Hélène et Thomas Chassaing
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« Passez à l'action - rejoignez notre énergie » Publicité pour la COP25 (pour « Conference of Parties ») sur les murs de l'entreprise Iberdrola qui est un des sponsors de la 25e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
Iberdrola, un des leaders mondiaux en énergies renouvelables*, « est l'un des trois principaux groupes énergétiques espagnols, avec Repsol et Gas Natural Fenosa. Ses principales activités sont la production et le transport d’électricité et la commercialisation d’électricité et de gaz. »** Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet d'entreprises sponsors de la COP :
« […] Les groupes Iberdrola et Endesa font partie des sponsors de cet événement, accueilli en dernière minute en Espagne après l'annonce par le Chili qu'il renonçait à l'organiser en raison d'un mouvement social sans précédent.
[…C es] deux grands groupes énergétiques espagnols […tirent] la majorité de leurs revenus des énergies fossiles […]. Un groupe d'ONG craignent que la présence de ces grands groupes, à côté d'autres comme Suez, Santander ou Acciona, puissent jouer sur les discussions en cours. […] »***
*https://www.usinenouvelle.com/article/le-geant-espagnol-des-renouvelables-iberdrola-tente-sa-chance-en-france.N899624 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.google.cl/amp/s/www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/iberdrola%3famp (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.capital.fr/entreprises-marches/iberdrola-endesa-ces-inquietants-sponsors-de-la-cop25-1357136 (consulté le 8 novembre 2020)
Hôtel Genesis tout près du Parc Juan Carlos Ier, en arrière-plan un bâtiment de l'IFEMA. La COP25 a lieu à l'IFEMA - Feria de Madrid. Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Sur internet, nous lisons ceci à propos de l'Ifema :
IFEMA : « Institución Ferial de Madrid (España) qui organise chaque année des salons liés aux différents secteurs économiques, dans lesquels les principales entreprises se rencontrent pour générer des relations d'affaires, multiplier leurs contacts et présenter toute l'actualité. »* « […C'] est l'une des cinq institutions majeures en matière de rencontres professionnelles en Europe et la première en Espagne. Tout au long de l'année, on y organise plus de 700 salons, congrès et événements. Beaucoup d'entre eux […] sont des événements d'une immense portée internationale. »**
*http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/IFEMA/es-es/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https:s//www.esmadrid.com/fr/information-touristique/feria-de-madrid (consulté le 8 novembre 2020)
Sculpture de Jorge Castillo (Paseo entre dos árboles : Marcher entre deux Arbres) dans le Parc Juan Carlos Ier, non loin de l'IFEMA où a lieu la COP25. Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de ce parc :
« Le parc Juan Carlos I est un parc public situé au nord-est de Madrid, dans le quartier de Corralejos. Il s'étend sur plus de 160 hectares, ce qui en fait le deuxième plus grand parc de la capitale espagnole, devant le parc du Retiro (118 ha) et uniquement précédé par le parc Casa de Campo. Il comprend un lac, un auditorium extérieur et de nombreux sculptures abstraites. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Juan_Carlos_Ier (consulté le 8 novembre 2020)
Sculpture sur l'eau de Jorge Castillo (Paseo entre dos árboles : Marcher entre deux Arbres) dans le Parc Juan Carlos Ier, non loin de l'IFEMA où a lieu la COP25. Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Nous lisons ceci sur le site internet touristique de Madrid :
« Situé dans le quartier de Campo de las Naciones, le Juan Carlos I est un immense parc qui s'étend sur une surface de 160 hectares qui accueille, entre autres, une oliveraie qui recense plus de 2 000 exemplaires de l’ancienne oliveraie de Hinojosa, un lac, un auditorium, une collection de sculptures à l’air libre et un centre d’activités. Ce parc fut ouvert au public en 1992 à l’occasion de la tenue de « Madrid, capitale européenne de la culture ». […] »*
*https://www.esmadrid.com/fr/information-touristique/parc-juan-carlos-i?utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F (consulté le 8 novembre 2020)
« MAINTENANT - Il est temps d'agir pour la planète »
Bâtiment de l'IFEMA avec la rue aux couleurs de la COP25. Sur le logo de la COP, comme une aiguille indiquant midi, le dessin du pays chilien en rouge. Cela rappelle les nombreuses banderoles de la COP24 à Katowice (cf les Reportages en Pologne sur notre site) où les aiguilles noires d'un réveil indiquaient qu'il était minuit moins cinq (donc plus que temps!) pour agir contre le réchauffement climatique.
Initialement c'est le Brésil qui devait accueillir la COP cette année. Il s'était félicité de jouer un « rôle leader » sur le climat en étant le pays hôte. Mais suite à l'élection à la tête du pays, le 28 octobre 2019, de Jair Bolsonaro climato-sceptique notoire (qui avait indiqué sa volonté de sortir de l'Accord de Paris), le Brésil s'est récusé par la voix de son ministre des Affaires étrangères invoquant des restrictions budgétaires.
Le Chili s'était alors porté volontaire, pour prendre la relève et organiser la 25e Conférence mondiale sur les changements climatiques, mais son président Sebastián Piñera a préféré renoncer le 30 octobre, faisant face à une forte contestation sociale. L’ONU a pensé un temps se replier à Bonn en Allemagne, qui abrite le Secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Finalement, Pedro Sánchez, le premier ministre espagnol propose d’accueillir l’événement à Madrid* et aux mêmes dates et « La conféresnce se déroulera sous la présidence du gouvernement du Chili et sera organisée avec le soutien logistique du gouvernement espagnol. La présidente désignée de la conférence est Carolina Schmidt, la ministre de l’Environnement du Chili. […] »** Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
*https://www.courrierinternational.com/article/environnement-cop-25-lespagne-se-propose-pour-remplacer-le-chili (consulté le 8 novembre 2020)
**https://unfccc.int/fr/news/mise-a-jour-sur-la-cop25-du-chili-qui-aura-lieu-a-madrid-du-2-au-13-decembre-2019 (consulté le 8 novembre 2020)
- « S'il vous plaît, ne me mangez pas »
- « Soyez vegan - Faites la paix »
Devant l'IFEMA-Feria de Madrid qui héberge la COP25, comme à la COP23 de Bonn, je retrouve l'équipe de distribution de nourriture vegan : des sandwiches dont la viande est remplacée par du soja en tranche accompagnée de concombres et de sauce blanche, des petits gâteaux secs…
Ils tendent aussi des flyers avec des références internet où l’on peut lire :
« Il est sage de passer pour toujours à un régime végétarien. C'est bon pour la santé. C'est économique. C'est écologique. C'est compatissant. C'est noble. C'est la paix. »* Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire
- sur un des sites internet conseillés et
- sur le flyer donné :
« Manger végétarien est l'une des meilleures choses que vous puissiez faire pour arrêter le changement climatique […] Notre planète se réchauffe. En remplaçant la viande par des sources végétariennes de protéines (noix, graines, haricots et lentilles par exemple), nous pouvons réduire les émissions de carbone et autres gaz à effet de serre. L'ensemble du processus de production alimentaire de la ferme à l'assiette représente 30% de toutes les émissions mondiales de gaz à effet de serre. […] »*
« Réuni récemment, en octobre 2019, le groupe d'experts des Nations Unies sur le changement climatique (GIEC pour son acronyme en anglais) a appelé à une réduction immédiate de la consommation de viande et de produits laitiers. Un régime à base de plantes peut réduire jusqu'à 8 gigatonnes d'émissions de carbone par an. […] Les principales contributions au réchauffement climatique du bétail proviennent directement et indirectement, de la déforestation des forêts tropicales pour cultiver des aliments pour le bétail, des importantes émissions de méthane des exploitations agricoles et des dépenses énergétiques des abattage de l'animal, transformation et réfrigération, jusqu'au transport de la viande à travers le monde. […]. Sans mentionner l'énorme consommation d'eau que génère l'élevage. »**
*https://vegsoc.org/info-hub/why-go-veggie/environment/ (consulté le 8 novembre 2020)
**Vida Alternativa (Flyers distribués sur place)
- « 1 espèce sur 3 menacée d'extinction n'est pas un changement. N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
- « Miami disparaissant sous la mer n'est pas un changement. N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
Dans la station de métro Feria de Madrid qui dessert l'IFEMA-Feria de Madrid, le parc des expositions où se tient la COP25. Des panneaux aux logos de la COP et d' Acciona (entreprise espagnole de BTP et d'énergie, d'immobilier et aussi compagnie de transport maritime, elle est sponsor de l'événement) déclinant les conséquences du changement climatique tapissent les murs.
Avec d’autres grand groupe tels Endessa et Iberdrola, Acciona investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). « […] Un groupe d'ONG craint que la présence de ces grands groupes, à côté d'autres comme Suez, Santander […], puissent jouer sur les discussions en cours […à la COP25]. »*
Plus tard, au Chili dans le désert de l'Atacama, nous nous trouverons devant un des immenses parcs de panneaux solaires en construction d'Acciona. Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Au sujet de Miami nous avons trouvé ceci sur internet :
Miami, tout comme La Nouvelle-Orléans, Jakarta, Venise, New-York, Shangai vont énormément pâtir de la montée du niveau des eaux due au réchauffement climatique.
« […] Miami sera presque engloutie sous la mer, même avec un réchauffement de 2°C. […] »*
« […La Floride] La mer y monte plus vite qu’ailleurs et les marées, plus fortes qu’avant, s’avèrent particulièrement destructrices lors de la saison des king tides, ces marées géantes d’automne. Les sorties des tuyaux d’évacuation se retrouvant alors sous la mer, l’eau salée rentre dans le système d’écoulement et reflue, avec les eaux usées, par les égouts, submergeant des jours durant les routes et les parkings en sous-sol. […] Ce phénomène récent a été baptisé sunny day flooding (« inondation par beau temps »), car il se produit même sans pluie. Dans certaines îles des Florida Keys, l’archipel qui s’étire au sud de Miami, les inondations ont duré quatre-vingt-dix jours d’affilée en 2019, un record. […]
M. Philip Stoddard, l’ancien maire de South Miami, l’une des trente-quatre municipalités du comté de Miami, est l’un des rares élus à prononcer les mots « départ volontaire ». « Peu de dirigeants politiques sont prêts à dire la vérité aux gens, nous explique-t-il. Le revenu médian à Miami est de 50 000 dollars. Nous n’avons pas les moyens de financer l’infrastructure qui serait nécessaire pour adapter la zone à la montée des eaux sur les prochaines décennies. […] »***
*https://www.nouvelobs.com/planete/20191207.OBS22038/les-ong-s-inquietent-de-l-influence-de-grands-groupes-energetiques-a-la-cop25.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.cnews.fr/monde/2019-05-21/rechauffement-climatique-quelles-sont-les-villes-qui-devraient-etre-submergees-par (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.monde-diplomatique.fr/2020/05/RAIM/61762 (consulté le 8 novembre 2020)
- « 75% de l'Espagne menacée de désertification n'est pas un changement.
- « N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
Dans la station de métro Feria de Madrid qui dessert l'IFEMA-Feria de Madrid, le parc des expositions où se tient la COP25. Des panneaux aux logos de la COP et d' Acciona (entreprise espagnole de BTP et d'énergie, d'immobilier et aussi compagnie de transport maritime, elle est sponsor de l'événement) déclinant les conséquences du changement climatique tapissent les murs.
Avec d’autres grand groupe tels Endesa et Iberdrola, Acciona investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). « […] Un groupe d'ONG craint que la présence de ces grands groupes, à côté d'autres comme Suez, Santander […], puissent jouer sur les discussions en cours […à la COP25]. »*
Plus tard, au Chili dans le désert de l'Atacama, nous nous trouverons devant un des immenses parcs de panneaux solaires en construction d'Acciona. Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
À noter que peuvent être consultés sur notre site les reportages réalisés en Espagne entre 2006-2007 sur l’agriculture intensive en Espagne.
Sur internet, nous lisons ceci à propos de la désertification :
« […] la désertification désigne "la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines". »**
La 14e CNULD (la COP de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification) (1) qui s'est tenue à New Delhi, du 2 au13 septembre 2019 « […] tente de sensibiliser aux solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres. Parmi les mesures urgentes à mettre en place : prévenir l'érosion des sols, gérer les ressources en eau, améliorer la gestion des pâturages, des forêts et du bétail, reboiser les forêts... La Convention, pour qui "la désertification est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté", affirme que "toute stratégie efficace doit lutter contre la pauvreté". […] »**
« On va avoir un paysage lunaire ! » L’Espagne affronte la désertification. D’immenses serres qui ravitaillent l’Europe en tomates, des cultures intensives d’amandiers ou d’oliviers... En Espagne, ces pratiques agricoles provoquent de l’érosion, dégradent les sols et mènent, en bref, à la désertification accélérée du pays. […] »*** « […] un cinquième de l'Espagne est menacée de devenir désertique. […] »**
(1) La CNULD : « C'est la dernière des trois COP, créée en même temps que les deux autres : la plus connue est consacrée au changement climatique et la seconde à la biodiversité. Toutes les trois ont été créées en 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Adoptée en 1994 et entrée en vigueur en 1996, la COP de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) a commencé à se réunir en 1997. Elle se tient désormais tous les deux ans depuis 2001. »**
*https://www.nouvelobs.com/planete/20191207.OBS22038/les-ong-s-inquietent-de-l-influence-de-grands-groupes-energetiques-a-la-cop25.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.franceculture.fr/environnement/conference-sur-la-desertification-la-cop-meconnue (consulté le 8 novembre 2020)
***https://reporterre.net/On-va-avoir-un-paysage-lunaire-L-Espagne-affronte-la-desertification (consulté le 8 novembre 2020)
- « Capitalismo mata el planeta y mata personas » : « Le capitalisme tue la planète et tue les personnes »
À un arrêt de bus dans Madrid.
- « Je ne veux pas être exposé à la radiation mortelle du poison nucléaire » « Madrid, Cuenca, Toledo, Ciudad Real, Albacete » « Je ne veux pas être exposé aux déchets nucléaires »
Station de métro Feria de Madrid qui dessert l'IFEMA-Feria de Madrid, le parc des expositions où se tient la COP25.
Madrid, Espagne - 5 Décembre 2019.
À propos des déchets nucléaires en Espagne, nous avons trouvé ceci sur internet :
« L'usine Orano de la Hague (Manche) retraite des combustibles nucléaires usés pour le monde entier. En plus du combustible réutilisable, les pays étrangers doivent récupérer leurs déchets, issus du traitement. Problème, certains pays prennent du retard pour reprendre ces déchets nucléaires. Dans le secret, des pénalités s'appliquent. Elles s'élèveraient déjà à plus de 550 millions d'euros pour l'Espagne. […] L'Espagne n'est toujours pas prête à accueillir ses propres déchets nucléaires, faute de disposer d'un site qui le permette. […] »*
(À noter que bientôt nous mettrons en ligne sur notre site un reportage sur la production d’énergie en France (nucléaire, éolienne, etc.) qui contient des images faites à la Hague).
*https://www.lamanchelibre.fr/actualite-783627-la-hague-dechets-nucleaires-etrangers-trop-longtemps-entreposes-des-millions-d-euros-de-penalites (consulté le 8 novembre 2020)
Ballet de voitures devant l'IFEMA-Feria de Madrid, le parc des expositions où se tient le premier jour de la COP25. Sur les écrans de sa façade se succèdent des publicités pour les grandes marques qui sponsorisent l’événement : L'Oréal,Coca-Cola, Iberdrola, Acciona... Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Au sujet des sponsors de la COP nous avons trouvé ceci sur internet :
La COP25 est « […] relocalisée en Espagne à la dernière minute, en lieu et place du Chili. Apparemment, impossible d’organiser un tel événement sans compter sur la générosité de quelques sponsors, qui plus est dans l’urgence. Mais peut-être aurait-il mieux fallu en éviter certains… […]
En effet, le titre de sponsor donne accès à 74 événements de l’Association mondiale du commerce des émissions (IETA), dont font partie des entreprises pétrolières telles que Total, BP, Chevron, Engie ou Shell. Sur les milliers de participants à la COP25, l’IETA a ainsi envoyé 141 personnes au congrès de Madrid. Soit plus que la délégation de l’Union européenne… Or, selon des documents internes de cette association dévoilés par le Centre de recherche sur le climat, ses membres se servent bel et bel des négociations pour faire avancer leurs idées. […] »*
*https://www.consoglobe.com/cop25-sponsors-co2-cg (consulté le 8 novembre 2020)
« N'achetez pas Coca-Cola si nous n'allons pas recycler ensemble ».
À l'entrée de l'IFEMA-Feria de Madrid, le palais des congrès où se tient la COP25, des panneaux publicitaires des sponsors officiels de l'événement : Coca-Cola, L'Oréal, Endesa, Iberdrola, Acciona, Lanjarón (Danone). Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Voici ce que nous avons trouvé sur internet concernant les entreprises Coca-Cola et Danone (Lanjaron) et le recyclage :
« […] «Un monde sans déchets», c’est le monde merveilleux dans lequel la firme Coca-Cola voudrait que nous vivions à l’horizon 2030. La compagnie, qui accouche chaque seconde de 4 000 bouteilles, s’est donné pour objectif de récupérer et recycler l’équivalent de tous les emballages qu’elle produit. […] Pourtant, côté emballages, Coca-Cola avait commencé sur de bonnes bases. […] Mais à partir de 1960, «l’industrialisation et l’apparition du jetable ringardisent la consigne», explique Coca-Cola sur son site. […]
Dans son enquête, la journaliste Sandrine Rigaud a retrouvé un scientifique du Michigan qui a pourtant été consulté avant d’envoyer l’idée des consignes à la poubelle. Lui s’est intéressé à l’impact environnemental des bouteilles Coca. En prenant en compte tous les paramètres, il a comparé le plastique, l’aluminium et le verre. Dans le rapport écrit à la demande de la compagnie, sa conclusion est limpide : «La bouteille en verre réutilisable, à condition d’être réutilisée 15 fois, est la solution écologique par excellence.» Mais c’est la légèreté du plastique qui l’emporte finalement. Et plus besoin de financer tout un circuit de récupération. […] Maintenant que la planète est inondée par la matière plastique, la firme communique sur sa volonté d’entrer dans l’économie circulaire. […] »*
« […] Danone North America, propriétaire de la marque So Delicious, est devenue la plus grande entreprise au monde à être certifiée B Corp, ce qui témoigne de son engagement en matière de responsabilité environnementale et sociale. Reconcevoir les emballages de manière innovante pour réduire l'empreinte carbone et utiliser moins de ressources non renouvelables est un élément fondamental de ce changement. […] Les nouvelles bouteilles d’origine végétale et l’accent mis sur les boissons végétales biologiques est une étape logique dans l’alliance des deux piliers de la vision de Danone: One Planet, One Health. »**
« COP 25 [jour 1]: un sommet plein de contradictions
Le Sommet sur le climat démarre à Madrid. Les incohérences et le greenwashing se heurtent à la lutte et à l'urgence, et dans cette bataille, ceux qui ont tout à perdre sont, comme toujours, les plus vulnérables. […]
Lors de l'ouverture officielle, un plus grand fatalisme a été insufflé. «Nous ne faisons pas tout ce qu'il faut pour faire face à cette crise», a réprimandé le chef du GIEC, le sud-coréen Hoesung Lee, aux dirigeants mondiaux lors de son discours d'ouverture. Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, est également devenu sérieux. «Si nous ne changeons pas de toute urgence notre façon de vivre, nous allons mettre la vie en danger», a-t-il déclaré. Le dernier à prendre la parole lors de la séance d'ouverture a été le président espagnol Pedro Sánchez, qui a commencé son discours en reconnaissant la contribution d'Eunice Foote, une scientifique pionnière dans l'étude de l'effet de serre, dont les travaux, comme dans tant d'autres cas de l'histoire, ont été attribué à un homme, Joseph Henry. […]
À l'entrée, une enseigne de Coca-Cola, l'une des entreprises qui, selon Greenpeace, pollue le plus la planète avec des plastiques, a exhorté ceux qui faisaient la queue à entrer de ne pas acheter "si nous n'allons pas recycler ensemble", tandis que Lanjarón a promis d'être neutre en carbone d'ici 2025? Oui, avec des points d'interrogation. À l'intérieur, Acciona a distribué du charbon doux «parce que nous nous sommes mal comportés et que nous avons trop pollué», selon l'un des jeunes qui les a distribués.
Toutes n'étaient pas des contradictions: au moins il y avait des sources d'eau pour remplir les bouteilles que l'organisation avait données à chaque participant, les pommes pouvaient être cueillies à certains endroits, il y avait séparation des déchets et ils avaient pris soin de mettre des gobelets jetables biodégradables (et exhortaient être réutilisé). » ***
*https://www.liberation.fr/planete/2018/09/12/pollution-derriere-la-com-volontariste-de-coca-cola-des-montagnes-de-plastique_1678281 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.danone.com/fr/stories/articles-list/plant-based-bottle-drinks.html
***https://www.climatica.lamarea.com/cop25-greenwashing-contradicciones/
- « 17,2 millions de personnes quittant leur maison à cause des catastrophes climatiques n'est pas un changement. N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
- « 40% de la glace de l'Antarctique qui fond n'est pas un changement. N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
À l'entrée de l'IFEMA-Feria de Madrid, le palais des congrès où se tient la COP25, Des panneaux aux logos de la COP et d' Acciona (entreprise espagnole de BTP et d'énergie, d'immobilier et aussi compagnie de transport maritime, elle est sponsor de l'événement) déclinent les conséquences du changement climatique.
Avec d’autres grand groupe tels Endesa et Iberdrola, Acciona investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). « […] Un groupe d'ONG craint que la présence de ces grands groupes, à côté d'autres comme Suez, Santander […], puissent jouer sur les discussions en cours […à la COP25]. »*
Plus tard, au Chili dans le désert de l'Atacama, nous nous trouverons devant un des immenses parcs de panneaux solaires en construction d'Acciona.
Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Au sujet de la fonte des glaces nous avons trouvé ceci sur internet :
« […] protégé par des courants marins. Contrairement à l'Arctique, l'Antarctique ne se réchauffe pas, et reste l'endroit le plus froid de la planète. « C'est pour cela que pour l'Antarctique, tout est arrivé plus tard », explique Sabrina Speich [physicienne]. […] Si banquises et glaciers de l'Antarctique se mettent à fondre, réchauffement terrestre et élévation des océans seront amplifiés, d'une façon plus rapide et intense que le scénario du GIEC ne le prévoyait à la fin de l'année dernière [2018]. Il était déjà très alarmant. »**
« Météo France explique aussi pourquoi la fonte des glaces est critique pour la température sur Terre. «La fonte des glaces de mer, qui renvoient davantage de rayonnement vers l'espace que l'eau libre ou un sol déneigé, entraîne une augmentation de la quantité d'énergie solaire absorbée par la Terre. Elle accélère par conséquent le réchauffement climatique. »***
*https://www.nouvelobs.com/planete/20191207.OBS22038/les-ong-s-inquietent-de-l-influence-de-grands-groupes-energetiques-a-la-cop25.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/climat-la-fonte-mysterieuse-des-glaces-de-lantarctique-1036202 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.leparisien.fr/societe/l-antarctique-fond-plus-vite-que-jamais-15-01-2019-7988805.ph (consulté le 8 novembre 2020)
- « Tic Tac Tic Tac N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
- « 143 millions de personnes migrants climatiques d'ici 2050 n'est pas un changement. N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. »
À l'entrée de l'IFEMA-Feria de Madrid, le palais des congrès où se tient la COP25, des panneaux aux logos de la COP et d' Acciona (entreprise espagnole de BTP et d'énergie, d'immobilier et aussi compagnie de transport maritime, elle est sponsor de l'événement) déclinant les conséquences du changement climatique tapissent les murs.
Avec d’autres grand groupe tels Endesa et Iberdrola, Acciona investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). « […] Un groupe d'ONG craint que la présence de ces grands groupes, à côté d'autres comme Suez, Santander […], puissent jouer sur les discussions en cours […à la COP25]. »*
Plus tard, au Chili dans le désert de l'Atacama, nous nous trouverons devant un des immenses parcs de panneaux solaires en construction d'Acciona.
Madrid, Espagne - 2 Décembre 2019.
Voici ce que nous avons lu sur internet à propos des migrants climatiques :
« 135 millions de personnes, soit l'équivalent de la population combinée de l'Allemagne et de la France, risquent d'être déplacées du fait de la désertification. Environ 60 millions de personnes devraient quitter les zones désertifiées de l'Afrique subsaharienne pour l'Afrique du Nord et l'Europe au cours des 20 prochaines années. Chaque année, entre 700 000 et 900 000 Mexicains quittent leurs zones rurales arides pour gagner leur vie en tant que travailleurs migrants aux États-Unis. La moitié des 50 conflits armés de 1994 avaient des facteurs de causalité environnementaux caractéristiques des terres arides.
Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification »
**
*https://www.nouvelobs.com/planete/20191207.OBS22038/les-ong-s-inquietent-de-l-influence-de-grands-groupes-energetiques-a-la-cop25.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.franceculture.fr/environnement/conference-sur-la-desertification-la-cop-meconnue (consulté le 8 novembre 2020)
- À la une de
elEconomista
: Le secteur privé espagnol va de l'avant au Sommet du Climat
- ETSAM UPM - acciona
ETSAM : École Technique Supérieure d'Architecture de Madrid - UPM : Université Polytechnique de Madrid
« L'ETS d'architecture de l'Université polytechnique de Madrid a été chargé de peindre une pale d'éolienne de 41 mètres de long dans le cadre du Sommet sur le climat qui s'est tenu à Madrid. […] La pale de l'éolienne sera peinte par des bénévoles de l'école et sera exposée à l'entrée du parc des expositions de l'IFEMA, devenant ainsi l'emblème de la COP25. »*
Avec d’autres grand groupe tels Endesa et Iberdrola, Acciona investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). « […] Un groupe d'ONG craint que la présence de ces grands groupes, à côté d'autres comme Suez, Santander […], puissent jouer sur les discussions en cours […à la COP25]. »**
Plus tard, au Chili dans le désert de l'Atacama, nous nous trouverons devant un des immenses parcs de panneaux solaires en construction d'Acciona.
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Quelques précisions trouvées sur internet concernant ces deux participants à la COP25 :
« L'UPM a tenu un Stand pendant trois jours dans la Zone Verte de la COP25, dans lequel plus de quarante chercheurs de l'UPM ont pu montrer aux participants leur activité de recherche liée à la lutte contre le changement climatique, l'une des les deux seules universités qui ont eu leur propre stand dans la zone verte.
De même, plus d'une vingtaine de chercheurs de l'UPM ont participé en tant qu'experts aux conférences, ateliers et dialogues officiels de la COP25 tant dans la Zone Verte (grand public) que dans la Zone Bleue (espace de négociation des représentants des différents pays) lors d'événements organisés par des institutions du monde entier. »***
« ACCIONA renforce sa capacité d'innovation et technique dans le développement de technologies renouvelables, telles que l'éolien et le photovoltaïque, avec une plus grande maturité et compétitivité. Avec plus de 10500 MW de sa propre puissance installés dans 16 pays sur 5 continents, il a consolidé sa position privilégiée pour défendre son Business as Unusual model, qui favorise les investissements dans le secteur des énergies renouvelables et des activités bas carbone. Une manière différente de faire des affaires qui accélère l'accès universel à l'énergie, afin d'atteindre l'objectif global n ° 7 «Énergie propre et abordable», et l'adoption d'un modèle énergétique décarboné. […] »****
*https://blogs.upm.es/cop25/2019/11/18/la-etsam-recibe-el-encargo-de-pintar-el-emblema-de-la-cumbre-del-clima/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.nouvelobs.com/planete/20191207.OBS22038/les-ong-s-inquietent-de-l-influence-de-grands-groupes-energetiques-a-la-cop25.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://blogs.upm.es/cop25/2019/12/20/balance-actividades-upm-en-el-marco-de-la-cop25/ (consulté le 8 novembre 2020)
****https://www.acciona.com/solutions/energy/ (consulté le 8 novembre 2020)
Sur la façade de l'IFEMA-Feria de Madrid, le palais des congrès où se tient la COP25.
« Tic Tac Tic Tac N'appelez pas ça changement, appelez ça urgence climatique. » Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet des objectifs de travail de la 25e Conférence mondiale sur le climat :
« A l’occasion de cette 25e édition, des décisions devraient être prises sur au moins trois sujets : les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui doivent être revus à la hausse, l’aide aux pays les plus vulnérables, et l’encadrement des « marchés carbone »(1). […]
A priori, cette COP 25, ne devrait pas être l’occasion de grandes décisions. Elle devrait lancer la dynamique vers celle de Glasgow en Ecosse, l’an prochain. Très attendue, la COP 26 sera le premier grand rendez-vous dans le cycle onusien depuis la signature des accords de Paris : les États volontaires y seront appelés à présenter de nouvelles « contributions nationales », plus ambitieuses. »*
(1) Marchés carbone : Selon l'article 6 de l'accord de Paris, un pays qui émet beaucoup de CO2 peut s'acheter des réductions d'émissions dans un autre pays peu pollueur : pour cela, il finance par exemple un projet d'énergies renouvelables.
*https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/184 (consulté le 8 novembre 2020)
Signalétiques à l'IFEMA-Feria de Madrid, le palais des congrès où se tient la COP25.
- La zone verte est l'espace dédié à la société civile et aux entreprises, la zone bleue est l'espace de négociation des représentants des différents pays, strictement réservée aux personnes accréditées.
Comme chaque année nous n’avons malheureusement pas pu accéder à la zone bleue faute d’accréditation.
- « 1,5°C des paroles aux actes
Poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5°C au-delà des températures préindustrielles était l'engagement initial des pays lors de l'Accord de Paris à la COP21. « La COP25 est vue comme une étape intermédiaire avant la COP26 qui se tiendra à Glasgow (Royaume-Uni) en décembre 2020, durant laquelle les Etats doivent soumettre de nouveaux plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre plus ambitieux – alors que les promesses actuelles des Etats mettent la planète sur une trajectoire de plus de 3 °C de réchauffement. »*
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet, nous trouvons ces précisions sur l'organisation pratique du Sommet mondial pour le Climat :
« Le site de la Conférence s'étend sur 113.000 m2 au parc des expositions (IFEMA) à Madrid. Il se divise en trois zones: "zone bleue", gérée par l'ONU, qui accueillera la 25e Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, la 15e réunion des parties au Protocole de Kyoto (CMP15) et la deuxième réunion des parties à l’accord de Paris sur le climat (CMA2), ainsi que d’autres événements des Nations Unies.
La "zone verte" abritera environ 500 conférences et débats, qui verront la participation d'ONGs et d'acteurs de la société civile, tandis que la zone "Castellana verte" accueillera plusieurs activités culturelles et sociales. »**
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/30/secoue-par-une-violente-crise-sociale-le-chili-renonce-a-organiser-la-cop25_6017460_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://fnh.ma/article/alaune/climat-la-cop25-en-chiffres (consulté le 8 novembre 2020)
Sur le parking de l'IFEMA-Feria de Madrid, le palais des congrès où se tient la COP25.
Ce participant transporte les portraits de la famille royale d'Arabie saoudite qui ont sûrement orné les murs de différents stands et lieux au gré des réunions, comme j’ai pu le voir durant la COP22 au Maroc. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Entrée de la zone verte, l'espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. Sur le logo de la Cop, comme une aiguille indiquant midi, le dessin du pays chilien. C'est le Chili qui devait recevoir la COP cette année, après le désistement du Brésil (annoncé quelques jours avant le début de la COP24 à Katowice) suite à l'élection à la tête du pays du climato-sceptique Jair Bolsonaro.
« Ce n’est que le 1er novembre que la COP, prévue du 2 au 13 décembre, a été transférée en urgence dans la capitale espagnole après l'annonce par le Chili qu’il renonçait à l’accueillir en raison d’un mouvement social sans précédent, qui a fait 22 morts. […] »*. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
*https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/madrid/cop25-madrid-dans-une-course-contre-la-montre-pour-organiser-l-evenement-6620279 (consulté le 8 novembre 2020)
- Journaliste chilien de CNN Chile. Nous sommes très étonnés qu'il soit sans équipe autour de lui, seul à commenter l'actualité en direct tout en assurant lui-même la prise de l'image et du son. Mais finalement nous verrons qu'ils sont nombreux à procéder ainsi même s'il reste encore quelques binômes journaliste-caméraman.
- Dans la zone verte de la COP25, deux participantes chiliennes posent devant une reproduction d'une statue de l'Île de Pâques. C'est une île chilienne, rendue célèbre par ses imposantes et nombreuses statues ‘Moais’ et à une époque par une déforestation totale d’origine naturelle ou humaine.*
Île volcanique de Polynésie, « L’île de Pâques (ou Rapa Nui en Rapanui !) est une île chilienne du Pacifique Sud. C’est l’un des endroits peuplés les plus isolés de la planète. […] Les côtes chiliennes, vers l’est, sont à plus de 3500 Km. Tahiti est situé à 4200 km à l’ouest. L’île de Pâques est habitée, en 2017, par 7750 personnes regroupées à Hanga Roa, le seul village de l’île. »**
C'est le Chili qui devait accueillir la COP cette année mais qui a préféré annuler face à « un mouvement social sans précédent, qui a fait 22 morts. […] ».*** IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet concernant l'Île de Pâques et le syndrome d'effondrement qui lui est attribué nourrissant de nombreuses polémiques :
« La notion "d'effondrement des civilisations" a en effet connu un vif succès ces dernière années […] "Le meilleur exemple d'une société qui se détruit par la surexploitation de ses propres ressources" selon les mots de Jared Diamond. [l'auteur d'"Effondrement"] […]
Simpliste ! affirment donc désormais Christopher M. Stevenson et Thegn N. Ladefoged.
"Ce concept d’effondrement est une caractérisation erronée concernant la population préhistorique de l’Île de Pâques"
, […] Quand la production agricole a commencé à décliner, des ajustements ont dû être effectués, conduisant des habitants à abandonner certains zones pour s'installer dans d'autres, plus fertiles. […]
Conclusion des chercheurs : "Les populations de l'île de Pâques ont plutôt lutté avec succès contre les obstacles environnementaux naturels qu'elles n'ont dégradé leur environnement."»*
*https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/on-comprend-mieux-comment-s-est-eteinte-la-civilisation-de-l-ile-de-paques_21762 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://tahitileblog.fr/tourisme/ile-de-paques-histoire-mysteres-rapa-nui/ (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/madrid/cop25-madrid-dans-une-course-contre-la-montre-pour-organiser-l-evenement-6620279 (consulté le 8 novembre 2020)
À l'entrée de la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- L'interview d'un cuisinier
- Un "selfie" devant le logo de la COP.
Comme chaque année, faute d'accréditation, nous n’avons malheureusement pas pu accéder à la zone bleue (espace de négociation des représentants des différents pays).
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet, nous trouvons ces précisions sur la zone bleue :
« […] "zone bleue", gérée par l'ONU, qui accueillera la 25e Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, la 15e réunion des parties au Protocole de Kyoto (CMP15) et la deuxième réunion des parties à l’accord de Paris sur le climat (CMA2), ainsi que d’autres événements des Nations Unies. […] »*
*https://fnh.ma/article/alaune/climat-la-cop25-en-chiffres (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Scène dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- « #CHAOCARBÓN » (1). #chaocarbón est un mouvement pour la fermeture des centrales thermoélectriques à charbon au Chili afin de lutter contre la pollution atmosphérique et son impact sur la santé et l'environnement.
- « #Chère COP25 - Nous avons besoin de solutions maintenant »
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) « #CHAOCARBON est un mouvement citoyen qui demande au président de la République de fermer immédiatement les plus anciennes unités thermoélectriques au charbon du pays, toujours en fonctionnement dans les 5 zones dites de sacrifice: Tocopilla, Mejillones, Huasco, Puchuncaví - Quintero et Coronel.
"Monsieur le Président, veuillez fermer les centrales thermoélectriques à charbon des zones de sacrifice du Chili. Nos compatriotes meurent". Telle est notre devise. »*
Voici ce que nous avons trouvé sur internet au sujet de ce mouvement :
« Charbon au Chili.
Au Chili, l'un des principaux problèmes socio-environnementaux est la pollution atmosphérique et son impact sur la santé des personnes et des écosystèmes. La production d'électricité à partir du charbon est sa principale cause, étant une industrie qui génère une énergie polluante et obsolète. Pour cette raison, dans de nombreux pays développés, ce type de centrale thermoélectrique a été éliminé en raison de ses graves dommages et de ses multiples impacts négatifs. […]
PÉTITION # CHAOCARBÓN
97 379 ont pris des mesures.
DEMANDER AUX PARLEMENTAIRES CHILIENS D'APPROUVER LA FERMETURE DES CENTRALES THERMOÉLECTRIQUES AU CHARBON D'ICI 2025 »**
À noter que pour notre reportage "Le Chili après la COP" que vous pouvez retrouver sur notre site nous nous sommes rendus à vélo dans ces 'Zones de Sacrifice'.
*https://m.facebook.com/notes/chao-carbón/movimiento-por-el-cierre-de-las-termoeléctricas-a-carbón-en-chile/189475175167232/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://chaocarbon.cl/ (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Des activistes ont redécoré discrètement les lieux.
- « #CHAOCARBÓN » (1). #chaocarbón est un mouvement pour la fermeture des centrales thermoélectriques à charbon au Chili afin de lutter contre la pollution atmosphérique et son impact sur la santé et l'environnement.
- "Masque" de Sebastián Piñera, le président du Chili qui devait accueillir la COP cette année mais qui a dû renoncer face à la crise sociale qui secoue son pays.
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) CHAOCARBÓN : « Alliance Chao Carbon
Nous sommes une coalition citoyenne d'organisations socio-environnementales de partout au pays.
Notre objectif est de parvenir à la fermeture des centrales thermoélectriques au charbon avant 2030, exigeant la fermeture urgente des centrales au charbon les plus obsolètes de la matrice énergétique du Chili. »*
Voici ce que nous avons trouvé sur internet :
- au sujet de #ChaoCarbon et des problèmes de santé provoqués par la pollution due au charbon au Chili
- des extraits d'articles de journaux qui parlent du pourquoi du déménagement de la Cop, de Santiago à Madrid :
« À la suite de la vague complexe d’empoisonnements qui s’est récemment produite à Quintero et à Puchuncaví, diverses organisations, dirigeants sociaux et habitants des dénommées zones de sacrifice ont promu la campagne «Vivre dans une zone de sacrifice» de la coalition #ChaoCarbon, pour sensibiliser les risques liés à la vie dans ces zones contaminées et à demander au gouvernement de fermer les 28 centrales thermoélectriques au charbon actuellement en fonctionnement dans le pays. »**
« L'annulation [du sommet] a porté un coup dur à l'image du Chili, considéré comme un des pays les plus stables d'Amérique latine mais secoué depuis le 18 octobre par une fronde sociale sans précédent, qui a fait 20 morts et un millier de blessés, selon le dernier bilan officiel. […] ».***
« L'annonce le 18 octobre de l'augmentation du prix du ticket de métro a été le déclencheur de la colère dans les rues de Santiago. Depuis, les Chiliens n'ont pas cessé de protester contre les inégalités qui règnent dans un pays à l'économie prospère et où l'Etat est selon eux défaillant dans les domaines de l'éducation, de la santé et des retraites. […] une marée de manifestants à Santiago, une université incendiée […]
Tout en durcissant le ton sur le thème de l'ordre public, le président Sebastian Pinera n'a fait aucune annonce dans le domaine social pour répondre aux revendications de la rue sur le montant des pensions de retraite, la santé ou l'éducation. »****
À noter que dans notre reportage « Le Chili après la COP » que vous pouvez retrouver sur notre site nous nous sommes rendus à vélo dans ces ‘Zones de Sacrifice’.
*https://chaocarbon.cl/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://chaocarbon.cl/campana/vivir-en-una-zona-de-sacrificio/ (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-espagne-propose-d-accueillir-la-cop-25-selon-le-president-chilien-20191031 (consulté le 8 novembre 2020)
****https://www.leparisien.fr/international/chili-manifestations-monstre-a-santiago-une-universite-incendiee-09-11-2019-8189763.php (consulté le 8 novembre 2020)
« Sans plastique »
Peinture et groupes de parole dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Cette cruche en terre était présente sur la table lors des conférences des peuples indigènes au Sommet Social pour le Climat qui se tenait dans les locaux de l'UGT (Siège syndical confédéral de l'Union Générale des Travailleurs) dans le centre historique de la capitale.
Et dans les locaux où avait lieu le contre-sommet social pour le climat, de nombreuses affichettes invitaient à ne pas consommer de l'eau achetée en bouteilles plastique : l'eau étant un bien commun et le plastique constituant un déchet polluant. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Prises de parole dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Comme chaque année, faute d’accréditation nous n’avons malheureusement pas pu accéder à la zone bleue (zone officielle où ont lieu les négociations entre les représentants des différents pays). IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Ici au stand "Business Ambition pour 1,5 °C"
- "Objectif de développement durable N°7 : Énergie abordable et propre"
- "Business Ambition pour 1,5 °C - Notre seul futur - Pacte Mondial - Red Espagnole"
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Nous avons trouvé ceci sur le site des Nations Unies à propos de Business Ambition for 1.5°C :
« […] NATIONS UNIES, Madrid, le 13 décembre 2019 – À l’occasion de la COP25, 117 entreprises se sont engagées à fixer des objectifs de réductions des émissions fortement ambitieux pour contribuer à limiter les effets les plus graves du changement climatique. […]
Dans le cadre de la campagne « Business Ambition for 1.5°C - Our Only Future », les nouveaux signataires ont promis de fixer des objectifs alignés sur une limitation de la hausse de la température mondiale à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et d’atteindre zéro émission nette de carbone au plus tard en 2050. […]
Elles devraient aussi donner aux gouvernements la confiance nécessaire pour améliorer leurs plans nationaux climatiques, notamment leurs Contributions déterminées au niveau national (NDC) et leurs stratégies à long terme, conformément aux résultats les plus récents de la recherche climatologique. En établissant des politiques et en fixant des objectifs alignés sur la trajectoire du « 1,5 °C », les gouvernements donneront à leur tour aux entreprises la clarté et la confiance dont elles ont besoin pour investir avec détermination dans les économies neutres en carbone du futur. […] »*
*https://unfccc.int/fr/news/cop25-de-plus-en-plus-d-entreprises-s-engagent-pour-le-climat-et-pour-un-futur-a-15-degc (consulté le 8 novembre 2020)
« Objectifs de développement durable »
Dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Pédaler pour faire du jus de fruit au stand de l'entreprise espagnole Iberdrola, fournisseur d'électricité et de gaz naturel et un des sponsors du 25e Sommet des Nations Unies sur les changements climatiques. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Au sujet d'Iberdrola, nous avons trouvé ceci sur internet :
« Des géants des énergies fossiles comme sponsors de la COP25. La présence à Madrid des sociétés Iberdrola et Endesa, deux grands groupes énergétiques espagnols qui tirent la majorité de leurs revenus des énergies fossiles, inquiète plusieurs ONG. » (1)
« Énergéticien de rang mondial et l'un des leaders des énergies renouvelables […] ». (2) « […] Grâce à une stratégie de croissance durable tournée vers les énergies renouvelables depuis plus de 20 ans […] nous faisons partie des entreprises les moins émettrices de CO2 et sommes une référence internationale pour notre contribution à la lutte contre le changement climatique. […] » (3)
« Butler* a noté que le cours de l’action d’Iberdrola avait augmenté de 54% au cours des deux dernières années, par rapport à Total (en baisse de 35%) et Shell (en baisse de 53%).
«Un investisseur pourrait bien se demander pourquoi investir dans Shell ou Total pour obtenir une exposition via les énergies renouvelables alors qu’il pourrait investir dans NextEra, Orsted ou Iberdrola, étant donné que ces entreprises sont bien plus avancées dans la transition énergétique». » (4)
Pour limiter le réchauffement climatique, la priorité absolue est la baisse des émissions de CO2. « Le point positif est que les citoyens s’y mettent, mais c’est à présent aussi le cas des entreprises. Elles verdissaient jusqu’ici leur discours sans réellement faire grand chose, c’est très différent désormais. Pour avoir accès au consommateur, il faut intégrer les enjeux écologiques dans le processus de production, et cela change tout. » (5)
*Butler (Thomas J.) : Directeur du Bureau des notations de crédit de la SEC (Securities and Exchange Commission : organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers).
(1) https://www.capital.fr/entreprises-marches/iberdrola-endesa-ces-inquietants-sponsors-de-la-cop25-1357136 (consulté le 8 novembre 2020)
(2) https://www.iberdrola.fr/a-propos-iberdrola/iberdrola-en-france (consulté le 8 novembre 2020)
(3) https://www.iberdrola.fr/a-propos-iberdrola/groupe-energetique (consulté le 8 novembre 2020)
(4) https://www.planete-business.com/2020/07/27/les-majors-energetiques-continuent-dinvestir-massivement-dans-les-combustibles-fossiles/ (consulté le 8 novembre 2020)
(5) https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/184 (consulté le 8 novembre 2020)
Stand d'Iberdrola (un des sponsors du 25e Sommet des Nations Unies sur les changements climatiques) dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Énergéticien de rang mondial et l'un des leaders des énergies renouvelables, l'entreprise espagnole « Iberdrola est spécialisé dans la production, la distribution et la commercialisation d'électricité verte et de gaz naturel. »* IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
À noter que nous avions déjà croisé la route de la caravane des vélos électriques sponsorisés par Iberdrola « Bouger pour le Climat, Maintenant! » durant notre séjour à Katowice (cf notre sujet COP24 en Pologne sur notre site).
À propos du sponsoring d'Iberdrola soupçonné de "greenwashing", nous avons lu ceci sur internet :
« Mais en parallèle de cette politique pro-renouvelable, Iberdrola reste plombé par ses activités non renouvelables et réinvestit dans ses centrales nucléaires vétustes en Espagne.
[…Aussi,] Iberdrola détient encore 27 centrales thermiques en Espagne. Résultat, les énergies fossiles représentent encore 23 % de ses capacités européennes de production d’électricité. »**
« […] Des géants des énergies fossiles comme sponsors de la COP25. La présence à Madrid des sociétés Iberdrola et Endesa, deux grands groupes énergétiques espagnols qui tirent la majorité de leurs revenus des énergies fossiles, inquiète plusieurs ONG.
[…] limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C, voire 1,5°C, […] nécessiterait de réduire drastiquement le recours aux énergies fossiles.
[Or] Endesa est le principal émetteur de gaz à effet de serre en Espagne, ayant produit un peu plus de 60 millions de tonnes équivalent CO2 en 2018, selon l'ONG Corporate Accountability watchdog. Iberdrola en a produit 24,6 millions. […] »***
*https://www.iberdrola.fr/a-propos-iberdrola/groupe-energetique (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.capital.fr/entreprises-marches/iberdrola-endesa-ces-inquietants-sponsors-de-la-cop25-1357136 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.guide-electricite-verte.fr/avis-fournisseur/iberdrola/ (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- « Nous ne pouvons pas changer le monde seuls »
- « Aire d'innovation et science - # Il est temps d'agir »
Comme chaque année, faute d’accréditation nous n’avons malheureusement pas pu accéder à la « […] "zone bleue", gérée par l'ONU, qui accueillera la 25e Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, la 15e réunion des parties au Protocole de Kyoto (CMP15) et la deuxième réunion des parties à l’accord de Paris sur le climat (CMA2), ainsi que d’autres événements des Nations Unies. […] »* IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
*https://fnh.ma/article/alaune/climat-la-cop25-en-chiffres (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes au stand du « Forum d'action sectorielle pour le climat, l'innovation et la science » dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- « Leviers pour faire bouger l'Espagne »
- « Innovation, industrie et éducation face au défi démographique »
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- Au Stand « Forum jeunesse et société civile » : "Femmes latino-américaines dans la science du climat - 10 décembre"
- À l'arrière plan, une reproduction d'une statue de l'Île de Pâques, une île chilienne, rendue célèbre par ses imposantes et nombreuses statues ‘Moais’ et à une époque par une déforestation totale naturelle ou humaine.*
« Le Chili, qui s'était porté volontaire à accueillir la COP 25 après le désistement du Brésil, avait renoncé à organiser ce grand événement international, qui devait se tenir du 2 au 13 décembre à Santiago. »**
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos
- du 10 décembre, la Journée du genre à la COP25
- de l'Île de Pâques et le syndrome d'effondrement qui lui est attribué nourrissant de nombreuses polémiques :
« Cette année, la COP25 a consacré une journée de son agenda aux femmes. La Journée du genre, comme ils l'ont appelée, aura lieu le 10 décembre et vise à reconnaître et à célébrer l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles dans la politique et l'action climatique. […] »***
«"Pour les femmes, être une femme est déjà difficile, mais être indigène et défenseur est trois fois plus difficile", a déclaré à DW Ruth Alipaz, Coordonnatrice Générale de la Coordination Nationale de la Défense des Territoires des Paysans Indigènes Autochtones et des Zones Protégées de Bolivie une organisation composées à 95% de femmes qui s'est créée il y a un an pour éviter l'exploration pétrolière dans une réserve de faune et de flore située dans le sud du pays. "Nous devons surmonter les barrières et mettre en place une organisation pour pouvoir faire connaître ce qui nous arrive sur le territoire avec des politiques extractives qui menacent nos vies", a-t-elle dit, énumérant les obstacles dans divers domaines. […] »****
« La notion "d'effondrement des civilisations" a en effet connu un vif succès ces dernière années […] "Le meilleur exemple d'une société qui se détruit par la surexploitation de ses propres ressources" selon les mots de Jared Diamond. [l'auteur d'"Effondrement"] […]
Simpliste ! affirment donc désormais Christopher M. Stevenson et Thegn N. Ladefoged. "Ce concept d’effondrement est une caractérisation erronée concernant la population préhistorique de l’Île de Pâques", […] Quand la production agricole a commencé à décliner, des ajustements ont dû être effectués, conduisant des habitants à abandonner certains zones pour s'installer dans d'autres, plus fertiles. […]
Conclusion des chercheurs : "Les populations de l'île de Pâques ont plutôt lutté avec succès contre les obstacles environnementaux naturels qu'elles n'ont dégradé leur environnement."»***
*https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/on-comprend-mieux-comment-s-est-eteinte-la-civilisation-de-l-ile-de-paques_21762 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://2m.ma/fr/news/le-gouvernement-espagnol-adopte-une-batterie-de-mesures-pour-garantir-la-reussite-de-la-cop25-20191108/ (consulté le 8 novembre 2020)
***https://latinamericanpost.com/es/31135-mujeres-en-la-cop25-dia-del-genero (consulté le 8 novembre 2020)****https://www.dw.com/es/la-lucha-contra-el-cambio-climático-empieza-con-las-mujeres/a-51602490 (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- Au Stand « Forum jeunesse et société civile » : "Femmes latino-américaines dans la science du climat - 10 décembre"
- À l'arrière plan, une reproduction d'une statue de l'Île de Pâques, une île chilienne, rendue célèbre par ses imposantes et nombreuses statues ‘Moais’ et à une époque par une déforestation totale naturelle ou humaine.*
« Le Chili, qui s'était porté volontaire à accueillir la COP 25 après le désistement du Brésil, avait renoncé à organiser ce grand événement international, qui devait se tenir du 2 au 13 décembre à Santiago. »**
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos
- du 10 décembre, la Journée du genre à la COP25
- de l'Île de Pâques et le syndrome d'effondrement qui lui est attribué nourrissant de nombreuses polémiques :
« Cette année, la COP25 a consacré une journée de son agenda aux femmes. La Journée du genre, comme ils l'ont appelée, aura lieu le 10 décembre et vise à reconnaître et à célébrer l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles dans la politique et l'action climatique. […] »***
«"Pour les femmes, être une femme est déjà difficile, mais être indigène et défenseur est trois fois plus difficile", a déclaré à DW Ruth Alipaz, Coordonnatrice Générale de la Coordination Nationale de la Défense des Territoires des Paysans Indigènes Autochtones et des Zones Protégées de Bolivie une organisation composées à 95% de femmes qui s'est créée il y a un an pour éviter l'exploration pétrolière dans une réserve de faune et de flore située dans le sud du pays. "Nous devons surmonter les barrières et mettre en place une organisation pour pouvoir faire connaître ce qui nous arrive sur le territoire avec des politiques extractives qui menacent nos vies", a-t-elle dit, énumérant les obstacles dans divers domaines. […] »****
« La notion "d'effondrement des civilisations" a en effet connu un vif succès ces dernière années […] "Le meilleur exemple d'une société qui se détruit par la surexploitation de ses propres ressources" selon les mots de Jared Diamond. [l'auteur d'"Effondrement"] […]
Simpliste ! affirment donc désormais Christopher M. Stevenson et Thegn N. Ladefoged. "Ce concept d’effondrement est une caractérisation erronée concernant la population préhistorique de l’Île de Pâques", […] Quand la production agricole a commencé à décliner, des ajustements ont dû être effectués, conduisant des habitants à abandonner certains zones pour s'installer dans d'autres, plus fertiles. […]
Conclusion des chercheurs : "Les populations de l'île de Pâques ont plutôt lutté avec succès contre les obstacles environnementaux naturels qu'elles n'ont dégradé leur environnement."»***
*https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/on-comprend-mieux-comment-s-est-eteinte-la-civilisation-de-l-ile-de-paques_21762 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://2m.ma/fr/news/le-gouvernement-espagnol-adopte-une-batterie-de-mesures-pour-garantir-la-reussite-de-la-cop25-20191108/ (consulté le 8 novembre 2020)
***https://latinamericanpost.com/es/31135-mujeres-en-la-cop25-dia-del-genero (consulté le 8 novembre 2020)****https://www.dw.com/es/la-lucha-contra-el-cambio-climático-empieza-con-las-mujeres/a-51602490 (consulté le 8 novembre 2020)
« Agriculture durable de l'Espagne et du Chili »
Stand de l'entreprise Suez dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
« Suez est un groupe français de gestion de l'eau et des déchets. Il est le premier fournisseur privé d'eau dans le monde. » (1)
« […] Suez Environnement s'installe en Espagne et au Chili. La filiale de GDF Suez prend le contrôle d'Agbar [Aguas de Barcelona], le numéro un espagnol de l'eau. […] » (2)
Dans ces deux pays, l'entreprise fait face à une raréfaction de l'eau en quantité et en qualité et en conséquence à une diminution des productions agricoles et transforme ses services.
« […] SUEZ a profondément fait évoluer ses métiers pour relever ces défis, et est devenu un leader de l'économie circulaire et des solutions digitales. Le Groupe contribue ainsi à optimiser l'usage des ressources disponibles et à découpler développement économique et émissions de gaz à effet de serre. […] » (3) IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
À noter que vous pouvez retrouver nos travaux concernant l’Agriculture au Chili et en Espagne sur notre site.
Sur Suez et sur l'eau au Chili nous avons lu ceci sur internet :
« Groupe industriel expert mondial des métiers de l'eau et des déchets, » (4) « […] Nous savons tous que d'ici 2040, 30 à 40% de la population mondiale devra faire face à une raréfaction de sa ressource en eau disponible. Une situation qui affecte déjà de nombreuses régions du monde et qui pourrait conduire à des conflits d’usage entre agriculture, industrie et besoins des collectivités. C'est la raison pour laquelle nous devons préserver la ressource en eau, grâce aux technologies smart et à la mise à disposition de ressources en eau alternatives comme la réutilisation des eaux usées traitées, le dessalement ou la réalimentation des nappes phréatiques. […] » (3)
« La crise qui affecte le pays est transversale : elle est sociale, politique, économique, morale, et également environnementale. Alors que cette dernière dimension tend à être cachée par les autres, on peut parfois lire, au milieu d’une manifestation ou au détour d’une rue, des messages comme « Pas plus de zones de sacrifices », « Le droit humain à l’eau est indispensable », ou « Ton oasis est à sec ». […] Dans le contexte de sécheresse historique qui touche le centre du Chili, l’accès à l’eau est une demande urgente que s’efforcent de rendre visible les environnementalistes. C’est en effet le seul pays au monde qui privatise cette ressource naturelle : le dictateur Augusto Pinochet avait ouvert la voie à la vente, la location et la spéculation de l’eau, par le biais de la Constitution de 1980, toujours en vigueur. » (5)
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Suez_(entreprise,_2015) (consulté le 8 novembre 2020)
(2) https://www.lefigaro.fr/societes/2009/10/23/04015-20091023ARTFIG00342-suez-environnement-s-installe-en-espagne-et-au-chili-.php (consulté le 8 novembre 2020)
(3) https://www.suez.com/fr/actualites/solutions-economie-circulaire-dessineront-monde-de-demain-tribune-jean-louis-chaussade (consulté le 8 novembre 2020)
(4) www.suez.com (consulté le 8 novembre 2020)
(5) https://reporterre.net/Chili-meme-sans-la-COP-les-ecolos-se-mobilisent (consulté le 8 novembre 2020)
« Forum économique de l'eau »
Stand de l'entreprise Suez dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
« Suez est un groupe français de gestion de l'eau et des déchets. Il est le premier fournisseur privé d'eau dans le monde. » (1) IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur Suez et sur sa présence au Chili :
« A l'occasion de la COP25 qui se tient à Madrid jusqu'au 15 décembre, SUEZ renforce son engagement dans la lutte contre le dérèglement climatique. Il s'inscrit pour cela dans la trajectoire 1,5°C recommandée par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), et accélère son action en faveur de la protection de la ressource en eau et des océans. […]
SUEZ a pris part au Pledge « Business Ambition to 1,5°C, Our Only Future » [Business Ambition pour 1,5 °C - Notre seul futur] initié par le Global Compact des Nations Unies en septembre dernier. […] » (2)
Groupe industriel expert mondial des métiers de l'eau et des déchets (3) « […] Suez accompagne les villes et les industries dans l'économie circulaire pour préserver, optimiser et sécuriser les ressources essentielles à notre avenir. »**
« Au Chili, le groupe Suez environnement - via sa filiale espagnole Agbar - s’est construit en quelques années un empire commercial très lucratif […]. Selon une enquête du CIPER, organisation chilienne dédiée au journalisme d’investigation, le groupe franco-espagnol profite à la fois des lacunes du droit chilien et de ses relations privilégiées avec les fonctionnaires chargés de réguler le secteur. […]
Quatre ONG ont aujourd’hui mis en demeure l’entreprise SUEZ de se conformer à la loi française sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017, la sommant de prendre les mesures nécessaires pour faire face aux défaillances et illégalités de leur prestation du service d’approvisionnement d’eau à Osorno, afin de prévenir qu’une autre crise sanitaire se reproduise dans la ville ou dans les autres communes du Chili où opèrent ESSAL et d’autres sociétés contrôlées par le groupe français. […] » (4)
« Nous demandons à SUEZ d'assurer un accès à l'eau correct et sécurisé aux communautés auxquelles elle s'est engagée à fournir ce service. Depuis la privatisation brutale des services publics d'eau potable sous la dictature Pinochet, la fourniture d'eau aux populations n'a cessé de se dégrader, pendant que les multinationales et leurs branches chiliennes réalisaient de copieux bénéfices. » (6)
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Suez_(entreprise,_2015) (consulté le 8 novembre 2020)
(2) https://www.jobteaser.com/fr/companies/suez-environnement/newsfeed/company_life-33857-cop25-et-suez-un-engagement-reaffirme-en-faveur-du-climat (consulté le 8 novembre 2020)
(3) www.suez.com (consulté le 8 novembre 2020)
(4) https://blog.valoservices.suez.fr/plan-du-site/ (consulté le 8 novembre 2020)
(5) https://multinationales.org/Business-de-l-eau-comment-Suez-a (consulté le 8 novembre 2020)
(6) https://www.fidh.org/fr/themes/mondialisation-droits-humains/suite-a-la-crise-sanitaire-d-osorno-chili-suez-mise-en-demeure-de (consulté le 8 novembre 2020)
Concert retransmis par une radio espagnole (Radio 3) dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous avons trouvé sur internet au sujet de cette radio :
« […] Radio 3 est une station radio publique espagnole faisant partie de la Radio Nacional de España, le radiodiffuseur public de l'État espagnol.
La station diffuse principalement de la musique […] qui n’est pas populaire dans les charts. Il propose également des genres que l’on ne retrouve pas à la radio commerciale […].
Outre la musique, Radio 3 propose également un feuilleton radiophonique sérialisé et recueille des informations sur différentes expressions culturelles : littérature, cinéma, théâtre et arts visuels, toujours en soulignant et en soutenant les plus novateurs et les plus agités dans chaque discipline. […] En 2018, Radio 3 pouvait compter sur une audience d'environ 505 000 auditeurs par jour. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_3_(Espagne) (consulté le 8 novembre 2020)
Dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
- Une activiste chilienne s’invite seins nus lors d’un concert retransmis par Radio 3.
- Teresa Ribera, militante socialiste, membre du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, Ministre de la Transition écologique et du Défi Démographique.
Elle a assisté son homologue la Ministre chilienne de l'Environnement Carolina Schmidt -Présidente de la COP25-, lors de ce 25e Sommet Mondial sur les changements climatiques, l'événement ayant été déplacé de Santiago à Madrid, le Chili étant confronté à une crise sociale sans précédent.
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous avons trouvé quelques unes de ses déclarations :
« […] Sous pression, le gouvernement espagnol a débloqué des fonds en urgence pour couvrir le coût du sommet. Il est évalué à 60 millions d’euros par la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera.»*
« […] Après le désistement du Chili, était-il nécessaire de maintenir une COP cette année, alors que le grand rendez-vous, où les Etats devront rehausser leurs engagements, est prévu fin 2020 ?
Teresa Ribera [répond :] C’est un moment important pour le multilatéralisme. Le changement climatique est un sujet compliqué qui demande beaucoup d’actions. La suspension de la COP aurait été une horrible nouvelle : elle aurait représenté un manque d’espoir, une démoralisation, pour beaucoup de gens qui ne comprennent pas pourquoi les gouvernements ne peuvent pas faire plus. Si même la réunion annuelle pour coopérer sur l’action climatique n’avait pas eu lieu, cela aurait été un mauvais signal. Et si l’Amérique latine, qui était volontaire, n’avait pas trouvé comment accueillir la COP, cela aurait également donné un très mauvais signal : celui que seulement l’Europe peut présider une COP. En conservant les mêmes dates, la même présidence, une même région engagée, et un Chili qui garde le leadership, nous envoyons un message de normalité et d’engagement très important. »**
IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
*https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/madrid/cop25-madrid-dans-une-course-contre-la-montre-pour-organiser-l-evenement-6620279 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/01/face-au-rechauffement-de-la-planete-nous-n-avons-plus-le-temps_6021224_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Tijjani Muhammad-Bande (Nigerian) dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons à son sujet sur internet :
Élu le 4 juin 2019 pour succéder à Maria Fernanda Espinosa, de l’Equateur, il « […] a souligné que la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ferait partie de ses priorités pendant l’année où il présidera l’Assemblée générale.
« Je m'engage à promouvoir les partenariats dont tous les acteurs ont besoin pour atteindre nos objectifs et, au bout du compte, faire en sorte que nous fassions de notre mieux pour assurer la paix et la prospérité, en particulier pour les plus vulnérables », a-t-il dit. […] »*
*https://news.un.org/fr/story/2019/06/1044841 (consulté le 8 novembre 2020)
Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Tijjani Muhammad-Bande (Nigerian) dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons à son sujet sur internet :
« […] Le Président de l’Assemblée générale a noté que de nombreux pays ont fait preuve de leadership lors du Sommet Action Climat en septembre à New York en s'engageant à accroître leurs efforts d’ici à 2020 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. « J'encourage tous les autres États membres à les imiter afin de garantir un monde meilleur pour tous », a-t-il dit.
Il a rappelé que les pays développés ont accepté de soutenir l'action climatique dans les pays en développement en mobilisant 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. « La date limite approche à grands pas. Je félicite ceux qui se sont engagés en faveur du financement climatique. Cependant, les fonds restent faibles. Nous devons catalyser plus rapidement tous les flux de financement pour répondre aux demandes croissantes d'adaptation et d'atténuation », a déclaré M. Muhammad-Bande. […] »*
*https://news.un.org/fr/story/2019/12/1057921 (consulté le 8 novembre 2020)
Dans la zone verte dédiée à la société civile et aux entreprises à la COP25, un tout petit espace est consacré aux Peuples Indigènes : " Pueblos originarios - Indigenous peoples " . IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
La COP a été déplacée de Santiago du Chili à Madrid et à ce sujet nous lisons sur internet que :
« Ce changement de pays hôte aura toutefois pour principale conséquence la réduction des délégations de certains pays. « Il y a des craintes pour les ONG du Sud et la société civile des pays les plus pauvres qui ne vont peut-être pas avoir les moyens de venir », pointe la source diplomatique à l’AFP.
« Beaucoup de personnes qui allaient venir ne viendront pas », comme des ONG qui avaient déjà investi en billets d’avions et réservations d’hôtels pour aller au Chili et n’auront pas les moyens de changer de destination, déplore Tatiana Nuño de Greenpeace Espagne.
Or, ces organisations « sont essentielles pour pousser les gouvernements à prendre des mesures et agir rapidement », et garantir ainsi « que l’accord de Paris soit respecté », souligne-t-elle.
L’absence de négociateurs des pays en voie de développement ou de petites îles peut « avoir des conséquences réelles et durables pour les populations les plus vulnérables » face au changement climatique, avertit de son côté Harjeet Singh de l’ONG ActionAid. »*
*https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/madrid/cop25-madrid-dans-une-course-contre-la-montre-pour-organiser-l-evenement-6620279 (consulté le 8 novembre 2020)
Des Chiliens Mapuche (1) venus pour la Cop dans l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25.
Le Chili devait être le pays hôte de ce sommet du climat mais, suite à des manifestations sans précédent et des stations dévastées du métro de Santiago, le président Sebastián Piñera a préféré annuler l'accueil de l'événement.
La population chilienne qui se soulève proteste aussi « contre les inégalités qui règnent dans un pays à l'économie prospère et où l'Etat est selon eux défaillant dans les domaines de l'éducation de la santé et des retraites. »* Elle réclame aussi une nouvelle constitution et que l'eau redevienne un bien public alors qu'elle est privatisée. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Mapuche : peuple natif du continent sud-américain
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet des Mapuches :
« […] Les Mapuches, littéralement « Peuple de la Terre » (en Mapudungún « Mapu » = la terre et « Che » = les gens), s’étendaient autrefois sur toute la région sud du continent. Précipitée par l’arrivée des colons espagnols et les massacres orchestrés sur leurs terres à partir du XVIème siècle, la diminution du territoire Mapuche au fil des années est sans égal. Ce dernier s’établit aujourd’hui en Araucanie sur une région bien plus restreinte, entre le Chili et l’Argentine. Toutefois, leur résistance est légendaire. Tout d’abord en refusant la servitude Inca puis celle des colons espagnols par la suite, ils devinrent le seul peuple d’Amérique à stopper la conquête ibérique et obtenir certaines garanties pour le respect de leurs droits fondamentaux, comme l’atteste le pacte de Quillin (1641).
Véritables protecteurs de la nature, les Mapuches sont liés à la Terre Mère ou « Nuke Mapu » de façon immuable. Autrefois, le « Mapu » était rempli d’arbres millénaires immenses qui protégeaient et nourrissaient ses bienfaiteurs. […] »**
* https://www.leparisien.fr/international/chili-manifestations-monstre-a-santiago-une-universite-incendiee-09-11-2019-8189763.phple parisien (consulté le 8 novembre 2020)
**https://alterlatine.com/2017/02/16/les-mapuches-peuple-de-la-terre-et-du-combat/ (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes dans la zone verte, l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
« L'Espagne agit : transition écologique, COP25 et croissance verte »
« Pedro Sánchez, président socialiste par intérim du gouvernement » sur la page d'un journal, dans l’espace dédié à la société civile et aux entreprises à la COP25. IFEMA-Feria de Madrid, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous pouvons lire ceci au sujet de l'Espagne et de l'écologie :
« Hôte de la COP25, l’Espagne n’a pas de parti Vert. Cette mobilisation contre la crise climatique est une première en Espagne, pays qui début novembre a proposé d’accueillir au pied levé la COP25 dans sa capitale, après le renoncement du Chili. Le président du gouvernement Pedro Sanchez a réalisé là un joli coup politique et international, d’autant qu’en Espagne les partis écologistes restent pratiquement absents du paysage politique. […] »*
*https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Hote-COP25-lEspagne-pas-parti-Vert-2019-12-06-1201064830 (consulté le 8 novembre 2020)
Autocollants d'activistes sur un abri-bus à l'entrée de l'IFEMA où a lieu la COP25.
- « #Boycottez la nourriture brésilienne - #Sauver l'Amazonie »
- « Nous consommons la planète »
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous avons lu sur internet au sujet de ce boycott :
« Rejoignez-nous dans le boycott de la nourriture brésilienne afin d'arrêter la déforestation et l'augmentation des pesticides dangereux par le gouvernement Bolsonaro. Ensemble, nous pouvons déplacer des montagnes. Et des gouvernements! »*
« Amazonie: appel au boycott de l'agrobusiness brésilien
Le plan du président brésilien, Jair Bolsonaro, de son gouvernement et de ses partenaires industriels et lobbyistes est simple : accroître toujours plus l'exploitation industrielle des terres pour satisfaire leur pouvoir et leur enrichissement, quelles que soient les conséquences sur la nature. Face à ce plan, un appel a été lancé pour boycotter tous les produits de l'agrobusiness brésilien. […]
Les acteurs du commerce équitable et les entreprises brésiliennes qui répondent à des standards rigoureux dans le respect des droits humains et de l'environnement ne sont pas concernés par notre action. Nous les assurons au contraire de tout notre soutien.
Concrètement : Le code-barre des produits fabriqués au Brésil commence par 7.89 ou 7.90. […] D'une façon générale, évitez les achats dans les enseignes de la grande distribution. Privilégiez les produits de l'agriculture biologique en circuit court et les produits du commerce équitable dans les réseaux de distribution associatifs. […] »**
*https://m.facebook.com/pg/boycottbrazilianfood/about/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://blogs.mediapart.fr/cest-deja-ca-cafe-culturel/blog/230819/amazonie-appel-au-boycott-de-lagrobusiness-bresilien (consulté le 8 novembre 2020)
Statue d'un ours polaire, devant l'IFEMA (le palais des congrès) où se tient la COP25, et au centre-ville de Madrid.
Nous retrouvons l'ours comme à la COP de Bonn et de Paris, où l'ours était représenté que ce soit sous forme de statue ou de déguisements de participants au contre-sommet climatique (cf Reportages COP21 et COP23 sur notre site).
L'image de l'ours polaire est souvent utilisée par les activistes, qui protestent contre le manque d'actions des gouvernements pour lutter contre le réchauffement climatique, car -avec la fonte de la banquise qui est son habitat- il symbolise la difficulté qu'il y a à vivre dans un milieu qui devient hostile. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous lisons :
« […] En raison de la disparition progressive de la banquise, les ours polaires sont repoussés vers les terres ou très loin en mer, où les glaces persistent mais flottent dans des eaux moins riches en phoques et en poissons. Confrontés à ce manque de nourriture, les ours blancs risquent de voir leur population s'amenuiser. […] »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/12/13/l-ours-polaire-famelique-est-il-vraiment-victime-du-rechauffement-climatique_5229296_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Parallèlement à la COP25 un « contre-sommet » se tient à Madrid, hébergé ici au Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) au 88 de la rue Hortaleza.
- Conférence de presse chilienne dans la salle Amazonas.
« Cumbre social por el clima » : Sommet social pour le climat
« Nous sauvons la terre » Au plafond, une banderole de Extinction Rebellion : « Dire la vérité ».
- « Minga indígena » : Sommet des Peuples indigènes
« Minga indígena COP25 "Les savoirs traditionnels au service de l'humanité face au changement climatique" »
« Nous sauvons la terre »
Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
Sur internet nous retrouvons les propos tenus lors de la conférence chilienne et des informations sur la Minga indígena :
« Les groupes organisateurs de la Marche pour le climat ont indiqué ce mercredi lors d'une conférence de presse que plus de 100 000 personnes sont attendues dans la manifestation qui fera le tour des rues du centre de Madrid le vendredi 6 décembre à 18h00.
L'un des porte-parole de la Marche pour le climat, Pablo Chamorro a également indiqué qu'il gérait jusqu'à 1 300 logements pour des personnes extérieures à Madrid et à l'État, ainsi que l'arrivée de 50 bus, tout en soulignant que les peuples d'Amérique latine seront en tête du cortège. »*
« "2019 a été sans aucun doute l'année du réveil climatique", selon Pablo Chamorro, porte-parole de la manifestation [et représentant de Greenpeace en Espagne], en référence aux manifestations monstres des jeunes pour le climat ou à l'émergence du mouvement de désobéissance civile non-violente Extinction Rebellion. »**
« Qu'est-ce que MINGA INDIGENA COP 25?
C'est le Sommet mondial alternatif des peuples autochtones lors de la COP25, auquel les dirigeants autochtones participeront en rendant visible la situation de leurs peuples et territoires face au changement climatique, en générant des espaces d'apprentissage, de discussion et de réflexion, en préparant des propositions qui seront présentées à la Conférence du Parties (COP), organe décisionnel suprême de la Convention-cadre des Nations Unies (CCNUCC), qui est la réponse internationale au changement climatique.
À partir de cette proposition, les bonnes pratiques des peuples autochtones sont reconnues et diffusées pour être portées par les dirigeants participants, cherchant à être mises en œuvre sur leurs territoires respectifs. »***
*https://cumbresocialclima.net/marcha-por-el-clima/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
***https://m.facebook.com/notes/minga-indígena/qué-es-minga-indigena-cop-25/150373339656107/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Sommet social pour le climat, Au-delà de la COP25: les peuples pour le climat, 6-13 décembre 2019 Madrid »
Conférence de presse chilienne dans le lieu qui accueillera, à partir du 6 décembre, le Contre-Sommet organisé en parallèle de La 25e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
« Conférence de presse de présentation de la Marche pour le climat et du Sommet Social pour le Climat, en compagnie d'Ángela Valenzuela (porte-parole de Fridays for Future, Santiago du Chili); Javier Andaluz (porte-parole des négociations dans la zone bleue de la COP25); Estafnía González (porte-parole de la société civile pour l'action climatique, SCAC, Chili); et Juan Antonio Correa (Mapuche Lafkenche, coordinateur de Minga Indígena, Chili). »* et Pablo Chamorro, porte-parole de la Marche pour le Climat et représentant de Greenpeace en Espagne.
Ces Chiliennes ont dessiné un oeil sur leur main et se cachent un oeil en référence à la répression policière qui dans leur pays (tout comme en France avec les Gilets Jaunes dont on parla lors de la COP24 de Katowice - cf Reportage en Pologne sur notre site-) a causé beaucoup d'éborgnements. Il y aurait eu plus d'une centaine de blessures oculaires au Chili durant la crise sociale qui secoue le pays depuis le 18 octobre.**
Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
Nous retrouvons les propos des intervenants sur le site du Sommet Social pour le Climat :
« La porte-parole du SCAC (1) Chili, Estafanía González, a souligné que l'épidémie sociale chilienne avait été "brutalement réprimée". "Plus de 200 Chiliens ont perdu les yeux" (alors qu’elle a couvert un œil pendant tout son discours lors de la conférence de presse). "Nous voulons que ce qui se passe dans la société latino-américaine avec le transfert du sommet à Madrid ne soit pas rendu invisible." Du Chili à Madrid, "le monde se réveille et, en tant que société civile, nous n'allons pas nous arrêter tant que nous ne verrons pas des actions et des droits concrets liés à nos vies". «L'action climatique se traduit par l'équité sociale», a-t-elle déclaré. »*
(1) SCAC : Société civile pour l'action climatique, plateforme regroupant plus de 150 associations chiliennes et internationales.***
*https://cumbresocialclima.net/marcha-por-el-clima/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lepoint.fr/monde/au-chili-les-innombrables-eborgnes-de-la-mobilisation-sociale-13-11-2019-2346894_24.php (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
Les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) accueillent le contre-sommet (Sommet Social pour le Climat) de la COP25.
Ici une conférence de la « Minga indígena » : Sommet des Peuples indigènes. Une personne nous aide à traduire Minga qui signifierait travail collaboratif, faire ensemble. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de la Minga indígena :
« […] La Minga sert à promouvoir« les connaissances traditionnelles pour le bien de toute l'humanité: des solutions autochtones au changement climatique ». […] Minga est l’alternative des peuples autochtones à la COP 25. Les dirigeants autochtones partageront la situation dans leurs communautés et territoires face au changement climatique. Le Sommet permettra l'apprentissage, la discussion et la réflexion et se conclura par l'élaboration d'une série de propositions qui seront présentées aux Conférences des Parties (COP), l'organe suprême de décision de l'UNFCC, la réponse internationale au changement climatique. […] »*
« Qui sont-ils?
Un groupe de collectifs, d'organisations et de communautés indigènes du monde entier, qui cherchent à rendre visibles et à générer des propositions alternatives à partir des territoires afin que les gouvernements prennent en compte leurs perspectives et leurs droits face aux fausses solutions climatiques promues lors du sommet officiel […]
Les territoires indigènes sont déjà touchés par les changements climatiques. Pour cette raison, il est plus que jamais nécessaire que les solutions et les engagements adoptés pour le combattre soient élaborés avec la participation pleine et effective des peuples autochtones. Dans le cas où les solutions proposées affectent les terres, territoires ou ressources indigènes, le consentement préalable et éclairé de ces communautés doit être obtenu et leurs droits collectifs tels qu'établis dans le droit international doivent être respectés. »**
*https://centerforearthethics.org/event/minga-indigena-the-alternative-cop-25-indigenous-peoples-summit/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://cumbresocialclima.net/reportaje-fotografico-de-minga-indigena/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Eau publique »
Lors du contre-sommet (Sommet Social pour le Climat) de la COP25.
Ici une conférence de la « Minga indígena » : Sommet des Peuples indigènes.
Le Chili qui devait initialement accueillir la COP a dû renoncer faisant face depuis le 18 octobre à des manifestations avec des revendications dont la demande d'une nouvelle constitution et que l'eau redevienne un bien public.
« C’est en effet le seul pays au monde qui privatise cette ressource naturelle : le dictateur Augusto Pinochet avait ouvert la voie à la vente, la location et la spéculation de l’eau, par le biais de la Constitution de 1980, toujours en vigueur. »*
- « Lamarea (1) : Le monde passe à l'action »
Affiche officielle de la : « Marche pour le Climat - Urgence climatique - 6 Déc 18:00Atocha-Nuevos Ministerios Madrid - COP25 Madrid Chili-Espagne #CopPourL'Avenir »*
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Lamarea : « Le journal coopératif
La Marea
a été lancé par d’anciens journalistes du quotidien de gauche
Público
qui a arrêté son édition papier en février 2012. […] »**
« La Marea est un magazine papier bimestriel et un média numérique quotidien engagé dans un journalisme rigoureux et engagé, spécialisé dans l'analyse, la recherche et la culture. La publication est éditée par la coopérative MásPúblico, détenue à 100% par ses lecteurs et travailleurs, ce qui nous permet d'être totalement indépendants des pouvoirs politiques et commerciaux. »***
À propos de la Marche pour le Climat, nous lisons sur internet que :
« […] Sous le mot d'ordre "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique", alors que les températures et les émissions polluantes ne cessent de grimper sur la planète, cette marche pour le climat de cinq kilomètres dans le centre de Madrid est partie de la gare d'Atocha. […]
Dans un manifeste, les associations organisant la marche ont adressé un message clair: "Nous retournons dans la rue () pour demander des mesures réelles et ambitieuses aux responsables politiques du monde entier réunis à la COP" et pour qu'ils reconnaissent "que l'ambition insuffisante de leurs accords va mener la planète à un scénario désastreux de réchauffement climatique". »****
*https://reporterre.net/Chili-meme-sans-la-COP-les-ecolos-se-mobilisent (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.courrierinternational.com/notule-source/la-marea (consulté le 8 novembre 2020)
***https://m.facebook.com/notes/la-marea/our-story/1462609350501317/ (consulté le 8 novembre 2020)
****https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
- « De la vraie nourriture, de vraies personnes » honest greens*
Ce sac provient d'un restaurant voisin de l'UGT dans la rue Hortaleza. Le lieu prône la nourriture locale et de saison.
- « Sitting Bull - Lakota » célèbre chef indien Sioux d'une tribu nommée Hunkpapa Lakota, célèbre pour sa résistance contre l'armée américaine**
« Rejet Teck Frontier Mine ***, Le projet de plus grande mine à ciel ouvert de sables bitumineux »
Dans cette salle vient de se tenir une conférence sur le combat que mène des peuples indigènes contre Teck, une entreprise qui a pour projet de construire la plus grande mine de sables bitumineux de la planète sur les territoires autochtones, dans le nord de l'Alberta, au Canada.***.
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs qui hébergent les réunions du contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous trouvons ces informations au sujet du restaurant et du projet de mine Teck Frontier :
« Ce que nous croyons :
"honnêtes verts" a été créé pour montrer qu'il est possible de manger sans souci.
Notre nourriture est vraie - toujours de saison, fraîche, non transformée et sans additifs, conservateurs ou sucres ajoutés. Nous aimons manger des aliments d'origine locale et produits de manière responsable, ce qui signifie que nous soutenons les agriculteurs, les producteurs locaux et les artisans en utilisant des méthodes durables. Nous respectons de nombreux régimes alimentaires variés et proposons de nombreux plats sans gluten, végétariens, végétaux et paléo. […] Nous voulons offrir la possibilité de se sentir bien en mangeant de tout. »
« Sitting Bull (né en mars 1831 - mort le 15 décembre 1890) est un chef de tribu des Sioux. Il est un des résistants contre l'armée américaine entre 1860 et 1890. Il est aussi un homme-médecine (c'est-à-dire connaissant les maladies et les soins). […] "Lorsque la dernière goutte d'eau sera polluée, le dernier animal chassé et le dernier arbre coupé, l'homme blanc comprendra que l'argent ne se mange pas." »**
« […] Le gouvernement provincial de l’Alberta et le gouvernement fédéral canadien envisagent toujours d’approuver le projet Frontier. En juin, le gouvernement canadien dirigé par le libéral Justin Trudeau, qui se présente publiquement comme un défenseur de l'environnement et des droits des Autochtones, a approuvé une extension de 980 km du pipeline Transmountain d'Edmonton, en Alberta, à Vancouver en Colombie-Britannique. Cette décision avait également suscité des protestations généralisées de la part des communautés autochtones et des groupes environnementaux au Canada et ailleurs. […] »***
« […] une fois achevée la mine couvrirait une surface de 292 kilomètres carré. […] »***
« […] une mine de 20,6 milliards de dollars proposée par Teck Resources Ltd. de Vancouver, […]. Ceux qui proposent le projet ont déclaré que sa capacité de production ultime serait d'environ 260 000 barils par jour de bitume, si elle était approuvée. […]
Au cours de l'été, un comité fédéral-provincial a statué que le projet de sables bitumineux était dans l'intérêt public même s'il pouvait fondamentalement nuire à l'environnement et aux peuples autochtones. […] »****
*honestgreens.com (consulté le 8 novembre 2020)
**https://fr.vikidia.org/wiki/Sitting_Bull (consulté le 8 novembre 2020)
***https://peoplesdispatch.org/2019/12/13/at-cop25-indigenous-rights-groups-protest-proposed-tar-sands-mine/ (consulté le 8 novembre 2020)
****http://globalnews.ca/news/6280884/indigenous-protest-cop-25-madrid-oilsands-frontier-alberta/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Nous sauvons la terre… »
François Paulette, représentant de la Nation Dene et de la Première Nation de Smith Landing qui se bat contre le projet de mine Teck Frontier. *
Au fond, Nigel Henri Robinson fait partie de La délégation des jeunes Autochtones d'Action pour le Climat (ICA).
- « Décolonisons-nous, 12 octobre rien à fêter »
Ta'kaiya Blaney, fait partie de « La délégation des jeunes Autochtones d'Action pour le Climat [ICA qui] a remis en main propre une lettre au ministre Wilkinson et à l'équipe canadienne de négociation sur les préoccupations concernant l'article 6 [de l'accord de Paris, qui fixe les règles du rachat des réductions d'émissions de CO2 d'un pays à l'autre] »** qui devrait intégrer la question du respect de leur souveraineté sur leurs territoires. ***
Embrassades à la fin de la conférence sur la lutte que mène des peuples Indigènes contre Teck Resources, une société minière et énergétique de Vancouver qui a pour projet de construire une énorme mine de sables bitumineux sur les territoires autochtones, dans le nord de l'Alberta, au Canada.
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui accueille le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Le dernier jour programmé de la COP (elle a finalement été prolongée de deux jours), au sujet du projet Teck de mine de sable bitumineux nous lisons sur internet que :
« Des centaines de manifestants avec à leur tête des Chefs Indigènes ont perturbé les événements dans le hall principal de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP25) 2019 à Madrid. Les militants protestaient contre l'énorme mine de sables bitumineux proposée dans le nord de l'Alberta, au Canada, et contre le manque d'action des gouvernements réunis pour faire face à l'urgence climatique. […]
Dans leur communiqué de presse sur la manifestation, le groupe a affirmé que la mine projetée se trouverait sur le territoire Indigène et qu'elle aurait des conséquences désastreuses sur la vie et les moyens de subsistance des Indigènes, ainsi qu'un impact négatif sur l'écosystème de la région. Cela nuira également à la sécurité alimentaire, à l'eau et aux autres droits issus de traités des habitants autochtones, en plus d'ajouter 6,1 millions de mégatonnes de carbone dans l'atmosphère chaque année. Le groupe a donc exigé que le gouvernement du Canada soit contraint de rejeter la proposition. […] »***
*https://peoplesdispatch.org/2019/12/13/at-cop25-indigenous-rights-groups-protest-proposed-tar-sands-mine/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.indigenousclimateaction.com/entries/ica-youth-delegation-demand-non-market-climate-solutions-and-indigenous-rights-in-article-6 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://aqoci.qc.ca/les-jeunes-autochtones-au-coeur-de-l-action-a-la-cop-25/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Assemblée de l'éveil » « Salle Amazonas ».
Cette salle de réunion a accueilli principalement les conférences données par les peuples indigènes qui ont fait le déplacement pour être présents malgré la délocalisation de la COP de Santiago du Chili à Madrid en Espagne.
- Interview d'Ángela Valenzuela (porte-parole de Fridays for Future, Santiago du Chili) à la fin de la conférence chilienne dans la salle "Amazonas".
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui accueille le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
Nous retrouvons les propos qu'elle a tenus lors de la conférence sur le site du Sommet Social pour le climat (Cumbre Social por el Clima) :
« La porte-parole de Fridays for Future de Santiago du Chili, Angela Valenzuela, a souligné que de nombreux Chiliens sont à Madrid aujourd'hui pour faire entendre la voix de ce qui se passe dans le pays. "La COP25 était censée être une COP d'Amérique latine, mais ce ne fut pas le cas, alors nous apportons sa voix." Ces dernières années ont été «dramatiques», si l'on fait allusion aux rapports du GIEC et au temps qu'ils donnent pour agir avant que le changement climatique ne devienne irréversible. "Cela semble une fable d'être en dessous de 1,5 degré", car "cela fait déjà 25 ans et on n'a toujours pas réussi à poser comme priorité les équilibres des écosystèmes de la planète". "Ceux qui ont causé le problème sont les pays du nord et quelques entreprises, et ceux qui en souffrent sont ceux du sud", a-t-elle dit, pour conclure avec un "signal appel à se réveiller". »*
*https://cumbresocialclima.net/marcha-por-el-clima/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Sortez les F.F.A.A du Wallpmapu!! »* (1)
Ces photos témoignent des violences et des assassinats qui visent les peuples indigènes qui tentent de défendre leurs territoires.
- « La terre Mère est féministe, diverse et généreuse »
Dans les couloirs des locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui accueillent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
* FFAA : forces armées boliviennes
(1) Wallmapu : l'ensemble du territoire mapuche, terre de conflits et de réunification du peuple mapuche**
« Au Chili comme dans beaucoup de pays d’Amérique latine, il y a la peur d’un hypothétique siège indigène. En cas de crise, ces populations viendraient piller les classes moyennes – qui en réalité n’existent pas car ces gens sont pauvres aussi. […]
Ce mythe du siège indigène nous évoque la criminalisation que subissent les populations mapuche, quel lien pouvez-vous faire entre la répression particulière qu’elles subissent et celle du mouvement actuel ?
M : On peut dire que les territoires mapuche ont servi de laboratoire. Nous sommes d’une génération qui n’a pas vécu la dictature contrairement à nos pères, nos mères pour qui les militaires dans les rues évoquent les dix-sept ans de dictature – cela ne vaut que pour les pauvres, les riches n’ont jamais subi de répression pendant la dictature.
Dans le Wallmapu, la « démocratie » n’a rien changé, on a continué à les traiter comme des terroristes et la présence de l’armée dans leur territoire est la norme. […] »
**https://journals.openedition.org/jsa/10631 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://ngchili.wordpress.com/2020/03/14/chili-premiere-ligne-le-peuple-et-les-assemblees/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Brésil : Démarcation des terres indigènes »*
« Le climat change parce que nous ne changeons pas! »** L'une des pancartes que portaient les manifestants lors de la grande Marche pour le Climat du 6 décembre.
Dans les couloirs des locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui accueillent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici deux extraits d'articles lus sur internet au sujet du respect des terres indigènes au Brésil et un sur la difficulté à changer de comportements pour que le climat ne change pas :
« […] Jair Bolsonaro. Un chef d’Etat qui, lors de sa longue carrière politique, n’a jamais manqué de faire part de son mépris envers les populations indigènes. Ainsi en 1998, quand il affirmait au journal Correio braziliense : « Quel dommage que la cavalerie brésilienne ne se soit pas montrée aussi efficace que les Américains. Eux, ils ont exterminé leurs Indiens. »
Le président doit « nous respecter », implore Raoni, que nous avons rencontré à Brasilia :
« Le gouvernement doit comprendre que dans ce pays vivent l’indigène et le Blanc. Que chacun a un mode de vie différent. Nous vivons de la chasse, de la pêche, le Blanc élève du bétail sur de grandes propriétés. Ces activités se rapprochent de nous et menacent nos terres. Nous voulons voir le président, les ministres, le Congrès pour savoir ce qu’ils veulent faire exactement. Nous voulons dialoguer ! » »*
« Au Brésil, la situation des Guarani, les nombreux peuples autochtones du pays, est dramatique, privés de leurs terres ancestrales et assassinés en toute impunité par des propriétaires terriens. »***
« Le changement climatique a beau être plus présent dans les médias qu’il y a quelques années, il continue de souffrir d’un manque de visibilité qu’accompagne un manque de volonté politique. […]
Comment expliquer un tel déficit? S’attaquer à la question est vitale si l’on espère être capable de s’adapter au monde qui s’en vient. La tâche est d’autant plus impérative que l’onde de choc qui accompagnera les changements climatiques va mettre une pression énorme sur nos sociétés, institutions et, plus généralement, notre capacité à coopérer les uns avec les autres. De ce point de vue, l’avenir de l’Europe, embourbée dans ses populismes et égoïsmes, apparaît des plus sombres. »**
*https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/02/bresil-la-detresse-des-indigenes-face-au-mepris-de-jair-bolsonaro_5430527_3210.html
**http://www.slate.fr/story/163532/10-raisons-changement-climatique-pas-pris-serieux
***https://www.lifegate.com/ladio-veron-guarani-kaiowa-interview
- L'accueil à l'entrée : « Programme - Jeudi 5 déc. » sur le panneau en cours d'écriture.
- Derrière la porte, une réunion de XR (Extinction Rebellion) (1)
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui hébergent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le programme du site de XR :
« La Conférence COP25 sur le climat se tiendra désormais à Madrid du 2 au 13 décembre.
C’est là que les plus grands pays et contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre se réuniront à partir de décembre pour étoffer les détails de la mise en œuvre du pacte historique de Paris sur le climat.
Avec le contexte de l'annulation de l'événement au Chili en raison de troubles civils meurtriers impliquant des manifestations au milieu d'inégalités rampantes, d'un néolibéralisme extrême et de soins de santé et d'éducation déficients, il devient de plus en plus évident qu'il n'y a pas de justice climatique et écologique sans justice sociale et globale.
Compte tenu du récent échec du Sommet sur l'action climatique des Nations Unies tenu à New York, aux États-Unis, en septembre 2019, et de l'accueil froid de nombreuses parties prenantes majeures des rapports les plus récents du GIEC et de l'IPBES, il est certain que pour de nombreux rebelles, Madrid est l'endroit idéal en Décembre. […] »*
(1) Extinction Rebellion : Mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l'effondrement écologique et le réchauffement climatique lancé en octobre 2018 au Royaume-Uni.
*https://rebellion.earth/event/rebels-beyond-borders-at-cop25/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Justice climatique maintenant » sur l'ordinateur d'une jeune participante au Sommet Social pour le Climat parallèle à la COP.
- « Aimer la Terre Mère » et le logo d'Extinction Rebellion (XR) sur l'ordinateur de Nils Agger,* un des membres fondateur de XR, que nous avions aussi photographié, pratiquement à l’identique!, à la COP24 de Katowice (cf les Reportages en Pologne sur notre site).
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui hébergent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous lisons des propos de Nils Agger :
« […]
«Beaucoup d’ONG ne disent pas la vérité sur l’avancement de la crise écologique et climatique pour ne pas faire peur,
interpelle le jeune Suédois de 25 ans.
Elles craignent que si les gens réalisent l’ampleur de la catastrophe, ils soient paralysés et ne veuillent plus agir. C’est faux. Le succès d’Extinction Rebellion prouve le contraire.» […] «Ce n’est pas juste une énième campagne de sensibilisation ou de mobilisation, reprend fièrement Agger. Nous avons lancé une rébellion contre le gouvernement britannique pour le forcer à négocier avec la population, et à la protéger comme il se doit.»
[…]
Pour lui, l’acteur-clé reste le gouvernement :
«Ils ont l’infrastructure nécessaire et les moyens de coercition sur le secteur privé, mais surtout, ils ont la responsabilité d’agir pour prévenir l’effondrement généralisé qui nous guette.»
[…] La notion d’urgence est d’ailleurs l’élément central de leur symbole : un sablier dans un cercle noir, qu’Agger arbore maintenant où qu’il aille, sur des pin’s, des drapeaux, des tee-shirts. »*
*https://www.liberation.fr/debats/2019/01/20/nils-agger-rebelle-contre-l-inaction_1704205 (consulté le 8 novembre 2020)
- « Ne détruis pas ma maison pour construire la tienne » « La voiture dévore la planète »
- « Dortoirs : le règlement… »
Scène dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui hébergent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
- « Salle 22, Fridays For Future* (et XR) »
- « Chambre XR »**
À l'étage les pièces qui servent de dortoir, dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui hébergent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
*FFF : FridaysForFuture. "vendredis pour l'avenir" est un mouvement mondial de grève pour le climat qui a débuté en août 2018, lancé en Suède par Greta Thunberg, 15 ans. Suivi par les jeunes, ils font la grève de l'école le vendredi en s'absentant pour aller participer à des manifestations dans lesquelles ils protestent contre le manque d'action pour la lutte contre le dérèglement climatique. (1)
**XR: Extinction Rebellion. Mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l'effondrement écologique et le réchauffement climatique lancé en octobre 2018 au Royaume-Uni. (2)
(1) https://fridaysforfuture.org/ (consulté le 8 novembre 2020)
(2) https://extinctionrebellion.fr/qui-est-extinction-rebellion-xr/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Friday For Future (et XR) »
Les deux jeunes filles viennent de Pampelone et déclarent manifester un vendredi sur deux depuis le mois de mars.
Leurs parents sont d'accord avec leur démarche, leurs professeurs par contre ne sont pas enthousiastes et ne les suivent pas.
Elles nous disent que 80 jeunes sont accueillis ici.
- Un autre dortoir …
À l'étage les pièces qui servent de dortoir, dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui hébergent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
- « Du vent pour la planète, COP25 - Madrid 2019 » sur les sacs distribués aux personnes accréditées de la COP.
«"Comida" Nourriture 2-7 euros » à la cantine de la Cumbre social.
- « Arrêter le charbon (en japonais) » Préparation des banderoles pour la marche pour le climat du 6 décembre organisée pour mettre la COP25 sous pression.
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui héberge le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
Voici ce que nous trouvons sur internet au sujet de "WINDforPlanet (Du vent pour la planète)" inscrit sur les sacs distribués aux personnes accréditées de la COP :
« SOBRE #WINDforPlanet (Du vent pour la planète)
Depuis que nous avons appris que le Sommet sur le changement climatique, la COP25, se tenait à Madrid, nous avons commencé à réfléchir pour que l'énergie éolienne ait une visibilité, une présence, la place qu'elle mérite en tant que technologie du futur pour produire de l'électricité dans le monde. En Espagne, l'énergie éolienne produit déjà 19% de toute l'électricité que nous consommons et de manière propre, sans polluer et en prenant soin des environnements où les parcs éoliens sont installés. »*
*https://www.windforplanet.org/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Pacha mama » (1) Préparation des banderoles et pancartes pour la marche pour le climat du 6 décembre organisée pour mettre la COP25 sous pression.
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui hébergent le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
(1) « La Pachamama est une divinité majeure des peuples d'Amérique du sud. Le terme Pachamama a plusieurs sens […] »*
*https://mythologica.fr/inca/pacha.htm (consulté le 8 novembre 2020)
- « Stop écocide »
- Extinction Rebellion* sur le sweat, Fridays For Future** sur la table.
Préparation des banderoles et pancartes pour la Marche pour le Climat du 6 décembre organisée pour mettre la COP25 sous pression.
Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui héberge le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la Conférence mondiale sur les changements climatiques sous l'égide des Nations Unies. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
* XR : Extinction Rebellion. Mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l'effondrement écologique et le réchauffement climatique lancé en octobre 2018 au Royaume-Uni. (1)
** FFF : FridaysForFuture. "vendredis pour l'avenir" est un mouvement mondial de grève pour le climat qui a débuté en août 2018, lancé en Suède par Greta Thunberg, 15 ans. Suivi par les jeunes, ils font la grève de l'école le vendredi en s'absentant pour aller participer à des manifestations dans lesquelles ils protestent contre le manque d'action pour la lutte contre le dérèglement climatique. (2)
(1) https://extinctionrebellion.fr/qui-est-extinction-rebellion-xr/
(2) https://fridaysforfuture.org/
« Pinera Démission! »
« CRISE AU CHILI: "Piñera, démissionnez!", Le cri des manifestations au Chili qui ne peut pas être réalisé »*
« Mensonge meurtrier »
Caroline Schmidt, ministre de l'Environnement a été nommé Présidente de la Cop25 par le gouvernement chilien.
C'est elle qui va diriger les pourparlers de l'ONU sur le climat. Bien qu'organisé en Espagne il est présidé par le Chili, le pays qui devait accueillir l'événement mais qui a dû annuler à cause d’un mouvement social sans précédent. ?
Préparation des pancartes pour la Marche pour le Climat du 6 décembre organisée pour mettre la COP25 sous pression. Dans les locaux du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui héberge le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
Nous lisons ces propos de Carolina Schmidt sur internet :
« Je veux être claire, si on est tous là, si on a tous fait des efforts pour que se tienne cette Cop, c'est parce qu'on y croit, […]. "Le moment d'agir" est le mot d'ordre ici. Le succès de cette Cop dépend de nous tous, on fait face à un défi historique, il n'y aura pas d'excuses. Je vous appelle à travailler ensemble […] ».**
*https://www.publico.es/internacional/pinera-renuncia-grito-manifestaciones-chile.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lindependant.fr/amp/2019/12/12/cop25-la-presidente-chilienne-simpatiente,8599917.php (consulté le 8 novembre 2020)
« Mots verts, Vérités toxiques »
Préparation des banderoles d'Extinction Rebellion (1) pour faire une action chez Zara, boutique de prêt à porter dans la rue Gran Via.
Dans le garage du Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs) qui héberge le contre-sommet (Cumbre Social por el Clima) de la COP25. Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de la pollution que génère la mode :
« […] L'industrie de la mode jetable est le deuxième secteur le plus polluant de la planète - avec une empreinte carbone plus importante que les vols internationaux et le transport maritime réunis. Il utilise 20% des ressources en eau et émet 10% de CO2 dans le monde, avec un impact très dommageable dans les pays du Sud en particulier, tant sur le plan environnemental que social. […] »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/04/breaking-cop25-extinction-rebellion-occupies-zara-on-madrids-gran-via-greenwashing-is-a-cop-out-green-words-toxic-truths/ (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran d'une action d'XR chez Zara dans Gran Via.
- « Mots verts, Vérités toxiques » sur la banderole d'Extinction Rebellion devant une boutique de vêtements Zara.
- « En avez-vous vraiment besoin? » devant une boutique de vêtements Zara.
La Cop se tenant chaque année avant Noël, grosse période de consommation, ce panneau incite à réfléchir à nos attitudes. Madrid, Espagne - 4 Décembre 2019.
Sur le site d'XR voici ce que nous lisons au sujet de cette action :
« […] Une trentaine de militants de la rébellion d'extinction ont aujourd'hui occupé Zara sur la Gran Via, avec des gens collés aux vitrines à l'intérieur du magasin. Les gens tiennent des banderoles disant «Mots verts, vérité toxique» à l'extérieur de Zara, qui fait partie du groupe INDITEX - l'un des plus grands détaillants de mode au monde - pour souligner comment les entreprises utilisent des stratégies de greenwashing face à l'urgence climatique et écologique.
Zara a été choisie pour l’action d’aujourd’hui, car elle tente actuellement de faire du greenwash avec ses vitrines qui «démontrent» son engagement social envers la devise de la COP 25: «Il est temps d’agir». […] »*
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/04/breaking-cop25-extinction-rebellion-occupies-zara-on-madrids-gran-via-greenwashing-is-a-cop-out-green-words-toxic-truths/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Je recherche un appartement dans ce quartier, c'est urgent, mon numéro de mobile… »
Panneaux solaires sur le parking de l'Université Cantoblanco. Cette université autonome au nord de Madrid est une université publique espagnole située sur le campus de Cantoblanco.
En lien avec la COP25, des étudiants y ont organisé une réunion Extinction Rebellion. (1) Près de Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Parking de l'Université Cantoblanco avec des panneaux solaires. Cette université autonome au nord de Madrid est une université publique espagnole située sur le campus de Cantoblanco.
En lien avec la COP25, des étudiants y ont organisé une réunion Extinction Rebellion. (1) Près de Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Université Cantoblanco avec des panneaux solaires. Cette université autonome au nord de Madrid est une université publique espagnole située sur le campus de Cantoblanco.
En lien avec la COP25, des étudiants y ont organisé une réunion Extinction Rebellion. (1) Près de Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Des panneaux solaires dans le Campus de l'Université Cantoblanco où, en lien avec la COP25, des étudiants ont organisé une réunion Extinction Rebellion. (1) Près de Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Dans le Campus de l'Université de Cantoblanco, en lien avec la COP25 des étudiants ont organisé une réunion Extinction Rebellion. (1)
Clara et Miguel invitent à les retrouver dans la salle allouée pour l'occasion.
Sur la porte de celle-ci : "Qu'est-ce que la COP? (précède le logo de XR)".
Un vingtaine de personnes viendront écouter cette conférence sur la Cop, cette dernière étant considérée comme de « pures paroles depuis 25 ans ».
L'Espagne est très concernée par le changement climatique étant menacée de désertification à 74% en 2100.
Nous prenons la photo à l'extérieur car l'administrateur de l'université nous a fait savoir par téléphone qu'il nous était interdit de faire des photos dans les murs de l'université. Près de Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Premier jour de la COP25 : l'ancien président de la COP24 à Katowice, le Polonais Michal Kurtyka pose en compagnie de la nouvelle présidente de ce Sommet international sur les changements climatiques, la Chilienne Carolina Schmidt.
Bien qu'organisé en Espagne il est présidé par le Chili, le pays qui devait accueillir l'événement mais qui a dû annuler car émeutes et manifestations secouaient la capitale chilienne. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous lisons ceci sur la nouvelle présidence de la COP et à propos de ce qui se passe au Chili :
« […] "Je ne renoncerai pas à la conviction profonde de la nécessité pour le peuple chilien et le monde de faire pression en faveur d'une action contre le changement climatique", a déclaré Mme Schmidt, qui a souligné l'importance de la COP25 et sa devise "Time for Action" ("Le moment d'agir"). […]
Selon elle, "Nous avons des problèmes sociaux, environnementaux et économiques qui sont différents de ceux des pays développés et ces problèmes sont aggravés par le changement climatique. Ce sont des problèmes auxquels nous ne pouvons faire face que si nous travaillons ensemble par le biais du multinationalisme et de la solidarité".
Pour sa part, M. Kurtyka a remercié l'Espagne d'avoir accepté d'accueillir la COP25 avec un préavis d'un mois seulement. […]
Plus de 29.000 personnes, dont quelque 50 dirigeants mondiaux et des représentants de 196 pays, participeront à la COP25, qui vise à transformer les paroles et les promesses en actions en vue de stabiliser la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius d'ici la fin du siècle. […] »*
« […] Avec des transports publics quasiment à l’arrêt, des magasins pour la plupart fermés et des militaires patrouillant dans les rues, Santiago est paralysée ce lundi et redoutait de nouvelles violences après trois jours d’émeutes et de pillages. […] »**
« […] Le Chili, considéré comme un des pays les plus stables d’Amérique latine, est secoué depuis le 18 octobre par une fronde sociale sans précédent, qui a fait 20 morts et un millier de blessés, selon le dernier bilan officiel. Une hausse du prix du ticket de métro dans la capitale a été le détonateur de cette vague de contestation inédite depuis des décennies dans ce pays de 18 millions d’habitants. Malgré la suspension de la mesure, le mouvement s’est amplifié, nourri par le ressentiment face aux inégalités sociales. […]
« Nous souhaitons placer l’agenda social avant l’agenda politique »
, a déclaré le président chilien pour justifier l’annulation des deux sommets mondiaux, disant par ailleurs pour la première fois ne
« pas exclure des réformes structurelles »
du modèle socio-économique ultralibéral chilien.
L’annulation des deux sommets [la COP 25 en décembre, ainsi que le sommet du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), qui devait avoir lieu à Santiago mi-novembre] était toutefois considérée par de nombreux observateurs comme un aveu de faiblesse de la part du gouvernement du président conservateur, en fonction depuis mars 2018 et déjà à la tête du Chili entre 2010 et 2014. […] »***
« […] Sebastián Piñera avait annoncé que le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez lui avait "généreusement proposé d’organiser la COP25 à Madrid aux mêmes dates auxquelles cette conférence était programmée au Chili". […] »****
*http://french.xinhuanet.com/2019-12/02/c_138600486.htm (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.ouest-france.fr/monde/chili/chili-11-morts-paralysie-et-craintes-santiago-apres-trois-jours-d-emeutes-6575229 (consulté le 8 novembre 2020)***https://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/LEspagne-accueillera-COP25-place-Chili-2019-11-01-1201057859 (consulté le 8 novembre 2020)
****https://www.sudouest.fr/2019/11/01/annulee-au-chili-a-cause-des-emeutes-la-cop25-de-decembre-se-tiendra-en-espagne-6773395-4803.php (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran de Greta Thunberg qui aborde à Lisbonne.
À la COP25 sont attendus 25 000 personnes, 40 chefs d'états, et Greta, la lycéenne qui a lancé le mouvement mondial de grève scolaire le vendredi pour le climat (Fridays For Future - des Vendredis pour l'Avenir).
Très peu connue lors de son intervention à la précédente COP de Katowice en Pologne (cf Reportage de la COP24 sur notre site), elle est depuis devenue l'icône de la lutte pour inciter les gouvernements à agir contre le réchauffement climatique en diminuant les émission de CO2 dans leur pays.
- Arrivée à Lisbonne du bateau à bord duquel se trouve Greta Thunberg qui vient assister à la COP25 qui a été déplacée à Madrid.
- Greta sur le bateau qui la ramène des États-Unis -où elle a fait, entre autres, une intervention très remarquée (« How dare you? ») au sommet des Nations Unies sur l'urgence climatique à New York- à Lisbonne afin qu'elle puisse assister à la 25e Conférence mondiale sur les changements climatiques qui a été déplacée à Madrid.
Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de la venue de Greta Thunberg :
« Après s’être rendue en septembre au sommet des Nations unies sur le climat, qui avait lieu à New York, la jeune militante écologiste Greta Thunberg a de nouveau traversé l’Atlantique, cette fois pour participer à la COP25 de Madrid.
[…] La jeune fille de 16 ans, qui refuse de prendre l’avion pour réduire son empreinte carbone, pensait alors pouvoir se rendre facilement à la COP25 puisque celle-ci devait avoir lieu au Chili : mais en raison d'un mouvement massif de contestation contre le pouvoir de Sebastián Piñera, le pays n’a pas pu accueillir l’événement finalement délocalisé à Madrid. Greta Thunberg avait donc dû lancer un appel sur les réseaux sociaux, pour obtenir de l’aide afin de traverser une seconde fois l’océan Atlantique.
C’est finalement à bord de “La Vagabonde”, un catamaran de 14 mètres de long, que la militante a voyagé depuis Hampton (en Virginie) jusqu’à Lisbonne. Après trois semaines en mer, elle a ensuite pris un train de nuit depuis la capitale portugaise jusqu’à Madrid, où elle a pris la tête d’une grande marche pour le climat. Accueillie en grande pompe, Greta Thunberg a ironisé sur Twitter au sujet de son arrivée dans la capitale espagnole :
“Je pense que personne ne m’a vue !”
»*
*https://www.courrierinternational.com/dessin/le-dessin-du-jour-greta-thunberg-est-arrivee-madrid-pour-participer-la-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
- En attendant l'arrivée de Greta Thunberg, devant la Casa Encendida (1) de Madrid, un centre social et culturel du centre de la capitale.
Avec d’autres jeunes activistes elle va y tenir une conférence de presse* avant de se rendre à la marche pour le climat organisée pour mettre la COP25 sous pression.
- Arrivée de Greta Thunberg à la Casa Encendida de Madrid où avec d’autres jeunes activistes où elle va tenir une conférence de presse*. Guettée comme une véritable rock star, elle rentre par la porte de derrière afin d'éviter la foule massée devant l'entrée principale.
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet, nous lisons à ce sujet que :
« Du haut de ses 16 ans, l'adolescente suédoise à l'origine du mouvement Fridays For Future se profile comme la star incontestable de la COP25. Elle est attendue avec impatience par ceux qui voient en elle l'incarnation des exigences d'une génération face aux enjeux climatiques. Mais elle surtout attendue par les militants écologistes, qui comptent sur elle pour participer aussi aux mobilisations pour le climat en marge du sommet et provoquer un déclic chez les plus jeunes et les éveiller à l'activisme.
Son arrivée à Madrid sera la fin d'un périple compliqué. Il y a quelques mois, elle avait traversé l'océan en voilier vers l'Amérique, invitée à parler à l'ONU et prévoyait de se rendre au Chili, où devait se tenir le sommet contre le changement climatique. Mais le renoncement du pays secoué par une vague de protestations sociales avait bouleversé ses plans.
C'est finalement Madrid qui a pris le relais au pied levé pour accueillir la réunion. Et ce changement impromptu, annoncé début en novembre, avait obligé la jeune fille à chercher dans l'urgence un nouveau voilier pour repartir vers l'Europe, sans qu'on sache si le mauvais temps lui permettrait d'arriver à temps. »**
(1) Casa Encendida : Maison allumée ou "la Maison brûle"
*https://www.lefigaro.fr/sciences/greta-thunberg-arrive-en-train-a-la-cop25-a-madrid-20191206 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-cop25-attend-louragan-greta-thunberg-1153124 (consulté le 8 novembre 2020)
Comme Greta Thunberg refuse de prendre l’avion pour réduire son empreinte carbone, les très nombreux journalistes qui l'attendaient se demandaient par quel moyen de locomotion elle allait rejoindre la COP25 après avoir traversé l'océan en bateau.
« Après trois semaines en mer, elle a ensuite pris un train de nuit depuis la capitale portugaise jusqu’à Madrid»,* et c'est d'une petite voiture électrique rouge qu'elle est sortie devant la Casa Encendida.
Dans ce centre social et culturel du centre de la capitale Greta Thunberg va participer avec d’autres jeunes activistes à une conférence de presse avant de se rendre à la Marche pour le Climat à 18 heures.
Elle arrive de New York où elle « a livré un autre message puissant aux dirigeants mondiaux - cette fois au Sommet des Nations Unies sur l'action climatique aux États-Unis.»** Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
*https://www.courrierinternational.com/dessin/le-dessin-du-jour-greta-thunberg-est-arrivee-madrid-pour-participer-la-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.bbc.co.uk/newsround/49801041 (consulté le 8 novembre 2020)
- À l'intérieur d'un centre social et culturel de la capitale, La Casa Encendida de Madrid, conférence de presse avec des activistes de Fridays for Future (1)* : Shari Crepi (Fridays for Future Espagne), Greta Thunberg (Fridays for Future Suède), Vanessa Nakate (Fridays for Future Ouganda) et Alejandro Martinez (Fridays for Future Espagne International).
- « Les journalistes devaient s'accréditer la veille pour assister à la réunion de presse que [Greta Thunberg] a conduite avec d'autres jeunes activistes. »**
La salle s'est révélée trop petite pour la centaine de personnes supplémentaires qui auraient souhaité être présentes et qui s'agglutinaient dehors. Par chance et ruse j’ai réussi à m’y faufiler. L’effet "rock star" de la jeune suédoise est sidérant et laisse sont entourage désemparé.
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Fridays for Future ([baptisé] Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg)*** :
Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
Sur internet nous retrouvons les propos tenus par Greta Thunberg :
« […] Greta a exprimé son désir de voir un réel changement après l'événement climatique de la COP25.
[…] la militante a déclaré qu'elle espérait que quelque chose de concret viendrait du sommet et que cela entraînerait une plus grande sensibilisation sur les questions climatiques.
Malgré les grèves dans les écoles, qui ont commencé il y a plus d'un an, Greta pense que les dirigeants ont peu agi.
Elle a critiqué les dirigeants mondiaux qui, selon elle, n'ont pas saisi l'urgence de la crise climatique. »*
*https://www.bbc.co.uk/newsround/50697892 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lefigaro.fr/sciences/greta-thunberg-arrive-en-train-a-la-cop25-a-madrid-20191206 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_pour_le_climat (consulté le 8 novembre 2020)
À l'intérieur d'un centre social et culturel de la capitale, La Casa Encendida de Madrid, conférence de presse avec des activistes de Fridays for Future. (1)
« Greta [Thunberg] s'est prononcée sur le changement climatique aux côtés des militants adolescents Shari Crepi (Fridays for Future Spain), Vanessa Nakate ((Fridays for Future Ouganda) et Alejandro Martinez (Fridays for Future Espagne International). »* Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici leurs propos du jour et des jours suivants que nous avons trouvés sur internet :
« "Il est clair que le mouvement retient beaucoup l'attention des médias, mais le problème est que nous marchons depuis un an et qu'ils n'ont déclaré qu'une urgence climatique. Ce sont plus que des mots, des promesses ou des déclarations, nous devons prendre des mesures spécifiques, sinon nous n'irons nulle part", a déclaré Shari Crespi, une jeune militante espagnole de Fridays for Future.
Ils ont également critiqué le parrainage corporatif de l'événement des Nations Unies, qui comprenait des publicités d'entreprises énergétiques espagnoles, ainsi que de Coca-Cola, Facebook, Google et Ikea.
« "Ils essaient juste de couvrir leur désordre, de nous laver le cerveau et de nous aveugler", a déclaré Vanessa Nakate, membre des Fridays for Future en Ouganda. »**
« L'Espagnol Alejandro Martínez a insisté sur le fait que «la justice climatique se défend en écoutant les voix de ceux qui souffrent le plus» et a souligné que dans cette première COP à laquelle participe le mouvement FFF, "nous devons en profiter pour faire passer un message unique". "Nous sommes confrontés à la plus grande crise qui existe, il n'y a jamais eu d'urgence de cette ampleur, mais les crises précédentes n'ont pas été résolues par les gouvernements, mais par les gens", a-t-il déclaré. Pour cette raison, ce vendredi "nous descendrons à nouveau dans les rues du centre de Madrid et à la COP25 pour exiger plus d'ambition, car l'objectif de ne pas dépasser 1,5 degré d'augmentation de la température mondiale ne sera pas atteint avec les engagements actuels." »***
*https://www.bbc.co.uk/newsround/50697892 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.aa.com.tr/en/environment/greta-thunberg-heads-massive-protest-in-madrid/1666250 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.elcomercio.com/tendences/jovenes-greta-reclamo-madrid-cop25.html (consulté le 8 novembre 2020)
- À La Casa Encendida de Madrid, Vanessa Nakate (Fridays for Future Ouganda) après la conférence de presse à laquelle elle vient de participer avec d'autres activistes de Fridays for Future (1) : Shari Crepi (Fridays for Future Espagne), Greta Thunberg (Fridays for Future Suède) et Alejandro Martinez (Fridays for Future Espagne International).
Avant d'enchaîner avec la grande Marche pour le Climat, elle attend dans le couloir qui mène à la loge où Greta Thunberg s'est isolée de la trop nombreuse foule de journalistes. Cette dernière y patiente elle aussi avant de se joindre à la manifestation qui va débuter à 18H.
La jeune militante (FFF) Vanessa Nakate a aussi « créé Youth for Future Africa ainsi que le Rise Up Movement, basé en Afrique également. « Selon elle l'enjeu du changement climatique a été occidentalisé, "Lorsqu'il est débattu au nord, c'est sous l'angle du risque de crise économique pour les pays riches. Ils ne réalisent pas que pour nous, c'est un drame tangible."»*
- Derniers préparatifs avant la grande manifestation pour le climat organisée pour mettre la COP25 sous pression.
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Fridays for Future ([baptisé] Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg)*** : Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
Voici quelques informations trouvées sur internet au sujet de Vanessa Nakate et à propos de l'incidence du changement climatique sur l'Afrique :
« Vanessa Nakate […] est une militante ougandaise pour le climat. Ayant grandi à Kampala, elle s'engage en décembre 2018, après avoir pris conscience des températures anormalement hautes dans son pays.
Suivant l'exemple de Greta Thunberg, elle fonde le mouvement pour le climat en Ouganda. Elle commence par une grève individuelle en janvier 2019, pour s'opposer à la passivité des gouvernements face au changement climatique. […] Pendant plusieurs mois, elle proteste en solo devant le parlement ougandais. Elle est ensuite rejointe par plusieurs jeunes répondant à ses appels sur les médias sociaux, qui attirent l’attention sur la problématique des forêts tropicales du Congo. […] »*
« […] comme le disait […] la jeune scientifique sud-africaine, Ndoni Mcunu :
"On dit que l'Afrique ne représente que 5%, environ des émissions de gaz à effet de serre dans le monde… Pourtant, nous sommes les plus touchés."
Le continent africain est touché par des sécheresses sévères, la désertification galopante, des incendies, en particulier dans l’Afrique subsaharienne. D’après l’étudiante, qui rédige une thèse au Global Change Institute à Johannesburg, "près de 20 millions de personnes ont fui à cause de ces changements et près de 52 millions seraient dans un état d'insécurité alimentaire". […] »**
Sur ce dernier point, vous pouvez voir sur notre site les reportages réalisés en Afrique de l'Ouest.
*https://www.lepoint.fr/afrique/vanessa-nakate-cette-activiste-climatique-africaine-qu-on-a-voulu-ignorer-29-01-2020-2360341_3826.php (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.franceinter.fr/emissions/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-03-fevrier-2020 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_pour_le_climat (consulté le 8 novembre 2020)
« Les océans s'élèvent, nous aussi »
À la Casa Encendida de Madrid (centre social et culturel de la capitale), après la conférence de presse donnée par des activistes de Fridays for Future (1) dont Greta Thunberg (Fridays for Future Suède) et avant de se rendre à la grande Marche pour le Climat organisée pour mettre la COP25 sous pression.
Ces jeunes manifestants attendent dans le couloir qui mène à la loge où Greta Thunberg s'est isolée de la trop nombreuse foule de journalistes. La jeune fille y patiente elle aussi avant de se joindre à la manifestation qui va débuter à 18H. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Fridays for Future ([baptisé] Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg)*: Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
Sur internet voici ce que nous lisons à propos
- de la montée des océans et
- de Greta ce jour-là :
« Le Changement climatique en cours a un impact direct sur le niveau moyen des océans. La hausse de la température des océans depuis un siècle provoque une dilation des masses d’eau et une montée du niveau moyen des océans. Par ailleurs, la hausse globale de la température sur terre provoque un déséquilibre dans les échanges d’eau entre continents et océans, avec la fonte des glaciers de montagne et des calottes glaciaires dans les zones polaires. Cet arrivée d’eau douce contribue également de manière significative à la montée des océans. »**
« […] Fridays for Future a été créée par Thunberg lorsqu'elle a sauté l'école tous les vendredis pour protester contre l'inaction climatique au Parlement suédois. Il est maintenant devenu un mouvement mondial massif.
«Ce n’est pas la solution durable pour les enfants de ne pas aller à l’école. Nous ne voulons pas continuer, nous aimerions une action des gens au pouvoir. Les gens souffrent de l’urgence écologique aujourd’hui et nous ne pouvons plus attendre», a déclaré Thunberg. […] »***
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_pour_le_climat (consulté le 8 novembre 2020)
**https://ree.developpement-durable.gouv.fr/themes/milieux-et-territoires-a-enjeux/mer-et-littoral/etat-du-milieu-marin-et-littoral/article/elevation-du-niveau-de-la-mer (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.aa.com.tr/en/environment/greta-thunberg-heads-massive-protest-in-madrid/1666250 (consulté le 8 novembre 2020)
Greta Thunberg (Fridays for Future Suède) avec son célèbre panneau (Grève scolaire pour le climat) sous le bras après la conférence de presse à laquelle elle vient de participer avec d'autres activistes de Fridays for Future (1) à la Casa Encendida, et avant de se rendre à la marche pour le climat organisée pour mettre la COP25 sous pression. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet, nous trouvons ces extraits de son discours :
« […] "La COP25 est perçue comme une année intermédiaire. Le grand événement est la COP26 l'année prochaine, mais nous ne pouvons pas nous permettre des années intermédiaires, nous ne pouvons plus nous permettre de passer des jours sans action. La COP25 n'est pas quelque chose que nous pouvons ignorer. Toutes les chances que nous obtenons pour améliorer la situation, il faut les prendre », a-t-elle déclaré […] .
Lors de la conférence de presse, Thunberg a été rejoint par d'autres jeunes militants du climat d'Espagne et d'Ouganda.
Les militants ont critiqué l'inaction généralisée des dirigeants du gouvernement. Thunberg a déclaré que bien que la sensibilisation du public se soit accrue autour de la question, "rien n'a été fait l'année dernière", soulignant que les émissions de C02 devraient augmenter de 0,6% en 2019. […] »*
(1) Fridays for Future ([baptisé] Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg)** :
Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
*https://www.aa.com.tr/en/environment/greta-thunberg-heads-massive-protest-in-madrid/1666250 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_pour_le_climat (consulté le 8 novembre 2020)
Après la conférence de presse qu'elle a donnée avec d'autres activistes de Fridays for Future (1) à la Casa Encendida de Madrid (centre social et culturel du centre de la capitale), Greta Thunberg tente de se rendre à la grande Marche pour le Climat qui démarre à la gare Atocha.
Les jeunes de FFF (Fridays for Future) - Youth for Climate essayent de la protéger des groupies et des journalistes qui se précipitent sur elle. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet, nous avons retrouvons les propos qu'elle a tenus ce jour-là :
« […] l’adolescente est devenue une sorte d’égérie de la lutte en faveur du climat. Elle exhorte les pays du monde entier à relever leurs ambitions pour diminuer, plus vite que prévu, leurs émissions de gaz à effet de serre. »*
« L’espoir n’est pas entre les murs de la COP25, mais ici, avec vous : nous montrons la voie et les puissants doivent nous suivre »
, a martelé l’égérie du mouvement pour le climat, arrivée le matin même en train depuis Lisbonne, qu'elle a rejoint en catamaran des États-Unis, laissant transparaître son pessimisme quant aux résultats du sommet. […] ».**
« Les dirigeants actuels nous trahissent et nous ne laisserons plus cela se produire. Le changement est en marche, qu’ils le veuillent ou non, car nous n’avons pas d’autres choix…», a déclaré la jeune Suédoise Greta Thunberg lors d’une marche, vendredi, dans la capitale espagnole ».***
(1) Fridays for Future ([baptisé] Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg)**** :
Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
*https://www.lefigaro.fr/sciences/greta-thunberg-arrive-en-train-a-la-cop25-a-madrid-20191206 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
****https://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_pour_le_climat (consulté le 8 novembre 2020)
Greta Thunberg essaye de rejoindre le début de la manifestation, la grande Marche pour le Climat organisée pour mettre la COP25 sous pression, après la conférence de presse qu'elle a donnée avec d'autres activistes de Fridays for Future (1) à la Casa Encendida de Madrid (centre social et culturel du centre de la capitale). Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Fridays for Future ([baptisé] Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg)* :
Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
Nous retrouvons ses propos sur internet :
À la conférence de presse, « […] Elle a déclaré: «Nous sommes de plus en plus nombreux et nos voix sont de plus en plus entendues, mais bien sûr, cela ne se traduit pas en action politique». Son discours n’a donc pas changé de ses dernières mises en garde contre le réchauffement climatique et l’appel à l’action des dirigeants des pays pour les générations futures. Elle avait lancé, à l’été 2018, des «grèves de l’école pour le climat». […] »**
Plus tard dans la rue, « […] Entourée d’une nuée de sympathisants et de journalistes, l’adolescente de 16 ans, devenue l’égérie de la défense de la planète depuis qu’elle a lancé en août 2018 des «grèves de l’école pour le climat», a été contrainte d’abandonner le cortège au bout d’une heure car elle ne parvenait plus à avancer. «La police dit que je ne peux pas continuer comme ça (...) Je suis désolée (...) Il y a des raisons de sécurité, il y a trop de journalistes et de gens», a-t-elle expliqué avant de monter dans une voiture. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_pour_le_climat (consulté le 8 novembre 2020)
**https://amp.lefigaro.fr/sciences/greta-thunberg-arrive-en-train-a-la-cop25-a-madrid-20191206 (consulté le 8 novembre 2020)
« Corporations, allez vous faire foutre - Nous sommes des milliards de Greta » (1)
« La planète plutôt que le profit! - Demain sera trop tard - FFF : Grève scolaire du vendredi pour le futur » (1)
Grande Marche pour le Climat : « […] Associations et collectifs écologistes ont convoqué une grande manifestation ce vendredi, pour tirer la sonnette d'alarme de l'urgence climatique, en marge des négociations en cours à la COP25 […]. » *
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana se dirigeant vers la scène où la jeune militante suédoise Greta Thunberg va prononcer un discours. ** Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) FFF - Fridays for Future (Vendredis pour l'Avenir) : Grève scolaire pour le climat, généralement le vendredi ; mouvement international lancé le 20 août 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de cette marche :
« […] Des milliers de personnes ont manifesté vendredi à Madrid avec la jeune Suédoise Greta Thunberg pour pousser les pays réunis pour la COP25 dans la capitale espagnole à agir contre la crise climatique.
«Les dirigeants actuels nous trahissent et nous ne laisserons plus cela se produire», a dit l'adolescente de 16 ans à la foule rassemblée à la fin de la manifestation.
«Nous disons c'est assez. Le changement est en marche, qu'ils le veuillent ou non car nous n'avons pas d'autre choix», a ajouté la jeune Suédoise, devenue l'égérie de la défense de la planète depuis qu'elle a lancé en août 2018 des «grèves de l'école pour le climat».
«Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps» car «des gens souffrent ou meurent en raison de l'urgence climatique», avait-elle auparavant martelé devant la presse. […] »***
*https://www.lesechos.fr/monde/europe/a-madrid-lappel-a-une-transition-ecologique-socialement-juste-1154264 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.la-croix.com/Monde/A-Madrid-marche-climat-mettre-pression-COP25-2019-12-06-1301064816 (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana au centre de Madrid.
- « Il n'y a pas de planète B »
- « La mer monte et nous aussi »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet nous lisons ceci au sujet de l'élévation du niveau des océans :
« […] L’océan est brièvement mentionné dans le préambule de l’accord de Paris de 2015 sur le climat : une petite place pour un gigantesque milieu qui occupe plus des deux tiers de la surface de la Terre.
Quatre ans plus tard, pour la COP25, le Chili a voulu lui consacrer deux journées, le 6 et le 7 décembre, et plus globalement présenter la 25e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) comme une « COP bleue » – même si celle-ci se tient à Madrid et non à Santiago comme prévu au départ. […] Or, avec le changement climatique, [les océans] deviennent plus acides, se réchauffent, se dilatent et leurs niveaux s’élèvent. […] »*
*https://www.lemonde.fr/climat/article/2019/12/07/a-la-cop25-de-madrid-l-ocean-ligne-d-horizon-des-negociations-sur-le-climat_6022008_1652612.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, grande Marche pour le Climat organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre.
« Justice climatique - Nous nous battons pour la vie »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons au sujet de cette manifestation :
« […] Sous le mot d'ordre "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique", alors que les températures et les émissions polluantes ne cessent de grimper sur la planète, cette marche pour le climat de cinq kilomètres dans le centre de Madrid est partie de la gare d'Atocha. […] »*
« […] Devant, ce sont les jeunes du mouvement Fridays for Future qui réclament une « justice climatique ».
Des dizaines de milliers de personnes ont ainsi défilé dans la capitale espagnole, en marge de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP25) qui s’y tient jusqu’au 13 décembre, pour alerter sur les conséquences du réchauffement de la planète et demander aux responsables politiques d’agir au plus vite. « Sans planète, il n’y a pas d’avenir », « Nous nous battons pour la vie », « Il n’y a pas de planète B », ou « Ce sommet est une farce » s’affichaient sur les écriteaux brandis par près de 20 000 manifestants selon la préfecture, 500 000 selon les organisations écologistes, qui se sont dirigés vers la scène où la jeune militante suédoise Greta Thunberg a prononcé un discours. […] »**
« […] Il n’est pas sûr que la COP25, confrontée aux réticences de nombreux gouvernements, parvienne à avancer sur la résolution des derniers points conflictuels de l’accord de Paris, comme le marché carbone ou le financement des conséquences du réchauffement climatique.
« Nous ne sommes pas des experts : nous demandons juste aux gouvernements d’écouter les scientifiques et d’accélérer le rythme,
insiste Paula Mancebo, porte-parole du mouvement Fridays for Future Espagne.
Nous n’avons pas de temps à perdre. »
»***
*https://www.lemonde.fr/climat/article/2019/12/07/a-la-cop25-de-madrid-l-ocean-ligne-d-horizon-des-negociations-sur-le-climat_6022008_1652612.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Écocides : USA, Chine, Brésil… »
- « La planète, pas le profit! » « Le fracking assassine et commercialise la vie de nos pays latino-américains. »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet voici ce que nous pouvons lire à propos
- des Écocides : USA, Chine, Brésil
- du fracking en Amérique latine :
« […] En 2018, les Etats-Unis ont accru les tarifs douaniers sur les produits made in China, conduisant celle-ci à en faire autant sur les produits américains. Parmi ces derniers, le soja, principalement utilisé pour nourrir le bétail. […] en 2016, la Chine avait acheté 37,6 millions de tonnes de soja aux Etats-Unis. Pour en faire autant, le Brésil devrait accroître de 39% la surface agricole dédiée au soja devra, soit 13 millions d’hectares additionnels –une surface comparable à celle de la Grèce. […]
Selon les chercheurs, la bataille pour l’Amazonie semble perdue d’avance, sauf si les Etats-Unis et la Chine décident d’exclure le soja de leur chantage respectif. Sans cela, la Chine devra augmenter sa production de soja, diversifier ses importations, et, peut-être, envisager de nouveaux modes de consommation, moins chargés en viande.
«Les gouvernements, les producteurs, les autorités de régulation du commerce et les consommateurs doivent agir maintenant. S’ils échouent, la forêt amazonienne pourrait être la plus grande victime de la guerre commerciale sino-américaine», concluent les auteurs. »*
« […] les compagnies pétrolières nationales et étrangères utilisent la fracturation hydraulique pour extraire du gaz dont ces pays n’ont pas besoin, et ce sans l’accord de la société civile.
L’eau a été au centre du débat, dans la mesure où toute l’Amérique latine est confrontée à des problèmes liés à la contamination, la raréfaction et la surexploitation industrielle de cette ressource. L’utilisation intensive de produits chimiques toxiques et cancérigènes empoisonne des communautés traditionnelles et des villages entiers.
Au fil des heures, il est devenu clair que ces projets colossaux d’exploitation minière et de combustibles fossiles ont pour corollaire une démocratie de papier où l’on bafoue les droits humains en général et ceux des personnes indigènes en particulier, où l’on méprise les mouvements d’opposition et même les législateurs, et où on les prive de leur droit à l’information ou à la contestation. […] »**
*https://www.journaldelenvironnement.net/article/l-amazonie-menacee-par-la-guerre-commerciale-chine-etats-unis,96880 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://350.org/fr/on-ne-nous-fera-pas-taire-la-lutte-contre-la-fracturation-hydraulique-en-amerique-latine-un-vrai-guepier/ (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Les riches polluent énormément »
- « Stop à la désertification, maintenant! » « New deal vert »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
À propos de la pollution des riches et du "New deal vert" nous lisons sur internet :
« […] Les plus riches et les plus diplômés affichent un score plus élevé de sensibilité environnementale selon l'étude, mais également une empreinte écologique beaucoup plus élevée (46,4%) que les Français à faible capital économique et culturel (40,2%), qui utilisent beaucoup moins de ressources. […] Ils sont également un plus grand nombre à restreindre leur consommation de viande, à manger des produits issus de l'agriculture biologique et à privilégier les circuits courts.
Selon les chercheurs du Crédoc, tous leurs efforts sont réduits à néant avec l'utilisation d'un mode de transport très polluant, l'avion, pour le travail ou les loisirs. L'équipement en produits numériques et la forte consommation électrique de ces classes favorisées jouerait aussi fortement sur l'empreinte carbone laissée. […] »*
« […] Ursula von der Leyen […] la présidente de la Commission européenne […:]
nous présentons la feuille de route du pacte vert pour l’Europe, le « Green Deal » européen. Notre objectif est de devenir le premier continent neutre sur le plan climatique d’ici à 2050, pour ralentir le réchauffement de la planète et en atténuer les effets. […]
Le pacte vert pour l’Europe que nous présentons aujourd’hui est la nouvelle stratégie de croissance inclusive de l’Europe. Il permettra de réduire les émissions, tout en créant des emplois et en améliorant notre qualité de vie, sans oublier personne. C’est le fil vert qui guidera l’ensemble de nos politiques – du transport à la fiscalité, de l’alimentation à l’agriculture, de l’industrie aux infrastructures. Avec ce pacte vert, nous voulons investir dans les énergies propres et étendre le système d’échanges de droits d’émission, mais aussi renforcer l’économie circulaire et préserver la biodiversité de l’Europe. […] »**
« […] La Commission ne présentera son plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union qu’à l’été 2020. Des objectifs ambitieux qui pourraient se transformer en opération de « greenwashing ». Voilà l’appréciation de la société civile, réunie à Madrid pour la conférence mondiale sur le climat (COP25), après la présentation par la Commission européenne de son « green deal », mercredi 11 décembre. Une communication qui était attendue, tant l’Union européenne est vue comme la seule capable de reprendre un leadership climatique défaillant depuis plusieurs années. […]
Le RAC [Réseau Action Climat] juge malgré tout certaines mesures floues (comme celles qui ont trait à la rénovation énergétique des logements) voire contre-productives, comme l’élargissement du marché carbone au transport routier,
« proposition ancienne des conservateurs pour détricoter toute norme d’émission pour les voitures et poids lourds »
. […] La Commission ne présentera son plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union qu’à l’été 2020. […] Avec ce calendrier tardif,
« l’Union européenne arrivera vraisemblablement les mains vides à la COP26 de Glasgow, en novembre 2020, mettant à mal la crédibilité de l’accord de Paris »
, prévient Clément Sénéchal, chargé de campagne climat pour Greenpeace France. […] »***
*https://www.capital.fr/economie-politique/les-riches-plus-eco-responsables-mais-plus-gros-pollueurs-1331763 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/10/ursula-von-der-leyen-un-green-deal-europeen-pour-ralentir-le-rechauffement-de-la-planete_6022374_3232.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lemonde.fr/climat/article/2019/12/12/le-green-deal-europeen-entre-ambition-et-operation-de-greenwashing_6022609_1652612.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Soyez rationnels. Agissez maintenant. (Un sablier = le logo de XR-Extinction Rebellion) » (1)
- « Cop Cop Cooop! #Moins de COP, Plus d'Actes »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique, né au Royaume-Uni en 2018.
Sur internet nous lisons ceci au sujet
- de la présence d'XR dans la manifestation et
- des COP qui doivent passer du discours aux actes :
« […] Ils ne sont pas prêts à attendre. Ni dix, ni cinq, ni même un an.
« Quand voulons-nous le changement ? »
, crie une manifestante sur l’avenue de la Castellana, l’artère principale de Madrid, vendredi 6 décembre au soir. « Maintenant », répondent en chœur une centaine de militants du collectif Extinction Rebellion, tout en brandissant des pancartes avec des têtes de mort et des squelettes d’animaux, sur un fond dérangeant d’ondes sonores.
« Cette performance est un cri collectif face à l’extinction de notre planète »
, résume Léo, venu de Barcelone. […] »*
« […] "Les discours ne suffisent plus, il faut des actions concrètes", a martelé pour sa part Estefania Gonzalez, militante chilienne et porte-parole de Société Civile pour l'Action Climatique (SCAC), plateforme regroupant plus de 150 associations chiliennes et internationales. […] »**
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-avec-greta-thunberg-avant-la-cop25_2110184.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Notre futur est enchaîné à vos actions (Un sablier = le logo de XR-Extinction Rebellion) »
- « Crise climatique, nous sommes foutus » (Un sablier = le logo de XR-Extinction Rebellion) (1)
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique, né au Royaume-Uni en 2018.
Voici ce que nous lisons sur le site internet de XR :
« Depuis la creation de la "Conférence des parties" (Conference of the Parties - COP) très peu d'engagements réels ont été pris - et encore moins mis en oeuvre - qui aient un impact réel pour la sauvegarde de l'avenir de l'humanité, et pour faire face à l'URGENCE CLIMATIQUE ET ÉCOLOGIQUE. Les rebelles du monde entier se retrouvent à Madrid, en Espagne, pour tirer la sonnette d'alarme et dire la vérité. […]
La COP25 rassemblera des scientifiques, des ONG, des politiques, des militants et des négociateurs de tous les pays du monde, y compris les plus gros émetteurs de CO2, afin de discuter à nouveau des Accords de Paris de 2015… Mais la tendance actuelle nous entraîne plutôt vers une hausse catastrophique de 3 à 5°C si nous n'arrivons pas à imposer aux systèmes économiques et politiques une "transformation rapide et sans précédent", dit le GIEC. »*
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2347147092226954/ (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Banques qui subventionnent les énergies fossiles, Non merci »
- « Décroissance ou Barbarie - Rede »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet
- des banques et des énergies fossiles
- de la décroissance
- de Rede :
« […] À la veille de la COP 25 de Madrid, les banques commerciales multiplient les annonces stratégiques d’investissements dans la transition énergétique et de désinvestissement du charbon... à l’horizon 2030, 2040, voire 2050. C’est ne pas prendre la mesure de l’urgence climatique, après une décennie perdue.
Depuis la COP 21 de 2015, les banques mondiales ont accordé 1 688 milliards d’euros de financements aux énergies fossiles. Désinvestir massivement du charbon, du pétrole et du gaz, est pourtant le seul chemin à suivre pour la finance si elle veut atteindre les objectifs de l’accord de Paris, visant à limiter le réchauffement mondial à 2 °C. »*
« […] Pour les économistes, l’idée n’est pas de supprimer les marchés mais de leur donner de nouvelles règles : Taxes sur la pollution, allocation universelle, plafonnement des revenus ; et une constante : la réduction du temps de travail, seul moyen d’éviter le chômage si l’on ramène la production aux niveaux d’il y a 40 ans.
Les travaux portent aussi sur le rôle des entreprises et la résolution d’un écueil méthodologique majeur : comment tenir compte des éléments de changement non statistiques, du marchand vers le domestique (quand je cultive mon potager), échanges non monétaires, économie de la réciprocité ?
Au fond, une grande partie de la réflexion sur la décroissance tourne autour de la place de l’industrie dans nos sociétés de consommation standardisées, et sur notre liberté de choix face à elles. D’où le fait qu’une partie de l’économie de la décroissance soit aussi la recherche d’une efficacité non-industrielle : amélioration de la « qualité de vie » et la « quête de sens ». […] »**
« […] Nous sommes une société de conseil, de planification stratégique, d'assistance technique et de recherche axée sur la santé publique, située à Portland OR.
Le groupe Rede travaille actuellement avec plus de 40 communautés à travers l'Oregon, l'Alaska et au-delà. Nous travaillons avec le gouvernement local, le gouvernement des États, les organisations à but non lucratif, les coalitions locales et étatiques, les organisations de santé tribales, les sociétés tribales, les districts scolaires, les sociétés privées, etc. Nous travaillons dans des endroits allant des villages ruraux aux centres locaux en passant par les grandes villes. […] »***
*https://www.usinenouvelle.com/editorial/cop-25-en-europe-une-banque-du-climat-pour-l-exemple.N909029 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-leco/le-journal-de-leco-du-mardi-22-septembre-2020 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://fr-fr.facebook.com/redegroup/ (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Non à la mine d'uranium Salamanca - Pour un monde rural vivant »
- « Pâturage transhumant pour conserver la biodiversité et refroidir notre planète »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Au sujet de la mine d'uranium en Espagne nous avons trouvé ceci sur internet :
« […] En Espagne, une entreprise promet de l’or pour ouvrir sa mine d’uranium.
Malgré l’opposition des écologistes, le projet de la compagnie australienne Berkeley séduit le village de Retortillo, dans une région frappée par le chômage. […]
Il faut dire que la compagnie promet de l’or aux habitants comme aux investisseurs. Elle garantit la production de près de 2 000 tonnes d’uranium par an, soit 10 % des besoins en Europe. Et elle assure qu’elle créera 400 emplois directs et 2 000 emplois indirects dans une région frappée par un chômage de masse, en particulier celui des jeunes, et par un exode rural dramatique… Ça marche : le village est couvert de pancartes
« Oui à la mine. Oui au travail. Oui au futur »
. Ailleurs, des affiches déposées par les écologistes alertent sur les dangers du projet.
L’association locale Stop Uranio (« Stop uranium »), opposée à la mine, a déposé plusieurs plaintes contre l’ancien maire conservateur, ses conseillers municipaux, dont certains nouvellement réélus, mais aussi contre le dernier maire socialiste pour
« l’inaction de la mairie face à des infractions urbanistiques et environnementales présumées »
. […]
L’association WWF Espagne a beau critiquer le projet en rappelant qu’en Europe
« les mines d’uranium ont été abandonnées du fait de leur faible rentabilité et de risques pour la santé et l’environnement »
, le gouvernement régional de Castille-León a donné une autorisation environnementale au projet. […] »*
*https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/06/12/en-espagne-une-entreprise-promet-de-l-or-pour-ouvrir-sa-mine-d-uranium_5475003_4500055.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Le capitalisme tue la planète »
- « Les riches polluent énormément » « N'attendez pas qu'il soit trop tard. »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet nous lisons ceci au sujet de la marche :
« […] Dans un manifeste, les associations organisant la marche ont adressé un message clair: "Nous retournons dans la rue (…) pour demander des mesures réelles et ambitieuses aux responsables politiques du monde entier réunis à la COP" et pour qu'ils reconnaissent "que l'ambition insuffisante de leurs accords va mener la planète à un scénario désastreux de réchauffement climatique". »*
*https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
- « Ce sommet est une farce (Syndicat des étudiants) »
- « Nous avons besoin d'une révolution (Syndicat des étudiants) »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Nous lisons ceci sur internet au sujet de cette marche :
« […] Des dizaines de milliers de personnes ont ainsi défilé dans la capitale espagnole, en marge de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP25) qui s’y tient jusqu’au 13 décembre, pour alerter sur les conséquences du réchauffement de la planète et demander aux responsables politiques d’agir au plus vite. « Sans planète, il n’y a pas d’avenir », « Nous nous battons pour la vie », « Il n’y a pas de planète B », ou « Ce sommet est une farce » s’affichaient sur les écriteaux brandis par près de 20 000 manifestants selon la préfecture, 500 000 selon les organisations écologistes, qui se sont dirigés vers la scène où la jeune militante suédois Greta Thunberg a prononcé un discours. […] »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « N'attendez pas qu'il soit trop tard »
- « Si la planète meurt nous aussi » « Urgence climatique : solutions maintenant (Greenpeace) »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons comme témoignages au sujet
- de cette marche et
- des propos de Greenpeace concernant cette COP :
« […] Des manifestants portaient un cercueil pour mettre en scène l'enterrement de l'environnement.
«Le changement climatique nous touche tous, nous mais aussi les générations futures. Il faut en prendre conscience, le monde va vers sa fin», a déclaré à l'AFP Paula Sánchez, une Madrilène de 16 ans.
Nadine Wulf, étudiante allemande de 25 ans, a indiqué pour sa part espérer que la mobilisation fasse en sorte que «les gens soient convaincus que le changement climatique existe et qu'ils doivent changer leurs habitudes». […] » *
« […] Greenpeace estime que les dirigeants doivent passer de la parole aux actes en :
• Renforçant leurs objectifs climatiques et en définissant en 2020 un plan pour les contributions prévues déterminées au niveau national (INDC ou Nationally Determined Contributions (NDC) en anglais);
• S’assurant de résorber les coûts de la transition énergétique pour ne pas pénaliser les populations tout en soutenant les communautés les plus vulnérables;
• Évitant d’obscurcir l’Accord de Paris avec les lacunes du marché du carbone qui pourraient créer des échappatoires pour les pollueurs;
• Écoutant la science et les populations, et non pas les industries d’exploitation qui bloquent le progrès de la lutte aux changements climatiques.
La Directrice générale de Greenpeace International, Jennifer Morgan, a déclaré:
« Les leaders de ce monde auront l’occasion de faire face à la crise climatique de front à Madrid. Ils doivent saisir cette opportunité. Les scénarios scientifiques nous démontrent clairement que les impacts à venir seront plus grands et plus difficiles à mitiger que ce que nous avions anticipé lors des dernières négociations en 2015.
[…] Les responsables doivent démontrer leur volonté de protéger les plus vulnérables, qui sont soumises aux puissances industrielles menées par le profit. Ils doivent passer de la parole aux actes, immédiatement.» […] »**
*https://www.la-croix.com/Monde/A-Madrid-marche-climat-mettre-pression-COP25-2019-12-06-1301064816 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.greenpeace.org/canada/fr/communique-de-presse/27753/a-la-cop25-les-dirigeants-devront-prouver-quils-nous-ecoutent/ (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
- « Ce n'est pas un changement, c'est une urgence (Greenpeace) »
- « Si la planète meurt, nous aussi »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de cette marche :
« […] Au- delà du phénomène médiatique, cette marche pour le climat marque l'ouverture d'une semaine de sommet social et d'une série de réunions, débats et conférences pour impliquer la société civile et réclamer une transition verte, juste et inclusive.
« Nous ne nous résignons pas à être les spectateurs impuissants de réunions techniques et de négociations à guichets fermés, nous voulons être partie prenante
, explique Pablo Chamorro, représentant de Greenpeace en Espagne.
Il s'agit non seulement de demander aux Etats de relever leurs ambitions et de respecter leurs engagements, mais aussi de nous donner les conditions d'une transition juste »
. […] »* *
*https://www.lesechos.fr/monde/europe/a-madrid-lappel-a-une-transition-ecologique-socialement-juste-1154264 (consulté le 8 novembre 2020)
« Le déni est du suicide »
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
Simultanément une autre marche est prévue au Chili, à Santiago où la 25e Conférence mondiale sur les changements climatiques devait avoir lieu (avant que les Nations Unies la déplacent à Madrid le mois précédent car des émeutes et des manifestations secouent la capitale chilienne).
- « Le modèle néolibéral naît et meurt au Chili »
- « Pour la planète, pour les animaux, devenez végétarien »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous avons trouvé sur internet concernant le modèle économique chilien et le véganisme et la planète :
« Le surnom de « Chicago Boys » désigne un groupe d’économistes chiliens des années 1970, formés à l’Université de Chicago et influencés par Milton Friedman et Arnold Harberger. […]
Dans
La Stratégie du choc
, Naomi Klein reproche aux Chicago Boys d'avoir participé à la dictature Pinochet, et d'avoir appliqué leur politique économique grâce à la terreur exercée par le régime. Elle cite à l'appui de sa thèse l'avis de Margaret Thatcher, qui écrit en 1982 que « certaines des mesures prises au Chili seraient inacceptables en Grande-Bretagne, où il existe des institutions démocratiques ». Elle cite également Sergio de Castro, qui reconnaît que « l'opinion publique » leur « était très défavorable », et qu'ils ont eu besoin de Pinochet pour appliquer leur politique.
Pour Stephan Haggard et Robert R. Kaufman, les coupes claires dans les dépenses sociales entraînaient des pertes substantielles pour les familles juste au-dessus du seuil de pauvreté, et qui dépendaient des aides garanties par l'État pour maintenir leur niveau de vie. En conséquence, les inégalités et la pauvreté s'accrurent au Chili, malgré de grands taux de croissance atteints à la fin des années 1970 et à nouveau dans la seconde moitié des années 1980 ». […] »*
« […] Modifier ses habitudes alimentaires et devenir vegan pour peser moins lourd sur la planète.
Ce que nous mangeons a des conséquences directes sur le climat et l'environnement. Végétaliser notre alimentation agit efficacement contre le changement climatique, réduit la pollution et la déforestation et permet la préservation des forêts. […]
Selon la FAO, l’élevage dans son ensemble est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, soit plus que les émissions directes de tous les transports réunis. Ces émissions sont majoritairement dues à l’élevage des ruminants. En effet, produire 1 kg de protéines sous forme de viande de bœuf émet en moyenne 290 kg d’équivalent C02. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys (consulté le 8 novembre 2020)
**https://vegan-pratique.fr/pourquoi-devenir-vegan/pour-l-environnement/ (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partie de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Le modèle néolibéral naît et meurt au Chili »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet nous pouvons lire ceci au sujet
- du déplacement de la COP du Chili à l'Espagne
- du modèle néolibéral chilien :
« […] Une autre marche était prévue simultanément à Santiago du Chili, où devait se tenir la COP25 avant que le pays ne renonce à l'accueillir en raison d'un mouvement social sans précédent et ne soit remplacé au pied levé par l'Espagne. […] »*
« Le surnom de « Chicago Boys » désigne un groupe d’économistes chiliens des années 1970, formés à l’Université de Chicago et influencés par Milton Friedman et Arnold Harberger. […]
Dans
La Stratégie du choc
, Naomi Klein reproche aux Chicago Boys d'avoir participé à la dictature Pinochet, et d'avoir appliqué leur politique économique grâce à la terreur exercée par le régime. Elle cite à l'appui de sa thèse l'avis de Margaret Thatcher, qui écrit en 1982 que « certaines des mesures prises au Chili seraient inacceptables en Grande-Bretagne, où il existe des institutions démocratiques ». Elle cite également Sergio de Castro, qui reconnaît que « l'opinion publique » leur « était très défavorable », et qu'ils ont eu besoin de Pinochet pour appliquer leur politique.
Pour Stephan Haggard et Robert R. Kaufman, les coupes claires dans les dépenses sociales entraînaient des pertes substantielles pour les familles juste au-dessus du seuil de pauvreté, et qui dépendaient des aides garanties par l'État pour maintenir leur niveau de vie. En conséquence, les inégalités et la pauvreté s'accrurent au Chili, malgré de grands taux de croissance atteints à la fin des années 1970 et à nouveau dans la seconde moitié des années 1980 ». […] »**
*https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys (consulté le 8 novembre 2020)
Grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique". Organisée pour mettre sous pression la COP25, elle défile dans la capitale espagnole où la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques a été déplacé de Santiago du Chili à Madrid, le Chili faisant face à une grave crise sociale.
- « Assassin - Voleur »
- Drapeau mapuche (1) - « Piñera, l'ego te domine »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
(1) Mapuche : peuple natif du continent sud-américain.
Sur internet nous pouvons lire ceci à propos
- des événements au Chili
- des Chiliens dans la manifestation :
« […] Le Chili, considéré comme un des pays les plus stables d’Amérique latine, est secoué depuis le 18 octobre par une fronde sociale sans précédent, qui a fait 20 morts et un millier de blessés, selon le dernier bilan officiel. Le Parquet chilien a annoncé qu’il enquêtait sur la mort de 23 personnes, dont cinq « suite à l’action d’agents de l’État » et deux en « garde à vue ». Une hausse du prix du ticket de métro dans la capitale a été le détonateur de cette vague de contestation inédite depuis des décennies dans ce pays de 18 millions d’habitants. Malgré la suspension de la mesure, le mouvement s’est amplifié, nourri par le ressentiment face aux inégalités sociales. […] »*
« […] Une autre marche était prévue simultanément à Santiago du Chili, où devait se tenir la COP25 avant que le pays ne renonce à l'accueillir en raison d'un mouvement social sans précédent et ne soit remplacé au pied levé par l'Espagne. […] »**
« […]
« Le monde s’est réveillé »
[…] ce constat, affiché en grand sur une banderole portée par des représentants de peuples autochtones et indigènes venus du Chili. Malgré la délocalisation de l'événement en Espagne, ils étaient nombreux en tête d’un cortège qui a réuni des dizaines de milliers de personnes (500.000 selon les organisateurs, 15.000 selon la délégation du gouvernement) dans la capitale madrilène. […] »******
*https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2019-10-30/le-chili-renonce-a-accueillir-la-cop25-a-cause-de-la-crise-sociale (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
***https://reporterre.net/A-Madrid-une-manifestation-massive-pour-le-climat (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Simultanément une autre marche est prévue au Chili, à Santiago où la 25e Conférence mondiale sur les changements climatiques devait avoir lieu, avant que les Nations Unies la déplacent à Madrid le mois précédent car des émeutes et des manifestations secouent la capitale chilienne.
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Merci à la Première ligne »*
- « Tenez la première ligne »*
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur notre site vous pouvez consulter le reportage que nous avons réalisé à Santiago du Chili en janvier 2020.
Sinon nous avons trouvé ceci sur internet à propos de la première ligne :
« Composée d'anarchistes, de jeunes des quartiers populaires, la "première ligne" abrite aussi nombre d'étudiants issus des classes moyennes. Ils partagent une certaine colère et frustration contre la société chilienne.
"
Le fait que l'on soit là en première ligne permet au reste de la manifestation de se dérouler pacifiquement. Sinon, ils (les policiers) seraient ici à notre place
" et auraient dispersé les manifestants avec des gaz lacrymogènes[…]
Durant les manifestations, ils cassent le bitume pour lancer des projectiles, détruisent des arrêts de bus pour s'équiper en barres métalliques et jettent des cocktails Molotov sur les policiers.
En face, lorsque la police réplique avec des billes en caoutchouc, du gaz lacrymogène ou des lances à eau, ils s'abritent derrières des antennes paraboliques, des panneaux de signalisation et d'autres objets peints aux couleurs de captain America, d'Iron Man ou de Spiderman. […]
Au fil des affrontements, ils ont perfectionné leur équipement, portant gants et lunettes de protection, utilisant des lasers pour gêner les policiers et des cordes pour faire tomber les poteaux. […] »*
*https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/chili-la-premiere-ligne-heros-ou-casseurs-des-manifestations_2112039.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
Simultanément une autre marche est prévue au Chili, à Santiago où la 25e Conférence mondiale pour le Climat devait avoir lieu, avant que les Nations Unies la déplacent à Madrid le mois précédent car des émeutes et des manifestations secouent la capitale chilienne.
- « Au Chili, on torture, on viole, on assassine. Piñera démission! »*
- « Yo que me encuentro tan hijos esperando una noticia me viene a decir la carta que en mi patria no hay Justicia »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous avons trouvé sur internet au sujet de la possibilité d'une démission du président chilien :
« «Piñera, démissionne!», Le cri des manifestations au Chili qui ne peuvent être réalisées
La rigidité de la Constitution chilienne empêche la démission du président et la possibilité d'une avance électorale.
"Bien sûr, je vais atteindre la fin de mon gouvernement. J'ai été élu démocratiquement par une énorme majorité de Chiliens et j'ai un devoir et un engagement envers ceux qui m'ont élu et envers tous les Chiliens." […]
La figure de Sebastián Piñera est aujourd'hui plus délégitimée que jamais. Les derniers sondages lui donnent les pires taux d'approbation pour un président depuis le retour à la démocratie, avec des chiffres variant entre 9% et 14%, selon différents sondages. Cependant, rien ne laisse présager une éventuelle démission du président, qui a encore deux ans de mandat devant lui. […] »*
*https://www.publico.es/internacional/pinera-renuncia-grito-manifestaciones-chile.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Les féministes réclament la justice climatique »
- « Les féministes contre le changement climatique »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos des féministes et du changement climatique :
« Les femmes sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Alors, chaque année, des groupes de femmes militent pour une meilleure prise en compte de leurs intérêts et de leurs droits au sein des négociations. »*
« La Fundación Plurales a célébré la participation de la Plataforma Feminista por la Tierra à la COP25 et a déclaré: «C'est une opportunité de rendre visibles les stratégies de résistance communautaire, menées par des femmes défenseurs de l'environnement, qui génèrent des impacts à différentes échelles locales et mondiales. Ce sera un espace d'échange sur les progrès du modèle extractiviste et ses effets sur les droits humains des femmes et de leurs communautés ». «Bien que le changement climatique nous affecte tous, il affecte principalement les femmes rurales et autochtones de manière différentielle. Ce sont eux qui mettent leur corps et leur vie en danger chaque fois qu'ils défendent leur territoire contre l'avancée des entreprises extractives, ou les yeux extérieurs des gouvernements qui privilégient les intérêts économiques à l'autodétermination des peuples et à la durabilité des actifs naturels ", ajoutèrent-ils. »**
*http://www.ceres.ens.fr/etudiants/ue-cop-ens/article/2019-cop-25-a-madrid-exposition-photo (consulté le 8 novembre 2020)**https://www.nodal.am/2019/12/plataforma-feminista-por-la-tierra-ni-la-tierra-ni-las-mujeres-somos-territorios-de-conquista/ : (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : la grande Marche pour le Climat dont le mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Comment osez-vous? »
La célèbre phrase de Greta Thunberg lors de son intervention au Sommet des Nations Unies sur l'urgence climatique qui avait lieu à New York.
- « Seulement 8 ans avant 1,5°C »
Des enfants d'apparemment 8 ans pour nous rappeler l'engagement pris à la COP21 lors de l'Accord de Paris de tout mettre en œuvre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-delà des températures préindustrielles.
- « N'attendez pas qu'il soit trop tard. »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet nous avons trouvé
- le discours de Greta Thunberg à New York
- ceci sur le réchauffement climatique :
« […] "Ce n'est pas normal. Je ne devrais pas être ici. Je devrais être en classe de l'autre coté de l'océan.
Et pourtant vous venez tous nous demander d'espérer à nous les jeunes. Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et ma jeunesse avec vos mots creux. Et encore, je fais partie des plus chanceux !
Des gens souffrent, des gens meurent, et des écosystèmes s'écroulent. Nous sommes au début d'une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez c'est d'argent, et de contes de fées racontant une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? Depuis plus de 30 ans, la science est parfaitement claire. Comment osez-vous encore regarder ailleurs ? […] »*
« […] Limiter le réchauffement à 1,5°C et non à 2°C, voire plus, présente des avantages évidents. Chaque fraction de degré en plus compte. […] Chaque année qui passe, chaque choix que nous faisons a une importance.
Le Rapport spécial révèle également que les tendances récentes en matière d’émissions et le niveau d’ambition international que reflètent les contributions déterminées au niveau national, présentées dans le cadre de l’Accord de Paris, s’écartent de la trajectoire à suivre pour contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2°C. Si des mesures d’atténuation renforcées ne sont pas prises dans les années à venir afin de diminuer fortement les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5°C dans les décennies suivantes et provoquera la perte irréversible des écosystèmes les plus fragiles ainsi que des crises à répétition au sein des populations et des communautés les plus vulnérables. […] »**
*https://www.franceinter.fr/environnement/voici-la-charge-de-greta-thunberg-a-l-onu-en-francais (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/SR15_Summary_Volume_french.pdf (consulté le 8 novembre 2020)
« Mon avenir ne compte-t-il pas? »
Fin de la grande Marche pour le Climat organisée pour mettre sous pression la 25e Conférence des Nations Unies sur le Climat.
Partie de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, ont défilé sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons des propos de la jeune Greta Thunberg lors de cette manifestation :
« […] "Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps" car "des gens souffrent ou meurent en raison de l'urgence climatique", a martelé Greta Thunberg devant la presse avant le début de la manifestation. Devenue l'égérie de la défense de la planète depuis qu'elle a lancé en août 2018 des "grèves de l'école pour le climat", Greta Thunberg a indiqué espérer que la COP25, la réunion annuelle de l'ONU sur le climat, aboutisse à "des choses concrètes".
"La crise climatique est toujours ignorée par les gens au pouvoir. Ce n'est pas une solution durable que des enfants manquent l'école" pour protester, "nous aimerions des actions de la part des gens au pouvoir", a-t-elle insisté. […] »*
« […] « L’espoir n’est pas entre les murs de la COP25, mais ici, avec vous : nous montrons la voie et les puissants doivent nous suivre », a martelé l’égérie du mouvement pour le climat, arrivée le matin même en train depuis Lisbonne, qu'elle a rejoint en catamaran des États-Unis, laissant transparaître son pessimisme quant aux résultats du sommet. « Les dirigeants actuels nous trahissent et nous ne laisserons plus cela se produire. Le changement est en marche, qu’ils le veuillent ou non, car nous n’avons pas d’autres choix… », a ajouté l’adolescente de 16 ans, […] »**
*https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-avec-greta-thunberg-avant-la-cop25_2110184.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, fin de la grande Marche pour le Climat. Organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre, son mot d'ordre est : "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
- « Il n'y a pas de planète B. »
- « Les riches polluent énormément. »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici les propos
- de personnalités qui soutiennent ce mouvement de lutte
- d'Oxfam au sujet des riches et de la pollution :
« […] L'acteur espagnol Javier Bardem, très engagé en faveur de la défense de l'environnement, a lui aussi pris la parole à la fin de cette marche pour le climat qui a rassemblé 15.000 personnes selon la préfecture. Greta Thunberg a elle évoqué le chiffre de 500.000 participants. […] »*
« […] Javier Bardem s’est aussi adressé à la foule. « Nous n’avons que dix ans pour freiner les pires conséquences du changement climatique », a-t-il déclaré, demandant aux politiques « d’être à la hauteur » et de s’engager sur une réduction de 65 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, au lieu de l’objectif actuel de 40 %. […] »** « […] «Nous vivons l'un des moments les plus critiques de notre histoire et pour la première fois, nous parlons d'une seule voix», a-t-il dit, en qualifiant de «stupide» le président américain Donald Trump qui a décidé de quitter l'Accord de Paris sur le climat. […] »*
« […] Le dalaï-lama a apporté son soutien aux manifestants dans un tweet: "Nous ne pouvons plus exploiter les ressources de la Terre () sans nous soucier des générations futures. Je soutiens les manifestations des jeunes contre l'inaction des gouvernements face à la crise climatique". […] »***
« […] "les 1% les plus riches de la population (environ 63 millions de personnes) étaient responsables à eux seuls de 15 % des émissions cumulées", soit "deux fois plus que la moitié la plus pauvre de la population mondiale". Et les 10% les plus riches de la population mondiale (environ 630 millions de personnes) étaient responsables de 52% des émissions de CO2 cumulées. "Au cours des 20-30 dernières années, la crise climatique s'est amplifiée et le budget carbone mondial limité a été dilapidé au service d'une intensification de la consommation d'une population nantie, et non pour sortir des personnes de la pauvreté", dénonce Oxfam. […] »****
*https://www.la-croix.com/Monde/A-Madrid-marche-climat-mettre-pression-COP25-2019-12-06-1301064816 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/06/a-madrid-une-marche-pour-le-climat-pour-mettre-la-cop25-sous-pression_6021998_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-219989-manifestation-a-madrid-pour-mettre-la-pression-sur-la-cop25-sur-la-crise-climatique (consulté le 8 novembre 2020)
****https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-les-1-les-plus-riches-emettent-deux-fois-plus-de-gaz-a-effet-de-serre-que-la-moitie-la-plus-pauvre-de-la-population_4113145.html (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le centre de Madrid, fin de la grande Marche pour le Climat. Organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre, son mot d'ordre est : "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, ont défilé sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « New deal vert » (1) « Il n'y a pas de planète B. » « Réduire, Réutiliser, Recycler »...
- « Les riches polluent énormément. » « Le déni est du suicide » « Nous nous multiplions, la planète non »
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet
- du New Deal Vert et
- de la pollution des riches :
« Ursula von der Leyen : "Un 'green deal' européen pour ralentir le réchauffement de la planète." […] la présidente de la Commission européenne expose ses mesures destinées à faire de l'Europe le premier continent neutre sur le plan climatique. […] Le pacte vert pour l’Europe que nous présentons aujourd’hui est la nouvelle stratégie de croissance inclusive de l’Europe. Il permettra de réduire les émissions, tout en créant des emplois et en améliorant notre qualité de vie, sans oublier personne. C’est le fil vert qui guidera l’ensemble de nos politiques – du transport à la fiscalité, de l’alimentation à l’agriculture, de l’industrie aux infrastructures. Avec ce pacte vert, nous voulons investir dans les énergies propres et étendre le système d’échanges de droits d’émission, mais aussi renforcer l’économie circulaire et préserver la biodiversité de l’Europe. […] »*
« […] Climat : les 1% les plus riches émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de la population. Dans un rapport publié lundi, l'ONG Oxfam souligne le poids disproportionné du mode de vie des populations les plus riches dans le réchauffement climatique. Elle réclame plus de justice sociale, notamment dans les plans de relance post-Covid-19.
Le chiffre est impressionnant. Avec leurs grosses voitures et leurs voyages d'affaires en avion, les 1% les plus riches du monde émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de la population, selon un rapport d'Oxfam, publié lundi 21 septembre. L'ONG s'est penchée sur la période 1990-2015, 25 années pendant lesquelles les émissions mondiales de CO2, responsables du réchauffement d'une planète qui a déjà gagné plus de +1°C depuis l'ère pré-industrielle, ont augmenté de près de 60%. […] »**
*https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/10/ursula-von-der-leyen-un-green-deal-europeen-pour-ralentir-le- (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-les-1-les-plus-riches-emettent-deux-fois-plus-de-gaz-a-effet-de-serre-que-la-moitie-la-plus-pauvre-de-la-population_4113145.html (consulté le 8 novembre 2020)
Ta'kaiya Blaney et Moñeka de Oro, deux jeunes militantes d'ICA (Indigenous Climate Action - L’Action des Indigènes pour le Climat)) à la fin de la grande Marche pour le Climat.
Organisée pour mettre sous pression la COP25 la manifestation est aussi le coup d'envoi du contre-sommet, la Cumbre Social por el Clima -le Sommet Social pour le Climat- (1) qui se tient lui aussi à Madrid du 6 au 13 décembre.
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, ont défilé sur la grande artère du Paseo de la Castellana. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Sur internet, nous trouvons ceci au sujet de ICA (Indigenous Climate Action) et les propos de Moñeka de Oro :
« La délégation des jeunes Autochtones d'Action pour le Climat [ICA qui] a remis en main propre une lettre au ministre Wilkinson et à l'équipe canadienne de négociation sur les préoccupations concernant l'article 6 [de l'accord de Paris fixant les règles du rachat des réductions d'émissions de CO2 d'un pays à l'autre] » (2) qui devrait intégrer la question du respect de leur souveraineté sur leurs territoires. » (3)
« Notre travail inspire, relie et soutient les peuples autochtones, renforçant notre place en tant que leaders dans le discours sur le changement climatique et conduisant des solutions pour aujourd'hui et demain. Notre travail repose sur quatre voies principales: les rassemblements, les ressources et les outils, l'amplification des voix et le soutien de la souveraineté indigène. » (4)
« Moñeka De Oro de Guam : «Je vois que ma lutte pour protéger ma terre et mes eaux de la militarisation et de l'expansion de l'impérialisme américain dans mes eaux et dans toute la région de Micronésie est étroitement liée à la violence et aux assauts contre les femmes à travers le Nord et l'Amérique du Sud. » » (5)
(1) https://cumbresocialclima.net/ (consulté le 8 novembre 2020)
(2) https://www.indigenousclimateaction.com/entries/ica-youth-delegation-demand-non-market-climate-solutions-and-indigenous-rights-in-article-6 (consulté le 8 novembre 2020)
(3) https://aqoci.qc.ca/les-jeunes-autochtones-au-coeur-de-l-action-a-la-cop-25/ (consulté le 8 novembre 2020)
(4) https://www.indigenousclimateaction.com/amplifying-voices (consulté le 8 novembre 2020)
(5) https://www.democracynow.org/2019/12/10/headlines/protests_continue_in_madrid_spain_amid_cop25 (consulté le 8 novembre 2020
Dans le centre de Madrid, fin de la grande Marche pour le Climat. Organisée pour mettre sous pression la COP25 qui s'y tient du 2 au 13 décembre : son mot d'ordre est "Le monde s'est réveillé face à l'urgence climatique".
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, vont défiler sur la grande artère du Paseo de la Castellana.
- « Action climatique des Indigènes »
- Jeune manifestante
Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous trouvons sur le site de ICA :
« […] Indigenous Climate Action (ICA) est une organisation dirigée par des Autochtones et guidée par un groupe diversifié de gardiens du savoir, de protecteurs de l'eau et de défenseurs des terres autochtones de communautés et de régions du pays. Nous pensons que les droits et les systèmes de connaissances des peuples autochtones sont essentiels pour développer des solutions à la crise climatique et parvenir à la justice climatique.
L'ICA travaille à connecter et à soutenir les communautés autochtones afin de renforcer notre place en tant que chefs de file des solutions aux changements climatiques pour aujourd'hui et demain. Nous modélisons notre travail et notre structure organisationnelle sur des systèmes de consentement libre, préalable et éclairé et d'autodétermination. En fournissant aux communautés des connaissances et des ressources, nous pouvons inspirer une nouvelle génération de leaders climatiques autochtones en créant des solutions centrées sur nos droits et cultures inhérents. […] »*
*https://www.indigenousclimateaction.com/amplifying-voices (consulté le 8 novembre 2020)
Interview de Ta'kaiya Blaney, jeunes militante d'ICA (Indigenous Climate Action) à la fin de la grande Marche pour le Climat.
Organisée pour mettre sous pression la COP25, la manifestation est aussi le coup d'envoi du contre-sommet, la Cumbre Social por el Clima -le Sommet Social pour le Climat- (1) qui se tient lui aussi à Madrid du 6 au 13 décembre.
Partis de la gare d'Atocha, près de 500 000 manifestants selon les organisations écologistes, 20 000 selon la préfecture, ont défilé sur la grande artère du Paseo de la Castellana. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de ICA et des propos de Ta'kaiya Blaney :
« La délégation des jeunes Autochtones d'Action pour le Climat [ICA] a remis en main propre une lettre au ministre Wilkinson et à l'équipe canadienne de négociation sur les préoccupations concernant l'article 6* » (2) qui devrait intégrer la question du respect de leur souveraineté sur leurs territoires. (3)
« […] Dans sa forme actuelle, l'article 6 se concentre de manière disproportionnée sur les solutions climatiques fondées sur le marché et manque de garanties pour les droits de l'homme et les droits des peuples autochtones. Les marchés du carbone permettront en outre l'héritage colonial de la dépossession, de la privatisation, de la violence contre les femmes et les filles autochtones et de la destruction des terres et de la culture autochtones pour l'extraction de combustibles fossiles. Ces économies extractives nuisent non seulement à nos communautés, mais aussi aux écosystèmes que nos peuples gèrent et sur lesquels ils comptent depuis des générations.
Nous demandons au gouvernement du Canada d'agir conformément à ses propres lois et obligations internationales en tant que signataires de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) afin de garantir que l'article 6 respecte les droits de la personne et les droits des peuples autochtones. L’article 10 de la DNUDPA définit clairement vos obligations de respecter le droit des peuples autochtones au consentement préalable et éclairé, un principe qui doit être reflété dans tous les aspects des solutions climatiques issues de la COP25. […] » (4)
« Ta’Kaiya Blaney, de la Première nation Tla’amin : «Nous sommes ici pour nous opposer à la destruction, car elle nous affecte directement. La violence contre la terre est une violence contre les peuples autochtones et la violence contre la terre est une violence contre les générations futures. Nous sommes donc ici pour donner de la visibilité non seulement à cette profanation, mais aussi pour apporter de la visibilité, comme les défenseurs du climat autochtones. » (5)
*Selon l'article 6 de l'accord de Paris, un pays qui émet beaucoup de CO2 peut s'acheter des réductions d'émissions dans un autre pays peu pollueur : pour cela, il finance par exemple un projet d'énergies renouvelables.
(1) https://cumbresocialclima.net/ (consulté le 8 novembre 2020)
(2) https://www.indigenousclimateaction.com/entries/ica-youth-delegation-demand-non-market-climate-solutions-and-indigenous-rights-in-article-6 (consulté le 8 novembre 2020)
(3) https://aqoci.qc.ca/les-jeunes-autochtones-au-coeur-de-l-action-a-la-cop-25/ (consulté le 8 novembre 2020)
(4) https://www.indigenousclimateaction.com/entries/ica-youth-delegation-demand-non-market-climate-solutions-and-indigenous-rights-in-article-6 (consulté le 8 novembre 2020)
(5) https://www.democracynow.org/2019/12/10/headlines/protests_continue_in_madrid_spain_amid_cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
« Le capitalisme ne se recycle pas, il se détruit - COP25 = Farce »
Pont le lendemain de la grande marche pour le climat organisée pour mettre la COP25 sous pression.
À l'arrière plan la tour BBVA (BANCO BILBAO VIZCAYA ARGENTARIA), deuxième groupe bancaire espagnol basé à Madrid et à Bilbao. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous trouvons ceci au sujet de cette banque :
« […] BBVA figure sur la liste des banques les plus «sales» au monde pour ses investissements dans les énergies fossiles […] Depuis 2016, BBVA a augmenté ses investissements dans certains des combustibles fossiles les plus sales de la planète comme le pétrole, le gaz de fracturation ou le développement du gaz naturel liquéfié
L'ONG environnementale Ecologistas en Acción dénonce que BBVA est l'une des banques qui investit le plus dans les énergies fossiles et qu'elle figure donc sur la liste des institutions financières ayant les pires comportements face au changement climatique, avec Banco Santander. L'organisation environnementale accuse l'entreprise de greenwashing : malgré la rhétorique du respect environnemental que la banque promulgue, l'institution financière est l'une des banques qui contribue le plus au changement climatique, pour laquelle elle souligne le manque de «réel engagement pour conservation de l'environnement ". […] »*
*https://www.infolibre.es/noticias/economia/2019/03/12/el_bbva_encuentra_lista_bancos_mas_sucios_del_mundo_por_sus_inversiones_combustibles_fosiles_92819_1011.html (consulté le 8 novembre 2020)
« Maintenant il est temps d'agir pour la planète »
Dans la rue qui mène à la célèbre Place de la Puerta del Sol les jours suivants la grande Marche pour le Climat.
Près d'une sucette de l'événement COP25, un homme déguisé en panda anime la rue moyennant une pièce. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur la célèbre Place de la Puerta del Sol, les jours suivant la grande Marche pour le Climat.
- « Love Madrid » avec des plumes aux couleurs de l'Espagne et un homme déguisé en panda pour animer la place moyennant une pièce.
- Une vendeuse de tickets de la chance devant La Real Casa de Correos ou la Casa del reloj, siège de la Présidence du Gouvernement de la Communauté de Madrid aux couleurs de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
- Un groupe de touristes devant La Real Casa de Correos ou la Casa del reloj, siège de la Présidence du Gouvernement de la Communauté de Madrid aux couleurs de la COP25.
- Place de la Puerta del Sol, la statue d'Antonio Navarro Santafé : l'Ours et l'Arbousier (1), ces deux éléments se retrouvent sur le blason de la ville.
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) « C'est en 1222, sous Alphone VII, que la version moderne de l'écusson est adoptée, suite à un conflit entre la Ville et l'Eglise, concernant le contrôle des pâtures et des forêts madrilènes et plus concrètement des arbres et de leurs ressources. Le litige se termine avec l'attribution à l'Eglise de la propriété des pâtures, et à la Ville de celle des arbres. »*
*https://lepetitjournal.com/vivre-a-madrid/lours-et-larbousier-symboles-de-madrid-pourquoi-220682 (consulté le 8 novembre 2020)
Bateau qui précise être solaire pour transporter les touristes sur le grand bassin dans le Parc du Retiro. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici des informations sur le parc trouvées sur internet :
« […] grand bassin au bord duquel a été construit le monument qui rend hommage au roi Alphonse XII. C'est un ensemble sculptural et architectural conçu par l'architecte José Grases Riera et au centre duquel se trouve la statue réalisée par Mariano Benlliure du monarque à cheval.*
« Madrid abrite en son sein plusieurs parcs superbes. L'emblématique Parque del Retiro en est le plus célèbre. Ancien jardin royal, le parc est ouvert au public depuis les années 1860. […] »**
*https://www.esmadrid.com/fr/information-touristique/parque-del-retiro (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.airfrance.ng/NG/fr/common/travel-guide/l-ange-dechu-au-parc-du-retiro.htm (consulté le 8 novembre 2020)
Dans le Parc du Retiro, trottinette électrique et selfie au téléphone portable devant la fontaine de l’Ange Déchu. Statue de bronze sur un socle de marbre avec sur son piédestal des gargouilles qui crachent de l'eau. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous lisons ceci à propos de cette statue :
« On raconte souvent que Madrid est la seule ville au monde avec un monument dédié au diable. Il s'agit en fait d'une fontaine couronnée par une sculpture représentant l'Ange Déchu au moment de son expulsion du Paradis. »*
*https://www.esmadrid.com/fr/information-touristique/el-angel-caido (consulté le 8 novembre 2020)
- « Madrid Capitale Verte » rond point tout près d’une des entrées du Parc du Retiro.
- « SOS Madrid Capitale Verte » sur un sac vendu dans la rue qui accueille le contre-sommet de la COP25.
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire au sujet de l'écologie en Espagne :
« Hôte de la COP25, l’Espagne n’a pas de parti Vert. […]
Cette mobilisation contre la crise climatique est une première en Espagne, pays qui début novembre a proposé d’accueillir au pied levé la COP25 dans sa capitale, après le renoncement du Chili. Le président du gouvernement Pedro Sanchez a réalisé là un joli coup politique et international, d’autant qu’en Espagne les partis écologistes restent pratiquement absents du paysage politique. […]
Personne n’en doute, la présence de la COP25 à Madrid permettra de rendre davantage visible toutes les questions liées au climat et de donner un coup de pouce au débat au niveau national.
« La perception évolue aussi en Espagne parce que le pays est de plus en plus victime de périodes de sécheresse et de pluies torrentielles », estime Javier Andaluz. « Ces désastres feront prendre conscience à l’opinion publique de l’importance du climat »
. […] »*
*https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Hote-COP25-lEspagne-pas-parti-Vert-2019-12-06-1201064830 (consulté le 8 novembre 2020)
- Cet homme me dit qu'il vient souvent dans le parc nourrir les oiseaux avec des cacahuètes.
- Dans le Parc Del Buen Retiro la statue de « Ricardo Codorníu, Apôtre de l'arbre 1976. »
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet sur
- Le Parc Del Buen Retiro
- La statue de Ricardo Codorníu :
« Le parc du Retiro est une oasis au cœur de la capitale. Un écrin de 15 000 arbres qui déploie la richesse de son patrimoine sur 125 hectares. »*
« Ricardo Codorníu y Stárico […] était un ingénieur forestier espagnol des XIXe et XXe siècles.
Parmi ses travaux les plus remarquables, nous pouvons citer le reboisement complet de la Sierra Espuña dans la région de Murcie, travaux qui ont commencé en 1889, ainsi que la restauration de la forêt de pins de Guardamar del Segura, travail qui a été réalisé comme une méthode pour contenir l'avancée imparable des dunes qui menaçaient la ville.
Pour son dévouement à l'environnement et sa défense des forêts, il a été baptisé «l'apôtre de l'arbre». Sa réflexion s'inscrit dans le mouvement régénérationniste qui s'est répandu en Espagne à la fin du XIXe siècle. […] »**
*https://www.airfrance.ng/NG/fr/common/travel-guide/l-ange-dechu-au-parc-du-retiro.htm (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.biodiversidadvirtual.org/etno/Monumento-a-Ricardo-Codorniu-Parque-del-Retiro-Madrid-img17329.html (consulté le 8 novembre 2020)
- Dans le quartier, près de la Casa Encendida de Madrid où a eu lieu la conférence de presse de jeunes activistes pour le climat dont Greta Thunberg.
- « Le capitalisme tue la planète! » dans les allées de l'Université Cantoblanco où une réunion d'Extinction Rebellion (1) fut organisée au tout début de la COP25.
COP25 Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
- Stand de voitures électriques sur le parking de l'Ifema où se tient la COP25.
- Voiture électrique et livreur de repas à vélo dans le centre ville de Madrid.
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
- « Ton repas préféré est le bonheur »
- « Improvise un dîner, nous te l'apporterons - Liberté alimentaire »
Publicité pour Deliveroo (entreprise qui fait livrer des repas grâce à des coursier à vélo) à la station de métro Nuevos Ministerios où s’est terminée la grande Marche pour le Climat.
À noter qu'en dehors des problèmes sociaux générés par ces plateformes et souvent évoqués dans la presse,* durant toutes les Cop depuis la Cop21 nous avons rencontré des militants faisant des liens très nets avec le changement d’alimentation pour lutter contre le changement climatique. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet, nous pouvons lire ceci à propos de du travail chez Deliveroo :
Deliveroo « […] a été la première entreprise de l’économie à la demande à proposer aux livreurs une formule d'assurance spécifique, et la première à défendre publiquement le droit des livreurs à davantage de protection, appelant à la fin de l'opposition entre flexibilité et sécurité actuellement inhérente au droit du travail. […] »*
« […] Partout en Europe, les livreurs se rebellent contre leur statut, réclament plus de droits et de meilleurs tarifs. Le statut d’indépendant utilisé par Deliveroo et ses concurrents (Uber Eats, Frichti, etc.) est attaqué dans de nombreux pays, où la justice a donné raison aux coursiers. Notamment en Espagne, où l’un d’eux avait vu son statut requalifié en salarié de Deliveroo par un tribunal de Valence en novembre 2018. Ce qui a obligé la plate-forme à payer des cotisations. Au Royaume-Uni, pays du libéralisme, les mouvements de protestation se sont aussi multipliés, accompagnés par ceux des chauffeurs Uber. […] »**
*https://deliveroo.fr/fr/about-us (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/07/deliveroo-pour-la-premiere-fois-condamne-en-france-pour-travail-dissimule_6028770_3234.html (consulté le 8 novembre 2020)
- Façade de la Poste « Correos ». À l'occasion de la COP25, la Poste espagnole, Correos a édité une série spéciale de timbres pour l'événement : « La collection de timbres sur le changement climatique » : « Éco, pas Ego - Agissez maintenant, Ou nagez plus tard - SOS Urgence climatique - Après il n'y a pas d'Après - Erreur 404, Pôles non trouvés - Sauvons la terre - Il n'y a pas de planète B - Je ne veux pas être le prochain dinosaure - … »
- « À l'agriculture biologique et à l'environnement - L'avenir de tous (sur les tee-shirt) ».
Manifestations d'agriculteurs bio devant le Ministère de l'Agriculture et devant la Cour suprême, Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur leur flyer est écrit :
« Plateforme d'agriculture biologique CLM [Castilla-La-Mancha]:
[…] Atténuer le changement climatique et améliorer l'environnement.
Les bénéfices de l'agriculture biologique sont bien connus… mais en Castille-La-Manche, le gouvernement Garcia-Page la fait couler avec ses coupes. […] »
Voici ce que nous lisons à ce sujet sur internet :
« […] Les agriculteurs bio défendent leur rentabilité en profitant du Sommet contre le changement climatique
Ce matin, la plate-forme pour la défense de l'agriculture et de l'élevage écologiques, soutenue par l'Union des syndicats de Castilla-La Mancha, s'est manifestée aujourd'hui à Madrid, devant le ministère de l'Agriculture et devant la Cour suprême, pour défendre la rentabilité de ses exploitations.
Les représentants des producteurs biologiques ont présenté un document au ministère de l'Agriculture, au Conseil général de la magistrature et à la Cour suprême pour dénoncer la situation compliquée dans laquelle les a mis l'échec du Conseil communautaire de Castilla-La Mancha en réduisant considérablement les aides (jusqu'à à 70% dans certains cas) alors que les agriculteurs avaient déjà pris des engagements depuis près de deux ans. […] »*
*https://unionclm.org/2019/12/11/los-agricultores-ecologicos-defienden-su-rentabilidad-aprovechando-la-cumbre-contra-el-cambio-climatico/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Parce qu'il n'y a pas de planète B »
Lors de la COP25, dans une vitrine du centre ville non loin du lieu où était accueilli le contre-sommet (le Sommet Social pour le Climat) dans les locaux de l’UGT, calle Hortaleza. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet, nous lisons un message du pape sur la planète à l'occasion de la COP 25 :
« Le pape François a adressé le 1er décembre 2019, un message pour l’ouverture de la 25e session de la Convention-cadre de la Conférence des États parties des Nations unies (COP25) sur les changements climatiques, réunie à Madrid (Espagne) du 2 au 13 décembre 2019. […] Pour lui, il n’est pas trop tard pour sauver la planète car «?de nombreuses études disent qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique?». Mais pour cela, il faudrait «?une volonté politique manifeste, clairvoyante et forte, qui s’engage dans une nouvelle direction visant à recentrer les investissements financiers et économiques sur les domaines qui garantissent véritablement?» une planète «?saine?» pour «?aujourd’hui et à l’avenir?». […] »*
*https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Actes-du-pape/Le-pape-Francois-COP25-Existe-volonte-politique-dallouer-davantage-ressources-vue-dattenuer-effets-negatifs-changement-climatique-2019-12-10-1201065619 (consulté le 8 novembre 2020)
« Quelle force! Vox »
Griffonné sur une affiche dans le métro ou l’on retrouvait souvent des affiches pour COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet du parti espagnol Vox :
Vox est le parti politique d'extrême droite, fondé en 2013. « […] Le mouvement a fondé sa renommée sur la lutte contre les indépendantistes et l'immigration. […] La crise en Catalogne va lui servir d'accélérateur et […] Vox est devenue la troisième force politique d'Espagne »* « […] aux élections générales de novembre (15%, 52 députés). Son nombre d'adhérents a plus que doublé en un an, passant de 25.000 à 57.400. […] »** « […] Jusqu'alors, pourtant, la péninsule ibérique semblait immunisée contre la droite radicale par quarante ans de dictature franquiste. […] »***
« […]À la différence du RN en France, il existe d'ores et déjà des ponts entre la droite traditionnelle et le mouvement Vox. Plusieurs responsables du PP ou de Ciudadanos, notamment en Andalousie, ont estimé qu'il était possible de discuter avec la nouvelle formation politique, en vue d'hypothétiques alliances. »*
*https://www.lci.fr/amp/international/espagne-trois-choses-a-savoir-sur-vox-le-mouvement-d-extreme-droite-devenu-la-troisieme-force-du-pays-2137404.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lejdd.fr/International/Europe/espagne-vox-lextreme-droite-en-mode-autoritaire-3953768.amp (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/espagne-vox-le-parti-populiste-qui-prospere-grace-a-internet_2057664.html (consulté le 8 novembre 2020)
Les couleurs de la COP (Maintentant il est temps d'agir pour la planète) près du Ministère de la Transition écologique le long de l'avenue Paseo de la Castellana où a eu lieu la grande Marche pour le Climat. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Devant le Ministère de la Transition écologique aux couleurs de la COP (Maintenant il est temps d'agir pour la planète), le long de l'avenue Paseo de la Castellana où a eu lieu la grande Marche pour le Climat. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Dans l'avenue Paseo de la Castellana où a eu lieu la grande marche pour le climat :
- Une exposition de panneaux de la COP
- Moyen de transport en commun et vélos électriques à louer
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
- « Arrêtez d'utiliser du pétrole »
- « Ta voiture ou ta planète »
Un activiste Place de Cybèle (Plaza de Cibeles) les jours suivants la grande marche pour le climat.
La place de Cybèle est une place publique emblématique de Madrid. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous lisons ceci à propos de cette place :
« Il s'agit de l'une des places les plus animées, célèbres et spectaculaires de Madrid. […] Cette place est également caractérisée par le Palacio de Cibeles, siège de la mairie, qui abrite le centre culturel CentroCentro et la Galería de Cristal. »*
*https://madrid.city-tour.com/fr/circuits-bus-touristique-madrid/ruta-1-madrid-historico/plaza-de-cibeles (consulté le 8 novembre 2020)
Départ du « Toxic Tour » dans les premiers jours de la COP25, Place de la Loyauté (Plaza de la Lealtad), devant le Palais de la Bourse de Madrid. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous trouvons sur internet au sujet des Toxic Tour :
« Montrer la pollution pour mieux la combattre : voilà l'objectif des "Toxic tours". Le mouvement existe dans plusieurs pays du monde […] »*.
« Des organisations environnementales et différentes communautés autochtones ont organisé une "tournée toxique" à Madrid le 5 décembre au matin. Avec cela, ils ont voulu dénoncer le meurtre de nombreux militants qui luttent pour le climat et ont expliqué comment certaines entreprises blanchissent leur image en se faisant passer pour «écologiques». Cependant, plus d'organisateurs que de journalistes ont assisté à cette tournée intéressante. »**
« La deuxième tournée toxique de la COP25 à Madrid a été interrompue par la police, qui est arrivée en grand nombre et a menacé de condamner les guides touristiques à une amende allant jusqu'à 6 000 € pour avoir «dit du mal» sur les entreprises ciblées (voir vidéo). Ce n'était rien comparé à la violence soutenue par l'État qui a eu lieu dans les rues de Santiago, mais néanmoins un rappel brutal de ce qui se passe lorsque vous défiez le pouvoir. »***
*https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/toxic-tour-une-visite-guidee-pour-decouvrir-les-lieux-pollues-578742.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://omal.info/spip.php?article9045 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://corporateeurope.org/fr/2019/12/corporate-cop25-biggest-failure-so-far (consulté le 8 novembre 2020)
« COP25 financée par les gros pollueurs : endesa, Suez,… ».
Place de la Loyauté (Plaza de la Lealtad), sur les marches du Palais de la Bourse de Madrid : départ du « Toxic Tour » : une visite guidée dans la capitale qui fait le tour des entreprises polluantes qui sponsorisent la COP25. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire au sujet du financement de la COP :
La COP qui devait se tenir au Chili après le désistement du Brésil a été transférée en urgence dans la capitale espagnole.
« […] Sous pression, le gouvernement espagnol a débloqué des fonds en urgence pour couvrir le coût du sommet. Il est évalué à 60 millions d’euros par la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera. »*
« Le gouvernement espagnol en fonction […] a adopté un décret-loi royal visant à prendre une batterie de mesures pour garantir la réussite de la 25è Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 25) […] ?À cet égard, l'exécutif envisage d'encourager la participation du secteur privé, à travers l'octroi d'incitations fiscales, conformément à l'article 27 de la loi n° 49/2002 du 23 décembre du régime fiscal des entités à but non lucratif et des incitations fiscales au mécénat, régissant les "programmes de soutien aux manifestations d'un intérêt public exceptionnel". […] »**
*https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/madrid/cop25-madrid-dans-une-course-contre-la-montre-pour-organiser-l-evenement-6620279 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://2m.ma/fr/news/le-gouvernement-espagnol-adopte-une-batterie-de-mesures-pour-garantir-la-reussite-de-la-cop25-20191108/ (consulté le 8 novembre 2020)
Les organisateurs du « Toxic Tour » sont interviewés par Amy Goldman la journaliste américaine de Democracy Now.
Le « Toxic Tour » est une visite guidée dans la capitale qui fait le tour des entreprises polluantes qui sponsorisent la COP25.
Il n'a le temps de faire que quatre stations, devant la Bourse de Madrid, la Banque Santander, le Musée naval, le Musée du Prado avant d'être interrompu par la police qui menace le groupe d'amendes s'il n'y a pas dispersion. Et c'est la séparation.
Les animateurs présents m'ont indiqué que cette action, le Toxic Tour est organisé par 3 groupes :
Les Gastivistes, Corporate Europe Observatory (CEO) et BankTrak, NL, associés avec 2 groupes : ÉS et Observatorio de Multinacionales de América Latina (OMAL), Ecologistas en Acción. Madrid, Espagne - 6 Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet à propos de la visite guidée :
« Nous nous promenons à Madrid avec plusieurs organisations environnementales qui veulent se concentrer sur les entreprises qui parrainent le Sommet sur le climat et, en même temps, contribuent au réchauffement climatique. La visite part de la Bourse de Madrid, un lieu symbolique qui "reflète la puissance économique et financière"
Certains des arrêts ont été un bureau de la banque de Santander ou le musée naval, où les militants ont voulu dénoncer que "la colonisation du 'Nouveau Monde' se poursuit grâce au pouvoir des entreprises" […] et à l'exploitation du pétrole, du gaz, du charbon et des minéraux", ce qui implique généralement "le déplacement des communautés rurales et autochtones ".
La militante [de Tierra Activa Colonia: María Alejandra Escalante] a nommé les dites «zones de sacrifice» du Chili, qui sont le nom donné dans le pays à ces espaces avec une concentration massive d'industries polluantes près de la population, et plus tard cède la place à sa collègue Claudia Campero, de l'Alliance mexicaine contre la fracturation. Campero a nommé la réforme énergétique que son pays a approuvée en 2013 et qui, assure-t-elle, "supposait une libéralisation du marché, qui était une demande claire des entreprises internationales du secteur".
L'investissement espagnol au Mexique, a-t-elle déclaré, "est l'un des moteurs qui nous enferme dans la dépendance au gaz naturel et au détriment des droits des communautés et du climat". Entre autres exemples, l'activiste a nommé le projet global de Morelos, auquel participent des entreprises comme Abengoa et qui comprend la construction de deux centrales thermoélectriques et d'un gazoduc auquel les communautés vivant dans la région se sont opposées à plusieurs reprises. […] »**
*https://www.democracynow.org/about (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.eldiario.es/sociedad/toxic-tour-contaminantes-patrocinan-cop25_1_1203361.html (consulté le 8 novembre 2020)
« Banques fossile, Non merci » « COP25 financée par les gros pollueurs »
2e arrêt du « Toxic Tour », toujours Place de la Loyauté (Plaza de la Lealtad), devant la banque Santander. Une visite guidée dans la capitale fait le tour des entreprises polluantes qui sponsorisent la COP25. Devant la banque la police commence à intervenir en demandant ses papiers à l'orateur. C'est l'avant avant dernier lieu que le tour a pu montrer avant que le groupe soit dispersé par la police. Le dernier sera le Musée du Prado. Tout comme pour le Musée du Louvres à Paris le Musée du Prado est pointé du doigt pour les liens de ses sponsors avec les énergies fossiles. Madrid, Espagne - 5 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de Santander et du Museo del Prado :
« En septembre, Banco Santander a été nommée banque la plus durable au monde dans le Dow Jones Sustainability Index, le principal indice de référence en matière de durabilité d'entreprise qui suit la performance du Groupe en termes de critères économiques, environnementaux et sociaux. […] Banco Santander rejoint la COP25 dans le cadre de son engagement en matière de durabilité et d'environnement. »*
La banque Santader qui s'enorgueillit d'avoir participé au pied levé à l'organisation de la Conférence mondiale pour le climat finance les énergie fossiles.**
« Un arrêt de la visite était le Museo del Prado, le musée d'art le plus célèbre d'Espagne, qui est parrainé par Iberdrola et possède une aile rénovée par Endesa que la société utilise pour les exercices de relations publiques. Ces activités typiques de «nettoyage de la culture» des entreprises permettent aux destructeurs du climat de cultiver une présence sociale et de déguiser leur modèle commercial très sale. À l'extérieur, Hector de Prado de Friends of the Earth Espagne a expliqué comment, derrière le `` lavage de la culture '', le sponsor de la COP25 Endesa et sa société mère Enel avaient utilisé la compensation carbone pour donner l'impression qu'ils avaient réduit leurs émissions au détriment des communautés rurales en Amérique latine. »***
*https://www.santander.com/en/press-room/press-releases/banco-santander-joins-cop25-as-part-of-its-sustainability-and-environmental-commitment (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.capital.fr/entreprises-marches/iberdrola-endesa-ces-inquietants-sponsors-de-la-cop25-1357136 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://corporateeurope.org/en/2019/12/corporate-cop25-biggest-failure-so-far (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice climatique maintenant! »
- Non loin de la rue Hortaleza où est hébergé le contre-sommet de la COP25, affichage d'Extinction Rebellion (1) devant un Burger King.
- Début de l'action d'Extinction Rebellion dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël.
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« Aux gouvernements dans le monde, nous avons déclaré l'urgence climatique et écologique. Vous n'avez pas fait assez. À tous les autres, rebellez-vous », martèle le site internet de « XR ».
Plus concrètement, quatre revendications constituent le socle du mouvement. En tête, « la reconnaissance de la gravité et de l'urgence des crises écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet », une exigence visant les dirigeants politiques mais aussi les médias. […] »*
*https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/climat-qui-est-extinction-rebellion-mouvement-non-violent-qui-veut-passer-a-laction-1137953 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.cnews.fr/france/2019-10-09/que-signifie-le-symbole-dextinction-rebellion-887459 (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice climatique » « Urgence climatique et écologique »
Action d'Extinction Rebellion dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël.
Voici ce que nous lisons à propos et sur le site d'Extinction Rebellion :
« Ils ne se contentent pas de défiler pour le climat : pour forcer les gouvernements à agir, les militants d’Extinction Rebellion, alias XR, appellent à la désobéissance civile, partout dans le monde. »*
Extinction Rebellion exige « la création d'une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre [les objectifs de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 - 2 degrés ] et garante d'une transition juste et équitable ».** Madrid, Espagne - Décembre 2019.
*https://www.nouvelobs.com/planete/20191202.OBS21830/cop25-oui-les-solutions-a-la-crise-climatique-existent.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/climat-qui-est-extinction-rebellion-mouvement-non-violent-qui-veut-passer-a-laction-1137953 (consulté le 8 novembre 2020)
« C'est le changement » « Il n'y a pas de planète B »
Action d'XR (Extinction Rebellion) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël. Madrid, Espagne - Décembre 2019. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
À propos d'XR nous lisons ceci sur internet :
« […] C’est un logo devenu viral sur les réseaux sociaux : un sablier à l’intérieur du cercle de la Terre, peint en noir. […] Les militants écologistes d’Extinction Rebellion [dénoncent] l’inaction
« criminelle »
des gouvernements face à la crise climatique. […] »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/08/qui-est-extinction-rebellion-le-mouvement-qui-bloque-des-places-et-des-ponts-dans-le-monde_6014616_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion (1) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
À propos d'XR nous lisons ceci sur internet :
« […] En bloquant des ponts, des routes ou des lieux de pouvoir, de manière parfois spectaculaire, ce mouvement de désobéissance civile non violente, lancé fin octobre 2018 au Royaume-Uni, séduit de plus en plus largement. Il revendique plus de 100 000 militants dans 70 pays. […] »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/08/qui-est-extinction-rebellion-le-mouvement-qui-bloque-des-places-et-des-ponts-dans-le-monde_6014616_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion (1). Danse sur la chanson '
Stayin’ Alive
des Bee Gees' dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël. Madrid, Espagne - 7 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« - 7 décembre : Désobéissance Disco / DISCOdisobedience :
Synchronisons-nous, le 7 décembre pour poster nos pas de groov et montrer notre désir de rester en vie !
Pendant la Rébellion d'octobre les vidéos des australiens dansant sur Stayin'Alive dans le centre de Melbourne sont devenues virales avec un million de vues sur Twitter. Nous souhaitons reproduire cet engouement, le répliquer à l'échelle mondiale pour notre dénonciation de la COP. […] »*
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2347147092226954/ (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion (1) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël. Madrid, Espagne - 7 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« Cette année la COP25 devait se tenir au Chili, mais en raison des énormes troubles civils que le pays connaît le sommet a dû être déplacé en Europe au dernier moment, en catastrophe. C'est l'occasion de montrer là notre solidarité avec les rebelles chilien.nes et espagnol.es et de nous unir, en ce moment historique, en ces temps de convergence de toutes les luttes et de tous les peuples. Nous avons besoin qu'un maximum de rebelles se joignent à nous à Madrid pour nous dresser, uni.es dans un grand mouvement international qui est déjà lancé, et faire pression sur les dirigeants mondiaux pour agir immédiatement : AGIR MAINTENANT. »*
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2347147092226954/ (consulté le 8 novembre 2020)
Scènes de prises de parole. Action d'Extinction Rebellion (1) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël.
- « Le Dernier Noël » « Maintenant il est temps d'agir pour la planète »
- « "Fantôme" au théâtre, maintenant à Madrid »
Madrid, Espagne - 7 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« Rappelons aux dirigeants mondiaux, aux multinationales et aux grandes corporations que nous exigeons des actions immédiates au nom de la justice climatique - et que nous continuerons d'intensifier nos actions à l'échelle mondiale jusqu'à ce que nos demandes soient entendues et mises en oeuvre du niveau local au niveau global.
Il est temps de se rebeller pour le VIVANT ! »
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2347147092226954/ (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion (1) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël. Madrid, Espagne - 7 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« Depuis la création de la "Conférence des parties" (Conference of the Parties - COP) très peu d'engagements réels ont été pris - et encore moins mis en oeuvre - qui aient un impact réel pour la sauvegarde de l'avenir de l'humanité, et pour faire face à L'URGENCE CLIMATIQUE ET ÉCOLOGIQUE. Les rebelles du monde entier se retrouvent à Madrid, en Espagne, pour tirer la sonnette d'alarme et dire la vérité. Nous aurons aussi recours à l'action directe non-violente pour atteindre le coeur de toutes et tous y compris celles et ceux qui sont les mieux placé.es pour apporter de véritables changements systémiques à l'échelle globale. […] »*
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2347147092226954/ (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion (1) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël. Madrid, Espagne - 7 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« La COP25 rassemblera des scientifiques, des ONG, des politiques, des militants et des négociateurs de tous les pays du monde, y compris les plus gros émetteurs de CO2, afin de discuter à nouveau des Accords de Paris de 2015… Mais la tendance actuelle nous entraîne plutôt vers une hausse catastrophique de 3 à 5°C si nous n'arrivons pas à imposer aux systèmes économiques et politiques une "transformation rapide et sans précédent" dit le GIEC. »*
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2347147092226954/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Changement de système et non changement climatique »
Action d'Extinction Rebellion (1) dans la Gran Via, devant les magasins où se pressent les clients à 3 semaines de Noël.
XR réclame : « La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la consommation et une descente énergétique planifiée ». Une manière de fustiger les « bonnes intentions », les « accords non-contraignants » et autres « feuilles de route ».* Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
*https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/climat-qui-est-extinction-rebellion-mouvement-non-violent-qui-veut-passer-a-laction-1137953 (consulté le 8 novembre 2020)
Fin de l'action d'Extinction Rebellion dans la Gran Via.
Comme à chaque COP depuis celle de Paris en 2015, je retrouve Sustaina Claus, le Père Noël durable, Philip McMaster activiste pour l'environnement. « […] son message «Faire Noël TOUS les mercredis - SOURIRE ~ CHANGER ~ DÉCONNECTER _ \! / Et rendre le monde meilleur pour nos enfants _ \! / […] communiquer et développer des systèmes, des méthodes et des approches encourageant les humains à être plus durables en leurs habitudes et leurs actions sur la planète Terre. »*
Sur son site voici ce que nous avons trouvé entre autres choses :
« […] Le militant écologiste dit que nous devons arrêter la surconsommation si nous voulons arrêter le changement climatique et protéger les ressources de la planète.
Au lieu d'acheter des montagnes de cadeaux pour vos proches à Noël, "plutôt faire le don de soi". »**
« Philip McMaster est un «Ambassadeur du changement», et a partagé le symbole de durabilité à 3 doigts «Peace Plus One» avec des milliers de personnes à travers le monde…… connu dans le monde comme le parent le plus sain et le plus heureux du Père Noël. »***
*http://www.republicofconscience.com/personalities/&prev=search&pto=aue (consulté le 21 décembre 2020)
**https://extinctionsolution.com/&prev=search&pto=aue (consulté le 21 décembre 2020)
***http://www.republicofconscience.com/personalities/ (consulté le 21 décembre 2020)
« Les océans montent »
La nouvelle action d'Extinction Rebellion (1) qui a débuté dans la Gran Via se transforme en "Marche de la mer morte" qui se dirige vers la Puerta del Sol. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« En plus de 'Paint the Streets', de la désobéissance civile et de belles actions créatives telles que 'The Dead Sea March' prévues tout au long des deux semaines du 1er au 13 décembre, vous pouvez également vous attendre au 'Sommet social pour le climat' impliquant plus de 150 organisations de base, y compris XR. Cela se déroulera indépendamment à la COP du 7 au 13 décembre […]. Le 6 décembre, nous nous joindrons à Fridays For Futures avec de nombreuses autres organisations pour une très grande manifestation à travers la ville. […] »*
*https://actionnetwork.org/forms/rebels-beyond-borders-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
Une nouvelle action d'Extinction Rebellion (1), la chorégraphie de la "Marche de la mer morte" ('The Dead Sea March') se dirige vers la célèbre Place de la Puerta del Sol. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur le site d'Extinction Rebellion :
« […] L'année prochaine, la COP26 se rendra à Glasgow en Écosse, rappelons aux dirigeants mondiaux et aux entreprises mondiales que nous exigeons au nom de la justice climatique, une action d'urgence maintenant et que nous continuerons à programmer nos actions à l'échelle mondiale au cours des 12 prochains mois jusqu'à ce que nous voyons nos demandes internationales satisfaites. […] »*
*https://actionnetwork.org/forms/rebels-beyond-borders-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
La chorégraphie de la "Marche de la mer morte" ('The Dead Sea March'), une autre action d'Extinction Rebellion (1) arrive sur la Place de la Puerta del Sol où est situé La Real Casa de Correos ou la Casa del reloj, siège de la Présidence du Gouvernement de la Communauté de Madrid aux couleurs de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : « Né au Royaume-Uni en octobre 2018 sous l'impulsion de plusieurs universitaires, celui-ci revendique désormais quelque 500 groupes dans 72 pays. Largement inspiré de la stratégie de lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, ou plus récemment des actions d'Occupy Wall Street, le mouvement affirme rejeter toute forme de violence, mais encourage la désobéissance civile. Le sablier, devenu leur emblème, symbolise l'urgence qui justifie selon eux une certaine forme de radicalité. »*
*https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/climat-qui-est-extinction-rebellion-mouvement-non-violent-qui-veut-passer-a-laction-1137953 (consulté le 8 novembre 2020)
La chorégraphie de la "Marche de la mer morte" ('The Dead Sea March'), une action d'Extinction Rebellion (1) sur la Place de la Puerta del Sol où est situé La Real Casa de Correos ou la Casa del reloj, siège de la Présidence du Gouvernement de la Communauté de Madrid aux couleurs de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet d'Extinction Rebellion :
« Sans hiérarchie ni porte-parole permanent, le mouvement se veut imprévisible et insaisissable. Le plus grand secret entoure les actions de ses membres […]. Car outre les dirigeants politiques, c'est le système économique actuel, jugé néfaste pour la planète, qu'entendent dénoncer les militants. […] »*
« […] Comme Nuit Debout en 2016 ou les Gilets jaunes, Extinction Rebellion revendique une organisation décentralisée. À ce jour, il ne semble pas y avoir de structure légale, même si plusieurs militants reçoivent des indemnisations financières au Royaume-Uni.
Le financement de XR a suscité plusieurs critiques. Extinction Rebellion reçoit un soutien financier de Compassionate Revolution, une entreprise spécialisée dans le soutien de mouvements écologistes. Surtout, certaines antennes de XR ont bénéficié du Climate Emergency Fund (CEF), créé par l’investisseur américain Trevor Neilson, la productrice Rory Kennedy (fille de l’ancien sénateur démocrate Robert Kennedy) et la philanthrope Aileen Getty, accessoirement héritière de l’empire pétrolier Getty Oil. XR a également bénéficier de l'aide financière de l’organisation philanthropique The Children’s Investment Fund Foundation, fondée par l’investisseur anglais Chris Hohn. […] » **
*https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/climat-qui-est-extinction-rebellion-mouvement-non-violent-qui-veut-passer-a-laction-1137953 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.usinenouvelle.com/article/cinq-questions-sur-le-mouvement-extinction-rebellion-en-france.N893239 (consulté le 8 novembre 2020)
La chorégraphie de la "Marche de la mer morte" ('The Dead Sea March'), une action d'Extinction Rebellion (1) sur la Place de la Puerta del Sol où est situé La Real Casa de Correos ou la Casa del reloj, siège de la Présidence du Gouvernement de la Communauté de Madrid aux couleurs de la COP25.
L'une des réclamations de XR : « l'arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres, à l'origine d'une extinction massive du monde vivant », fustigeant la pollution et la « surexploitation » qui affecte la biodiversité. »* Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet d'XR :
« […] C’est un logo devenu viral sur les réseaux sociaux : un sablier à l’intérieur du cercle de la Terre, peint en noir. […] Les militants écologistes d’Extinction Rebellion [dénoncent] l’inaction « criminelle » des gouvernements face à la crise climatique.
En bloquant des ponts, des routes ou des lieux de pouvoir, de manière parfois spectaculaire, ce mouvement de désobéissance civile non violente, lancé fin octobre 2018 au Royaume-Uni, séduit de plus en plus largement. Il revendique plus de 100 000 militants dans 70 pays. […] »**
*https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/climat-qui-est-extinction-rebellion-mouvement-non-violent-qui-veut-passer-a-laction-1137953 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/08/qui-est-extinction-rebellion-le-mouvement-qui-bloque-des-places-et-des-ponts-dans-le-monde_6014616_3244.html (consulté le 8 novembre 2020
Action d'Extinction Rebellion (1) sur la célèbre Place de la Puerta del Sol où est situé La Real Casa de Correos ou la Casa del reloj aux couleurs de la COP25. C'est là le siège de la Présidence du Gouvernement de la Communauté de Madrid aux couleurs de la COP25. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement de désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Au sujet des interrogations sur le financement d’XR que nous avons parfois lues sur internet voici un article du journal français Libération qui fait le point :
« […] En résumé: si George Soros n'a pas contribué au financement d'Extinction Rebellion, il n'en demeure pas moins que plusieurs millionnaires ont fait d'importants dons au mouvement, qui a perçu au total 2,5 millions de livres depuis le mois de mars. Mais cette accusation ne peut pas être faite contre le mouvement français, qui a refusé les dons du Climate Emergency Fund et ne se finance que grâce à du crowdfunding local. Seules 5 500 livres ont été reversées par le mouvement international XR à des groupes locaux français, selon une militante, qui confie qu'il y aura deux autres versements du même ordre dans les mois à venir. »*
*https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/10/extinction-rebellion-est-il-vraiment-finance-par-de-riches-mecenes_1756242/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Refuser Teck Canada »
Torre Espacio, Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, manifestation des peuples autochtones et des associations environnementales devant l'Ambassade du Canada pour protester contre le projet Teck Frontier de mine de sable bitumineux sur leur territoire.
Au loin la tour Cepsa (compagnie pétrolière espagnole) qui sera quelques jours plus tard la cible d’une action d'Extinction Rebellion (XR). Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous avons trouvé ceci au sujet de cette manifestation :
« […] Le projet Teck vise à créer la plus grande mine à ciel ouvert mine de sables bitumineux jamais vue. Si elle est construite, il sera impossible pour le Canada de respecter ses engagements en matière de lutte aux changements climatiques, et les droits des peuples autochtones continueront d’ être bafoués. […] »*
« […] Les manifestations étaient dirigées par des jeunes et des aînés autochtones avec le soutien d'Autochtones Climate Action et de leurs partenaires de partout au Canada et aux États-Unis. […] »**
« […] Le projet Frontier de la société minière et énergétique de Vancouver, Teck Resources, a suscité beaucoup de controverses parmi les communautés autochtones et les environnementalistes du Canada. Une fois opérationnel, le projet Frontier serait la plus grande mine de sables bitumineux de la planète. Selon la proposition de Teck Resources, la mine couvrirait 292 kilomètres carrés une fois achevée. […] »***
*https://aqoci.qc.ca/les-jeunes-autochtones-au-coeur-de-l-action-a-la-cop-25/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.indigenousclimateaction.com/entries/first-nations-demand-canada-reject-teck-frontier-mine-during-double-protest-at-cop-25 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://peoplesdispatch.org/2019/12/13/at-cop25-indigenous-rights-groups-protest-proposed-tar-sands-mine/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Refuser Teck Canada »
- « Face à l'effondrement climatique, solidarité internationale »
Torre Espacio, Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, manifestation des peuples autochtones et des associations environnementales devant l'Ambassade du Canada pour protester contre la mine Teck Frontier sur leur territoire. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous pouvons lire ceci au sujet de cette manifestation :
« […] Le matin à l'ambassade du Canada et plus tard dans la journée, dans le cadre des négociations COP 25 ONU sur le climat. Les manifestations étaient dirigées par des jeunes et des aînés autochtones avec le soutien d'Autochtones Climate Action et de leurs partenaires de partout au Canada et aux États-Unis. À l'ambassade du Canada dans la matinée, le groupe a organisé des cérémonies, des prières et a rassemblé les participants pour ajouter leurs voix à une longue liste exigeant que le Canada rejette la mine Teck Frontier, la plus grande mine à ciel ouvert jamais proposée dans l'histoire des sables bitumineux de l'Alberta.
Un rapport publié la semaine dernière par 17 organisations de recherche et de campagne a utilisé les projections de l'industrie pétrolière et gazière pour montrer que le Canada sera l'un des pires contrevenants à l'Accord de Paris s'il étend son extraction de pétrole et de gaz comme prévu, juste derrière les États-Unis. Le rejet de la mine Teck Frontier est une première étape importante que le gouvernement fédéral peut prendre pour assurer un avenir climatique sécuritaire. […] »*
*https://www.indigenousclimateaction.com/entries/first-nations-demand-canada-reject-teck-frontier-mine-during-double-protest-at-cop-25 (consulté le 8 novembre 2020)
« Refuser Teck, Respecter les droits des peuples indigènes »
Torre Espacio, Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, devant l'Ambassade du Canada :
- Prise de paroles des peuples autochtones devant l'Ambassade du Canada pour protester contre le projet de Teck Frontier, une mine à ciel ouvert de sables bitumineux dans l'Alberta, une province de l'Ouest du Canada.
- Manifestation des peuples autochtones d'Europe du Nord contre des projets extérieurs sur leur territoire dont le chemin de fer reliant l’Océan Arctique à la Finlande.
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous avons trouvé ceci au sujet
- de la lutte contre le projet Teck
- de la manifestation des peuples autochtones d'Europe du Nord contre des projets extérieurs sur leur territoire :
« […] Indigenous Climate Action a aidé une délégation de jeunes Autochtones de première ligne à assister aux négociations de l'ONU sur le climat pour faire pression sur le Canada et le ministre de l'Environnement et du Changement climatique Wilkenson pour qu'ils respectent les obligations juridiques du Canada à la fois à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et aux objectifs climatiques de l'Accord de Paris . Approuver Teck rendrait cela impossible. […] »*
« C’est l'un des autres effets du réchauffement climatique : continuer de dégager des axes commerciaux. La Finlande et la Norvège se sont entendues [mars 2018] pour réfléchir à la construction d'une liaison ferroviaire dans l'Arctique, un projet inédit à l'échelle de l'Europe.
L'objectif de la ligne serait de développer les routes commerciales et les échanges dans la région et dans le nord du Vieux continent. La construction de cette liaison pourrait coûter environ 2,9 milliards d'euros. Elle pourrait être opérationnelle en 2030, selon des études gouvernementales. […] »**
« […] Cette année, une délégation de jeunes issus de peuples autochtones, “SustainUs”, est venue à la COP pour défendre la terre de leurs ancêtres, demander la justice climatique, parler du réchauffement climatique qui touche de plein fouet les zones arctiques, dénoncer les corporations exploitant leurs terres. […] Les enjeux que rencontrent les peuples autochtones sont peu amenés sur la table des négociations car ils ne sont pas représentés politiquement par leur pays, quand bien même celui-ci se présente comme un leader climatique et des droits de l’homme. (Ex : les Samis en Suède) […] »***
« L’Arctic Railway, les parcs éoliens ou les installations industrielles minières… tant de projets qui cherchent à se développer dans les riches territoires d’Europe du Nord mais qui se heurtent à la ferme opposition des derniers représentants d’un peuple : les Samis. Pour le seul peuple autochtone de l’Union Européenne, cette lutte collective qui transcende les frontières nationales ne date pas d’hier. […] »****
*https://www.indigenousclimateaction.com/entries/first-nations-demand-canada-reject-teck-frontier-mine-during-double-protest-at-cop-25 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lesechos.fr/2018/03/le-projet-fou-de-ligne-ferroviaire-dans-larctique-986279 (consulté le 8 novembre 2020)
***http://www.ceres.ens.fr/etudiants/ue-cop-ens/article/2019-cop-25-a-madrid-exposition-photo (consulté le 8 novembre 2020)
****https://leglobeur.com/2020/01/le-peuple-sami-une-lente-colonisation-toujours-a-loeuvre/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Refuser Teck pour la justice climatique »
Torre Espacio, Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, prises de parole des manifestants, les peuples autochtones et leurs soutiens manifestent devant l'ambassade du Canada contre le mégaprojet de mine de sable bitumineux dans le nord de l'Alberta, une province de l'Ouest du Canada. À droite François Paulette, représentant de la Nation Dene et de la Première Nation de Smith Landing. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous avons trouvé sur internet au sujet de cette lutte :
« […] "Ce matin, à l'ambassade du Canada à Madrid, représentant de la Nation dénée, François Paulette a déclaré que les trente-trois Premières Nations de la Nation dénée, y compris sa communauté natale de Fort Smith Landing, sont unies dans leur opposition à la mine Teck Frontier et à toute autre expansion. des sables bitumineux de l'Alberta."
«Ma Première Nation, la Première Nation de Smith Landing en Alberta, nous nous sommes catégoriquement opposés au projet teck. C’est à 30 km au sud du parc national Wood Buffalo. Ce projet ne nous a pas consultés, leur rapport n'incluait pas les connaissances traditionnelles des peuples autochtones. Tant que les connaissances traditionnelles des Premières Nations ne figurent pas dans votre rapport, vous passez à côté de la partie la plus importante de notre relation avec la Terre Mère, alors faites vos devoirs avant de construire des projets qui vont vous détruire vous et la Terre. […]
Indigenous Climate Action sera présent à la COP 25 à Madrid, en Espagne, pour la deuxième semaine de la COP 25, afin de mettre le Canada sous surveillance contre son déni climatique et la suppression des droits autochtones sur nos terres, nos eaux et notre air à des fins lucratives. […] »*
*https://www.indigenousclimateaction.com/entries/first-nations-demand-canada-reject-teck-frontier-mine-during-double-protest-at-cop-25 (consulté le 8 novembre 2020)
Torre Espacio, Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, devant l'ambassade du Canada, prise de parole des Sami, peuple autochtone d’Europe du Nord qui luttent pour protéger leur territoire contre différents projets de construction dont l'Artic Railway, le chemin de fer de l'Arctique à la Finlande. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet
- de la lutte des Sami et
- du projet de chemin de fer arctique :
« […] Depuis une dizaine d’années, les acteurs du commerce international du nord de l’Europe et de la Russie anticipent le réchauffement climatique et comptent bien en tirer profit. Avec la fonte des glaces, une nouvelle route commerciale plus rapide entre l’Asie et l’Europe semble s’ouvrir dans l’océan Arctique. […] »*
« […] L’Arctic Railway (1), les parcs éoliens ou les installations industrielles minières… tant de projets qui cherchent à se développer dans les riches territoires d’Europe du Nord mais qui se heurtent à la ferme opposition des derniers représentants d’un peuple : les Samis. Pour le seul peuple autochtone de l’Union Européenne, cette lutte collective qui transcende les frontières nationales ne date pas d’hier.
Le peuple Sami, anciennement appelé péjorativement les « Lapons » – ceux qui portent des haillons en suédois – est aujourd’hui le seul peuple autochtone de l’Union Européenne. Plusieurs frontières, établies entre le XVIème et le XXème siècle, ont divisé les terres ancestrales de migration de ce peuple semi-nomade. Elles se situent désormais sur les territoires de quatre États : la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie. Il y a donc des minorités Samis implantées dans chaque pays, conséquence d’une tumultueuse histoire de conquête. D’après l’ONG IWGIA, les Samis seraient entre 50 000 et 100 000 aujourd’hui. […] »**
"Certains considèrent que la voie de fer sera gage de développement économique. Elle permettrait l’exploitation des gisements de minerais et du bois. Les réserves de gaz et de pétrole dans la mer de Barents sont aussi dans le viseur des promoteurs du projet. D’autant plus que ces réserves constituent 5 à 13% du pétrole non exploité dans le monde et 20 à 30% du gaz non exploité au niveau mondial. D’autres soulignent l’importance stratégique du chemin de fer en termes de connexion au monde et à l’Europe centrale, et de transport de marchandises.
Or le point de vue des éleveurs Samis semble être tout autre. La construction du chemin de fer est plutôt synonyme de perte d’emploi, et de disparition de l’élevage traditionnel. »***
(1) Arctic Railway : Le gouvernement finlandais veut construire une ligne ferroviaire industrielle à travers leurs terres, ce qui menacera leur mode de vie traditionnel et nuira à la Grande Forêt du Nord.****
*https://reporterre.net/Finlande-le-peuple-des-Samis-se-bat-contre-une-ligne-ferroviaire-vers-l-Arctique (consulté le 8 novembre 2020)
**https://leglobeur.com/2020/01/le-peuple-sami-une-lente-colonisation-toujours-a-loeuvre/ (consulté le 8 novembre 2020)
***http://www.ceres.ens.fr/etudiants/ue-cop-ens/article/2019-cop-25-a-madrid-exposition-photo (consulté le 8 novembre 2020)
****https://www.youtube.com/watch?v=gw602StkiTk (consulté le 8 novembre 2020)
Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, scènes au pied de la Tour CEPSA (Architecte Norman Foster) où aura lieu quelques jours plus tard une action de XR (Extinction Rebellion) pour dénoncer le "greenwashing" de l'entreprise pétrolière et gazière espagnole. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous pouvons lire ceci au sujet de CEPSA :
« […] CEPSA est la deuxième compagnie pétrolière espagnole avec une capacité de raffinage de 528 000 barils par jour, un réseau d'environ 1 750 stations-service en Espagne et au Portugal et une production d'hydrocarbures d'environ 55 000 barils par jour. CEPSA est également présent dans les secteurs de la pétrochimie, de la distribution de gaz et de l'électricité. […]
CEPSA ou Compañía Española de Petróleos S.A.U., fondée en 1929, fut la première compagnie pétrolière espagnole privée. Son siège est situé à Madrid […] »*
« Cepsa et # COP25 - L'innovation et la technologie sont essentielles pour réduire les émissions de CO2! Chez Cepsa, nous travaillons chaque jour pour innover et apporter de nouvelles solutions. Nous nous efforçons d'être plus durables! »**
« […] Cette année, la COP25 à Madrid a été financée par certains des plus gros pollueurs qui tentent de mettre en place des moyens intelligents d'éviter la responsabilité par la tromperie de la comptabilité carbone. En outre, ces entreprises ignorent le consensus scientifique qui appelle à une transition urgente de l'exploration et de la production de combustibles fossiles vers des technologies renouvelables et alternatives. […] »***
*https://aqaprod-backoffice.total.com/fr/medias/actualite/communiques/total-confirme-la-cession-de-ses-4883-dans-la-societe-espagnole-cepsa-pour-un-montant-de-37 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://m.facebook.com/cepsa/photos/a.164940100370638/1205462906318347/ (consulté le 8 novembre 2020)
***https://extinctionrebellion.uk/2019/12/12/breaking-cop25-extinction-rebellion-vomits-up-oil-at-cepsa-the-world-is-getting-sick-we-need-to-put-people-before-profit/ (consulté le 8 novembre 2020)
Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, une autre action d'Extinction Rebellion au siège de CEPSA pour dénoncer le "greenwashing" pratiquée par l'entreprise pétrolière et gazière espagnole. Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons
- au sujet de CEPSA et
- sur le site d'XR à propos de cette manifestation :
« […] Les 10 entreprises qui ont émis le plus de gaz à effet de serre en 2018 [1] étaient les suivantes: Endesa 30 millions de tonnes, 23% des secteurs fixes et 9,28% du total du pays; Repsol-Petronor 10,6 millions, 8% des secteurs fixes et 3% du total pour le pays; […] CEPSA, 4,6 millions, 3,55% des secteurs fixes et 1,44% […] des émissions totales du pays. […]
La relation entre le PIB et les émissions de CO2 n'est toujours pas «découplée». On observe qu'en Espagne entre 1990 et 2017, les émissions de CO2 ont augmenté de 17% et le PIB de 73%, tandis qu'en Europe sur la même période, les émissions ont baissé de 22% tandis que le PIB a augmenté de 58%. […]
D'autres pays ont déjà entamé leur chemin vers la décarbonisation, entre 1990 et 2016 Angleterre, -39,4% Allemagne, -27,3%, Belgique -19,7% Italie, -17,5%, ou Hollande -11,80 % les ont réduits progressivement, tandis que l'Espagne les a augmentés de 13%. Étant donné que ces pays se sont déjà engagés dans la décarbonation depuis des décennies, l'Espagne devra désormais prendre ces mesures en beaucoup moins de temps. Dans tous les cas, l'objectif de réduction des émissions de 35% d'ici 2030 est encore loin.
En fin de compte, il est nécessaire de réduire les émissions de ces secteurs si l'on veut atteindre un scénario sûr de 1,5 degré Celsius. »*
« […] En plus de leurs dommages climatiques et écologiques, il a été récemment constaté que le CEPSA violait les droits autochtones au Pérou, en particulier les femmes autochtones subissent les pires impacts car elles font passer le profit avant les gens. Nous [XR] sommes aux côtés des communautés autochtones pour exiger la justice climatique maintenant. […]
Le CEPSA est ciblé pour cette action en tant qu'acteur clé de l'industrie des énergies fossiles, moteur de l'urgence climatique et écologique qui menace l'avenir de l'humanité et de notre maison. C'est la plus grande compagnie pétrolière de l’État et détient le record d’être l’une des 10 sociétés les plus polluantes et les plus dévastatrices d’Espagne, avec des opérations en expansion malgré la conscience de l’impact dévastateur de l’industrie sur la planète. »**
*https://www.observatoriosostenibilidad.com/2019/04/22/big-polluters-2019/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://extinctionrebellion.uk/2019/12/12/breaking-cop25-extinction-rebellion-vomits-up-oil-at-cepsa-the-world-is-getting-sick-we-need-to-put-people-before-profit/ (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran de la page Facebook d’Extinction Rebellion.
Passeo de la Castellane, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires, une autre action d'Extinction Rebellion : "Vomir du pétrole" au siège de CEPSA pour dénoncer le "greenwashing" de l'entreprise pétrolière et gazière espagnole. Madrid, Espagne - 12 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de son action dans les locaux de Cepsa :
« BREAKING COP25: Extinction Rebellion vomit du pétrole au CEPSA - "Le monde tombe malade, nous devons faire passer les gens avant le profit"
12 décembre 2019 par Extinction Rebellion
• Les rebelles sans frontières d'Extinction Rebellion ont envahi aujourd'hui le CEPSA à Madrid, tandis que d'autres militants ont occupé le hall en costume d'affaires en tant que dirigeants pétroliers avides et ont vomi du pétrole.
• «Notre monde est malade à cause de notre dépendance aux combustibles fossiles, et plutôt que les choses s’améliorent dans le cadre du processus de la COP - dont la crédibilité ne tient qu’à un fil - les choses empirent, la dévastation s’accélère»
• Le CEPSA a été ciblé comme une autre multinationale clé qui blanchit la COP25 afin d’acheter des autorisations sociales pour continuer à «faire le statu quo»
• Extinction Rebellion exige que les gouvernements et les participants à COP Act Now tiennent les entreprises de combustibles fossiles responsables de plus de 40 ans de climat criminel et de destruction et de tromperie écologiques. »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/12/breaking-cop25-extinction-rebellion-vomits-up-oil-at-cepsa-the-world-is-getting-sick-we-need-to-put-people-before-profit/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Agir maintenant » Une action d'Extinction Rebellion au siège de CEPSA entreprise pétrolière et gazière espagnole, Paseo de la Castellana, l'une des deux grandes avenues de Madrid, dans le quartier des affaires. Madrid, Espagne - 12 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de son action dans les locaux de Cepsa :
« Nous en avons littéralement marre des sociétés d’énergie fossile et des dirigeants qui continuent d’exploiter les réserves mondiales de pétrole, de gaz et de charbon, alimentant et encourageant sciemment une dépendance qui entraîne l’humanité par-dessus une falaise. Nous savons que nous pouvons tous faire mieux que cela. Nous le devons."
Le CEPSA est ciblé pour cette action en tant qu'acteur clé de l'industrie des énergies fossiles, moteur de l'urgence climatique et écologique qui menace l'avenir de l'humanité et de notre maison. C'est la plus grande compagnie pétrolière de l’État et détient le record d’être l’une des 10 sociétés les plus polluantes et les plus dévastatrices d’Espagne, avec des opérations en expansion malgré la conscience de l’impact dévastateur de l’industrie sur la planète. »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/12/breaking-cop25-extinction-rebellion-vomits-up-oil-at-cepsa-the-world-is-getting-sick-we-need-to-put-people-before-profit/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice du climat maintenant »
Une action d'Extinction Rebellion (1) : un bateau est installé par surprise sur les allées devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. La police surveille à distance mais n’intervient pas et laisse se dérouler l’action. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet du bateau d'Extinction Rebellion :
« […] Une des images les plus emblématiques a été cet appel à se rebeller pour le Vivant -“Rebel for Life”-, peint sur des bâteaux roses, jaunes, ou bleus, amarrés au beau milieu du centre-ville de nombre de capitales dans le monde, et véhiculant ce message “Nous sommes tous sur le même bateau, dans la même galère”, qui résonne tout autant dans l'esprit des rebelles, que dans celui de l'opinion publique, répercuté par la vague du mouvement écologique et climatique du printemps dernier qui a déferlé dans le monde entier. […] »*
« Sur le côté du bateau jaune, sont écrits les mots REBELS BEYOND BORDER d'un côté et de l'autre CLIMATE JUSTICE NOW dans les six langues officielles de l'ONU. »**
*https://rebellion.global/fr/press/2019/12/30/xr-2019/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
Action surprise d'Extinction Rebellion (1) qui installe son bateau devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
Avec Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25, les manifestants bloquent la route menant à l'entrée de la COP25.
- Drapeau chilien et oeil géant. « Justicia social »
- Ce militant s'est enchaîné au bateau avec un cadenas autour du cou pour empêcher la police de le déloger. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« 9 décembre 2019 (Madrid, Espagne) - Il est temps de [Protéger l'Amazonie] #ProtectTheAmazon. Aujourd'hui, Minga, l'alternative des peuples autochtones à la COP25, et les Rebelles Au-delà des Frontières d'Extinction Rebellion ont bloqué la route menant à l'entrée de la COP25. Ils ont également installé un bateau jaune, avec des personnes verrouillées dessus, dans un acte de solidarité pour exiger la justice climatique maintenant pour les peuples autochtones d'Amazonie, les gardiens de la forêt défendant la région la plus riche en biodiversité du monde.
Sur le côté du bateau jaune, sont écrits les mots REBELS BEYOND BORDER d'un côté et de l'autre CLIMATE JUSTICE NOW dans les six langues officielles de l'ONU. […] »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
Prises de parole lors d’une action conjointe de Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25 et d'Extinction Rebellion. Les manifestants bloquent la route menant à l'entrée de la COP25. La veille il y a encore eu deux assassinats et des blessés parmi les Peuples indigènes au Brésil et ils réclament une justice climatique immédiate. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« […] L'action intervient après que deux chefs autochtones de la tribu Guajajara ont été abattus et deux autres blessés le dimanche 8 décembre 2019 dans l'État brésilien de Maranhão, lors d'une attaque près de l'endroit où un autre éminent défenseur des forêts indigène a été assassiné le mois dernier.
Cette attaque contre les gardiens de la forêt qui protègent leur territoire contre la déforestation illégale fait partie d’une stratégie à long terme du gouvernement Bolsonaro pour saper la protection juridique actuelle et ouvrir les terres à l’exploitation par l’agro-industrie. […] » *
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
Prises de parole lors d’une action conjointe de Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25 et d'Extinction Rebellion. Les manifestants bloquent la route menant à l'entrée de la COP25. La veille il y a encore eu deux assassinats et des blessés parmi les Peuples indigènes au Brésil et ils réclament une justice climatique immédiate. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« […] Christian Poirier d'Amazon Watch a déclaré: «Un génocide institutionnalisé des peuples autochtones est en cours au Brésil. Ils sont laissés seuls, vulnérables à toutes sortes de menaces et de violence. »
Sandro Kayapó, coordinateur exécutif de l’APIB (Articulation des peuples autochtones du Brésil) s’exprimant depuis Minga, l’alternative des peuples autochtones à la COP 25, a déclaré: «Il n’est plus temps de se disputer, nous devons effectivement avoir une stratégie de protection territoriale. Nous avons nos propres mécanismes, nous savons comment défendre nos terres. Nous ne sommes que 5% de la population, mais nous sommes les plus grands protecteurs de la biodiversité brésilienne.
Les peuples autochtones sont en première ligne de la résistance depuis des centaines d'années, confrontés au meurtre, à l'assimilation culturelle et au génocide pour défendre la terre mère. Au moins 164 militants fonciers et écologistes ont été assassinés en 2018, dont un grand nombre étaient des autochtones. […] »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
Prise de parole lors d’une action conjointe de Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25 et d'Extinction Rebellion. Les manifestants bloquent la route menant à l'entrée de la COP25. La veille il y a encore eu deux assassinats et des blessés parmi les Peuples indigènes au Brésil et ils réclament une justice climatique immédiate. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« […] Minga, l'alternative des peuples autochtones à la COP25, et Extinction Rebellion’s Rebels Beyond Borders - un rassemblement de rebelles de plus de 20 pays - appellent les délégués de la COP25 à écouter les dirigeants autochtones et à agir maintenant pour garantir la justice climatique. Ils ont déclaré: «Nous demandons aux délégués de condamner les actions de l'État brésilien, du lobby brésilien de l'agro-industrie (Bancada Ruralista) ainsi que d'autres gouvernements pénalement inactifs et des entreprises extractivistes dans tout le bassin amazonien pour leur complicité dans l'écocide et la destruction de la forêt amazonienne, pour les meurtres de défenseurs de l'environnement et pour l'assimilation culturelle et le génocide des peuples autochtones d'Amazonie. […] »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice climatique maintenant! »
Action conjointe de Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25 et d'XR devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 pour réclamer une justice climatique immédiate.
La police a interrompu la circulation sur ces allées suite à l'installation du bateau d'Extinction Rebellion (XR) et des militants avec banderoles qui manifestent avec les peuples indigènes, bloquant temporairement la chaussée. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« […] «En tant que mouvement de mouvements, nous appelons chaque être humain ayant une conscience à dénoncer ceux qui détruiraient l'Amazonie et à se joindre à nous pour perturber économiquement les gouvernements et les entreprises responsables, et à exiger la fin de leurs activités écocidaires et génocidaires.» […] »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
Action conjointe de Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25 et d'XR devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 pour réclamer une justice climatique immédiate.
La police a interrompu la circulation sur ces allées suite à l'installation du bateau d'Extinction Rebellion (XR) et des militants avec banderoles qui manifestent avec les peuples indigènes, bloquant temporairement la chaussée.
Comme d’habitude durant la Cop25, la police sécurise les lieux, procède à quelques contrôles d'identité, surveille à distance mais laisse se dérouler l’action sans procéder à des arrestations. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« […] Les dirigeants autochtones de l’Équateur, du Pérou et du Brésil, ainsi que des partenaires qui luttent pour la justice climatique, ont participé à Minga, l’alternative des peuples autochtones à la COP 25, qui a mis l’accent sur la protection et la protection du climat. Le sommet a impliqué l'apprentissage, la discussion et la réflexion, et s'appuie sur une série de propositions présentées aux Conférences des Parties (COP), l'organe suprême de prise de décision de l'UNFCC, la réponse internationale au changement climatique. […] »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020
« Agir maintenant »
Action conjointe de Minga, l'alternative des Peuples autochtones à la COP25 et d'XR devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 pour réclamer une justice climatique immédiate.
La police a interrompu la circulation sur ces allées suite à l'installation du bateau d'Extinction Rebellion (XR) et des militants avec banderoles qui manifestent avec les Peuples indigènes, bloquant temporairement la chaussée. Comme d’habitude durant la Cop25, la police sécurise les lieux, procède à quelques contrôles d'identité, surveille à distance mais laisse se dérouler l’action sans procéder à des arrestations. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019..
Voici ce que nous lisons sur le site d'XR au sujet de cette action :
« […] L’action d’aujourd’hui intervient quelques jours à peine après que l’Association des peuples autochtones du Brésil (APIB) a publié une annonce dans le supplément spécial COP du Financial Times. L'annonce, rendue possible par un donateur anonyme et la participation d'Amazon Watch et de Rainforest Action Network, contre les pires contrevenants qui financent la destruction de l’Amazonie - en nommant spécifiquement BlackRock, Vanguard, JPMorgan Chase, Santander, BNP Paribas et HSBC - et indique clairement que , "Le sort de l'Amazonie est le destin du monde." »*
*https://extinctionrebellion.uk/2019/12/09/breaking-cop25-extinction-rebellion-and-minga-act-for-amazonia-lets-disrupt-the-destruction/ (consulté le 8 novembre 2020)
Action conjointe de Minga, l'alternative des peuples autochtones à la COP25 et d'Extinction Rebellion devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 pour réclamer une justice climatique immédiate.
Un policier demande ses papiers à un activiste qui vient de faire un discours. Madrid, Espagne - 9 Décembre 2019.
À propos de la lutte des peuples indigènes nous lisons ceci sur internet :
« […] les peuples autochtones se trouvent souvent en première ligne de la protection de la nature. Trois défenseurs de l’environnement sont tués chaque semaine : la plupart dans des pays où les indices relatifs à l'état de droit et la corruption sont à des niveaux inquiétants. Et beaucoup plus sont harcelés, selon le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme. L’un d’eux, Miguel Guimaraes, défenseur de l’Amazonie péruvienne, a reçu des menaces de mort alors qu’il dénonçait un réseau de corruption entre politiciens et entreprises, dont certaines enregistrées aux Bermudes. […] »*
*https://www.liberation.fr/debats/2019/12/24/cop25-un-echec-du-a-la-corruption_1770859 (consulté le 8 novembre 2020)
- Lors de la COP25, son contre sommet, « Le Sommet Social pour le Climat » est hébergé à l'UGT, Siège syndical confédéral UGT (Unión General de Trabajadores : Union générale des travailleurs), rue Hortaleza, dans le centre de la capitale.
- Parallèlement à la conférence officielle sur le climat dans les locaux de l'Ifema, se tient aussi à l'Université Complutense de Madrid, au nord de la capitale « La «cumbre social por el climat»*, le sommet social pour le climat, […qui] porte les voix des ONG, des mouvements pour le climat et des indigènes. […] »** Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet nous lisons ceci concernant l'Université Complutense :
« L'université Complutense de Madrid […] est l'une des principales et prestigieuses universités d'Espagne (et du monde hispanophone). Fondée en 1822 […] elle est considérée comme l'une des plus vieilles universités du monde.
Elle dispose de deux campus : le campus de la Moncloa et celui de Somosaguas, outre le bâtiment historique situé au centre de Madrid, dans la rue San Bernardo, Malasaña.
[…] À l'échelle internationale, la Complutense a conclu des accords de coopération avec certaines des universités les plus prestigieuses au monde, telles l'Université d'Oxford, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'Université de Rome La Sapienza et l'Université Harvard. […] Aujourd'hui, l'université dispose de plusieurs centres à l'étranger, tels que le Collège des hautes études européennes Miguel-Servet à Paris ou le
Real Colegio Complutense de Harvard
à Boston (Massachusetts). […] »***
*https://cumbresocialclima.net/programa/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.rfi.fr/fr/europe/20191208-climat-madrid-sommet-societe-civile-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
***https://fr.wikipedia.org/wiki/Université_complutense_de_Madrid (consulté le 8 novembre 2020)
« Parallèlement à la conférence officielle sur le climat, se tient aussi le Sommet de la société civile à l'Université Complutense de Madrid », au nord de la capitale : la « Cumbre social por el clima […qui] porte les voix des ONG, des mouvements pour le climat et des indigènes. […]. »*
Des milliers de chaises et pas grand monde le jour où nous nous y sommes rendus pour assister à une réunion sur le thème ‘‘Alliance globale des communautés territoriales - Panel de jeunes autochtones pour le climat, des forêts à la ville.’’ ** Madrid, Espagne - Décembre 2019.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet du Sommet social pour le climat :
« Le Sommet social pour le climat (SSC) a constitué un espace fondamental de réponse sociale à la COP25. […] Ces rencontres ont été maintenues au Chili, mais la présence de leurs messages et de leurs délégations au SSC était fondamentale. Des éléments tels que la dénonciation de l’extractivisme, de la violation des droits humains, des revendications liées à la justice sociale et aux peuples indigènes ont été au centre de nos revendications depuis le début. […]
Plus de 15 000 personnes et 300 organisations, réseaux, collectifs et mouvements sociaux de tous les continents se sont réunis au SCC pour discuter, échanger des idées et faire des propositions sur l’écoféminisme, les migrations, le néocolonialisme, l’indigénisme, l’emploi, l’agroécologie, l’énergie, les transitions, la démocratie, la culture régénérative et tant d’autres. Face aux débats décevants des négociations officielles, qui ont tourné autour des marchés du carbone ou des compensations, le SSC s’est chargé d’ouvrir des espaces de débat beaucoup plus riches et diversifiés sur les solutions réelles. Mais surtout, le SSC a permis de continuer à tisser le réseau social et communautaire qui nous rendra plus fort·e·s face aux scénarios de crise écologique, sociale et climatique auxquels nous sommes confronté·e·s. […]
Comme ils l’ont écrit dans la lettre adressée à la présidence de la COP25, les peuples autochtones sont les «gardiens de la vie dans les territoires les plus riches en biodiversité de la planète» et œuvrent pour «le bien-vivre, la vie, la nature et l’humanité, qu’ils soient autochtones ou non”. […] Nous nous joignons à ces peuples et à ces nations pour dénoncer le rôle des multinationales, principalement les espagnoles, pour exiger la fin de la criminalisation et de la persécution dont elles sont victimes pour avoir protégé les écosystèmes, pour déclarer que la Terre Mère est un être vivant soumis à des droits et pour exiger que les combustibles fossiles soient gardés dans le sol et protégés de l’extractivisme colonial.
S’il y a une chose que nous avons apprise des peuples autochtones, c’est que le colonialisme se poursuit, non seulement dans les grandes entreprises, mais aussi dans nos façons de penser et d’agir. Au cours de ces deux semaines, nous avons commis des erreurs à la suite d’une pensée qui, malgré notre bonne volonté, ne remet pas suffisamment en question le pouvoir des blancs. Des erreurs qui ont engendré de la douleur. Nous nous en excusons. Et nous voulons apprendre de ces erreurs. Le chemin de la décolonisation est long, mais nous voulons le parcourir parce que, à la fin de la lettre présentée par les Minga autochtones à COP25, » il est temps d’unir tous les efforts du monde et de mettre de côté nos différences. […] »***
*https://www.rfi.fr/fr/europe/20191208-climat-madrid-sommet-societe-civile-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://cumbresocialclima.net/programa/ (consulté le 8 novembre 2020)
***https://cumbresocialclima.net/communique-final-sommet-social-climat/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « La consommation te consume »
Sustaina Claus au « Sommet Social pour le Climat » (contre-sommet de la COP25) organisé à l'Université Complutense de Madrid », au nord de la capitale. Ce Père Noël durable, Philip Mc Master, prône avec son « […] Three Finger Wednesday, un rappel hebdomadaire pour penser durablement et modifier nos habitudes en faveur de la planète pendant au moins 24 heures. Les participants sont priés de ne pas manger de viande, et ainsi de cesser de contribuer aux 20% de gaz à effet de serre qu'elle produit, et de débrancher les appareils non utilisés pour la journée. […] »*
- Pause repas au « Sommet Social pour le Climat » (contre-sommet de la COP25) organisé à l'Université Complutense de Madrid », au nord de la capitale
Madrid, Espagne - Décembre 2019.
*https://lassochina.wordpress.com/2011/05/04/philipmcmaster/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.rfi.fr/fr/europe/20191208-climat-madrid-sommet-societe-civile-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
Lors de la COP25, une autre action d'Extinction Rebellion : une peinture murale à la Faculté Sciences Politiques et Sociologiques de l'Université Complutense. Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons au sujet de cette nouvelle action d'XR sur son site :
« Extinction Rebellion (XR) avec des groupes autochtones amazoniens aujourd'hui à 15h00 dévoile une nouvelle fresque puissante peinte sur toute la longueur du campus Somosaguas, à l'Université Complutense de Madrid qui a accueilli le Sommet sur le climat social pendant la Cop25.
L'action coïncide avec la Journée mondiale des droits de l'homme et nous laisserons une marque comme un appel aux universitaires et étudiants à se joindre à nous en solidarité pour dire la vérité sur la crise climatique et écologique et ses impacts sur les droits de l'homme.
Nous appelons les étudiants et les universitaires à s'unir pour créer cette puissante peinture murale qui évoquera des images frappantes de la crise à laquelle nous sommes confrontés collectivement. […] »*
*https://www.extinctionrebellion.es/portal/action-painting-at-somosaguas-complutense-university-with-indigenous-rebels-beyond-borders-and-university-community/ (consulté le 8 novembre 2020)
Lors de la COP25, une autre action d'Extinction Rebellion : une peinture murale à la Faculté Sciences Politiques et Sociologiques de l'Université Complutense. Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons au sujet de cette nouvelle action d'XR sur son site :
« […] Les représentants des groupes autochtones d'Amazonie, alors que les défenseurs de l'environnement font face à des menaces constantes à leurs droits, se joindront à Extinction Rebellion en signe de solidarité pour marquer le mouvement mondial croissant de mouvements pour s'unir pour la justice climatique et le changement de système. La cérémonie de création de la murale comprendra des discours d'universitaires, de représentants autochtones et de la rébellion d'extinction.
Extinction Rebellion appelle la communauté universitaire, y compris ses membres, professeurs, conférenciers et étudiants, à remplir l'un de ses 3 objectifs fondamentaux: Dire la vérité sur l'urgence climatique et écologique en utilisant la science et leur influence pour sensibiliser davantage à l'inaction des gouvernements et défendre plus fortement pour que les gouvernements agissent maintenant. […] »* Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
*https://www.extinctionrebellion.es/portal/action-painting-at-somosaguas-complutense-university-with-indigenous-rebels-beyond-borders-and-university-community/ (consulté le 8 novembre 2020)
Lors de la COP25, une autre action d'Extinction Rebellion : une peinture murale à la Faculté Sciences Politiques et Sociologiques de l'Université Complutense. Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons au sujet de cette nouvelle action d'XR sur son site internet :
« Les universitaires, en tant que futurs décideurs politiques et principaux détenteurs de connaissances, nous les appelons à user de leur influence pour sonner l'alarme sur l'urgence climatique et écologique et à réorienter leurs actions vers une solution urgente à ce problème.
Nous appelons à une action collective interdisciplinaire urgente pour recueillir des connaissances et des informations et communiquer l'urgence de la nécessité de réduire radicalement les émissions, de transformer les économies et de conserver les espèces menacées.
Nous demandons à l'ensemble de la communauté universitaire, et à tous les citoyens, d'agir maintenant sur une question dont la gravité exige leur engagement immédiat. »*
*https://www.extinctionrebellion.es/portal/action-painting-at-somosaguas-complutense-university-with-indigenous-rebels-beyond-borders-and-university-community/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Rebelles au-delà des frontières »
Nouvelle action surprise d'Extinction Rebellion (1) : la rue est bloquée pour permettre l'installation du bateau. Il est ré installé devant l’entrée principale de l'Ifema (palais des congrès) le dernier jour escompté de la COP25. Les manifestants espèrent mettre la pression sur les dernières négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous lisons à propos de la conclusion du Sommet sur les changements climatiques organisé par l'ONU :
« […] À la veille de la clôture du sommet climatique, les 200 pays participants n'ont pas imposé la moindre avancée majeure. Les crédits carbone et l'effort de solidarité à l'égard des pays les plus vulnérables sèment la division.
Pour une COP destinée à n'être qu'une conférence de transition, les négociations sont décidément bien longues à déboucher sur des avancées. Il n'y en avait toujours aucune à signaler jeudi, au onzième et avant-dernier jour de cette grand-messe internationale sur le climat organisée cette année à Madrid sous l'égide des Nations-Unies.
Une COP25 plutôt marquée du sceau de la « déconnexion », formule maintes fois entendue dans les halls de la Feria, pour résumer la paralysie quasi générale qui s'est emparée des 197 pays représentés dans la capitale espagnole. Face à un changement climatique dont les impacts vont en s'amplifiant, l'heure de l'action n'a toujours pas sonné. […] »*
*https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/a-madrid-la-cop25-en-panne-davancees-1156144 (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion devant l'Ifema (palais des congrès) qui accueille la COP25 l'ultime jour prévu de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Les manifestants espèrent mettre la pression sur les dernières négociations.
Derrière eux le building du Groupe Publicis dont la façade est aux couleurs d'Iberdrola (Passez à l'action - Rejoignez notre énergie) un des sponsors de la COP25. Se présentant comme leader des énergies renouvelables, l'entreprise est montré du doigt par les ONG et activistes qui luttent contre le réchauffement climatique.*
Comme d’habitude durant la Cop25, la police sécurise les lieux, procède à quelques contrôles d'identité, surveille à distance mais laisse se dérouler l’action sans procéder à des arrestations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
Nous pouvons lire ceci sur internet à propos du déroulement de la COP :
« […] "Aujourd'hui les citoyens du monde nous demandent d'aller plus vite et mieux, que ce soit en matière de finance, d'adaptation, de réduction des émissions", a déclaré la ministre chilienne de l'Environnement Carolina Schmidt.
"Ces discussions reflètent le décalage entre les dirigeants d'un côté et l'urgence montrée par la science et les demandes des citoyens dans les rues"
, résume Helen Mountford, du think tank World Resources Institute, estimant que l'esprit de l'Accord de Paris n'était plus qu'un "lointain souvenir".
Au rythme actuel des émissions de CO2, le mercure pourrait gagner jusqu'à 4 ou 5°C d'ici la fin du siècle. Et même si les quelque 200 signataires de l'Accord de Paris respectent leurs engagements, le réchauffement pourrait dépasser les 3°C.
Alors pour tenter de réduire cet écart, tous les Etats doivent soumettre d'ici la COP26 à Glasgow l'année prochaine une version révisée de leurs plans de réductions d'émissions. Mais les deux semaines de discussions ont mis en pleine lumière une division flagrante au sein de la communauté internationale en matière d'ambition. […] »**
*Iberdrola greenwashing (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/la-cop25-adopte-un-accord-a-minima-loin-de-l-urgence-climatique-835456.html (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice climatique » « Non violents »
Action d'Extinction Rebellion devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 dont c'est normalement le dernier jour mais qui va être prolongée jusqu'au dimanche 15. Les manifestants espèrent mettre la pression sur les dernières négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Nous pouvons lire ceci sur internet à propos du déroulement de la COP :
« […] Après une année marquée par des catastrophes climatiques tout azimut, les appels vibrants de millions de jeunes descendus dans la rue derrière la jeune suédoise Greta Thunberg, et des rapports scientifiques toujours plus glaçants, les quelque 200 signataires de l'Accord de Paris étaient sous une pression sans précédent pour cette COP25 présidée par le Chili mais délocalisée à Madrid en raison de la crise qui frappe le pays d'Amérique du sud.[…]
"Les principaux acteurs dont on espérait des avancées n'ont pas répondu aux attentes", a déclaré Laurence Tubiana, architecte de l'Accord de Paris, notant toutefois que l'alliance des Etats insulaires, européens, africains et latino-américains, avait permis d'"arracher le moins mauvais résultat possible, contre la volonté des grands pollueurs."
Le premier texte sur les ambitions présenté samedi par la présidence chilienne avait provoqué une levée de bouclier de ces Etats, forçant à un nouveau round de consultations. […] »*
*https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/la-cop25-adopte-un-accord-a-minima-loin-de-l-urgence-climatique-835456.html (consulté le 8 novembre 2020)
« Nous sommes la voix de tous ceux qui n'en ont pas » « Il n'y a pas de planète B » « Changeons le système, pas le climat »
Manifestation d'Extinction Rebellion devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Les manifestants espèrent mettre la pression sur les dernières négociations. Elles vont finalement être prolongée de 42 heures. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Nous pouvons lire ceci sur internet à propos du déroulement de la COP :
« […] les décisions sur les règles (notamment comptables) pour les marchés de carbone ont été reportées à la prochaine COP à Glasgow, en 2020. Sur ces sujets importants, la recherche, qui informe les sommets comme la COP, est également soumise à des conflits d’intérêts. Nombreux cas de corruption et de violations des droits de l’homme ont affecté le mécanisme pour un développement propre, le modèle de marchés de carbone défini dans le protocole de Kyoto.
A la COP25, les chercheurs d’Harvard ont déclaré de manière véhémente qu’aucune corruption n’avait été constatée dans les marchés de carbone. Ils ont souligné que trop de réglementations constituerait un obstacle car les marchés s’autoréglementent.
Or Harvard est l’une des rares universités à être financée de façon croissante par des sociétés pétrolières et gazières, y compris pour faire des recherches sur ces sujets. Ces conflits d’intérêts n’entachent pas seulement les négociations internationales, ils gangrènent également nos Etats en raison de la faiblesse des cadres réglementaires en matière de financement des campagnes et de lobbying. […] »*
*https://www.liberation.fr/debats/2019/12/24/cop25-un-echec-du-a-la-corruption_1770859 (consulté le 8 novembre 2020)
« Pardonnez-nous! Nous sommes 1 (sous le portrait de Trump) » « Le changement climatique tue »
Manifestation d'Extinction Rebellion devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous pouvons lire ceci sur internet à propos du déroulement de la COP :
« […] Sans surprise, quasiment aucun des grands pays émetteurs n'a fait d'annonce significative pour réhausser ses ambitions, ni donné de signe clair d'une telle intention pour 2020. Evidemment pas les Etats-Unis qui quitteront l'accord de Paris en novembre prochain, mais pas non plus la Chine ou l'Inde.
Ces deux grandes économies insistent, avant d'évoquer leurs propres engagements révisés, sur la responsabilité des pays développés de faire plus et de respecter leur promesse d'aides financières aux pays en développement. […] »*
*https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/la-cop25-adopte-un-accord-a-minima-loin-de-l-urgence-climatique-835456.html (consulté le 8 novembre 2020)
Action d'Extinction Rebellion devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 dont c'est normalement le dernier jour mais qui va être prolongée jusqu'au dimanche 15. Les manifestants espèrent mettre la pression sur les dernières négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Sur internet nous pouvons lire ceci à propos du déroulement de la COP :
« […] D’avis de certains experts et ONG, cette COP25 restera dans l’histoire comme celle des échecs : échec pour relever les ambitions des États dans la lutte contre le réchauffement, échec pour revoir à la hausse le financement du mécanisme de pertes et préjudices, pour aider les pays les plus touchés par le changement climatique, notamment les pays africains, échec dans la mise en place des marchés de carbone.
Pas d’engagement concret de la part des grands pollueurs parce que les principaux pays pollueurs dont on espérait des avancées n’ont pas répondu aux attentes faute de réalisme. La Chine et l’Inde, pays signataires de l’Accord de Paris, ne s’engagent pas davantage. De son côté, les États-Unis, l’un de grands pollueurs envisagent de quitter l’accord cette année (2020), d’après la volonté du président Donald Trump. Cependant, ce que doivent savoir les pays industrialisés, qu’au rythme actuel des émissions de CO2, le mercure pourrait gagner jusqu’à 4 ou 5°C d’ici la fin du siècle. […] »*
*https://afriquenvironnementplus.info/wp-content/uploads/2020/06/afriquenvplus-3-02-2020-2.pdf (consulté le 8 novembre 2020)
- « Combien de morts supplémentaires? »
Manifestation d'Extinction Rebellion sur les allées qui font face à l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. À l'arrière a été installé le bateau jaune d'XR "Rebelles au-delà des frontières".
- « FridaysForFuture Madrid - #YouthForClimate - Pour des changements sans précédent, il faut des mesures sans précédent » (1)
Les jeunes aussi, activistes pour le climat, manifestent auprès des militants d'XR. Ici le mouvement "(Grève scolaire des) Vendredi Pour le Futur" - "La Jeunesse Pour le Climat".
Des jeunes qui s'étaient fait expulser hier de la zone bleue (zone officielle) après avoir rejoint Greta Thunberg sur le podium où elle venait de faire un discours et qui viennent tout juste de faire une autre action dans la zone verte de la COP (zone réservée au grand public). Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Youth for Climate : Mouvement global de jeunes, collégiens, lycéens et étudiants qui « a répondu dès le début de l'année 2019 aux appels à la grève scolaire pour le climat de Greta Thunberg. Le groupe s'érige depuis comme le groupe français de "Fridays for Future". »
Sur internet nous lisons ceci à propos du déroulement de la COP et des actions des jeunes activistes :
« […] "Le langage sur l'ambition est toujours faible, mais c'est mieux. Cela passera probablement", a parié Yamide Dagnet, du World Resources Institute. La plénière, qui a déjà été reportée maintes fois, est désormais annoncée dans la matinée.
Quant aux discussions sur les marchés carbone, dernier reliquat des règles d'application de l'Accord de Paris qui n'avait pas pu être adopté lors de la COP24, elles semblent également dans l'impasse, selon des observateurs. […]
La COP25, qui sera une de celles ayant joué les prolongations les plus longues, devait théoriquement se finir vendredi soir, mais les divisions immenses sur des sujets majeurs comme l'ambition et le financement n'ont pour l'instant pas permis de parvenir à un compromis. […] »*
« […]
« Où sont les leaders ? »
, s'était emportée la veille Greta Thunberg, figure de proue de la cause climatique dont la prestation a été suivie d'une manifestation « off » de quelques dizaines de jeunes défenseurs de la planète, prestement expulsés du site de la COP. Un signe de plus, s'il en fallait, du déphasage de la communauté internationale face à l'urgence climatique. […] »**
*https://www.challenges.fr/monde/climat-la-cop25-a-bout-de-souffle_689637 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/a-madrid-la-cop25-en-panne-davancees-1156144 (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice climatique maintenant »
Des militants d'Extinction Rebellion (1) devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25 dont c'est normalement le dernier jour mais qui va être prolongée jusqu'au dimanche 15. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Manifestation des activistes du climat devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
Les jeunes activistes du climat qui viennent de manifester à l'intérieur de la zone verte de la COP rejoignent ceux d'XR qui bloquent le rond point devant l'Ifema. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
- « Le climat ne peut pas attendre » « Les mauvais politiciens ruinent la planète»
À gauche, Vanessa Nakate (Fridays for Future Ouganda) .
- « Grève pour le climat »
Devant l'entrée du métro de la station Feria de Madrid qui dessert l'Ifema, prise de parole de Vanessa Nakate. (1) Elle était aux côtés de Greta Thunberg pour la conférence de presse au centre culturel (la Casa Encendida) précédent la grande Marche pour le Climat du vendredi 6 décembre dans le centre de Madrid.
Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Vanessa Nakate a créé Youth for Future Africa ainsi que le Rise Up Movement, basé en Afrique également. »*
*https://www.lepoint.fr/afrique/vanessa-nakate-cette-activiste-climatique-africaine-qu-on-a-voulu-ignorer-29-01-2020-2360341_3826.php (consulté le 8 novembre 2020)
Jeunes activistes pour le climat organisés en mouvements tels que FridaysForFuture - #YouthForClimate : "(Grève scolaire des) Vendredi Pour le Futur" - "La Jeunesse Pour le Climat". (1)
Après avoir mené une action dans les locaux (la zone verte réservée au public et aux entreprises) de la Conférence mondiale pour le climat, ils s'expriment à l'extérieur devant les bâtiments de l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
- « Je veux avoir un futur » « Justice climatique »
- « Grève du climat (en russe)» « Le roi est nu » « Très fragile »
Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
Pour information, nous lisons sur internet qu'en Russie il est difficile voire interdit de manifester pour le climat :
« […] des jeunes manifestant lors du dernier jour escompté de la COP (qui dura finalement 42h de plus), face à la lenteur des négociations et aux résultats médiocres. Ici une action menée par “Fridays for Future”, mouvement lancé à la suite des grèves hebdomadaires de Greta Thunberg.
Pouvoir manifester dans les rues pour le climat n’est pas un droit universel. En Russie, il faut obtenir un permis pour organiser une manifestation. En son absence, seule une personne est tolérée. Arshak Makichyan, un russe de 25 ans qui était présent lors de cette manifestation à la COP, et ayant manifesté durant 42 vendredi sur la place Pouchkine de Moscou, a été emprisonné pendant 6 jours en décembre pour avoir généré un regroupement de trois personnes, après s’est fait refuser plus de 10 fois un permis. […] »*
*http://www.ceres.ens.fr/etudiants/ue-cop-ens/article/2019-cop-25-a-madrid-exposition-photo (consulté le 8 novembre 2020)
(1) Youth for Climate : Mouvement global de jeunes, collégiens, lycéens et étudiants qui « a répondu dès le début de l'année 2019 aux appels à la grève scolaire pour le climat de Greta Thunberg. Le groupe s'érige depuis comme le groupe français de "Fridays for Future". »
« Les mauvais politiciens ruinent la planète » « N'attendez pas qu'il soit trop tard » « Le roi est nu »
Jeunes activistes pour le climat organisés en mouvements tels que
FridaysForFuture - #YouthForClimate : "(Grève scolaire des) Vendredi Pour le Futur" - "La Jeunesse Pour le Climat". (1)
Après avoir manifesté dans les locaux (la zone bleue réservée au public et aux entreprises) de la Conférence mondiale pour le climat ils s'expriment à l'extérieur, devant les bâtiments de l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
Là ils se joignent aux militants d'XR au pied du bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" d'Extinction Rebellion. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations.Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
1) Youth for Climate : Mouvement global de jeunes, collégiens, lycéens et étudiants qui « a répondu dès le début de l'année 2019 aux appels à la grève scolaire pour le climat de Greta Thunberg. Le groupe s'érige depuis comme le groupe français de "Fridays for Future". »
- « Le climat ne peut pas attendre » « La grève du climat » « Grève du climat (en russe)» « Les mauvais politiciens ruinent la planète »
- « La COP25 d'Espagne est le siège du Chili un pays qui viole les Droits de l'Homme » (1)
Jeunes activistes pour le climat organisés en mouvements tels que
FridaysForFuture - #YouthForClimate : "(Grève scolaire des) Vendredi Pour le Futur" - "La Jeunesse Pour le Climat". (2)
Après avoir manifesté dans les locaux (la zone verte réservée au public et aux entreprises) de la Conférence mondiale pour le climat ils s'expriment à l'extérieur, devant les bâtiments l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
Là ils se joignent aux militants d'XR au pied du bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" d'Extinction Rebellion. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) La COP25 devait initialement être accueillie au Chili mais, ce dernier étant secoué par une grave crise sociale depuis le 18 octobre, l'événement a été déplacé à Madrid.
(2) Youth for Climate : Mouvement global de jeunes, collégiens, lycéens et étudiants qui « a répondu dès le début de l'année 2019 aux appels à la grève scolaire pour le climat de Greta Thunberg. Le groupe s'érige depuis comme le groupe français de "Fridays for Future". »
À propos des Droits de l'Homme bafoués au Chili nous lisons ceci sur le site américain de Democracy Now dont la journaliste Amy Goldman était sur place (cf photo 131 du Toxic Tour) :
« L'Espagne ne peut pas accueillir un gouvernement meurtrier, car le gouvernement de Sebastián Piñera assassine, blesse et mutile délibérément notre peuple avec les forces armées et la police. C’est une attaque délibérée. Ils savent parfaitement ce qu'ils font. Ils violent les protocoles. Il a été confirmé par Human Rights Watch qu'il y a des violations des droits humains et que l'État les nie. C’est un état qui nie ce qui se passe. Les protocoles ne sont pas suivis et les droits de l'homme sont violés au Chili. »*
Pour information, nous lisons sur internet qu'en Russie il est difficile voire interdit de manifester pour le climat :
« […] Pouvoir manifester dans les rues pour le climat n’est pas un droit universel. En Russie, il faut obtenir un permis pour organiser une manifestation. En son absence, seule une personne est tolérée. Arshak Makichyan, un russe de 25 ans qui était présent lors de cette manifestation à la COP, et ayant manifesté durant 42 vendredi sur la place Pouchkine de Moscou, a été emprisonné pendant 6 jours en décembre pour avoir généré un regroupement de trois personnes, après s’est fait refuser plus de 10 fois un permis. […] »*
*http://www.ceres.ens.fr/etudiants/ue-cop-ens/article/2019-cop-25-a-madrid-exposition-photo (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.democracynow.org/2019/12/10/headlines/protests_continue_in_madrid_spain_amid_cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
« Justice climatique maintenant! »
Jeunes activistes pour le climat organisés en mouvements tels que FridaysForFuture - #YouthForClimate : "(Grève scolaire des) Vendredi Pour le Futur" - "La Jeunesse Pour le Climat". (1)
Après avoir manifesté dans les locaux (la zone verte réservée au public et aux entreprises) de la Conférence mondiale pour le climat, ils s'expriment à l'extérieur devant les bâtiments de l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
Là ils se joignent aux militants d'XR au pied du bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" d'Extinction Rebellion. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Youth for Climate : Mouvement global de jeunes, collégiens, lycéens et étudiants qui « a répondu dès le début de l'année 2019 aux appels à la grève scolaire pour le climat de Greta Thunberg. Le groupe s'érige depuis comme le groupe français de "Fridays for Future". »
Manifestation d'activistes du climat, Chiliens, Peuples indigènes, militants d'Extinction Rebellion avec leur bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. En effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
« Stoppez l'écocide »
Manifestation d'activistes du climat, Chiliens, Peuples indigènes, jeunes de FridaysForFuture, militants d'Extinction Rebellion avec leur bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. En effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
- Prise de parole d'un Indien d'Amérique latine.
- Oeil en référence à la répression qui a lieu au Chili, pays qui aurait dû accueillir la COP cette année et qui vit une grave crise sociale. Tout comme en France au moment des manifestations des Gilets Jaunes, la police réplique violemment et provoque notamment de nombreux éborgnements chez les manifestants (plus de 200 blessures oculaires).*
Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
*https://www.france24.com/fr/20191114-chili-manifestation-eborgnes-symbole-repression (consulté le 8 novembre 2020)
« Les mauvais politiciens ruinent la planète » « Comment osez-vous? » (1)
Jeunes activistes pour le climat organisés en mouvements tels que FridaysForFuture - #YouthForClimate : "(Grève scolaire des) Vendredi Pour le Futur" - "La Jeunesse Pour le Climat". (2)
Après avoir manifesté dans les locaux (la zone verte réservée au public et aux entreprises) de la Conférence mondiale pour le climat, ils s'expriment à l'extérieur devant les bâtiments de l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
Là ils se joignent aux militants d'XR au pied du bateau jaune Rebelles au-delà des frontières" d'Extinction Rebellion. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) La célèbre phrase de Greta Thunberg lors de son intervention au Sommet des Nations Unies sur l'urgence climatique qui avait lieu à New York.
(2) Youth for Climate : Mouvement global de jeunes, collégiens, lycéens et étudiants qui « a répondu dès le début de l'année 2019 aux appels à la grève scolaire pour le climat de Greta Thunberg. Le groupe s'érige depuis comme le groupe français de "Fridays for Future". »
Sur internet nous avons trouvé le discours de Greta Thunberg à New York où elle avait prononcé son célèbre "Comment osez vous?" :
« […] "Ce n'est pas normal. Je ne devrais pas être ici. Je devrais être en classe de l'autre coté de l'océan.
Et pourtant vous venez tous nous demander d'espérer à nous les jeunes. Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et ma jeunesse avec vos mots creux. Et encore, je fais partie des plus chanceux !
Des gens souffrent, des gens meurent, et des écosystèmes s'écroulent. Nous sommes au début d'une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez c'est d'argent, et de contes de fées racontant une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? Depuis plus de 30 ans, la science est parfaitement claire. Comment osez-vous encore regarder ailleurs ? […] »*
*https://www.franceinter.fr/environnement/voici-la-charge-de-greta-thunberg-a-l-onu-en-francais (consulté le 8 novembre 2020)
« Corruption, Les mauvais politiciens ruinent la planète »
Actions d'activistes du climat, Chiliens, Peuples indigènes, militants d'Extinction Rebellion avec leur bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. E, effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
Sur internet, nous pouvons lire une tribune au sujet de la COP et la corruption :
« Le sommet de la COP25 qui s'est conclu à Madrid, avec seulement des accords inaboutis sur la façon de faire face à la plus grande crise de notre vie, a coïncidé avec la Journée internationale de lutte contre la corruption. Une occasion de changer de perspective et de faire la lumière sur l'intersection négligée entre corruption et crise climatique. […] »*
*https://www.liberation.fr/debats/2019/12/24/cop25-un-echec-du-a-la-corruption_1770859 (consulté le 8 novembre 2020)
« Science et non silence 1,5°» « Les mauvais politiciens ruinent la planète »
Action d'activistes du climat, Chiliens, peuples indigènes, militants d'Extinction Rebellion avec leur bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. En effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de la COP et des 1,5°C (préconisés par le GIEC- Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'évolution du Climat) à ne pas dépasser :
« Poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5°C au-delà des températures préindustrielles était l'engagement initial des pays lors de l'Accord de Paris à la COP21. « La COP25 est vue comme une étape intermédiaire avant la COP26 qui se tiendra à Glasgow (Royaume-Uni) en décembre 2020, durant laquelle les Etats doivent soumettre de nouveaux plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre plus ambitieux – alors que les promesses actuelles des Etats mettent la planète sur une trajectoire de plus de 3 °C de réchauffement. »*
« Pourquoi est-ce si important de rester en dessous de 1,5°C ? Parce que même avec un degré, des gens meurent à cause de la crise climatique. C’est ce que la science unie donne comme alerte : éviter de déstabiliser le climat, de manière à ce qu’on ait le plus de chance possible d’éviter des réactions en chaine, tels que des fontes de glacier, ou la fonte du pergélisol arctique. Chaque fraction de degré a une importance cruciale. »**
« "Il semble que la COP25 soit en train de tomber en morceaux. La science est claire, mais la science est ignorée", a twitté pendant la nuit la jeune combattante du climat Greta Thunberg, qui a inspiré des millions de jeunes descendus dans la rue depuis un an pour réclamer des mesures radicales et immédiates pour limiter le réchauffement de la planète. »***
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/30/secoue-par-une-violente-crise-sociale-le-chili-renonce-a-organiser-la-cop25_6017460_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
**https://blogs.mediapart.fr/desobeissance-ecolo-paris/blog/121219/greta-la-cop25-lespoir-vient-des-gens-du-peuple (consulté le 8 novembre 2020)
***https://www.challenges.fr/monde/climat-la-cop25-a-bout-de-souffle_689637(consulté le 8 novembre 2020)
Action des jeunes activistes du climat devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Ils tiennent des planètes Terre qui une fois jetées à terre et cassées laissent échapper les billets de banque dont elle étaient remplies. Ces derniers sont ramassés par des jeunes en costume-cravate. Peut-être une dénonciation du "business as usual" réalisés avec les énergies fossiles, peut importe qu'on détruise la planète tant qu'on peut faire du profit. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
Action des jeunes activistes du climat devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Ils tiennent des planètes Terre cassées contenant des billets de banque. Certains sont vêtus de costume-cravate ; peut-être une dénonciation du "business as usual" réalisés avec les énergies fossiles : peut importe qu'on détruise la planète tant qu'on peut faire du profit. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
- « Chers leaders, vous nous mettez dans la merde »
- « La COP25 d'Espagne est le siège du Chili un pays qui viole les Droits de l'Homme » (1)
Prises de paroles lors d’une action d'activistes du climat, Chiliens, peuples indigènes, militants d'Extinction Rebellion avec leur bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Les militants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) La COP25 devait initialement être accueillie au Chili mais, ce dernier étant secoué par une grave crise sociale depuis le 18 octobre, l'événement a été déplacé à Madrid.
À propos des Droits de l'Homme bafoués au Chili nous lisons ceci sur le site américain de Democracy Now dont la journaliste Amy Goldman était sur place (cf photo 131 du du Toxic Tour) :
« L'Espagne ne peut pas accueillir un gouvernement meurtrier, car le gouvernement de Sebastián Piñera assassine, blesse et mutile délibérément notre peuple avec les forces armées et la police. C’est une attaque délibérée. Ils savent parfaitement ce qu'ils font. Ils violent les protocoles. Il a été confirmé par Human Rights Watch qu'il y a des violations des droits humains et que l'État les nie. C’est un état qui nie ce qui se passe. Les protocoles ne sont pas suivis et les droits de l'homme sont violés au Chili. »*
*https://www.democracynow.org/2019/12/10/headlines/protests_continue_in_madrid_spain_amid_cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
- « Chers leaders, vous nous mettez dans la merde. Les conneries s'arrêtent ici. »
Prises de parole lors d'un action d'activistes du climat, Chiliens, peuples indigènes, militants d'Extinction Rebellion avec leur bateau jaune "Rebelles au-delà des frontières" devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous pouvons lire sur leur site internet au sujet de leur présence à la COP25 :
« […] Pendant la COP25, le 25ème sommet climatique de l'ONU, le mouvement a assis sa réputation d'interlocuteur sérieux à la table des négociations politiques. […] À l'extérieur, des rebelles sans frontières, de plus de 20 pays, ont protesté et scandé leur indignation chaque jour […]. À l'intérieur, Skeena Rathor, co-fondatrice du mouvement, et Tim Crosland, coordinateur d'XR UK, ont pu rencontrer la présidente, et aborder la nécessité d'une réelle coopération face à l'adversité, ainsi qu'anticiper sur la COP26 qui aura lieu à Glasgow. […] »*
*https://rebellion.global/fr/press/2019/12/30/xr-2019/ (consulté le 8 novembre 2020)
« Stop Écocide »
Une nouvelle action d'Extinction Rebellion (1) qui dénonce la poursuite du financement des énergies fossiles et le réchauffement climatique devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
« […] Il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, sinon, nous n'arriverons pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre. […] tant que les énergies fossiles sont largement subventionnées, la portée des COP reste limitée. […] »** Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »*
*https://extinctionrebellion.fr/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.rfi.fr/fr/europe/20191208-climat-madrid-sommet-societe-civile-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
Une des dernières actions d'Extinction Rebellion (1) qui dénonce la poursuite du financement des énergies fossiles et le réchauffement climatique devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
« Dans les médias on ne parle pas des 4°, il n'y a aucune discussion à propos des 4°. "Ce sortilège est sur le point de se rompre." Nous n'allons pas faire quelque chose pour cette crise planétaire, nous allons tout faire! »
C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. En effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »*
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de la COP et des énergies fossiles :
« […] Il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, sinon, nous n'arriverons pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre. […] tant que les énergies fossiles sont largement subventionnées, la portée des COP reste limitée. […] »**
*https://extinctionrebellion.fr/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.rfi.fr/fr/europe/20191208-climat-madrid-sommet-societe-civile-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
Une des dernières actions d'Extinction Rebellion (1) qui dénonce la poursuite du financement des énergies fossiles et le réchauffement climatique devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
« Dans les médias on ne parle pas des 4°, il n'y a aucune discussion à propos des 4°. "Ce sortilège est sur le point de se rompre." Nous n'allons pas faire quelque chose pour cette crise planétaire, nous allons tout faire! »
C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. En effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »*
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de la COP et des énergies fossiles :
« […] Il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, sinon, nous n'arriverons pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre. […] tant que les énergies fossiles sont largement subventionnées, la portée des COP reste limitée. […] »**
*https://extinctionrebellion.fr/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.rfi.fr/fr/europe/20191208-climat-madrid-sommet-societe-civile-cop25 (consulté le 8 novembre 2020)
Le mouvement Extinction Rebellion poursuit son action en soirée. Avec son bateau où flottent en plus de son drapeau au logo en forme de sablier le drapeau mapuche (1), il bloque le rond point devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25.
C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15, car les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Mapuche : peuple natif du continent sud-américain
Sur internet, nous pouvons lire ceci au sujet des Mapuches :
« […] Les Mapuches, « le peuple de la terre », rebelles depuis toujours.
Les Mapuches, de langue mapudungun, sont l’un des peuples « aborigènes » du centre Chili (le Chili où ils sont aujourd’hui [2017] 600 000, soit 4% de la population, […] et de l’Argentine (entre 80 000 et 200 000 environ). […] sur de mauvaises terres qu’ils partagent ; les bonnes, qui leur appartenaient, ils en ont été spoliés, accaparées par l’oligarchie, par les grandes compagnies forestières, électriques, etc. qui ravagent l’environnement. D’où leur résistance têtue, aux racines ancestrales, afin de récupérer leurs terres, ainsi que leur autonomie de leur nation. […] »*
*https://www.humanite.fr/blogs/les-mapuches-le-peuple-de-la-terre-rebelles-depuis-toujours-640643 (consulté le 8 novembre 2020)
Action nocturne d'Extinction Rebellion (1) qui bloque le rond point devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient la COP25. C'est normalement le dernier jour du Sommet mondial sur les changements climatiques mais il va être prolongé jusqu'au dimanche 15. En effet, les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Dehors, les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
Consignes pour l'assemblée générale afin de décider quelle suite à donner à l’action :
« Pour rejoindre la COP25, certains participants sont « venus à vélo, ont dormi dans des maisons abandonnées, mais plus tard ce sera plus dur que ce qu'ils ont vécu là.
Il est tard. Nous vous proposons de vous asseoir et de voter pour la suite de ce que sera notre action.
Réfléchissons aux raisons pour lesquelles nous sommes ici. […] Tout le monde peut participer. »
Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Action nocturne d'Extinction Rebellion (1) qui bloque le rond-point devant l'Ifema (palais des congrès) où se termine la 25e Conférence des Nations Unis sur les changements climatiques. La presse couvre l'événement de ce qui devait être le dernier jour prévu de la COP25. Celle-ci va finalement être prolongée jusqu'au dimanche 15, car les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
Sur l'un des célèbres bateaux d'XR "Rebelles par-delà les frontières - Justice du climat maintenant", le drapeau du peuple indigène mapuche (2). Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
(2) Mapuche : peuple natif du continent sud-américain
Sur internet, nous pouvons lire ceci au sujet des Mapuches :
« […] les Etats et gouvernements chiliens et argentins ont toujours criminalisé, massacré (plus de 50% d’entre eux) ces farouches résistants, ce « peuple de la terre », connu également sous le nom de « Araucanos ». […] Le gouvernement brandit le spectre de la violence contre des actions « légitimes » selon les militants mapuches […]. La presse argentine livre un exemplaire combat médiatique : le très officiel et célèbre Clarín n’arrête pas de stigmatiser ces Mapuches « dangereux », « révolutionnaires », « séparatistes »...
Les Mapuches sont « habitués » à la torture, aux conséquences de la « loi anti-terroriste » chilienne, à la prison, aux grèves de la faim... Leur ennemi, toujours le même (avec quelques variantes), depuis la Colonisation, là et ailleurs : l’Etat « colonial », les multinationales vampires, l’oligarchie repue et jamais rassasiée. […] »*
*https://www.humanite.fr/blogs/les-mapuches-le-peuple-de-la-terre-rebelles-depuis-toujours-640643 (consulté le 8 novembre 2020)
Action nocturne d'Extinction Rebellion qui bloque le rond-point devant l'Ifema (palais des congrès) où se termine la COP25. Celle-ci va finalement être prolongée jusqu'au dimanche 15 car les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
La centaine de militants encore présents sont invités par les organisateurs à réfléchir par petits groupes d'une dizaine à quelle suite donner à l'action en cours.
Leçon de démocratie en direct : après 25 minutes de discussion dans les groupes, celui de chaque groupe qui a pris des notes se réunit avec les autres preneurs de notes des autres groupes et ils ont 15 minutes pour prendre une décision. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Manifestation nocturne d'Extinction Rebellion qui bloque le rond-point devant l'Ifema (palais des congrès) où se tient le dernier jour escompté de la COP25. Celle-ci va finalement être prolongée jusqu'au dimanche 15 car les dirigeants des 200 pays réunis sous la présidence du Chili tentent de trouver un accord et aucune position commune n'émerge. Les manifestants protestent contre le peu d'avancée des négociations.
La centaine de militants encore présents réfléchissent par petits groupes à quelle suite donner à l'action en cours.
Il faut choisir entre passer la nuit là ou retourner à la rue Hortaleza, quartier général du Sommet social pour le Climat (contre-sommet de la COP). Il y a des discussions pour savoir si on remercie ou pas la police qui a été fair-play, comparé à ce qui s'était passé à Paris entre XR et les forces de l'ordre. Ceux qui considèrent que ne pas agresser les manifestants est l'attitude normale des policiers et qu'il n'y a donc pas de raison de les remercier l'emportent.
La majorité choisit aussi de ne pas passer la nuit là et de négocier avec la police pour récupérer le bateau d'Extinction Rebellion, ce qui leur est accordé. Madrid, Espagne - 13 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Capture d'écran d’une des dernières actions d’XR (1) qui déverse du fumier près de l'Ifema (palais des congrès) où se termine la COP25.
- « Nous demandons la vie » « Encore combien de morts? »
- « Extinction Rebellion à propos de la COP25 : "Quel tas de merde c'est" »
Ayant planifié à l’avance notre voyage à Madrid sur les dates de la 25e Conférence internationale sur les changements climatiques, nous ne pouvons pas documenter cette action de XR car elle se déroule durant les deux jours de prolongations de la COP, au-delà du 13 décembre (date finale prévue au départ). Madrid, Espagne - 15 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
Voici ce que nous pouvons lire sur internet à propos de cette action et des derniers jours de la COP25 :
« Les pays signataires de l'Accord de Paris tentaient dans la nuit de samedi à dimanche de s'entendre pour éviter un échec de la COP25 et essayer de répondre aux appels pressants de la science en faveur des actions plus radicales en faveur du climat.
[…] une dizaine de militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion ont voulu rappeler aux négociateurs l'urgence à agir en déversant du fumier non loin du centre de conférences où se déroule la COP. […] »*
« […] Également dans le collimateur des défenseurs de l'environnement, l'Arabie Saoudite, ainsi que le Brésil et l'Australie tous deux accusés de vouloir introduire des dispositions décriées dans les règles sur les marchés carbone, dont l'adoption a été à nouveau reportée. […]
Les Britanniques qui ont officiellement été désignés pour organiser la COP26 ont eux promis de tout faire pour que Glasgow soit un succès.
"Nous avons bien entendu que vous vouliez que nous construisions à partir des efforts de nos amis chiliens pour faire écho à l'urgence de la science et aux voix de ceux qui nous demandent d'aller plus loin, plus vite", a déclaré leur représentant Archie Young.
Greta Thunberg a d'ores et déjà prévenu que cette année de préparation se ferait sous la pression de la rue. "
La science est claire, mais la science est ignorée. Quoi qu'il arrive, nous n'abandonnerons pas. Nous ne faisons que commencer
", a-t-elle lancé sur Twitter. […] »**
*https://www.geo.fr/environnement/climat-vers-un-echec-criant-pour-la-planete-a-la-cop25-199064 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/la-cop25-adopte-un-accord-a-minima-loin-de-l-urgence-climatique-835456.html (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran sur la page du site d’XR :
Les dernières actions du mouvement Extinction Rebellion, non loin de l'entrée de l'Ifema (palais des congrès) où se termine la COP25.
Ayant planifié à l’avance notre voyage à Madrid sur les dates de la Cop nous ne pouvons pas documenter cette action de XR car elle se déroule durant les deux jours de prolongations de la COP, au delà du 13 décembre (date finale prévue au départ). Madrid, Espagne - 15 Décembre 2019.
Sur internet nous pouvons lire ceci à propos des derniers jours de la COP25 :
« […] 12 personnes sont restées debout sur 12 blocs de glace avec une corde autour du cou - 12 blocs comme le nombre de mois qu'il nous reste pour changer de trajectoire et faire face à la réalité de l'effondrement écosystémique en cours. Jusqu'à la prochaine COP qui se tiendra à Glasgow. […] Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d'augmenter […] »*
« […] Au rythme actuel, la température pourrait gagner jusqu'à 4 ou 5°C d'ici la fin du siècle, avec son lot de catastrophes à la clé. Même si les quelque 200 signataires de l'Accord de Paris respectaient leurs engagements, le réchauffement dépasserait 3°C.
Samedi soir, plus de 24 heures après la fin prévue des négociations, les positions restaient éloignées sur plusieurs sujets clés, et les négociations se sont une nouvelle fois prolongées dans la nuit.
De nombreux Etats avaient fait part samedi matin de leur frustration, pointant du doigt le manque d'ambition des derniers projets de texte mis sur la table par la présidence chilienne. […] »**
*https://m.facebook.com/xrfrance/posts/2360527180888945/ (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.geo.fr/environnement/climat-vers-un-echec-criant-pour-la-planete-a-la-cop25-199064 (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran :
« Extinction » « Paroles »
« Espagne: Extinction Rebellion se déshabille contre le "greenwashing" à la COP25 »
« […] "Nous voulons souligner le fait qu'il y a un greenwashing en cours avec la COP25. Et beaucoup d'entreprises que vous voyez ici qui disent faire des choses pour l'environnement continuent en fait de polluer et de détruire l'environnement", a déclaré l'un des des manifestants. »*
Sur les mains, l'emblème de XR (1) : un sablier dans un cercle représentant la planète, la couleur noire pour la gravité, le sablier pour le caractère urgent de la situation climatique. Madrid, Espagne - 7 Décembre 2019.
(1) Extinction Rebellion (XR) : Mouvement qui prône « La désobéissance civile non violente contre l'inaction des gouvernements contre le dérèglement climatique. »
*https://www.ruptly.tv/en/videos/20191207-034-Spain--Extinction-Rebellion-undress-against--greenwashing--at-COP25 (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran car impossible pour nous d'accéder à la zone bleue sans accréditation.
- « "Nous sommes inarrêtables, un autre monde est possible!" : les jeunes activistes du climat prennent d'assaut la scène de la COP25 »
« Des manifestants avec Fridays for Future (grève scolaire les vendredis pour l'avenir) exigent qu'au sommet mondial sur le climat les leaders mondiaux s'occupent en urgence de l'urgence planétaire. »
- « COP25, Chile, Madrid 2019 ». « La sécurité essaye de dégager la scène mais la jeunesse d'une douzaine de pays commencent un sit in! »
Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de cette action des jeunes activistes :
« […] « Un autre monde est possible. » Bras levés, des yeux ouverts peints dans la paume de leurs mains, et entonnant des chants en faveur de « la justice climatique », ils ont envahi la scène, à peine terminée la « conférence de haut niveau sur l’urgence climatique » organisée dans la salle plénière du sommet de l’ONU sur le climat (COP25) qui se tient jusqu’au 13 décembre à Madrid. Européens, Indiens, Africains, Océaniens, Latino-Américains… : plus d’une cinquantaine de jeunes du monde entier ont rejoint la jeune activiste suédoise Greta Thunberg, élue le même jour personnalité de l'année par le magazine Time, et l’Ougandaise Hilda Flavia Nakabuye, qui participaient à la table ronde, pour clamer que l’urgence est évidente. Et regretter que la volonté politique d’y faire face le soit beaucoup moins. […] »*
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/11/greta-thunberg-a-la-cop-25-les-jeunes-veulent-un-signal-d-espoir_6022520_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran du site VivAfrik (1) car impossible pour nous d'accéder sans accréditation à la zone bleue (réservée aux négociations) :
- « Greta demande aux médias de se concentrer sur les autres jeunes activistes du climat »
Cette COP a été marquée par la figure de Greta Thunberg qui a accédé à un statut de rock star. Bien qu'ayant donné naissance au mouvement Fridays For Future (grève scolaire les Vendredis pour l'Avenir) et célébrée comme leader mondial de la jeunesse dans la lutte contre le changement climatique, Greta demande souvent qu'on écoute aussi les autres activistes d'autres pays.
- « COP25 : les jeunes activistes à la rescousse de Greta Thunberg dans son combat »
Les jeunes activistes bien qu'eux aussi pris à partie par la société civile et les politiques qui se sentent dérangés par leurs propos poursuivent eux aussi leurs actions. Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
(1) VivAfrik : est un média spécialisé sur le développement durable et l’environnement en Afrique, lancée en Juin 2015.*
Au sujet des propos de Greta et de l'engagement des jeunes activistes nous pouvons lire ceci sur internet :
« […]
« Le vrai danger est quand les politiques et les dirigeants d’entreprises font croire que des actions réelles se passent quand, en réalité, rien n’est fait »
, avait martelé Greta Thunberg un peu plus tôt sur la scène. Elle a en outre regretté que les
« promesses n’incluent pas l’aviation, le secteur maritime et les biens importés ou exportés »
, alors qu’ils
« incluent la possibilité pour les pays de compenser leurs émissions ailleurs ». « Ce n’est pas gouverner, c’est tromper »
, avait ajouté la jeune égérie de la lutte climatique.
« Les jeunes sont désespérés : nous voulons un signal d’espoir »
, a affirmé la jeune adolescente suédoise de 16 ans. Selon elle, celui-ci existe :
« Il ne vient pas des gouvernements et des corporations »
qui cherchent à
« éviter de relever leurs ambitions », mais « des gens qui commencent à se réveiller »
[…] »**
« […]
« Ils prennent une position courageuse et font bouger le statu quo. Leurs actions, ne sont pas un caprice. Ils ont été soutenus par la communauté scientifique qui a publié des lettres en faveur de la grève du climat. Nous devrions remercier les jeunes pour ce qu'ils font et le meilleur moyen de le faire est d'agir, de voter, de faire pression pour des politiques allant dans le sens d'une réduction de nos émissions de gaz à effet de serre dans le monde d'ici 2050 »
. […]
"Devant l’ampleur du mouvement des grèves scolaires ‘Friday For Future’; des parents se sont réunis en groupes de soutien appelés ‘Parents for Future’[P4F]. Aux États-Unis le plus grand de ces groupes est celui de Seattle. […]
Ces grèves scolaires ne font pas l’unanimité en Amérique du Nord une région où la culture du travail et de l’individualisme ne plaide pas en faveur du militantisme. Nombre d’adultes interpellent les enfants pendant leurs marches. «
Vous feriez mieux d’aller en classe »
leur dit-on ; «
Vous perdez votre temps, vos grèves ne servent à rien
», ai-je pu entendre récemment à New York. […]
«
Finalement ceux qui pensent que les enfants ne font que répéter sans comprendre ce qu’on leur dit de dire devraient venir rencontrer ces jeunes qui passent des heures sur le web à se renseigner et à lire les rapports des scientifiques. Nous vivons à l’heure d’Internet et les jeunes savent trouver l’information
»." […] »***
*https://www.vivafrik.com/qui-sommes-nous (consulté le 8 novembre 2020)
**https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/11/greta-thunberg-a-la-cop-25-les-jeunes-veulent-un-signal-d-espoir_6022520_3244.html (consulté le 8 novembre 2020)
***https://lepetitjournal.com/new-york/etats-unis-en-2019-etre-parents-dactivistes-pour-le-climat-268012 (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran car impossible pour nous d'accéder à la zone bleue sans accréditation (réservée aux négociations).
Greta Thunberg à la tribune de la Conférence mondiale sur les changements climatiques « Il est Temps d'Agir ». Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
Sur internet, nous retrouvons les propos de Greta Thunberg et un commentaire de Jennifer Morgan, la directrice de Greenpeace :
« […] La militante environnementale suédoise Greta Thunberg fait un discours à la COP25 à Madrid, le 11 décembre 2019. […] "Une poignée de pays riches a promis de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de tant de pourcents, d'ici telle ou telle année, ou d'atteindre la neutralité climatique en tant d'années", a déclaré Greta Thunberg, désignée "personnalité de l'année" par le magazine Time.
"Cela semble impressionnant au premier abord, mais même si les intentions sont bonnes, ce n'est pas du leadership, ce n'est pas montrer la voie, c'est une tromperie", a accusé l'adolescente, relevant que des pans entiers d'activité sont exclus des engagements des Etats.
L'accord de Paris de 2015, dont l'objectif est de contenir le réchauffement sous les 2°C, ne couvre pas les émissions des secteurs aériens et maritimes internationaux. Et les marchés carbone, dont des règles sont en cours de négociation, permettent aux Etats de compenser leurs émissions.
"Je participe à ces COP depuis 25 ans et je n'ai jamais vu une telle fracture entre ce qui se passe entre ces murs et ce qui se passe dehors", a dit Jennifer Morgan (1). "Les solutions sont juste sous nos yeux. Mais où sont les champions? Où sont les leaders?", a-t-elle lancé sous les applaudissements. […] »
(1) Jennifer Morgan : directrice générale de l'ONG Greenpeace International
*https://www.challenges.fr/monde/cop25-appels-pressants-a-agir-face-au-manque-d-ambition-et-au-risque-d-echec_689057 (consulté le 8 novembre 2020)
Captures d'écran de l'arrivée en bateau au Portugal de Greta Thunberg durant la COP25.
- « je ne suis qu'un visage parmi tant d'autres! »
- « Je ne suis pas un leader »
La COP25 a été marquée par Greta devenue une véritable icône (depuis la COP en Pologne où nous l'avions photographiée l'an dernier à Katowice -cf Reportage COP24 sur notre site-). Elle sera même élue Personnalité de l'année par le magazine Time. Madrid, Espagne - 3 Décembre 2019.
Voici ce que nous pouvons lire à propos de son retour en Europe, après son discours au Sommet des Nations Unies sur l’urgence climatique qui avait lieu à New York :
« […] Dans le port de Lisbonne, ce 3 décembre, après vingt et un jours de traversée, on croirait l’arrivée d’une transat tant il y a de monde. Séance photo pour « Time », cheveux au vent… mais avec éclairage travaillé. A Madrid aussi, Greta se montre mal à l’aise dans son rôle d’icône. Elle tente de donner la parole aux jeunes venus d’Ouganda ou d’Espagne. Peine perdue. Tout le monde veut l’entendre, elle. Elle avoue son inquiétude : « L’impact de notre mobilisation est faible, les émissions de CO2 continuent d’augmenter », lance-t-elle devant un tapis de journalistes qui l’écoutent… plus ou moins. Il y a plus d’un an qu’elle répète : « La planète brûle ! » Elle veut sauver le monde. Son père s’inquiète. Greta n’a pas encore le droit de vote, dit ne soutenir aucun parti, mais fait de la politique malgré elle. « […] »*
*https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Greta-Thunberg-les-coulisses-d-un-phenomene-1666261 (consulté le 8 novembre 2020)
Capture d'écran : « Greta Thunberg - Le pouvoir de la jeunesse »
Greta Thunberg à la Une du Time magazine qui l'a élue Personnalité de l'année. Madrid, Espagne - 11 Décembre 2019.
Nous pouvons lire ceci sur internet au sujet de Greta et du choix de Times magazine :
« "Le pouvoir de la jeunesse, c’est bien ce que reconnaît le magazine Time à l’égérie de la lutte contre le changement climatique, Greta Thunberg, qu’il vient de sacrer « personnalité de l’année ». Elle devient la plus jeune lauréate à obtenir cette distinction, décernée annuellement par le magazine américain, depuis maintenant 72 ans.
Aujourd’hui, Greta Thunberg a 16 ans. Elle a commencé à manifester en faveur du climat à l’été 2018, devant le Parlement suédois. Puis, d’autres adolescents lui ont emboîté la pas, d’abord dans son pays puis de part le monde. Un véritable phénomène sociétal. Le reflet d’une prise de conscience mondiale des plus jeunes face au changement climatique. En septembre dernier, ils étaient des millions à défiler dans les rues de New York pour dénoncer tant le changement climatique que l’inaction des politiques.
Cette inaction, Greta Thunberg en personne l’a criée, durant son discours devant le Sommet climat de l’ONU, où elle était l’invitée vedette. Une phrase est restée dans les annales « comment osez-vous » lancée à un parterre de chefs de gouvernement. […]
Sa colère est toujours vive puisqu’elle a accusé, ce mercredi 11 décembre, à la COP25 qui se tient à Madrid, les pays même les plus ambitieux de "tromperie" sur leurs engagements en matière de lutte contre le changement climatique." […] »*
« […] C'est le dernier sommet de ce type avant que les nations ne s'engagent dans de nouveaux plans pour respecter une échéance majeure fixée par l'Accord de Paris. À moins qu'ils ne s'entendent sur une action transformatrice pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l'augmentation de la température mondiale depuis la révolution industrielle atteindra la barre des 1,5 ° C - une éventualité qui, selon les scientifiques, exposera quelque 350 millions de personnes supplémentaires à la sécheresse et poussera environ 120 millions de personnes dans l'extrême la pauvreté d'ici 2030. Pour chaque fraction de degré d'augmentation des températures, ces problèmes s'aggraveront. Ce n'est pas de la peur; c'est de la science. Pendant des décennies, les chercheurs et les militants ont lutté pour amener les dirigeants mondiaux à prendre la menace climatique au sérieux. Mais cette année, une adolescente improbable a attiré l’attention du monde. […] »**
*https://lepetitjournal.com/new-york/greta-thunberg-sacree-person-year-par-le-magazine-time-270357 (consulté le 8 novembre 2020)
**https://time.com/person-of-the-year-2019-greta-thunberg/ (consulté le 8 novembre 2020)