Contrairement à ce qui s'était passé à Paris et à Marrakech lors des COP21 et 22 et tout comme pour la COP23 à Bonn, il nous est impossible d'accéder au centre des conférences sans badge d'accréditation. Donc en jouant à cache cache avec les vigiles nous obtenons quelques photos de l'entrée seulement, puis, même procédure qu'à Bonn, nous partons roder dans la ville et aussi dans les environs plus ou moins proches. Nous nous concentrons bien sûr sur la région de Silésie, pays du charbon, dont c'est le moteur et le symbole. À l'occasion de cette COP24 de nombreux reportages y sont réalisés, dont plusieurs sur la pollution que génèrent les centrales à charbons pourvoyeuses de 80% de l'électricité polonaise, et c'est ainsi que nous apprenons que le charbon "est un art de vivre"!
À Zabrze, nous sommes épatés par une brochure touristique qui présente Kopalnia Guido comme un parc d'attraction, une ancienne mine de charbon que l'on peut visiter et même s'y mettre en uniforme jaune avec casque et s'essayer à travailler dans les conditions réelles d'un mineur !
L'exploitation de cette mine a commencé au milieu du XIXe siècle et a pris fin dans les années 30 avec l'épuisement des stocks. Trente ans plus tard elle devient la Mine Expérimentale de Charbon qui permet d'y tester différentes machines minières ; puis pendant une quinzaine d'années jusqu'en 1996 elle est transformée en musée minier. Ce dernier vient de rouvrir au début des années 2000 et c'est maintenant une des plus grandes attractions touristiques de la région de la Haute Silésie.
À l'entrée, du charbon souvenir à la vente sous toutes ses formes présenté avec autant de fierté qu'un diamant : simple bloc, porte-clé, gel douche noir, bière Guido sombre, sur tee-shirt, sur sac, dans des wagonnets, en bonbons, agrégés en bibelot décoratif, etc. Au guichet, nous retirons les billets que nous avions réservés à l'avance par téléphone. Le guide ne donnera les explications qu'en polonais car nous ne sommes que deux touristes étrangers dans le groupe ; du coup n'ayant pas à prêter l'oreille Thomas pourra se consacrer exclusivement à la prise de photos. Mais courage l'heure de la visite approche et il va falloir descendre jusqu'à moins 335 mètres malgré une claustrophobie certaine …
Contrairement à ce qui s'était passé à Paris et à Marrakech lors des COP21 et 22 et tout comme pour la COP23 à Bonn, il nous est impossible d'accéder au centre des conférences sans badge d'accréditation. Donc en jouant à cache cache avec les vigiles nous obtenons quelques photos de l'entrée seulement, puis, même procédure qu'à Bonn, nous partons roder dans la ville et aussi dans les environs plus ou moins proches. Nous nous concentrons bien sûr sur la région de Silésie, pays du charbon, dont c'est le moteur et le symbole. À l'occasion de cette COP24 de nombreux reportages y sont réalisés, dont plusieurs sur la pollution que génèrent les centrales à charbons pourvoyeuses de 80% de l'électricité polonaise, et c'est ainsi que nous apprenons que le charbon "est un art de vivre"!
À Zabrze, nous sommes épatés par une brochure touristique qui présente Kopalnia Guido comme un parc d'attraction, une ancienne mine de charbon que l'on peut visiter et même s'y mettre en uniforme jaune avec casque et s'essayer à travailler dans les conditions réelles d'un mineur !
L'exploitation de cette mine a commencé au milieu du XIXe siècle et a pris fin dans les années 30 avec l'épuisement des stocks. Trente ans plus tard elle devient la Mine Expérimentale de Charbon qui permet d'y tester différentes machines minières ; puis pendant une quinzaine d'années jusqu'en 1996 elle est transformée en musée minier. Ce dernier vient de rouvrir au début des années 2000 et c'est maintenant une des plus grandes attractions touristiques de la région de la Haute Silésie.