
Dans un article de Maxisciences intitulé "30 000 hectares perdus chaque année au Maroc" nous avons lu :
« Chaque année, quelque 30.000 hectares de forêt disparaissent au Maroc. Un inquiétant bilan dressé par l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à la veille de la journée internationale des forêts célébrée le 21 mars.
Chaque année, le Maroc est privé de 30.000 hectares de forêts d'arganiers, un arbre endémique du sud-ouest du Maroc dont l'huile est utilisée dans l'industrie des cosmétiques. Cette destruction est en grande partie d'origine humaine, réalisée au profit de vastes projets immobiliers et agricoles, sans que des programmes de reboisement efficaces ne soient parallèlement menés. […]
Rapporté par l'AFP, ce bilan indique que la superficie forestière du Maroc atteint seulement 9% quand la moyenne mondiale est comprise entre 15 et 20%. "Les incendies de forêts, la faiblesse des projets de reboisement, l'exploitation du bois dans des activités industrielles ou pour le chauffage accentuent cette érosion forestière", alerte ainsi l'ONG marocaine. […] »*
*https://www.maxisciences.com/deforestation/deforestation-30-000-hectares-perdus-chaque-annee-au-maroc_art22943.html (consulté le 18/08/2020)
Hammam à Chefchaouen et à Khouribga. Maroc - Décembre 2016.
Voici ce que nous avons lu sur le sujet dans Le Temps :
« Comme la majorité des hammams du pays, cet établissement est chauffé au bois, et pas qu'un peu: une tonne par jour et par unité en moyenne. Rapporté au nombre de bains dans tout le royaume – 6 000 à 12 000 selon l'estimation des associations de propriétaires de bains maures – l'appétit en bois des hammams représenterait 45% du bois consommé en ville. Le bois de feu, également utilisé par les boulangeries et les particuliers, serait même responsable de 76% de la déforestation au Maroc, d'après certaines estimations. »*
*https://www.letemps.ch/sciences/hammams-maroc-foret-surchauffe (consulté le 18/08/2020)
Scène dans un Hammam de Khouribga. Maroc - Décembre 2016.
Voici ce que nous avons lu sur le sujet dans Le Temps sous le titre "Des goinfres en bois" :
« Symboles du savoir-vivre à la marocaine, ces bains publics sont fréquentés par 95% de la population du royaume. «Je n'ai pas de salle de bain chez moi. Je vais au hammam une fois par semaine», raconte Mohamed Bougalla, 51 ans, qui vend des cigarettes devant le hammam. Ils sont également prisés des touristes. «Quand vous revenez du Maroc, on vous demande si vous êtes allés dans un hammam traditionnel. Si vous répondez non, les gens diront "c'est dommage"», résume Youssef Laabid, président de l'Association des propriétaires de hammams traditionnels de Marrakech.
«Les hammams en ville sont trop nombreux. Si on les chauffe uniquement avec les produits de la forêt, ça provoque de la déforestation. Et c’est le cas aujourd’hui», explique Mohammed Ellatifi, ancien haut responsable au Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts du Maroc et expert auprès de la FAO. Auteur d’une thèse sur l’économie forestière, c'est cet ingénieur statisticien de formation qui a estimé que le bois de feu entraîne 76% de la déforestation au Maroc. Bien qu'une partie du bois soit issue de fermes privées, 53% proviennent directement de la forêt, et la consommation de bois de feu dépasse de trois fois sa capacité de régénération naturelle. «La forêt marocaine est en train de disparaître», s’alarme Mohammed Ellatifi. »*
*https://www.letemps.ch/sciences/hammams-maroc-foret-surchauffe (consulté le 18/08/2020)
Rabat, Maroc - Février 2017.
Dans un article de Maxisciences intitulé "30 000 hectares perdus chaque année au Maroc" nous avons lu :
« Chaque année, quelque 30.000 hectares de forêt disparaissent au Maroc. Un inquiétant bilan dressé par l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à la veille de la journée internationale des forêts célébrée le 21 mars.
Chaque année, le Maroc est privé de 30.000 hectares de forêts d'arganiers, un arbre endémique du sud-ouest du Maroc dont l'huile est utilisée dans l'industrie des cosmétiques. Cette destruction est en grande partie d'origine humaine, réalisée au profit de vastes projets immobiliers et agricoles, sans que des programmes de reboisement efficaces ne soient parallèlement menés. […]
Rapporté par l'AFP, ce bilan indique que la superficie forestière du Maroc atteint seulement 9% quand la moyenne mondiale est comprise entre 15 et 20%. "Les incendies de forêts, la faiblesse des projets de reboisement, l'exploitation du bois dans des activités industrielles ou pour le chauffage accentuent cette érosion forestière", alerte ainsi l'ONG marocaine. […] »*
*https://www.maxisciences.com/deforestation/deforestation-30-000-hectares-perdus-chaque-annee-au-maroc_art22943.html (consulté le 18/08/2020)
Jour de Marché à Chefchaouen. Maroc - Décembre 2016.
Jour de Marché à Chefchaouen. Maroc - Décembre 2016.
Portrait d’un vendeur à Moulay Idriss. Au premier plan, devant des bouteilles d’huile d’olive des figues de barbaries (fruits comestibles des cactus). Maroc - Décembre 2016.
https://www.aujardin.info/fiches/mcbx-fruits-cactus.php (consulté le 18/08/2020)
Jour de Marché à Chefchaouen. Maroc - Décembre 2016.
Récupération d’eau et tuyau traversant un champ de chanvre sur les hauteurs de Chefchaouen. Maroc - Décembre 2016.
Scène dans un champ de chanvre et érosion importante toujours sur la même parcelle. En arrière plan, Chefchaouen. Maroc - Décembre 2016.
Sur internet nous avons trouvé ceci : « Le chanvre indien ou cannabis est cultivé dans la région montagneuse du Rif, au Nord du Maroc. C’est une région fort peuplée par rapport au reste du Maroc. La densité de la population est de 124 habitants/km2), soit plus de trois fois la moyenne nationale (37 habitants/km2). Le Rif est caractérisé par des pluies abondantes et irrégulières, un relief montagneux du Rif traverse d'est en ouest les cinq provinces où se trouve la culture du cannabis, soit Tétouan, Al-Hoceima, Chefchaouen, Larache et Taounate. Le sommet culminant du Rif est de 2 456 mètres. »*
*https://books.google.fr/books?id=0b11BL5T1i8C (consulté le 18/08/2020)
Taille de poirier, non loin d’Azrou. Maroc - Décembre 2016.
Une construction au sein du village de Brachoua, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Portrait à Brachoua. Maroc - Janvier 2017.
Préparation du Couscous à Brachoua, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Le couscous est servi à Brachoua!, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Fabrication traditionnelle du pain. Brachoua, Maroc - Janvier 2017.
Pépinière à Brachoua, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
Lire ici l’histoire :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Scène à Brachoua, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
Lire ici l’histoire :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Coopérative féminine de couscous dans un petit village près de Khemisset au sud de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Brachoua, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
Lire ici l’histoire :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Brachoua, un petit village à 50 km au sud-est de Rabat, devenu « célèbre pour avoir mené avec succès une transition écologique et sociale ». Maroc - Janvier 2017.
Lire ici l’histoire :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-05-septembre-2019 (consulté le 18/08/2020)
Scène dans une Coopérative de couscous, dans un petit village près de Khemisset à l'est de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Cultures de fraises non loin de Larache. Maroc - Janvier 2017.
« Le choix de Larache n’est pas fortuit. Cette province constitue le plus grand bassin de production des fruits rouges. Ces cultures s’étendent dans le périmètre du Loukkos sur une superficie totale de 4.000 hectares dont 2.800 ha de fraisiers, 800 ha de myrtilles et 400 ha de framboisiers.
La production totale des fruits rouges y avoisine les 130.000 tonnes annuellement, soit l’équivalent des 4/5 de la production nationale, selon des chiffres issus de la délégation régionale de l’agriculture. […] »*
*https://www.leconomiste.com/article/1009165-agriculture-larache-capitale-des-fruits-rouges (consulté le 18/08/2020)
Le Maroc, après la COP, 2016Dans une exploitation de fruits rouges (fraises, myrtilles, framboises). Ici une culture sous serres de framboises et une parcelle de fraises de variété « Sabrina ». Cette variété avec la « Fortuna » sont les variétés les plus cultivées en Andalousie. Non loin de Larache, Maroc - Janvier 2017.
« L’introduction des variétés précoces très productives continue d’augmenter en Andalousie comme le souligne l'observatoire des prix et des marchés du Conseil de l'Andalousie selon les résultats de la campagne 2014-2015 pour les fruits rouges. En termes de variétés pour la culture de la fraise, Fortuna et Sabrina représentent les variétés les plus cultivées, avec 26,8% et 16,99% respectivement, les superficies occupées par les nouvelles variétés ont également augmenté, certaines d’entre elles sont encore au stade expérimental. […] »*
*http://files.eacce.org.ma/pj/%5B1445506345%5DFORTUNA.pdf (consulté le 18/08/2020)
Exploitation de Fraises non loin de Larache. Maroc - Janvier 2017.
« Cette filière connaît un développement soutenu malgré sa récente introduction dans le nord du Maroc. Ce développement est dû à la conjugaison de plusieurs facteurs: les conditions climatiques favorables au développement des petits fruits rouges, la disponibilité des ressources hydriques, l’existence d’une importante infrastructure de valorisation et d’exportation, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, mais surtout la proximité de débouchés dont les marchés de l’Europe.
En effet, les fruits rouges font preuve d’un fort dynamisme à l’export. Le volume exporté représente 75% de la production totale des fraises, 90% des framboises et 95% des myrtilles. La production est exportée vers 30 pays dont ceux de l’Union européenne et du Golfe, l’Australie, l’Amérique du Nord, etc. Le chiffre d’affaires réalisé atteint 1,5 milliard de DH, avec à la clé, la réalisation de 4 millions de journées de travail. »*
*https://www.leconomiste.com/article/1009165-agriculture-larache-capitale-des-fruits-rouges (consulté le 18/08/2020)
Fraises non loin de Larache. Maroc - Janvier 2017.
Dans une vidéo de la télévision française "Consommation : dans les coulisses de la production des fraises marocaines" chez un producteur de fraises (manager de la Compagnie Frelite*) on apprend notamment que :
« […] Dans son exploitation, les cueilleuses sont exclusivement des adolescentes, payées six euros par jour. La cueillette des fraises s'étale ici de novembre à juillet et aucun producteur ne nie l’usage des pesticides. Les fruits sont conditionnés dans les unités de la région. Près de 150 000 tonnes de fraises sont ainsi équeutées , trempées dans le chlore puis réfrigérées pour faciliter leur transport. Après l'Angleterre, la France est le deuxième partenaire du Maroc. »**
*https://www.dnb.com/business-directory/company-profiles.frelite.fc2051d42edebd493dc86bab84edd995.html#credit-reports
**https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/consommation-dans-les-coulisses-de-la-production-des-fraises-marocaines_1388741.html (consultés le 18/08/2020)
Dans une exploitation de Fraises, « Magasin des pesticides » et salle de prière. Non loin de Larache, Maroc - Janvier 2017.
La province de Larache « constitue le plus grand bassin de production des fruits rouges. Ces cultures s’étendent dans le périmètre du Loukkos sur une superficie totale de 4.000 hectares dont 2.800 ha de fraisiers, 800 ha de myrtilles et 400 ha de framboisiers. La production totale des fruits rouges y avoisine les 130.000 tonnes annuellement, soit l’équivalent des 4/5 de la production nationale, selon des chiffres issus de la délégation régionale de l’agriculture. »*
*https://www.leconomiste.com/article/1009165-agriculture-larache-capitale-des-fruits-rouges (consulté le 18/08/2020)
Scène agricole dans une ferme d’agro-écologie de Dar Bouazza, non loin de Casablanca. Maroc - Janvier 2017.
Sur le net, chez TelQuel nous avons trouvé un article "Mieux que le bio, l’agroécologie" qui en raconte l’histoire. Voici le début :
« Dar Bouazza, à une vingtaine de kilomètres de Casablanca. Ici, pommes de terre, choux, tomates, maïs et autres légumes poussent un peu dans tous les sens. Pour un non-initié, l’ensemble peut sembler un peu chaotique ; mais en réalité, tout est minutieusement calculé, chaque pied a sa place. Une vingtaine d’hectares y est cultivée selon les principes de l’agroécologie. L’idée est de cultiver en utilisant la nature et son fonctionnement comme facteurs de production, en profitant de l’écosystème et de la biodiversité. […] »*
*https://telquel.ma/2014/07/16/mieux-bio-agroecologie_1409721 (consulté le 18/08/2020)
Scène agricole dans une ferme d’agro-écologie de Dar Bouazza, non loin de Casablanca. Maroc - Janvier 2017.
Sur le net, chez TelQuel nous avons trouvé un article "Mieux que le bio, l’agroécologie" qui en raconte l’histoire. Voici un extrait :
« […] Aujourd’hui, presque une vingtaine de paysans ont suivi son exemple à Dar Bouazza, à l’image de Bouchaïb Harris. Il était cheminot quand il a rencontré Pierre Rabhi par hasard. Il a alors décidé de reprendre le terrain de son père, jusque-là cultivé de manière classique en monoculture, pour y développer l’agroécologie : Nous avons choisi l’agroécologie parce que d’une part elle assure l’autonomie et l’économie des paysans qui n’ont pas à dépenser beaucoup d’argent et que d’autre part elle préserve nos terres et la santé de nos familles. […] »*
*https://telquel.ma/2014/07/16/mieux-bio-agroecologie_1409721 (consulté le 18/08/2020)
- Sur les hauteurs de Tanger.
- Dar Bouazza. Maroc - Janvier 2017.
Labour sur les hauteurs de Tanger. Des éoliennes en arrière plan de la photo de droite. Maroc - Janvier 2017.
Une dame ramène du fourrage. Sur les hauteurs de la baie de Tanger, Maroc - Janvier 2017.
Le Maroc, après la COP, 201Bidonville aux portes de la ville nouvelle Tamesna, non loin de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans Agora Francophone nous avons trouvé un travail d’analyse sur le sujet intitulé "Maroc- un urbanisme d’urgence". En voici un extrait :
« Tamesna, ville nouvelle lancée en 2006, prévoyait d’accueillir plus de 200 000 habitants. Elle est pourtant dans une situation quelque peu « aberrante(1) », selon Max Rousseau, enseignant chercheur à l’INAU 3. La construction de cette ville marque le moment où le Maroc s’est ouvert au néolibéralisme. […] »*
(1) « On a l’impression que les acteurs publics et privés en sont à l’ébauche du projet. Il n’en faut pas plus pour comprendre l’aversion de la population à s’installer à Tamesna, ville nouvelle, mais ville vide. Ainsi, on assiste aujourd’hui à un cercle vicieux : les autorités publiques n’ouvrent pas d’infrastructures par manque d’affluence et les Marocains refusent de s’y installer par manque d’infrastructures. »
*https://www.agora-francophone.org/MAROC-Un-urbanisme-d-urgence (consulté le 18/08/2020)
Bidonville aux portes de la ville nouvelle Tamesna, non loin de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans Agora Francophone nous avons trouvé un travail d’analyse sur le sujet intitulé "Maroc - Un urbanisme d’urgence". En voici un extrait :
« L’objectif premier était de vider les bidonvilles de Rabat vers une ville nouvelle, mais également de s’ouvrir aux investisseurs étrangers. Ces deux choses vont de pair : le Roi Mohammed VI, jeune et modernisateur, refuse de cautionner davantage les bidonvilles et quel meilleur moyen de déplacer ces populations que d’ouvrir à l’investissement des terrains agricoles d’état pour en faire une ville ? Tamesna est le parfait exemple d’une opération vitrine pour attirer les investisseurs : le Maroc moderne en a fini de son image sous-développée et s’ouvre aux investisseurs étrangers. […] »*
*https://www.agora-francophone.org/MAROC-Un-urbanisme-d-urgence (consulté le 18/08/2020)
Bidonville aux portes de la ville nouvelle Tamesna, non loin de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans Agora Francophone nous avons trouvé un travail d’analyse sur le sujet intitulé "Maroc - Un urbanisme d’urgence". En voici l’introduction :
« Depuis une quinzaine d’années, le Maroc est devenu une économie émergente avec une croissance stable approchant les 4 % par an. Ce dynamisme économique s’appuie sur les investisseurs étrangers attirés par la stabilité institutionnelle du pays : une exception en Afrique du Nord. Ces investisseurs se tournent principalement vers le marché immobilier qui est en pleine expansion du fait de la nette urbanisation du pays. Le taux d’urbanisation est en effet passé de 55,1 % en 2005 à 60,3 % en 2014. En cause, l’accroissement naturel, l’exode rural et la création de nouveaux centres urbains. […] »*
*https://www.agora-francophone.org/MAROC-Un-urbanisme-d-urgence (consulté le 18/08/2020)
Scène dans un bidonville aux portes de la ville nouvelle Tamesna, non loin de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans Agora Francophone nous avons trouvé un travail d’analyse sur le sujet intitulé "Maroc- Un urbanisme d’urgence". En voici l’introduction :
« […] Ces fortes dynamiques d’urbanisation concentrent la population sur le littoral et plus spécifiquement dans les villes de Rabat et Casablanca, qui représentent à elles seules les deux tiers de la population urbaine marocaine. Cette urbanisation importante confirme des changements structurels au sein du pays, annoncés notamment par une forte baisse du taux de fécondité depuis les années 60 (de 7.2 % à 2.2 %).
L’économie basée sur l’agriculture s’oriente lentement vers une économie des services et de l’industrie (20 à 30 % d’emplois en plus dans l’industrie sur les vingt dernières années) accompagnée de la réalisation, à Rabat, d’un quartier des affaires, le Quartier Hay Riyad. Ce projet, médiatisé sous l’appellation « ville nouvelle », exprime une volonté de modernisation de la part du pouvoir marocain. »*
*https://www.agora-francophone.org/MAROC-Un-urbanisme-d-urgence (consulté le 18/08/2020)
Bidonville aux portes de la ville nouvelle Tamesna, non loin de Rabat. Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans Agora Francophone nous avons trouvé un travail d’analyse sur le sujet intitulé "Maroc- Un urbanisme d’urgence". En voici la conclusion :
« […] Le Maroc doit faire face à une montée de l’urbanisation au sein de ses grandes villes, déjà congestionnées, ce qui entraîne la multiplication de bidonvilles dans la périphérie avec des tailles importantes. Le Maroc décide donc de réagir rapidement et efficacement à une demande de logements sociaux importante en lançant la construction de nombreuses villes nouvelles au sein du pays. Cependant, l’absence d’un véritable cadre juridique et institutionnel n’a pas permis de faire face aux défis que leurs réalisations pouvaient rencontrer. […] »*
*https://www.agora-francophone.org/MAROC-Un-urbanisme-d-urgence (consulté le 18/08/2020)
Bidonville aux portes de la ville nouvelle Tamesna, non loin de Rabat, Maroc - Décembre 2016.
Sur le net, dans Agora Francophone nous avons trouvé un travail d’analyse sur le sujet intitulé "Maroc- Un urbanisme d’urgence". En voici la conclusion :
« […] La construction de villes nouvelles pose de multiples défis. Or les autorités marocaines se sont concentrées sur la question du logement et n’ont pas ou très peu pris en considération, par exemple, les enjeux liés à l’emploi et au transport. Ainsi, le relogement d’une population par la construction de villes nouvelles doit dépasser la politique de l’opération vitrine pour identifier les nombreux défis à relever. »*
*https://www.agora-francophone.org/MAROC-Un-urbanisme-d-urgence (consulté le 18/08/2020)
Scène dans le cimetière juif de Tétouan, non loin de la médina. Il est « Souvent considéré, pour son ancienneté, son étendue et ses particularités comme une source exceptionnelle pour l’étude du judaïsme nord-africain, […et] n’a curieusement guère fait l’objet jusqu’à ce jour que d’une seule recherche approfondie. Un relevé exhaustif du cimetière serait d’un grand intérêt pour la pédagogie et l’histoire de Juifs de Tétouan. »* Maroc - Janvier 2017.
*http://www.cementeriojudiotetuan.org/Doc/Cimtet.PDF (consulté le 18/08/2020)
Petites tanneries dans la médina de Tétouan. Maroc - Janvier 2017.
Sur le net, chez Le360 nous avons trouvé un article intitulé "Tétouan : le dernier carré de la Tannerie" et une vidéo sur le sujet. L’article commence ainsi :
« Héritage historique et culturel, la médina de Tétouan, classée patrimoine mondial par l’Unesco en 1997, est aujourd’hui en passe de perdre un de ses derniers joyaux: la tannerie, vieille de plus de cinq siècles, et, en conséquence, de perdre le séculaire artisanat du cuir, en danger. […] à Tétouan, on tanne le cuir comme dans l'Andalousie du Moyen Age.
A contrario de l'ambiance de la médina, pleine de vie, le contraste qu'offre la tannerie, lugubre, est frappant. L'endroit est désert. L’ambiance qui règne dans ce vaste espace d'un peu plus de 2.700 mètres carrés est même carrément macabre, et pas seulement à cause de la proximité des cimetières de la ville. Un tanneur, un seul, travaille les peaux dans l’une des 380 fosses. Les mauvaises herbes ont envahi une partie d’entre celles-ci. Même l’odeur nauséabonde qui aurait dû s’échapper de la tannerie est désormais absente. Une situation qui paraît incompréhensible, au vu de l’attrait touristique et économique des célèbres tanneries de Marrakech et de Fès. »*
*https://fr.le360.ma/societe/video-tetouan-le-dernier-carre-de-la-tannerie-194369 (consulté le 18/08/2020)
Petites tanneries dans la médina de Tétouan classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Maroc - Janvier 2017.
Sur le net, chez Le360 nous avons trouvé un article intitulé "Tétouan : le dernier carré de la Tannerie" et une vidéo sur le sujet. Voici un extrait de l'article :
« A proximité de Dar Edbagh, le nom consacré de la tannerie de Tétouan, on arrive immédiatement sur le quartier des artisans du cuir, El Kharrazin (soit "les cordonniers"), où seuls quelques artisans s’activent encore, alors que la plupart des petites échoppes sont devenues des points de vente, plutôt que des ateliers artisanaux.
Interrogés sur l’origine du cuir qu’ils étaient en train de travailler, les artisans ont répondu que la matière première leur venait de Fès. Une aberration, quand, à quelques pas de là, une tannerie, en bonne et due forme, se meurt. »*
*https://fr.le360.ma/societe/video-tetouan-le-dernier-carre-de-la-tannerie-194369 (consulté le 18/08/2020)
Vendeur de fruits et légumes dans la médina de Tétouan, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Je ne devais passer que quelques heures à Tétouan et j’y suis finalement resté deux jours, séduit par une plus grande authenticité de la medina que dans d’autres villes visitées. Maroc - Janvier 2017.
Dans les ruelles de la médina de Tétouan classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Je ne devais passer que quelques heures à Tétouan et j’y suis finalement resté deux jours, séduit par une plus grande authenticité de la médina que dans d’autres villes visitées. Maroc - Janvier 2017.
Boucherie dans la médina de Tétouan, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Je ne devais passer que quelques heures à Tétouan et j’y suis finalement resté deux jours, séduit par une plus grande authenticité de la medina que dans d’autres villes visitées. Maroc - Janvier 2017.
- Marché à Tétouan.
- Petit commerce à Moulay Idriss. Maroc - Janvier 2017.
Érosion et nouvelles construction à la sortie de Tanger. Maroc - Janvier 2017.
Sur la thématique de l’urbanisation nous avons trouvé ces chiffes sur le net chez L’Usine Nouvelle :
« […] Le taux d'urbanisation au Maroc est passé de 55,1% en 2004 à 60,3% en 2014. En nombre, les marocains vivants en milieu urbain sont 20,4 millions contre 13,4 millions en milieu rural. Ils étaient seulement 16,4 millions de citadins dix ans plus tôt. L'accroissement naturel d'une part, l'exode rural et la création de nouveaux centres urbains d'autre part expliquent cette évolution. […] »*
*https://www.usinenouvelle.com/article/maroc-croissance-urbaine-demographie-regions-quatre-points-a-retenir-du-dernier-recensement.N324782 (consulté le 18/08/2020)
Station service d’essence Afriquia et Supermarché Marjane dont le slogan est "Marjane, j'y vais, j'y gagne !". À la sortie de Tanger, Maroc - Janvier 2017.
Voici quelques infos trouvées sur le net à propos de Marjane :
« Marjane est un groupe marocain du secteur de la grande distribution.
Fondé en 1990, Marjane devient la plus grande entreprise de distribution généraliste du Maroc dès la fin des années 1990 […], remplaçant ainsi l'autre géant marocain Aswak Assalam. La société-mère, Marjane Holding, se divise en trois enseignes : Marjane, Electroplanet et Acima. Le siège social de la compagnie se situe à Sidi Maârouf, Casablanca au Maroc. En 2013, le chiffre d’affaires de Marjane est de 13,5 milliards de dirhams. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Marjane_Holding (consulté le 18/08/2020)
En périphérie de Tanger. Maroc - Janvier 2017.
Sur la thématique de l’urbanisation et la perte des terres agricoles nous avons trouvé ces chiffes sur le net, toujours chez L’Usine Nouvelle :
« […] Les 7 plus grandes villes du Maroc (Casablanca, Fès, Tanger, Marrakech, Salé, Meknès et Rabat) concentrent près du quart de la population du royaume soit 24,9%. "L'accroissement de la population urbaine note le HCP (1), s'explique, d'une part, par l'accroissement démographique naturel et, d'autre part, par l'exode rural, la création de nouveaux centres urbains et l'extension des périmètres urbains des villes ». »*
(1) HCP : Haut Commissariat au Plan, organisme chargé de la production, de l'analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc.
*https://www.usinenouvelle.com/article/maroc-croissance-urbaine-demographie-regions-quatre-points-a-retenir-du-dernier-recensement.N324782 (consulté le 18/08/2020)
Un vendeur de légumes ambulant dans la banlieue de Casablanca. En arrière plan, des résidences en construction et de la publicité pour l'immobilier : "Des espaces aménagés et sécurisés - Des innovations tout confort". Maroc - Janvier 2017.
- Publicité pour des projets immobiliers aux alentours de Casablanca.
- Publicité pour des projets immobiliers aux alentours de Tanger. Maroc - Janvier 2017.
Sur le net dans LesEco.ma nous avons trouvé un article du 20/12/2018 sur la perte des terres agricoles au Moyen Orient et notamment au Maroc. Son titre est "Agriculture vs urbanisation. Les terres agricoles en danger". En voici un extrait:
« Le Maroc est en train de perdre ses terres les plus fertiles destinées à l’agriculture. Le département de tutelle lance l’alerte et appelle à l’action.
Le chiffre est inquiétant: le Maroc a perdu 28.000 hectares de terres. «Ces surfaces agricoles sont de grande qualité», précise le ministère de l’Agriculture lors de la présentation du bilan des dix ans de mise en œuvre du Plan Maroc vert (PMV), le 18 décembre dernier. Dans le tableau positif dressé par le ministère au sujet des aspects transversaux du PMV, cette question de perte des terres arables a constitué un des points à surveiller lors de l’implémentation de la future stratégie agricole. […]
En avril 2014, le ministre publie une circulaire sur le sujet et lance des Comités de vigilance dédiés dans toutes les régions. Pour l’instant, ces actions demeurent limitées, surtout face à l’ampleur de l’urbanisation dans les zones agricoles à forte valeur ajoutée (Loukkos, Gharb, Saiss et Chaouia). […] Enfin, le ministère propose la création d’une commission nationale pour la préservation des terres agricoles et la promulgation d’un cadre juridique pour la protection des terres. »*
*https://leseco.ma/agriculture-vs-urbanisation-les-terres-agricoles-en-danger/ (consulté le 18/08/2020)
- Publicité pour l'immobilier : « KCI L'immobilier autrement !!! »
- Publicité pour un nouveau téléphone Samsung : « Il a du charisme et de la personnalité. Nouveau Samsung Galaxy A. Imposez votre attitude ». Tanger, Maroc - Janvier 2017.
Sur le net dans LesEco.ma nous avons trouvé un article du 20/12/2018 sur la perte des terres agricoles au Moyen Orient et notamment au Maroc. Son titre est "Agriculture vs urbanisation. Les terres agricoles en danger". En voici un extrait :
« Le rapport onusien sur l’État des ressources en sols du monde du Groupe technique intergouvernemental sur les sols de la FAO (1) publié en 2015 avait déjà sonné l’alerte. «L’urbanisation nuit aux sols», avaient conclu ces chercheurs. Et d’ajouter : «La croissance effrénée des villes et des industries a dégradé des superficies de plus en plus vastes, notamment en contaminant les sols de sels, d’acidité et de métaux lourds, en les tassant avec des engins agricoles et en leur faisant perdre définitivement leur perméabilité sous le bitume et le béton ».*
(1) FAO : (en anglais "Food and Agriculture Organisation"). Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
*https://leseco.ma/agriculture-vs-urbanisation-les-terres-agricoles-en-danger/ (consulté le 18/08/2020)
Tout près du littoral une publicité pour un nouveau complexe immobilier. Tanger, Maroc - Janvier 2017.
"Tanger Beach : une opportunité à saisir - Appartement pieds dans l’eau- Résidences fermés avec piscines"
« A PARTIR DE 405 000 DH
Tanger Beach est un petit paradis conçu dans un environnement naturel. L’ensemble immobilier, pieds dans l’eau, est composé d’appartements de standing offrant des finitions de qualité et des aménagements contemporains. Le complexe est doté d’un beach club, de piscines, d’espaces verts et d’une palette de prestations et commodités… ».*
Sur le net dans LesEco.ma nous avons trouvé un article du 20/12/2018 sur la perte des terres agricoles au Moyen Orient et notamment au Maroc. Son titre est "Agriculture vs urbanisation. Les terres agricoles en danger". En voici un extrait :
« […] "L’urbanisation nuit aux sols" […] Le directeur général de la FAO (1), José Graziano da Silva, rappelle les conséquences de cette situation: «D’autres pertes de sols productifs compromettraient gravement la production vivrière et la sécurité alimentaire, amplifieraient la volatilité des prix alimentaires, et pourraient plonger des millions de personnes dans la faim et la pauvreté. Mais le rapport illustre également comment cette perte de ressources et de fonctions des sols peut être évitée».
Selon ce rapport, les sols dans la région MENA (2) sont particulièrement touchés et se trouvent dans une situation déplorable. En matière d’érosion comme d’emprise sur les sols, de contamination, la tendance observée est «très mauvaise». La région MENA présente la situation la plus inquiétante parmi les toutes les régions du monde. » **
(1) FAO : (en anglais "Food and Agriculture Organisation"). Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
(2) MENA : (en anglais "Middle East and North Africa"). Il désigne une grande région, depuis le Maroc au nord-ouest de l'Afrique jusqu'à l'Iran au sud-ouest de l'Asie, qui comprend généralement tous les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
*http://coraliaimmobilier.com/appartement-tanger-beach/
**https://leseco.ma/agriculture-vs-urbanisation-les-terres-agricoles-en-danger/ (consulté le 18/08/2020)
Scènes dans un appartement. Maroc - 2016.
Donald Trump, élu durant la COP 22 comme nouveau président des USA (et climato-sceptique notoire), annoncera en juin 2017 la sortie des accords de Paris des Etat-Unis.
« […] Les Etats-Unis rejoignent ainsi les deux seuls autres pays à ne pas avoir signé cet accord. La Syrie, en pleine guerre civile. Et le Nicaragua, qui l'a boycotté... afin de protester contre les trop faibles obligations légales du traité.
Pendant la campagne présidentielle, Donald Trump avait qualifié cet accord, signé par Barack Obama mais qui n'a pas eu besoin d'être ratifié par le Sénat, de "mauvais". Surtout, le président américain avait osé en 2012 affirmer que "le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois pour rendre l'industrie américaine non-compétitive". Pour rappel, il y a un consensus mondial écrasant de la part de la communauté scientifique sur la réalité du réchauffement climatique et son origine en grande partie humaine. […] »*
*https://www.huffingtonpost.fr/2017/05/31/donald-trump-a-decide-de-retirer-les-etats-unis-de-laccord-de-p_a_22119052/ (consulté le 18/08/2020)
Scènes dans un appartement. Maroc 2016.
Donald Trump, élu durant la COP 22 comme nouveau président des USA (et climato-sceptique notoire), annoncera en juin 2017 la sortie des accords de Paris des Etat-Unis.
« […] Les Etats-Unis rejoignent ainsi les deux seuls autres pays à ne pas avoir signé cet accord. La Syrie, en pleine guerre civile. Et le Nicaragua, qui l'a boycotté... afin de protester contre les trop faibles obligations légales du traité. »*
*https://www.huffingtonpost.fr/2017/05/31/donald-trump-a-decide-de-retirer-les-etats-unis-de-laccord-de-p_a_22119052/ (consulté le 18/08/2020)
Photo faite aux alentours de Tanger en fort développement du fait d’une littoralisation du pays. Maroc - 2017.
« La littoralisation est un processus alliant anthropisation littorale et mutations des activités, et qui a pris une dimension importante et mondiale depuis la seconde partie du XXe siècle.
Elle consiste en :
- une migration des populations vers les littoraux, pour les richesses halieutiques, ou encore l'ouverture sur la mondialisation, plus aisée qu'à l'intérieur des pays ;
- la maritimisation de l'économie, qui a accompagné le développement des transports maritimes intercontinentaux et des grands ports maritimes (zones industrialo-portuaires). »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Littoralisation (consulté le 18/08/2020)
- Publicité pour Nesquik de Nestlé et Coca-Cola sur les murs. Tétouan. Maroc- Janvier 2017.
- Publicité pour Danone sur un camion. Marrakech. Maroc - Novembre2016.
À noter que « […] à la mi-avril 2018, un mouvement de protestation contre la vie chère est lancé sur Facebook. Anonyme, il incite à boycotter trois marques omniprésentes dans le royaume et régulièrement accusées de profiter de leur position dominante pour pratiquer des prix élevés. Sont visées les eaux minérales Sidi Ali, appartenant à la femme d'affaires et ancienne patronne des patrons marocains Miriem Bensalah-Chaqroun, les stations-service Afriquia, détenues par le ministre de l'Agriculture et grande fortune marocaine Aziz Akhannouch, et le lait de Centrale Danone, filiale marocaine du groupe français […] ».*
*http://www.slate.fr/story/171975/economie-danone-maroc-boycott-gestion-de-crise-communication (consulté le 18/08/2020)
Publicité de firmes agro-alimentaires internationales (La vache qui rit - Maggi). Marrakech, Maroc - Novembre 2016.
« Maggi est une entreprise suisse d'aide culinaire fondée par Julius Maggi en 1885 et qui fait partie du groupe helvétique Nestlé depuis 1947. C'est également une marque commerciale sous laquelle sont vendus certains produits fabriqués par Nestlé, notamment les purées Mousline, des bouillons cube, des soupes, des assaisonnements et des condiments. […] »*
« (…)La vache qui rit est actuellement l’une des marques commerciales les plus connues de France : près de 87 % des Français la connaissent. Mais elle est en outre largement reconnue dans le monde entier où elle porte généralement un nom local ayant la même signification : (Āl-Baqarah Ād-Dahika) dans les pays arabes. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Maggi
**https://fr.wikipedia.org/wiki/La_vache_qui_rit (consultés le 18/08/2020)
Campagne d’affichage en faveur de la COP22. En arrière plan la grande "mosquée Hassan-II (masjid al-Hassan ath-thani)" de Casablanca. « Érigée en partie sur la mer, elle est un complexe religieux et culturel, aménagée sur neuf hectares […] une des plus grandes mosquées du monde, conçue par l'architecte Michel Pinseau, elle a été édifiée par le groupe français Bouygues et […] son inauguration a eu lieu le 30 août 1993 après sept ans de travaux. »* Maroc - Février 2017.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Mosquée_Hassan-II (consulté le 18/08/2020)
Jean Isbecque, ingénieur agronome présente le « jardin extraordinaire » en permaculture urbaine de l’association Orange Bleue Maghreb dans la banlieue de Casablanca inaugurée le 29 octobre (un événement agréé COP22), quartier Sidi Moumen. Casablanca, Maroc - Février 2017.
Benne de collecte des déchets verts. Rabat, Maroc - Décembre 2017.
Sur la société Averda nous avons trouvé ceci sur le net :
« Présente au Maroc depuis plus quatre ans déjà, la Libanaise Averda ambitionne d’être à jour des exigences environnementales de l’heure. Comme à Casablanca, Rabat, Nador et Berkane, la société spécialisée dans la collecte intégrée des déchets domestiques et les solutions environnementales, Averda entend accomplir comme il se doit cette mission de service public au Maroc. Pour ce faire, d’importants moyens techniques et matériels ont été mis en oeuvre.
Ainsi, 450 engins sont mobilisés, comprenant des bennes, des multi-bennes, ampliroll, bennes TP, balayeuse mécanique, laveuse mécanique… 4 000 collaborateurs sont mobilisés. Et à ce jour, pas moins de 4 millions de citoyens sont servis quotidiennement, avec plus de 350 trajets parcourus autour des différentes décharges, et plus de 4 000 km de balayage réalisés. Au Maroc, les services fournis par Averda dans ces quatre villes comprennent la collecte des déchets ménagers et verts, le nettoyage des rues ainsi que le balayage manuel et piquetage, le lavage mécanique des voiries. Au menu également, la sensibilisation à l’importance du respect de l’environnement. […] »*
*https://lnt.ma/collecte-de-dechets-menagers-averda-ce-sont-4-millions-de-citoyens-servis-par-jour/ (consulté le 18/08/2020)
Un vendeur d’huile d’olive à Rabat et une dame partant faire ses courses à Tétouan. Maroc - Janvier 2017.
Sur la situation des vendeurs de rue voici un extrait d’un article de PanoraPost.com paru en 2019 portant comme titre "Le gouvernement a déclaré la guerre aux vendeurs de rue" :
« Un nouveau conflit social a éclaté entre le gouvernement et les marchands de rue qui ont lancé des raids contre les ventes de rue. […] L'économie informelle représente près de la moitié de la population de ce pays. La pauvreté et les taux de chômage élevés, y compris chez les diplômés, obligent de nombreux Marocains à se tourner vers les vendeurs de rue, leur seule table de salut. […] »*
*https://panorapost.com/post.php?id=23278 (consulté le 18/08/2020)
Vendeurs de Fraises non loin de l’une des entrées de la médina. Tramway en arrière plan de la photo de droite. Rabat, Maroc - Février 2017.
Sur la situation des vendeurs de rue voici un extrait d’un article de PanoraPost.com paru en 2019 portant comme titre "Le gouvernement a déclaré la guerre aux vendeurs de rue" :
« […] Les étals dénoncés sur les réseaux sociaux notamment Facebook se situent n'importe où, à côté des cafétérias, des magasins, des mosquées ou même des écoles ... dès lors, le ministère de l'Intérieur s’est engagé à contrôler la vente informelle et a donc interdit l'utilisation incontrôlée de la voie publique.
En lieu et place, le gouvernement propose de créer des marchés de proximité dans d’autres zones, loin des villes. Mais les marchands marocains, disent niet car estimant qu'ils ne peuvent pas payer de taxes.
«C’est un conflit sans solution, les commerçants se plaignent de devoir payer des taxes, les vendeurs de rue continuent de se mobiliser contre cette situation. C'est une politique négligente ! », a déclaré Mahfoud el-Majoub, porte-parole de la Coordination nationale des vendeurs de rue. […] »*
*https://panorapost.com/post.php?id=23278 (consulté le 18/08/2020)
Vendeuse de clémentines devant l'une des entrées de la médina. Rabat, Maroc- Février 2017.
Sur la situation des vendeurs de rue voici un extrait d’un article paru de PanoraPost.com en 2019 portant comme titre "Le gouvernement a déclaré la guerre aux vendeurs de rue" :
« […] La pauvreté au Maroc est aggravée ... Ensuite, le manque de perspectives et la mauvaise gestion ont provoqué le déclenchement du commerce informel », a déclaré Aziz Ghali, président de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH). Il s'inquiète que la dégradation sociale au Maroc soit une raison pour les futures mobilisations populaires, comme ce fut le cas du jeune pêcheur Mohcin Fikri, qui a mis fin à ses jours en 2016, ce qui a généré des manifestations sans précédent dans la région du Rif.
Mahfoud el-Majoub partage la même préoccupation: «Le gouvernement doit abandonner sa politique de réaction contre les commerçants et trouver une solution. La solution consiste à créer de nouveaux emplois et à créer de nouvelles conditions de vie », a-t-il déclaré. »*
*https://panorapost.com/post.php?id=23278 (consulté le 18/08/2020)
Scènes devant le tramway Rabat-Salé au niveau d'une des portes de la médina de Rabat inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012. Rabat, Maroc - Février 2017.
Scènes devant une des portes de la médina de Rabat. En arrière plan le tramway de Rabat-Salé. Rabat, Maroc- Février 2017.
« Le tramway de Rabat-Salé est un système de transport en commun en site propre qui dessert les villes de Salé et Rabat au Maroc. L'ouverture au public des deux premières lignes du réseau (19 km, 30 stations) s'est faite le 23 mai 2011. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Rabat-Salé (consulté le 18/08/2020)
Usine Renault-Nissan dans la zone franche de Melloussa près de Tanger qui a démarré ses activités en 2012. Maroc - Janvier 2017.
Voici des extraits d’un article publié en avril 2018 :
« En pleine accélération industrielle depuis son ouverture en 2012, l'usine Renault de Tanger produit une voiture toutes les minutes, exporte dans 74 pays au départ du port voisin et attire au Maroc un essaim de sous-traitants. » […] Sur ce site de 300 hectares situé à une trentaine de kilomètres du port de Tanger Med, tout a été conçu pour la réduction des coûts, la productivité. De la découpe des tôles à la sortie des voitures rutilantes, en passant par l'emboutissage, la tôlerie, la peinture et le montage, tout est minuté. Le moindre geste des ouvriers est calculé, dans les tunnels de lumière blanche.
Les 1.200 véhicules qui sortent chaque jour de l'usine arrivent au pied des navires en quarante minutes de train pour exportation vers l'Europe, les pays du Golfe, l'Afrique et, depuis peu, Cuba. […] »*
*https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/maroc-l-usine-renault-de-tanger-produit-une-voiture-toutes-les-minutes_3054871.html (consulté le 18/08/2020)
Sculpture en lien avec la COP22 sur le Port de Tanger Med avec en arrière plan le détroit de Gibraltar et l’Espagne. Maroc - Janvier 2017.
Vue du port de Tanger et du détroit de Gibraltar en fin de journée. Maroc - Janvier 2017.
Entre Tanger et Rabat le port de Pêche de Larache. Maroc - Janvier 2017.
Voici la présentation du port trouvé sur internet :
« Le port de pêche de Larache se trouve sur la côte atlantique Nord du Maroc à 90 km au Sud de Tanger. Il est installé sur la rive gauche de l’Oued Loukous, à environ 750 m de son embouchure et débouche directement sur le réseau routier qui relie Rabat à Tanger. Avec 45 ha de terre-pleins, 20 ha de bassin et un linéaire de 1138 de quais, il est le deuxième port de pêche de la région. Il joue un rôle très important dans le développement de l’économie de la province et contribue au développement de l’économie nationale.
Historique
En 1912, l’Etat allemand a construit une darse sur la rive gauche de l’oued Loukous qui a servi comme port de commerce et base militaire navale. En 1924 cette darse fut aménagée en construisant 180 ml de quai de pêche à –4,50 m hydro et 240 ml de quai, en palplanche pour satisfaire les besoins de la région. Depuis, le port de Larache reste un des plus importants ports de pêche au Maroc. »*
*https://www.anp.org.ma/Espaceprofesionnel/Portlarache/Pages/Presentation.aspx (consulté le 18/08/2020)
Entre Tanger et Rabat, le Port de pêche de Larache. Maroc - Janvier 2017.
Voici l’introduction d’un document officiel (Royaume du Maroc, Ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Département de la Formation Professionnelle) portant sur le « secteur de Pêche maritime au Maroc » datant de 2015 :
« […] Le secteur de la pêche maritime constitue une composante importante de l’activité économique du Royaume du Maroc avec une contribution à hauteur de 2,5% du PIB national. Ce secteur évoluant dans un contexte de raréfaction de la ressource et de compétition internationale, sa performance et sa capacité d’adaptation deviennent des facteurs incontournables de son évolution pour se positionner encore davantage comme pilier du développement économique et social du pays.
Cette étude réalisée dans le cadre de la coopération canado-marocaine, intervient au moment où le secteur bénéficie d’une stratégie de développement «Halieutis» à l’horizon 2020 devant relever ce défi. À ce titre, la qualité des ressources humaines ne peut être dissociée des grands enjeux auxquels le secteur fait face. La dite étude réalisée dans le cadre de la coopération canado-marocaine, vise pour l’essentiel à cerner les besoins de formation de manière à répondre aux exigences de pratique des différents métiers nécessaires à l’accompagnement des différents projets stratégiques du secteur. »*
*http://www.reapcmaroc.com/pages/pub/doc/portrait_peche.pdf (consulté le 18/08/2020)
Pêche du haut des falaises d’Akhfénir. Maroc - Décembre 2016.
Voici l’introduction d’un article paru en 2015 :
« Située à 196 km au nord de Laâyoune et à 112 km au sud de Tan-Tan, la bourgade paisible Akhfenir est un vrai éden qui fait le bonheur des amateurs de la pêche à la canne.
Une centaine de pêcheurs professionnels et amateurs se donne rendez-vous quotidiennement tout au long du littoral entre Oued Chibka et Akhfenir réputé par ses richesses poissonneuses, en raison de l’absence totale des bateaux de pêche dans les eaux côtières de cette région, et qui sont inaccessibles aux navires en raison des roches et vagues très fortes.
Pour les premiers il s’agit d’une véritable source de vie, alors que pour les seconds c’est un loisir qui nécessite beaucoup de sacrifices, et qui n’hésitent pas à prendre la route pour traverser des centaines de kilomètres pour profiter d’une aventure à ciel ouvert dans cette zone hors temps avec ses paysages et falaises naturelles à couper le souffle. […] »*
*https://aujourdhui.ma/societe/akhfenir-un-paradis-pour-les-pecheurs-a-la-ligne (consulté le 18/08/2020)
Parc National de Khenifiss, lagune de Naila, non loin d’Akhfénir au sud est du Maroc. Au large les Îles Canaries qui sont une porte d’entrée au continent européen pour les « migrants » comme on dit.
Durant ma visite du parc je suis étonné par le nombre de patrouilles des autorités et une personne rencontrée sur place m’a dit que la zone était un point de départ vers l’Espagne. Maroc - Décembre 2016.
https://www.infomigrants.net/fr/post/13510/le-sud-du-maroc-nouveau-point-de-depart-des-migrants-marocains-vers-les-canaries (consulté le 18/08/2020)
Akhfénir, Maroc - Décembre 2016.