Hélène et Thomas Chassaing
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Dans le hall d'arrivée de l'aéroport international Jean-Paul II Cracovie-Balice, réception des participants à la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques -CCNUCC-) qui va se dérouler du 3 au 15 décembre à Katowice, en Pologne.
Sur la pancarte, à côté de COP24 est écrit TUVALU. Tuvalu est un archipel polynésien "constitué de neuf atolls coralliens qui sont tous habités" au centre de l'océan Pacifique. Il est voué à disparaître à cause du réchauffement climatique et de la montée des eaux, son altitude étant inférieure à 5 mètres ; tout comme "les zones situées seulement 50 centimètres au-dessus de la mer vont souffrir d’inondations permanentes au cours de ce siècle". À Tuvalu, les vagues sont devenues "plus hautes, les marées plus grandes, l’eau de mer remonte du sol et empêche l’eau de pluie de s’y infiltrer et le sel détruit les cultures". Cracovie, Pologne - 1er Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/5354/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tuvalu
Entrée principale pour les contrôles de sécurité et demandes d'accréditation pour assister à la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques -CCNUCC-).
Le site des Nations Unies indique que « Cette 24ème COP accueillera plus de 28.000 personnes. Ce chiffre comprend : près de 13.000 personnes avec les parties à la réunion de la CCNUCC chargée de négocier le programme de travail de l'Accord de Paris, quelque 450 membres du personnel des Nations Unies, plus de 7.000 observateurs d'organisations non gouvernementales et 1.500 représentants des médias. Outre plus de 6.000 employés, la conférence emploie environ 500 bénévoles.
(…) les émissions de gaz à effet de serre inévitables dues à l'événement feront l'objet d'un calcul rigoureux effectué par les organisateurs sur la base des normes internationales. Selon La COP24 le monde devrait générer environ 55.000 tonnes de CO2. Pour compenser cela, le gouvernement polonais s’est engagé à planter plus de 6 millions d’arbres capables d’absorber l’équivalent des émissions de la conférence au cours des 20 prochaines années. » Pour finir, le journal suisse Le Temps nous informe qu'une telle conférence «implique des coûts évalués entre 150 et 200 millions de francs » à la fourchette haute soit 176 millions d’euros. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://news.un.org/fr/story/2018/12/1030611
https://www.letemps.ch/sciences/peuton-attendre-cop24
Hall intérieur de l'entrée principale pour les contrôles de sécurité et demandes d'accréditation pour assister à la COP24 dont les conférences se tiendront au Spodek. Ce nom polonais signifie soucoupe car l'architecture de cette halle de spectacles et de sports qui va servir de palais des congrès ressemble à une soucoupe volante.
N'ayant pas de lettre de mission, l'accréditation nous est refusée et nous n'irons pas plus loin que la rangée de guichets où nous parlementerons un bon moment, sans succès, comme l'année dernière à Bonn pour la COP23. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Cour intérieure entre, à droite l'entrée principale pour les contrôles de sécurité et demandes d'accréditation pour assister à la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques -CCNUCC-), et à gauche le Spodek. Ce nom polonais signifie soucoupe car l'architecture de cette halle de spectacles et de sports qui va servir de palais des congrès ressemble à une soucoupe volante.
Pour certains observateurs c’est en quelque sorte un pied de nez aux écologistes car la « soucoupe » a été construite sur une ancienne mine de charbon et pour d’autres personnes tel Wojciech Jaros, porte-parole de la Société de restructuration des mines, la SRK « C’est un bel exemple de réhabilitation » comme nous renseigne un article du journal Ouest France. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
À droite de l'entrée principale du lieu de la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques, devant le traditionnel mur de drapeaux de la COP, les répétitions et l'enregistrement de l'envoyé de Sky News qui relaie les débuts de la COP24. Nous avons lu que cette chaîne de télévision d'information en continu basée à Londres est reconnue "comme la première chaîne d'information européenne et mondiale, juste devant CNN, Fox News et BBC World New par son audience et sa popularité et gagne régulièrement des prix pour ses innovations". Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sky_News
Devant le Narodowa Orkiestra Symfoniczna Polskiego Radia (NOSPR-Polish National Radio Symphony Orchestra in Katowice), la mairie de Katowice accueille avec la fanfare le rallye "Light Us" (qui serait l'équivalent de la flamme olympique mais pour le développement durable) un cortège de véhicules électriques de marque TESLA.
Le "Light Us Sustanaible Relay", le relais vert, est une opération voulue pour permettre de promouvoir à la fois la mobilité durable et les nouvelles technologies, il est destiné aux véhicules 100% électriques et les inscriptions sont ouvertes aux particuliers, entreprises, associations et collectivités. Pour cette troisième édition, il a été décidé d'y ajouter un trajet parallèle en transport en commun, 4 000 km en train parcourus en 10 jours, tout en sensibilisant le maximum de citoyens des différents pays traversés. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
http://light-us.org/en-route-pour-katowice-cop24/
Devant le Narodowa Orkiestra Symfoniczna Polskiego Radia (NOSPR-Polish National Radio Symphony Orchestra in Katowice), la mairie de Katowice accueille avec la fanfare la 3e édition du rallye "Light Us Relay" (qui serait l'équivalent de la flamme olympique mais pour le développement durable), un cortège de véhicules électriques.
Nous avons lu qu'en 2016, deux Français d’origine marocaine créaient "le MIPAI (The Mediterranean Intelligence and Public Affairs Institute), un institut d’intelligence économique, dont le but premier était de sensibiliser au développement durable les Marocains qui vivent en dehors de leur pays d’origine." L’une des premières réalisations de l'institut est "Light US" : une torche photovoltaïque, intelligente et écologique. Soutenue par la Fondation Hassan II, dixit les organisateurs de l'événement, "cette année le MIPAI a reçu le soutien officiel de la Fondation Prince-Albert-II-de-Monaco." La torche, via ses différents porteurs, a emprunté différents moyens de transport, électriques et ferroviaires, pour rejoindre Katowice. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.monaco-tribune.com/2018/11/cop-24-la-torche-intelligente-light-us-partira-de-monaco/
Devant le Narodowa Orkiestra Symfoniczna Polskiego Radia (NOSPR-Polish National Radio Symphony Orchestra in Katowice), le maire de Katowice assiste au passage de "relai de Light Us" entre Deo Saran, ambassadeur des Fidji pour le climat auprès de la CCNUCC et le représentant polonais de la COP24. Light Us : une torche photovoltaïque, intelligente et écologique, l’une des premières réalisations du MIPAI (The Mediterranean Intelligence and Public Affairs Institute), un institut d’intelligence économique. À l’instar de la flamme olympique, cette torche a été pensée et conçue pour être le symbole du développement durable que les nations organisatrices se transmettraient de COP en COP. Dans cet esprit, la Torche voyage à bord de transports durables, de Paris (COP21) à Marrakech (COP22), puis à Bonn, en Allemagne, lieu du déroulement de la COP23 organisée sous la présidence des Iles Fidji, jusqu'aujourd'hui à Katowice en Pologne pour la COP24. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
http://www.leseco.ma/maroc/61022-mipai-devoile-light-us-a-marrakech.html
La fanfare, avec le maire de Katowice vient d'accueillir la 3e édition du Light Us Relay : un relais vert qui transporte le symbole du développement durable et des COP, la torche Light Us transmise de COP en COP depuis Paris, Marrakech, Bonn et maintenant Katowice. Cette "troisième édition permet de réaliser le trajet en transport en commun, parallèlement au relais de véhicules électriques, avec la présence de 70 personnes dont 20 jeunes engagés en faveur du climat, le but est de réaliser plus de 4000 km et de montrer au monde qu’il est possible de faire de grandes distances en transport en commun tout en faisant attention à leur empreinte Carbone." La fanfare s'apprête à traverser la rue pour rejoindre Spodek, le lieu de la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
http://light-us.org/en-route-pour-katowice-cop24/http://light-us.org/en-route-pour-katowice-cop24/
La fanfare qui a accueilli la 3e édition du Light Us Relay parvient au mur de drapeaux qui précède l'entrée principale de la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). Elle accompagne le passage de relai de la torche intelligente Light Us (symbole du développement durable) entre Deo Saran, ambassadeur des Fidji pour le climat auprès de la CCNUCC et le représentant polonais de la COP24. Ce dernier porte la peinture que lui ont remis les organisateurs marocains de Light Us. Elle contient déjà les emblèmes de la COP de Marrakech et de celle de Fidji : un palmier et une vague bleue. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"C'est la montée des marches" pour les deux représentants de la COP précédente et de l'actuelle : Deo Saran, ambassadeur des Fidji pour le climat auprès de la CCNUCC et le représentant polonais de la COP24, accompagnés de l'organisateur marocain de l'événement Light Us, Ayoub Makhloufi président du MIPAI. Nous avons lu que la torche Light Us est intelligente, photovoltaïque et se commande via une application vocale." Elle a aussi la faculté de changer de couleur en fonction des pays qu’elle traverse." Les pays de la COP22 ont décidé de se la transmettre chaque année. "Et comme la torche des Jeux Olympiques, elle est à destination du pays organisateur de l’année en cours." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.monaco-tribune.com/2018/11/cop-24-la-torche-intelligente-light-us-partira-de-monaco/
Les cyclistes de Moving for Climate NOW (Bouger pour le Climat MAINTENANT) s'apprêtent à se rassembler devant Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). Comme pour Light US, c'est leur 3e édition et il s'agit ici d'un relais de cyclistes à vélo (des vélos à assistance électrique).
Partis de Vienne le 26 novembre, 40 personnes de différents pays et organisations ont parcouru 600 km pour démontrer l'intérêt du cyclisme et la mobilité électronique pour réduire les émissions et afin de sensibiliser la société à l'urgence d'agir contre le changement climatique en utilisant tous les moyens disponibles. C'est une initiative soutenue par le réseau du Pacte mondial des Nations Unies espagnol et Iberdrola (entreprise espagnole leader mondial de l’énergie et premier producteur d’énergie éolienne). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://news.un.org/fr/story/2018/12/1030611
https://unfccc.int/news/e-cyclists-demonstrate-value-of-low-carbon-transport-at-cop24
Arrivée des cyclistes Moving for Climate NOW (Bouger pour le Climat MAINTENANT) devant le lieu de la COP24. Ils ont remis le Manifeste contre le changement climatique au secrétaire exécutif adjoint des Nations unies pour la lutte contre le changement climatique, Ovais Sarmad, et à Jakub Gibek, chef de l'unité de la politique climatique du ministère de l'Environnement de la Pologne.
"Ce document se concentre sur le dialogue Talanoa lancé par la présidence fidjienne, un espace de discussion conçu pour encourager la participation des gouvernements et de la société civile à la réalisation des objectifs climatiques arrêtés lors du sommet de Paris de 2015. (…) Il appelle également à une transition juste qui porte une attention particulière aux communautés vulnérables et ne laisse personne de côté, et dans laquelle le secteur de l'énergie joue un rôle clé en contribuant au développement d'un modèle basé sur une énergie propre, une mobilité durable et une efficacité énergétique."
M. Sarmad a déclaré : « Je félicite les cyclistes impliqués dans ce circuit à vélo d'avoir incité le monde à aller dans la bonne direction pour tenir la promesse de l'Accord de Paris. Il s'agit de la Conférence des parties la plus importante depuis la signature de l'accord, et nous avons besoin d'initiatives comme la vôtre pour démontrer que les gouvernements, le secteur privé et les individus peuvent travailler ensemble pour lutter contre le changement climatique en s'engageant pour le multilatéralisme ». Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://unfccc.int/news/e-cyclists-demonstrate-value-of-low-carbon-transport-at-cop24
https://news.un.org/fr/story/2018/12/1030611
Ce cycliste devant l’entrée principale de la COP24 (La 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques) vient de participer à la manifestation de Moving for Climate NOW (Bouger pour le Climat MAINTENANT). Il est espagnol, travaille pour une ONG environnementale et a rejoint le relais en République Tchèque. Il nous raconte qu'ils ont énormément souffert de la pluie avec des températures négatives qui en ont découragé beaucoup.
Le Manifeste Moving for Climate NOW affirme que "le Sommet de Katowice sur le climat sera très important, car le moment est venu de finaliser les principaux éléments de l'Accord de Paris" en tenant également compte des conclusions et des lignes directrices du rapport spécial du GIEC sur l’impact du réchauffement de la planète de 1,5 ° C et de l’ampleur des mesures requises. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Plus de 22 000 participants, journaliste compris, se sont rendus en Pologne pour la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques).
D'après le site Web de la CFPI, l’indemnité journalière habituelle versée par l’ONU pour les délégués de la COP24 en Pologne est de "194 dollars par jour en dehors de Varsovie". Il avait été demandé aux pays de réduire la taille de leur délégation pour cause de problème de logistique d'accueil. Les délégations les plus nombreuses viennent d'Afrique, probablement parce qu'à la COP15 de 2009, 100 milliards de dollars par an avaient été promis aux pays du Sud. Le soir, en plus des tramways et autres transports publics, un service d'autocars est organisé pour permettre aux participants de la COP24 de se répartir dans les villes avoisinantes.
Les destinations desservies sont Cracovie, Czestochowa, Bielsko-Biala, Zawierce, celui-ci se rend à Auschwitz -Oświęcim en polonais-. (En février 2019 une polémique éclate entre la Pologne et l’État d’Israël concernant une loi polonaise liée à la Shoah -catastrophe en hébreu- qui sanctionnerait de prison quiconque utilisera l’expression "camps de la mort polonais", Israël y voyant une tentative de changer l’histoire). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.contrepoints.org/2018/12/12/332303-cop-24-le-voyage-tous-frais-payes-des-406-delegues-guineens
https://augustinmassin.blogspot.com/2018/12/cop24-ce-que-la-liste-des-participants.html
Monument des insurgés silésiens (en polonais : Pomnik Powstańców Śląskich). Il est situé dans le Park Powstańców Śląskich, à proximité d'une ancienne mine réaménagée en Musée de Silésie et face au Spodek (lui aussi construit sur une ancienne mine) où a lieu la COP24 (24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques).
Offert à Katowice par la population de Warszawa (Varsovie), cette statue monumentale de 61 tonnes est un des symbole de la ville. Il commémore les trois insurrections armées des Polonais contre les autorités allemandes de la Haute-Silésie. La sculpture abstraite représente trois ailes d'aigles, une pour chaque insurrection silésienne, ayant eu lieu en 1919, 1920 et 1921. Tous les trois, ils signifiaient des voies difficiles vers la liberté, la vaillance et l'héroïsme des insurgés. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.pologne.travel/fr/autres-attractions-touristiques/monument-des-insurges-silesiens-a-katowice
Au centre ville de Katowice, près du Centre commercial Galeria Katowicka, une publicité d'Ikéa : "dobryklimat zaczyna się w domo" : le bon climat ça commence à la maison.
Nous avons lu que « Après avoir réduit les libertés individuelles de ses citoyens, le gouvernement polonais veut réduire le droit de manifestation autour du sommet de l’ONU sur le climat. Du moins pour les ONG. Une loi promulguée fin janvier par le président polonais Andrzej Duda interdit tout rassemblement spontané dans la cité minière entre le 26 novembre et le 16 décembre. »
Les dates de la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques à Katowice étant du 3 au 15 décembre. "À l’initiative du forum Asie-Pacifique des femmes pour le droit et le développement (APWLD), plus de 80 associations du monde entier dénoncent la contradiction entre le droit de réunion et le droit de manifestation, protégés par la convention européenne des droits de l’homme et la loi polonaise. Elles demandent à l’ONU et à la Commission européenne de faire pression sur Varsovie pour qu’elle abroge sa loi." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/la-cop-24-sannonce-tres-securisee/
"We love Katowice" Du 3 au 15 décembre 2018, Katowice, la capitale européenne du charbon, accueille la 24e conférence mondiale sur le climat (COP24). Un choix étonnant pour certains que ce pays qui retarde ses engagements européens sur les normes d’émission et peut-être un espoir pour cette ville qui a pour slogan « From black to green » (« du noir au vert »).
Environ 100 000 personnes sont employées dans le secteur du charbon en Pologne, 82% de l’électricité polonaise en provient. Cette 24e Conférence climat est la plus importante depuis celle de Paris en 2015. Un accord très prometteur avait été signé alors par plus de 190 pays. Maintenant, la communauté internationale doit le finaliser pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C, voire à 1,5°C par rapport au niveau de la Révolution industrielle. L’accord incite les pays à revoir à la hausse leurs engagements. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"COP 24 FRIENDLY" Au centre ville de Katowice, dans le reflet d'une vitrine, le Spodek, halle de spectacles et de sports, aux couleurs vert et bleu de la COP24. Des panneaux de mêmes couleurs au logo de la COP proclament : "Changing together" alors que tout rassemblement et manifestations sont interdits et que selon plusieurs ONG internationales 170 personnes venues pour la conférence de l'ONU sur le climat ont été refoulées à la frontière par les autorités polonaises. Malgré tout plus d'un millier de personnes sont autorisées à défiler pour la Marche mondiale pour le Climat, encadrées par un impressionnant cortège de policiers. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/cop-24-des-participants-bloquent-la-frontiere-polonaise/
Dans le centre ville, derrière les agents de sécurité, une voiture avec le logo JSW. Jastrzebska Coal Company (JSW) est le « premier producteur de charbon à coke dans l'Union européenne » et se définit aussi comme le leader pro-écologique dans l'industrie minière. Cette entreprise se targue « d'être devenue le premier partenaire officiel de la COP24 », attirant les foudres des ONG environnementales sur les organisateurs de la COP alors que « le ministre de l'Environnement polonais, Henryk Kowalczyk, essaie de minorer cette présence ». Il rappelle que les groupes énergétiques PGE et Tauron (qui développent, en plus des centrales à charbon, des sources d'énergie renouvelables) en font aussi partie, ainsi que des groupes publics du monde du gaz, de la banque ou des assurances. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.franceinter.fr/environnement/en-pologne-le-sponsor-de-la-cop24-est-aussi-le-premier-producteur-de-charbon
"Need a ride? Try our electric car within the Upper Silesian Metropolitan Area". Une voiture électrique propose un tour pour l'essayer, garée non loin du Spodek, la halle de spectacles et de sports, aux couleurs de la COP24 (24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). À droite, Pomnik Powstańców Śląskich, le monument dédié au souvenir des Insurections de Silésie contre la République de Weimar. "La résistance silésienne espérait quitter l'Allemagne pour adhérer à la Deuxième République de Pologne, créée à la suite de la Première Guerre mondiale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ces événements sont célébrés comme éléments essentiels de la fierté nationale polonaise." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Insurrections_de_Silesie
"O Śląskim smogu wiemy wszystko #COP24" (Nous savons tout sur le smog silésien #COP24) Tout rassemblement et manifestations étant interdits, cette voiture a l'air d'avoir trouvé la parade. Elle tourne autour du Katowice Rondo et sur les avenues adjacentes.
Nous avons lu que « Après avoir réduit les libertés individuelles de ses citoyens, le gouvernement polonais veut réduire le droit de manifestation autour du sommet de l’ONU sur le climat. Du moins pour les ONG. Une loi promulguée fin janvier par le président polonais Andrzej Duda interdit tout rassemblement spontané dans la cité minière entre le 26 novembre et le 16 décembre. » Sachant que les dates de la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques sont du 3 au 15 décembre. " Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/la-cop-24-sannonce-tres-securisee/
https://www.vivafrik.com/2018/03/28/la-pologne-determinee-a-securiser-la-cop24-a16563.html
"Climate protection is not a crime #EndCoal" (La protection du climat n'est pas un crime #Fin du charbon) Devant les locaux loués par Greenpeace durant la COP24 à Katowice. L'ONG très visible durant cette COP a établi ses quartiers dans la galerie d'art du Katowice Rondo juste en face du Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques).
"En janvier, le président polonais Andrzej Duda a promulgué une loi qui interdit tout rassemblement spontané dans la cité minière avant et pendant la COP. Cela inquiète de nombreuses organisations dont les militants ne sont pas toujours bien considérés par leurs propres gouvernements. Global Watch (une plateforme collaborative internationale de bonnes pratiques en santé et qualité de vie au travail, alimentée par une veille internationale scientifique et d’expérimentations d’employeurs) indique que l'an dernier, 197 défenseurs de l’environnement ont été tués pour avoir lutté contre la déforestation illégale, le braconnage ou le changement climatique. Un chiffre qui a été multiplié par 4 comparé à 2002." Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/la-cop-24-sannonce-tres-securisee/
"Popieram, Więcej niż energia", "energetyka obywatelska, More Than Energy" (Je soutiens plus que de l'énergie, Énergie citoyenne) De l'intérieur des locaux loués par Greenpeace : lieu d'information, de groupes de discussion, conférences, expositions et restauration ouvert à tous, juste en face du Spodek où se tient la COP24.
Le mouvement 'More than Energy' est une alliance de plus de 150 acteurs comprenant quatre régions de Pologne, plusieurs dizaines de municipalités et associations municipales, 16 associations d'entreprises vertes et de multiples organisations de la société civile, groupes de réflexion et institutions académiques. Depuis 2015, nous plaidons en faveur du développement des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique et du pouvoir des collectivités en Pologne. (…) S'attaquer au changement climatique, accélérer la transition énergétique et responsabiliser les citoyens du secteur de l'énergie sont de tels domaines. (…) Pour relever correctement les défis et accélérer la transition énergétique, les dépenses consacrées au climat devraient représenter au moins 40% du prochain budget de l'UE." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://wiecejnizenergia.pl/publikacje/more-than-energy-movement-letter-to-j-c-juncker/
Écran à gauche : There is no Planet B : Il n'y a pas de planète B. Écran à droite : Photo d'icebergs. À l'intérieur des locaux loués par Greenpeace à Katowice, juste en face du lieu où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques).
Michel Villeneuve, délégué scientifique de Génération Écologie écrit le 4 avril 2019 : « Selon un rapport du (…) Programme des Nations Unies pour l’Environnement (…), plus rien ne peut sauver la banquise Arctique. Elle devrait disparaitre l’été à partir de 2030 et définitivement vers la fin de ce siècle. Avec une augmentation de température en hiver estimé entre 3 et 5°C vers 2050 par rapport aux températures de 1986 à 2005, ce n’est pas une grande surprise puisque le réchauffement climatique est plus élevé au pôle Nord qu’ailleurs. (…) Cette banquise est le moteur principal du Gulf Stream qui réchauffe les côtes atlantiques de l’Europe en hiver. En effet, c’est la banquise qui, en refroidissant l’eau de mer, la rend plus lourde et la fait plonger vers le fond de l’océan Atlantique, entretenant ainsi la mobilité du courant. Donc, plus de banquise signifie l’arrêt du Gulf Stream avec pour conséquences un effet inverse des effets climatiques actuels, c’est-à-dire plus de douceur sur la côte des Etats-Unis et plus de rigueur sur les côtes européennes. Cette nouvelle étude confirme qu’un point de non retour de plus a été atteint en matière de réchauffement climatique. La banquise est une des premières victimes de la non-application de l’Accord de Paris pour la climat. Et si, selon le GIEC, nous disposons d’une fenêtre d’action d’encore 12 ans pour limiter le réchauffement global à 2°C, voire 1,5°C, ce sera évidemment trop tard pour l’Arctique. » Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://generationecologie.fr/2019/04/04/selon-lonu-on-peut-dire-adieu-a-la-banquise-arctique/
Salle d'exposition dans les locaux loués par Greenpeace ; l'ONG très visible durant cette COP a établi ses quartiers dans la galerie d'art du Katowice Rondo juste en face du Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). À gauche un chargeur électrique de voiture personnel, à droite Common Ivy (Hedera hélix L) une plante dépolluante qui absorbe le benzène et permet d’éliminer le formaldéhyde. Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"Pionierzy i pionierki energetyki obywatelskiej" Popieram Więcej niż energia - energetyka obywatelska : "Pionniers et pionnières de l'énergie citoyenne" More Than Energy, Je soutiens plus que de l'énergie - Énergie citoyenne.
Durant la COP24, à l'intérieur des locaux loués par Greenpeace, l’invité spécial de la réunion avec le mouvement More Than Energy est le médiateur des droits civique polonais, Adam Bodnar. Dans son discours, il a parlé de la nécessité de soutenir et de diffuser les mouvements sociaux ascendants pour promouvoir l’énergie civique. Et voici la lettre que Joanna Furmaga (Présidente Alliance des associations Réseau vert polonais Au nom du mouvement Plus que de l'énergie) a écrit au Président J.C.Juncker (président de la Commission européenne) le 14 avril 2018 :
"Il faudra également modifier le principe de partenariat, qui, dans sa forme actuelle, n’influence que très peu les partenaires sociaux sur les dépenses des fonds de l’UE. (…) Un principe de partenariat plus fort aiderait à libérer le potentiel de transformation de l’énergie des consommateurs et des collectivités, mais son impact irait bien au-delà du domaine de l’énergie. Cela renforcerait également la démocratie en donnant plus de pouvoir aux citoyens et en renforçant les valeurs européennes en faisant des citoyens autonomes des acteurs essentiels de la réalisation des objectifs climatiques de l’Europe, renforçant ainsi le sentiment d’appropriation du projet européen par les citoyens." Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://smoglab.pl/samorzadowcy-apel-wiecej-niz-energia/
https://wiecejnizenergia.pl/publikacje/more-than-energy-movement-letter-to-j-c-juncker/
"Who rules the world ? COAL INDUSTRY OR THE PEOPLE ?", "COAL LOOKS BETTER IN THE VASE THAN IN THE FIREPLACE RIGHT ?", (Qui gouverne le monde? L'industrie du charbon ou le peuple?, Le charbon a l'air mieux dans un vase que dans une cheminée n'est-ce pas?) À l'intérieur des locaux loués par Greenpeace, qui a établi ses quartiers juste en face du Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques).
Le 4 décembre, le journal de l’ONG écrit : « COP24 : la crise climatique bat son plein. L’année 2018 a rappelé au monde entier que les conséquences de la crise climatique sont déjà là. Il y a moins de deux mois, un rapport spécial du GIEC rappelait l’urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et l’ampleur des efforts nécessaires pour relever ce défi. Dans quelques jours, les gouvernements se rendront aux négociations climatiques de la COP24 à Katowice, en Pologne. Ils doivent absolument accélérer sur la question climatique. » par Greenpeace Luxembourg. Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.greenpeace.org/luxembourg/fr/actualites/3168/cop24-la-crise-climatique-bat-son-plein/
Pour certains c'est l'heure de la pause à l'intérieur des locaux loués par Greenpeace, lieu d'information, de groupes de discussion, conférences, expositions et restauration ouvert à tous. L'ONG très visible durant cette COP a établi ses quartiers dans la galerie d'art du Katowice Rondo juste en face du Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"#ReasonsForHope, Grand Children, Pizza-Sex-Beer..." (Des Raisons d’Espérer, Petits enfants, Pizza-Sexe-Bière...) Boîte à idées murale à l'intérieur des locaux loués par Greenpeace, un lieu d'information, de groupes de discussion, conférences, expositions et restauration ouvert à tous. L'ONG s'est installée juste en face du lieu où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Nils Agger, militant suédois de 25 ans, un des participants à la COP24 à l'intérieur des locaux loués par Greenpeace.
Tout comme Greta Thunberg, elle aussi suédoise (qui est à l’origine d’une grève scolaire mondiale des collégiens et des lycéens le vendredi -#FridaysForFuture- pour réclamer des actions contre le changement climatique), Nils Agger est à l'initiative d'un mouvement mondial : Extinction Rebellion. Dans le journal Libération du 20 janvier 2019, un article d'Aude Massiot nous parle de : "Nils Agger, rebelle contre l’inaction. Face à l’urgence climatique, le jeune Suédois a lancé à l’automne en Angleterre «Extinction Rebellion», un mouvement de désobéissance civile au succès fulgurant. (…) a fait près de 100 000 adeptes sur les réseaux sociaux, et déborde des frontières britanniques pour voir émerger des branches dans 35 pays, dont la France. (…) Certains pourraient le traiter d’écolo radical. Pourtant Agger espère, grâce à la rébellion, éviter un basculement futur dans une « dictature verte ».
Le mouvement s’est constitué autour de trois piliers : demander aux gouvernants de dire la vérité, mettre en place des mesures contraignantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2025, et enfin fonder une Assemblée citoyenne nationale avec un réel pouvoir de décision sur la transition écologique. (…) Extinction Rebellion est fondamentalement pacifique. (…) Plusieurs études ont montré que les groupes non-violents ont plus de succès. Ils obtiennent de meilleurs et plus stables résultats. (…) Ambitieux, le mouvement britannique espère mobiliser 3,5 % de la population, une proportion nécessaire et suffisante, selon eux, pour parvenir à un changement systémique. Tout cela en quelques années. La notion d’urgence est d’ailleurs l’élément central de leur symbole : un sablier dans un cercle noir, qu’Agger arbore maintenant où qu’il aille, sur des pin’s, des drapeaux, des tee-shirts." (…) Il prépare maintenant la Semaine internationale de la rébellion, grand raout prévu mi-avril." Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.liberation.fr/debats/2019/01/20/nils-agger-rebelle-contre-l-inaction_1704205
Un des participants à la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques) à l'intérieur des locaux loués par Greenpeace à Katowice.
Probablement américain, son sac rappelle que les Américains contrairement à leur président ne souhaitaient pas se retirer du pacte mondial pour l'environnement. « AMERICA's PLEDGE WE ARE STILL IN » (L’ENGAGEMENT AMERICAIN NOUS EN SOMMES TOUJOURS) est né en 2017 en réaction à la décision de Trump (honorant une promesse de campagne présidentielle) de se retirer de la Convention COP 21, et déclarant que son pays quitterait l'accord de Paris sur le climat.
" C'est une initiative dirigée par l'ancien maire de New York et envoyé spécial de l'ONU, Michael Bloomberg, et le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, qui travaillent en parallèle avec NOUS EN SOMMES TOUJOURS prêts à compiler les actions en faveur du climat menées par les États, les villes, les collèges, les entreprises, et d'autres acteurs locaux à travers toute l'économie américaine. Les maires, les gouverneurs et les chefs d'entreprise ont commencé à signer la déclaration NOUS EN SOMMES TOUJOURS en juin 2017 en tant que promesse aux dirigeants du monde que les Américains ne se retirent pas du pacte mondial pour réduire les émissions et endiguer les causes du changement climatique." Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.wearestillin.com/about
Une vidéo d'une action de Greenpeace dans les locaux loués par l'ONG très visible durant cette COP.
"Neuf militants de Greenpeace ont escaladé, mardi 27 novembre, la cheminée de 180 mètres de la centrale à charbon de Belchatow, située dans le centre de la Pologne." "Six écologistes ont passé environ 40 heures sur la cheminée" de cette plus grande centrale à charbon d'Europe et une des plus grandes du monde. Ils protestaient ainsi contre le réchauffement climatique et, à quatre jours de l'ouverture de la COP en Pologne, ils ont du mettre fin à leur opération (avant d'être interpellés) lorsque leurs "appareils ont mis en évidence que les niveaux des oxydes d'azote et de soufre avaient atteint la cote d'alerte critique". « Nous voulons attirer l’attention du monde sur le fait que le changement climatique est un fait réel, que des tragédies humaines ont lieu devant nos yeux et que des actions sont urgentes », a déclaré Katarzyna Guzek, une activiste de l’ONG. Climate Hub Greenpeace, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/29/97001-20181129FILWWW00118-pologne-des-militants-greenpeace-sur-une-centrale-a-charbon.php
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/11/27/en-pologne-des-militants-de-greenpeace-escaladent-la-plus-grande-centrale-a-charbon-d-europe_5389296_3244.html
"WHO RULES POLAND ?" (Qui gouverne la Pologne?) Dans les locaux loués par Greenpeace durant la COP24 à Katowice, une vidéo d'une action de l'ONG montrant des activistes du climat protestant sur le toit du Ministère de l’Économie à Varsovie le 18 novembre 2013.
"Des militants de Greenpeace de plus de 20 pays ont manifesté aujourd'hui devant le ministère de l'Économie contre le Sommet mondial du charbon, organisé par le Vice-Premier ministre polonais et se déroulant parallèlement aux négociations sur le climat menées par l'ONU à Varsovie. (…) Martin Kaiser, chef de la délégation de Greenpeace International à la COP19, a déclaré : « Accueillir un événement de relations publiques pour l'industrie charbonnière lors d'une conférence sur le climat est une gifle pour toutes les personnes qui souffrent des conséquences catastrophiques du changement climatique. Les nouveaux investissements dans les combustibles fossiles, tels que le charbon et le pétrole, doivent être arrêtés et transférés dans des énergies renouvelables. » Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Równość !, Égalité !, Nie węgiel ! (Equality, No to Coal) Samedi 8 décembre 2018, Plac Wolności (Place de la Liberté), point de départ de la Marche pour le Climat lors de la COP24 à Katowice.
Ce manifestant prépare sa pancarte au logo sablier d'Extinction Rebellion. Né en octobre 2018, "Extinction Rebellion, abrégé en XR, est un mouvement social international qui vise à susciter un changement radical, par le biais d'actions directes et d'une résistance non violente, afin de limiter le réchauffement climatique et de minimiser le risque d'extinction de l'humanité et d'effondrement écologique. (…) Le 20 février 2019, 260 chercheurs suisses, français et belges publient à leur tour une lettre ouverte où ils soutiennent les grèves scolaires pour le climat et écrivent : « Nous comprenons un mouvement de désobéissance civile comme Extinction Rebellion, dont la radicalité relève du réflexe de survie » ." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_Rebellion
Plus d'un millier de manifestants ce samedi 8 décembre 2018 pour la Marche pour le Climat à Katowice en Pologne.
Nous sommes Plac Wolności (Place de la Liberté), point de départ de la marche. "Welcome at Katowice Chronique Obstructive Pulmonary Disease COPD24." Ce monsieur souhaite la Bienvenue à ce qu'il nomme la 24e COPD (Conférence des Parties des Maladies) de la Maladie Pulmonaire Obstructive Chronique de Katowice. Pour rappel, plus de 60 % de la pollution en Pologne est due au charbon brûlé par les particuliers et les entreprises. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique qui tue chaque année 50 000 personnes. "Pourtant, dans une Pologne où l’écologie est loin d’être la priorité du gouvernement conservateur, la question des risques environnementaux dérivés du charbon se pose. Selon les activistes de « Katowicki Alarm Smogowy », groupement citoyen alertant sur le phénomène, le simple fait de résider à Katowice équivaut à fumer passivement 2 500 cigarettes par an". Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
Samedi 8 décembre 2018, Plac Wolności (Place de la Liberté), point de départ de la Marche pour le Climat à Katowice en Pologne.
Greta Thunberg prend la parole dans ce pays qui accueille la 24e COP (Conférence des Parties annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Cette jeune activiste suédoise, militante écologiste de 15 ans, fait sensation durant ce sommet où elle a indiqué que le monde a besoin d'actions concrètes. « Elle est à l’origine d’un mouvement mondial: des collégiens et des lycéens font l’école buissonnière le vendredi pour réclamer des actions contre le changement climatique. Elle avait commencé seule, assise devant le Parlement suédois, avec sa petite pancarte en carton qui disait: « grève scolaire pour le climat ». "Le hashtag #FridaysForFuture s’est propagé en Scandinavie mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, et jusqu’en Australie, où des milliers d’élèves se sont rassemblés devant les parlements régionaux, le 30 novembre. Et elle vient d'être nommée dans la liste du Time des 25 adolescents les plus influents de l'année." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.liberation.fr/planete/2019/01/31/qui-sont-les-jeunes-organisatrices-des-greves-pour-le-climat-dans-le-monde_1706079
https://www.lemonde.fr/climat/visuel/2018/12/13/en-suede-greta-thunberg-en-greve-scolaire-pour-le-climat_5396984_1652612.html
Marche pour le Climat à Katowice en Pologne, samedi 8 décembre 2018.
Lors de la COP21 à Paris, la Marche pour le Climat avait été interdite pour question de sécurité suite aux attentats terroristes et les manifestants avaient organisé une chaîne humaine et un étalage de paires de chaussures pour protester (cf Reportage sur la COP21). Ici, tout rassemblement et manifestations sont interdits par les autorités polonaises durant toute la COP24 mais plus d'un millier de personnes sont quand même autorisées à défiler pour la Marche mondiale pour le Climat. Tout le monde a en tête ce qui se passe au même moment en France avec les Gilets jaunes et la Marche à Katowice est encadrée par un impressionnant cortège de policiers. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Samedi 8 décembre 2018, Marche pour le Climat à Katowice en Pologne.
Ce pays qui accueille la 24e COP (Conférence des Parties annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) tire 80% son électricité du charbon, projette de construire une méga centrale à charbon et Katowice est le centre du bassin houiller de la Silésie.
Après deux COP plus techniques sous les présidences marocaine et fidji, cette COP24 sera l'occasion de reprendre les négociations politiques, afin de parvenir à adopter des engagements à la hauteur. Pour l'instant, ils sont très insuffisants pour atteindre les objectifs fixés à l'issue de la COP21 dont le plus important consiste à contenir l'augmentation de la température moyenne en deçà de 2 degrés, tout en s'efforçant de limiter cette augmentation à 1,5 degré d'ici la fin du siècle. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Samedi 8 décembre 2018, arrivée de la Marche pour le Climat à Katowice en Pologne devant le Spodek, lieu de la 24e COP (Conférence des Parties annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
Trois ans après la COP21 "les engagements pris à Paris ne sont pas tenus" selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), publié en octobre 2018, a démontré les limites de l'accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"Jesteś zagrożonym gatunkiem" (Vous êtes une espèce menacée) Affiche de WWF, l’ONG dont le logo est un panda et qui nous avait habitués à voir cet animal accompagner cette phrase, face au Musée Śląskie qui jouxte Spodek le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
C'est en remplaçant ce panda par un visage d'homme que l'organisation tient à alerter en choquant l'oeil du passant, alerter sur l'urgence qu'il y a à changer nos comportements. Trois ans après la COP21 "les engagements pris à Paris ne sont pas tenus" selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), publié en octobre 2018, a démontré les limites de l'accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"Changing together" Au pied du Musée Śląskie (une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée) qui jouxte Spodek le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Un panneau aux couleurs de la COP proclame : "Changer ensemble" alors que "Après avoir réduit les libertés individuelles de ses citoyens, le gouvernement polonais veut réduire le droit de manifestation autour du sommet de l’ONU sur le climat. Du moins pour les ONG. Une loi promulguée fin janvier par le président polonais Andrzej Duda interdit tout rassemblement spontané dans la cité minière entre le 26 novembre et le 16 décembre." Les dates de la COP 24 à Katowice étant du 3 au 15 décembre. "À l’initiative du forum Asie-Pacifique des femmes pour le droit et le développement (APWLD), plus de 80 associations du monde entier dénoncent la contradiction entre le droit de réunion et le droit de manifestation, protégés par la convention européenne des droits de l’homme et la loi polonaise. Elles demandent à l’ONU et à la Commission européenne de faire pression sur Varsovie pour qu’elle abroge sa loi." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/la-cop-24-sannonce-tres-securisee/
Derrière le Musée Śląskie qui jouxte Spodek le lieu de la COP24.
Un portique de sécurité a été installé pour contrôler les voitures qui se rendent à la COP (Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques). Le musée lui-même (une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée) fait partie du périmètre de sécurité créé pour l'événement et son accès aussi est contrôlé par la police. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Devant le Musée Śląskie qui jouxte Spodek le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Le musée lui-même (une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée) fait partie du périmètre de sécurité créé pour l'événement et son accès aussi est surveillé par la police. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Extérieur du Musée Śląskie qui jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Au fond les tentes blanches installées pour la COP sont protégées par un cordon de police. Le musée lui-même (une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée) fait partie du périmètre de sécurité créé pour l'événement et son accès aussi est surveillé par la police. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Jouxtant le Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques) le Musée Śląskie de Katowice aux décorations de Noël. Au fond on voit les parois des tentes blanches installées pour la COP. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
"Let's talk about garbage" installation exposée à un étage du Musée Śląskie ; celui-ci jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Ce musée de Katowice est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Il a été distingué par le Prix du Musée Européen de l'Année 2017. Une des expositions en cours et d'actualité au moment de la COP24 montre une submersion de l'environnement de l'homme par les déchets de ses productions (montagnes de vêtements, de bouchons, de bouteilles, d'ordinateurs, etc). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Exposition dans le Musée Śląskie qui jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
L’installation en cours et d'actualité au moment de la COP24 fait partie du projet de Edward Burtynsky, Jennifer Baichal et Nicolas Pencier : The Anthropocene Project. La Pologne abrite en effet une des dernières Forêt primaire à la frontière avec la Biélorussie. Et en avril 2018, la cour de justice de l’Union européenne a estimé que la Pologne n’a pas respecté la législation sur la protection de la faune et la flore en ordonnant des coupes dans la forêt millénaire de Bialowieza, forêt « irremplaçable pour la conservation de la biodiversité » selon l’Unesco. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://theanthropocene.org/
Extérieur du Musée Śląskie qui jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Ce musée de Katowice est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Il a été distingué par le Prix du Musée Européen de l'Année 2017. Faisant partie du périmètre de sécurité créé pour l'événement son accès aussi est surveillé par la police. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Dans le quartier de l'Université de Silésie, face au musée Śląskie où est exposé l'installation "Let's talk about garbage". Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Quartier minier derrière le Park Bogucki, à l'est du Musée Śląskie. Celui-ci jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Sur le mur, le logo jaune vert noir presque effacé du club de foot de Katowice, GKS Górniczy Klub Sportowy Katowice (Club de sport minier de Katowice). Son emblème est très similaire au blason de la ville qui symbolise une mine. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Dans le quartier minier face au musée Śląskie, une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée, qui jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Quartier minier derrière le Park Bogucki, à l'est du Musée Śląskie qui est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Celui-ci jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Sur la voiture : jkconcept, la customisation des jeeps. En arrière plan sur le mur le logo du club de foot de Katowice, GKS Górniczy Klub Sportowy Katowice (Club de sport minier de Katowice). Son emblème est très similaire au blason de la ville qui symbolise une mine. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Quartier minier à l'est du Musée Śląskie qui est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Celui-ci jouxte Spodek, le lieu de la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques).
Le poster de la Tour Eiffel dans ce petit salon de jardin nous semble un rappel de la COP21 de Paris. Des objectifs y avaient été fixés pour contenir l'augmentation de la température moyenne en deçà de 2 degrés, tout en s'efforçant de limiter cette augmentation à 1,5 degré d'ici la fin du siècle. Alors que la COP24 n'avait pas encore commencé, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'alarme que "les engagements pris à Paris ne sont pas tenus". Et le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) dans son rapport d'octobre 2018 démontre les limites de l'accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une petite période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Quartier minier avec ses maisons de briques rouges derrière le Park Bogucki, à l'est du Musée Śląskie qui est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Celui-ci jouxte Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Fresque murale près d'une église. Quartier minier derrière le Park Bogucki, à l'est du Musée Śląskie qui est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Celui-ci jouxte Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Derrière le Park Bogucki, quartier minier à l'est du Musée Śląskie qui est une ancienne mine de charbon entièrement réaménagée. Celui-ci jouxte Spodek où se tient la COP24 (la 24e Conférence annuelle de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques). Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Près de Belchatow, la plus grande centrale à charbon d'Europe et une des plus grandes du monde est située dans le centre de la Pologne, à 70 km de Lodz.
"Environ 100 000 personnes sont employées aujourd'hui dans le secteur du charbon en Pologne, pays qui produit 90 % de son électricité dans les centrales à charbon et à lignite. (…) La Pologne n'est pas le seul pays accroc au charbon. Environ 40 % de l’électricité mondiale provient de cette source d’énergie. Sa part atteint 45 % en Allemagne, 66 % en Chine, 60 % en Inde, 60 % aux États-Unis." En France, dont plus de 70% de l’électricité provient du nucléaire "le charbon ne représente plus qu’environ 1,5 % du mix électrique et les dernières centrales devraient fermer définitivement en 2022." Belchatow, Pologne - Décembre 2018.
https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/juste-avant-d-accueillir-la-cop24-la-pologne-autorise-la-construction-d-une-centrale-a-charbon-de-1-000-mw-146378.html
https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/le-gouvernement-compte-ramener-la-part-du-nucleaire-dans-la-production-d-electricite-a-50-d-ici-2035_3040589.html
« Robimy prąd od początku do końca» (Nous produisons de l’électricité du début à la fin) Près de Belchatow, la plus grande centrale au charbon d'Europe, une des plus grandes du monde et celle qui pollue le plus en Europe aussi. Elle jouxte la mine de lignite dont la production annuelle de charbon serait d'environ 50 millions de tonnes et ainsi ferait d’elle la plus importante mine de charbon de l’UE. "L'entreprise PGE : Polska Grupa Energetyczna ou PGE SA, ou encore PGE Group, est le principal producteur d'électricité polonais. Elle opère dans 40 centrales, principalement à charbon, et prévoit de construire deux centrales nucléaires". Belchatow, Pologne - Décembre 2018.
Près de Belchatow, la plus grande centrale à charbon d'Europe et une des plus grandes du monde. "De fait, 82 % de l’électricité polonaise est produite par le charbon. Chaque année 70 millions de tonnes sont brûlées. Et le minerai intervient dans 75 % de la thermo-énergie nécessaire pour le chauffage. C’est de loin l’usage le plus polluant, les centrales électriques étant équipées de filtres pour capturer une partie des émissions. Une bataille a fait rage avec l’Union européenne. Bruxelles exigeait des États membres qu’il n’y ait plus, d’ici à 2021, de centrale qui produirait plus de 550 g de CO2 par kWh, alors qu’elles en produisent en moyenne 850 aujourd’hui en Pologne." "Les six militants de Greenpeace, qui ont passé quelque 40 heures sur sa cheminée de 180 mètres pour protester contre le réchauffement climatique, ont du mettre fin à leur opération en raison de risques d'intoxication et ont été interpellés a annoncé l'organisation écologiste aujourd'hui" , 4 jours avant le début de la COP24. Par ailleurs, "le pays hôte a envoyé un signal très négatif en annonçant" le 4 avril 2018 la construction à Ostraleka "d’une centrale à charbon de 1000 mégawatts, une puissance équivalente à celle d’un réacteur nucléaire." Belchatow, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Economie/Monde/En-Silesie-linextricable-dependance-charbon-2018-02-27-1200916802
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/29/97001-20181129FILWWW00118-pologne-des-militants-greenpeace-sur-une-centrale-a-charbon.php
https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/juste-avant-d-accueillir-la-cop24-la-pologne-autorise-la-construction-d-une-centrale-a-charbon-de-1-000-mw-146378.html
Cyclo lac Les randonnées et les voies cyclables de Rybnik.
Rybnik en Silésie, est la ville la plus polluée d'Europe. Sur les prospectus pourtant : « Il est très facile de se déplacer à pied ou en vélo à Rybnik de par les nombreuses voies pédestres et cyclables. Rybnik est connue pour être une ville verte du sud de la Pologne de par ses nombreux parcs et splendides paysages qui comprennent le réservoir de Rybnik. Pour permettre à ses habitants et à ses visiteurs de profiter de toutes ses beautés naturelles, la ville procure plus de 150 km de voies cyclables et de chemins de randonnée qui relient Rybnik avec plusieurs villages voisins. Tous les chemins de randonnée partent de la gare de Rybnik et s’arrêtent dans des endroits où il est facile d’accéder aux transports publics pour pouvoir revenir dans le centre-ville ». Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
http://www.villes.co/pologne/ville_rybnik_44-200.html
Cygnes lac Le réservoir de Rybnik. Rybnik, en Silésie, au sud de la Pologne, est la ville la plus polluée d'Europe.
Sur les prospectus : « Si vous aimez les activités de plein air, assurez-vous de vous rendre au réservoir de Rybnik qui est le plus bel endroit de nature de la ville. Ce lac artificiel de 7 km de long fut créé pour faire un barrage de retenue sur la rivière Ruda dans les années 70, afin de fournir principalement une source d’eau de refroidissement pour la centrale électrique voisine. Celle-ci crée des flux d’eau chaude qui sont rejetés dans le réservoir. Cette eau chaude est parfaite pour les poissons, tels que les carpes de roseau, qui sont nombreuses dans le lac. Le réservoir, entouré de magnifiques forêts vertes, est très convoité par les passionnés de sports nautiques et les pêcheurs à la ligne, et les passionnés de bateau peuvent passer la journée sur l’eau sur différents types d’embarcation, tels que des voiliers, bateaux à moteur ou des yachts. (…) Cependant le sport le plus pratiqué dans la région est la pêche puisque Rybnik était à l’origine un village de pêcheurs. Rybnik se traduit même en français comme ‘bassin à poissons’. » Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
http://www.villes.co/pologne/ville_rybnik_44-200.html
Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe du fait de son bassin houiller, de sa situation géographique (dans une cuvette) au pieds des monts Tatras, de l’utilisation des poêles à charbon et des voitures.
Sur les prospectus : « Située à l’origine une route marchande populaire de Cracovie, Rybnik était un village de pêcheurs au Moyen-Age, et était également un important centre de pisciculture. Le mot rybnik veut en fait dire ‘bassin à poissons’ dans plusieurs langues slaves, qui vient de ryba, le mot polonais pour poisson. La ville s’est formée à l’origine par le regroupement de trois petits villages slaves au IXème et Xème siècle. A partir du XIXème siècle, Rybnik est devenue un important centre de l’industrie minière du sud de la Pologne. De nos jours, la ville de Rybnik a la réputation d’être une ‘ville verte’ de par sa dévouement à protéger la beauté naturelle de la région, et elle est également connue pour son école de musique et son orchestre philharmonique ». Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
http://www.villes.co/pologne/ville_rybnik_44-200.html
https://www.ouest-france.fr/monde/cop24-reportage-rybnik-la-ville-la-polluee-d-europe-6103890
À une cinquantaine de km de Katowice où se déroule la COP24, Rybnik est un des centres miniers les plus importants du pays et la ville la plus polluée d’Europe du fait de son bassin houiller, de sa situation géographique (dans une cuvette) au pieds des monts Tatras, de l’utilisation des poêles à charbon et des voitures. La centrale thermique au charbon d’une capacité électrique de 1720 MW en fait une des plus grosse de Pologne. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
À une cinquantaine de km de Katowice où se déroule la COP24, Rybnik est un des centres miniers les plus importants du pays et la ville la plus polluée d’Europe.
La centrale thermique au charbon d’une capacité électrique de 1720 MW en fait une des plus grosse de Pologne. Environ 100 000 personnes employeés dans le secteur du charbon travaillent justement dans la région de Katowice,. Il y avait encore le double de mineurs en 1996. Le pays reste toutefois le géant minier de l’Union européenne. Nous lisons dans un article du Courrier d'Europe centrale co-publié avec Café Babel que : « Du côté du gouvernement, on continue de subventionner le secteur minier en déliquescence, confronté à un dilemme sans issue : comment fermer les mines polonaises non rentables sans menacer la sécurité énergétique ? La Pologne tire son énergie à 80% du charbon. Une ressource qui continue d’être présentée comme vitale dans le discours officiel. « Il faut investir dans la mine, dans ses machines, ses écoles, sa recherche et l’exploitation ne mourra pas. Nous en avons au moins pour vingt ans de réserve en charbon », insiste Piotr Buffi, professionnel de la mine. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://courrierdeuropecentrale.fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
"Przedsiębiorstwo wodociągow i kanalizacji" (Entreprise de distribution d'eau et d'assainissement), "Przepompownia Ścieków" (station de pompage des eaux usées), "Dyspozytor całodobowy" (Répartiteur toute la journée)
Face à la centrale thermique à charbon d’une capacité électrique de 1720 MW qui en fait une des plus grosse de Pologne au bord du lac artificiel : Entreprise de distribution d’eau et d’assainissement avec ce qui nous semble être une station de mesure de la pollution atmosphérique. Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe. Régulièrement, le taux de pollution de l'air en Pologne est parmi les plus élevés d'Europe et selon l’OMS en 2016 33 des 50 villes les plus polluées d’Europe sont polonaises. L'Agence européenne de l'environnement parle de 50 000 décès annuels, pour une population de 38 millions d'habitants. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
À une cinquantaine de km de Katowice où se déroule la COP24 se trouve Rybnik. C'est un des centres miniers les plus importants du pays et la ville la plus polluée d’Europe du fait de son bassin houiller, de sa situation géographique (dans une cuvette) au pieds des monts Tatras, de l’utilisation des poêles à charbon et des voitures. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/monde/cop24-reportage-rybnik-la-ville-la-polluee-d-europe-6103890
Comme chaque hiver, la majorité des Polonais qui se chauffent au charbon ont fait les réserves pour leur poêle. C’est souvent une pièce de la cave qui sert de lieu de stockage. On a lu qu’une cinquantaine de kilo par jour de charbon suffisent pour chauffer une maison ce qui rend ce moyen de chauffage peu onéreux compte tenu du prix de vente ici. Le charbon serait vendu à environ 20 euros la tonne aux anciens mineurs. Régulièrement, le taux de pollution de l'air en Pologne est parmi les plus élevés d'Europe, et selon l’Agence européenne pour l’environnement 50 000 Polonais, sur 38 millions d’habitants, meurent chaque année à cause du smog, le brouillard de pollution. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/monde/cop24-reportage-rybnik-la-ville-la-polluee-d-europe-6103890
Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe. Et selon les estimations citées par le ministère de l'Entrepreneuriat et de la Technologie, environ 40 000 Polonais meurent chaque année à cause de la pollution.
Nous avons trouvé dans un article du journal de février 2018 de La Croix que : « La Cour de justice de l’UE a condamné le 22 février 2018 la Pologne pour avoir enfreint de façon « persistante » la législation européenne sur la qualité de l’air. Le pays a dépassé les valeurs journalières limites de présence de particules fines (PM10) dans 35 zones évaluées, sans pour autant adopter de « mesures appropriées » pour raccourcir la durée de ces dépassements. Varsovie n’a d’ailleurs pas retranscrit dans son droit national la directive de 2008 relative à la qualité de l’air ambiant. (…) En Pologne le niveau d’alerte aux particules fines est déclenché à partir de 300 µg/m3, soit à un seuil bien plus élevé qu’en France (80 µg/m3). Varsovie a récemment annoncé des aides contre la précarité énergétique (isolation, remplacement des poêles les plus polluants), mais les premiers effets, selon le gouvernement, devraient se faire attendre encore cinq ans. » Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Economie/Monde/En-Silesie-linextricable-dependance-charbon-2018-02-27-1200916802
Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe. Le taux de concentrations des particules fines dépasse parfois les 800 % alors que seuil d’alerte est de 90-120 %. Les centrales thermiques assurent une sécurité énergétique à la Pologne dont 80 % de l’électricité provient du charbon. Mais il y a un hic : le smog. Le smog est une brume brunâtre épaisse, provenant d'un mélange de polluants atmosphériques, qui limite la visibilité dans l’atmosphère. Il est constitué surtout de particules fines et d'ozone. Un article de 2017 lu dans le journal Le Parisien nous informe que « (…) Un des hôpitaux varsoviens a rapporté une hausse de 50% du nombre de patients lors d'une période de froid sans vent en janvier. (…) Environ 70% des ménages polonais brûlent du charbon de mauvaise qualité, voire des déchets dans leurs vieux poêles, tandis qu'une grande partie de l'électricité du pays vient de centrales à charbon de l'époque communiste. » Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Economie/Monde/En-Silesie-linextricable-dependance-charbon-2018-02-27-1200916802
Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe mais : « Les autorités polonaises ont décidé d'alerter la population seulement si le niveau de pollution est six fois plus élevé que le seuil de 50 microgrammes par m3 de moyenne journalière fixé par l'Union européenne, dit Piotr Siergiej, un militant de l'Alerte anti-smog. (…) Le ministère a récemment rejeté la suggestion de l'ONG dont il est membre de sonner l'alarme - et inviter les gens à rester chez eux - lorsque le niveau de particules fines atteint le double de la norme, soit 100 microgrammes/mètre cube. (…) Le gouvernement du parti conservateur Droit et Justice (PiS) a choisi d'interdire le recours au charbon de mauvaise qualité et de limiter les ventes des fours de cuisine les plus polluants. (…) l'Agence internationale de l'Energie (AIE)(…)invite Varsovie à réviser sa politique énergétique basée sur le charbon et à se tourner vers des sources d'énergies plus propres. » Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/le-smog-etouffe-la-pologne-accro-a-son-charbon-07-02-2017-6661626.php
Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe.
Dans le journal OUEST-FRANCE de décembre 2018, nous avons lu : « Au sixième étage de son hôpital délabré, Katarzyna Musiol, pédiatre, dégaine son appli Airly qui mesure le taux de concentration des particules fines dans l’air. « Le smog de ce matin a atteint 836 % ! Le seuil d’alerte est à 90-120 % ! » La fierté du bassin houiller ne l’amuse pas. Elle a travaillé onze années comme oncologue dans le service pédiatrique de Katowice, la capitale de la Silésie. Sur les 500 enfants atteints d’une leucémie ou d’une tumeur au cerveau qu’elle a suivis, une proportion anormalement élevée vivait… à Rybnik. « J’ai voulu savoir pourquoi. J’ai mis tous mes étudiants sur le coup et l’Institut de protection de l’environnement. » Elle sait maintenant. Rybnik détient les pires taux de particules fines de l’Europe. La ville est une cuvette. La pollution des mines, des voitures et des poêles à charbon des maisons s’infiltre dans les organes, s’attaque aux organismes des plus faibles, « les enfants et les vieux, ceux qui ne peuvent se servir de cette appli, pour savoir quand mettre leur masque ! » À la mort d’Alicjia, « courageuse petite patiente de 11 ans », vaincue par une tumeur au cerveau, Katarzyna Musiol, lanceuse d’alerte totalement isolée à Rybnik, a décidé de créer une fondation (maliwspaniali.org.pl) à son nom… » Durant notre séjour en Silésie pour la COP24 et malgré le smog, nous n’avons pas vu la population se protéger de la pollution à l’aide de masques. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/monde/cop24-reportage-rybnik-la-ville-la-polluee-d-europe-6103890
Rybnik est la ville la plus polluée d'Europe. Et contrairement à ce qui se passe dans la forêt primaire polonaise avec la déforestation, la Pologne serait en même temps en train de planter des millions d'arbres pour contrer la pollution.
"La gestion forestière multifonctionnelle et durable est la pierre angulaire de la neutralité climatique. Il n'y a pas d'avenir sans lutter contre le changement climatique, mais il n'y a pas non plus d'avenir sans forêts." "La foresterie en Pologne est en augmentation constante. De 1995 à 2014, la superficie forestière de notre pays a augmenté de 5040 km2. C’est aussi un grand mérite des forêts domaniales supervisées par le ministère de l’Environnement. Environ 500 millions d'arbres sont plantés chaque année. C'est un nombre impressionnant de 1000 arbres par minute. Les forêts représentent près du tiers de la superficie de la Pologne. La recherche scientifique montre qu’en plantant des essences appropriées, la capacité des forêts à absorber le CO2 peut être augmentée et que l’ampleur des changements climatiques attendus peut être réduite. Au cours de la COP24, la Pologne souhaite montrer aux autres pays comment atteindre un équilibre entre émissions et absorptions, en utilisant des solutions innovantes dans le domaine de la gestion forestière et du processus naturel d'absorption du CO2 par les sols et les forêts (projet "Forest GHG Plantation")." D’après ce que nous avons pu constater sur place, en Silésie, toutes les reforestations se font en résineux, exception faite d’une portion très petite de feuillus. Rybnik, Pologne - Décembre 2018.
https://cop24.gov.pl/presidency/
https://cop24.gov.pl/presidency/initiatives/declaration-forests-for-climate/
Coupes de bois dans la forêt à Ruda Śląska.
À propos de déforestation, il y a bien sûr l’énorme scandale qui a provoqué le limogeage en ce début d’année 2018 du ministre de l'environnement Jan Szyszko : il avait donné son autorisation à des abattages dans la forêt primaire protégée de Bialowieza, à la frontière avec la Biélorussie. Et en avril 2018, la cour de justice de l’Union européenne a estimé que la Pologne n’a pas respecté la législation sur la protection de la faune et la flore en ordonnant des coupes dans cette forêt millénaire, forêt « irremplaçable pour la conservation de la biodiversité » selon l’Unesco. Dans le journal Libération de août 2017, on lit déjà que : « Depuis le début de l’année, l’entreprise Forêt d’Etat, sous les directives du gouvernement, y mène une campagne de déforestation massive. Les quatre abatteuses présentes dans les bois coupent 200 à 300 arbres par jour. «C’est la première fois qu’il y a de telles machines dans la forêt». Les lieux sont pourtant protégés par la loi polonaise, par l’Unesco depuis 1979, comme réserve de biosphère et patrimoine mondial, et par la législation européenne, en tant que site Natura 2000.
La campagne de déforestation, voulue et pilotée par le ministre de l’Environnement polonais, Jan Szyszko, est donc illégale. Elle est seulement justifiée par sa décision datant de 2016, qui prévoit le triplement des quotas de déboisement, à 50 000 m3 de bois par an sur les trois districts de la forêt. Or, d’après les organisations environnementales réunies en coalition pour défendre la forêt, au rythme actuel, Forêt d’Etat devrait détruire d’ici la fin de l’année deux fois plus que ce quota, uniquement pour le district de Bialowieza. » Toszek Gimna, Pologne - Décembre 2018.
https://www.liberation.fr/direct/element/abattages-dans-la-foret-de-bialowieza-la-pologne-enfreint-la-loi-europeenne_77860/
« Le contrat d’approvisionnement en gaz russe de la Pologne arrive à échéance en 2022. Le pays, qui n’entend pas le renouveler, prépare ses alternatives. 145,5 millions d'euros du Fonds européen de développement régional (FEDER) sont investis dans la construction du gazoduc "Pogórska Wola- Tworzeń", une canalisation de 168 km pour le transport de gaz naturel, traversant les régions polonaises de Małopolskie, Świętokrzyskie et Śląskie (Petite-Pologne, Sainte-Croix et Silésie), au Sud du pays. Ce gazoduc fait partie du corridor Nord-Sud. Il contribuera à fournir aux polonais une énergie plus abordable, sûre et durable." (…) »
Il s’agit aussi de mettre en place une alternative au gazoduc en construction Nord Stream 2 qui doit permettre de doubler les capacités de livraison entre la Russie et l'Allemagne en contournant la Pologne et l'Ukraine (par lesquelles transite le gaz russe, via le gazoduc Nord Stream 1). D’ailleurs Nord Stream 2 et TurkStream, deux ambitieux projets de gazoduc russes, sont au cœur des tensions géopolitiques entre la Russie et les États-Unis. Et un débat animé fait rage en Europe sur le projet de gazoduc North Stream 2, qui empoisonne aussi la relation germano-américaine et pose la question de la dépendance énergétique de l'Europe vis-à-vis de la Russie. Le gazoduc "Pogórska Wola- Tworzeń" devrait être achevé à la fin de 2020. » Rudziniec-Poniszowice, Pologne - Décembre 2018.
https://ec.europa.eu/regional_policy/fr/newsroom/news/2018/08/13-08-2018-poland-an-improved-energy-security-with-cohesion-policyPologne
Vierge bleue au premier plan et éolienne à l'horizon.
Lu dans le journal Paris Match de février 2018 : « Une étude publiée en janvier par l'Agence internationale de l'Energie (AIE) stigmatise la pollution atmosphérique comme "l'un des plus grands risques pour la santé" en Pologne. Elle invite Varsovie à réviser sa politique énergétique basée sur le charbon et à se tourner vers des sources d'énergies plus propres. Selon cette étude, le charbon était à l'origine de 81% de l'électricité produite en Pologne en 2015 et le secteur du charbon fournissait pas moins de 100.000 emplois, un sujet sensible dans le pays. Mais le gouvernement de Beata Szydlo -elle-même fille de mineur- voit dans le charbon une garantie de la sécurité énergétique du pays. Il a d'ailleurs fixé des normes très strictes pour l'énergie éolienne, comme par exemple la distance minimale à respecter pour implanter des éoliennes en zones d'habitation. Ces normes sont accusées par les partisans des énergies renouvelables de bloquer le développement de l'éolien, qui en 2014 couvrait environ 10% des besoins en électricité du pays. Pour l'AIE, "l'avenir des énergies renouvelables en Pologne semble incertain". » Toszek Gimna, Pologne - Décembre 2018.
https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/La-Pologne-se-meure-sous-la-pollution-atmospherique-liee-au-charbon-1182509
Pour lutter contre la pollution, la région polonaise de Haute-Silésie tente, avec plus ou moins de succès, de se mettre à l’heure des énergies renouvelables.
Ce défi, confronté aux enjeux économiques nombreux, s’avère difficile à relever. Le magazine GOOD PLANET INFO d'octobre 2018 nous apprend que : "la loi dite « 10H », entrée en vigueur en 2016, interdit la construction d’éoliennes à une distance des habitations inférieure à dix fois leur hauteur. Autrement dit, une éolienne de 200 mètres de haut doit être éloignée d’au moins 2 km de la maison la plus proche. Selon les industriels, compte tenu des nécessités de branchement au réseau et d’autres paramètres, cette loi a fermé aux éoliennes quelque 90% du territoire du pays. Greenpeace déplore toujours le soutien continu de l’Etat au charbon, que l’organisation évalue à des milliards d’euros.Toujours en 2016, l’éolien arrivait en deuxième position dans le mix des énergies renouvelables en Pologne, avec 12%, après la biomasse (71%). Suivait le biodiesel (10%), le biogaz (3%), et l’énergie hydraulique (2%). La combustion de déchets, les pompes à chaleur, le solaire et la géothermie se sont situés tous au dessous de 1%." Toszek Gimna, Pologne - Décembre 2018.
http://regard-est.com/pologne-la-haute-silesie-tente-sa-reconversion-energetique
https://www.goodplanet.info/actualite/2018/10/31/pologne-un-vent-favorable-se-leve-pour-les-eoliennes/
Paysage en Silésie.
Régulièrement, le taux de pollution de l'air en Pologne est parmi les plus élevés d'Europe et l’Agence européenne de l'environnement parle de 50 000 décès annuels, pour une population de 38 millions d'habitants. Durant la COP24 de Katowice, les partenaires et sponsors de la conférence climatique sont "PGE et Tauron, deux grands groupes exploitant des mines et des centrales à charbon. Une présence étonnante, mais finalement dans la droite ligne de la politique environnementale et énergétique du gouvernement polonais. D’un côté, il aide financièrement les foyers à abandonner le chauffage au charbon pour se tourner vers le gaz, ou les énergies renouvelables, mais de l’autre, il soutient, à grands renforts de milliards, les mines toujours exploitées". "Pire que le diesel des voitures : le mauvais charbon utilisé dans les maisons. (…)
En 2005, le gouvernement a réautorisé la vente aux particuliers de résidus de charbon, des déchets que l’industrie et les centrales ne prennent pas, sous la pression du lobby des charbonnages. C’est un gain supplémentaire pour les sociétés minières. Ces fourneaux qui crachent du CO2, forment une bonne partie du smog des villes polonaises." Strzelce Opolskie Gimna, Pologne - Décembre 2018.
https://www.franceinter.fr/environnement/en-pologne-le-sponsor-de-la-cop24-est-aussi-le-premier-producteur-de-charbon
https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/cop24-en-pologne-la-pollution-de-l-air-est-un-enorme-probleme-6101454
"En Pologne, une nouvelle réglementation fait polémique, alors que le pays accueille en décembre la COP24, la conférence internationale sur le climat. Une mesure a été prise pour interdire le charbon le plus polluant mais en laissant en vente tous les autres produits. Les associations environnementales accusent l’auteur du texte, le ministre de l’Énergie, de sacrifier les poumons des Polonais afin de sauver l’industrie minière du pays. Certes, le règlement interdit la vente des déchets de charbon les plus polluants, mais les Polonais peuvent toujours acheter des mélanges et des poussières de charbon, moins riches en dioxyde de carbone mais contenant beaucoup de soufre. En fait, l’ordonnance a pour but de lutter contre le smog, ce nuage de pollution qui envahit les villes polonaises durant l’hiver. Ce nuage est alimenté notamment par les cheminées des habitants, car près de 40 % d’entre eux, surtout les plus pauvres, se chauffent en brûlant du charbon. Cette méthode a un seul avantage : son prix très faible, mais ce système rejette des quantités astronomiques de CO2 dans l’atmosphère. Le ministre de l’Énergie veut donc diminuer les rejets de CO2, mais en même temps, il renforce les émanations de soufre. La nouvelle réglementation ne fait donc que déplacer le problème". Pologne - Décembre 2018.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-pologne-l-ambiguite-d-une-mesure-sur-le-charbon-noircit-le-tableau-de-la-pollution_2955385.html
Stock de charbon dans la cave d'une maison individuelle. Comme chaque hiver, la majorité des Polonais qui se chauffent au charbon ont fait les réserves pour leur poêle. C’est souvent une pièce de la cave qui sert de lieu de stockage. On a lu qu’une cinquantaine de kilo par jour de charbon suffisent pour chauffer une maison ce qui rend ce moyen de chauffage peu onéreux compte tenu du prix de vente ici. Le charbon pour les anciens mineurs serait vendu environ 20 euros la tonne. Régulièrement, le taux de pollution de l'air en Pologne est parmi les plus élevés d'Europe, et selon l’Agence européenne pour l’environnement 50 000 Polonais, sur 38 millions d’habitants, meurent chaque année à cause du smog, le brouillard de pollution. Pologne - Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/monde/cop24-reportage-rybnik-la-ville-la-polluee-d-europe-6103890
Cave avec poêle et sa réserve de charbon.
"La Pologne accueille, à partir du 2 décembre, la COP24, 24e Conférence des Nations unies sur le climat, à Katovice, au cœur du bassin minier. Le gouvernement ultraconservateur du PiS dit vouloir réduire graduellement la dépendance au Charbon, dans ce pays de 38 millions d’habitants, qui émet autant de CO2 que la France. Mais parallèlement, il autorise les Polonais à brûler chez eux des résidus extrêmement polluants, ce qui irrite Jacek Bozek, pionnier de l’écologie et cofondateur du club Gaia. Il est pollueur, source de gaz à effet de serre et de plus en plus cher mais la Pologne, hôte du sommet de l'ONU sur le climat COP24, peine à se séparer de son charbon, son « or noir » d’antan."
https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/cop24-en-pologne-la-pollution-de-l-air-est-un-enorme-probleme-6101454
"Aujourd’hui, les gueules noires sont perçues par le reste de la Pologne comme les derniers rescapés d’un secteur en faillite, bénéficiant de privilèges sociaux démesurés. (…) si les métiers de la mine attirent toujours, c’est parce qu’ils offrent la garantie de l’emploi, à proximité du foyer familial. (…) Adrian reconnaît que les conditions salariales sont loin d’être envieuses pour un ingénieur mais il apprécie la gratuité du charbon de chauffe et autres avantages en nature. Quant au danger de la mine, il n’arrive pas à l’effacer à 100%. D’autant plus que ses parents et grands-parents souffrent de maladies pulmonaires…" Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
"La mine Wujek est une mine de charbon en activité située à Katowice. Elle emploie environ 1400 personnes et extrait 5 000 tonnes de charbon par jour, qui est directement vendu à une diversité de client le même jour." La Silésie associe de riches activités agricoles avec d'abondantes ressources minières (notamment le charbon) et une très grande concentration industrielle. De nos jours, même si son âge d'or est loin derrière, la Haute-Silésie reste le premier centre d'extraction de charbon de l'Union Européenne. En 2014, 29 mines de charbon, dont la plupart de taille importante, sont encore en activité dans la région et emploient environ 65 000 mineurs. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
http://www.patrimoine-minier.fr/pologne_silesie/index.html
"Le 31 mars 2017, le ministre de l’Énergie, Krzysztof Tchórzewski, a annoncé la création d’un géant composé des deux compagnies minières PGG et KHW, afin d’assurer l’indépendance énergétique du pays et de préserver les emplois. Dans ce contexte, les énergies renouvelables sont perçues plutôt comme un complément au charbon et non comme une véritable alternative, même si les décisions prises en janvier 2017 par l’Office du Maréchal de Silésie confirment bien la politique de la région en faveur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, tout en prenant en compte la complexité économique et démographique du territoire. En 2018, la Pologne sera le pays organisateur de la COP24 et c’est la ville de Katowice, capitale de la Haute-Silésie, qui accueillera la conférence annuelle de l’ONU sur le changement climatique. Ce serait une excellente occasion pour la région de présenter tous les acteurs engagés dans l’innovation et la transformation énergétiques." Katowice. Pologne - Décembre 2018.
http://regard-est.com/pologne-la-haute-silesie-tente-sa-reconversion-energetique
Transport de charbon par camion benne.
"La mine Wujek est une mine de charbon en activité située à Katowice. Elle emploie environ 1400 personnes et extrait 5000 tonnes de charbon par jour, qui est directement vendu à une diversité de client le même jour." « La Pologne regorge de charbon, l’utiliser est une attitude pragmatique. Rares sont les voix polonaises qui en disent autant. Beaucoup, sur la scène politique et industrielle, jugent que le secteur minier a un avenir à condition d’être privatisé. Ils en veulent pour preuve la mine KWK Silesia, non loin de Katowice, modernisée et devenue rentable depuis son rachat, en 2010, par l’entreprise PG Silesia, propriété d’un groupe tchèque. » Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/En-Pologne-l-apres-charbon-reste-a-inventer-2015-08-03-1340783
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
Devant la mine, Kopalnia Wujek.
En pleine COP24 : "La plupart des syndicats de mineurs polonais ont pris position contre le GIEC, Anek Skarzynski/AF. Le syndicat Solidarnosc s'est associé au think tank américain Heartland Institute, climatosceptique notoire, pour mettre en doute « les allégations du GIEC ». Dans ce contexte, un acteur que l'on ne soupçonnait pas a voulu apporter sa pierre : l'emblématique syndicat Solidarnosc. A l'origine de la chute du communisme dans le pays, il a pris position cette semaine... en faveur du climatoscepticisme. Dans les années 1960, la Pologne a connu un développement économique et industriel significatif; cette expansion a entraîné un mouvement de travailleurs des régions rurales et non-industrialisées, à la recherche d’un travail et d’une meilleure vie. Au début des années 1980, les mines de charbon sont les foyers majeurs de luttes et de la résistance contre le régime communiste. Les protestations ont débouché sur la création de Solidarnosc – un mouvement de travailleurs et de citoyens sous le leadership de Lech Walesa. Les actions des mineurs ont inéluctablement mené à la chute du régime communiste et à la fin de la Guerre Froide." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.lesechos.fr/08/12/2018/lesechos.fr/0600300388075_rechauffement-climatique---en-pleine-cop-24--le-syndicat-polonais-solidarnosc-clame-ses-doutes.html
Mémorial des victimes du massacre du 16 Décembre 1981 à Wujek.
"Aux abords de Katowice, capitale de la Silésie et poumon énergétique du pays, dans la mine de Wujek, les mineurs débutent une grève pour refuser la mise en place de l'État de siège. D'autres mines et industries stoppent également leur activité pour contester le régime et la présence de l'armée dans les rues, ainsi que les mesures de Jaruzelski… Trois jours plus tard, le 16 décembre 1981 la mine de Wujek - l'une des plus grandes mines de Pologne - est "pacifiée" par l'armée. Neuf mineurs trouvent la mort par balle à l'issue de ces événements et d'autres sont mis en prison. Cette période est le début de trois années d'intenses répressions, jusqu'en 1983, en Silésie comme dans le reste de la Pologne. Solidarność ne reverra le jour qu'en 1989." Katowice, Pologne - Décembre 2018.
http://www.collectifitem.com/work/silesie
https://www.courrierinternational.com/breve/2008/06/25/justice-rendue-pour-la-mine-de-wujek
Quartier à proximité de la mine de Wujek dont on voit les tours.
"(…) les mines continuent de nourrir 120 000 foyers en Silésie, 500 000, même, si on considère l’activité associée (conditionnement, vente, distribution, production électrique, fonte au coke (…). Risquer sa vie à la gagner, c’est tout le paradoxe du charbon, à la fois dangereux et addictif. Dans la période difficile récente, la corporation a consenti à de durs sacrifices pour investir dans la recherche de nouveaux gisements." « Les mineurs de la compagnie charbonnière bénéficient de nombreux avantages qui n’ont plus rien à voir avec la réalité économique, reconnaît un conseiller ministériel. Mais le pays regorge de charbon, l’utiliser est une attitude pragmatique. Cette ressource est incontournable d’un point de vue non seulement économique, mais aussi stratégique. » Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Economie/Monde/En-Silesie-linextricable-dependance-charbon-2018-02-27-1200916802
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
Aux abords de Katowice, capitale de la Silésie et poumon énergétique du pays, la mine de Wujek – l’une des plus importantes du pays. Elle emploie environ 1 400 personnes et extrait 5 000 tonnes de charbon par jour. Aujourd’hui, la principale lutte du syndicat Solidarnosc, cauchemar des gouvernements successifs, est la survie du secteur du charbon en Pologne, (…) l’« or noir » et (…) ce qu’il considère comme une « source de vie ». "Au fil des années, il faut descendre toujours plus profond, dans des conditions toujours plus dangereuses, pour extraire un charbon de moins en moins rentable. Si les accidents tragiques sont devenus rares, la mine de Wujek a un taux maximum de concentration en méthane" dans une Pologne qui retarde ses engagements européens sur les normes d’émission." Ruda Śląska, Pologne - Décembre 2018. KATOWICE, Pologne - Décembre 2018.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/12/03/en-pologne-l-avenir-de-katowice-ne-passe-plus-par-le-charbon_5391818_3244.html
Sur le mur, le logo jaune vert noir du club de foot de Katowice, GKS Górniczy Klub Sportowy Katowice (Club de sport minier de Katowice). Son emblème est très similaire au blason de la ville qui symbolise une mine. Le pays reste le géant minier de l’Union européenne. Et, ici comme ailleurs, la profession décline inexorablement. Le pays comptait encore le double de mineurs en 1996 avant que ne s’enchaînent restructurations et fermetures. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
"Le processus de désindustrialisation de la région progresse, avec la fermeture de nombreuses mines de charbon, d’aciéries et d’usines, souvent vétustes. S’ensuit l’augmentation du taux de chômage et le dépeuplement des villes. Les moyens économiques ne sont pas toujours suffisants pour résoudre tous les problèmes de la région, notamment en ce qui concerne la reconversion des nombreux ouvriers métallurgistes et des mineurs qui ont perdu leur travail. Pourtant, la Haute-Silésie est l’une des premières régions de Pologne à mettre en place un programme de reconversion ambitieux et innovant. De nombreux centres de recherche et de développement sont créés, basés sur le savoir et les compétences des cadres et des ingénieurs issus des écoles polytechniques de la région et de l’université silésienne de Katowice. Des projets innovants dans les secteurs des hautes technologies, de la médecine et de l’énergie vont s’avérer déterminants pour le rattrapage technologique et le renouveau social de la région." Ruda Śląska, Pologne - Décembre 2018.
http://regard-est.com/pologne-la-haute-silesie-tente-sa-reconversion-energetique
"Avec l’afflux du charbon américain – délaissé au profit du gaz et du pétrole de schiste – et la chute du prix du pétrole, la tonne de charbon polonais ne vaut plus que 60 dollars (53 €), contre 120 dollars (106 €) en 2013 (…). Mais les mines de Silésie, dont certaines extraient à près de mille mètres sous terre, subissent la concurrence du charbon russe, 30 % moins cher. Résultat, le pays est devenu en 2008 importateur net de charbon. La compagnie charbonnière a perdu « 5 000 tonnes (de part de marché) en l’espace de deux ans. »(…) « Économiquement, miser sur le charbon n’a plus de sens pour la Pologne », affirme un diplomate en poste à Varsovie." KWK Zabrze - Bielszowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/En-Pologne-l-apres-charbon-reste-a-inventer-2015-08-03-1340783
"C’est à chaque fois du sommet d’un terril que s’offrent ces différentes vues, un regard en hauteur sur l’impact que le travail de la mine a eu ou a sur le paysage. L’extraction du charbon a façonné le paysage, jusqu’à même en faire un atout touristique. Les traces de cette activité humaine font aujourd’hui partie intégrante de notre paysage quotidien. (…) Supports de la mémoire, les terrils témoignent de l’ampleur des efforts menés par les hommes, au fond de la mine comme à l’air libre, et sont les seules traces visibles de la ressource arrachée en sous-sol. (…) Les deux plus grandes compagnies de mines de charbon de l’Union Européenne sont située en Silésie, la partie la plus industrialisée de la Pologne." Ruda Śląska, Pologne - Décembre 2018.
http://histoiredesavoirs.com/wordpress/fr/projet/les-gueules-noires-deuropes/exposition/
Parking d'usine. "Située au sud-ouest de la Pologne, la Haute-Silésie est la région la plus industrialisée du pays. (…) Dans les années 1950, on estimait que 71,5% de la population de cette région travaillait dans l’industrie minière et sidérurgique. (…) À partir des années 1990, les choses commencent à changer avec la prise de conscience par la population de l’ampleur de la catastrophe écologique provoquée par l’exploitation des fossiles et la production intensive dans tous les secteurs industriels. Entre 1989 et 2003, des programmes de restructuration ont été mis en place : quatre pour les mines de charbon et trois pour la sidérurgie, avec la fermeture de hauts fourneaux dans des villes comme Chorzów, Bytom ou Ruda Slaska. Leur objectif primordial était de réduire la production de charbon, d’adapter les mines et la sidérurgie au fonctionnement de l’économie de marché et aux règles de l’Union européenne, de développer les technologies moins polluantes et de stopper la dégradation de l’environnement." KWK Zabrze - Bielszowice, Pologne - Décembre 2018.
http://regard-est.com/pologne-la-haute-silesie-tente-sa-reconversion-energetique
"Nie palić" (ne pas fumer), dit cette voiture sur ce parking d'usine. La mine de Bielszowice est une mine souterraine de charbon. À l’heure de l’essor des énergies renouvelables, la Silésie s’accroche à son charbon, de très loin la première source d’énergie du pays. "Pourtant, dans une Pologne où l’écologie est loin d’être la priorité du gouvernement conservateur, la question des risques environnementaux dérivés du charbon se pose. Selon les activistes de « Katowicki Alarm Smogowy », groupement citoyen alertant sur le phénomène, le simple fait de résider à Katowice équivaut à fumer passivement 2 500 cigarettes par an." KWK Zabrze - Bielszowice, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
La mine KWK Wujek (Katowice & Ruda Śląska / Silésie) est une mine de charbon en activité située à Katowice et à Ruda Śląska, dans la voïvodie de Silésie. "Pour trouver un compromis entre le développement des énergies vertes et les énergies fossiles, la Haute-Silésie s’engage à développer des techniques pour rendre le charbon plus propre. Elle mise en particulier sur la gazéification du charbon et a lancé un programme de recherche dédié à cette technologie, avec la contribution de différents centres de recherches, dont l’Institut de transformation chimique du charbon de Zabrze, l’Institut d’exploitation minière de Katowice ou encore l’École polytechnique de Silésie à Gliwice." Ruda Śląska, Pologne - Décembre 2018.
http://www.patrimoine-minier.fr/pologne_kwk-wujek/index.html
http://regard-est.com/pologne-la-haute-silesie-tente-sa-reconversion-energetique
Porche d'entrée d'usine à charbon. Située au centre de la région minière de Haute-Silésie, Ruda Śląska est un centre industriel et scientifique important. L'extraction des minéraux est un élément important dans le développement économique de la ville. La "Silésie est loin de vouloir renoncer au charbon, qui reste une ressource stratégique pour la Pologne, tant sur le plan économique (car le pays veut garder son indépendance énergétique) que social (afin de limiter la perte d’emploi de 80.000 salariés du secteur minier)." Ruda Śląska, Pologne - Décembre 2018.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruda_Śląska
http://regard-est.com/pologne-la-haute-silesie-tente-sa-reconversion-energetique
Sur le bâtiment à l'emblème minier (marteau et pic) : FANFARE GLIWICKIE STOWARZYSZENIE KULTURALNE GORNICZA ORKIESTRA DETA KWK SOSNICA (Association culturelle de Gliwice Gornicza deta KWK Sosnica Orchestra). Gliwice est une ville de Pologne, en voïvodie de Silésie, au sud de la Pologne, située à environ 20 km de la conurbation de Katowice dont elle fait partie. "D'abord surnommée, la sainte du "feu" puis sainte de "tout ce qui tonne et détonne", la dévotion pour Sainte Barbe ou Sainte Barbara se répand dans tous les pays miniers (…). " La Sainte-Barbe commence toujours en musique. Chaque mine ou presque a son orchestre. Gliwice, Pologne - Décembre 2018.
http://www.autourdulouvrelens.fr/decouvrir/patchwork-de-traditions/la-sainte-barbe
Marteau et Pic : le symbole de la mine sur une des arcades de Nikiszowiec, un quartier de Katowice classé monument historique le 28 janvier 2001. "Au tout début de la Cop 24 les mineurs ont paradé dans la cité minière historique Nikiszowiec (…), le jour de la Sainte-Barbe, la patronne des mineurs. (…) fanfare des mineurs, parade en uniforme, hommage aux camarades morts lors d’un coup de grisou, puis la messe dédiée aux mineurs et à la Sainte avant un pot traditionnel." Nikiszowiec, Pologne - Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/cop24-les-mineurs-polonais-paradent-au-nez-et-la-barbe-des-defenseurs-du-climat-6109171
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikiszowiec
Nikiszowiec, avec 16 autres villes fait partie de la conurbation de Katowice."(…) "La ville (Katowice) assure faire des efforts. Ainsi, le budget consacré à la protection de l'environnement n'a "jamais été aussi important" que cette année (2019) : 600 000 euros." "Katowice est une ville de plus en plus conviviale pour les cyclistes. Nous investissons des ressources considérables dans le développement des infrastructures cyclables, dont une partie importante est le réseau de location de vélos de ville, qui est en croissance constante à Katowice et est le plus important de toute la voïvodie. (…) À Katowice, dans le système Nextbike, on compte déjà 41 000 habitants, qui ont emprunté plus de 200 000 vélos l'année dernière. Cela montre que notre stratégie est axée sur l’utilisation de véhicules à deux roues pour les loisirs et le transport - ajoute le président." Nikiszowiec, Pologne - Décembre 2018.
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/on-a-vingt-ans-de-retard-avant-d-accueillir-la-cop24-katowice-fait-mine-de-combattre-la-pollution_3025909.html
https://www.radiopiekary.pl/2019/02/26/w-katowicach-bedzie-az-75-stacji-rowerow-miejskich/
"Traficar Auto na minuty" (Auto Traficar à la minute) "Discover a new way of getting around the city! Enjoy the benefits of getting a car exactly when you need and pay per minute!" "Nikiszowiec, un quartier de la grande Katowice, la capitale de la Silésie, a été conçu comme un carrefour. Un réseau de trains reliaient plusieurs mines pour transporter les mineurs entre leur lieu de travail et leur logement." Nous apprenons qu’après une période de décrépitude dans les années 1980-1990 la cité minière faisait face au phénomène de gentrification, le quartier est devenu maintenant touristique et des logements avaient été achetés par des familles plus aisés fuyant le centre ville de Katowice, à un quart d’heure à peu près en voiture." Nikiszowiec, Pologne - Décembre 2018.
C'est un quartier de Katowice. "Nikiszowiec a été construit par le consortium Giesche avant la première guerre mondiale, et a été aménagé comme une cité minière de type urbain. Son architecture est unique et a été conçue par Emil et Georg Zillmann. Il a été pensé pour loger les familles des mineurs travaillant dans les mines de charbon voisines. Tous les bâtiments sont construits en briques, ce qui contribue à en faire un ensemble homogène." "Dans quelle direction ira sa revitalisation? Perdra-t-il son identité en raison de l'accumulation excessive d'entreprises commerciales?" Nikiszowiec, Pologne - Décembre 2018.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikiszowiec
http://katowice.wyborcza.pl/katowice/7,35055,23448696,czy-nikiszowiec-moze-zmienic-sie-w-disneyland-pani-kochana.html
"Du 2 au 14 décembre, la Conférence des Nations unies sur le climat (Cop24) se tient dans la capitale du bassin houiller polonais. On y démantèle des mines mais à petits pas. (…) Cela ressemble à un pied de nez aux écologistes. Le monde va tenter de réduire ses émissions polluantes à Katowice, (…), gros émetteur de CO2, un des gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Et précisément, dans la « soucoupe », un bâtiment circulaire construit sur une ancienne mine de charbon." Après le musée autre exemple de réhabilitation d'une mine, celle de Zabrze qui se visite. Ce matin-là deux groupes scolaires s'y succèdent. Kopalnia Mine à Zabrze, Pologne - Décembre 2018.
https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/la-pologne-se-hate-lentement-de-sortir-du-charbon-6101952
Sur le parking de l'entrée de la Mine Musée de Zabrze. ZABRZAŃSKIE PRZEDSIĘBIORSTWO, ENERGETYKI CIEPLNEJ (Énergie thermique), Cieplo dokladnie takie, jakiego potrzebujesz! (Chauffez exactement ce dont vous avez besoin!),
- bezpieczeństwo (sécurité)
- pelant komfort (plein confort OU confort total)
- atrakxyjna cana (prix attractif)
- calodobowy serwis (Service 24h)
- ekologia (écologie)
- profesjonalne doradztwo (conseil professionnel)
Mine Zabrze, Pologne - Décembre 2018
Par l'intermédiaire d'une étudiante, sur le site de borderline.cafebabel, nous découvrons l'univers minier : elle "se plie aux rituels immémoriaux de la mine. Après avoir récupéré un jeton, elle rejoint le vestiaire. Là, elle se glisse dans sa tenue de circonstance : pantalon, chemise, veste, ceinture, chaussettes, chaussures, sac à bandoulière, casque. Dans la salle des pendus, elle hérite d’une lampe frontale et d’une bonbonne à oxygène, avant de s’engager dans l’ascenseur. Entourée de pancartes imagées rappelant les dangers souterrains, elle s’engouffre avec ses pairs dans une cage en métal brinquebalante. La descente commence" pour peut-être plus de 300 mètres sous terre. Un professionnel de la mine nous parle des avantages du métier : " À l’époque de mon père, il y avait encore des avantages sociaux conséquents comme un 14e mois, les colonies de vacances pour les enfants et même des boutiques réservées aux mineurs. Aujourd’hui, il ne reste plus guère que les « Barburka » (bonus réservé à l’occasion de la sainte Barbe, une institution chez les mineur, dlr) et les retraites anticipées." Mine Guido à Zabrze, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
"Szczęśc Boże" (Dieu vous bénisse). À l'entrée de la Mine Musée Guido, avant de descendre avec l'ascenseur pour la suite de la visite guidée, Sainte-Barbara, patronne des mineurs nous accueille. "D'abord surnommée, la sainte du 'feu' puis sainte de 'tout ce qui tonne et détonne', la dévotion pour Sainte Barbe ou Sainte Barbara se répand dans tous les pays miniers (…). Comme une superstition, chaque fosse, entrée et fond des mines possédaient sa Sainte Barbe. 'Moi, je ne suis pas un grand catholique, (…) je ne vais pas à la messe mais Sainte Barbe, j'y crois, quand on a vu tout ce qu'on a vu au fond, comment ne pas penser qu'elle nous a protégés'." "Le 4 décembre était une journée particulière dans le monde de la mine : jour chômé et payé dès 1946 mais aussi jour de fête (cérémonie religieuse organisée par les houillères, banquet, remise de médaille (…) pour les mineurs et leurs familles."
En pleine COP24, le 4 décembre 2018, nous avons la surprise de voir au journal TV du soir le président polonais, Andrzej Duda, participer à une des manifestations en l'honneur de Sainte Barbara pendant lesquelles "des mineurs polonais paradent au nez et à la barbe des défenseurs du climat" comme l'écrit le journal Ouest-France. Mine Guido à Zabrze, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
http://www.autourdulouvrelens.fr/decouvrir/patchwork-de-traditions/la-sainte-barbe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbe_la_grande_martyre
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/cop24-les-mineurs-polonais-paradent-au-nez-et-a-la-barbe-des-defenseurs-du-climat/
Pendant la visite guidée, un couple prend une photo souvenir dans la Mine Musée Guido. "À Katowice, capitale de la Silésie, les mines de charbon constituent toujours le bastion de la sécurité énergétique polonaise. Emploi garanti, retraite anticipée et tradition familiale attirent les jeunes qui envisagent leur avenir sur place, malgré le déclin du secteur. (…) Pour le responsable, il reste tout au plus trente ans d’exploitation rentable dans la région, après quoi il faudra passer à autre chose. Largement de quoi passer une génération, puisque les mineurs doivent vingt-cinq ans de carrière avant de toucher leur retraite. Malgré cela, on ne trouve pas une « gueule noire » qui espère cela pour ses enfants." Mine Guido à Zabrze, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
Lors de la visite de la Mine Musée Guido, un mannequin avec marteau et pic (les symboles de la mine) témoigne de ce qu'est le travail du mineur. La cage près de lui contenait un oiseau. "Durant longtemps, des canaris et des pinsons ont travaillé dans les mines de charbon. Ces oiseaux étaient utilisés pour donner l'alarme quand les émanations de monoxyde de carbone se faisaient menaçantes. Dès qu'ils battaient des ailes ou se hérissaient voire mourraient, les mineurs étaient avertis de la présence du gaz avant qu'eux-mêmes ne la perçoivent. Depuis, les alarmes électroniques ont pris le relais, évitant ainsi le sacrifice de milliers d'oiseaux." Un article de La Croix nous parle des dangers du métier : "À Wujek, les manœuvres gagnent entre 3 000 et 5 000 zlotys (entre 700 et 1 200 €). Plus ils s’approchent du mur, plus c’est dangereux, mieux c’est payé. Juste avant d’arriver à la machine d’extraction, une bâche de plastique, surmontée d’une tête de mort, ferme l’accès d’une galerie. À cet endroit précis, le niveau de saturation de l’air en méthane atteint 2 %, juste la limite autorisée. Au-delà de 3 %, le coup de grisou peut balayer tout le monde à chaque instant. Le CO2, plus lourd que l’air, se répand par le sol. Qui ne connaît pas les histoires d’imprudents morts asphyxiés juste en s’accroupissant ? Les rats, les premiers à déguerpir à la moindre odeur, au moindre tremblement, sont de bons coéquipiers." Mine Guido à Zabrze, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Economie/Monde/En-Silesie-linextricable-dependance-charbon-2018-02-27-1200916802
http://secouchermoinsbete.fr/6657-des-oiseaux-dans-les-mines-pour-sauver-les-mineurs
Mannequin en tenue de mineur dans la Mine Musée Guido. Un article nous apprend que le travail dans les mines intéresse encore les jeunes Polonais : Dans (…) la mine Wujek, à Katowice. (…) se retrouvent huit "camarades, de première et deuxième année de master à l’école polytechnique de Silésie. À parité parfaite filles/garçons, ces étudiants font leur classe (rémunérées) auprès du groupe Polska Grupa Górnicza, qu’ils devront honorer pendant trois ans, une fois leur diplôme en poche. (…) Tous se destinent à des postes de direction dans l’industrie minière qui emploie près de 170 000 personnes en Pologne, la plupart en Silésie. Le pays reste le géant minier de l’Union européenne. Et, ici comme ailleurs, la profession décline inexorablement. Le pays comptait encore le double de mineurs en 1996 avant que ne s’enchaînent restructurations et fermetures. Le groupe privé Polska Grupa Górnicza, n’est autre que le producteur numéro un de charbon noir de l’UE(…) il opère 8 des mines sur une trentaine en activité en Pologne." Mine Guido à Zabrze, Pologne - Décembre 2018.
https://borderline.cafebabel.com/fr/mines-de-pologne-cette-jeunesse-qui-va-toujours-au-charbon/
"Centrée autour de Katowice, la capitale régionale, une vaste conurbation de deux millions d’habitants, héritière de la période industrielle, se réorganise afin de s’adapter aux nouvelles lois de la globalisation." "Les raisons de la diminution du nombre d’habitants dans les villes silésiennes sont liées à la désindustrialisation et au sous-emploi (…), mais aussi au développement du réseau routier et à l’explosion du parc automobile privé (750 000 voitures en 1991, 850 000 en 1996 et 1 367 800 en 2002) qui a conduit à l’essor de l’habitat pavillonnaire (type de résidence récente dans l’histoire urbanistique du pays)."
https://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20141124tribc9beb24fb/le-succes-de-la-reconversion-de-la-haute-silesie-charbonniere.html
https://journals.openedition.org/eps/4555
Vue de l'autoroute, une publicité pour Porsche et au loin un village avec son église. Les changements politiques et économiques sont à la base du renouveau urbain. "D’un point de vue spatial, le phénomène de périurbanisation intensifia l’extension de la couverture urbaine en Haute Silésie, d’une part, et accentua la continuité urbaine entre les villes qui s’était matérialisée durant le régime communiste d’autre part. D’un point de vue démographique, les principales villes de la région se dépeuplèrent au profit des communes périurbaines. (…). La stratégie nationale de développement régional et les contrats régionaux ont été orientés en fonction des perspectives offertes par l'adhésion à l'Union Européenne et les financements du programme PHARE (Le programme d'aide communautaire aux pays d'Europe centrale et orientale)et des fonds structurels." Gliwice, Pologne, Décembre 2018.
https://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20141124tribc9beb24fb/le-succes-de-la-reconversion-de-la-haute-silesie-charbonniere.html
https://journals.openedition.org/eps/4555
Comme le Spodek où a lieu la COP24 et le Musée Śląskie et la Mine-musée de Guido que nous avons visités, le centre commercial de Silésie, Silesia City Center est un autre exemple de réhabilitation d’une ancienne mine de charbon. En plus de la patinoire il possède d'autres espaces de loisirs tel qu'un cinéma : "Le complexe Cinema City Katowice Silesia City Center dispose de 13 salles climatisées avec écrans de haute qualité flottant sur Harkness Hall. Le cinéma est équipé de systèmes de projection et de son haute technologie avec Dolby SR, Dolby Digital et Dolby Digital Surround EX. Près de 2 900 spectateurs à la fois peuvent profiter des séances de visionnage." Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://en.wikipedia.org/wiki/Silesia_City_Center
"Silesia City Center est un centre commercial situé à Katowice, en Silésie, en Pologne. Il a été ouvert en 2005 et c'est l'un des plus grands centres commerciaux d'Europe. Sa superficie totale couvre quelques milliers de mètres carrés, dont 650 000 mètres carrés sont une zone commerciale, 100 000 mètres carrés sont un lotissement et 600 000 mètres carrés sont un site de bureaux. Il est situé à Katowice le long du 107 Chorzowska Road (le terrain appartenait auparavant à la mine de charbon)." Tout comme le Musée Śląskie, la Mine-musée de Guido et le Spodek où se tient la COP24, le centre commercial Silesia City Center est un autre exemple de réhabilitation d’une ancienne mine de charbon. Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://en.wikipedia.org/wiki/Silesia_City_Center
Des participants à la COP24 (la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques) au Silesia City Center, ce centre commercial construit dans une ancienne mine de charbon à Katowice. Plus de 22 000 participants, journalistes compris, se sont rendus en Pologne pour la COP24. Les délégations les plus nombreuses viennent d'Afrique, probablement parce qu'à la COP15 de 2009, 100 milliards de dollars par an avaient été promis aux pays du Sud. "Les pays les plus pauvres attendent aussi à Katowice davantage de précisions pour aider les pays en développement à opérer leur transition bas-carbone." C’est ce que déplore Nnimmo Bassey, un militant nigérian pour l’environnement. « J’ose espérer que cette fois-ci, les ministres, délégués et technocrates parleront de concret et non de politique. Si ceci n’est pas fait, alors la COP sera comme tant d’autres. Des discours alors que le continent s’enflamme. » s’inquiète l’activiste nigérian. (…) "La Banque mondiale a promis lundi matin (3 décembre 2018) 200 milliards de dollars d’aide aux pays en développement pour les soutenir dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ces fonds sont prévus pour la période 2021 à 2025 et représentent le double du plan quinquennal fixé jusqu’à présent." Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://reperenews.com/rdc-lafrique-au-menu-de-la-cop24/
Pas loin de l'endroit où a lieu la COP24, le Silesia City Center à Katowice rassemble pas moins de 850 magasins et (…) "40 salles de cinéma (Cinema City), le centre de divertissement Fun City (avec salle de jeux, arcade, club, billard et bowling), banques et restaurants. Sur un toit il y a un jardin. Il existe également des parkings partiellement souterrains pour 3000 voitures (…), deux parkings gardés et un parking gratuit pour les vélos. (…) Le centre est divisé en 43 avenues, nommées d'après les principales villes des régions de Śląsk et de Zagłębie, et en 145 places, servant de lieux facilitant les réunions et les loisirs. Les magasins sont situés autour de ces places et avenues, dont la longueur totale est supérieure à 10 kilomètres." Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://en.wikipedia.org/wiki/Silesia_City_Center
En ce début du mois de décembre à l'ambiance de Noël, deux "elfes" polonaises dans le Silesia City Center, situé à proximité du lieu où se tient la COP24 (24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). "Le Silesia City Center est un centre commercial situé à Katowice, en Silésie, en Pologne. Il a été ouvert en 2005 et c'est l'un des plus grands centres commerciaux d'Europe." Tout comme le Musée Śląskie et la Mine-musée de Guido que nous avons visités, ce centre commercial de Silésie, Silesia City Center est un autre exemple de réhabilitation d’une mine de charbon. Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://en.wikipedia.org/wiki/Silesia_City_Center
Durant cette COP24 en Pologne, nous avons la surprise de visiter ce très grand centre commercial aménagé dans une ancienne mine de charbon. Ce sont près de 850 boutiques qui attendent les clients en cette période fiévreuse qui précède Noël. Nous y croisons quelques participants à la COP (Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques) avec leur badge tour de cou bleu. "Les bâtiments historiques (…) ont été restaurés et leur fonction a été modifiée. (…) Leur but est de rappeler la nature ancienne de cet endroit. (…), on y trouve une épicerie fine, un cinéma, un restaurant asiatique, etc. et également une chapelle Sainte Barbe (patronne des mineurs), consacrée le 3 décembre 2005." Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://en.wikipedia.org/wiki/Silesia_City_Center
Derrière les croisillons des guirlandes de Noël, des colonnes de blocs de charbon. Cette décoration est disposée à de nombreux endroits dans cette immense galerie marchande. Nous sommes dans le Silesia City Center, un centre commercial de Katowice, en Silésie, en Pologne. Aménagé dans une ancienne mine de charbon, il est situé non loin du lieu où se tient la COP24 à Katowice. La ville accueille, jusqu’au 15 décembre, la 24e Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques. Un choix étonnant pour certains que ce pays qui retarde ses engagements européens sur les normes d’émission et peut-être un espoir pour cette ville qui a pour slogan : « From black to green » (« du noir au vert »). Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
Le parvis du Silesia City Center et la chapelle attenante. Extraits d'un article du journal La Croix : "La fin du travail du dimanche en Pologne est entrée en vigueur le 11 mars" (2018). "(…) Ce "centre commercial abrite une paroisse qui prêche la pause dominicale, en attendant la fermeture progressive des magasins le dimanche voulue par la loi. Une loi a été adoptée fin novembre (…), les magasins devront tirer leur rideau deux dimanches par mois, puis trois sur quatre en 2019, puis l’ensemble des dimanches à partir de 2020. Au Silesia City Center, seul le cinéma multiplexe restera ouvert. Le centre commercial a été bâti sur les vestiges d’une ancienne mine de charbon. La chapelle, elle, a trouvé sa place sous un hangar de brique rouge qui abritait autrefois la pompe à chaleur du site d’extraction. (…) La paroisse dispose d’un bail à titre gratuit pour 99 ans. Sur son site Internet, hébergé par celui du centre commercial, toutes les actualités de la paroisse sont disponibles. « La direction accepte même que nous organisions des actions d’évangélisation dans les galeries marchandes », dit-il (le jeune père Bogdan Kania). L’actuel archevêque de Katowice, Mgr Wiktor Skworc, a été parmi les plus actifs, pour défendre le dimanche comme jour chômé, avec l’appui du syndicat Solidarność. (…) Depuis les années 1980, le dernier dimanche de mai, le pèlerinage de Piekary Śląskie, près de Katowice, donne l’occasion à 100 000 ouvriers de se regrouper sous le slogan « Le dimanche appartient à Dieu et à nous ». " Silesia City Center, Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Pologne-bannit-travail-dimanche-2018-02-16-1200914394
Świat Doszto do krotkiej rozmowy trompa w putinem ( Monde Pour une courte conversation avec Trump et Poutine)
« Ouverture de la COP24, la 24ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui a débuté dimanche à Katowice, en Pologne, avec un accent particulier sur la neutralité carbone et l'égalité des sexes. Quelques jours après que l'ONU a sonné l'alarme sur les records sans précédent de concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, le monde se rassemble pour définir la manière dont l'Accord de Paris de 2015 sera mis en œuvre par ses 197 parties. En vertu de cet accord, tous les pays se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de limiter l'augmentation moyenne de la température mondiale à un niveau nettement inférieur à 2 °C et aussi proche que possible de 1,5 °C. (…) Pour limiter l’empreinte de la COP24 et atteindre la neutralité carbone, les organisateurs de la conférence ont pris une série de mesures.
Premièrement, les transports en commun dans la ville sont gratuits pendant la durée de la conférence pour tous les participants. De plus, des matériaux recyclables ont été utilisés pour aménager les salles de conférence, notamment des tapis et des tentures. Des meubles en carton recyclé ont été installés dans les principaux espaces de réunion. La conférence appliquera également une politique de gestion des déchets stricte : des bacs de recyclage distincts seront disponibles dans toutes les salles de réunion ; l'emballage de l'équipement électronique a été sauvegardé et sera réutilisé à la fin de la conférence ; l'emballage des produits de restauration est respectueux de l'environnement ; les produits en plastique à usage unique sont limités dans l’espace ; et les documents officiels ne sont disponibles qu’en version numérique. Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports, la participation virtuelle est encouragée et soutenue par des diffusions Web en direct des principaux événements. Les émissions de gaz à effet de serre inévitables dues à l'événement feront l'objet d'un calcul rigoureux effectué par les organisateurs sur la base des normes internationales. La COP24 devrait générer environ 55.000 tonnes de CO2. Pour compenser cela, le gouvernement polonais s’est engagé à planter plus de 6 millions d’arbres capables d’absorber l’équivalent des émissions de la conférence au cours des 20 prochaines années.(...) »
https://news.un.org/fr/story/2018/12/1030611
"PARYŻ 2015 nie więcej niż 2°C" (PARIS 2015 pas plus que 2°C), "IPCC 2018 nie więcej niż 1,5°C" (IPCC 2018 pas plus que 1,5°C)
(IPCC: Intergovernmental Panel on Climate Change, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) Alors que le phénomène du réchauffement climatique s’accélère, les représentants des 195 États membres de la Convention sur le climat sont à Katowice pour détailler les efforts supplémentaires que leur pays compte faire pour maintenir les températures mondiales à 1,5°C. Les engagements pris en 2015 (Accord de Paris) placent en effet la planète sur une trajectoire de + 3 à + 4 °C en 2100, avec des effets dévastateurs, selon le GIEC. Durant la COP24, le « dialogue de Talanoa » (Tala correspond à raconter et Noa à librement), lancé par la présidence fidjienne, doit permettre de « relever l’ambition » dès 2020. Cette méthode décidée à Bonn lors de la COP 23 consiste « à mettre sur un pied d'égalité tous les acteurs d'un sujet afin qu'ils échangent leurs idées et trouvent une solution. La question posée à la communauté internationale étant simple : qu'êtes-vous prêt à faire pour améliorer vos objectifs de réduction des gaz à effet de serre ? Le dialogue de Talanoa se veut être une forme de dialogue interactif. « La formule présente l’avantage d’amener les participants à assouplir leurs positions et à revisiter leurs idées en les confrontant à celles des autres. Ce style de dialogue privilégie l’échange et la participation, la découverte de points communs et la communication spirituelle autour d’un sens partagé », rapportent les Nations unies. Les observateurs espèrent que cela permettra d’aboutir au texte visant à préciser les modalités d’application de l’accord de Paris, et d’ouvrir la voie à la nécessaire révision à la hausse des engagements des Etats.
https://www.latribune.fr/economie/international/a-katowice-la-cop24-joue-les-prolongations-801219.html
https://www.novethic.fr/lexique/detail/dialogue-de-talanoa.html
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/cop24-resultats-du-dialogue-de-talanoa_130159
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU a fait un retour imprévu à la COP 24 le mercredi 12 décembre, à deux jours de la fin prévue de la conférence et alors que les négociations sont bloquées, pour s’alarmer que les « questions politiques clé ne sont pas résolues ». La lutte contre le changement climatique "est une question de vie ou de mort, aujourd'hui", a insisté Antonio Guterres pour qui : « Rater cette opportunité compromettrait notre dernière chance de stopper le changement climatique, hors de contrôle. Ce ne serait pas seulement immoral, ce serait suicidaire ». "Cela sonne comme un appel dramatique, mais c'est bien ce que c'est : un appel dramatique" a-t-il aussi déclaré.
Selon des observateurs, les négociations butaient toujours le 12 décembre autour de questions comme la transparence (comment les pays rendent compte de leurs actions, leurs financements, leurs résultats) ou le degré de flexibilité accordé aux pays les plus pauvres. Aussi le dernier rapport du GIEC attisait les tensions entre les états. La majorité insistant pour l’ « accueillir favorablement » alors qu’à l’instar des USA, l’Arabie Saoudite, la Russie et le Koweit souhaitant seulement en « prendre note ». À noter que le 10 septembre 2018, Antonio Guterres a prononcé un discours sur le climat au siège de l’ONU et a annoncé qu’un Sommet Climat des Nations Unies aurait lieu le 23 septembre 2019 à New York avec pour objectif de « mettre au défi les États, les régions, les villes, les entreprises, les investisseurs et les citoyens d’agir dans ces six domaines : Transition énergétique, Financement de l’action climatique et tarification du carbone, Transition industrielle, Solutions fondées sur la nature, Villes et action locale, Résilience. »
https://www.climate-chance.org/agenda/sommet-climat-des-nations-unies-2019
https://www.bfmtv.com/planete/cop24-antonio-guterres-appelle-les-pays-adepasser-leurs-differends-1586667.html
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Climat-cri-dalarme-dAntonio-Guterres-Cop24-2018-12-12-1200989246
Michal Kurtyka est le président polonais de la COP24 à Katowice. Celle-ci s’est terminée le 15 décembre 2018 avec plus de 24 heures de retard sur le planning prévu. « Les délégués de 200 pays ont adopté le manuel d'application de l'Accord de Paris. Signé en 2015, ce texte international crucial visait à limiter le réchauffement climatique, sous le seuil des +2°C par rapport à l'ère préindustrielle, il y a 150 ans. Et pourtant, le champagne risque de rester au frais. S'il est cohérent par rapport à sa feuille de route, le bilan de cette 24e Conférence climat de l'ONU, ou COP24, est déjà critiqué par plusieurs observateurs. Nombre d'entre eux regrettent un manque d'ambition. Dont Laurent Fabius, qui avait justement présidé la COP21 à Paris. "L'accord de Katowice existe malgré un contexte international difficile et conforte ainsi l'accord de Paris, mais il est clair que la lutte contre le changement climatique ne va ni assez vite ni assez loin", a déclaré l'ancien ministre des Affaires étrangères. »
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/cop24-pourquoi-le-nouvel-accord-sur-le-climat-decoit_2053772.html
SZCZYT COP24 NAJWIEKSZE NA SWIECIE FORUM DYSKUSJI NAD ZMIANAMI KLIMATU (SOMMET COP 24 LE PLUS GRAND FORUM DE DISCUSSION AU MONDE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE)
Le président polonais, Andrzej Duda est l'hôte de cette COP24. Et dans son discours d’investiture du 4 décembre, il a proposé aux chefs d’État et de gouvernements réunis à Katowice de soutenir un texte rédigé par ses soins : la « déclaration de Silésie pour la solidarité et la transition juste » en insistant sur l’importance du consensus social comme condition de la réussite des politiques environnementales. « Nous ne pouvons pas mettre en œuvre des politiques climatiques contraires à la volonté de la société et au détriment des conditions de vie, a affirmé le dirigeant du PiS. Ce matin, en me préparant pour la COP, j’ai allumé la télévision, j’ai vu ces images dans les rues de Paris, j’ai entendu ces gens ordinaires qui ne se sentent pas pris en compte », a confié par la suite Mr Duda au journal le Monde. Cette déclaration, bien que suivie par une quarantaine de pays, a été vue par de nombreux observateurs comme un moyen pour la Pologne de freiner sa sortie du charbon et fut largement critiquée. Katowice, Pologne - Décembre 2018.
La crise des Gilets jaunes (cf reportage Kamizelek) qui se déroulait au même moment en France a eu des répercussions à la COP 24. Emmanuel Macron n’est pas venu à la COP et le Premier ministre Édouard Philippe a dû annuler sa visite, ce qui a fait dire à beaucoup d’observateurs que « la France a brillé par son absence ». Aussi le 3 décembre, devant l’assemblée des 196 États liés par l’accord de Paris, le président polonais, Andrzej Duda, a insisté sur l’importance du consensus social comme condition de la réussite des politiques environnementales. La Pologne a ainsi proposé aux chefs d’État et de gouvernements de soutenir un texte rédigé par ses soins : la « déclaration de Silésie pour la solidarité et la transition juste ». Neil Makaroff, chargé des politiques européennes pour le Réseau Action Climat (RAC), comme Pierre Cannet, responsable « climat » au WWF France disent être régulièrement interrogés sur ce qui se trame en ce moment en France. « Il y avait beaucoup d’inquiétude de la part des ONG, voire des négociateurs en première semaine », observe le premier. Pour Pierre Cannet : « Ce mouvement des "gilets jaunes" a fait éclater au grand jour ce décalage entre la France championne diplomatique dans la lutte contre le changement climatique et sa façon de faire dans la mise en œuvre du plan climat. » Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.20minutes.fr/planete/2393875-20181212-cop24-pense-katowice-revolte-gilets-jaunes
Présent à la COP24, Al Gore est l'ancien vice-président des USA, le prix Nobel de la paix en 2007 partagé avec le GIEC (« pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et pour avoir posé les fondements pour les mesures nécessaires à la lutte contre ces changements ») et le réalisateur du film documentaire sur le dérèglement climatique (Une Vérité qui Dérange). Dans un discours au Forum du prix Nobel de la paix à Oslo le mardi 11 décembre 2018, il a estimé que le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat "vient d'être insulté par les gouvernements des Etats-unis, d'Arabie saoudite et de Russie."
À la 24ème Conférence de l'ONU sur le climat (COP24) à Katowice, ces 3 pays ainsi que le Koweït ont plaidé pour que les délégations "prennent note" du dernier rapport alarmant du GIEC. Les États insulaires, soutenus notamment par l'UE et les pays les moins avancés, insistaient, eux, pour que l'assemblée "accueille favorablement" le texte. Dans son 4ème rapport de 400 pages rendu public le 8 octobre dernier, le GIEC tire la sonnette d’alarme sur l’impact du réchauffement climatique. Selon ce rapport, il faut réduire de près de 50% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 2010 si le monde veut limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle et éviter une planète à +2°C qui subirait plus d'événements météo extrêmes. « Au cas où le degré de réchauffement climatique atteindrait le seuil de 2°C, le monde connaîtra des changements importants et néfastes. Des vagues de chaleur seront enregistrées dans la majeure partie de la surface de la terre. A travers le globe terrestre, l'on assistera à un accroissement des jours chauds surtout dans les tropiques. On observa une augmentation en intensité des précipitations liées aux cyclones. 13% de la surface de la terre changera d'écosystème. Pour stabiliser le seuil du réchauffement climatique autour de 1,5°C et atteindre une neutralité en carbone en 2050, le Groupe Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat recommande une chute drastique de l'émission du CO2 avant 2030 ; en d'autres termes une limitation considérable de la diffusion du CO2 dans l'atmosphère.
L'organisme attire l'attention des décideurs politiques sur cette menace qui pèse sur l'environnement et même sur l'Homme. Selon les explications de la sud-africaine Debra Roberts, autre coprésidente du GIEC, le rapport donne aux décideurs des informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions pour lutter contre le changement climatique tout en considérant aussi les besoins des populations. Il y a plus qu'à espérer que ce rapport fera bouger les lignes. » Katowice, Pologne - Décembre 2018.
https://www.mediaterre.org/actu,20181011094626,9.html