Hélène et Thomas Chassaing
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Cordillère des Andes. Vue de l'avion qui nous amène au Chili, le pays qui devait accueillir la COP25 avant qu'elle soit déplacée à Madrid en Espagne. Chili - Janvier 2020.
Sur le site de l'UNESCO, dans l'article "Lancement d’un Atlas sur le recul des glaciers andins et la diminution des eaux glaciaires", nous avons pu lire que cet Atlas a été lancé par l’Unesco et la fondation norvégienne GRID-Arendal dans le cadre de la précédente COP (COP24) en Pologne. Voici un extrait du texte mis en ligne :
« Si le recul se poursuit au rythme actuel, certains glaciers de basse altitude des Andes tropicales pourraient perdre entre 78 et 97% de leur volume d’ici la fin du siècle, privant les populations de la région d’une partie de leurs ressources en eau. […] »*
*https://fr.unesco.org/news/lancement-dun-atlas-recul-glaciers-andins-diminution-eaux-glaciaires (consulté le 18 février 2021)
Cordillère des Andes. Vue de l'avion qui nous amène au Chili, le pays qui devait accueillir la COP25 avant qu'elle soit déplacée à Madrid en Espagne. Chili - Janvier 2020.
Dans le journal Libération, une chronique de Florian Bardou intitulée "Les Andes sont l’une des régions du monde où la fonte des glaces est la plus rapide" commence comme cela :
« Le recul des glaciers de montagne sous l'effet du changement climatique est une triste réalité. En atteste le dernier rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les liens entre la hausse des températures terrestres et la cryosphère rendu public la semaine passée. Dans les Andes, qu'elles que soient les latitudes et les altitudes, la fonte des glaces s'est d'ailleurs accélérée ces vingt dernières années. Dans cette chaîne de montagnes latino-américaine, la perte est de l'ordre à 23 gigatonnes par an, soit un amincissement annuel des glaciers de 0,85 mètre depuis l'an 2000. Des estimations présentées mi-septembre dans une étude de grande ampleur publiée dans Nature Geoscience. […] »*
*https://www.liberation.fr/sciences/2019/09/27/les-andes-sont-l-une-des-regions-du-monde-ou-la-fonte-des-glaces-est-la-plus-rapide_1753465 (consulté le 18 février 2021)
Peu avant l’atterrissage à l’aéroport de Santiago du Chili baptisé Aéroport international Arturo Merino Benítez.* Ce dernier, aviateur avec rang de Commodore, est le fondateur de l'armée de l'air chilienne et de la compagnie aérienne nationale LAN Chile. Santiago, Chili - Janvier 2020.
À noter que la jeune Suédoise Greta Thunberg, "l'héroïne" de la COP25 madrilène -qui se bat pour des actions contre le changement climatique et- qui refuse de prendre l'avion pour ses déplacements,** avait traversé l’Atlantique en voilier pour se rendre à New York (au Sommet pour l'Action sur le Climat organisé au siège des Nations Unies) et pour venir ensuite à la COP25 qui devait initialement se tenir dans la capitale chilienne.
*https://en.wikipedia.org/wiki/Arturo_Merino_Benítez (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lci.fr/international/ce-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-le-voyage-en-voilier-de-greta-thunberg-2129767.html (consulté le 18 février 2021)
Scènes au Musée national de l'aéronautique et de l'espace.* Celui-ci est situé à côté du Parc Bicentenaire Cerrillos** (Parque Bicentenario*** construit sur le terrain de l’ex-aéroport de Los Cerrillos) où devait se tenir la COP25. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*http://www.museoaeronautico.gob.cl/ (consulté le 18 février 2021)
**https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
***https://es.wikipedia.org/wiki/Parque_Bicentenario_(Cerrillos) (consulté le 18 février 2021)
Scènes au Musée national de l'aéronautique et de l'espace. Celui-ci est situé à côté du Parc Bicentenaire Cerrillos (Parque Bicentenario construit sur le terrain de l’ex-aéroport Los Cerrillos de Santiago) où devait se tenir la COP25. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet du Parc Bicentenaire qui devait accueillir la COP25 :
« Cerrillos Bicentennial Park ou également connu sous le nom de Bicentennial Park City ou Bicentennial Portal […]. Le projet, réalisé pour commémorer le bicentenaire du pays en 2010, est l'un des plus ambitieux actuellement en cours au Chili. Il a une superficie de 250 hectares situé dans le secteur sud-ouest de la capitale, dans la commune de Cerrillos, […] dans lequel pendant une grande partie du XXe siècle l'aéroport de Los Cerrillos a fonctionné. […] »*
*https://es.wikipedia.org/wiki/Parque_Bicentenario_(Cerrillos) (consulté le 18 février 2021)
Scènes au Musée national de l'aéronautique et de l'espace. Celui-ci est situé à côté du Parc Bicentenaire Cerrillos (Parque Bicentenario) construit sur le terrain de l’ex-aéroport Los Cerrillos de Santiago où devait se tenir la COP25. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*http://www.museoaeronautico.gob.cl/ (consulté le 18 février 2021)
**https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
***https://es.wikipedia.org/wiki/Parque_Bicentenario_(Cerrillos) (consulté le 18 février 2021)
Devant le Parc Bicentenaire Cerrillos* (Parque Bicentenario construit sur le terrain de l’ex-aéroport Los Cerrillos de Santiago). Panneau explicatif montrant l’Infrastructure de l’installation prévue pour recevoir la COP25 au Chili avant qu’elle soit finalement déplacée à Madrid (en décembre 2019) suite à la crise sociale qui éclata au Chili en octobre 2019. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
Infrastructure dans le Parc Bicentenaire Cerrillos* (Parque Bicentenario construit sur le terrain de l’ex-aéroport Los Cerrillos de Santiago) créée pour accueillir la COP25 au Chili avant qu’elle soit finalement déplacée à Madrid (en décembre 2019) suite à la crise sociale qui éclata au Chili en octobre 2019. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
Réunion de collectionneurs de vieilles voitures Fiat. Autour, l'infrastructure créée pour accueillir la COP25 avant qu’elle ne soit finalement déplacée à Madrid (en décembre 2019) suite à la crise sociale qui éclata au Chili en octobre 2019. Nous nous trouvons dans le Parc Bicentenaire lui même construit sur l’ancien aéroport Los Cerrillos.* Santiago, Chili - Janvier 2020.
Sur internet nous avons trouvé un entretien du PDG de Veolia, Antoine Frérot, qui a pour titre « [COP 25] "Expliquer que c’est la fin du monde à nos enfants est faux et négatif ». Il y « défend un rythme lent mais certain pour atteindre les objectifs ».**
*https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
**https://www.usinenouvelle.com/article/cop-25-expliquer-que-c-est-la-fin-du-monde-a-nos-enfants-est-faux-et-negatif-denonce-antoine-frerot.N908749 (consulté le 18 février 2021)
Piste d’atterrissage de l’ancien aéroport Los Cerrillos* et ce qui reste des infrastructures de la Cop25 qui aurait dû se dérouler au Chili. Les infrastructures sont en train d’être démantelées. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
Dans le Parc Bicentenaire Cerrillos* (Parque Bicentenario construit sur le terrain de l’ex-aéroport Los Cerrillos de Santiago), démantèlement des dernières infrastructures de la COP25 qui aurait dû se dérouler à Santiago du Chili. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
Scènes dans le Parc Bicentenaire* (Parque Bicentenario de 50 hectares construit sur le terrain de l’ex-aéroport Los Cerrillos) où devait se tenir la COP25. Santiago, Chili - Janvier 2020.
*https://web.uchile.cl/vignette/revistaurbanismo/CDA/urb_completa/0,1313,ISID%253D691%2526IDG%253D2%2526ACT%253D0%2526PRT%253D20076,00.html (consulté le 18 février 2021)
Tournage du clip de la chanson « Que lo wah » de Jaymad dans le Parc Bicentenaire Cerrillos où devait se tenir la COP25. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici le clip où l'on peut voir au début un peu plus des infrastructures prévues pour la COP :
https://www.youtube.com/watch?v=InUUrVKhRNI (consulté le 18 février 2021)
Dans une station du métro de Santiago du Chili, Greta Thunberg est représentée avec son célèbre panneau « grève scolaire pour le climat ».
À noter aussi que Greta Thunberg, qui refuse de prendre l'avion pour ses déplacements, avait traversé l’Atlantique en bateau à voile pour se rendre à New York où elle avait prononcé son historique discours ("How dare you?") au Sommet pour l'Action sur le Climat organisé au siège des Nations Unies.* Elle devait venir ensuite au Chili pour assister à la COP25 mais, celle-ci étant annulée à Santiago, elle est repartie des États-Unis en catamaran pour assister à la 25e Conférence internationale sur les changements climatiques qui finalement se déroulera en Espagne. Santiago, Chili - Janvier 2020.
À noter aussi que la COP25 du Chili fut annulée après des révoltes sociales qui ont commencé suite à l’augmentation du prix du ticket de métro à Santiago.**
*https://www.huffingtonpost.fr/entry/ce-quil-y-a-de-martin-luther-king-dans-le-discours-historique-de-greta-thunberg_fr_5d8b908ae4b01c02ca624d3e (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lefigaro.fr/conjoncture/chili-a-l-origine-de-la-crise-des-tickets-de-metro-et-de-profondes-inegalites-20191021 (consulté le 18 février 2021)
Intervention télévisée de Mary Robinson lors du Congrès Futuro 2020* devant le Théatre Oriente, Avenida Providencia (non loin de la grande tour de Santiago : Gran Torre Santiago). C'est le 9e Congrès du futur, un événement de référence destiné à la diffusion sociale de la science et de la technologie. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet de ce congrès et nous voyons une vidéo** de la conférence Ted sur le changement climatique et les droits humains de Mary Robinson :
« […] Sous le slogan "Idées pour un nouveau monde", cette année, l'événement a eu lieu du lundi 13 au vendredi 17 janvier 2020, avec 88 exposants menant des activités dans neuf régions du pays; l'événement central a eu lieu au Teatro Oriente de Santiago. L'orientation de la discussion qui sera formée cette année tournera autour de la révolution sociale qu'a connue le Chili à la fin de 2019. Les exposants de cette année incluent la dramaturge et féministe nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, l'avocate et ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, la lauréate du prix Nobel de chimie 2018 Frances Arnold et la lauréate de physique de la même année, Donna Strickland. »***
*https://www.ovtt.org/en/events/9th-future-congress-2020/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.youtube.com/watch?v=7JVTirBEfho (consulté le 18 février 2021)
***https://es.wikipedia.org/wiki/Anexo:Congreso_Futuro_2020 (consulté le 18 février 2021)
Tags à une ou deux rues de Avenida Providencia où se tient le Congrès Futuro 2020 : « Piñera Assassin » et « Piñera Pillage » (Saqueo : Pillage). Sebastián Piñera est le président en exercice du Chili. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet du président chilien :
« Miguel Juan Sebastián Piñera Echenique, né le 1er décembre 1949 à Santiago, est un homme d'affaires et homme d'État chilien, président de la République de 2010 à 2014 et depuis 2018. […]
À partir de mi-octobre 2019, il est confronté à des manifestations, qui, avec plusieurs dizaines de milliers de participants, sont les plus importantes depuis le retour de la démocratie. Piñera décrète l'état d'urgence et un couvre-feu, alors que les émeutes et pillages font 20 morts. […]
Le 26 octobre, au lendemain d'une manifestation ayant rassemblé plus d'un million de personnes à Santiago, il annonce la levée de l'état d'urgence et du couvre-feu ainsi qu’un remaniement d'ampleur du gouvernement dans la foulée. Ce remaniement a lieu le 28 octobre. Le 5 novembre, alors qu'il est devenu le président le plus impopulaire depuis le retour de la démocratie, il exclut toute démission, arguant que le vote de ses électeurs doit être respecté. Le taux de popularité du président Piñera tombe à moins de 7 % en janvier 2020. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Sebastián_Piñera (consulté le 18 février 2021)
Intérieur de La Grande Tour de Santiago dans le quartier de Sanhattan* (le "Manhattan" : centre financier de la capitale). Santiago, Chili - Janvier 2020.
À propos de ce gratte-ciel nous pouvons lire ceci sur les pages Wikipédia d'internet :
« La Gran Torre Santiago est un gratte-ciel de bureaux de 300 mètres construit en 2014 à Santiago au Chili. C'est le plus haut gratte-ciel d'Amérique du Sud. Elle fait partie du Costanera Center. Sky Costanera est un point de vue et une attraction touristique situé sur les étages 61 et 62 de la tour […]qui permet au public d'avoir une vue à 360 degrés de Santiago sur la terrasse de l'immeuble. […] Par temps clair, on peut voir jusqu'à 50 kilomètres à la ronde […]. C'est le plus haut point de vue de l'Amérique latine. »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanhattan (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Gran_Torre_Santiago (consulté le 18 février 2021)
Affiche du spectacle de Jorge Alis « Y ahora que mierda hacemos? » qui signifierait :"Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait, bordel?" avec en arrière plan le plus haut gratte-ciel d'Amérique du Sud, La Gran Torre Santiago. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de l'artiste et de son spectacle sur internet et dans un article de "The Clinic", un journal chilien en partie satirique :
« Jorge Fabián Berlazzo, plus connu sous son nom de scène Jorge Alís (Buenos Aires, 12 janvier 1967) est un acteur et humoriste argentin résidant au Chili depuis 1997. »* « […] plébiscité par la critique et le public, […] de fortes critiques sociales, traitant de questions telles que l'immigration, la vie de famille et la communication à l'ère numérique. […] Dans ce spectacle, le comédien argentin interagit avec le public, l'invitant à répondre aux problématiques liées à la vie actuelle du familier à l'économique. Et, avec son style caractéristique, Alís répondra avec ironie aux questions posées par les participants. »**
*https://es.wikipedia.org/wiki/Jorge_Alís (consulté le 18 février 2021)
**https://www.theclinic.cl/2019/12/03/jorge-alis-presenta-su-show-y-ahora-que-mierda-hacemos-en-beneficio-de-la-fundacion-oncologica/ (consulté le 18 février 2021)
Vue de la « Skyline » de Santiago du Chili et du río Mapocho qui traverse la capitale. Le tag « Aguas Libres » fait sûrement référence aux problèmes de la privatisation de l’eau au Chili, qui est au cœur de la révolte chilienne de ces derniers mois. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Sur internet à propos du río Mapocho puis dans un article du journal chilien "The Clinic" intitulé Sécheresse au Chili: 10 faits qui montrent l'urgence du problème, nous avons trouvé ceci concernant l'absence de pluie à Santiago :
La rivière Mapocho, « Longue de 110 kilomètres, elle naît sur la précordillère […] Elle se jette dans le fleuve Maipo qui débouche dans l'océan Pacifique à Llolleo, ville côtière située à près de 70 kilomètres au sud de Valparaíso. »*
« […] Absence de pluie à Santiago : En septembre 2019, seuls 66,6 millimètres de pluie sont tombés à Santiago, ce qui représente un déficit hydrique de 77%. Pour se faire une idée, à Santiago, la normale à ce jour devrait être de 240 millimètres. En 2018, à ce stade de l'année, nous avions déjà 110 millimètres, ce qui était sous la norme. […] faisant de 2019 l'année la plus sèche depuis 1950, l'année où les mesures ont commencé. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Río_Mapocho (consulté le 18 février 2021)
**https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021)
Río Mapocho qui traverse la capitale et fresque réclamant une « Assemblée constituante ». Santiago, Chili - Janvier 2020.
Au sujet de l’Assemblée constituante nous pouvons lire ceci sur internet :
« Le référendum chilien de 2020 ou plébiscite national de 2020 (en espagnol: Plebiscito Nacional 2020) a lieu le dimanche 25 octobre 2020. En conséquence d'un mouvement social de grande ampleur […], les électeurs sont amenés à se prononcer sur un changement de Constitution, remplaçant celle adoptée en 1980 sous le régime de Pinochet, ainsi que sur la nature de l'organe à laquelle ils souhaitent confier le pouvoir constituant chargé de sa rédaction : une assemblée constituante entièrement élue ou bien composée pour moitié d'élus et pour l'autre moitié de parlementaires.
Le scrutin, qui se tient six mois après la date initialement prévue en raison de la pandémie de Covid-19, voit la proposition de rédaction d'une nouvelle constitution approuvée à une large majorité de près de 79 % des suffrages. L'option d'une assemblée constituante intégralement élue est quant à elle choisie à une majorité similaire, et devrait être mise en œuvre lors d'élections constituantes organisées le 11 avril 2021. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_chilien_de_2020 (consulté le 18 février 2021)
Plus d’informations ici :
https://www.courrierinternational.com/article/amerique-latine-le-chili-approuve-massivement-un-changement-de-constitution (consulté le 18 février 2021)
- « Abrogation du code de l'eau !!! De l’eau pour les villages !!! » « Fraude » Tags réclamant entre autres une abrogation du code de l’eau, sur le mur d’une entrée du métro de la station Stade National.
- Le même mur repeint quelques jours plus tard. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous pouvons lire à propos de la signification de ces deux tags dans l'article "Droit à l’eau au Chili : Seul le peuple aide le peuple"sur le site France Libertés puis dans l'article "«Fraude!», le slogan qui unit les Chiliens contre les inégalités" du journal Le Figaro :
« […] Le Chili est en effet l’un des pays qui va le plus loin dans la marchandisation et la privatisation de ses eaux. Le Code de l’eau et la Constitution sont très clairs : l’eau au Chili est perçue comme une ressource que tout un chacun peut s’approprier, utiliser, revendre voire louer, comme n’importe quel bien. Cette vision marchande conduit à l’accaparement des eaux par quelques-uns. […] »*
« […] Cet appel à «frauder» formulé par les protestataires chiliens a un double sens. Il fait d'abord référence à l'appel lancé par les lycéens et étudiants le 18 octobre à utiliser le métro sans payer après l'annonce d'une hausse de 3% du prix du ticket, considérée comme injuste par de nombreux usagers. Mais il évoque également les manoeuvres de l'élite politique et économique pour échapper à l'impôt et s'enrichir par la corruption. » **
ACAB (https://fr.wikipedia.org/wiki/ACAB)
*https://www.france-libertes.org/fr/droit-a-leau-au-chili-seul-le-peuple-aide-le-peuple/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lefigaro.fr/flash-eco/fraude-le-slogan-qui-unit-les-chiliens-contre-les-inegalites-20191024 (consulté le 18 février 2021)
« Le vol de l’eau à Petorca ». Tag au centre ville, non loin de la Plaza Italia, épicentre des manifestations de la contestation chilienne. Santiago, Chili - Janvier 2020.
De nombreux articles que l’on peut lire sur la province de Petorca (où nous nous rendrons durant notre périple à vélo du centre au nord du Chili), voici deux extraits qui parlent de l'accaparement de l'eau pour la culture de l'avocat, l'un de Juliette Heuzebroc dans National Geographic intitulé "Au Chili, les avocat assèchent les cours d'eau" et l'autre "Droit à l’eau au Chili : Seul le peuple aide le peuple"sur le site France Libertés :
« […] La province de Petorca, située dans la région centrale du Chili, a vu ses cultures traditionnelles de pommes de terre, de tomates et ses vergers disparaître pour laisser place à l’exploitation écrasante des avocatiers. On y trouve aujourd’hui plus de 16 000 hectares de culture, soit une augmentation de 800 % en moins de 30 ans. Les habitants n’ont plus d’eau pour vivre, s’hydrater ou se laver et doivent faire venir l’eau par camion ; les sols étant complètement asséchés par les exploitants agricoles. […] »*
« […] Les conséquences de cette privatisation l’eau sont désastreuses. Des régions entières au Chili sont considérées en état de sécheresse, de catastrophe voire d’urgence hydrique ; les populations et écosystèmes sont sacrifiés pour des besoins marchands. C’est le cas de la région de Petorca au Nord du Chili dont les deux principales rivières sont à sec, les puits et nappes phréatiques asséchés et la végétation totalement desséchées face aux champs verdoyants d’avocats arrosés par les propriétaires des eaux de la zone. […] »**
*https://www.nationalgeographic.fr/environnement/au-chili-les-avocats-assechent-les-cours-deau (consulté le 18 février 2021)
**https://www.france-libertes.org/fr/droit-a-leau-au-chili-seul-le-peuple-aide-le-peuple/ (consulté le 18 février 2021)
Tag dans les beaux quartiers de Santiago du Chili : « Devuelvan el agua » : Rendez-nous l’eau « H2O! Sipo’ » : De l'eau! Bien sûr, Santiago, Chili - Janvier 2020.
Au sujet de la gestion de l'eau au Chili, voici un extrait d'un article de The Conversation (L’expertise universitaire, l’exigence journalistique) intitulé "Au Chili, les dérives des « marchés de l’eau »" qui commence ainsi :
« Comme dans beaucoup d’autres pays, l’eau au Chili est un bien public. Mais à l’instar de l’Australie ou de certains États américains, sa gestion est remise entre les mains des propriétaires de « droits d’eau », et les autorités publiques limitent leur ingérence au strict minimum. […] L’action des pouvoirs publics – au travers de la Direction générale des eaux (DGA) – se borne ainsi à octroyer les « droits d’eau » : ces derniers sont toujours associés à un volume d’eau pompée maximum par an (m3/an) et à un débit maximum instantané (l/s ou m3/s). Une fois acquis, ils peuvent être vendus, cédés, sans en informer la DGA. Cette dernière évalue également le niveau des ressources et peut décider de fermer, de façon temporaire ou permanente, des bassins versants et aquifères surexploités. […] »*
*https://theconversation.com/au-chili-les-derives-des-marches-de-leau-117263 (consulté le 18 février 2021)
Fresque avec le slogan de la COP25 « Tiempo de actuar » : Il est temps d’agir, non loin de la Plaza Italia (coeur de la contestation rebaptisée Plaza de la Dignidad par les manifestants ) et du Palais de la Moneda, siège de la présidence du Chili. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Des manifestants au pied de la statue d’un Archange accompagné d’un lion. Plaza Italia (coeur de la contestation sociale) rebaptisée Plaza de la Dignidad par les manifestants. Santiago du Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous avons pu lire dans les pages Wikipedia d'internet et dans un article du Monde de Aude Villiers-Moriamé intitulé "Plaza Italia, cœur de la contestation chilienne" au sujet de la place elle-même et de son rôle dans la contestation sociale :
« […] en 1910, lors de la célébration du centenaire de l'indépendance du Chili, plusieurs pays du monde ont envoyé des cadeaux. Le gouvernement italien donna la statue d'un archange ailé avec un lion qui a été installée sur la place et pour cette raison la population appelle cette place Plaza Italia. »*
« Depuis trois mois, des manifestants se rassemblent régulièrement sur cette place qui divise en deux Santiago, entre quartiers huppés et plus modestes. Ils dénoncent les inégalités sociales croissantes et demandent le changement de la Constitution qui date de Pinochet. Passé midi, alors qu’une chaleur sèche s’abat sur Santiago, la capitale du Chili, la plaza Italia se remplit de grappes de manifestants. Beaucoup ont le visage couvert – ce sont les encapuchados, les « cagoulés », accusés par le gouvernement de Sebastián Piñera, le président de droite, d’être les principaux fauteurs de troubles. Munis d’extincteurs, ils se jettent au milieu des voitures et projettent une épaisse fumée blanche, plus photogénique que celle, translucide mais redoutable, des bombes lacrymogènes de la police. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaza_Baquedano (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/17/plaza-italia-c-ur-de-la-contestation-chilienne_6026238_3210.html (consulté le 18 février 2021)
Statue du général Baquedano. (1) La place porte son nom mais elle est plus connue sous le nom de Plaza Italia, et maintenant rebaptisée Plaza de la Dignidad par les manifestants elle est devenue un lieu de rassemblement et de contestation.
Manifestation pour les 3 mois du début de la profonde crise sociale que traverse le pays et qui conduisit le gouvernement chilien à renoncer à accueillir la COP25 qui devait s’y dérouler en décembre 2019. Santiago du Chili - Janvier 2020.
(1) « Le général Manuel Baquedano […] était un soldat et homme politique chilien, qui a servi comme commandant en chef de l' armée pendant la guerre du Pacifique, et brièvement en tant que président du Chili pendant la guerre civile de 1891. […] »*
Voici un extrait d’un article AFP du journal La Croix à propos de ce qui se passe au Chili intitulé "Trois mois après le début de la crise sociale, le Chili dans l'incertitude":
« Trois mois après l'éclatement d'une profonde crise sociale, le Chili se débat entre angoisse, espoir et incertitude sur l'issue d'une contestation qui a pris de court la classe politique. Pour marquer les trois mois du mouvement, qui a débuté le 18 octobre, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées vendredi sur la Plaza Italia, épicentre des manifestations à Santiago, rebaptisée par les protestataires Plaza Dignidad (place de la Dignité). Et des affrontements ont éclaté dans les rues voisines entre d'autres manifestants et la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène et des camions lanceurs d'eau, ont rapporté des journalistes de l'AFP. […] »**
*https://fr.qaz.wiki/wiki/Manuel_Baquedano (consulté le 18 février 2021)
**https://www.la-croix.com/Monde/Trois-mois-debut-crise-sociale-Chili-incertitude-2020-01-17-1301072468 (consulté le 18 février 2021)
Autour et sur la Place Baquedano (alias Plaza Italia*), manifestation pour les 3 mois du début de la profonde crise sociale que traverse le pays et qui conduisit le gouvernement chilien à renoncer à accueillir la COP25 qui devait s’y dérouler en décembre 2019. Santiago, Chili - Janvier 2020.
À propos de ce qui se passe au Chili, voici un extrait d’un article AFP que nous lisons dans le journal La Croix intitulé "Trois mois après le début de la crise sociale, le Chili dans l'incertitude":
« […] Des appels à manifester avaient été lancés à Santiago pour commémorer les trois mois du mouvement, au cours duquel 29 personnes ont été tuées, dont cinq après intervention des forces de l'ordre, et plus de 2.000 blessées, dont 350 ont été grièvement touchées aux yeux.
Jusqu'au 18 octobre, le pays était loué comme un des plus stables d'Amérique latine, encensé pour ses bons résultats macro-économiques. Trois mois plus tard, les institutions n'ont jamais paru aussi affaiblies, ébranlées par une fronde sociale sans précédent depuis la fin de la dictature et le retour de la démocratie en 1990.
Déclenchée par une hausse du ticket de métro à Santiago, la crise a été nourrie par la colère de la population face aux profondes inégalités socio-économiques.
Le président conservateur Sebastian Piñera, qui sera à la moitié de son deuxième mandat en mars, a vu sa cote de popularité dégringoler à 6%, selon un sondage du Centre d'études publiques (CEP) publié jeudi. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaza_Baquedano (consulté le 18 février 2021)
**https://www.la-croix.com/Monde/Trois-mois-debut-crise-sociale-Chili-incertitude-2020-01-17-1301072468 (consulté le 18 février 2021)
Manifestation pour les 3 mois du début de la profonde crise sociale que traverse le pays et qui conduisit le gouvernement chilien à renoncer à accueillir la COP25 qui devait s’y dérouler en décembre 2019. Emblème de la contestation : le chien « Matapacos ». Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur le site de rfi à propos de ce chien, figure emblématique de la contestation dans un article de Justine Fontaine intitulé "Un chien errant est devenu le symbole des manifestations au Chili":
« […] le « Negro matapacos » – le chien « noir tueur de flics », en espagnol du Chili – s'affiche partout dans les rues du centre de Santiago, la capitale chilienne. Avec son éternel bandana rouge accroché autour du cou, ou parfois représenté une auréole de sainteté au-dessus de la tête, il est devenu en l'espace de quelques semaines l'un des principaux symboles du mouvement social historique qui a éclaté mi-octobre dans le pays, le plus important depuis la fin de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990).
[…] Le chien noir a beau être mort en 2017, il continue d'incarner le profond rejet de la police par les manifestants, durement réprimés depuis le 18 octobre. Plus de 300 personnes ont ainsi été blessées aux yeux par des bombes lacrymogènes ou des billes de plomb tirées par la police. Les nombreuses violations des droits de l'Homme survenues depuis le début du mouvement social mi-octobre, et commises par les carabineros et l'armée (déployée dans la rue pendant les dix premiers jours du mouvement social) ont aussi été dénoncées par l'ONU, Amnesty international ou encore Human Rights Watch. […] »*
*https://www.rfi.fr/fr/amériques/20200120-chien-errant-devenu-symbole-manifestations-chili (consulté le 18 février 2021)
Manifestation pour les 3 mois du début de la profonde crise sociale que traverse le pays et qui conduisit le gouvernement chilien à renoncer à accueillir la COP25 qui devait s’y dérouler en décembre 2019. En arrière plan la Plaza Baquedano, plus connue sous le nom de Plaza Italia, et maintenant rebaptisée Plaza de la Dignidad par les manifestants, elle est devenue un lieu de rassemblement et de contestation. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Au sujet de cette place nous lisons ceci dans les pages Wikipedia d'internet :
« La place est considérée comme une zone de limite entre les riches et les pauvres. En effet vers l'est (vers la Cordillère des Andes ou vers le haut se trouvent les communes les plus riches (Providencia, Ñuñoa, La Reina, Vitacura, Las Condes and Lo Barnechea), alors que vers le couchant se trouvent les communes plus pauvres. De cette place on parle de Plaza Italia para arriba ou de Plaza Italia para abajo.
Du fait de sa caractéristique, la place est utilisée comme un lieu de réunion de tous les santiaguinos sans distinction sociale ou politique, lors de célébrations d'importances. Il est fréquent de voir les gens se rassembler sur la place lorsqu'un chilien ou une équipe chilienne représente le pays et gagne un championnat. Elle est le principal lieu de contestation lors des mouvements étudiants de 2006 et 2011. C'est également l'épicentre des manifestations de 2019-2020. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaza_Baquedano (consulté le 18 février 2021)
Manifestation (anniversaire) pour le 3ème mois du début de la profonde crise sociale que traverse le pays et qui conduisit le gouvernement chilien à renoncer à accueillir la COP25 qui devait s’y dérouler en décembre 2019. À droite un drapeau Mapuche. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur le site d'alterlatine à propos des Mapuches :
« Les Mapuches : peuple de la terre et du combat. Protecteurs de la nature et historiques résistants face aux Incas et aux colons espagnols, les Mapuches sont un « peuple natif » du continent sud-américain. Si leur présence sur ces terres remonte à plusieurs milliers d’années, leur légitimité est encore remise en question par le gouvernement chilien, occasionnant massacres et délocalisations de masse depuis plus d’un siècle. »*
*https://alterlatine.com/2017/02/16/les-mapuches-peuple-de-la-terre-et-du-combat/# (consulté le 18 février 2021)
Manifestation pour les 3 mois du début de la profonde crise sociale que traverse le pays et qui conduisit le gouvernement chilien à renoncer à accueillir la COP25 qui devait s’y dérouler en décembre 2019. Santiago, Chili - Janvier 2020.
Au sujet de cette crise sociale, nous pouvons lire ceci dans un article de l'AFP dans Le Monde intitulé "Le Chili toujours dans l’incertitude, trois mois après le début de la crise sociale" :
« Les institutions n’ont jamais paru aussi affaiblies, ébranlées par une fronde sociale sans précédent, déclenchée par une hausse du ticket de métro à Santiago et nourrie par la colère face aux profondes inégalités socio-économiques. […]
De nouveaux appels à manifester ont été lancés à Santiago pour commémorer dans la soirée les trois mois du mouvement, qui a fait 29 morts, dont cinq après l’intervention des forces de l’ordre, et plus de 2 000 blessés, dont 350 ont été grièvement touchés aux yeux. […] »
*https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/17/le-chili-toujours-dans-l-incertitude-trois-mois-apres-le-debut-de-la-crise-sociale_6026373_3210.html (consulté le 18 février 2021)
Aux abords de la Place Baquedano, plus connue sous le nom de Plaza Italia, et rebaptisée Plaza de la Dignidad avec la crise sociale ; devenue un lieu de rassemblement et de contestation, des manifestants s'y retrouvent pour commémorer les 3 mois du mouvement.
- Sur le panneau : «Génocides Chili - Gouvernement : Piñera […] Non à l'impunité de ces lâches assassins et violeurs des droits humains du peuple chilien sans défense. Ne nous reposons pas tant qu'ils ne sont pas emprisonnés! »
- Sur la banderole : «Piñera Assassin - Violeur de DD. HH. » (1) Santiago, Chili - Janvier 2020.
Sur internet nous lisons ceci au sujet de la violence de la répression policière et militaire face à la crise sociale :
« Le Chili a reçu de nouvelles critiques de la part du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HR). Michelle Bachelet, a estimé dans un rapport au parquet chilien qu'il y avait eu un nombre élevé de violations graves des droits de l'homme dans le cadre de la répression contre la flambée sociale d'octobre 2019 et a dénoncé un manque de coopération de la part du gouvernement pour lutter contre ces abus de la police. […] »**
« […] Ce qui se passe au Chili est tragique. En trois semaines, l’État a fait un usage excessif et, bien souvent, inutile de la force, fréquemment contre des personnes qui participaient à des manifestations majoritairement pacifiques ou qui se trouvaient à proximité. Soyons bien clairs : nous ne parlons pas de faits isolés. Les cas se comptent par milliers et se produisent dans pratiquement tout le pays », a déclaré Ana Piquer, directrice exécutive d’Amnesty International Chili.
« Il est effrayant de constater qu’en l’espace de quelques jours, plus de 20 personnes ont perdu la vie, dont cinq, semble-t-il, aux mains d’agents de l’État. Il faut ajouter à ces chiffres les centaines de personnes ayant subi des lésions irréversibles, comme la perte d’un œil, dues aux tirs de balles en caoutchouc ou de bombes lacrymogènes qui les ont atteintes directement à la tête. Amnesty International a également relevé des cas de torture et de violence sexuelle. Comment le gouvernement chilien peut-il minimiser la gravité de ces faits qui se produisent quotidiennement ? Il est urgent de prendre des mesures pour que cela cesse. »***
(1) DD. HH. : Acronyme de derechos humanos (“human rights”) [les droits de l'homme]*
*https://en.wiktionary.org/wiki/DD._HH. (consulté le 18 février 2021)
**https://www.rfi.fr/es/programas/noticias-de-américa/20210225-chile-violaciones-graves-a-ddhh-durante-estallido-social-en-2019-denuncia-la-onu (consulté le 18 février 2021)
***https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/11/chile-amnistia-internacional-denunciara-violaciones-ante-cidh/ (consulté le 18 février 2021)
Après une petite semaine passée à Santiago pour s’acclimater notre plan était de rouler en direction du nord vers la Bolivie afin de rejoindre le Brésil. Mais finalement nous avons commencé à rouler au sud (!) de Santiago du Chili pour aller documenter le lac Acuelo, très médiatisé car il est malheureusement asséché maintenant.
Pour cela nous avons en premier lieu traversé le vignoble de la Valle de Maipo. Valle del Maipo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Plus d’informations sur ce vignoble ici :
https://www.chile-excepcion.com/guide-voyage/vins-du-chili/regions-viticoles (consulté le 18 février 2021)>br> https://es.wikipedia.org/wiki/Valle_del_Maipo_(vino) (consulté le 18 février 2021)
Voici ce que nous lisons au sujet de l’impact de la sécheresse sur des vignobles au Chili dans un article de « La » revue du Vins « Online » in Vino Veritas intitulé "Les vignobles du Nord du Chili frappés par la sécheresse" :
« […] Depuis trois ans, les deux grandes zones viticoles du Nord du Chili, Elqui et Limari, sont touchées par une sécheresse d’autant plus inquiétante que l’eau des montagnes, utilisée pour l’irrigation, fait à présent défaut. Certaines vignes ont dû être abandonnées, d’autre ont vu leur rendement fortement diminuer à cause de l’arrêt de l’irrigation.
Ces régions, surtout connues pour la production du Pisco, abritent cependant également quelques caves produisant des vins de renom, comme Tamaya […].
Cette sécheresse remet en question le modèle économique de la viticulture dans ces régions, basé sur un apport d’eau abondant et généralisé. Certains experts pensent qu’il serait plus raisonnable et plus rentable – de miser sur le Sud du pays, notamment Bio Bio, Malleco ou Traiguen, malgré les risques de gel. »*
*https://invinoveritas.be/fr/les-vignobles-du-nord-du-chili-frappes-par-la-secheresse/ (consulté le 18 février 2021)
Après une petite semaine passée à Santiago pour s’acclimater notre plan était de rouler en direction du nord vers la Bolivie afin de rejoindre le Brésil. Mais finalement nous avons commencé à rouler au sud (!) de Santiago du Chili pour aller documenter le lac Acuelo, malheureusement beaucoup médiatisé car il a disparu du fait de la sécheresse et de la surconsommation d'eau… Pour cela nous avons en premier lieu traversé le vignoble de la Valle de Maipo. Valle del Maipo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de l’impact de la sécheresse sur les vignobles au Chili :
« […] De manière générale, on trouve un climat d’influence méditerranéenne. Cela se traduit par un ensoleillement la majorité de l’année, ce qui peut cependant conduire à des problèmes de sécheresse pendant la période estivale. Les viticulteurs ont donc mis au point un système ingénieux de canaux redirigeant l’eau de la fonte des glaces pour y remédier. Mais le réchauffement climatique ayant eu un impact sur cette stratégie, les propriétés les plus modernes utilisent désormais les processus d’irrigation actuels au goutte-à-goutte. […] »*
« Gels et sécheresses font baisser de 10% la production mondiale de vin en 2019
Les vignerons ont produit 262,8 millions d'hectolitres de vin cette année, contre 294 millions en 2018, a annoncé l'Organisation internationale de la vigne et du vin. […] Le Chili, avec 11,9 millions d'hectolitres, enregistre une baisse de 7% par rapport à 2018, mais une augmentation de 8% par rapport à sa moyenne quinquennale. […] » **
*https://www.toutlevin.com/article/tour-du-monde-des-vignobles-le-chili (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/gels-et-secheresses-font-baisser-de-10-la-production-mondiale-de-vin-en-2019_2105419.html (consulté le 18 février 2021)
Panneau du Ministère de l’Agriculture que nous retrouverons très souvent sur notre route : "Mas y Mejor Riego para Chile" (Une irrigation plus abondante et meilleure pour le Chili). Non loin de Melipilla. Province de Melipilla, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici le site de la commission nationale de l’irrigation :
https://www.cnr.gob.cl/ (consulté le 18 février 2021)
Aux abords du lac Acuelo notre hôte d’un soir, maraîcher, est allé au lever du jour irriguer les parcelles qu’il loue. Avant de démarrer l’irrigation il a fait le signe de croix. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Aux abords du lac Acuelo notre hôte d’un soir, maraîcher, est allé au lever du jour irriguer les parcelles qu’il loue. Avant de démarrer l’irrigation il a fait le signe de croix.
Ici il inspecte sa parcelle d’oignons et regarde que l’irrigation se passe bien. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
« Aidez-nous à protéger la lagune »
Pont et rivière asséchée aux abords du lac Aculeo.
Le lac Aculéo est devenu malheureusement célèbre par sa disparition du fait de la sécheresse et de la surconsommation d’eau. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet à propos de ce lac :
« Au Chili un lac rayé de la carte par la sécheresse. […] Avec une superficie de près de 12 km2 et une profondeur d'environ six mètres, le lac fut pendant des décennies l'une des principales attractions touristiques de la capitale chilienne, située à 70 km de là.
Chaque été, les 10.000 habitants de la région attendaient avec impatience l'arrivée des vacanciers qui venaient y nager ou pratiquer des sports nautiques. Hôtels, campings et restaurants ne désemplissaient pas. Mais l'eau n'est aujourd'hui plus qu'un lointain souvenir. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
- Portrait de notre hôte d’un soir à qui nous avions demandé l’hospitalité pour notre tente. Elle pose avec un calendrier qui montre le lac d’Aculeo soit-disant en 2020.
- Le lac malheureusement en 2020 !
Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
- Entretien de la piscine d’un camping sur les rives directes du lac Aculeo.
- Vue sur le lac du belvédère de la maison d’un particulier.
Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Toujours dans le même article on peut lire :
« […] "Nous subissons la sécheresse depuis dix ans. Et maintenant le lac a disparu, il a emporté avec lui le tourisme, le camping, le business, tout", déplore Marcos Contreras, un employé du camping du village de Pintué, situé sur les berges de l'étendue d'eau. Ici plus de vacanciers, seulement des canoës qui prennent la poussière. […] "Mes grands-parents se souviennent du moment où des pluies torrentielles tombaient durant une semaine minimum. Aujourd’hui, s'il pleut deux jours, on a de la chance", se désole Camila Nunez, 20 ans, qui travaille dans un restaurant. […] "On a lentement tué le lac", constate amèrement Antonia Romero, 26 ans, qui habite sur place. »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Ponton sur le lac d’Aculéo asséché. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Dans un article trouvé sur internet nous lisons :
« […] Le niveau d'eau du lac a commencé à baisser graduellement à partir de 2011. Moins de dix ans après, en mai 2018, il s'est complètement asséché.
Il n'y a pas d'explication unique à cette situation: habitants et experts citent la diminution drastique des précipitations - principale source d'approvisionnement en eau du lac - , la surconsommation de l'agriculture et l'urbanisation anarchique des environs. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Les rives du lac Aculeo asséché. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Dans un article trouvé sur internet nous lisons :
« […] Si dans les années 1980, il pleuvait en moyenne 350 mm par an dans le centre du Chili, en 2018, les précipitations ont été réduites de moitié et l'on estime que dans les années à venir, la quantité de pluie continuera à baisser en raison du réchauffement climatique.
"Nous observons qu'il y a une tendance à la baisse des précipitations, il est donc fort probable que les prochaines années seront aussi sèches que celles que nous venons de vivre", explique Eduardo Bustos, directeur d'un centre de recherche sur le changement climatique à l'Université catholique du Chili. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Les rives du lac Aculeo asséché. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Dans un article trouvé sur internet nous lisons :
« […] Près de 70 % de la population chilienne vit dans des zones soumises à la sécheresse où les précipitations ont diminué de manière significative ces dernières années. Les spécialistes estiment que la température continuera d'augmenter jusqu'en 2030 et que les bassins hydrographiques du centre du pays verront leur niveau baisser jusqu’à 30 %. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Les rives du lac Aculeo asséché. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Dans un article trouvé sur internet nous lisons :
« […] Le manque de pluie n'est toutefois pas le seul responsable de cette catastrophe écologique. Quand le lac était encore rempli, le tourisme battait son plein, les lieux sont donc devenus attractifs pour la construction de commerces et de résidences secondaires, pour beaucoup avec piscines. Cela a eu pour conséquence une augmentation significative de la demande en eau sur un laps de temps très court. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Les rives du lac Aculeo asséché. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Fin de l’article que nous avons trouvé sur l’internet :
« Le manque de pluie n'est toutefois pas le seul responsable de cette catastrophe écologique. […] À cela s'ajoute l'agriculture, qui face à la sècheresse, a besoin de plus d'eau pour l'irrigation, entraînant une surexploitation des réserves d'eau. La culture de l'avocat en réclame notamment de grandes quantités. "Le besoin d'eau pour les cultures dans les zones adjacentes a accru la pression sur le lac", confirme le chercheur Eduardo Bustos. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Les rives du lac Aculeo asséché. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Dans un article trouvé sur internet nous lisons :
« […] Mais l'eau n'est aujourd'hui plus qu'un lointain souvenir. Le paysage se résume à un sol couvert de poussière, à des carcasses d'animaux, des bateaux abandonnés, des arbustes secs. Le soleil ardent de l'été austral frappe le sol aride qui libère une odeur de terre brûlée. La végétation disparaît jour après jour, pour ne laisser place qu'à un terrain craquelé. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Rives du lac Aculeo asséché et une des nombreuses maisons mises à la vente. Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Dans un article trouvé sur internet nous lisons :
« Avec une superficie de près de 12 km2 et une profondeur d'environ six mètres, le lac fut pendant des décennies l'une des principales attractions touristiques de la capitale chilienne, située à 70 km de là.
Chaque été, les 10.000 habitants de la région attendaient avec impatience l'arrivée des vacanciers qui venaient y nager ou pratiquer des sports nautiques. Hôtels, campings et restaurants ne désemplissaient pas. […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-un-lac-raye-de-la-carte-par-la-secheresse-194986 (consulté le 18 février 2021)
Pompe à eau presque à l’abandon non loin d’Aculeo et bassine de rétention dans la province de Petorca. Chili - Janvier et Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de la végétation que nos hôtes d'un soir nous ont indiqué être native :
« […] La sécheresse prolongée et les vagues de chaleur ont causé des dommages à 70% de la forêt sclérophylle du bassin de Santiago. Plusieurs arbres montrent déjà des signes d'une mort progressive du feuillage. On pense qu'à l'avenir, la région métropolitaine pourrait présenter des caractéristiques plus similaires à celles que l'on trouve aujourd'hui dans le petit nord du pays. »*
*https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021)
- Sur les hauteurs d’Aculeo. En arrière-plan le lac d’Aculeo asséché.
- Flanc de montagne qui a brûlé.
Aculeo, Province de Maipo, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
Non loin d’Aculeo, bassine de rétention d’eau à sec. Chili - Janvier 2020.
Un autre lac : Laguna Peñuelas, en voie d’assèchement dans la province de Valparaíso. À droite, un pêcheur chinois.
Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Voici un extrait d’un article lu sur internet :
« Le lac Peñuelas à Valparaíso a perdu 90% de son eau à cause de la sécheresse.
L'expérience de la visite du lac Peñuelas est traumatisante. Ces souvenirs de son apogée ressemblent à des claques lors de la vérification de son état actuel: il est à 10% de sa capacité totale et l'avenir est gris.
Dans les années 90, la gigantesque masse d'eau bleue était visible depuis la voiture sur la route 68, c'était une indication que nous étions déjà proches de Valparaíso pour ceux qui voyageaient du sud. Il y avait même des gens qui jetaient leurs cannes à pêche depuis le bord de la route pour attraper des silversides (1) et des carpes. »*
(1) Silversides : « également appelé éperlan de sable, éperlan ou appât blanc, l'une des nombreuses espèces de petits poissons bancs minces de la famille des Atherinidae (ordre des Atheriniformes), trouvés en eau douce et le long des côtes du monde entier dans les régions chaudes et tempérées. »**
*https://www.soychile.cl/Valparaiso/Sociedad/2019/10/05/618513/Lago-Penuelas-en-Valparaiso-ha-perdido-el-90-del-agua-debido-a-la-sequia.aspx (consulté le 18 février 2021)
** https://www.britannica.com/animal/silversides (consulté le 18 février 2021)
Laguna Peñuelas. Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Des informations trouvées sur internet au sujet de la Laguna :
« La réserve nationale de Lago Peñuelas est une réserve nationale du Chili. La réserve a été créée autour du lac Peñuelas, un réservoir d'eau douce qui fournit de l'eau potable à Valparaíso et Viña del Mar. Le parc, qui est situé dans la région de Valparaíso au Chili, a été déclaré zone protégée en 1952 afin de protéger le drainage du réservoir et du barrage de Peñuelas, construits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Le parc, avec le parc national de La Campana à son nord, a été désigné réserve de biosphère de Campana-Peñuelas par l'UNESCO en 1984.
Le parc couvre une superficie de 9 260 hectares (35,7 miles carrés) et est traversé par environ 12 km de la route 68 du Chili, qui est la route principale entre Valparaíso et Santiago. Son altitude varie entre 337 et 613 mètres AMSL. »*
*https://en.wikipedia.org/wiki/Lago_Peñuelas_National_Reserve (consulté le 18 février 2021)
Forêt brûlée dans la réserve nationale de Lago Peñuelas. Sur place on nous dit que cela avait eu lieu en novembre 2019. Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Voici un article que nous avons trouvé sur internet à propos des incendies dans la région :
« Alerte rouge à Valparaíso après les incendies de forêt dans la réserve du Lac Peñuelas.
Plus de 500 hectares ont été consumés par les flammes, selon le service d'incendie de la région. L'incendie a touché "La Melosilla", une partie de la Réserve de la Biosphère du Lac Peñuelas. »*
- Un an après notre passage, alors que nous échangeons nos voeux avec une de nos hôtes (voir la série des Hôtes du Chili sur notre site) nous avons appris qu’à nouveau un grand incendie était en train de toucher la Réserve.
Voici un article qui confirme l’information :
« Jeudi 14 janvier 2021 | 22:12 […]
Alerte rouge déclarée à Valparaíso et Quilpué en raison d'un incendie de forêt dans la réserve nationale du lac Peñuelas […].
Il s'agit de l'incident appelé «La Engorda R.N.L.P.», qui touche une zone à confirmer de 1 hectare de prairies, de broussailles et de pins.
La mesure a été activée à partir de 22 h 29 et se prolongera jusqu'à ce que les conditions le justifient. Deux unités de pompiers de Valparaíso et 8 membres de la brigade Conaf se battent pour contrôler et contenir les flammes. L'incident a été notifié à 21h00 et se produit à l'entrée appelée El Atravieso. […] »**
*https://www.eldinamo.cl/nacional/2019/11/16/alerta-roja-en-valparaiso-tras-incendios-forestales-en-reserva-del-lago-penuelas/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.biobiochile.cl/noticias/nacional/region-de-valparaiso/2021/01/14/bomberos-y-brigadistas-combaten-incendio-forestal-al-interior-de-la-reserva-nacional-lago-penuelas.shtml (consulté le 18 février 2021)
Forêt brûlée dans la réserve nationale de Lago Peñuelas. Sur place on nous dit que cela avait eu lieu en novembre 2019. Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Voici un article que nous avons trouvé sur internet à propos des incendies dans la région :
« Alerte rouge à Valparaíso après les incendies de forêt dans la réserve du Lac Peñuelas.
Plus de 500 hectares ont été consumés par les flammes, selon le service d'incendie de la région. L'incendie a touché "La Melosilla", une partie de la Réserve de la Biosphère du Lac Peñuelas. »*
- Un an après notre passage, alors que nous échangeons nos voeux avec une de nos hôtes (voir la série des Hôtes du Chili sur notre site) nous avons appris qu’à nouveau un grand incendie était en train de toucher la Réserve.
Voici un article qui confirme l’information :
« Jeudi 14 janvier 2021 | 22:12 […] Alerte rouge déclarée à Valparaíso et Quilpué en raison d'un incendie de forêt dans la réserve nationale du lac Peñuelas […]. Il s'agit de l'incident appelé «La Engorda R.N.L.P.», qui touche une zone à confirmer de 1 hectare de prairies, de broussailles et de pins.
La mesure a été activée à partir de 22 h 29 et se prolongera jusqu'à ce que les conditions le justifient. Deux unités de pompiers de Valparaíso et 8 membres de la brigade Conaf se battent pour contrôler et contenir les flammes. L'incident a été notifié à 21h00 et se produit à l'entrée appelée El Atravieso. […] »**
*https://www.eldinamo.cl/nacional/2019/11/16/alerta-roja-en-valparaiso-tras-incendios-forestales-en-reserva-del-lago-penuelas/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.biobiochile.cl/noticias/nacional/region-de-valparaiso/2021/01/14/bomberos-y-brigadistas-combaten-incendio-forestal-al-interior-de-la-reserva-nacional-lago-penuelas.shtml (consulté le 18 février 2021)
Forêt brûlée dans la réserve nationale de Lago Peñuelas. Sur place on nous dit que cela avait eu lieu en novembre 2019. Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Voici un article que nous avons trouvé sur internet à propos des incendies dans la région :
« Alerte rouge à Valparaíso après les incendies de forêt dans la réserve du Lac Peñuelas. Plus de 500 hectares ont été consumés par les flammes, selon le service d'incendie de la région. L'incendie a touché "La Melosilla", une partie de la Réserve de la Biosphère du Lac Peñuelas. »*
- Un an après notre passage, alors que nous échangeons nos voeux avec une de nos hôtes (voir la série des Hôtes du Chili sur notre site) nous avons appris qu’à nouveau un grand incendie était en train de toucher la Réserve.
Voici un article qui confirme l’information :
« Jeudi 14 janvier 2021 | 22:12 […] Alerte rouge déclarée à Valparaíso et Quilpué en raison d'un incendie de forêt dans la réserve nationale du lac Peñuelas […]. Il s'agit de l'incident appelé «La Engorda R.N.L.P.», qui touche une zone à confirmer de 1 hectare de prairies, de broussailles et de pins. La mesure a été activée à partir de 22 h 29 et se prolongera jusqu'à ce que les conditions le justifient. Deux unités de pompiers de Valparaíso et 8 membres de la brigade Conaf se battent pour contrôler et contenir les flammes. L'incident a été notifié à 21h00 et se produit à l'entrée appelée El Atravieso. […] »**
*https://www.eldinamo.cl/nacional/2019/11/16/alerta-roja-en-valparaiso-tras-incendios-forestales-en-reserva-del-lago-penuelas/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.biobiochile.cl/noticias/nacional/region-de-valparaiso/2021/01/14/bomberos-y-brigadistas-combaten-incendio-forestal-al-interior-de-la-reserva-nacional-lago-penuelas.shtml (consulté le 18 février 2021)
Forêt brûlée dans la réserve nationale de Lago Peñuelas. Sur place on nous dit que cela avait eu lieu en novembre 2019. Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Voici un article que nous avons trouvé sur internet à propos des incendies dans la région :
« Alerte rouge à Valparaíso après les incendies de forêt dans la réserve du Lac Peñuelas. Plus de 500 hectares ont été consumés par les flammes, selon le service d'incendie de la région. L'incendie a touché "La Melosilla", une partie de la Réserve de la Biosphère du Lac Peñuelas. »*
- Un an après notre passage, alors que nous échangeons nos voeux avec une de nos hôtes (voir la série des Hôtes du Chili sur notre site) nous avons appris qu’à nouveau un grand incendie était en train de toucher la Réserve. Voici un article qui confirme l’information :
« Jeudi 14 janvier 2021 | 22:12 […] Alerte rouge déclarée à Valparaíso et Quilpué en raison d'un incendie de forêt dans la réserve nationale du lac Peñuelas […]. Il s'agit de l'incident appelé «La Engorda R.N.L.P.», qui touche une zone à confirmer de 1 hectare de prairies, de broussailles et de pins. La mesure a été activée à partir de 22 h 29 et se prolongera jusqu'à ce que les conditions le justifient. Deux unités de pompiers de Valparaíso et 8 membres de la brigade Conaf se battent pour contrôler et contenir les flammes. L'incident a été notifié à 21h00 et se produit à l'entrée appelée El Atravieso. […] »**
*https://www.eldinamo.cl/nacional/2019/11/16/alerta-roja-en-valparaiso-tras-incendios-forestales-en-reserva-del-lago-penuelas/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.biobiochile.cl/noticias/nacional/region-de-valparaiso/2021/01/14/bomberos-y-brigadistas-combaten-incendio-forestal-al-interior-de-la-reserva-nacional-lago-penuelas.shtml (consulté le 18 février 2021)
Scène dans la Réserve nationale de Lago Peñuelas après l’incendie de novembre 2019. Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Dans la Réserve nationale de Lago Peñuelas, après l’incendie de novembre 2019, un programme de réimplantation d’arbustes natifs tels que Schinus, Molle et d’autres. Laguna Peñuelas, Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Construction immobilière non loin de Limache. Province de Marga Marga, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Construction immobilière et vieille hacienda à l’abandon non loin de Casablanca. Province Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Un de nos hôtes d’un soir, agriculteur nous fait visiter les parcelles qu'il travaille. Il fait partie d’une coopérative de 18 producteurs établis sur 25 hectares.
- En contrebas, dans le canal où il ne reste plus que quelques flaques, la pompe avec laquelle il tirait de l'eau pour arroser ses champs. Elle ne fonctionne plus par manque d'eau ; car l'absence de pluies depuis 3 ans et la présence d'un grand producteur voisin, qui fait des tomates sous serres pour l’exportation grâce un puits très profond, empêchent la réalimentation du canal.
- Un bout de parcelle qui a pris feu ; elle n’était plus cultivée par manque d’eau.
San Pedro, Chili - Janvier 2020.
Un de nos hôtes agriculteur nous fait visiter les parcelles qu'il travaille.
- Là il nous montre le canal asséché depuis 3 ans d’ou il tirait de l’eau pour arroser ses plantations grâce une pompe.
Son voisin d'en face qui fait des tomates sous serres pour l’exportation possède lui un puits de forage qui capte l'eau plus profondément. Cela plus l'absence de pluies depuis 3 ans empêche le canal d'être réalimenté en eau.
- Fin du canal où un peu d'eau s'est accumulée.
San Pedro, Chili - Janvier 2020.
Vue du canal qui jouxte les parcelles de notre hôte agriculteur. Son voisin d'en face qui fait des tomates sous serres pour l’exportation possède lui un puits de forage qui capte l'eau plus profondément. Cela plus l'absence de pluies depuis 3 ans empêche le canal d'être réalimenté en eau. San Pedro, Chili - Janvier 2020.
Sur internet nous avons trouvé ceci pour compléter les légendes précédentes :
« […] De plus, 2019 est la huitième année d’affilée où le Chili fait face à une grave pénurie de précipitations, une situation qui ne semble pas évoluer de manière positive à court terme. Au Chili, les secteurs les plus consommateurs d’eau sont l’agriculture (environ 77%), l’industrie (9,1%), les mines (7%) et l’eau potable et l’assainissement (5,9%).
Dans son classement, l’Institut de Ressources Mondiales (WRI) a placé le Chili à la 18e place parmi les pays soumis à un stress hydrique extrême.
Les effets du manque de précipitations se sont déjà fait ressentir dans diverses régions du pays. Dernièrement, le ministère de l’Agriculture a déclaré les régions de Coquimbo (nord), Valparaíso (centre) et O’Higgins (sud) « zones de crise agricole » et plusieurs localités sont en pénurie d’eau et enregistrent d’importantes pertes de production agricole, qui occupe une place de choix parmi les exportations chiliennes. […] »*
*http://mapecology.ma/actualites/secheresse/ (consulté le 18 février 2021)
Notre hôte agriculteur nous montre une autre pompe près d'un puits "pozo vertiente". Au total la coopérative de 18 producteurs qui travaillent 25 hectares possède 5 puits. San Pedro, Chili - Janvier 2020.
Notre hôte d’un soir, agriculteur, pose devant une des parcelles maraîchères qui est en train d’être arrosée. San Pedro, Chili - Janvier 2020.
Notre hôte d’un soir, agriculteur, surveille l’irrigation d’une de ses parcelles maraîchères tandis que son voisin plante des salades. C’est une coopérative de 18 producteurs qui travaillent 25 hectares. San Pedro, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Désherbage avec traction animale sur la parcelle de notre hôte d’un soir. Il essaye de faire une agriculture paysanne en utilisant le moins de chimie possible et plutôt des bactéries et des insectes pour favoriser la vie sur ses parcelles. Il travaille d'ailleurs en lien avec le centre de recherche voisin (le Ceres) qui prône l’agroécologie. San Pedro, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Au sujet de Ceres, nous lisons ceci sur internet :
« […] Ceres aspire à être une référence nationale en matière de recherche et d'innovation pour la durabilité de l'agriculture et des territoires ruraux. […] En 2013, le centre a mis en place […] le premier module de démonstration des techniques de production agroécologiques […] »*
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
Des ouvriers agricoles prennent la pose dans la parcelle de notre hôte agriculteur. San Pedro, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Des voisins de parcelles de notre hôte d’un soir prennent la pose avec leurs récoltes : tomates à gauche et betteraves à droite.
À noter que la façon de faire pour les tomates est à la manière ancienne "en coliguado" avec des tuteurs genre bambou récupérés sur la colline (cerro). San Pedro, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Récolte et conditionnement de tomates chez notre hôte agriculteur.
Les légumes frais sont vendus localement et aussi distribués par une institution étatique dans les écoles et les collèges de la région metropolitaine* de Santiago. San Pedro, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Sur internet, nous lisons ceci à propos de la région métropolitaine :
« La Région Métropolitaine de Santiago (
Región Metropolitana de Santiago
en espagnol) est l'une des 16 régions administratives du Chili. Elle se divise en 6 provinces, constituées de 52 communes dont la ville de Santiago du Chili, la capitale du pays. On y trouve également le principal aéroport international du Chili, l'aéroport Arturo Merino Benítez. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Région_Métropolitaine_de_Santiago (consulté le 18 février 2021)
- Hector Ugalde (bénificiaire du Centre Ceres), président d’une association d’agriculteurs créée il y a 4 ans. Fervent défenseur de l’agroforesterie, il nous fait visiter son jardin tout en chargeant nos bras de cadeaux de légumes de sa production.
L’association est un lieu de diffusion et de mise en pratique des techniques apprises auprès du Centre Ceres. (1)
- Réunion des agriculteurs de l’association. La réunion du jour a pour objet de voter l’entrée de nouveaux membres, de 13 on devrait passer à 17.
Leur but est aussi de s’unir pour trouver des débouchés à leurs productions agricoles respectives et avoir plus de force pour négocier les prix d’achats de matériel et de semences et les prix de vente de leurs récoltes.
La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
(1) « […] Ceres aspire à être une référence nationale en matière de recherche et d'innovation pour la durabilité de l'agriculture et des territoires ruraux. […] En 2013, le centre a mis en place […] le premier module de démonstration des techniques de production agroécologiques […] »*
Voici ce que nous pouvons encore lire à propos du Centre Ceres sur internet :
« […] le centre a mis son travail dans trois programmes thématiques: la restauration biologique des sols, la gestion territoriale des insectes, et le paysage, le territoire et le développement rural; une vision systémique qui prend en compte non seulement l’agriculture mais aussi son environnement territorial, ajoutant dans la dernière période de «consolidation et de positionnement» le programme émergent de système agroalimentaire durable. »**
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
**http://www.centroceres.cl/en/what-do-we-do/ (consulté le 18 février 2021)
Réunion des agriculteurs de l’association dont notre hôte du soir est le directeur. C’est un lieu de diffusion et de mise en pratique des techniques apprises auprès du Centre Ceres. (1) Le but est aussi de s’unir pour trouver des débouchés à leurs productions agricoles respectives et avoir plus de force pour négocier les prix d’achats de matériel et de semences et les prix de vente de leurs récoltes.
La réunion du jour a pour objet de voter l’entrée de nouveaux membres, de 13 on devrait passer à 17. La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
(1) « […] Ceres aspire à être une référence nationale en matière de recherche et d'innovation pour la durabilité de l'agriculture et des territoires ruraux. […] En 2013, le centre a mis en place […] le premier module de démonstration des techniques de production agroécologiques […] »*
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
Le même genre de schéma que nous retrouverons au Centre Ceres que nous visiterons le jour suivant : « Qualité du sol, biodiversité, eau disponible, gestion écologique des sols, santé des cultures, gestion sanitaire ».
Lieu de la réunion des agriculteurs de l’association dont notre hôte du soir est le directeur. C’est un lieu de diffusion et de mise en pratique des techniques apprises auprès du Centre Ceres. (1) Le but est aussi de s’unir pour trouver des débouchés à leurs productions agricoles respectives et avoir plus de force pour négocier les prix d’achats de matériel et de semences et les prix de vente de leurs récoltes.
La réunion du jour a pour objet de voter l’entrée de nouveaux membres, de 13 on devrait passer à 17. La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
(1) « […] Ceres aspire à être une référence nationale en matière de recherche et d'innovation pour la durabilité de l'agriculture et des territoires ruraux. […] En 2013, le centre a mis en place […] le premier module de démonstration des techniques de production agroécologiques […] »*
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
Visite guidée du Centre Ceres où Hector Ugalde (notre guide d’hier dans son propre jardin) avait suivi une formation, un centre « de recherche et d'innovation pour la durabilité de l'agriculture et des territoires ruraux. »*
- Automne/Hiver - Printemps/Été. Le tableau répertorie le type de récoltes par saison et leur rendement : 200 ou 100 kg par hectare
- Secteur 1, Gestion écologique des sols, Année 3. Exemple de parcelle en agroforesterie.
Quillota, La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Sur internet nous lisons ceci au sujet de ce centre :
« Dans les années 80 et 90, il y a eu un boom de l'agriculture au Chili. L'activité agricole basée sur la production de monocultures, à forte utilisation de produits agrochimiques, a été privilégiée. Malgré sa productivité élevée, ce modèle a rapidement commencé à générer des sols compactés et sans vie, une contamination des couches souterraines par des nitrates, des aliments contenant des résidus de pesticides, entre autres effets.
Cette situation a motivé un groupe d'universitaires de l'Université pontificale catholique de Valparaíso, dirigé par Eduardo Gratacós, à changer de direction. D'autres alternatives pour l'agronomie pourraient et devraient être envisagées. Il fallait proposer une autre manière d'aborder la nature et de concevoir les territoires ruraux.
Le Centre Ceres est né de ce diagnostic et de ces idéaux. Dans le cadre d'une initiative conjointe du PUCV, du gouvernement régional de Valparaíso et de Conicyt, le centre a été créé en février 2011, sous le nom de «Centre régional pour l'innovation des fruits et légumes de Valparaíso». […] »**
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
**http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
Parcelle d’avocatiers voisine du Centre Ceres.
À cause de la sécheresse les avocats sont coupés presque à ras. Les racines sont gardées, les moignons sont badigeonnés de chaux pour les protéger du soleil en attendant les prochaines pluies. L’arbre peut rester ainsi un an voire davantage sans mourir.
Sur la photo de droite, toujours à cause du manque d'eau pour l'irrigation, des citronniers eux ont été arrachés.
Quillota, La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
« Espèce Avocats - Variété - Distance Plantation - Superficie - Arbre - Année - Secteur d’irrigation »
Parcelle d’avocatiers voisine du centre Ceres.
À cause de la sécheresse les avocats sont coupés presque à ras. Les racines sont gardées, les moignons sont badigeonnés de chaux pour les protéger du soleil en attendant les prochaines pluies. L’arbre peut rester ainsi un an voire davantage sans mourir. Quillota, La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
À cause de la sécheresse les avocats sont coupés presque à ras. Les racines sont gardées, les moignons sont badigeonnés de chaux pour les protéger du soleil en attendant les prochaines pluies. L’arbre peut rester ainsi un an voire davantage sans mourir.
Un technicien agricole, ancien élève du Centre Ceres* nous montre une repousse qui prouve que l’arbre est bien vivant. Il nous dira aussi que les précipitations en 2018 était de 300 mm et que cette hiver il n'est tombé que 80 mm. Quillota, La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
- « Danger ! Ce chemin est arrosé de déchets de pulvérisations »
- Monoculture d’avocatiers sur la parcelle voisine du Centre Ceres.*
Quillota, La Palma, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
*http://www.centroceres.cl/en/institutional/ (consulté le 18 février 2021)
- « L'eau est à tous »
- « Ce n'est pas la sécheresse, c'est du pillage »
Santa Rosa de Colmo, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Sur internet nous avons trouvé un article traitant notamment du devenir de la zone humide en aval du pont :
«Voici une situation très complexe. Dans le cas de Concón, nous allons être très touchés, car nous avons l'embouchure de la rivière, qui est celle qui reçoit ou ne reçoit pas du point le plus élevé, d'où la rivière Aconcagua est née, jusqu'à son embouchure en Concón et nous voyons avec inquiétude ce qu'il peut arriver avec notre zone humide qui nous tient tant à cœur », a déclaré le chef de la communauté de Concón.*
Et une pétition dont voici un extrait du texte qui explique les deux slogans :
« Au Chili, le niveau de sécheresse et de désertification est dramatique. La sécheresse a apporté la pauvreté aux petits agriculteurs et la destruction de l'environnement. Mais est-ce vraiment une sécheresse? Quelle est la cause de cette situation?
Le Chili est le seul pays au monde où la propriété et l'administration de l'eau sont entre des mains privées. Les propriétaires d'eau peuvent sécuriser cette ressource vitale pour leur propre bénéfice, uniquement préoccupés par leurs intérêts. Ce sont les cas de l'exploitation minière dans le nord et de la plantation d'avocats dans la zone centre-nord, tâches extractives qui privent les habitants des différentes communautés rurales des ressources aquifères.
#Ce n’est pas la sécheresse, c'est du pillage »**
*https://web.observador.cl/video-preocupacion-por-el-humedal-de-concon-tras-sequia-del-rio-aconcagua/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.change.org/p/secretaría-de-medio-ambiente-y-desarrollo-territorial-procuraduría-estatal-de-protección-al-ambien-recuperar-río-aconcagua-santa-rosa-de-colmo-quillota (consulté le 18 février 2021)
- « Ce n’est pas la sécheresse, c'est du pillage » « L'eau c'est la vie, ce n'est pas une marchandise » « L'H2O (eau) est à tous »
- Camion citerne « Eau industrielle »
Santa Rosa de Colmo, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Sur internet nous avons trouvé une pétition dont voici un extrait du texte qui explique les deux slogans :
« Au Chili, le niveau de sécheresse et de désertification est dramatique. La sécheresse a apporté la pauvreté aux petits agriculteurs et la destruction de l'environnement. Mais est-ce vraiment une sécheresse? Quelle est la cause de cette situation?
Le Chili est le seul pays au monde où la propriété et l'administration de l'eau sont entre des mains privées. Les propriétaires d'eau peuvent sécuriser cette ressource vitale pour leur propre bénéfice, uniquement préoccupés par leurs intérêts. Ce sont les cas de l'exploitation minière dans le nord et de la plantation d'avocats dans la zone centre-nord, tâches extractives qui privent les habitants des différentes communautés rurales des ressources aquifères.
#Ce n’est pas la sécheresse, c'est du pillage »**
*https://www.change.org/p/secretaría-de-medio-ambiente-y-desarrollo-territorial-procuraduría-estatal-de-protección-al-ambien-recuperar-río-aconcagua-santa-rosa-de-colmo-quillota (consulté le 18 février 2021)
- « Ils ont tué la faune ». Santa Rosa de Colmo, Province de Quillota, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
- « Eau - Dignité - Lutte ». La Ligua 2020, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Ici une interview de l’ingénieur agronome Rodrigo Mundaca, originaire de la Ligua. Cet activiste chilien a reçu le prix international des droits de l’homme de Nuremberg*. Il revient sur la crise sociale que traverse son pays et sur la lutte pour l’accès à l’eau qui peut-être résumée par son slogan que nous retrouvons partout : « No es sequía es saqueo » (Ce n’est pas la sécheresse, c'est du pillage).
Voici le début de son portrait fait par la journaliste avant les questions-réponses :
« Rodrigo Mundaca a toujours vécu une vie simple chez lui à La Ligua. […] Une autre chose a été sa vie ces derniers mois. En tant que secrétaire général et porte-parole du Mouvement pour la défense de l'accès à l'eau, à la terre et à la protection de l'environnement (Modatima), il a soulevé la question de la déprédation des biens naturels communs (il refuse de les appeler ressources naturelles en raison de la vocation extractiviste du concept) au centre du débat international, tâche qui lui a récemment valu l'attribution du Prix international des droits de l'homme de Nuremberg pour son combat pour l'accès à l'eau pour toutes les communautés. »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_international_des_droits_de_l%27homme_de_Nuremberg (consulté le 18 février 2021)
**https://palabrapublica.uchile.cl/2019/12/20/rodrigo-mundaca-advierte-cambio-radical-o-gatopardismo/ (consulté le 18 février 2021)
- « Mémoire - Culture - Territoire - No es Sekia es Sakeo! «("No es sequía es saqueo" -Ce n’est pas la sécheresse, c'est du pillage-)
Slogan que l’on retrouve partout depuis la capitale (cf légende précédente).
Non loin de Limache, Province de Marga Marga, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
- « Camilo Catrillanca assassiné en démocratie. » Puchuncaví, Province de Valparaíso, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici le début d’un article dont le titre est "La police chilienne devant la justice après la mort d’un jeune activiste mapuche" :
« Camilo Catrillanca est un jeune Mapuche de 24 ans. Il conduit un tracteur bleu, accompagné d’un autre Mapuche de 14 ans. Alors que Camilo Catrillanca est désarmé, un groupe de policiers lui barre la route puis lui tire dessus. Le jeune homme reçoit une balle dans la nuque et décède quelques minutes après. C’est ce que montrent trois vidéos datant du 14 novembre 2018 et rendues publiques un mois plus tard par un média d’investigation chilien, le Centre d’enquête et d’information journalistique (Ciper). Et ces films sont rapidement devenus viraux.
Deux heures après la mort du jeune homme, la police chilienne avait publié un rapport dans lequel elle avait soutenu la thèse d’un
« affrontement »
lors d’une opération spéciale des forces de l’ordre. Une version reprise par le gouvernement. »*
*https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/09/la-police-chilienne-devant-la-justice-apres-la-mort-d-un-jeune-activiste-mapuche_5498158_3210.html (consulté le 18 février 2021)
Marbella Golf Resort & Country Club. Maitencillo, Province de Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire au sujet de ce lieu sur internet :
« Le Resort
À quatre-vingt dix minutes en voiture au nord-ouest de Santiago dans la région de Valparaiso, le Marbella Resort & Country Club est situé dans la station balnéaire de Maitencillo. Commandant un site pittoresque sur une falaise surplombant l'océan Pacifique, le complexe s'étend sur 650 acres comprenant un hôtel 5 étoiles et un parcours de golf de championnat. Le complexe propose un hébergement et un service de première classe ainsi qu'une foule de commodités. […] »*
*https://www.golfworldresorts.com/south-america/chile/marbella-golf-resort-&-country-club.61.html (consulté le 18 février 2021)
Marbella Golf Resort & Country Club. Maitencillo, Province de Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire au sujet de ce lieu sur internet :
« Le Resort
[…] Fidèle à son nom, le Marbella Resort est un hôtel de style méditerranéen proposant un hébergement élégant avec vue sur les fairways et sur la mer. Les repas sont servis dans les deux restaurants du complexe, accompagnés d'une carte des vins complète comprenant une grande sélection des célèbres vignobles locaux de la vallée de l'Aconcagua. Un centre de congrès complet est complété par de nombreuses installations de loisirs, notamment un centre de remise en forme, un spa, un tennis, des piscines intérieure et extérieure, tandis que la plage est facilement accessible par la navette gratuite du complexe. »*
*https://www.golfworldresorts.com/south-america/chile/marbella-golf-resort-&-country-club.61.html (consulté le 18 février 2021)
Panneaux publicitaires :
- « Cachantun ». Non loin de Puchuncaví, Province de Valparaíso, Région Valparaíso.
- « Forêt de Zapallar - 10 000 m2 de parcelles urbanisées - À partir de UF 1 690 ». Non loin de la Ligua, Province de Petorca, Région Valparaíso.
Chili - Février 2020.
Sur internet nous avons trouvé :
« CCU est une société de boissons multi-catégories, avec des opérations au Chili, en Argentine, en Bolivie, en Colombie, au Paraguay et en Uruguay.
Au Chili, CCU est l'un des principaux acteurs dans chacune des catégories auxquelles elle participe, notamment les bières, les boissons gazeuses, les eaux minérales et en bouteille, les nectars, le vin et le pisco, entre autres. Au niveau sud-américain, il est le deuxième plus grand brasseur d'Argentine et participe également à l'industrie du cidre, des spiritueux et du vin; en Uruguay et au Paraguay, il est présent sur le marché des bières, des eaux minérales et en bouteille, des boissons gazeuses et des nectars; en Bolivie, elle participe à l'industrie de la bière, de l'eau en bouteille, des boissons gazeuses et du malt; et en Colombie, il participe au marché de la bière et du malt. »*
« Forêt de Zapallar - Appartements - Terrains urbanisés
«Profitez de la campagne à quelques minutes des plus belles plages de la région 5»
Avec piscines , terrain de tennis , terrain de foot, terrain de volley , terrain de basquet accès controlés etc. »**
*https://www.ccu.cl/marcas-productos/cachantun/ (consulté le 18 février 2021)
**https://forestadezapallar.cl/ (consulté le 18 février 2021)
- « La Ligua sin termoelectrica ». Non loin de la Ligua, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
- « Nationaliser l'eau ». Non loin d'El Palqui, Province de Monte Patria, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet nous avons trouvé des articles concernant :
- cette lutte contre la construction d’une centrale thermoélectrique Doña Carmen près de la Ligua
- la problématique de l'eau au Chili
« […] Dans la commune de la région de Valparaíso, les citoyens sont confrontés à l'avancée administrative de la centrale thermoélectrique de secours de 48 MW "Doña Carmen" (promue par la société Imelsa), qui est en cours d'évaluation.
La communauté, qui a le soutien du maire Rodrigo Sánchez, du conseil municipal et de certains députés comme le socialiste Christian Uribe, dénoncent que «Doña Carmen» avance sans étude d'impact environnemental, n'ayant exigé qu'une déclaration, ce qui empêcherait mécanismes de participation citoyenne à son développement.
En ce sens, le porte-parole du mouvement, Miguel Pérez, a dénoncé la manière dont l'État applique la loi environnementale, en veillant à ce que ce soit toujours au profit du secteur privé. […]
La réalité que vivent les populations locales aujourd'hui a déjà été confrontée dans diverses régions du pays, l'assaut des centrales thermoélectriques et les polluants qui sont libérés de leur combustion, qui dans ce cas est à 70% de gaz naturel et le reste de diesel, compromet la qualité de l'air dans la zone, fournissant un concentré supplémentaire d'oxydes d'azote (NOx), de particules (PM10), de dioxyde de soufre (SO2) et de monoxyde de carbone. […] »*
« Rappelons que le Chili a été le premier pays au monde à privatiser ses sources d’eau et sa gestion, ce qui a entraîné l’imposition d’un modèle de profit pour un bien commun fondamental pour la reproduction de la vie, où il est possible de posséder à perpétuité de l’eau sans avoir de terre.
Depuis l’imposition par la dictature du Code de l’eau de 1981, le système divise l’utilisation de l’eau en droits consultatifs et non consultatifs. Les premiers ont trait à l’irrigation, l’exploitation minière, l’industrie et l’usage domestique, les seconds à l’hydroélectrique. […]
Dans le cas des droits non consultatifs, l’activité hydroélectrique repose entre les mains de la société Enel (privatisée en 1989, ndlr). De plus, ceux qui contrôlent la distribution de l’eau dans le pays (Agua Andinas et Esval), sont des entreprises à capital transnational, contrôlant seulement les tarifs et la consommation.
Face à ce système de privatisation, il est donc nécessaire de construire une nouvelle démocratie de l’eau, qui tienne compte de la législation internationale sur l’eau et aussi de l’apport des expériences locales en Amérique latine et dans le monde. Notamment la décision de 2010 de l’Assemblée générale des Nations unies qui a déclaré que l’accès à l’eau potable et l’assainissement étaient des droits fondamentaux. »**
*https://www.terram.cl/2016/12/la-ligua-levanta-movimiento-contra-central-termoelectrica-dona-carmen/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.gauchebdo.ch/2020/02/06/vers-la-deprivatisation-de-leau/ (consulté le 18 février 2021)
Hôte d’un soir qui a repris la ferme familiale.
Il pose devant une parcelle de quinoa qu’il n’a pas pu semer cette année faute d’eau. La Ligua, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
- Bétail et en arrière-plan monoculture d’avocatiers. Non loin de Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
- Non loin de Puchuncaví, Province de Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici un article trouvé sur le net au sujet du bétail et de la sécheresse au Chili :
« La sécheresse frappe de plein fouet le centre du Chili
Des dizaines de milliers d'animaux morts, des fermes familiales au bord du gouffre et près de 600.000 personnes approvisionnées en eau par camions citernes : une dure sécheresse frappe le centre du Chili, marqué par une décennie de faibles précipitations. […]
Selon le ministère de l'Agriculture, dans le centre du pays, les chèvres (80.000) ont été les plus touchées par la mortalité, suivies par les bovins (18.000) et les ovins (8.000). […]
À Petorca, les cours d'eau sont à sec et le paysage est pelé par la sécheresse. Mais des taches verdoyante surgissent par endroits : les plantations de citrons et d'avocats, dont le Chili est un grand exportateur.
Selon les habitants de Petorca, au manque d'eau, il faut ajouter la mauvaise gestion des ressources hydriques. "Il y a un excès de plantations en monoculture qui consomment toute l'eau", explique à l'AFP Diego Soto, du Mouvement de défense pour l'accès à l'eau, la terre et la protection de l'environnement (Modatima).
L'avocat, originaire d'Amérique centrale, a besoin de beaucoup d'eau pour pousser. "Il faut 600 litres d'eau par semaine pour un avocatier, la consommation humaine nécessite 50 litres par jour, soit 350 litres" par semaine, rappelle-t-il. »*
*https://www.lepoint.fr/monde/la-secheresse-frappe-de-plein-fouet-le-centre-du-chili-02-10-2019-2338851_24.php (consulté le 18 février 2021)
- « On fait des puits » « Détection de nappes phréatiques »
Ces panneaux étaient fréquents au bord des routes durant le voyage à vélo qui nous conduisit de la capitale à San Pedro de Atacama.
Non loin de Puchuncaví, Province de Valparaíso, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Pour rappel voici synthétisé ce que l’on peut lire dans beaucoup d’articles concernant le Chili :
« 1. Une méga-sécheresse prolongée
2. Un déficit hydrique important
3. Le Chili parmi les pays à haut risque
4. Absence de pluie à Santiago
5. L'année la plus sèche […] »*
*https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021)
Ces panneaux étaient fréquents au bord des routes durant le voyage à vélo qui nous conduisit de la capitale à San Pedro de Atacama.
- « Nous faisons des puits - Le meilleur et le moins cher ». Non loin de Puchuncaví. Chili - Février 2020.
- « Puits profonds ». Non loin de Combarbalá, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Une partie de la suite de la synthèse déjà évoquée à la légende précédente :
« […] 7. Le Chili en état d'urgence
Un état d'urgence agricole a déjà été décrété dans 5 régions du pays en raison du déficit hydrique: la région métropolitaine, la région de Valparaíso, Coquimbo, O'Higgins et récemment il a également été déclaré dans 9 communes de la région du Maule. Avec cela, il y a déjà 1 400 kilomètres du pays qui ont été gravement touchés par le manque d'eau.
8. La neige s'estompe
À Santiago, il est calculé que la neige dans la chaîne de montagnes a diminué de 77% à 78%.
9. Plus de 6 millions d'habitants touchés par la désertification
72% de la surface du Chili souffre dans une certaine mesure de la sécheresse. 156 des 345 communes du pays sont menacées de désertification, une menace qui pourrait toucher plus de six millions d'habitants (38% de la population). […] »*
*https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021)
« À vendre »
Aussi nous avons trouvé énormément de terrains agricoles mis en vente.
- Non loin de Petorca, Province de Petorca, Région de Valparaíso.
- Non loin d'El Palqui, Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo.
Chili - Février 2020.
Voici ce que nous avons trouvé à propos de l'exode rural au Chili :
« Monte Patria: […] On estime que 15% de la population - environ 5 000 personnes - ont déjà quitté la région.
Le maire Camilo Ossandón a fait allusion à un rapport de l'Organisation mondiale pour les migrations et a assuré que Monte Patria "devient le premier territoire du sud du monde à générer des migrations en raison du changement climatique".
"Les gens migrent principalement vers le nord à la recherche de travail, et aussi vers Santiago", a-t-il dit.
Concernant les animaux, il a affirmé que "chaque semaine, nous enterrons des chèvres dans des endroits différents pour éviter des problèmes sanitaires". […] »*
*https://www.concierto.cl/2019/10/monte-patria-habitantes-emigran-sequia/ (consulté le 18 février 2021)
Château d’eau, Esval « Eau saine! »
Photo issue d’une petite série sur les châteaux d’eau que vous pouvez retrouver sur notre site. Casablanca, Province de Valparaíso, Région de Valparaíso, Chili - Janvier 2020.
Et sur internet nous lisons ceci au sujet de Esval :
« […] Le Code de l’Eau chilien actuel fut en réalité rédigé en 1981, sous la dictature d’Auguste Pinochet. Celui-ci octroie des droits de propriété et d’exploitation des ressources hydriques à des acteurs privés. Sous ce système, l’eau n’est donc pas un bien d’usage public pour la population chilienne. […]
L’usage abusif de ces permis d’eau, désormais octroyés à perpétuité, a des conséquences environnementales désastreuses. Les ressources hydriques naturelles telles que les rivières et les nappes phréatiques sont asséchées. Le paysage de la région change peu à peu : le vert vif de la végétation laisse sa place à la couleur ocre d’une vallée asséchée.
En conséquence, les quantités d’eau destinées à l’usage domestique se retrouvent restreintes et certaines communes dépendent de camions citernes. Cette eau potable est vendue par l’entreprise ESVAL, concession sanitaire de la région.
[…] des populations rurales, qui souffrent le plus de la pénurie hydrique dans la Province. Les agriculteurs notamment n’ont parfois pas assez d’eau pour continuer à exploiter leurs terres, les contraignant à se séparer de leurs bêtes. Aujourd’hui, la gravité de la situation a atteint un niveau où, dans ces zones rurales, non seulement les animaux mais aussi les humains n’ont plus assez d’eau pour boire. […] »*
*https://leglobeur.com/2019/05/lavocat-chilien-quand-le-business-des-uns-assoiffe-les-autres/ (consulté le 18 février 2021)
- « L'eau est notre droit » Santiago, Chili - Janvier 2020.
- « L'eau c'est la vie, prenons-en soin ! » La Serena, Province d'Elqui, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Photo issue d’une petite série sur les châteaux d’eau que vous pouvez retrouver sur notre site.
Château d'eau avec le même genre de dessins que nous avions vu à l'observatoire de Combarbalá. La Serena, Province d'Elqui, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Photo issue d’une petite série sur les châteaux d’eau que vous pouvez retrouver sur notre site.
Transport de fourrage dans des régions fortement touchées par le stress hydrique.
- Non loin de Las Palmas, Chili - Février 2020.
- Non loin de La Serena, Elqui Province, Coquimbo Region, Chile - February 2020.
Voici ce que nous lisons à ce sujet sur internet :
« […] Animaux morts, pénuries d'eau, agriculteurs en difficulté... Au Chili, la sécheresse frappe de plein fouet. Le pays d'Amérique du Sud est particulièrement touché par la sécheresse, qui a provoqué la mort de milliers d'animaux. Le président chilien a annoncé un investissement de cinq milliards de dollars pour y faire face.
Des dizaines de milliers d'animaux morts, des fermes familiales au bord du gouffre et près de 600.000 personnes approvisionnées en eau par des camions-citernes. C'est le triste bilan d'une dure sécheresse qui frappe actuellement le centre du Chili, marqué par une décennie de faibles précipitations. […] »*
*https://www.lefigaro.fr/sciences/animaux-morts-penuries-d-eau-agriculteurs-en-difficulte-au-chili-la-secheresse-frappe-de-plein-fouet-20191002 (consulté le 18 février 2021)
Stress hydrique et distribution de fourrage au betail.
- Non loin de Quilimarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
- Manuel Montt, non loin de Petorca, Chili - Février 2020.
« […] En cette fin d'hiver austral, le plus sec depuis 60 ans, 6 des 16 régions du pays souffrent d'un déficit de pluies. Dans ces régions, pas moins de 106.000 animaux sont morts en raison du manque d'eau et de fourrage, selon le ministère de l'Agriculture. Dans le centre du pays, les chèvres (80.000) ont été les plus touchées par la mortalité, suivies par les bovins (18.000) et les ovins (8000). […] »*
*https://www.lefigaro.fr/sciences/animaux-morts-penuries-d-eau-agriculteurs-en-difficulte-au-chili-la-secheresse-frappe-de-plein-fouet-20191002 (consulté le 18 février 2021)
- Publicité « Herbalife, Nourrit les champions ». Ici en l’occurrence le joueur de foot portugais Cristiano Ronaldo. Non loin du tunnel de Las Palmas.
- Distribution d’une maigre ration de fourrage à un petit cheptel de chèvres. Entre Tilama et Guangualí.
Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de Herbalife :
« Une entreprise internationale, leader dans le secteur du bien-être et à la pointe de la recherche en nutrition et en gestion de poids, créée en février 1980 par Mark Hughes aux États-Unis. Son fondateur avait alors imaginé et commercialisé un substitut de repas : un shake à base de plantes, riche en protéines et en vitamines. […] »*
*https://www.herbalifefrance.fr/a-propos/ (consulté le 18 février 2021)
Ce garçon regroupe les vaches pour leur donner un peu de fourrage comme sa Maman ou sa tante (on ne se rappelle plus) le fait sur la photo précédente. Non loin du tunnel de Las Palmas, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous lisons ceci à propos de la sécheresse et son impact sur les élevages :
« […] 6. L'impact sur les animaux
10 000 animaux sont morts entre les régions de Coquimbo et du Maule, Valparaíso étant la plus touchée, où 30% des animaux morts sont des bovins et 70% des chèvres et des moutons. On estime que 50 000 animaux ont été touchés par la sécheresse.
7. Le Chili en état d'urgence
Un état d'urgence agricole a déjà été décrété dans 5 régions du pays en raison du déficit hydrique: la région métropolitaine, la région de Valparaíso, Coquimbo, O'Higgins et récemment il a également été déclaré dans 9 communes de la région du Maule. Avec cela, il y a déjà 1 400 kilomètres du pays qui ont été gravement touchés par le manque d'eau. […] »*
*https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021)
- En contrebas une ou des exploitations agricoles.
- Cavalier arborant le traditionnel chapeau chilien.
Entre La ligua et Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire au sujet d'une tradition chilienne :
« […] Le huaso est l'équivalent chilien du gaúcho argentin ou du cow-boy américain. Il porte typiquement un chapeau de paille à bord plat appelé un
chupalla
et une
manta
(cape courte colorée tissée de motifs champêtres). Les huasos sont une partie importante du folklore chilien : on les voit lors de défilés, de fiestas, de rodéos et des vacances.
Le mot « huaso » viendrait du mélange de plusieurs mots andalous :
gaussa, guazón et gacho
, ce dernier désignant un cavalier. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Huaso_(cavalier) (consulté le 18 février 2021)
Paysage de part et d’autre de la rivière Petorca à sec.
À gauche, à cause du manque d’eau les arbres ont été coupés presque à ras et les moignons ont été badigeonnés de chaux pour les protéger du soleil en attendant les prochaines pluies. L’arbre peut rester ainsi un an voire davantage sans mourir. Manuel Montt, non loin de Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Ici le début d’un article qui résume la situation que vit la province de Petorca :
« La province de Petorca, située dans la région centrale du Chili, a vu ses cultures traditionnelles de pommes de terre, de tomates et ses vergers disparaître pour laisser place à l’exploitation écrasante des avocatiers. On y trouve aujourd’hui plus de 16 000 hectares de culture, soit une augmentation de 800 % en moins de 30 ans. Les habitants n’ont plus d’eau pour vivre, s’hydrater ou se laver et doivent faire venir l’eau par camion ; les sols étant complètement asséchés par les exploitants agricoles.
Les lits de plusieurs rivières, comme Ligua et Petorca, sont à sec depuis plus de dix ans. Les poissons et autres agents de la faune et de la flore ont également disparus, déréglant considérablement l’écosystème de la zone. Mais plus grave encore : l’absence de cours d’eau rend impossible toute évaporation et ainsi le processus de formation de nuages et donc de précipitations. Dotée d’un climat subtropical, la province de Petorca connaît depuis des années de longues périodes de sécheresse, amplifiées par le phénomène météorologique El niño. »*
*https://www.nationalgeographic.fr/environnement/au-chili-les-avocats-assechent-les-cours-deau (consulté le 18 février 2021)
Paysage sur la route de Petorca. Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Ici une interview vidéo de l'ingénieur agronome Rodrigo Mundaca, activiste chilien très connu et menacé de mort, qui parle de la situation sur place, des COP, des multinationales européennes comme la française Suez, etc. dont voici un résumé :
« […]
"Est-il acceptable que vous continuiez à consommer des avocats alors que certains enfants ne savent même pas ce qu'est une rivière ?"
Rodrigo Mundaca se bat pour l'accès à l'eau au Chili où cette ressource naturelle est gérée comme une propriété privée ou un bien immobilier. Dans la région de Petorca, ces cultures d'avocats sont prospères, malgré la grave crise de l'eau et la sécheresse sans précédent qui s'abat sur le Chili, laissant 600 000 personnes sans accès à l'eau et causant la mort de plus de 100 000 animaux.
"L'État chilien n'est pas en mesure de garantir le droit à l'eau, puisque c'est une propriété privée. C'est-à-dire que l'eau, aujourd'hui au Chili, s'achète, se vend ou se loue"
, explique-t-il.
Une région désséchée
Et aujourd'hui, comme le rappelle Rodrigo Mundaca, il n'y a plus d'eau dans les rivières sur le territoire de la province de Petorca, dans la région de Valparaíso. La raison : l'eau est monopolisée par de grandes plantations d'avocatiers.
"Par conséquent, comme il n'y a pas non plus d'eau dans les rivières, le cycle de l'eau est complètement rompu"
, déplore le militant. L'eau qui est consommée vient donc de camions citernes.
À cause de la crise sociale que subit le pays, la COP25 a dû avoir lieu à Madrid plutôt qu'au Chili. Le président Sebastian Piñera a renoncé à accueillir l'événement, après des semaines de protestations. Rodrigo Mundaca, lui, ne voit aucun bénéfice inhérent à ce sommet.
"Aujourd'hui, les multinationales européennes s'approprient notre environnement, le pillent, le dégradent"
, fustige-t-il. Ainsi, selon le militant, il est indispensable de construire un nouveau modèle de développement
"socialement juste et écologiquement plus sain."
[…] »*
*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/video-rivieres-assechees-enfants-assoiffes-la-face-cachee-des-cultures-d-avocats-au-chili_3747429.html (consulté le 18 février 2021)
- Sous le dessin du robinet est écrit : « Finissons-en avec le code de l'eau » « Stoppez le vol - Nous sommes à sec! »
À noter que juste de l’autre côté des collines se trouvent les 4 énormes réservoirs d'eau (photo 111 de ce reportage) maintes fois photographiés et qui servent souvent d’illustration pour des articles parlant de la pénurie d’eau et des grandes monocultures d’avocatiers.
- Une conduite d'eau dans le lit de la rivière Petorca déclarée asséché en 1997.*
Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici un extrait d’un article sur le code de l'eau au Chili :
« Le cadre légal et institutionnel y demeure régulé par le Code de l’eau de 1981, une des réformes néolibérales mises en place par le régime militaire du Général Pinochet – au pouvoir entre 1973 et 1990. Cette législation répond aux principes du marché libre, où le rôle de l’État est réduit au minimum. L’action des pouvoirs publics – au travers de la Direction générale des eaux (DGA) – se borne ainsi à octroyer les « droits d’eau » : ces derniers sont toujours associés à un volume d’eau pompée maximum par an (m3/an) et à un débit maximum instantané (l/s ou m3/s). Une fois acquis, ils peuvent être vendus, cédés, sans en informer la DGA. Cette dernière évalue également le niveau des ressources et peut décider de fermer, de façon temporaire ou permanente, des bassins versants et aquifères surexploités. »**
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
**https://theconversation.com/au-chili-les-derives-des-marches-de-leau-117263 (consulté le 18 février 2021)
« Mas y Mejor Riego para Chile » : Une irrigation plus abondante et meilleure pour le Chili. Panneau du Ministère de l’Agriculture que nous retrouvons très souvent sur notre route. En arrière-plan dans le lointain, monoculture qui pourrait être d’avocatiers si ce n'est pas de la vigne. À la sortie de Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici le site de la commission nationale de l’irrigation :
https://www.cnr.gob.cl/ (consulté le 18 février 2021)
Dans un article intéressant nous avons trouvé ceci sur le sujet :
« À l’heure actuelle, 136 communes sont déclarées en état d’urgence hydrique, soit environ 40 % des municipalités chiliennes. Environ 500 000 personnes reçoivent de l’eau potable via des camions-citernes. En septembre, le président Piñera a annoncé le déblocage de 5 milliards de dollars afin d’améliorer les infrastructures d’irrigation. Pour diminuer la mortalité du bétail et la chute des effectifs d’abeilles, mais aussi pour limiter la multiplication des incendies, le gouvernement vient de lancer une campagne de sensibilisation pour une gestion responsable du précieux liquide. »*
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
- Pozo n 2 - Potrero Seco (paddock sec)
- Forage dans une propriété agricole. Là on comprend que l’engin a atteint la nappe phréatique car de l’eau jaillit.
Non loin de Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Là, forage carrément dans le lit de la rivière Petorca à sec (déclaré asséché en 1997).* Le technicien nous dit être déjà à 80 mètres de profondeur sans toutefois avoir atteint la nappe phréatique.
Pour information, sur place, on nous dit qu’un forage ne donne rien à 40 mètres et que forer à 100 mètres cela coûte 160 000 euros. Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
Là, forage carrément dans le lit de la rivière Petorca à sec (déclaré asséché en 1997).* Le technicien nous dit être déjà à 80 mètres de profondeur sans toutefois avoir atteint la nappe phréatique.
Pour information, sur place, on nous dit qu’un forage ne donne rien à 40 mètres et que forer à 100 mètres cela coûte 160 000 euros. Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
« Cuidad el agua » : Faites attention à l'eau.
Petit jardin d’un village où nous avons pique-niqué avant d’atteindre Petorca. Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Dans cet article nous avons trouvé le point de vue Rodrigo Mundaca, « porte-parole de Modatima, une association de défense de l’accès à l’eau » :
« […]
“C’est une farce que de faire reposer la crise hydrique sur le dos des habitants”
, peste Rodrigo Mundaca […]. Il fait ici référence aux 75 % de la ressource utilisée par le secteur agricole contre environ 6,8 % pour la consommation domestique.
[…] Le Chili est le seul pays à imposer un droit de propriété sur l’eau.
Ce marché favorise les grands exploitants au détriment des petits agriculteurs, tout en ouvrant la porte à la corruption et à la spéculation. Devant la raréfaction de la ressource, les “droits d’eau” ont vu leur valeur doubler, voire tripler selon les régions. Rodrigo Mundaca raconte :
À La Ligua, dans la région de Valparaíso, le développement des cultures d’avocats a asséché les rivières et les nappes phréatiques en quelques années. Quelques familles, les plus fortunées, ont le monopole de ces droits et, en plus, certaines captent l’eau de façon illégale, sans être inquiétées par les autorités. C’est du pillage !”
Dans le viseur de l’activiste environnemental : le ministre de l’Agriculture, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations.
“Lui et sa famille sont propriétaires de 29 000 litres d’eau par seconde, qu’ils utilisent pour l’exportation de poires, pommes et cerises. Il est en plein conflit d’intérêts. Il faut changer le Code de l’eau pour un partage équitable de la ressource.”
[…] »*
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
Piscines privées avec Tee shirt Viña de l’équipe de foot chilienne de Viña del Mar. Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
- À l'entrée de la ville, pont sur la rivière Petorca déclarée asséchée en 1997.*
- "Cultural Cordillera" Piscine fermée.
Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la sécheresse qui frappe le Chili :
« […] La rivière Petorca a été déclarée asséchée en 1997, suivie de la rivière La Ligua, dans la vallée voisine, quelques années plus tard. Le centre du Chili n'échappe pas au dérèglement climatique, et depuis 2010, il connaît sa pire sécheresse en plus d'un siècle. […]
Le phénomène est aggravé par l'agriculture intensive et une mauvaise gestion de l'eau dans la région. Favorisés par le modèle néolibéral imposé sous la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990) et la privatisation de l'eau à partir de 1980, des grands agriculteurs ont acheté de nombreux droits d'usage de l'eau, et planté dans la région des milliers d'hectares d'avocatiers et d'agrumes. Les arbres vert vif s'étalent aujourd'hui à flanc de colline, ou le long des rivières asséchées, et contrastent avec les rares cactus qu'on aperçoit sur les hauteurs des vallées de la province. Le Chili, pays minier et agricole, est le troisième exportateur mondial d'avocats. 55% de ces avocats d'exportation ont été vendus en Europe en 2017. […] »*
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
Extérieur et intérieur chez deux de nos hôtes d'un soir dans la province de Petorca. Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Photos d'énormes réservoirs d'eau très photographiés et qui sont souvent utilisés pour illustrer la problématique de l’eau au Chili. Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons dans deux articles au sujet de l'accaparement de l'eau pour les cultures d'avocats au Chili :
« […]
«Au Chili, les inégalités se fondent en grande partie sur le fait que l'eau, la terre, les ressources naturelles ont été transformées en marchandises,
dénonce Rodrigo Mundaca, porte-parole de l'association de défense de l'environnement Modatima.
Le modèle néolibéral permet de laisser des habitants sans eau, pendant que l'industrie extractive accumule les richesses.»
Pour lui, Petorca est une illustration locale des inégalités dénoncées par le mouvement social né en octobre dernier au Chili. Cet agronome de formation, qui dénonce inlassablement le manque d'accès à l'eau des localités rurales de la province, pointe aussi du doigt le «vol d'eau» par de grands agriculteurs. Il en veut pour preuve les amendes reçues par plusieurs d'entre eux ces dernières années pour des puits non déclarés, ou pour avoir extrait plus d'eau que la quantité maximale autorisée. […] »*
« Coronavirus. Les avocats criminels du Chili
L’État chilien, avec sa culture d’avocats qui assèche le pays, a été rappelé à l’ordre par le Haut-commissariat aux droits de l’Homme, jeudi 20 août 2020. Dans le contexte de pandémie, les Nations unies le somme de préférer la santé de ses habitants à celle de son économie. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.ouest-france.fr/monde/chili/coronavirus-les-avocats-criminels-du-chili-6944556 (consulté le 18 février 2021)
Réunion des communautés. Compte rendu des actions de l’année passée du programme Servicio País et visionnage d’un film documentaire sur la problématique de l’eau : "Petorca cuando el río suena" que vous pouvez voir ici :
https://www.youtube.com/watch?v=PPnqk-PyFC8 (consulté le 18 février 2021). Chincolco (non loin de Petorca), Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Réunion des communautés. Compte rendu des actions de l’année passée du programme Servicio País et visionnage d’un film documentaire sur la problématique de l’eau : "Petorca cuando el río suena" que vous pouvez voir ici :
https://www.youtube.com/watch?v=PPnqk-PyFC8 (consulté le 18 février 2021). Chincolco (non loin de Petorca), Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Graffiti à Petorca : « Nous sommes à sec » (avec le dernier S en forme de dollar chilien). Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
«
"Est-il acceptable que vous continuiez à consommer des avocats alors que certains enfants ne savent même pas ce qu'est une rivière ?"
[…] Et aujourd'hui, comme le rappelle Rodrigo Mundaca, il n'y a plus d'eau dans les rivières sur le territoire de la province de Petorca, dans la région de Valparaíso. La raison : l'eau est monopolisée par de grandes plantations d'avocatiers.
"Par conséquent, comme il n'y a pas non plus d'eau dans les rivières, le cycle de l'eau est complètement rompu"
, déplore le militant. L'eau qui est consommée vient donc de camions citernes.
À cause de la crise sociale que subit le pays, la COP25 a dû avoir lieu à Madrid plutôt qu'au Chili. Le président Sebastian Piñera a renoncé à accueillir l'événement, après des semaines de protestations. Rodrigo Mundaca, lui, ne voit aucun bénéfice inhérent à ce sommet.
"Aujourd'hui, les multinationales européennes s'approprient notre environnement, le pillent, le dégradent"
, fustige-t-il. Ainsi, selon le militant, il est indispensable de construire un nouveau modèle de développement
"socialement juste et écologiquement plus sain."
»*
*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/video-rivieres-assechees-enfants-assoiffes-la-face-cachee-des-cultures-d-avocats-au-chili_3747429.html (consulté le 18 février 2021)
Paysage sec et chèvres dans vergers à l'abandon faute d'eau. Non loin de Petorca, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
« Après une période de sécheresse exceptionnellement longue, les rivières et les réservoirs d’eau chiliens ont atteint des niveaux historiquement bas […] Alors que le pays est frappé par une sécheresse exceptionnelle, les grands propriétaires agricoles accaparent les ressources en eau. Les petits éleveurs n’ont d’autre choix que de regarder mourir leurs bêtes ou de s’exiler. […] »*
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
- Sur les hauteurs du barrage de Culimo. Région de Coquimbo.
- Plantation à côté du pont de Pedegua. Province de Petorca, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous lisons ceci à propos du barrage de Culimo :
« […] Le réservoir de Culimo est un ouvrage de stockage hydraulique d'eau à usage agricole situé dans la région de Coquimbo, au Chili, plus précisément à l'intérieur du bassin du fleuve Quilimarí, non loin de la ville de Tilama à 51 km au sud-est de Los Vilos. Sa capacité est de 10 000 000 m³ et il est conçu pour sécuriser à 85% l'irrigation d'environ 350 ha. […] »*
*https://es.wikipedia.org/wiki/Embalse_Culimo (consulté le 18 février 2021)
Orangeraie ou verger de mandariniers. Malgré un dispositif d’irrigation la récolte est grillée par la sécheresse, probablement à cause de la pénurie d'eau. Non loin de Freirina. Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
« Déprivatiser l'Eau!!» « Petorca : Route touristique du pillage!!! » Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de la lutte pour la déprivatisation de l'eau :
« […] Une campagne de collecte de signatures - "Agua de Todos" - pour que l'eau "puisse à nouveau être considérée comme un bien national à usage public, comme c'est le cas dans la plupart des pays du monde", a anticipé la sénatrice Adriana Muñoz, présidente de la Commission spéciale sur Water Resources et Guido Girardi, auteur d'une motion visant à nationaliser ladite ressource.
La mesure a été annoncée après les déclarations du ministre des Travaux publics, Juan Andrés Fontaine, dans la mesure où des indications seront envoyées au projet de réforme du code de l'eau et que des «droits d'eau à perpétuité / indéfini» seront délivrés afin de donner «la certitude» légal »aux propriétaires actuels.
Le sénateur Girardi a déclaré que «nous devons organiser toute l'opposition et ceux qui, au-delà de leurs opinions politiques ou idéologiques légitimes, sont convaincus que l'eau doit appartenir à tous les Chiliens. Il y a le combat pour que l'eau appartienne à tout le monde et que chacun soit transversal et, dans cette situation de changement climatique, nous risquons nos vies ». […] »*
*https://www.senado.cl/iniciaran-campana-para-nacionalizar-el-agua-y-lamentan-que-el-gobierno/senado/2019-01-28/185502.html (consulté le 18 février 2021)
Paysage de verger asséché au Chili où l'année précédente a été parmi les plus sèche depuis 69 ans.* Non loin de Petorca, Chili - Février 2020.
Sur internet nous lisons ceci à propos de la méga-sécheresse qui sévit au Chili :
« […] Le Chili connaît depuis une décennie une méga-sécheresse qui a principalement touché la zone centrale du pays, cependant, on parle déjà que ce phénomène - qui couvre un vaste territoire entre les régions de Coquimbo et Los Lagos - est le le plus long avec des années continues de déficit de précipitations et qui, par conséquent, serait la plus grande sécheresse des 60 dernières années au Chili. […] »*
« […] À entendre le climatologue Raúl Cordero, le processus de désertification est amorcé depuis plusieurs années. Le passage d’un climat semi-aride à aride dans la zone la plus peuplée du pays est une réalité :
“La sécheresse est un mécanisme naturel, mais elle est amplifiée par le changement climatique. Le phénomène El Niño, provoquant de fortes précipitations sur les pays andins, n’a eu aucune influence au cours de la décennie 2010 au Chili.”
[…] »**
*https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
- « Ce n'est pas la sécheresse, c'est du pillage » Slogan que l’on retrouve partout depuis Santiago et dont l'origine est attribué à Rodrigo Mundaca,* « porte-parole de Modatima, une association de défense de l’accès à l’eau ».
- « El Frances a soif » « L'eau est un droit et pas un privilège »
Sur la route du tunnel de Las Palmas. Province Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet deRodrigo Mundaca et de la sécheresse au Chili :
« […] Rodrigo Mundaca se bat pour l'accès à l'eau au Chili où cette ressource naturelle est gérée comme une propriété privée ou un bien immobilier. Dans la région de Petorca, ces cultures d'avocats sont prospères, malgré la grave crise de l'eau et la sécheresse sans précédent qui s'abat sur le Chili, laissant 600 000 personnes sans accès à l'eau et causant la mort de plus de 100 000 animaux.
"L'État chilien n'est pas en mesure de garantir le droit à l'eau, puisque c'est une propriété privée. C'est-à-dire que l'eau, aujourd'hui au Chili, s'achète, se vend ou se loue"
, explique-t-il. […] »*
*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/video-rivieres-assechees-enfants-assoiffes-la-face-cachee-des-cultures-d-avocats-au-chili_3747429.html (consulté le 18 février 2021)
Peut-être 500 m après les banderoles du diptyque précédent. Ce n’est pas la première fois que nous voyons des carcasses d’animaux ; le bétail aussi souffre de la sécheresse : manque d’eau et de fourrage.
Sur la route du tunnel de Las Palmas. Province Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de la sécheresse au Chili et de son impact sur l'élevage :
« […] 6. L'impact sur les animaux : 10 000 animaux sont morts entre les régions de Coquimbo et du Maule, Valparaíso étant la plus touchée, où 30% des animaux morts sont des bovins et 70% des chèvres et des moutons. On estime que 50 000 animaux ont été touchés par la sécheresse. […] »* « […] La situation est encore pire si l'on considère qu'avec les bovins maigres, les prix par animal ont fortement baissé tandis que la valeur de l'herbe (ou du fourrage) pour les nourrir a explosé. «Pour un veau, ils payaient jusqu'à 200 000 pesos (275 $ US) et maintenant ils ne paient que 60 000 (82 $ US)», explique Aldo. Et il ajoute: "Si vous n'avez pas de ressources, vous ne pouvez pas acheter de fourrage ... c'est pourquoi les gens prennent la décision de vendre leurs animaux à n'importe quel prix pour qu'ils ne continuent pas à mourir." […] »** *https://www.theclinic.cl/2019/09/22/sequia-en-chile-10-datos-que-evidencian-la-urgencia-de-la-problematica/ (consulté le 18 février 2021) **https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
« VENTE D’EAU POTABLE »
En arrière-plan un camion citerne est positionné pour faire le plein d'eau. Non loin de la Ligua. Province Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […] La législation chilienne prévoit que l'eau est un bien public, mais la quasi-totalité des droits d'exploitation appartiennent à des privés.
Une situation dénoncée par les manifestants depuis le début de la crise sociale en octobre 2019 qui critiquent un système socio-économique où le secteur privé prévaut dans les domaines tels que la santé, l'éducation, les retraites et la gestion de l'eau.
"L'eau s'achète, se vend, se loue" […] »*
*https://www.geo.fr/environnement/au-chili-une-secheresse-historique-en-pleine-crise-du-coronavirus-200384 (consulté le 18 février 2021)
Pompe et bassine d’eau pour la vente.
Ici un camion citerne charge de l’eau pour aller l’amener à une exploitation agricole. Non loin de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« Le Chili est l'un des rares pays qui a privatisé l'eau et mène une politique ultra-libérale de gestion de cette ressource depuis la dictature d'Augusto Pinochet. Soumise à la loi du marché, l'eau s'achète comme des titres de propriété. Dans la région des plantations d'avocats de Pétorca, les arbres fruitiers sont arrosés abondamment pendant que la population vit sous rationnement. Cette privatisation de l'eau est au cœur de la révolte chilienne de ces derniers mois. »*
« […] Dernièrement, le ministère de l’Agriculture a déclaré les régions de Coquimbo (nord), Valparaíso (centre) et O’Higgins (sud) « zones de crise agricole » et plusieurs localités sont en pénurie d’eau et enregistrent d’importantes pertes de production agricole, qui occupe une place de choix parmi les exportations chiliennes. […] »**
*https://www.france24.com/fr/20201014-chili-eau-privatisation-constitution-manifestation (consulté le 18 février 2021)
**https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
Ici un camion citerne charge de l’eau pour aller l’amener à une exploitation agricole. Non loin de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […] Actuellement, 56 communes sont sous décret de pénurie d'eau dans cinq régions du Chili: Coquimbo, Valparaíso et Metropolitana, O'Higgins et Maule. 116 communes, quant à elles, ont été déclarées zones d'urgence agricole. Selon le gouvernement, les débits fluviaux dans ces zones présentent des déficits allant jusqu'à 84% par rapport aux moyennes historiques. […] »*
« […] Selon le premier rapport de l'Office national de l'eau, qui a été remis au président de la République, Sebastián Piñera, il est indiqué que «le secteur agricole est le plus gros utilisateur d'eau de consommation au Chili avec 72%, suivi de l'eau potable, la consommation industrielle et l'utilisation minière, avec respectivement 12%, 7% et 4%, et les 5% restants sont associés au secteur de l'élevage et à l'utilisation de consommation dans la production d'électricité », a expliqué Óscar Cristi, directeur de la direction, à El Dínamo General de Eau (DGA) du Ministère des Travaux Publics (MOP). […] »**
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
**https://www.eldinamo.cl/ambiente/2020/04/04/agua-y-sequia-cuales-son-las-industrias-que-mas-emplean-este-recurso-y-que-estan-haciendo-para-darle-un-uso-mas-eficiente/ (consulté le 18 février 2021)
Ici un camion citerne fini de faire le plein d’eau pour aller l’amener à une exploitation agricole. Non loin de Petorca. Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […] "Le changement climatique est là pour durer et nous devons agir", a déclaré le ministre de l'Agriculture Antonio Walker à BBC Mundo.
Le secrétaire d'État ajoute que «la désertification est une réalité et que le grand défi est maintenant de savoir comment affronter ces sols dégradés et les transformer en matières organiques et riches en carbone».
Pour ce faire, Walker dit que de grands ouvrages d'irrigation doivent être construits.
"Nous n'avons pas fait l'infrastructure d'irrigation pour profiter de l'eau. Nous devons faire des réservoirs, une nouvelle institutionnalité de l'eau, faire une réutilisation des eaux usées, etc.", dit-il.
"C'est une saison très difficile et elle est plus grave que celle de l'année 68 car, à pluviométrie égale, nous avons une agriculture, une économie et une population beaucoup plus importantes", ajoute le ministre. […] »*
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
Le camion citerne fait le plein d’eau potable pour aller le distribuer à la population à raison de 50 litres d’eau par personne et par jour, soit 350 litres par semaine. « Deux fois moins que ce que recommande l'OMS comme minimum pour assurer les besoins d'hygiène basiques. »* Canela baja, Province de Choapa, Région de Coquimbo - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […] À l’heure actuelle, 136 communes sont déclarées en état d’urgence hydrique, soit environ 40 % des municipalités chiliennes. Environ 500 000 personnes reçoivent de l’eau potable via des camions-citernes. En septembre, le président Piñera a annoncé le déblocage de 5 milliards de dollars afin d’améliorer les infrastructures d’irrigation. Pour diminuer la mortalité du bétail et la chute des effectifs d’abeilles, mais aussi pour limiter la multiplication des incendies, le gouvernement vient de lancer une campagne de sensibilisation pour une gestion responsable du précieux liquide. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
Livraison d’eau potable par camion citerne à raison de 50 litres d’eau par personne et par jour, soit 350 litres par semaine. « Deux fois moins que ce que recommande l'OMS comme minimum pour assurer les besoins d'hygiène basiques. »* Monte Patria, Povince de Limarí, Région de Coquimbo - Février 2020.
Voici un extrait d’un texte que nous avons lu sur le site de la mairie de Monte Patria :
« […] C'est le maire Camilo Ossandón lui-même qui a informé le maire Lucía Pinto que dans les mois à venir, certains systèmes d'eau potable en milieu rural pourraient présenter des problèmes, et de 1700 personnes qui sont aujourd'hui approvisionnées en eau potable par des camions-citernes, dans quelques mois ce nombre pourrait dépasser 3500 habitants, ce qui représenterait près de 10% de la population de la commune avec des problèmes d'accès à l'eau potable début 2020. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.munimontepatria.cl/web/index.php/blog-noticias-monte-patria/675-alcalde-de-monte-patria-entrega-propuestas-de-medidas-para-enfrentar-la-sequia-y-el-cambio-climatico-a-intendenta-lucia-pinto (consulté le 18 février 2021)
Livraison d’eau potable par camion citerne à raison de 50 litres d’eau par personne et par jour, soit 350 litres par semaine. « Deux fois moins que ce que recommande l'OMS comme minimum pour assurer les besoins d'hygiène basiques. »*
Ici c'est chez une vendeuse de fruits et légumes. Monte Patria, Povince de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici un extrait d’un texte que nous avons lu sur le site de la mairie de Monte Patria :
« […] Le maire de Monte Patria présente des propositions de mesures pour lutter contre la sécheresse et le changement climatique à Intendenta Lucia Pinto
Treize propositions d'actions, classées comme mesures immédiates, à court terme et à moyen terme, ont été celles présentées par le maire Camilo Ossandón Espinoza à la première autorité régionale, ceci dans le contexte de la sécheresse et du changement climatique, et en prenant comme toile de fond le fait que Monte Patria est l'une des communes les plus touchées par le manque de pluie et de neige. C'est l'étude de l'Organisation internationale pour les migrations OIM, qui indique que Monte Patria est la première commune à vivre le processus de migration en raison du changement climatique, l'une des voix d'avertissement qui met en garde contre la grave situation qui affecte les habitants de cette commune dans lequel le travail de l'agriculture est le principal moteur du développement. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.munimontepatria.cl/web/index.php/blog-noticias-monte-patria/675-alcalde-de-monte-patria-entrega-propuestas-de-medidas-para-enfrentar-la-sequia-y-el-cambio-climatico-a-intendenta-lucia-pinto (consulté le 18 février 2021)
- Nos hôtes du soir près de leur stock d’eau qui leur est livré par camion citerne, à raison de 50 litres d’eau par personne et par jour, soit 350 litres par semaine. « Deux fois moins que ce que recommande l'OMS comme minimum pour assurer les besoins d'hygiène basiques. »* Manuel Montt, Province de Petorca, Région Valparaíso, Chili - Février 2020.
- Non loin de Freirina, Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« "Vivre sans eau, c'est terrible": le centre du Chili est frappé de plein fouet par une sécheresse sans précédent qui assèche les rivières, vide les réservoirs des barrages et rend les habitants plus vulnérables face à l'épidémie de coronavirus.
"Aujourd'hui, il y a plus de 400.000 familles, soit près de 1,5 million de personnes, dont la consommation quotidienne de 50 litres d'eau est fournie par des camions-citernes", explique à l'AFP Rodrigo Mundaca, porte-parole du Mouvement pour la défense de l'accès à l'eau, la terre et pour la protection de l'environnement (Modatima). […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-chili-une-secheresse-historique-en-pleine-crise-du-coronavirus_143216 (consulté le 18 février 2021)
Nos hôtes du soir remplissent nos gourdes avant de séparer au matin.
« De l’eau c’est vrai qu’on n'en pas mais quand même suffisamment pour vous remplir une gourde pour la route ».
- Non loin de Casablanca, Province de Valparaíso, Région de Valparaíso.
- Non loin d'Andocollo, province d'Elqui, Région de Coquimbo.
Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […] Des camions-citernes parcourent quotidiennement les routes et chemins de terre pour approvisionner les habitations où l'eau est conservée dans des bidons.
"Dans une situation de pandémie comme aujourd'hui, cela montre une fois de plus que lorsqu'il existe un modèle d'appropriation privée de l'eau (...), cela ne garantit pas le droit humain à l'eau et rend les communautés encore plus fragiles", dénonce Rodrigo Mundaca.
La législation chilienne prévoit que l'eau est un bien public, mais la quasi-totalité des droits d'exploitation appartiennent à des privés.
Une situation dénoncée par les manifestants depuis le début de la crise sociale en octobre 2019 qui critiquent un système socio-économique où le secteur privé prévaut dans les domaines tels que la santé, l'éducation, les retraites et la gestion de l'eau. […] »*
*https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-chili-une-secheresse-historique-en-pleine-crise-du-coronavirus_143216 (consulté le 18 février 2021)
Notre hôte d’un soir qui nous a permis de planter notre tente dans la cours de sa ferme près de sa réserve d’eau. « […] 50 litres d'eau par jour et par personne, apportés par des camions-citernes. Deux fois moins que ce que recommande l'OMS comme minimum pour assurer les besoins d'hygiène basiques. […] »* Non loin de Quilimarí, Provinde de Choapa, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […]
«Si certaines localités n'ont pas d'eau, c'est regrettable mais c'est à cause de l'irresponsabilité de l'Etat, qui n'a pas fait les investissements nécessaires»
pour y creuser des puits assez profonds, rétorque Alfonso Ríos, président du syndicat Agropetorca, qui regroupe l'essentiel des grands agriculteurs de la province. Il voit d'un mauvais œil le référendum prévu le 25 octobre prochain, pour ou contre l'abandon de la constitution actuelle, décriée par les Chiliens descendus dans les rues lors du mouvement social historique lancé en octobre dernier. […] »*
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
Notre hôte d’un soir qui nous a permis de planter notre tente dans la cours de sa ferme près de sa réserve d’eau. « […] 50 litres d'eau par jour et par personne, apportés par des camions-citernes. Deux fois moins que ce que recommande l'OMS comme minimum pour assurer les besoins d'hygiène basiques. […] »* Non loin de Quilimarí, Province de Choapa, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […]
«La privatisation de l'eau est garantie par cette constitution, qui a été écrite sur mesure pour mettre en place le modèle économique néolibéral»
imposé par la dictature et maintenu après le retour à la démocratie, rappelle le sénateur d'opposition Juan Ignacio Latorre. Membre du Frente Amplio, coalition de gauche issue du grand mouvement social étudiant de 2011, il dénonce le lobby agricole, qui freine tout projet de réforme du code des eaux par le Parlement. Et il voit dans le référendum du 25 octobre l'opportunité de tirer un trait sur la privatisation des eaux, pour reconnaître l'eau comme un bien public, et un droit humain. […] »*
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
Nos hôtes d’un soir « soignent » les animaux de la ferme. Nourriture pour les chèvres et eau pour les chevaux. Non loin de Quilimarí, Provinde de Choapa, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Camion citerne qui transporte de l’eau industrielle (agua industrial) sur un pont au dessus de la rivière Petorca déclarée assèchée en 1997.* Pont attribué à Gustav Eiffel nous dit-on dans le coin mais sans que l’on puisse vérifier l’information (: http://www.gustaveeiffel.com/ouvrage/amerique_sud.html). Pedegua, Province de Petorca, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de l'eau au Chili :
« […]
«Au Chili, les inégalités se fondent en grande partie sur le fait que l'eau, la terre, les ressources naturelles ont été transformées en marchandises,
dénonce Rodrigo Mundaca, porte-parole de l'association de défense de l'environnement Modatima.
Le modèle néolibéral permet de laisser des habitants sans eau, pendant que l'industrie extractive accumule les richesses.»
[…] »*
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
De l’eau est amenée dans une cimenterie. Non loin de Combarbalá, Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur le sujet nous avons trouvé ceci sur internet :
« […] La gravité de la situation est telle que même le ministre des Travaux publics, Alfredo Moreno, a déclaré en janvier de cette année que "le Chili se tarit et que nous devons tous faire partie de la solution". Mais quels sont les secteurs productifs qui emploient le plus cette ressource et que font-ils pour l'utiliser plus efficacement? […]
Selon le premier rapport de l'Office national de l'eau, qui a été remis au président de la République, Sebastián Piñera, il est indiqué que «le secteur agricole est le plus gros utilisateur d'eau de consommation au Chili avec 72%, suivi de l'eau potable, la consommation industrielle et l'utilisation minière, avec respectivement 12%, 7% et 4%, et les 5% restants sont associés au secteur de l'élevage et à l'utilisation de consommation dans la production d'électricité », a expliqué à El Dínamo, Óscar Cristi, directeur de la direction générale pour Eau (DGA) du Ministère des Travaux Publics (MOP). […] »*
*https://www.eldinamo.cl/ambiente/2020/04/04/agua-y-sequia-cuales-son-las-industrias-que-mas-emplean-este-recurso-y-que-estan-haciendo-para-darle-un-uso-mas-eficiente/ (consulté le 18 février 2021)
« Danger à 100 mètres » Panneau écrit en anglais et en chinois. Depuis La Ligua, nos hôtes nous parle de ce grand projet de chantier avec les Chinois.
En contrebas les camions s'affairent et un énorme réservoir d'eau se dessine. Non loin du tunnel de Las Palmas, Chili - Février 2020.
Au sujet de ce chantier nous lisons ceci sur internet :
« […] Le Chili lance un appel d'offres pour un réservoir d'eau de 160 millions de dollars américains
Le ministère chilien des Travaux publics (MOP) a lancé l’appel d’offres pour la construction du réservoir d’eau de Las Palmas, un projet qui nécessitera un investissement de près de 4 millions d’unités de développement (UF, 160 millions de dollars au taux de change actuel). […]
Le projet de barrage de Las Palmas vise à aider à sécuriser l'approvisionnement en eau pour l'irrigation dans la vallée de Petorca pendant la saison sèche. Le projet comprend la construction d'un nouveau barrage pour le réservoir de Las Palmas, près de Petorca dans la région de Valparaíso (V). Le réservoir aura la capacité de stocker jusqu'à 55 Mm3 d'eau de la rivière Petorca, ce qui contribuera à irriguer 2 859 ha de terres dans les municipalités de Petorca, Cabildo, La Ligua et Papudo. L'avis de MOP peut être lu ici, en espagnol. […] »*
*http://www.hgomezgroup.com/en/2017/07/31/chile-construction-tenders-water-reservoir-and-hospital/? (consulté le 18 février 2021)
Un héron cendré (dont la nourriture principale sont les poissons et qui on imagine doit souffrir de la sécheresse) s’envole du bord d’une piscine agricole vide. Las Palmas, Chili - Février 2020.
« […] le nombre de conflits sur l’eau n’a cessé d’augmenter ces dernières années. L’octroi de droits à qui en fait la demande sans une connaissance précise des ressources en eau a conduit à la surexploitation de certains aquifères, ainsi qu'à la déclaration de restriction dans plus d’une centaine d'entre eux. Ceux-ci sont concentrés dans le nord aride et semi-aride du Chili. L’activité minière (cuivre dans la Cordillère des Andes, nitrate et lithium dans le désert d’Atacama), très demandeuse en eau pour transformer le minerai, exerce une pression permanente sur les propriétaires de droits, particulièrement les agriculteurs. […] »*
*https://theconversation.com/au-chili-les-derives-des-marches-de-leau-117263 (consulté le 18 février 2021)
Sculpture callipyge ! et point de vue sur une ou plusieurs exploitations agricoles où les réservoirs d’eau sont visiblement à sec. Impossible de reconnaître le fruit qui est cultivé ici en monoculture importante, ça ressemblerait à du kumquat. La plante de petite taille nous intrigue mais comme d'habitude les clôtures nous empêchent de nous approcher. Tilama, Province de Choapa, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la sécheresse au Chili :
« […] Selon la météorologue María Alejandra Bustos, bien que des sécheresses comparables à la sécheresse actuelle aient été observées au Chili - comme celles de 1998, 1988, 1968 et 1924 -, la grande différence est que l'actuelle survient après une période de 10 années sèches d'affilée.
"Cela lui donne des caractéristiques plus aiguës. Et, en plus, la fréquence de ces événements a augmenté", dit-elle à BBC Mundo. […] »*
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
En contre bas de la photo précédente. Vides, des piscines agricoles, réservoirs d'eau pour l’irrigation des avocats (Paltos). Tilama, Province de Choapa, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous lisons ceci à propos de la culture de l'avocat au Chili :
« […] Depuis les années 90, les consommateurs se ruent sur les avocats. C’est particulièrement vrai pour les États-Unis et l’Europe, principaux consommateurs du fruit vert après le Mexique. Aujourd’hui, les principaux producteurs se trouvent au Mexique, au Chili et en Afrique. En moins de 30 ans, l’espace dédié à la culture de l’avocat a augmenté de 800 % au Chili, passant de 2000 hectares à plus de 16.000 aujourd’hui.
Longtemps synonyme de dynamisme économique pour les Chiliens, l’avocat menace aujourd’hui le quotidien des citoyens. Les champs s’étendent à perte de vue au pied des montagnes chiliennes. Ils ont petit à petit remplacé les cultures traditionnelles de pommes de terre, de tomates ou encore les vergers. Le paysage et les conditions de vie des habitants s’en sont vus transformés petit à petit. En 30 ans d’expansion, la culture de l’avocat a fait des dégâts. Dans la province de Petorca, région centrale du Chili, du large fleuve encore présent il y a une dizaine d’années, ne reste qu’un mince filet d’eau, rapporte National Geographic. Désormais, les déchets plastiques ont pris la place des poissons au fond du lit asséché. Sans eau, pas d’évaporation et donc, pas de précipitations : c’est un cercle vicieux.
En effet, chaque hectare cultivé demande à être irrigué par plus de 100.000 litres d’eau par jour (l’équivalent de la consommation d’eau de 1000 habitants). Un kilo d’avocat (environ cinq fruits) demandant à lui seul 1.000 litres d’eau. Dans un pays où l’eau est une ressource privatisée depuis 1981, les citoyens sont démunis, et se voient forcés de quitter la région. Sans eau pour vivre, se laver ou arroser les récoltes et donner à boire au bétail, ils doivent la faire venir par camion. »*
*https://www.lesoir.be/244802/article/2019-08-30/au-chili-la-culture-de-lavocat-prive-les-habitants-deau (consulté le 18 février 2021)
Paysage que l’on a souvent retrouvé sur notre route durant les presque 2 000 km que nous avons parcourus à vélo pendant deux mois, de Santiago du Chili à San Pedro de Atacama. Manuel Montt, Province de Petorca, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la sécheresse au Chili :
« […] La sécheresse intense qui a frappé le pays d'Amérique du Sud et qui dure depuis au moins dix ans. Cette saison, cependant, a été la plus brutale.
Dans la ville de Santiago, par exemple, seuls 81 mm de précipitations ont chuté jusqu'à présent cette année, ce qui représente un déficit de 75% selon la direction météorologique chilienne. À Valparaíso, 82 mm sont tombés alors que la "normale à ce jour" est de 397 mm.
Le même scénario se répète dans différentes zones touchées par la sécheresse, avec un déficit de plus de 85% dans des villes comme La Serena, dans le nord du pays.
Et les prévisions ne sont pas encourageantes car la saison printemps-été ne fait que commencer et les températures dans le centre du Chili dépassent déjà les 30 ºC. […] »*
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
Petit filet d’eau dans une rivière près d’Andocollo. Province d’Elqui, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Dans un article assez complet de la BBC sur la situation chilienne dont le titre est
«Méga-sécheresse» au Chili: les conséquences catastrophiques de la plus grande crise de l'eau de ces 50 dernières années »
nous avons isolé un extrait pour légender cette photo :
« […] Selon le gouvernement, les débits fluviaux dans ces zones présentent des déficits allant jusqu'à 84% par rapport aux moyennes historiques. […] »*
Il y a aussi ceci trouvé sur internet :
« […] Les communes qui manquent d'eau potable sont également celles qui connaissent les plus grandes inégalités sociales au Chili
La Fundación Amulén a passé en revue différentes études et croisé diverses informations disponibles, afin de visualiser les zones qui sont dans l'état le plus critique au regard de leur situation socio-économique et de la disponibilité de l'eau potable. Les communes rurales de Coquimbo et Valparaíso présentent un manque d'eau potable et une vulnérabilité supérieure à 80%.
A Andacollo, Combaralá et Putre, plus de 95% de la population appartient aux segments socio-économiques D et E et ils ont un manque d'eau potable à travers le réseau supérieur à 67%. Dans les zones rurales de La Serena et Ovalle, plus de 1 200 logements sont approvisionnés par camion citerne, où la vulnérabilité est supérieure à 85%. […] »**
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
**https://codexverde.cl/comunas-carentes-de-agua-potable-son-tambien-las-que-presentan-mayor-inequidad-social-en-chile/ (consulté le 18 février 2021)
Vu de l’autoroute non loin de Los Vilos. Province de Choapa, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Déjà en 2018 la situation était alarmante ici, voir l’article ci dessous :
« La sécheresse est concentrée dans les communes situées entre Copiapó et Los Vilos
Selon un chercheur de l'Université du Chili, cette situation a été accentuée par l'événement La Niña.
"La zone de Copiapó à Los Vilos présente le plus grand déficit hydrique en ampleur, peut-être en raison d'une condition de déficit structurel dans ce territoire, habitué à des sécheresses prolongées", indique l'étude Radiographie de l'eau, qui sera publiée ce mardi. contexte du séminaire de la Semaine de l’eau, qui se tiendra à Santiago.
Selon le chercheur de l'Université du Chili, Fernando Santibáñez, bien qu'il y ait une situation plus complexe dans ce domaine, l'ensemble du pays est en dessous de la normale. Selon leurs estimations, le déficit varie de 20% à 35%.
"Il faut s'y attendre, car nous vivons un événement La Niña qui signifie des eaux froides dans l'océan", explique l'universitaire, qui prévoit que ce phénomène, qui apporte moins de pluie, prendra fin en mai pour laisser place à des précipitations normales, mais elles ne permettront pas de surmonter la situation de sécheresse.
La radiographie de la situation de l'eau indique que ce déficit n'est pas mineur. L'étude rappelle que le Chili figurait parmi les 10 pays ayant les dépenses les plus élevées associées aux catastrophes en 2015, atteignant 3,1 milliards de dollars US, et de ce montant plus de 45% ont été utilisés pour couvrir des situations de pénurie d'eau.
Mais le problème n'est pas seulement superficiel. «Lorsque nous analysons la question des aquifères, ils sont sur une tendance à la baisse significative; 101 puits sur 145 qui ont été analysés ont montré une tendance négative», explique Ulrike Broschek, directrice adjointe du développement durable à la Fundación Chile. […] »*
*https://www.latercera.com/tendencias/noticia/sequia-se-concentra-comunas-ubicadas-copiapo-los-vilos/113481/ (consulté le 18 février 2021)
Champs à l’abandon à cause de la pénurie d’eau due à la sécheresse, tout le système d’irrigation a été démantelé. Non loin d’El Palqui. Monte Patria, Province de Limarí, Region Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur cette région, nous avons pu lire beaucoup d’articles comme celui-ci dont le titre est
"Monte Patria: les premiers expatriés climatiques du pays"
. En voici un extrait :
« […] Camilo Ossandón, maire de Monte Patria, affirme que la sécheresse persiste depuis 15 ans et qu'il y a un retard structurel dans l'amélioration des conditions imposées par le changement climatique. L'agriculture représente 75% de la population active de la commune. «Il faut évidemment faire des investissements publics pour maintenir les conditions de vie. 17% de la population de Monte Patria (un chiffre mis à jour par le maire) a quitté ces dernières années, environ cinq mille personnes (…). Sur les 33 000 habitants de la commune, nous avons aujourd'hui 1 428 inscrits à la recherche d'un emploi, soit près du double à la même date l'année dernière ».
Le chef communal raconte qu'il y a environ 80 maraîchers qui n'ont pas d'eau. En outre, il existe des secteurs tels que la rivière Huatulame qui ont été sévèrement touchés, car il s'agit de la principale vallée d'exportation de fruits, concentrant plus de 50% de la production communale de raisins de table, avec 1 700 hectares. La commune estime qu'il y a une réduction de 23% de sa superficie cultivée, ce qui implique une perte de deux millions de caisses de raisins. […] »*
*https://laboratorio.latercera.com/tiempo-de-actuar/noticia/desplazados-por-cambio-climatico-en-chile/838400/ (consulté le 18 février 2021)
« Hidrotec, Proyectos de Riego, Primeros en servicio, Goteo-Microaspersión-Aspersión-Cinta » : Hidrotec, Projet d'Irrigation, Premiers en service, Goutte-à-goutte, Micro-arrosage, Arrosage...
Non loin d’El Palqui et Monte Patria. Province de Limarí, Region Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet nous avons trouvé un document très intéressant qui nous informe que sur cette zone c’était déjà très grave en 2015. En voici deux extraits :
« La Société agricole du Nord (SAN) a présenté un rapport difficile sur la situation de l’eau enregistrée dans la région de Coquimbo, qui présente le point le plus critique de la pénurie d’eau des cinq dernières décennies.
Les chiffres ne mentent pas et révèlent la situation complexe qui existe dans cette région du nord du Chili. Selon le rapport préparé par les Conseils de surveillance de la région de Coquimbo, la quantité d'eau stockée a atteint des niveaux minimums historiques, à tel point qu'en décembre de 2014, il n'y avait plus que des millions de 88,673, ce qui équivaut à un 6,7% de la capacité totale.
Quant aux hectares 120.786 irrigués dans la région, les milliers de 73 (60%) ont cessé d'être irrigués en raison de la grave sécheresse qui sévit déjà pour la neuvième année consécutive et qui a gravement affecté les petites, moyennes et moyennes régions. grands agriculteurs, ainsi que les familles liées au monde rural.
Sur l’ensemble des hectares irrigués de la région, 26.518 se situe dans la province d’Elqui, une région où, lors de la dernière campagne, il restait à irriguer des hectares 10.870 équivalents à 40,99%.
Dans la province de Limari, la situation est plus complexe. Celles-ci se concentrent sur le 50% de la superficie totale irriguée de la région (71.462 hectares) et les 72,64% (51.913 hectares) a déjà été irrigué, ne laissant que 19.549 hectares disponibles pour la culture.
"Les zones qui ont arrêté d'arroser et de sécher leurs récoltes sont les secteurs de Cogotí, Huatulame, Punitaqui et Pama, puisque l'approvisionnement en eau pour cette saison est nul", détaille le document. (…)
"La superficie irriguée a été réduite de 60,46%, ce qui équivaut à 73.033 hectares de moins au niveau régional, ce qui représente une diminution significative de la productivité agricole locale. Cette situation envisage un chiffre historique minimum depuis le boom de l'agriculture dans la région de Coquimbo, atteignant seulement 47.753 hectares irrigués, chiffre même inférieur à la saison 2007, année au cours de laquelle la dernière crise régionale de l'eau a existé. Cadastral autour de 70.000 hectares productifs sous irrigation"
, indique le document. […] »*
*https://blueberriesconsulting.com/fr/escasez-hidrica-impacta-a-la-fruticultura-de-la-region-de-coquimbo/ (consulté le 18 février 2021)
Un samedi au Chili. Piscine non loin du barrage de Culimo. Chili - Février 2020.
Parc aquatique sur la route de Huasco en partant de Vallenar. Chili - Février 2020.
Contraste de végétation entre les vignes irriguées de grands propriétaires agricoles et les terres frappées par une sécheresse sans précédent qui dure depuis une décennie au centre et au nord du pays. En contrebas, la rivière Cogoti une des seules que nous n’avons pas vu asséchée durant notre périple. Non loin d’El Palqui et Monte Patria. Province de Limarí, Region Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la sécheresse au Chili :
« Après une période de sécheresse exceptionnellement longue, les rivières et les réservoirs d’eau chiliens ont atteint des niveaux historiquement bas […]. Alors que le pays est frappé par une sécheresse exceptionnelle, les grands propriétaires agricoles accaparent les ressources en eau. […] » *
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
Dimanche près de la rivière Cogoti non loin d’El Palqui.
Durant la fin de notre tour de France à vélo, on photographiait les rivière asséchées dans le sud du pays ; et au Chili c’est celles où il y a encore de l’eau qui attirent notre attention! Chili - Février 2020.
Dans beaucoup d’articles que nous avons trouvés sur le net on a pu lire les propos chocs de Rodrigo Mundaca et des témoignages de personnes qui avaient l’habitude de se baigner dans des rivières maintenant asséchées :
"Est-il acceptable que vous continuiez à consommer des avocats alors que certains enfants ne savent même pas ce qu'est une rivière ?"*
«Au Chili, les inégalités se fondent en grande partie sur le fait que l'eau, la terre, les ressources naturelles ont été transformées en marchandises,
dénonce Rodrigo Mundaca, porte-parole de l'association de défense de l'environnement Modatima.
Le modèle néolibéral permet de laisser des habitants sans eau, pendant que l'industrie extractive accumule les richesses.»
**
« […]
«On se baignait dans la rivière, on y pêchait, c'était tellement agréable,
se souvient cette femme au foyer de 52 ans.
Et on avait tellement de fruits qu'on n'avait pas besoin d'en acheter. Quand je dis tout ça à mes petits-enfants, ils croient que je leur raconte des histoires.»
Au fil des ans, l'eau s'est faite de plus en plus rare dans le ruisseau et le petit canal d'irrigation en contrebas de la maison. […] »**
*https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/video-rivieres-assechees-enfants-assoiffes-la-face-cachee-des-cultures-d-avocats-au-chili_3747429.html (consulté le 18 février 2021) **https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
Dimanche au bord de la rivière Cogoti. Cette famille est venue pique-niquer et profiter d’une des malheureusement rares rivières avec un peu d’eau que nous avons trouvées durant notre périple de Santiago à San Pedro de Atacama. Non loin d’El Palqui. Chili - Février 2020.
Bassine agricole et contraste de végétation entre les vignes irriguées de grands propriétaires agricoles et les terres frappées par une sécheresse sans précédent qui dure depuis une décennie dans le centre et le nord du pays. En contrebas mais invisible sur ce diptyque, la rivière Cogoti une des seules que nous n’avons pas vu asséchée durant notre périple de Santiago à San Pedro de Atacama. Non loin d’El Palqui et Monte Patria, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la sécheresse et de la question de l'eau au Chili :
« […]
“C’est une farce que de faire reposer la crise hydrique sur le dos des habitants”
, peste Rodrigo Mundaca, porte-parole de Modatima, une association de défense de l’accès à l’eau. Il fait ici référence aux 75 % de la ressource utilisée par le secteur agricole contre environ 6,8 % pour la consommation domestique.
Pour ce professeur d’agronomie, l’une des principales causes de la sécheresse est à rechercher dans l’actuelle Constitution, rédigée en 1980 pendant la dictature du général Pinochet (1973-1990). Elle stipule qu’une personne ou une entreprise peut détenir un droit d’accès à l’eau ; un titre qu’il est possible de céder, louer ou vendre, comme une maison. Le Chili est le seul pays à imposer un droit de propriété sur l’eau.
Ce marché favorise les grands exploitants au détriment des petits agriculteurs, tout en ouvrant la porte à la corruption et à la spéculation. Devant la raréfaction de la ressource, les “droits d’eau” ont vu leur valeur doubler, voire tripler selon les régions. […] »*
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
- Bassine et exploitations agricoles, ici monoculture de vignes et de mandariniers. El Palqui. Province de Limarí, Region Coquimbo, Chili - Février 2020.
- Rivière de Petorca asséchée depuis 1997* avec dans le lointain Manuel Montt. Province de Petorca, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
*https://www.liberation.fr/planete/2020/06/28/chili-sans-eau-en-pleine-pandemie-a-l-ombre-des-avocatiers_1792627/ (consulté le 18 février 2021)
- « AgroKing BB Trading Fundo ». Panneau d'une entreprise fruticole à l'entrée de grandes cultures de vignes avec raisins de toutes les couleurs qui sèchent non loin de la route.
- « Hamburg Süd ». Unité de conditionnement des fruits cultivés à l'entour.
Tout près d'El Palqui. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet et sur le site de Hamburg Süd à propos de cette entreprise et au sujet de la logistique nécessaire au transport de l'imposante exportation fruticole du Chili :
« […] La Hamburg Südamerikanische Dampfschifffahrts-Gesellschaft (
HSDG
), ou plus simplement Hamburg Süd, est une compagnie maritime allemande dont le siège est à Hambourg. Elle a été fondée par onze négociants, le 4 novembre 1871, en tant que société par actions. […] Le transport frigorifique commence en 1930 pour la compagnie, avec la traversée en chambre froide en bateau de cargaisons de fruits. Ceci mène à la construction de bateaux frigorifiques spécifiques. […] société par commandite spécialisée dans les porte-conteneurs qui appartient au groupe allemand
Dr Oetker
. […] En décembre 2016, Mærsk annonce l'acquisition de Hamburg Süd, qui à ce moment-là, possède 5 960 employés avec un chiffre d'affaires de 6,73 milliards de dollars. […] »*
« […] Qu'il s'agisse de denrées périssables, de produits pharmaceutiques ou de fleurs, le transport de produits sensibles à la température nécessite une chaîne d'approvisionnement du froid ininterrompue pour maintenir la qualité. En tant que l'un des principaux fournisseurs de transport frigorifique au monde, nous savons exactement de quoi il s'agit. Pour accroître la transparence tout au long de la chaîne d'approvisionnement, nous utilisons notre infrastructure de gestion à distance des conteneurs (RCM). Nos conteneurs frigorifiques sont équipés de dispositifs RCM. L'utilisation de cette technologie de transfert de données de pointe permet la surveillance du fret en temps réel. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamburg_Süd (consulté le 18 février 2021)
**https://www.hamburgsud-line.com/liner/en/liner_services/services_products/reefercargo/index.html (consulté le 18 février 2021)
Camion frigorique devant une unité de conditionnement de fruits. Tout près d'El Palqui. Province d'Elqui, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet et sur le site de Hamburg Süd nous lisons ceci à propos de la société Mærsk :
« A.P. Møller-Mærsk est un grand armateur opérant partout à travers le monde, et la plus grande entreprise du Danemark. Connu aussi sous le simple nom de Mærsk, le groupe est présent dans le transport maritime avec Maersk Line, première compagnie maritime et plus grand armateur de porte-conteneurs du monde. Le groupe est également actif dans les domaines de la construction navale, de la prospection pétrolière et gazière, du commerce de détail, du transport aérien avec Mærsk Air, et dans d'autres activités industrielles. […] »*
« Hambourg, le 4 février 2021. Hamburg Süd, qui est reconnue pour ses relations durables et solides avec ses clients, a établi avec succès sa marque au sein de A.P. Moller-Maersk. Depuis l'acquisition de Hamburg Süd, la société a progressivement intégré et réalisé des synergies significatives tout en conservant l'autonomie locale et en garantissant ainsi la flexibilité nécessaire pour répondre aux besoins des clients. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Maersk (consulté le 18 février 2021)
**https://www.hamburgsud-line.com/liner/cn/liner_services/news_detail_1367480.html (consulté le 18 février 2021)
- Arrêt de bus dénommé "Esfuerzo Campesino" (Effort Paysan).
- Hangar de stockage de la société Del Monte.
Non loin de La Serena, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet et sur le site de Del Monte au sujet de cette société et de son discours :
« […] Del Monte Foods est une entreprise agroalimentaire américaine, s'occupant à la fois de production et de distribution. C'est notamment un des leaders mondiaux de la production d'aliments en conserve. L'entreprise a été rachetée par les actionnaires de sa filiale de production aux Philippines dans les années 2000 et continue à exploiter la marque Del Monte aux États-Unis. […] »*
« […] Chez Del Monte, nous […] avons pour mission de nourrir les familles en créant des marques avec des produits de qualité parfaitement sains et soigneusement préparés.
Nous croyons que notre avenir est façonné par les choix que nous faisons, aussi petits soient-ils. Nous croyons qu'il faut nourrir la bonté de la Terre aujourd'hui pour faire croître un avenir plus sain et plus plein d'espoir. « […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Del_Monte_Foods (consulté le 18 février 2021)
**https://www.delmontefoods.com/ (consulté le 18 février 2021)
- Route pour arriver à Andacollo. Province d'Elqui, Région de Coquimbo, Chili.
- Scène quotidienne, la route, la tente et ce soir notre hôte nous offre une bonne cazuela. Non loin de Quilimarí. Région de Coquimbo. Chili - Février 2020.
Nous retrouvons la recette de la cazuela sur internet :
« La
cazuela
est un mets typique de l'Argentine et du Chili, élaboré avec de la viande de bœuf ou du poulet haché, et divers légumes : citrouille; maïs, pomme de terre. Parfois on y ajoute du riz et d'autres légumes.
Ce plat est issu du mélange de la cuisine traditionnelle espagnole et locale et semble plus ancien qu'on ne l'avait cru. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Cazuela (consulté le 18 février 2021)
« Construction d'aires de repos pour cyclistes »
À notre grand étonnement, un matin sur une petite route très peu fréquentée nous avons trouvé une aire de repos pour les cyclistes!
Durant ce périple nous avons très rarement rencontré des cyclistes que ce soit chiliens ou internationaux mais ce n’était peut-être pas la saison. On imagine qu’en Patagonie c’est autre chose et que les cyclotouristes sont probablement plus nombreux.
Sur les hauteurs du Río Hurtado en direction de Samo Alto. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur les hauteurs du barrage de Cogotí. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Nous lisons ceci à propos du barrage sur internet :
« Le réservoir de Cogotí est situé dans la région de Coquimbo, à 19 km au nord de Combarbalá. Il a une capacité maximale de 150 millions de m³. Sur ses rives, il y a des zones de camping et une plage propice à la baignade. »*
*https://es.wikipedia.org/wiki/Embalse_Cogotí (consulté le 18 février 2021)
Barrage de Cogotí au nord de Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici un extrait d’un document intéressant sur le remplissage des grands barrages de la région datant du premier juillet 2020. Nous y apprenons qu’après notre passage il a plu mais que cela n'a pas permis au barrage de Cogotí de se remplir au-delà de 26% de sa capacité :
« […] Selon Pablo Herman, ministre des Travaux publics, les dernières pluies ont permis «la recharge de certaines nappes phréatiques, mais nous continuons avec un déficit hydrique important». […]
"L'appel est de continuer à travailler en collaboration avec les utilisateurs d'eau, les irrigants et les systèmes ruraux d'eau potable, pour utiliser consciemment et prendre soin de l'eau que nous avons stockée", a souligné Herman. […]
D'autre part, à Limarí - le plus grand réservoir du nord du pays -, La Paloma a atteint 41 pour cent de l'accumulation d'eau, Recoleta 63 pour cent et plus loin Cogotí avec 26 pour cent. »*
*https://www.cooperativa.cl/noticias/pais/region-de-coquimbo/pese-a-lluvias-en-la-region-de-coquimbo-los-embalses-no-llegan-al-50/2020-07-01/163142.html (consulté le 18 février 2021)
Barrage de Cogotí au nord de Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici un extrait d’un article qui parle du bétail qui souffre de la sécheresse et de cette région :
« […] À entendre le climatologue Raúl Cordero, le processus de désertification est amorcé depuis plusieurs années. Le passage d’un climat semi-aride à aride dans la zone la plus peuplée du pays est une réalité :
“La sécheresse est un mécanisme naturel, mais elle est amplifiée par le changement climatique. Le phénomène El Niño, provoquant de fortes précipitations sur les pays andins, n’a eu aucune influence au cours de la décennie 2010 au Chili.”
[…]
Selon le chercheur, le Chili est en train de connaître ses premiers réfugiés climatiques internes.
“Face au manque d’eau conjugué à l’augmentation de la demande, certains sont obligés de se déplacer vers le sud. Ce phénomène est inéluctable, car les modèles climatiques prévoient une hausse des températures dans les décennies à venir.”
Certains éleveurs n’ont pas attendu pour effectuer une transhumance sur une distance inédite. Juan Carlos Codoceo est l’un d’entre eux. Au début de janvier, il a pris le volant de l’un des six camions transportant 1 150 chèvres pour rallier les vertes prairies de San Fabián, aux portes de la Patagonie.
Nous sommes obligés de parcourir 850 km pour sauver les troupeaux. À Punitaqui [à 400 km au nord de Santiago], plus de 50 % du bétail est mort l’an dernier. Le gouvernement régional assume les coûts du transport, mais nous savons que ce ne sera pas éternel.”
[…] »*
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
Barrage de Cogotí au nord de Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Extrait d’un autre article concernant cette situation de sécheresse alarmante :
« […] Selon le gouvernement chilien et les experts, il s'agit de la crise des eaux la plus profonde depuis 1968.
Le manque de précipitations a provoqué un effondrement des systèmes d'irrigation de diverses provinces du Chili, et même des milliers de personnes ont dû être approvisionnées en eau par des camions-citernes.
Mais peut-être le chiffre le plus dévastateur que laisse cette «méga-sécheresse» - comme on l'appelle aujourd'hui au Chili - est celui qui concerne les animaux morts: à ce jour, il y en a 34 000.
Selon le ministère de l'Agriculture, il y a aussi 470 000 têtes de chèvres, 170 000 bovins et 150 000 moutons qui sont en «mauvais état», c'est-à-dire que les animaux sont mal nourris et faibles.
La situation est encore pire si l'on considère qu'avec les bovins maigres, les prix par animal ont fortement baissé tandis que la valeur de l'herbe (ou du fourrage) pour les nourrir a explosé.
«Pour un veau, ils payaient jusqu'à 200 000 pesos (275 $ US) et maintenant ils ne paient que 60 000 (82 $ US)», explique Aldo. Et il ajoute: "Si vous n'avez pas de ressources, vous ne pouvez pas acheter de fourrage ... c'est pourquoi les gens prennent la décision de vendre leurs animaux à n'importe quel prix pour qu'ils ne continuent pas à mourir."[…] »*
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
Barrage de Cogotí au nord de Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire ceci au sujet de la sécheresse et ses conséquences pour l'élevage :
« […] La filière est à la croisée des chemins, explique le président de l’Association des éleveurs de Limarí.
“Ceux qui ont les moyens iront s’installer dans le Sud et les autres se reconvertiront. Beaucoup de jeunes font le choix de travailler dans les mines de cuivre du nord du Chili. Une double peine, car c’est une industrie très gourmande en eau. Le gouvernement doit agir pour que ces territoires ne meurent pas.”
[…] »*
*https://www.courrierinternational.com/article/secheresse-au-chili-le-manque-deau-frappe-surtout-les-petits-eleveurs (consulté le 18 février 2021)
Paysage du Chili, des terres frappées par une sécheresse sans précédent qui dure depuis une décennie. Non loin de Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici un extrait d'un très intéressant article de la BBC à propos du changement climatique et de la sécheresse au Chili :
« […] La chercheuse de l'Office chilien du changement climatique ajoute que «la tendance moyenne des précipitations entre les années 1961-2018 est de -23 mm par décennie pour l'ensemble du pays, une diminution particulièrement concentrée dans les zones centrale et sud».
En ce qui concerne l'attribution du changement climatique à la rareté de l'eau, il existe différentes positions.
María Alejandra Bustos affirme que, si le Climate and Resilience Science Center (CR) indique qu'environ un quart du déficit de précipitations (25%) est attribuable au changement climatique anthropique, il existe d'autres publications - comme celle récemment développée par Fundación Chile - qui déterminent que dans les causes, seulement 12% s'explique par ce facteur. […] »*
*https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857 (consulté le 18 février 2021)
Panneau et tract. Un annonçant et l’autre dénonçant la construction du barrage Valle Hermoso (Belle Vallée).
- « Ministère des Travaux Publics - Chili en marche - Construction - Barrage Valle Hermoso, Combarbalá. »
- « Non au barrage - La question est : Pour qui est votre projet »
Près et dans le centre de Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici un extrait d'article « pro-barrage » (comme on dit en France!, voir le reportage ‘La bataille de Sivens’ sur notre site) sur le site de Travaux publics et un autre extrait côté antibarrage sur le site de l'Observatoire Lationoaméricain des Conflits Environnementaux (OLCA, Observatorio Latinoamericano de Conflictos Ambientales) :
« […] En juin 2019, le président Sebastián Piñera a lancé le Plan national des réservoirs dans la commune de Combarbalá, qui comprend la construction de 26 nouveaux réservoirs, dont quatre correspondent à la région de Coquimbo. Ce sont les réservoirs de La Tranca, Murallas Viejas, Rapel et Canelillo. […]
À cela s'ajoute le réservoir de Valle Hermoso, situé dans la commune de Combarbalá, qui, selon le maire, "est déjà terminé et en cours de remplissage, mais la sécheresse a ralenti le processus".
Ce miroir d'eau a impliqué un investissement de 81 millions de dollars et a une capacité de stockage de 20 millions de mètres cubes d'eau, garantissant ainsi l'irrigation de 1 500 hectares et bénéficiant directement à 1 160 agriculteurs. […] »*
« Les habitants de La Tranca ne sont pas d'accord sur le "bénéfice" du barrage qui les laissera sans eau.
Les voisins d'El Durazno, à Choapa, disent que le projet ne leur profitera pas et que ce ne serait qu'un agriculteur qui bénéficierait de ces avantages. […]
En tant que groupe écologique d'El Durazno, directement concernés par le réservoir présumé, nous déclarons: 1. Le mandat légal des Conseils de vigilance est d'assurer la bonne répartition des eaux et non les bénéfices de ses actionnaires, M. Cortés est confus dans ses fonctions. Bauza et Tagle ont accumulé ensemble 83% des parts de l'eau, donc le réservoir est pour eux, pas pour les communautés rurales qui vivent sur place. 2. La valeur des propriétés augmentera avec un réservoir, oui, mais parmi ceux qui ont des parts d'eau, ce n'est pas le nôtre. qui sera entouré de monocultures et d'agriculture chimique, sinon la leur. »Pour nous, aujourd'hui nos terres valent beaucoup parce qu'elles nous nourrissent, c'est pourquoi nous prenons soin d'elles et nous défendons en luttant contre le réservoir. […] 5. Les emplois qui seraient créés sont à court terme et tueraient les emplois que nous avons toujours occupés, c'est-à-dire le pain pour aujourd'hui et la faim pour demain, comme nous l'avons vu avec toutes les communautés victimes des réservoirs dans notre région. […] »**
*http://www.infraestructurapublica.cl/los-embalses-se-proyectan-amortiguar-la-sequia-la-region/ (consulté le 18 février 2021)
**http://olca.cl/articulo/nota.php?id=106595 (consulté le 18 février 2021)
Observatoire touristique Cruz del Sur. Le Chili héberge de nombreux observatoires notamment dans le désert d’Atacama réputé pour ces « ciels limpides »*. Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire ceci au sujet de cet observatoire :
« […] Sur le Cerro Peralito à côté de Combarbala (entre Illapel et Ovalle), l’observatoire Cruz del Sur compte quatre coupoles d’observation équipées de télescopes (40 et 35 cm). Pour l’heure, une exposition et des conférences constituent une bonne introduction à l’astronomie mais un planétarium de haute technologie est en projet. Visites et observations sont possibles le jour comme le soir. […] »**
« […] Chaque télescope est monté sur une plate-forme distincte qui isole les vibrations du dôme. Cette monture est dite "équatoriale" et permet des observations amateurs mais aussi de l'astrophotographie, ouvrant la possibilité d'une utilisation professionnelle des instruments. […] »***
*http://olca.cl/articulo/nota.php?id=106595 (consulté le 18 février 2021)
**https://www.chile-excepcion.com/guide-voyage/astronomie/les-observatoires-au-chili (consulté le 18 février 2021)
***https://www.observatoriocruzdelsur.cl/ (consulté le 18 février 2021)
Observatoire touristique Cruz del Sur. Le Chili héberge de nombreux observatoires notamment dans le désert d’Atacama réputé pour ces « ciels limpides »*. Combarbalá. Province de Limarí, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous pouvons lire à propos des conditions d'observation du ciel sur le site de cet observatoire :
« […] Ici, nous fournissons quelques informations sur la façon dont nous pouvons en savoir plus sur la voûte céleste. […] La première règle pour réaliser une bonne observation astronomique est de se trouver dans un endroit sans pollution lumineuse. Autrement dit, là où les lumières artificielles de la ville n'éclairent pas le ciel et empêchent d'observer le groupe d'étoiles disponibles la nuit. […] Il est très important que l'œil humain s'adapte d'abord à l'obscurité (pendant une période d'environ 20 minutes), et après cela, il n'y a plus de lumières qui gâchent la sensibilité à l'obscurité (seules les lumières rouges sont autorisées).
Les lieux idéaux pour développer cette activité sont le désert, le champ ou la montagne, car en plus du ciel ils offrent une large vue panoramique sur la voûte céleste. […] »*
*https://www.observatoriocruzdelsur.cl/ (consulté le 18 février 2021)
«Ni les femmes ni la terre ne sont des territoires de conquête» (1)
Las Ventanas, zone industrielle de Quintero y Puchuncaví avec quatre centrales thermiques à charbon et des raffineries de brut et de cuivre est considéré comme « Le Tchernobyl chilien ».*
Si nous sommes passés par là c’est que depuis Santiago, les gens nous parlent des « zones de sacrifice du pays »** dont celles-ci.
Voici quelques photos de cette zone faites en passant (on y restera deux heures tout au plus). Bien entendu un travail plus poussé aurait dû être fait de notre part mais notre destination le Brésil est encore loin! Las Ventanas, Province de Valparaíso, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
(1 ) « «Ni les femmes ni la terre ne sont des territoires de conquête» […] Cette phrase est un réveil que nous vivons dans un monde où nous, notre essence et notre corps, ainsi que les ressources naturelles qui ont été féminisées pour leur donner une connotation d'infériorité, ont été vus comme des objets qui peuvent être dominés et exploités pour le maintien d'un système patriarcal, capitaliste et colonial. »**
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet du lieu et du combat des femmes sur place et à la COP25 (voir notre reportage sur la COP25 à Madrid) :
« […] Pour Greenpeace, la situation est "pire" qu'à Tchernobyl, après l'accident nucléaire de 1986. Car ici, "ce n'est pas à cause d'un accident, mais de sites qui opèrent au quotidien et qui polluent en continu", juge Estefania Gonzalez, coordinatrice des campagnes de cette ONG. […] »*
« […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les
termoelectricas
). Le Chili compte cinq zones de sacrifice, parmi lesquelles figure celle de Til Til : au nord du pays les zones de Tocopilla/Mejillones dans la région d’Antofagasta et de Huasco dans la région d’Atacama ; au centre du Chili la zone de Puchuncaví-Quintero dans la région de Valparaíso et enfin au sud celle de Coronel dans la région du Bío Bío. […] »**
« […] Katta Alonso, fondatrice de l'association des Femmes de la zone sacrifiée Quintero-Puchuncaví, le 8 octobre 2019 à Puchuncavi, au Chili […], raconte […] la métamorphose de ce lieu paradisiaque après l'installation de la première centrale. Ont suivi une raffinerie et une usine de fonte de cuivre appartenant à Codelco, premier producteur mondial de cuivre, des centrales thermiques et des usines chimiques.
"On vivait de l'agriculture, de la pêche et du tourisme. Les plages (sont encore) merveilleuses, très jolies, mais aujourd'hui il ne reste rien, ils ont tout détruit", déplore cette militante, qui dit avoir été menacée. […] »***
« La Fundación Plurales a célébré la participation de la Plataforma Feminista por la Tierra à la COP25 et a déclaré: «C'est une opportunité de rendre visibles les stratégies de résistance communautaire, menées par des femmes défenseurs de l'environnement, qui génèrent des impacts à différentes échelles locales et mondiales. Ce sera un espace d'échange sur les progrès du modèle extractiviste et ses effets sur les droits humains des femmes et de leurs communautés ». «Bien que le changement climatique nous affecte tous, il affecte principalement les femmes rurales et autochtones de manière différentielle. Ce sont eux qui mettent leur corps et leur vie en danger chaque fois qu'ils défendent leur territoire contre l'avancée des entreprises extractives, ou les yeux extérieurs des gouvernements qui privilégient les intérêts économiques à l'autodétermination des peuples et à la durabilité des actifs naturels ", ajoutèrent-elles. »****
*https://www.france24.com/fr/20191204-le-tchernobyl-chilien-qui-empoisonne-le-centre-du-pays (consulté le 18 février 2021)
**https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
***https://airelibre.fm/ecofeminismo-ni-las-mujeres-ni-la-tierra-somos-territorios-de-conquista/ (consulté le 18 février 2021)
****https://www.nodal.am/2019/12/plataforma-feminista-por-la-tierra-ni-la-tierra-ni-las-mujeres-somos-territorios-de-conquista/ (consulté le 18 février 2021)
Marché de pêcheurs sur la plage de Las Ventanas. En arrière-plan, la zone industrielle de Quintero y Puchuncaví avec quatre centrales thermiques à charbon et des raffineries de brut et de cuivre elle est considéré comme « Le Tchernobyl chilien ».* Si nous sommes passés par là c’est que depuis Santiago, les gens nous parlent des « zones de sacrifice du pays » (1) dont celles-ci. Las Ventanas, zone industrielle de Quintero y Puchuncaví. Province de Valparaíso, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
(1) Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas).*
Plus tard dans un article de Challenge voici ce que nous avons lu sur la pollution marine locale, suivi d'informations trouvée sur le site de Noria Recherche à propos de la pollution générée au sud par l'élevage du saumon, grand produit d'exportation du Chili (on sait que c’est un autre sujet mais nous le partageons avec vous) :
« En 2012, l'organisation de défense de l'environnement Oceana a prélevé des fruits de mer le long de la côte et les a analysés: 100% d'entre eux contenaient de l'arsenic, du cuivre et du cadmium. »**
« […] Cette exploitation des ressources participe à endommager la biodiversité et transformer certains espaces au gré de la demande mondiale sur les principales richesses du pays (cuivre, lithium, avocat, saumon, pâte à papier). Au sud, l’industrie forestière contribue à l’amenuisement des forêts natives tandis que les habitants constatent la croissante pollution des mers par la surproduction de saumons. Ces poissons d’élevage sont encerclés dans des cages sous-marines, leur culture intensive détruit à terme les écosystèmes. En 2016 une crise sanitaire sans précédent a touché les îles du sud du Chili impliquant la culture intensive du saumon. […] Les industries du saumon déplacent ensuite leurs cultures dès lors que certains espaces marins sont devenus infertiles et utilisent des antibiotiques toujours plus résistants face à l’antibiorésistance des espèces. […] et porte atteinte à la production locale de coquillage et à la pêche. […] »*
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021) **https://www.challenges.fr/monde/le-tchernobyl-chilien-qui-empoisonne-le-centre-du-pays_687944 (consulté le 18 février 2021)
Plage de Las Ventanas. En arrière-plan, la zone industrielle de Quintero y Puchuncaví. Avec quatre centrales thermiques à charbon et des raffineries de brut et de cuivre* elle est considérée comme « Le Tchernobyl chilien ».*
Si nous sommes passés par là c’est que depuis Santiago, les gens nous parlent des « zones de sacrifice du pays » (1) dont celles-ci. Las Ventanas, Province de Valparaíso, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
(1) Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas).**
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet des zones de sacrifice au Chili :
« […] Les 50.000 habitants de Quintero et Puchuncavi, les deux localités situées de part et d'autre de l'anse, à quelque 120 kilomètres de Santiago, respirent les gaz émis par quatre centrales thermiques à charbon et des raffineries de brut et de cuivre. C'est en 1958 que le gouvernement chilien a décidé de sacrifier cette côte et l'activité agricole et de pêche artisanale qui s'y déroulait pour y développer un pôle industriel, synonyme d'emploi. […] »*
« […] Le texte constitutionnel consolide également un modèle de développement basé sur l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles. […]
Cet héritage pèse en particulier sur certains territoires que leurs habitants appellent zones de sacrifice car ils estiment payer un lourd tribut au nom du développement dont se vante le pays. Le terme émerge dans les années 1980 aux États-Unis à la faveur des mouvements pour la justice environnementale et est introduit au Chili par des organisations de défense de l’environnement. Les activistes américains parlent alors de
National Sacrifice Zones
pour désigner les espaces de production d’armes nucléaires, […] »**
« […] Le "Tchernobyl chilien", comme l'a baptisé Greenpeace, expose la population, et en particulier les enfants et les femmes enceintes, à des intoxications et des maladies chroniques.
Récemment, la Cour suprême du Chili a estimé que la négligence de l'Etat avait mis en danger "la santé, et même la vie des personnes".
Fin septembre, avant que n'éclate la violente crise sociale qui secoue le pays, le président Sebastian Piñera a demandé pardon aux habitants de Quintero et Puchuncavi en reconnaissant qu'ils avaient été "maltraités". "Toutes sortes d'entreprises ont été installées là, sans aucune règle, générant des abus vis-à-vis des populations et de la nature", a-t-il ajouté. […] »*
*https://www.france24.com/fr/20191204-le-tchernobyl-chilien-qui-empoisonne-le-centre-du-pays (consulté le 18 février 2021)
**https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
Vue sur Las Ventanas, zone industrielle de Quintero y Puchuncaví avec quatre centrales thermiques à charbon et des raffineries de brut et de cuivre elle est considéré comme « Le Tchernobyl chilien ».*
Si nous sommes passés par là c’est que depuis Santiago, les gens nous parlent des « zones de sacrifice du pays » (1) dont celles-ci. Las Ventanas, Province de Valparaíso, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
(1) Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas).**
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet des zones de sacrifice au Chili :
« Au Chili, une baie de carte postale donnant sur le Pacifique a été sacrifiée dans les années 1950 par l'installation d'une zone industrielle. Depuis, les habitants de ce "Tchernobyl chilien" dénoncent le lent empoisonnement dont ils sont victimes. […]
Samedi [30 novembre 2019], la justice chilienne a ouvert le procès de six dirigeants de l'Entreprise nationale de pétrole (ENAP), pour leur responsabilité supposée dans un accident pétrolier qui a touché en août les baies de Talcahuano (sud) et Quintero-Puchuncavi.
Un plan a été mis en place à la suite de différents épisodes de pollution. Il comprend un suivi de la pollution de l'air et des normes plus strictes concernant les émission de dioxyde de soufre. Mais les spécialistes sont formels: la solution passe par la fermeture des sites. »*
« […] différentes organisations qui participent à la lutte contre la crise climatique, dont l'ONU elle-même, ont mis en alerte les données présentées dans une nouvelle étude qui révèle le large fossé qui existe entre une utilisation de combustibles fossiles compatible avec l'objectif 1,5 ° ou 2 ° C et les projets d'extraction de pétrole, de gaz et de charbon, dont les grands pays industrialisés (et les plus polluants) ont dans une décennie.
En fait, selon le rapport sur les écarts de production, produit par un certain nombre d'organisations de recherche de premier plan, en collaboration avec le programme environnemental de l'Union européenne (PNUE), la production de combustibles fossiles en 2030 sera 50% plus élevée que ce qui est requis. pour limiter le réchauffement climatique au 2ème engagé et 120% supérieur au conséquent 1,5 ° C. […] Au Chili, les centrales électriques au charbon polluent l'environnement de telle sorte que les zones où elles se trouvent sont appelées «zones de sacrifice». […] »***
*https://www.france24.com/fr/20191204-le-tchernobyl-chilien-qui-empoisonne-le-centre-du-pays (consulté le 18 février 2021)
**https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
***https://www.terram.cl/carbon/ (consulté le 18 février 2021)
- « SOS Huasco - La Vie »
- « Stop aux morts à la CAP (mine) - Justice - La vie vaut plus que la production »
Alentours de Huasco, une autre "zone de sacrifice" (1) indiquée par un de nos hôtes qui nous parla de celle là.
Là aussi nous ne restons que quelques heures. Bien entendu, comme à Las Ventanas - Quintero y Puchuncaví, un travail plus poussé aurait dû être fait de notre part mais le Brésil, notre destination était encore loin… Huasco, Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
(1) « […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous avons lu ceci à propos des zones de sacrifice et d'un accident mortel à cap minerai :
« […] Dans les années 1960, le Chili a célébré l'industrialisation: elle a apporté des opportunités d'emploi et était un idéal de progrès, où de grandes constructions ont été faites pour promouvoir le soi-disant modèle de substitution des importations, créant des industries stratégiques dans le pays. Le problème? Tout cela a été fait sans la moindre conscience environnementale. Cela a été expliqué par Carolina Fuentes, une experte en la matière, qui lors de la conversation […] a parlé du sacrifice socio-environnemental dans les discours sur le développement et a approfondi la définition des soi-disant zones de sacrifice. […] »**
« Le 9 septembre, le rapport détaillant les causes de l'accident qui a causé la mort du travailleur de Huasco Jorge Chilcumpa a été remis le 21 novembre. Selon les informations fournies par Diario Atacama, l'enquête a déterminé que «des causes de l'accident confiées à WorleyParsons, elle a conclu qu'il n'était pas possible d'établir une seule cause pour expliquer l'accident de l'expéditeur, compte tenu de la complexité et des dommages subis par l'équipement. […] »***
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.fima.cl/wordpress/2020/11/10/no-mas-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
***https://elnoticierodelhuasco.cl/2019/09/multiples-factores-serian-causa-de-fatal-accidente-en-muerte-de-trabajador-de-cap-mineria/ (consulté le 18 février 2021)
- Vue sur Huasco, l'une des cinq "zones de sacrifices" (1) du pays.
- « Chili digne - L'histoire est à nous - 26 avril - Huasco vote oui »
Huasco, Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
(1) « […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous avons lu ceci à propos de l'organisation des citoyens concernant les zones de sacrifice, nous y retrouvons le mouvement # ChaoCarbón qui était présent à la COP25 de Madrid :
« "Les gens qui vivent dans les zones sacrificielles vivent dans la peur de ne pouvoir rien y faire sur les questions environnementales" […] la première semaine de novembre [2020] a été marquée par les discussions environnementales du projet de loi sur la fermeture des centrales thermoélectriques au charbon jusqu'en 2025, une initiative promue par différents groupes, parmi lesquels # ChaoCarbón, qui regroupe des organisations à travers le Chili qui cherchent à mettre fin aux centrales thermoélectriques à charbon et aux zones d'abattage.
Dans ce contexte, la discussion «Une nouvelle Constitution pour mettre fin aux zones de sacrifice» a eu lieu […], différents sujets ont été abordés, tels que les impacts environnementaux négatifs du développement industriel, le concept de zones sacrifiées, les cas de contamination environnementale de Mejillones et Huasco, et les possibilités qu'une nouvelle Constitution et un nouveau processus constitutif en matière d'environnement. […] »**
**https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.fima.cl/wordpress/2020/11/10/no-mas-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
Station de mesure de la qualité de l'air : concerne le contrôle de la pollution atmosphérique et la surveillance de la qualité de l'air ambiant, dans l'une des cinq "zones de sacrifices" (1) du pays. Huasco, Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
(1) « […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous avons lu ceci à propos de la pollution à Huasco :
« […] Lorsque le vent souffle, la pollution à Huasco se fait plus que jamais ressentir: l'air peut à peine être respiré. La population vit en alerte constante, avec cinq centrales thermoélectriques sur le territoire et une décharge de cendres complètement débordée. C'est ainsi qu'a indiqué Doris Zamorano, une résidente de la vallée de Huasco, lors de sa présentation lors de la discussion.
«Vivre dans une zone sacrificielle signifie être dans un inconfort constant», a déclaré Zamorano, pour expliquer plus tard que la pollution à Huasco a eu de graves conséquences: les économies locales, l'eau, l'air et le sol sont dévastés par des industries polluantes. «Ici, à Huasco, il y a un problème fondamental, qui est un problème social. Les entreprises jouent avec les besoins des gens, elles jouent avec la promesse de progrès et de développement pour tous, et elles ne le sont pas. La seule chose que nous gagnons, c'est la maladie et la division ». […] »**
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021) **https://www.fima.cl/wordpress/2020/11/10/no-mas-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
- Loup des mers
- Pêcheurs
à Huasco, l'une des cinq "zones de sacrifices" (1) du pays.
Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
(1) « […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous avons lu ceci à propos de Huasco :
« Zones de sacrifice: le cas de Huasco.
Huasco est une ville portuaire de 9 mille habitants située dans la commune du même nom, dans la région d'Atacama. C'est une zone fortement polluée par la présence d'industries telles que le complexe thermoélectrique de Guacolda - avec quatre unités au charbon en fonctionnement et une autre bientôt inaugurée - et l'usine de granulés de fer de la Compañía Minera del Pacífico.
En mai 2012, après des années d'insistance de la part des organisations sociales, Huasco a été déclarée par le ministère de l'Environnement comme une zone latente pour les particules (PM10), après avoir vérifié que les concentrations annuelles de PM10 pendant trois années consécutives étaient supérieures à 80% des limite établie par la norme.
Malgré cela, une nouvelle centrale thermoélectrique au charbon veut être installée à seulement 15 km de Huasco: la centrale de Punta Alcalde, qui produirait 740 mégawatts.
Oceana a demandé aux autorités de ne pas autoriser l'approbation de nouvelles industries polluantes dans les zones saturées ou latentes, comme Huasco. »**
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://chile.oceana.org/zonas-de-sacrificio-el-caso-de-huasco (consulté le 18 février 2021)
Arrosage des jardins publics. Huasco, l'une des cinq "zones de sacrifices" (1) du pays.
Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
(1) « […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous avons lu ceci à propos de la pollution au Chili et particulièrement dans les zones sacrifiées :
« […] Au Chili, la crise sociale la plus grave de ces trente dernières années a relégué les questions environnementales au second rang.
Les troubles ont contraint le gouvernement à renoncer à accueillir la conférence de l'ONU sur le climat COP25 - transférée à Madrid. "Organiser la COP25 au Chili offrait une opportunité formidable pour [dénoncer] la violation des droits environnementaux que vivent des milliers de Chiliens depuis des dizaines d'années dans les zones sacrifiées", a déclaré à l'AFP Mauricio Ceballos, porte-parole de Greenpeace au Chili. […] »**
« […] Felipe Pino, avocat de l'ONG Fima, a commencé sa présentation […] en approfondissant le concept de justice environnementale: «il fait référence à la répartition équitable des charges et des avantages environnementaux». Les fardeaux, dans ce cas, seraient les risques et les coûts des activités qui affectent l'environnement - comme les centrales thermoélectriques au charbon - tandis que les avantages sont les services écosystémiques qui peuvent être utilisés par les gens, comme l'eau et la nourriture. La justice environnementale signifierait également que les gens participent activement à la prise de décisions en matière d'environnement, garantissant ainsi leur droit d'accès. […]
"Le changement est dans le processus constitutionnel", a déclaré Pino, qui a expliqué plus tard que la reformulation de la garantie constitutionnelle de vivre dans un environnement sans pollution et l'incorporation du concept de justice environnementale en tant que principe constitutionnel sont les premières étapes vers une mise à jour du cadre institutionnel et de la législation environnementale.
«Une Constitution écologique ne signifie pas la fin des zones de sacrifice, mais un changement dans le modèle qui les soutient. Si ou si ce sera la première pierre pour établir une nouvelle relation entre la société et l'environnement. C'est un moment historique dont nous devons profiter, nous ne pouvons plus attendre pour avoir une Constitution écologique», a-t-il déclaré. […] »***
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.france24.com/fr/20191204-le-tchernobyl-chilien-qui-empoisonne-le-centre-du-pays (consulté le 18 février 2021)
***https://www.fima.cl/wordpress/2020/11/10/no-mas-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
Joueurs de golf à l'entrée de la 3ème des cinq "zones de sacrifice" (1), zones dont on nous parle depuis Santiago. Nous passerons une fin d’après-midi et une nuit à la caserne des pompiers avant de reprendre la route en début de matinée. Mejillones, Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
(1) « […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous lisons ceci à propos de Mejillones zone de sacrifice :
« […] A Tocopilla et Mejillones, dans le désert d'Atacama au nord du Chili, la vie quotidienne est paisible. […] Cependant, ces habitants vivent dans une «zone de sacrifice». En d'autres termes, c'est un territoire très pollué où l'industrie l'emporte sur la santé des personnes et l'environnement. […] »**
Ici une analyse détaillé des zones de sacrifices : (https://www.terram.cl/carbon/2019/06/las-cinco-zonas-de-sacrificio-de-chile/ (consulté le 18 février 2021)
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://regionalista.cl/tocopilla-y-mejillones-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
« Terminal Mejillones »
Vue sur les centrales à Mejillones, l'une de cinq "zones de sacrifice" du pays (1). Mejillones, Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
(1) « […] Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard sur internet nous avons lu ceci à propos de Mejillones :
« […] Tocopilla et Mejillones, qui comptent respectivement environ 25 000 et 13 000 habitants, sont deux villes côtières du nord du Chili, situées dans le territoire le plus sec du monde. Les deux villes, situées sur les rives de l'océan Pacifique, sont historiquement des ports de pêche. Aujourd'hui, ce sont pour la plupart des zones industrielles fortement polluées. La société française Engie (ex GDF-Suez), qui se présente comme un leader mondial de la transition énergétique, dispose de centrales thermoélectriques au charbon dans cette région (5 unités à Tocopilla et 4 unités à Mejillones). Autrement dit, moins technique, la transnationale de l'énergie possède des usines qui produisent de l'électricité à partir du charbon qu'elle importe de certains pays étrangers (Colombie, États-Unis, etc.), la transportant par mer avec d'énormes cargos. […] »**
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://regionalista.cl/tocopilla-y-mejillones-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
« Piñera démission CTM!! » (1) « Mejillones présente!! »
Vue sur les centrales à Mejillones, l'une de cinq "zones de sacrifice du pays (2). Mejillones, Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
(1) CTM est une insulte.
(2) « […] Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »**
Plus tard nous lirons ceci à propos des tags et au sujet des projet de fermeture de centrales thermoélectriques à Mejillones et à las Ventanas :
« Tout le stade monumental a chanté à Piñera qu'il était un CTM et un meurtrier comme Pinochet.
Lorsque les gouvernements sont confrontés à une épidémie sociale, les présidents n'ont que deux options pour sortir de la crise: démissionner ou présenter des projets de toute urgence pour mener des réformes structurelles qui améliorent immédiatement la qualité de vie de la population. Qu'a fait Piñera? Non seulement il n'a pas démissionné et il n'a présenté aucune réforme structurelle, mais il continue d'inventer des ennemis qui existent et continue de se moquer des gens avec des projets pleins de petits caractères qui ne profitent qu'aux grands hommes d'affaires.
Piñera est déjà entré dans l'histoire comme le pire président de l'histoire du Chili et un violateur des droits de l'homme. C'est pourquoi il ne peut pas sortir et c'est pourquoi ils le cachent. S'il veut que l'on se souvienne de lui comme d'un leader international, il restera à jamais dans les mémoires comme un incompétent et un criminel contre l'humanité. Les gens veilleront à ce qu'aucune rue ne porte leur nom et que leur nom de famille soit une malédiction. […] »*
« Mejillones est une ville de 9 600 habitants dans la région d'Antofagasta. Un grand nombre d'industries liées au secteur minier se sont concentrées dans cette ville, dont quatre centrales thermoélectriques au charbon totalisant six unités d'exploitation.
Selon une étude réalisée en 2012 par l'Université d'Antofagasta, des niveaux de métaux lourds (nickel, cuivre, zinc, cadmium, vanadium et plomb) sont enregistrés dans les sédiments marins du secteur industriel qui dépassent de loin la norme internationale. De plus, une contamination par des métaux lourds a été trouvée dans plusieurs espèces de crustacés et de mollusques.
La communauté de Mejillones a exprimé dans différents cas sa préoccupation concernant la pollution industrielle, le déclin des ressources marines, les épisodes de déversements de charbon et la mortalité des espèces. »***
*http://www.laizquierdadiario.com.bo/Hinchas-de-Universidad-Catolica-y-Colo-Colo-unidos-contra-Pinera-Asesino-igual-que-Pinochet (consulté le 18 février 2021)
*https://www.gamba.cl/2020/01/video-todo-el-estadio-monumental-le-canto-a-pinera-que-es-un-ctm-y-un-asesino-igual-que-pinochet/ (consulté le 18 février 2021)
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
***https://chile.oceana.org/zonas-de-sacrificio-el-caso-de-mejillones (consulté le 18 février 2021)
Vue sur les centrales à Mejillones, l'une de cinq "zones de sacrifice" du pays (1). Mejillones, Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
(1) « […] Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Plus tard nous lirons ceci à propos de projet de fermeture de centrales thermoélectriques à Mejillones et à las Ventanas et des conséquences sanitaires générées par la pollution de ces centrales :
« Ce mardi [29 décembre 2020], le président Sebastián Piñera a annoncé qu'un accord avait été conclu qui permettra le lancement d'un plan de fermeture progressive des centrales thermoélectriques du pays.
Comme l’a indiqué le Président, cela vise à protéger l’environnement, mais en même temps ne pas à mettre en péril l’approvisionnement en électricité des familles chiliennes ou à en augmenter le prix. […]
"Le plan initial prévoyait la fermeture de huit centrales au charbon d'ici cinq ans, mais nous accélérons ce plan", a déclaré l'autorité.
Selon le président, à ces huit se sont ajoutées l'avance à la fermeture de Mejillones I et II, en plus de la centrale de Bocamina, ce qui signifiera que 11 centrales au charbon seront fermées avant 2024. […] »**
« […] Mejillones et Tocopilla sont situées dans la région d'Antofagasta qui détient le triste record du taux de cancer le plus élevé au Chili. Il n'y a pas d'études spécifiques pour connaître le taux de cancer pour chaque ville, mais Marcelo, le directeur de l'hôpital de Mejillones, a fait ses propres études. […] «il est clair que le facteur environnemental est une cause de maladie respiratoire et de décès». Sur les 29 unités qui se trouvent au Chili, 9 sont exploitées par la multinationale française Engie, qui appartient, il faut le rappeler, à 25% à l'État français.
Dans sa lettre éthique, Engie «s'engage auprès des communautés dans lesquelles elle opère à respecter l'environnement (...) et à réduire son impact écologique». L'article 19 (ligne 8) de la Constitution chilienne stipule que chaque personne a «le droit de vivre dans un environnement exempt de contamination». Sebastián Piñera, le nouveau président du Chili, déclare que "les tragédies environnementales et sanitaires de Mejillones parlent mieux que mille mots". Et pourtant, à Mejillones, Engie construit une nouvelle centrale thermoélectrique au charbon appelée «Red Dragon». […] »***
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.biobiochile.cl/noticias/nacional/region-de-valparaiso/2020/12/29/pinera-confirma-acuerdo-que-permitira-el-cierre-de-la-central-termoelectrica-ventanas-1.shtml (consulté le 18 février 2021)
***https://regionalista.cl/tocopilla-y-mejillones-zonas-de-sacrificio/ (consulté le 18 février 2021)
« Engie - Complexe thermique Mejillones - Quartier industriel de la Costanera est »
Durant la dernière "visite" d’une zone sacrifiée (1) dont nos hôtes nous avaient parlé, quelle ne fut pas notre surprise de trouver une centrale thermique du groupe français Engie. Mejillones, Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
(1) « […] Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Sur internet, voici ce que nous lisons au sujet des fermeture et de nouvelle implantation de centrales d’Engie (anciennement GDF-Suez) :
« Au Chili, la coalition de la société civile pour l’action climatique (Scac) — une coalition d’organisations formée en vue de la COP25 qui devait se tenir dans le pays latino-américain — a dénoncé le 4 décembre dernier la posture du géant français Engie. D’après elle, la multinationale
« profite la crise socio-environnementale actuelle au Chili pour remettre en cause la
“décarbonation” des “zones sacrifiées” », ces régions du pays polluées par les industries.
Engie, qui exploite une des plus grandes centrales à charbon du pays, s’était engagé à la fermer d’ici 2022. Mais la firme a annoncé par voie de presse qu’elle n’était pas certaine de
« pouvoir réaliser de tels plans »
étant donné le conflit social en cours. L’entreprise française porte aussi un autre projet de centrale, qui a reçu l’aval des autorités environnementales, dont l’avenir est incertain.
« Le spectre de la récession économique au Chili ne peut servir à retarder les engagements de décarbonation, tout en continuant à sacrifier les communautés dans les régions où leurs centrales au charbon fonctionnent »
, a déclaré Hernán Ramírez, de la Fundación Terram, dans le communiqué de la coalition chilienne. »**
« Dans le nord du Chili, la multinationale Engie (ex-GDF-Suez) possède plusieurs centrales à charbon aux conséquences néfastes pour la santé humaine et les environnements marin et terrestre. Si l’énergéticien va fermer deux d’entre elles en avril, il va en ouvrir une nouvelle en début d’année, dont la production compensera largement celle des unités arrêtées.
Au premier trimestre 2019, Engie, la multinationale française qui se présente comme leader de la transition énergétique mondiale, va ouvrir une nouvelle centrale à charbon, baptisée Red Dragon, à Mejillones, au Chili. En avril 2018, Engie annonçait la fermeture de deux unités à charbon dans la ville de Tocopilla, à 130 km au nord de Mejillones. Par conséquent, les pertes en production d’électricité des deux unités à charbon qu’Engie va fermer en avril 2019 et qui représentent 170 mégawatts vont être largement compensées par la nouvelle unité, qui atteindra plus du double : 375 mégawatts.
Axel Lévêque, directeur exécutif d’Engie Chili, dit à Reporterre par téléphone : « la construction a été décidée fin 2013, début 2014 quand Engie participait aux enchères de fourniture d’électricité pour le gouvernement chilien. Pour gagner, nous devions proposer cette nouvelle unité à charbon dans un pays qui n’avait pas encore pris un virage vers les renouvelables. Nous avons gagné ces enchères. Engie a donc l’obligation légale de commercialiser cette centrale ». […] »***
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://reporterre.net/Engie-profiterait-du-conflit-social-au-Chili-pour-ne-pas-fermer-sa-centrale-a-charbon (consulté le 18 février 2021)
***https://reporterre.net/Engie-pollue-le-nord-du-Chili-avec-d-antiques-centrales-a-charbon (consulté le 18 février 2021)
Vue en face de l’usine Engie!
Durant la dernière "visite" d’une zone sacrifiée (1) dont nos hôtes nous avaient parlé, quelle ne fut pas notre surprise de trouver une centrale thermique du groupe français Engie. Mejillones, Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
(1) « […] Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les termoelectricas). […] »*
Sur internet, voici ce que nous lisons au sujet des fermeture et de nouvelle implantation de centrales d’Engie (anciennement GDF-Suez) :
« […] Rien ne laisse vraiment penser que ces habitants vivent dans un port de pêche devenu une « Zone sacrifiée », un territoire pollué où l’industrie prime sur la santé. Le président chilien, dit que « les tragédies environnementales et sanitaires de Mejillones parlent davantage que mille mots ». Et pourtant, à Mejillones, la multinationale française Engie construit une nouvelle centrale à charbon nommée « Red Dragon ».**
« Au Chili, ENGIE annonce la fermeture des deux unités au charbon situées à Mejillones (334 MW) d'ici 2024. En juin 2019, ENGIE a fermé deux unités à Tocopilla (unités 12 et 13, soit 170 MW) et a annoncé la fermeture de deux autres unités sur le même site (unités 14 et 15, soit 270 MW) d'ici 2021. Au Pérou, ENGIE fermera la centrale Ilo 21 (135 MW) d'ici 2022.
ENGIE a annoncé la semaine dernière un plan ambitieux de développement des énergies renouvelables au Chili, pour la construction de 1 GW d'actifs éoliens et solaires, pour un investissement d'environ 1 milliard de dollars. Les deux premiers projets (le parc solaire Capricorn et le site éolien de Calama) sont actuellement en construction, tandis qu'un troisième (le parc solaire de Tamaya) commencera la construction au premier trimestre 2020. Ces trois projets constituent les premiers 370 MW du plan.
Conformément au plan de décarbonation du Chili, ENGIE a récemment signé une lettre d'intention avec la Banque Interaméricaine de Développement (BID) pour structurer un prêt à long terme d'un montant maximal de 125 millions de dollars pour financer les investissements dans les énergies renouvelables. La BID a mis au point un instrument pour réduire le coût financier des projets d'énergie renouvelable pour les entreprises qui possèdent des centrales au charbon, en monétisant la réduction des émissions. […] »***
*https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
**https://beta.reporterre.net/Engie-pollue-le-nord-du-Chili-avec-d-antiques-centrales-a-charbon (consulté le 18 février 2021)
***https://www.engie.com/remplacera-1-gw-actifs-charbon-1-gw-renouvelables (consulté le 18 février 2021)
« Danger - Aire traitée avec des pesticides
Nom des produits : Nordox super 75 WG
Date d'application
Terrain privé - Entrée interdite »
Depuis que nous avons commencé la photographie nous documentons les activités agricoles. Mais là au Chili nous sommes tombé sur un os, toutes "les fermes" ou presque étaient clôturées (contre les vols nous a t-on dit souvent) ce qui fait que cette partie du travail ne sera pas vraiment étayée ! Non loin d’Aculeo, Chili - Janvier 2020.
À noter que nous avons fait une petite galerie sur les champs clôturés que vous pouvez voir sur notre site.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet de ce produit :
« […] NORDOX est un fongicide composé à 75% de cuivre de l’oxyde cuivreux. Il agit en prévention contre le mildiou et la nécrose bactérienne. C’est un fongicide de contact autorisé en agriculture biologique. […] »*
*https://www.lvvd.fr/produit/fongicide-nordox/ (consulté le 18 février 2021)
- « Terrain privé - Entrée interdite - Gardes armés - Chiens - Chasse interdite » sur la route de Maipo en sortant de Santiago. - Mirador, non loin de la Isla de Maipo.
Depuis que nous avons commencé la photographie nous documentons les activités agricoles. Mais là au Chili nous sommes tombé sur un os, toutes "les fermes" ou presque étaient clôturées (contre les vols nous a t-on dit souvent) ce qui fait que cette partie du travail ne sera pas vraiment étayée! Province de Talagante, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
À noter que nous avons fait une petite galerie sur les champs clôturés que vous pouvez voir sur notre site.
- Sur la route de Maipo en sortant de Santiago du Chili.
- Non loin de la Isla de Maipo.
Depuis que nous avons commencé la photographie nous documentons les activités agricoles. Mais là au Chili nous sommes tombé sur un os, toutes "les fermes" ou presque étaient clôturées (contre les vols nous a t-on dit souvent) ce qui fait que cette partie du travail ne sera pas vraiment étayée! Province de Talagante, Région métropolitaine de Santiago, Chili - Janvier 2020.
À noter que nous avons fait une petite galerie sur les champs clôturés que vous pouvez voir sur notre site.
- El Palqui
- Pedegua
Depuis que nous avons commencé la photographie nous documentons les activités agricoles. Mais là au Chili nous sommes tombé sur un os, toutes "les fermes" ou presque étaient clôturées (contre les vols nous a t-on dit souvent) ce qui fait que cette partie du travail ne sera pas vraiment étayée! Chili - Février 2020.
À noter que nous avons fait une petite galerie sur les champs clôturés que vous pouvez voir sur notre site.
Photo faite à travers le grillage du bord de la route! de pulvérisation de "produit phytosanitaire" dans un champ d'orangers ou de mandariniers.
Depuis que nous avons commencé la photographie nous documentons les activités agricoles. Mais là au Chili nous sommes tombé sur un os, toutes "les fermes" ou presque étaient clôturées (contre les vols nous a t-on dit souvent) ce qui fait que cette partie du travail ne sera pas vraiment étayée! Non loin d'Ovalle, Chili - Février 2020.
À noter que nous avons fait une petite galerie sur les champs clôturés que vous pouvez voir sur notre site.
Champ de tomates photographié d’un talus au bord de la route. Ma tentative de m'avancer un peu dans l’exploitation agricole n’a pas été fructueuse.
En arrière-plan, le barrage de Paloma. Monte Patria, province de Limarí, région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos du barrage La Paloma :
« Le réservoir de La Paloma est un réservoir d'eau situé à 27 km au sud-est de la ville d'Ovalle, dans la commune de Monte Patria […]. Il a une capacité de 750 millions de mètres cubes et couvre une superficie de 3 000 hectares. Il retient les eaux du Rio Grande et du Rio Huatulame. C'est le plus grand réservoir d'irrigation au Chili et le deuxième en Amérique du Sud. »*
*https://es.wikipedia.org/wiki/Embalse_La_Paloma (consulté le 18 février 2021)
Au bord de la route, mémorial en hommage à un défunt, un carabinier*, d'où les fusils croisés. En arrière plan le barrage de La Paloma dont on voit bien que l’étendue s’est considérablement réduite. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos du barrage La Paloma :
« […] Le réservoir donne son nom à un système de trois réservoirs avec un réseau de canaux dérivés qui régulent l'approvisionnement en irrigation dans la vallée de la rivière Limarí. Ce sont le réservoir de La Paloma, le réservoir de Cogotí et le réservoir de Recoleta. Ensemble, ils ont une capacité de stockage de 1 milliard de m³. […] »**
« Selon les derniers rapports de la Direction Générale de l'Eau, la région accumule plus de 584 millions de m3 régionaux dans ses réservoirs. […] Malgré les pluies récentes, le niveau d'eau dans les réservoirs reste inférieur à 50% dans la région […] »***
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Carabiniers_du_Chili (consulté le 18 février 2021)
**https://es.wikipedia.org/wiki/Embalse_La_Paloma (consulté le 18 février 2021)
***http://www.diarioeldia.cl/economia/pese-ultimas-lluvias-nivel-agua-en-embalses-se-mantiene-bajo-50-en-region (consulté le 18 février 2021)
Au bord du barrage de la Paloma, la Isla del Condorito (1) qui n’était plus une île lors de notre passage! Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous avons trouvé une photo de l'époque où l'île était encore entourée d'eau :
https://www.facebook.com/montepatria.enlamira/photos/1654617804823994 (consulté le 18 février 2021)
(1) « Le condor est l'oiseau emblématique du Chili. Après avoir gagné sa place sur le blason national, le rapace a également inspiré un personnage de bande dessinée : Condorito […] »* « […] créé par un auteur très populaire en Amérique latine, nommé René Ríos Boettiger (il est surtout connu sous son pseudonyme de "Pepo" dont il signait ses histoires). »**
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de l'impact de la sécheresse sur les barrages de la région :
« […] 584,53 millions de m3 d'eau de barrage présents dans la région, selon le dernier rapport mensuel sur l'état des barrages, délivré par la Direction générale de l'eau du ministère des Travaux publics. Ce chiffre correspond à 45% de la capacité totale régionale (1304,7 millions de m3), des chiffres qui reflètent qu'en dépit des pluies récentes, nous continuons avec un déficit hydrique important dans la région.
«Nous avons eu des pluies encourageantes pour la région de Coquimbo, avec certains secteurs avec environ 40 mm d’eau, principalement dans la province de Choapa, qui est l’une des plus touchées par la sécheresse, ce qui nous a permis de recharger certaines eaux souterraines, mais nous continuons avec un déficit hydrique important, nous continuons avec des réservoirs avec un faible niveau d'accumulation dans ladite province, comme El Bato et Corrales. […] »***
*https://lepetitjournal.com/santiago/actualites/santiagoculture-condorito-le-condor-quon-adore-15104 (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Condorito (consulté le 18 février 2021)
***http://www.diarioeldia.cl/economia/pese-ultimas-lluvias-nivel-agua-en-embalses-se-mantiene-bajo-50-en-region (consulté le 18 février 2021)
Réservoir en partie asséché du barrage de La Paloma et en contrebas un « huaso » conduit son petit troupeau de chèvres et de moutons à un point d’eau. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet nous lisons la définition de huaso ainsi que l'impact de la sécheresse sur les barrages de la région :
« Le huaso est l'équivalent chilien du gaúcho argentin ou du cow-boy américain. Il porte typiquement un chapeau de paille à bord plat appelé un
chupalla
et une
manta
(cape courte colorée tissée de motifs champêtres). Les huasos sont une partie importante du folklore chilien : on les voit lors de défilés, de fiestas, de rodéos et des vacances.
Le mot « huaso » viendrait du mélange de plusieurs mots andalous :
guasa
,
guazón
et
gacho
, ce dernier désignant un cavalier. »*
« […] l'appel est de continuer à travailler en collaboration avec les utilisateurs d'eau, les irrigants et les systèmes ruraux d'eau potable, d'utiliser consciemment et en prenant soin de l'eau que nous avons en stock », a souligné le ministre des Travaux publics, Pablo Herman. Actuellement, la province d'Elqui est celle avec la plus grande quantité d'eau accumulée dans ses réservoirs, avec La Laguna ayant une capacité de 93% et Puclaro 66%. De son côté, à Choapa, le réservoir de Corrales n'a que 6% de capacité en eau endiguée, El Bato 22%, Culimo 36% et à Limarí La Paloma 41%, Recoleta 63% et Cogotí avec 26% d'eau accumulée. Enfin, l'autorité régionale des travaux publics, a souligné que de nouvelles pluies sont attendues pendant l'hiver qui conduiront à l'accumulation de neige dans la chaîne de montagnes, qui est l'une des principales sources d'approvisionnement en eau dans les réservoirs, pendant la saison de dégel. »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Huaso_(cavalier) (consulté le 18 février 2021)
**http://www.diarioeldia.cl/economia/pese-ultimas-lluvias-nivel-agua-en-embalses-se-mantiene-bajo-50-en-region (consulté le 18 février 2021)
Réservoir en partie asséché du barrage de La Paloma et en contrebas un « huaso » conduit son petit troupeau de chèvres et de moutons à un point d’eau. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet nous lisons la définition de huaso et plus tard nous apprenons que c’est à Monte Patria qu'il y a des migrations climatiques :
« Le huaso est l'équivalent chilien du gaúcho argentin ou du cow-boy américain. Il porte typiquement un chapeau de paille à bord plat appelé un
chupalla
et une
manta
(cape courte colorée tissée de motifs champêtres). Les huasos sont une partie importante du folklore chilien : on les voit lors de défilés, de fiestas, de rodéos et des vacances.
Le mot « huaso » viendrait du mélange de plusieurs mots andalous :
guasa
,
guazón
et
gacho
, ce dernier désignant un cavalier. »*
« Monte Patria: […] On estime que 15% de la population - environ 5 000 personnes - ont déjà quitté la région.
Le maire Camilo Ossandón a fait allusion à un rapport de l'Organisation mondiale pour les migrations et a assuré que Monte Patria "devient le premier territoire du sud du monde à générer des migrations en raison du changement climatique". "Les gens migrent principalement vers le nord à la recherche de travail, et aussi vers Santiago", a-t-il dit.
Concernant les animaux, il a affirmé que «chaque semaine, nous enterrons des chèvres dans des endroits différents pour éviter des problèmes sanitaires». […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Huaso_(cavalier) (consulté le 18 février 2021)
**https://www.concierto.cl/2019/10/monte-patria-habitantes-emigran-sequia/ (consulté le 18 février 2021)
Tête du barrage de La Paloma. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur le site de la municipalité de Monte Patria nous avons trouvé ceci concernant le barrage :
Sur internet, voici ce que nous lisons sur le barrage de la Paloma :
« Le réservoir de La Paloma est un ouvrage d'ingénierie construit entre 1959 et 1966, c'est le plus grand réservoir d'irrigation d'Amérique du Sud, avec une superficie de 3 000 hectares et une capacité de plus de 700 millions de mètres cubes. Situé à 27 kilomètres au sud-est d'Ovalle, il reçoit les flux du Rio Grande et du Rio Huatulame, deux des cinq principaux fleuves du Monte Patria. »*
*https://www.munimontepatria.cl/web/index.php/turismo1/atractivos-2/141-embalse-la-paloma (consulté le 18 février 2021)
Paysage en contrebas de la tête du barrage de La Paloma.
Peut-être que ces infrastructures ont été réalisées au moment de la construction du barrage. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Plus tard nous apprenons que c’est à Monte Patria qu'il y a des migrations climatiques :
« Monte Patria: […] On estime que 15% de la population - environ 5 000 personnes - ont déjà quitté la région. Le maire Camilo Ossandón a fait allusion à un rapport de l'Organisation mondiale pour les migrations et a assuré que Monte Patria "devient le premier territoire du sud du monde à générer des migrations en raison du changement climatique". "Les gens migrent principalement vers le nord à la recherche de travail, et aussi vers Santiago", a-t-il dit. Concernant les animaux, il a affirmé que «chaque semaine, nous enterrons des chèvres dans des endroits différents pour éviter des problèmes sanitaires». […] »*
*https://www.concierto.cl/2019/10/monte-patria-habitantes-emigran-sequia/ (consulté le 18 février 2021)
- Dans les environs d'El Palqui, non loin de Monte Patria on commence à voir du raisin qui sèche au soleil un peu partout. - Raisins qui sèchent au soleil, non loin d’El Palqui.
Toujours dans notre intention (contrariée comme vous pouvez le voir dans la galerie Clôtures-Fences sur notre site) de photographier les activités agricoles le long de notre route, nous avons tout de même pu documenter le processus de fabrication de raisins secs au Chili. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Un dimanche dans une exploitation familiale, cueillette et mise en sac des raisins qui ont séché au soleil.
Auparavant ils avaient des ouvriers mais avec la sécheresse depuis trois ans la production a diminué et il est devenu impossible d'embaucher. Un ouvrier coûte de 15 000 à 18 000 pesos chiliens (environ 15, 58 euros) par jour et le raisin se vend 1 200 pesos chiliens le kilo soit 1,20 euros).
De plus une taxe a été mise en place pour la vente à l'exportation qu'ils pratiquaient auparavant et un traitement supplémentaire de la récolte exigé : le lavage des raisins.
Maintenant ils vendent donc leur production sur le marché chilien via des clients notamment à Santiago.
Non loin d’El Palqui. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur les hauteurs du réservoir du barrage de La Paloma, des ouvriers agricoles chiliens et boliviens mettent du raisin à sécher. Toujours dans notre intention (contrariée comme vous pouvez le voir dans la galerie Clôtures-Fences sur notre site) de photographier les activités agricoles le long du chemin, nous avons tout de même pu documenter le processus de fabrication de raisins secs au Chili. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur les hauteurs du réservoir du barrage de La Paloma, des ouvriers agricoles chiliens et boliviens mettent du raisin à sécher. Toujours dans notre intention (contrariée comme vous pouvez le voir dans la galerie Clôtures-Fences sur notre site) de photographier les activités agricoles le long du chemin, nous avons tout de même pu documenter le processus de fabrication de raisins secs au Chili. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur les hauteurs du réservoir du barrage de La Paloma, des ouvriers agricoles chiliens et boliviens mettent du raisin à sécher. Toujours dans notre intention (contrariée comme vous pouvez le voir dans la galerie Clôtures-Fences sur notre site) de photographier les activités agricoles le long du chemin, nous avons tout de même pu documenter le processus de fabrication de raisins secs au Chili. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur les hauteurs du réservoir du barrage de La Paloma, des ouvriers agricoles haïtiens récupèrent le raisin qui a fini de sécher au soleil.
En Floride j’avais passé du temps avec des ouvriers agricoles haïtiens (voir les reportages aux USA sur notre site) et ici c’est avec plaisir que je suis resté autant que possible pour discuter en français avec eux. Durant ce voyage nous avons rencontré une autre personne haïtienne qui nous a aidé grandement pour notre campement du soir et au Chili nous avons malheureusement souvent entendu parler de façon méprisante des Haïtiens. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet de la migration haïtienne en Amérique du sud :
« […] la présence des Haïtiens en Amérique du Sud est de plus en plus importante […]. Nul ne veut faire preuve d’hospitalité, par crainte de susciter un précédent ou un «appel d’air» pour reprendre le langage des spécialistes en migration internationale.
Pourtant, à la suite du tremblement de terre de janvier 2010, des gouvernements de pays comme le Brésil, l’Équateur, le Venezuela et le Chili avaient posé des gestes d’amitié et de solidarité envers les Haïtiens sur leurs territoires en régularisant leur situation migratoire ou en facilitant la réunification familiale.
Par contre, six mois plus tard, ces pays ont largement renforcé leurs mesures de contrôle.[…] L’Équateur et le Chili dressent ainsi de nombreuses barrières à l’entrée et au séjour des Haïtiens sur leur territoire. La discrimination frappe bon nombre d’Haïtiens dans ces deux pays, à cause de leur couleur, de leur nationalité et de leur statut migratoire. […]
Au Chili, outre la discrimination et la stigmatisation, la grande difficulté à laquelle sont confrontés les migrants haïtiens est l’obtention de leur permis de résidence. […]
S’ils ne sont pas considérés comme réfugiés au sens de la définition de la Convention de Genève, ils ne peuvent pas être considérés tout simplement comme des «migrants économiques», puisqu’ils ont été forcés de quitter leur pays d’origine ou ne peuvent pas y retourner en raison du tremblement de terre et de l’aggravation de la crise humanitaire. […]
D’autre part, en juin 2011, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) et le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits humains (HCDH) ont reconnu le caractère précaire des conditions de vie en Haïti. […] les deux agences spécialisées de l’Organisation des Nations Unies (ONU) […] ont même demandé aux gouvernements du monde entier de renouveler, pour causes humanitaires, les autorisations de résidence et autres dispositifs permettant aux Haïtiens de rester en dehors de leur territoire. […] »*
*https://cjf.qc.ca/vivre-ensemble/webzine/article/lamerique-du-sud-pole-dattraction-de-la-migration-haitienne/ (consulté le 18 février 2021)
Sur les hauteurs du réservoir du barrage de La Paloma, des ouvriers agricoles haïtiens récupèrent le raisin qui a fini de sécher au soleil.
Le raisin a été acheté aux producteurs voisins d'El Palqui. Il est mis à sécher (en étant remué pour éviter la formation de paquets) 15 jours si le soleil est au rendez-vous.
En Floride j’avais passé du temps avec des ouvriers agricoles haïtiens (voir les reportages aux USA sur notre site) et ici c’est avec plaisir que je suis resté autant que possible pour discuter en français avec eux.
Durant ce voyage nous avons rencontré une autre personne haïtienne qui nous a aidé grandement pour notre campement du soir et au Chili nous avons malheureusement souvent entendu parler de façon méprisante des Haïtiens. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Ici un lien sur la situation des immigré haïtiens au Chili :
« […] Sebastian Piñera, le président conservateur qui a pris ses fonctions le 11 mars dernier[2018], vient d’annoncer un nouveau projet de loi afin de durcir les conditions d’entrée au Chili. Les 300 000 migrants actuellement en situation irrégulière ont un mois pour bénéficier du processus de régularisation extraordinaire qui commencera le 23 avril. Dans le viseur, les Haïtiens. Ces derniers doivent, depuis le 16 avril, demander un visa d’entrée au consulat chilien de Port-au-Prince – c’est désormais impossible depuis le Chili. De plus, seuls 10 000 Haïtiens par an recevront le nouveau visa humanitaire. […]
Le Chili est le pays d’Amérique latine où le nombre d’étrangers a le plus augmenté entre 2010 et 2015 – une hausse due à une arrivée exponentielle d’Haïtiens. En 2017, 111 746 d’entre eux sont entrés au Chili, contre 13 299 en 2015, année où les chiffres ont commencé à grimper. Ce sont eux qui font se retourner les Chiliens dans la rue. Le débat migratoire agite ce pays de 17 millions d’habitants, coincé entre la cordillère des Andes et le Pacifique. […] dans un pays qui se croit plus blanc que ce qu’il n’est», dit-il en faisant référence aux peuples indigènes qui vivent au Chili. Sa priorité: éviter les expulsions. 6656 renvois ont été prononcés entre 2016 et 2017, soit un toutes les trois heures. « […] »*
« […] L’arrivée massive d'haïtiens dans le pays est déjà un sujet très brûlant. Certains n’hésitant pas à parler d’invasion. En 2017 le chiffres d’immigrés haïtiens y a explosé passant à 111.000 contre 47.000 en 2016, soit une augmentation de 138 % en un an. […]
“Le problème posé par l’immigration haïtienne ne vient pas du nombre, parce que l’immigration vénézuélienne est numériquement supérieure”. Le rejet de l’immigration haïtienne vient du fait que le racisme existe dans notre société et que nous devons le combattre.”
On en vient à ce débat qui agite le pays, pour finir par faire le constat que 99 % des chiliens sont métissés. Et que l’arrivée au Chili, de noirs en provenance de la République Dominicaine et d’Haïti est l’annonce d’un nouveau cycle de métissage. Une réalité qui semble déranger certains. Un homme public déclare sur la chaînes télé “24 horas” que “lorsqu’il y a mélange entre personnes de couleur blanche et personnes de race noire, cela donne des mulâtres. […] En effet les haïtiens sont admis au Chili avec un visa de touriste valable 90 jours. Dans cet intervalle, ceux qui veulent rester doivent se procurer contrat de travail et visa de travail. […] » **
*https://www.letemps.ch/monde/face-larrivee-migrants-haitiens-se-durcit-racisme-monte-chili
**https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/haitiens-victimes-racisme-au-chili-566919.html
- Sur les hauteurs du réservoir du barrage de La Paloma, des raisins de différentes couleurs sèchent au soleil.
Bien qu'étalés, il faut les remuer lors du séchage qui peut durer une quinzaine de jours (si le soleil est au rendez-vous) afin qu'ils ne se mettent pas en paquet.
- Le patron qui nous a gentiment laissé photographier (alors que j’avais été baladé deux fois auparavant et que photographier les activités agricoles au Chili n’est pas une partie de plaisir, voir la série Clôtures-Fences sur notre site) et nous a même offert un sac d’au moins 5 kg de raisins secs! (qui nous dura jusqu’à la fin du voyage )…
Il nous explique que le raisin a été acheté aux producteurs voisins, à El Palqui. Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la production du raisin au Chili :
« […] Le Chili est l'un des 5 plus grands producteurs mondiaux de cerise et canneberge, et l'un des 10 plus grands producteurs mondiaux de raisin, pomme, kiwi, pêche, prune et noisette, en se concentrant sur l'exportation de fruits de grande valeur.
En 2018, le Chili était le 9e producteur mondial de raisin, avec 2 millions de tonnes produites […] ».*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_au_Chili#cite_note-2 (consulté le 18 février 2021)
Vendeurs de pommes de terre au bord de la route, avant La Serena. Province d'Elqui, Région Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur la pomme de terre au Chili nous avons trouvé ces informations même si cela date un peu :
« La pomme de terre est originaire des Andes, mais on a découvert récemment grâce à l'ADN que la plupart des variétés cultivées dans le monde entier à l'heure actuelle sont issues de cultivars chiliens. La pomme de terre andine prédominait en Europe au 18e siècle, mais c'est le matériel phytogénétique provenant du Chili qui est devenu prépondérant au 19e siècle.
Le Chili est le sixième producteur de pommes de terre d'Amérique latine, avec une récolte record de 1,5 million de tonnes en 2007, équivalente à la production de maïs et de blé du pays. Bien que la culture du tubercule soit pratiquée dans tout le pays, elle est concentrée dans les provinces situées entre Coquimbo, au nord, et Chiloé, y compris sur l'île de Chiloé où elle existait déjà à l'époque précolombienne.
Plus de la moitié des tubercules sont consommés frais (la consommation annuelle, de 51 kg par habitant, a peu évolué depuis 1990), 10 pour cent environ sont transformés et 15 cent servent à la production de plants. La valeur des exportations de plants représente presque la moitié de celle des exportations du pays, essentiellement vers le Brésil et le Venezuela. »*
*http://www.fao.org/potato-2008/fr/monde/amerique_latine.html (consulté le 18 février 2021)
- Champ de maïs irrigué et quad
- Vendeur de maïs au bord de la route (presque en face du vendeur de pommes de terre de la photo précédente).
Avant La Serena. Province d'Elqui, Région Coquimbo, Chili - 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de l'agriculture au Chili :
« […] le Chili a l'avantage d'être situé dans l'hémisphère sud, et de pouvoir produire en contre-saison sur une large gamme de produits grâce à des conditions climatiques très diverses. Toutefois, les reliefs limitent l'ampleur et l'intensité de l'agriculture et les terres arables.
Le cœur agricole du Chili se trouve dans la Vallée Centrale où se trouve notamment la région Métropolitaine de Santiago. Dans la moitié nord du pays, les cultures sont fortement tributaires de l'irrigation. Au sud du pays, l'agriculture est progressivement remplacée par l'aquaculture, la sylviculture et les élevages d'ovins et de bovins. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_au_Chili#cite_note-2 (consulté le 18 février 2021)
- Vendeur de fruits, légumes et charbon. Non loin de Villa Alemana, Province de Marga Marga, Région de Valparaíso.
- Scènes chez nos hôte d’un soir. Cuisson du pain pour le petit déjeuner. San Marcos. Région de Coquimbo.
Le charbon, très économique, est encore souvent utilisé pour la cuisine et se chauffer nous a t-on dit. Chili - Janvier / Février 2020.
- Isla de Maipo. Province de Talagante, Région métropolitaine de Santiago.
- San Marcos. Région de Coquimbo.
Depuis nos débuts dans la photographie et dans les voyages à vélo nous avons l’habitude de faire des photos souvenirs de nos hôtes d’un soir (voir la galerie des "Hôtes du Chili" sur notre site). Chili - Février 2020.
Réserve d'eau chez un particulier.
Installation pour avoir de l'eau chaude pour la douche et la vaisselle entre autres.
Depuis nos débuts dans la photographie et dans les voyages à vélo nous avons l’habitude de faire des photos souvenirs de nos hôtes d’un soir (voir la galerie des "Hôtes du Chili" sur notre site). Non loin de Villa Alemana. Province de Marga Marga, Région de Valparaíso, Chili - Février 2020.
- Notre valeureuse tente dans le jardin de notre hôte d’un soir. La Laguna.
- Chambre dans une caserne de Bomberos (pompiers) où nous avons été hébergés. À 3 reprises au moins durant le voyage nous avons dormi chez les pompiers. Mejillones, Province de Antofagasta, Région d'Antofagasta.
Chili - Février 2020.
Affiche de Salvador Allende (ancien président chilien renversé en 1973 par le coup d'État de Augusto Pinochet) encore très présent au Chili et chez nos hôtes d’un soir. Non loin d'Ovalle. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet de Salvador Allende :
« Salvador Guillermo Allende Gossens […], né le 26 juin 1908 et mort le 11 septembre 1973, est un homme d'État chilien. Il est président de la République du Chili du 3 novembre 1970 au 11 septembre 1973. […]
Le gouvernement de Salvador Allende, soutenu par la coalition de partis de gauche Unité populaire, tente de mettre en place un État socialiste de façon non violente et légale, la « voie chilienne vers le socialisme », par des projets tels que la nationalisation des secteurs clés de l'économie et la réforme agraire. Il fait face à la polarisation politique internationale de la guerre froide et à une grave crise politique, économique et financière dans le pays.
Le coup d'État du 11 septembre 1973 mené par Augusto Pinochet, et soutenu par les États-Unis, renverse par la force le gouvernement et instaure une dictature militaire. Salvador Allende se suicide dans le palais de la Moneda, sous les bombes putschistes. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Allende (consulté le 18 février 2021)
- Photo de Salvador Allende (ancien président chilien renversé en 1973 par le coup d'État de Augusto Pinochet) encore très présent au Chili et chez nos hôtes d’un soir.
- "Inés del alma mía", livre d’Isabel Allende.
Non loin d'Ovalle. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de Isabel Allende :
« Isabel Allende, de nationalité chilienne, est née à Lima au Pérou, où son père, Tomás Allende, cousin du président de la République du Chili Salvador Allende, était diplomate. En 1945, ses parents se séparent et sa mère retourne vivre au Chili avec ses trois enfants. »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel_Allende (consulté le 18 février 2021)
« Il est temps de tout changer - Chili 2019 »
Affiche toute rouge des événements de la capitale sur un mur tout aussi rouge chez un de nos hôtes d’un soir. Chili - Février 2020.
« Aire de baignade au bord de la rivière » « Aire de restauration »
La deuxième et dernière fois où nous avons dormi dans un camping. Nous n’avons pas pu y trouver à nous restaurer et à nous baigner après une journée de vélo dans la chaleur, contrairement à ce qui est proposé.
Voir pourquoi sur la photo suivante si vous n’avez pas une petite idée… Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
L’aire aménagée au bord de la rivière (Río Grande) est fermée, faute d’eau! Monte Patria, Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Panneau qui indique chaque jour l'Indice de Radiation UV (ultraviolet).
- Sur une aire d’autoroute près de La Ligua. Province de Petorca, Région de Valparaíso.
- Dans une usine de désalinisation à Antofagosta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta.
Chili - Février et Mars 2020.
Dans un article datant de 2012, voici ce que nous lisons à propos de la dangerosité du soleil au Chili :
« […] Coup de soleil alarmant au Chili, où les "solmaphores"(1) clignotent
Plus de 200 Chiliens décèdent chaque année d'un cancer de la peau. Le pays est à la pointe de la prévention solaire.
Exposé à un soleil intense, un Chilien a déjà reçu à 18 ans la dose de rayons UV d'un sexagénaire ailleurs. Or les autorités s'inquiètent d'un été austral aux rayonnements plus forts que d'habitude, qui affolent de curieux avertisseurs solaires, une invention locale.
Sur un chantier de Santiago, un sifflet retentit: entre grues et bétonnières, une vingtaine d'ouvriers s'arrêtent, et en riant s'enduisent gauchement de crème blanche: c'est la "pause écran solaire", sous l'oeil scrupuleux d'un expert de sécurité. Le Chili ne plaisante pas avec son soleil.
"Nous avons établi fin septembre [début du printemps austral] que le rayonnement ultraviolet était plus élevé que les années antérieures", explique à l'AFP Ernesto Gramsch, physicien de l'Université du Chili, chargé du Réseau national de mesure ultraviolet.
Normalement, les radiations commencent à s'élever en décembre et atteignent un pic en janvier, mois le plus chaud de l'année.
Cette année, les radiations, de 10% plus intenses qu'en 2008, dernière année forte, ont commencé plus tôt, en raison d'une vulnérabilité accrue de la couche d'ozone protégeant l'atmosphère.
"Nous pensons qu'une baisse proche de 1% de la densité de l'ozone est ce qui a fait augmenter les indices", analyse Ernesto Gramsch.
En raison de sa situation géographique, d'une faiblesse locale de la couche d'ozone et d'un climat désertique au nord, le Chili est particulièrement vulnérable. Et les rayonnements UV, responsables de cancers de la peau, y sont presque une cause nationale.
"Nous nous appuyons sur des études qui démontrent qu'un jeune à 18 ans a reçu la quantité de radiation qu'il devrait avoir accumulé à 60 ans", affirme Cecilia Orlandi, dermatologue à la Corporation nationale du cancer (Conac). »*
(1) Solmaphores : « […] Un capteur reçoit les radiations, "un circuit électronique amplifie le signal, le répartit et allume l'ampoule qui correspond" au degré de risque, explique-t-il. Vert pour "bas", jaune pour "moyen", orange pour "élevé", rouge pour "dangereux" et violet pour "extrême". […] »**
*https://www.nouvelobs.com/planete/20120122.OBS9459/coup-de-soleil-alarmant-au-chili-ou-les-solmaphores-clignotent.html#modal-msg (consulté le 18 février 2021)
**https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-le-chili-invente-l-avertisseur-solaire-pour-sauver-sa-peau_5839.html (consulté le 18 février 2021)
Lever du jour sur les attrape-nuages, en haut de la montagne, au dessus de Chañaral, dans la région d'Atacama où se trouve le désert le plus aride du monde.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci se poursuivent par des tuyaux qui se dirigent ensuite vers des cuves de récupération de l'eau. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire ceci à propos des attrape-nuages et voir une vidéo sur le sujet faite à Chañaral :
« […] En fines mailles, et placés à la verticale aux sommets des plaines, ils permettent à l’humidité présente dans l’air, et particulièrement dans le brouillard et les nuages de s’y fixer sous forme de gouttes d’eau, qui s’écoulant le long des fibres grâce à la gravité, se recueillent au sein de gouttières placées en dessous. L’eau recueillie n’est pas forcément potable selon les localités d’implantation, celles-ci pouvant contenir des minéraux marins et parfois des bactéries. Utilisables domestiquement ou en agriculture, elles restent facile à potabiliser. Les rendements quant à eux, varient selon les saisons (plus faible en automne et été), le stockage jouant alors un rôle clé. […] »*
*http://hdeleau.com/les-attrapes-nuage/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.youtube.com/watch?v=2x2_8RbC2I0 (consulté le 18 février 2021)
Attrape-nuages, en haut de la montagne, au dessus de Chañaral, dans la région d'Atacama où se trouve le désert le plus aride du monde.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci se poursuivent par des tuyaux qui se dirigent ensuite vers des cuves de récupération de l'eau. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Détail du filet et de la gouttière de récupération des gouttes d'eau des attrape-nuages, en haut de la montagne, au dessus de Chañaral, dans la région d'Atacama où se trouve le désert le plus aride du monde.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci se poursuivent par des tuyaux qui se dirigent ensuite vers des cuves de récupération de l'eau. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire et voir ceci au sujet des attrape-nuages :
« […] les capteurs de brouillard qui captent de l'eau dans l'Atacama, l'un des endroits les plus secs du monde […]. Les précipitations moyennes sont inférieures à 0,1 mm par an et dans de nombreuses régions, il n'a pas plu depuis des décennies.
Mais même si la pluie est rare, les nuages sont chargés d'humidité.
Le brouillard se forme sur la côte chilienne puis se déplace vers l'intérieur des terres sous forme de bancs de nuages. Les habitants appellent cette brume "camanchaca". »*
« […] Cette idée aurait vu le jour en Amérique du Sud, dans le désert chilien d’Atacama, où les pêcheurs du village de Chungungo ont imaginé les “atrapanieblas del tofo”. Une cinquantaine de filets de 48m2 tendus à 2 mètres du sol entre deux poteaux placés au sommet du Norte Chico, alimentent le village de Chungungo de 300 habitants situé 800 mètres plus bas, grâce à un système de canalisation. Situés entre l’océan et des sommets embrumés, les paysans voyant le taux annuel de pluviométrie extrêmement bas (un des plus bas de la planète), ont eu la brillante idée d’y tendre des filets (habituellement de 4 à 5m de hauteur sur 8 à 10 de large). […] »**
*https://www.bbc.com/mundo/noticias/2015/05/150521_atrapanieblas_chile_desierto_lp (consulté le 18 février 2021)
**http://hdeleau.com/les-attrapes-nuage/ (consulté le 18 février 2021)
Cuves de récupération de l'eau captée grâce aux attrape-nuages, en haut de la montagne, au dessus de Chañaral, dans la région d'Atacama où se trouve le désert le plus aride du monde.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci se poursuivent par des tuyaux qui se dirigent ensuite vers ces cuves. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire et voir ceci au sujet des attrape-nuages :
« […] Si les réserves d’eau douce sur terre ne représentent que 2.5% des ressources, on en trouve aussi dans l’atmosphère. C’est ainsi que des hommes et des femmes à travers le globe ont eu l’idée de trapper l’eau des nuages. Expérimentée aux quatre coins du monde, et particulièrement en régions arides, cette technique simple, permettrait selon les méthodes et les environnements de récolter de 7L à 300 L d’eau journaliers! […] »*
*http://hdeleau.com/les-attrapes-nuage/ (consulté le 18 février 2021)
Cuves et station de récupération de l'eau captée grâce aux attrape-nuages, en haut de la montagne, au dessus de Chañaral, dans la région d'Atacama où se trouve le désert le plus aride du monde.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci se poursuivent par des tuyaux qui se dirigent ensuite vers ces cuves pourvues de filtres de plus en plus fins. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire et voir ceci au sujet des attrape-nuages :
« […] Depuis, cette technique a été étudiée et développée dans de nombreux endroits et les plus arides déserts sur la planète, au Yémen, au Pérou, en Erythrée, au Népal, au Kenya, au Maroc… Au Chili, terre des pionniers de cette ingénieuse idée, l’ancien professeur de physique et de mathématique, Carlos Espinosa Arancibia et la Pontifica Universidad Católica de Chile à Santiago, l’ont développé et étudié afin d’augmenter la quantité d’eau récoltée. Le procédé est également en étude au Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux États-unis, qui travaille sur le maillage des filets permettant d’accroitre le rendement.
Par endroit, couplée avec d’autres technologies innovantes, tels que la Waterboxx […], cette technique ingénieuse intéresse les chercheurs et artisans du monde entier.[…] »*
*http://hdeleau.com/les-attrapes-nuage/ (consulté le 18 février 2021)
Cuves et station de récupération de l'eau captée grâce aux attrape-nuages, en haut de la montagne, au dessus de Chañaral, dans la région d'Atacama où se trouve le désert le plus aride du monde.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci se poursuivent par des tuyaux qui se dirigent ensuite vers ces cuves pourvues de filtres de plus en plus fins. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire et voir ceci au sujet des attrape-nuages :
« […] Depuis, cette technique a été étudiée et développée dans de nombreux endroits et les plus arides déserts sur la planète, au Yémen, au Pérou, en Erythrée, au Népal, au Kenya, au Maroc… Au Chili, terre des pionniers de cette ingénieuse idée, l’ancien professeur de physique et de mathématique, Carlos Espinosa Arancibia et la Pontifica Universidad Católica de Chile à Santiago, l’ont développé et étudié afin d’augmenter la quantité d’eau récoltée. Le procédé est également en étude au Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux États-unis, qui travaille sur le maillage des filets permettant d’accroitre le rendement.
Par endroit, couplée avec d’autres technologies innovantes, tels que la Waterboxx […], cette technique ingénieuse intéresse les chercheurs et artisans du monde entier.[…] »*
*http://hdeleau.com/les-attrapes-nuage/ (consulté le 18 février 2021)
- Culture d'aloe vera réalisée avec l'eau captée grâce aux attrape-nuages.
- Culture d'aloe vera avec en arrière-plan la station de récupération de l'eau captée grâce aux attrape-nuages.
Des filets tendus en hauteur permettent de capter l'humidité de l'air et de la transformer en gouttelettes d'eau qui sont captées dans des gouttières. Celles-ci communiquent avec des tuyaux qui se dirigent ensuite vers des cuves pourvues de filtres de plus en plus fins jusqu'à l'arrivée de l'eau dans la cuve de stockage finale. Chañaral, Province de Chañaral, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Sur internet, nous pouvons lire et voir ceci au sujet des attrape-nuages et de l'aloe vera:
« Les capteurs de brouillard […] Au moyen de mailles, ils parviennent à produire de l'eau […] malgré les conditions arides du lieu. […] dans la région d'Atacama, dans les collines, à côté de la route qui mène au parc national du Pan de Azúcar […] »*
« […] L’aloe vera, vertus et bienfaits santé d’une plante miracle
L’aloe vera, ou aloès, est une plante vivace sans tige, dotée de qualités exceptionnelles. On recueille dans ses parties vertes, une pulpe claire qui ressemble à du gel, dont les bienfaits ne sont plus à prouver tant en usage interne qu’en usage externe… […]
Non seulement, elle stimule les défenses immunitaires, cicatrise, mais elle agit également comme un antibiotique et un anti-inflammatoire. L’aloe vera favorise l’élimination des toxines et soulage les crampes d’estomac et les maux gastriques. De plus, cette plante remarquable est recommandée aux diabétiques, et aux personnes souffrant d’allergies, de constipation, de problèmes cardiaques…
Bref, l’aloe vera est une vraie pharmacie miniature : elle produit de très nombreux composants actifs, dont des minéraux, des enzymes, des vitamines et des mucopolysaccharides, comme on le verra. […] »*
*https://www.aqua.cl/2017/12/18/video-los-atrapanieblas-que-cultivan-truchas-en-el-desierto-de-atacama/# (consulté le 18 février 2021)
**https://www.consoglobe.com/sante-aloe-vera-medecine-miracle-3069-cg (consulté le 18 février 2021)
- « Ferme expérimentale hydroponique »
Ferme de démonstration d’agriculture biologique et hydrologique avec vente de fruits et légumes cultivés hors-sol, grâce à une eau contenant des nutriments.
Dans sa ferme unique à la sortie de Vallenar, depuis cinq ans, Omar Turres pratique et fait la démonstration de l’intérêt de l’hydroponie. C'est une technique (qui permet de « cultiver sans terre ou dans des zones avec un accès limité à l'eau, une préoccupation croissante dans le monde entier. »)* qu'il a apprise au Japon, pays où il a passé 8 années. Il l’a ensuite introduite au Chili en enseignant 20 ans à Santiago.
- Omar Turres est le président de l'organisation écologique "Sembrar el Desierto". Devant ses fraisiers cultivés en hydroponie (1) il démontre ainsi le gain de place, l'économie d'eau et la grande production générée sur un tout petit espace. Les fraisiers poussent dans un tube rempli d’un substrat de copeaux de bois et irriguée deux fois par jour par un système de goutte à goutte durant 15 minutes. Un tube contient 20 plantes et un mètre carré correspond à 4 tubes, soit 80 plantes au m2. Le système peut durer de 2 à 3 ans. Au pied du tube on peut cultiver des courgettes et des tomates qui vont profiter de l’eau qui ruisselle.
Une tomate cultivé en pleine terre nécessite 6 litres d’eau par jour, ici avec 2 litres on arrose 25 plantes : le ratio est de 10%, l’économie d’eau est significative, nous explique t-il.
À la sortie de Vallenar. Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
À noter que le même jour aux informations, nous apprenons que les producteurs d’Almeria (dont nous avions photographié certains en Espagne) bloquent les rues en réclamant un juste prix pour leur production (voir le reportage de 2006-2007 Le jardin de l'Europe ou le troisième monde sur notre site).
(1) Hydroponie : « […] technique horticole très ancienne qui permet de procéder à une culture (hydroculture) hors-sol. La terre est alors remplacée par un substrat neutre et stérile, comme les fibres de coco ou les billes d'argile. Afin de palier le manque de nutriments […] le cultivateur régule lui-même le composition des solution nutritives. […] de nombreux avantages : gain de place, de propreté, maladies et insectes nuisibles moins fréquents, excellente croissance et floraison, récolte de qualité. […] »**
*https://blueberriesconsulting.com/fr/como-japon-esta-revolucionando-la-agricultura-sin-tierra-ni-trabajadores/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.culture-hydroponique.com/cms7-culture-hydroponique (consulté le 18 février 2021)
Omar Turres dans sa ferme hydroponique, de démonstration et de vente de fruits et légumes cultivés hors-sol, grâce à de l’eau contenant des nutriments.
- Devant ses plants de laitues sous un filet qui les protègent du fort soleil chilien et de l’évaporation d’eau. La plante grandit sur une plaque de polystyrène perforée, en exosystème, ses racines flottant sur l’eau qui contient des nutriments. Les laitues sont à maturité en un mois.
- En train de nourrir les poissons dont les excréments vont servir de nutriments pour la culture en hydroponie, grâce à l’eau de leur bassin récupérée et dirigée dans le système d’irrigation des tubes et des plants "flottants".
Omar Turres nous raconte qu’en décembre, il s'était rendu à Santiago au Sommet des peuples 2019* qui avait été maintenu dans la capitale malgré le déplacement de la COP25 à Madrid. Là-bas il avait présenté ses solutions pour nourrir le bétail malgré le stress hydrique grâce au fourrage vert cultivé en hydroponie en seulement 15 jours, pour les chèvres par exemple de l’orge qui pousse à raison de 1 cm par jour. Et on peut faire la même chose avec le soja.
Ces techniques et leur résultats il les a montrés au ministre de l’agriculture, au maire...
À la sortie de Vallenar. Province de Huasco, Région d'Atacama, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos d'Omar Turres ainsi qu’une video** de lui (https://www.facebook.com/watch/?v=472668976714040) :
« Omar a consacré sa vie à la défense de l'environnement et est membre du Conseil de défense de la vallée de Huasco. […] »***
« […] C'est un moyen de motiver, de sensibiliser et de faire en sorte que les gens en prennent connaissance et puissent le promouvoir, en attendant de voir si certaines autorités s'en soucient et pourraient le reproduire dans différentes communes du pays comme un moyen d'enterrer la grave crise qui ne fait que commencer avec le problème de la sécheresse. »**
*https://www.soychile.cl/Copiapo/Sociedad/2019/12/05/628523/VIDEO-Agricultor-de-Vallenar-presento-forraje-verde-hidroponico-como-opcion-contra-la-escasez-hidrica.aspx (consulté le 18 février 2021)
**https://www.facebook.com/watch/?v=472668976714040 (consulté le 18 février 2021)
***https://elnoticierodelhuasco.cl/2012/08/omar-turres-un-vallenarino-que-ha-dedicado-su-vida-a-la-defensa-del-medioambiente/ (consulté le 18 février 2021)
Feria hidropónica de Altos La Portada, lieu de vente des produits issus de la coopérative de la "ferme" hydroponique (1) située dans le désert le plus aride du monde, celui d'Atacama. Ce lieu de productions agricoles peut exister grâce à l’utilisation d’eau désalinisée. Sa visite nous avait été conseillée par notre précédent hôte de Vallenar propriétaire d’une ferme expérimentale dans laquelle il pratique l'hydroponie. C'est une technique (qui permet de « cultiver sans terre ou dans des zones avec un accès limité à l'eau, une préoccupation croissante dans le monde entier. »)*
L’AGRALPA: l’Association d'agriculture de l'Altos La Portada* rassemble144 producteurs avec à l’intérieur une coopérative qui gère la boutique sur place dans laquelle ils vendent uniquement les produits (bruts ou transformés dans un local sur place) des 30 producteurs qui se sont lancés dans ce deuxième projet coopératif avec même un local de transformation.
La vente a lieu ici les samedi et dimanche. Les autres jours, ça se passe à Antofagasta dans les malls, les marché, les supermarchés, au Casino Enjoy… en tout 7 lieux de vente.
À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
(1) Hydroponie : « […] technique horticole très ancienne qui permet de procéder à une culture (hydroculture) hors-sol. La terre est alors remplacée par un substrat neutre et stérile, comme les fibres de coco ou les billes d'argile. Afin de palier le manque de nutriments […] le cultivateur régule lui-même le composition des solution nutritives. […] de nombreux avantages : gain de place, de propreté, maladies et insectes nuisibles moins fréquents, excellente croissance et floraison, récolte de qualité. […] »**
Sur internet nous lisons un article de Sciences et Avenir qui aborde le rendement de cette "ferme" hydroponique :
« […] La production ne fonctionne pour l'instant qu'à 23% de ses capacités - tous les membres de la coopérative n'ont pas encore commencé leur production - mais Altos La Portada fournit d'ores et déjà entre 20 et 30 tonnes de légumes aux supermarchés d'Antofagasta tous les mois.
A ses débuts en 2011, la coopérative a dû faire face à plusieurs obstacles: le manque d'électricité et, bien sûr, la difficulté de s'approvisionner en eau, d'autant que l'eau locale est de médiocre qualité, chargée d'arsenic et de bore. […] »***
*https://blueberriesconsulting.com/fr/como-japon-esta-revolucionando-la-agricultura-sin-tierra-ni-trabajadores/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.culture-hydroponique.com/cms7-culture-hydroponique (consulté le 18 février 2021)
***https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chili-faire-pousser-des-legumes-dans-le-desert-le-plus-aride-du-monde_132337 (consulté le 18 février 2021)
Serres dans lesquelles se pratique une culture hydroponique, dans le désert le plus aride du monde, celui d'Atacama. « La ville côtière voisine d’Antofagasta (350 000 habitants) enregistre des précipitations moyennes de seulement 1 mm par an. »* La présence de ces serres est rendue possible par l’utilisation d’eau désalinisée.
Dolores Jiménez, la présidente de l’association des producteurs du lieu (l’AGRALPA : l’Association d'agriculture de l'Altos La Portada*) nous raconte qu’elle a commencé seule ici, en mars 2011 en aplanissant les dune de sable. Maintenant elle habite sur place et toute sa famille travaille là.
Le gouvernement est intéressé par le fait de gagner du terrain sur le désert et il a accordé une concession de 100 hectares, apporté son appui pour acheter des panneaux solaires en 2016, pour un groupe électrogène, pour le raccordement de l’électricité (qui est délivrée dans la moitié du lieu et l’association qui paye les travaux se bat pour que l’autre moitié en bénéficie aussi). À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
Voici la conclusion d'un article de Sciences et Avenir qui parle de l'intérêt du Chili pour s'approprier les techniques d'agriculture dans des conditions difficiles :
« […] Après ce premier pas, les autorités chiliennes veulent s'inspirer encore davantage des expériences menées de longue date en Israël, en Californie ou dans le sud de l'Espagne où des technologies intelligentes en matière d'irrigation permettent de produire depuis des années des fruits, des légumes et des fleurs dans des zones particulièrement arides. […] A terme, l'objectif des autorités est de renforcer la "sécurité alimentaire" dans la région et de pouvoir exporter les surplus vers d'autres marchés nationaux dans un pays très vulnérable au changement climatique. »**
*https://www.alj.com/fr/perspective/un-torrent-de-problemes-les-defis-de-leau-en-amerique-latine/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chili-faire-pousser-des-legumes-dans-le-desert-le-plus-aride-du-monde_132337 (consulté le 18 février 2021)
« Mercado Campesino - INDAP Ministère de l’Agriculture »
Un ouvrier agricole, notre guide Walker, devant l'une des serres dans lesquelles se pratique une culture hydroponique. Leur présence est rendu possible par l’utilisation d’eau désalinisée.
Les serres sont fabriquées avec une maille blanche serrée qui est idéale pour l’hiver, mais l’été la chaleur y est infernale et il est obligé d’ouvrir la porte ce qui permet malheureusement aux parasites d’entrer.
Le gouvernement est intéressé par le fait de gagner du terrain sur le désert d'Atacama (le plus aride du monde) et a accordé cette concession de 100 hectares à l’Association d'agriculture de l'Altos La Portada.*
Il y aurait des possibilités de s'agrandir en espace et en personnes. 50% des producteurs ici vivent de leur production. Mais apparemment plus besoin d'avancer sur le désert car certains se lassent et cèdent leur terrain. À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
*https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chili-faire-pousser-des-legumes-dans-le-desert-le-plus-aride-du-monde_132337 (consulté le 18 février 2021)
Dans le désert le plus aride du monde, celui d'Atacama, un ouvrier agricole (notre guide Walker) dans les serres où se pratique une culture hydroponique grâce à l’utilisation d’eau désalinisée.
- Plateau de polystyrène perforé posé sur l'eau et sur lequel on fait pousser les plantes, les racines plongeant dans l'eau contenant tous les nutriments nécessaires à leur développement. Le tank de 2 000 litres d'eau contenant les nutriments (calcium, potassium…) pour irriguer les salades dure 2 semaines.
- Arrosage des semis de laitues destinées à pousser en culture hydroponique. Il faut un mois pour produire une laitue en été et 45 jours en hiver. Au moment de la récolte, 1 à 3 personnes sont employée ici. À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
Dans le désert le plus aride du monde, celui d'Atacama, un ouvrier agricole dans les serres où se pratique une culture hydroponique grâce à l’utilisation d’eau désalinisée.
Notre guide Walker avec les plants qui poussent dans un substrat de fibres de coco et tierra de hoja. Le système d'irrigation est un goutte à goutte déclenché 2 fois par jour l'été pendant une vingtaine de minutes, une fois par jour l'hiver pendant 5 minutes. L'eau désalinisée provient d'un tank ici de 2 000 litres qui contient la solution de nutriments (potassium, etc…) et qui dure 2 à 3 jours.
Le toit de la serre est fabriquée avec une maille sombre pour faire de l’ombre aux plantations.
Walker est bolivien, il travaille ici depuis 2014 ; lorsqu’il retourne dans son pays au moment de ses congés pour voir sa famille le voyage en bus lui prend 40 heures. À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
Sur la "ferme hydroponique" (l' Association d'agriculture de l'Altos La Portada*), dans le désert le plus aride du monde, celui d'Atacama. Ce chauffeur est colombien, il est ici depuis 5 ans.
Il remplit son camion citerne avec de l'eau désalinisée pour aller la livrer ensuite dans les serres qui pratiquent la culture hydroponique. Les producteurs ont par exemple 2 tanks de 10 000 litres et un de 5 000 et sont livrés une fois par semaine.
Les 12 grandes cuves vertes (propriétés de la ferme hydroponiques) contiennent les stock d'eau (30m3 chacune, soit 30 000 litres d'eau) qui arrivent directement de l'usine de désalinisation auxquelles elles sont connectées via des canalisations.
À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
*https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chili-faire-pousser-des-legumes-dans-le-desert-le-plus-aride-du-monde_132337 (consulté le 18 février 2021)
Sur la "ferme hydroponique" (l' Association d'agriculture de l'Altos La Portada*), dans le désert le plus aride du monde, celui d'Atacama. Ce lieu peut exister grâce à ces cuves vertes remplies d'eau désalinisée qui arrive directement de l'usine de désalinisation auxquelles elles sont connectées via des canalisations.
Des camions citerne sont loués qui font la navette entre les 12 grandes cuves vertes contenant les réserves d'eau (30m3 chacune, soit 30 000 litres d'eau chacune) de la ferme hydroponique et les serres pour faire la distribution chez chaque producteur.
Au premier plan, Dolores Jiménez la présidente de l'association*. Elle nous indique qu'elle s'est formée en hydroponie auprès du brésilien Pedro Furlani et du péruvien Carlos Hidalgo. Elle aussi nous fera visiter ses serres dans lesquelles elle pratique une agriculture hydroponique et biologique : le savon noir (savon de potassium) remplace les insecticides, le café et le vinaigre combattent l'oïdium… et le goutte à goutte permet une importante économie d'eau (3litres pour une laitue prête en un mois). À l'arrière de sa maison, elle nourrit ses animaux avec les restes de la production après triage ou transformation. À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Février/Mars 2020.
*https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chili-faire-pousser-des-legumes-dans-le-desert-le-plus-aride-du-monde_132337 (consulté le 18 février 2021)
« Salle de traitement - Usine de désalinisation - Zone restreinte »
Une des entrées de l'usine de désalinisation. Elle fait partie de l'entreprise Aguas Antofagasta qui appartient au groupe epm (Entreprises Publiques de Medellín), une entreprise d'État de Colombie.
C'est l'unique usine du Chili qui désalinise l'eau pour la consommation humaine.
De ce que nous avons vu lorsque nous étions hébergés ici, nos hôtes buvaient et nous proposaient à boire des bouteilles de soda de 2 litres! ou bien de l'eau achetée dans de grandes bonbonnes. Ils nous expliquaient qu'Antofagasta est dans une zone sacrifiée et donc très polluée. À la sortie d'Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Sur internet, voici ce que nous lisons au sujet des problèmes d’eau rencontrés par le Chili :
« […] Le Chili, encore une fois, illustre bon nombre des difficultés liées à l’eau auxquelles l’Amérique du Sud est confrontée.
Sa partie nord est extrêmement, presque uniquement, aride. Le désert d’Atacama, d’une superficie de 100 000 kilomètres carrés, est l’endroit le plus sec de la planète.
Les Andes à l’est provoquent la montée et la condensation des nuages avant d’atteindre le bassin du désert, tandis que l’océan Pacifique à l’ouest est trop froid pour permettre aux vents du rivage de recueillir l’humidité. Par conséquent, l’Atacama connaît généralement des précipitations mesurables une seule fois par siècle. La ville côtière voisine d’Antofagasta (350 000 habitants) enregistre des précipitations moyennes de seulement 1 mm par an.
« […] des millions d’habitants de la planète manquent d’eau pour vivre, la plupart du temps en raison de notre propre mauvaise gestion des ressources […] Il est clair qu’une approche réfléchie et cohérente entre les entreprises et les gouvernements, associée à une action rapide, est nécessaire pour s’attaquer à ce fléau – et le plus tôt sera le mieux. » […] »*
https://www.alj.com/fr/perspective/un-torrent-de-problemes-les-defis-de-leau-en-amerique-latine/ (consulté le 18 février 2021)
Visite guidée de l'usine de désalinisation à la sortie d'Antofagasta.
L'usine a été livrée en 2003 pour une production d'eau désalinisée et a été agrandie en 2018. Face à la demande croissante, un autre projet d'agrandissement est prévu en 2023.
La guide nous dit qu'ici on filtre l'eau pompée dans la mer avec du sable, de l'anthracite en mince épaisseur. À la période de "Mer roja", des mouvements de la mer durant lequel des bactéries et des micro algues prolifèrent donnant une couleur rouge à la mer, la production d'eau désalinisée baisse car les filtres s'encrassent.
Durant la visite nous apprenons qu'Antofagasta est approvisionnée en eau à 80% par l'usine de déstalinisation et à 17,5% par l'eau de la Cordillère, pour Calama c'est 100% d'eau de la Cordillère, et Mejillones est la seule ville du Chili approvisionnée à 100% en eau désalinisée. Tocopilla elle aussi sera à 100% en eau désalinisée dès que l'usine actuellement en construction sera terminée cette année même. Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Plus tard, sur internet, nous lisons que face à la pénurie d'eau les mines se tournent vers l'eau de mer et que par exemple une autre usine de dessalement va être construite à Antofagasta pour approvisionner la mine de cuivre de Mantos Blancos :
« […] Ainsi, de nombreuses mines privilégient désormais l’usage d’eau de mer à celui d’eau douce. Le groupe BHP Billiton construit actuellement [novembre 2015], au sud d’Antofagasta, la plus grande usine de dessalement d’eau de mer du continent – d’une capacité de traitement de 2 500 litres d’eau par seconde – pour alimenter l’une de ses mines d’extraction de cuivre.
D’autres groupes, comme Antofagasta Minerals, ne dessalent qu’une petite partie (8 %) de l’eau de mer qu’ils utilisent, le sel ne nuisant pas à la plupart des procédés de traitement du cuivre. Grâce à l’eau de mer, les mines réduisent significativement leurs besoins en eau douce et donc leur impact environnemental. Selon les estimations de la commission chilienne sur le cuivre (Cochilco), ce procédé permettrait de stabiliser la demande en eau douce de l’industrie minière autour de 550 millions de mètres cubes annuels à partir de 2016. […] »*
« […] Almar exploitera une usine de traitement des eaux pour le projet Mantos Blancos du client dans le nord du Chili, à seulement 45 kilomètres au nord de cette fameuse zone sèche, Antofagasta. L’usine de dessalement utilisera l’osmose inverse pour produire de l’eau adaptée au type d’activité minière qui peut apporter plus d’emplois et de prospérité à la région. […] »**
« La mine de Mantos Blancos est une mine à ciel ouvert et souterraine de cuivre située dans la région d'Antofagasta […] »***
*https://multinationales.org/Chili-quand-l-industrie-miniere-assoiffe-les-villages-et-pollue-l-environnement (consulté le 18 février 2021)
**https://www.alj.com/fr/perspective/un-torrent-de-problemes-les-defis-de-leau-en-amerique-latine/ (consulté le 18 février 2021) ***https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_de_Mantos_Blancos (consulté le 18 février 2021)
Visite guidée de l'usine de désalinisation à la sortie d'Antofagasta, voici ce que nous avons compris :
- Exemple de cartouche de filtres, 8 000 membranes en spirale, l'équivalent de 40m2 de surface. Grâce à une pression de 65 bars la saumure est extraite de l'eau de mer.
- « Haute pression - Osmose inversée »
Après avoir été filtrée puis désalinisée, il faut reminéraliser l'eau avant de la livrer à la ville. Dans d'autres filtres de reminéralisaton, elle est rechargée en hypochlorite de sodium, en hydroxyde de calcium et en florure de sodium. Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de l'eau désalinisée de la technique utilisée :
« […] Il s'agit d'un procédé membranaire : l'eau douce est extraite de l'eau salée à ... L' eau pure, liquide, peut alors être extraite ainsi que la saumure […] »*
« […] seulement 1 % de l’eau désalinisée serait utilisée pour se désaltérer, et le fait d’y ajouter du magnésium serait un processus très onéreux. Cependant, certains spécialistes estiment que même l’eau utilisée dans l’agriculture devrait contenir du magnésium. […] Par ailleurs, l’OMS a déclaré dans ses Directive pour la qualité de l'eau de boisson de 2011 que les minéraux essentiels étaient perdus lors du processus de désalinisation, et préconisait déjà d’ajouter du magnésium de manière artificielle. […] »**
*https://www.encyclopedie-energie.org/le-dessalement-deau-de-mer-et-des-eaux-saumatres/ (consulté le 18 février 2021)
**https://sciencepost.fr/mauvaise-nouvelle-boire-de-leau-desalinisee-augmenterait-les-risques-de-maladie-cardiaque/ (consulté le 18 février 2021)
Visite guidée de l'usine de désalinisation à la sortie d'Antofagasta.
Salle des filtres, des cartouches qui contiennent 8 000 membranes en spirale, l'équivalent de 40m2 de surface. Grâce à une pression de 65 bars la saumure est extraite.
Antofagasta. Province d'Antofagasta, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Sur internet, voici ce que nous lisons au sujet des problèmes d’eau en Amérique latine :
« […] en termes d’eau, l’Amérique latine tombe sous le coup d’une sombre ironie : c’est une région où les sources d’eau sont abondantes, mais c’est aussi une région où quelque 36 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. […] Dans toute l’Amérique du Sud, environ la moitié de toute l’eau provient d’aquifères soumis à une pollution croissante due à des utilisations commerciales.
Pour ceux qui cherchent à faire face à certains de ces dangers, le temps presse, car l’impact de l’humanité sur le monde naturel signifie que les problèmes d’aujourd’hui pourraient être les calamités de demain. […] »*
*https://www.alj.com/fr/perspective/un-torrent-de-problemes-les-defis-de-leau-en-amerique-latine/ (consulté le 18 février 2021)
Ligne de chemin de fer abandonnée et parc photovoltaïque. Non loin de Combarbalá. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février/Mars 2020.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet de l'énergie solaire au Chili :
« […] La filière solaire thermique du Chili est encore très peu développée.
La filière photovoltaïque fournissait 7,8 % de la production nationale d'électricité en 2019, et cette part est estimée à 8,5 % fin 2019 ; cet indicateur de pénétration du solaire place le pays au 4e rang mondial ; sa progression a été très rapide à partir de 2014. Le Chili est en 2019 le 14e producteur mondial d'électricité photovoltaïque. La puissance installée photovoltaïque atteint 3 104 MWc en juillet 2020 ; les centrales en construction totalisent 2 801 MWc et les projets en cours d'évaluation 6 771 MWc.
La filière solaire thermodynamique à concentration commence à émerger, avec en 2020 une centrale de 110 MW en fin de construction et des projets en cours d'évaluation totalisant 2 014 MW. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_solaire_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
Des techniciens quittent le parc photovoltaïque en fin de matinée. Non loin de Las Palmas, Chili - Février/Mars 2020.
Sur internet nous lisons les projets de politique énergétique du président du Chili, pays qui devait accueillir la 25e Conférence mondiale sur les changements climatiques avant que celle-ci soit déplacée à Madrid :
« Le Chili a annoncé mardi [4 juin 2019] la fermeture de huit centrales à charbon d'ici cinq ans, dans le cadre d'un plan qui prévoit de produire 100% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2040.
La fermeture de ces centrales, qui représentent 20% de la capacité énergétique du pays, devrait entraîner une baisse significative des émissions annuelles de CO2 par le secteur de la production électrique : elles passeront de 30 millions de tonnes actuellement à 4 millions de tonnes dans cinq ans, selon des chiffres fournis par le gouvernement.
"La décision annoncée aujourd'hui est une forme concrète et réelle de transformer des mots et des engagements en des faits et des réalités", s'est félicité le président chilien Sebastian Pinera, lors un discours prononcé dans le nord du pays. Après leur fermeture, ces centrales resteront toutefois "dans une situation opérationnelle de réserve" stratégique, en cas d'urgence ou de pénuries électriques, a-t-il précisé.
Au Chili, 40% de la fourniture d'électricité est issue de 28 centrales « thermiques » à charbon d'une capacité cumulée de 5 500 mégawatts. L'objectif est de les remplacer d'ici 2040 par des sources d'énergies renouvelables. […] »*
*https://www.connaissancedesenergies.org/afp/chili-fermeture-de-huit-centrales-charbon-dici-cinq-ans-190604 (consulté le 18 février 2021)
- Parc photovoltaïque non loin Las Palmas.
- Parc photovoltaïque non loin de La Ligua. Province de Petorca, Région de Valparaíso.
Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos de la politique chilienne vis à vis des énergies renouvelables :
« […] L'énergie solaire au Chili connait un démarrage tardif mais prometteur, grâce à un ensoleillement parmi les meilleurs au monde et à une politique de soutien initiée en 2014 : le gouvernement de Michelle Bachelet a fixé alors un objectif de 70 % d'électricité renouvelable en 2050, porté en 2019 par le président Sebastian Piñera à 100 % d'électricité renouvelable en 2040. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_solaire_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
Vue d'en haut d'un parc photovoltaïque sur notre route non loin d'Ovalle. Province de Limarí, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Sur internet nous lisons les projets de politique énergétique du président du Chili, pays qui devait accueillir la COP25 avant que celle-ci soit déplacée à Madrid :
« Le Chili veut jouer les bons élèves en matière climatique. Le chef de l'Etat, Sebastian Pinera, a annoncé jeudi [11avril 2019] que son pays ne construira plus aucune centrale thermique à charbon. Cette déclaration intervient alors que le Chili doit accueillir la 25e conférence de l'ONU sur le climat en novembre 2019. […] Et veut plus que jamais donner des gages de sa bonne volonté.
Sebastian Pinera a fixé un cap ambitieux pour son pays. Il veut parvenir à une production de 70 % d'énergies renouvelable à l'horizon 2030, contre 20 % actuellement. Et vise même 100 % en 2040. […] »*
*https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/le-chili-veut-tourner-le-dos-au-charbon-1008861 (consulté le 18 février 2021)
« Danger Interaction Homme-Machine »
Parc photovoltaïque Pelicano entre La Serena et Vallenar. Notre hôte d’un soir nous apprend que l’énergie produite avec ces panneaux solaire sert à faire fonctionner le métro de la capitale chilienne si nous avons bien compris. Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de ce parc solaire qui alimenterait le métro de Santiago :
« [11 janvier 2018] La présidente de la République du Chili, Michelle Bachelet, a inauguré la centrale solaire d'El Pelícano, qui fournira de l'électricité au métro de Santiago.
Le parc solaire, qui appartient au producteur américain de modules photovoltaïques SunPower, filiale de la compagnie pétrolière française Total, a une capacité de 100 MW et est situé sur un site de 186 hectares à La Higuera, dans la région chilienne de Coquimbo.
L'installation fournira de l'énergie à Metro de Santiago du Chili et couvrira 42 pour cent de la consommation électrique de cette infrastructure de transport. La production d'électricité que l'usine fournira à Metro dans le cadre d'un contrat d'achat d'électricité à long terme (CAE) est estimée à 300 gigawattheures par an. «Le métro de Santiago sera ainsi le premier au monde à fonctionner avec 60% d'énergie provenant de centrales solaires et éoliennes. Aucun autre métro n'a intégré une telle ampleur d'énergie renouvelable non conventionnelle dans sa consommation », a déclaré le président Bachelet lors de la cérémonie d'ouverture de l'usine. […] »*
*https://www.nsenergybusiness.com/news/news100mw-el-pelicano-solar-plant-inaugurated-in-chile-150118-6027324/ (consulté le 18 février 2021)
Parc photovoltaïque Pelicano entre La Serena et Vallenar. Notre hôte d’un soir nous apprend que l’énergie produite avec ces panneaux solaire sert à faire fonctionner le métro de la capitale chilienne si nous avons bien compris. Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de ce parc solaire qui alimenterait le métro de Santiago :
« […] Le métro de Santiago est le premier métro au monde à disposer d'une matrice énergétique composée principalement d'énergies renouvelables non conventionnelles (NCRE). 42% de l'énergie utilisée par Metro provient de l'énergie du soleil et 18% du vent. Ainsi, Metro est le seul transport souterrain au monde à fonctionner avec 60% d'énergie propre.
Avec cela, et conscient de sa contribution, Metro contribue à la réalisation de l'objectif national de développement du NCRE: d'ici 2025, le Chili a l'intention que 20% de sa matrice énergétique provienne d'une énergie non polluante. […]
2016 a été l'année au cours de laquelle Metro est devenue un pionnier mondial en obtenant le pourcentage le plus élevé de sa matrice énergétique de NCRE. Avec la signature du contrat de fourniture d'électricité, 42% de l'énergie utilisée par Metro provient de la centrale photovoltaïque d'El Pelícano. […] »*
*https://www.metro.cl/metroambiente/ (consulté le 18 février 2021)
Hélène à vélo à la sortie de Calama en direction de San Pedro de Atacama.
- Parc éolien
- Usine photovoltaïque en construction
Calama, Province d'El Loa, Région d'Antofagasta, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons à propos de l'énergie solaire au Chili :
« […] Potentiel solaire du Chili
Le nord du pays est particulièrement intéressant pour l'énergie solaire : le désert d'Atacama a le plus haut niveau d'irradiation solaire de la planète avec des niveaux d'irradiation dépassant 3 000 kWh/m2. Pour comparaison, la Provence est à 1 600 kWh/m2. La centrale photovoltaïque de Boléro dans le désert d’Atacama atteint 3 669 kWh/m2/an, un des plus hauts niveaux de radiation solaire au monde. « […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_solaire_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
Parc photovoltaïque de l'entreprise Acciona, à la sortie de Calama en direction de San Pedro de Atacama. Acciona est une entreprise espagnole (de BTP et d'énergie, d'immobilier et aussi compagnie de transport maritime) qui était un des sponsors de la COP25 à Madrid (cf notre reportage sur la COP25 sur ce site) et qui investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). Province d'El Loa, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet à propos des projets de politique énergétique du président du Chili, pays qui devait accueillir la 25e Conférence mondiale sur les changements climatiques avant que celle-ci soit déplacée à Madrid, ainsi que sur la part des énergies renouvelables dans l'électricité au Chili :
« Le chef de l'Etat a annoncé que son pays ne construira plus de centrales thermiques à charbon. Le Chili, qui accueillera la COP25 en novembre, prévoit en outre d'accélérer dans la transition énergique pour atteindre 70 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. […] »*
« […] L'électricité représentait représentait 22,3 % de la consommation finale d'énergie du Chili en 2018 ; la production d'électricité était assurée en 2019 à 55 % par les combustibles fossiles : charbon 32,6 %, gaz naturel 18,6 % et pétrole 3,7 % ; les énergies renouvelables totalisent 45 %, dont 25,7 % d'hydraulique, 7,8 % de solaire, 5,9 % d'éolien, 5,4 % de biomasse et 0,2 % de géothermie. Le gouvernement a fixé l'objectif de parvenir à 70 % de renouvelables en 2050 et les installations solaires et éoliennes se développent rapidement. La part du solaire photovoltaïque dans la production totale d'électricité fin 2019 place le pays au 4e rang mondial, et plusieurs centrales solaires thermodynamiques sont en construction dans le nord du pays. […] »**
*https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/le-chili-veut-tourner-le-dos-au-charbon-1008861 (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
« Centrale photovoltaïque USYA - Capacité nette 52,4 MW »
Parc photovoltaïque de l'entreprise Acciona, dans le désert d'Atacama, à la sortie de Calama et en direction de San Pedro de Atacama. Acciona est une entreprise espagnole (de BTP et d'énergie, d'immobilier et aussi compagnie de transport maritime) qui était un des sponsors de la COP25 à Madrid (cf notre reportage sur la COP25 sur ce site) et qui investit dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). En arrière-plan, un parc éolien. Calama, Province d'El Loa, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Nous lisons ceci sur internet au sujet de la politique du Chili sur les énergies renouvelables et sur ce parc photovoltaïque :
« […] les centrales au charbon totalisent 5 500 mégawatts et produisent 40 % de l'électricité du pays ; le plan énergétique chilien vise 100 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2040. Le président Sebastian Pinera cependant précisé que le pays conserverait ces centrales en « réserve stratégique ».*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
Grand champ d'éoliennes de Canela, au dessus de Puerto Oscuro. Canela, Région de Coquimbo, Chili - Mars 2020.
Nous lisons ceci sur internet au sujet de ce parc éolien :
« […] Parc éolien de Canela.
Les premiers parcs éoliens chiliens ont été ceux de Canela I (18 MW) et Canela II (69 MW), tous deux mis en service en 2007. […]
Le secteur de l'énergie au Chili est marqué par la pauvreté du pays en ressources fossiles : il ne produit que 22 % de ses besoins de gaz naturel et 8 % de ceux de charbon et importe 97 % de ses besoins en pétrole.
La consommation d'énergie primaire du Chili se situe 11 % au-dessus de la moyenne mondiale et 72 % au-dessus de celle de l'Amérique latine. Elle est dominée par les énergies fossiles : 75,7 % en 2019, dont 41,7 % de pétrole, 20,4 % de charbon et 13,7 % de gaz naturel ; les énergies renouvelables apportent les 24,3 % restants, dont 16,9 % de biomasse, 4,5 % d'hydraulique et 2,9 % d'éolien et solaire. […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
Parc éolien Calama Oeste (d'une puissance totale de 150 MW*) dans le désert d’Atacama, à la sortie de Calama en direction de San Pedro de Atacama. Province d'El Loa, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Nous lisons ceci sur internet au sujet de la politique du Chili sur les énergies renouvelables et sur leur implantation :
« […] les centrales au charbon totalisent 5 500 mégawatts et produisent 40 % de l'électricité du pays ; le plan énergétique chilien vise 100 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2040. Le président Sebastian Piñera a cependant précisé que le pays conserverait ces centrales en « réserve stratégique ».**
« […] Mainstream développe actuellement 2 300 MW de projets éoliens et photovoltaïques au Chili. L'entreprise est active sur le marché chilien depuis 2009, l'année de son association avec Andes Energy, un promoteur chilien local. Mainstream a récemment remporté un appel d'offres public afin de développer et construire le parc éolien Calama Oeste de 150 MW, qui se trouve dans le désert d'Atacama au nord du Chili. […] »***
*https://eolienne.f4jr.org/parcs/calama_oeste (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
***https://www.prnewswire.com/news-releases/mainstream-renewable-power-boucle-le-financement-et-commence-le-chantier-dun-parc-eolien-de-70-millions-usd-au-chili-189343591.html (consulté le 18 février 2021)
Éoliennes et avion dans le ciel dans le désert d’Atacama, à la sortie de Calama. Province d'El Loa, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Nous lisons ceci sur internet sur les types d'énergie au Chili et sur la politique du pays envers les énergies renouvelables :
« […] Le secteur de l'énergie au Chili est marqué par la pauvreté du pays en ressources fossiles : il ne produit que 22 % de ses besoins de gaz naturel et 8 % de ceux de charbon et importe 97 % de ses besoins en pétrole.
La consommation d'énergie primaire du Chili se situe 11 % au-dessus de la moyenne mondiale et 72 % au-dessus de celle de l'Amérique latine. Elle est dominée par les énergies fossiles : 75,7 % en 2019, dont 41,7 % de pétrole, 20,4 % de charbon et 13,7 % de gaz naturel ; les énergies renouvelables apportent les 24,3 % restants, dont 16,9 % de biomasse, 4,5 % d'hydraulique et 2,9 % d'éolien et solaire. […] »*
« […] le plan énergétique chilien vise 100 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2040. Le président Sebastian Piñera a cependant précisé que le pays conserverait ces centrales en « réserve stratégique ».**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
À l'horizon, parc éolien Calama Oeste (d'une puissance totale de 150 MW*) dans le désert d’Atacama, à la sortie de Calama. Au premier plan décharge sauvage. Province d'El Loa, Région d'Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Nous lisons ceci sur internet au sujet de la politique du Chili sur les énergies renouvelables et sur leur implantation :
« […] le plan énergétique chilien vise 100 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2040. Le président Sebastian Piñera a cependant précisé que le pays conserverait ces centrales en « réserve stratégique ».**
« […] En quelques années, le pays est devenu l’eldorado des renouvelables. Ce statut tient aux conditions naturelles exceptionnelles du pays. L’Atacama offre 300 jours de soleil par an, le plus haut niveau de radiation solaire au monde, un site plat qui permet de réaliser les installations au moindre coût... "Le rendement des panneaux solaires est ici de 31%, alors qu’il est de 15% dans le sud de la France", dit Guillaume de Forceville, directeur général d’EDF Chili.
Même situation pour l’éolien. Grâce aux vents puissants du Pacifique, les turbines tournent à plein régime. Caractéristique du Chili, les renouvelables prospèrent sans subventions. […] »***
*https://eolienne.f4jr.org/parcs/calama_oeste (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_au_Chili (consulté le 18 février 2021)
***https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/pourquoi-edf-mise-a-fond-sur-le-chili_441115 (consulté le 18 février 2021)
Mine non loin d'Andacollo, une des régions minières du Chili.
Beaucoup de personnes sur le parcours nous ont informé que les mines que nous voyons utilisent beaucoup d’eau (ce qui s’est vérifié dans nos lectures) et nous nous sommes demandés comment faire pour documenter un peu cet aspect dans la mesure où on nous a dit partout qu’il nous sera impossible de rentrer dans les mines. C'est donc avec soulagement que nous apprendrons que la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde, la mine de Chuquicamata, organise des visites.
Plus tard sur internet nous lisons qu’à Andacollo se trouve une mine à ciel ouvert d'or et de cuivre* qui appartient à Teck Resources.** C'est la même entreprise canadienne dont le projet de plus grande mine de sable bitumineux à ciel ouvert (dans le nord de l'Alberta, une province de l'Ouest du Canada) soulève les protestations des peuples autochtones qui avaient manifesté devant l'ambassade du Canada lors de la COP25 à Madrid (voir le reportage COP25 sur notre site).***
Andacollo, Province d'Elqui, Région de Coquimbo, Chili - Février 2020.
Voici ce que nous lisons au sujet de la mine d'Andacollo :
« La mine d'Andacollo ou mine de Carmen de Andacollo est une mine à ciel ouvert d'or et de cuivre située dans la région de Coquimbo au Chili. Elle appartient à 90 % à Teck Resources. »*
« Teck Resources Limited […] est une entreprise minière canadienne spécialisée dans l'extraction, la transformation et la distribution du plomb, du zinc et du charbon. »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_d%27Andacollo (consulté le 18 février 2021)
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Teck_Resources (consulté le 18 février 2021)
***https://www.indigenousclimateaction.com/entries/first-nations-demand-canada-reject-teck-frontier-mine-during-double-protest-at-cop-25 (consulté le 18 février 2021)
- Transport de minerai par voie ferrée à Punta Teatinos, non loin de La Serena, Province d'Elqui, Région de Coquimbo.
- Transport de minerai par voie ferrée et d'eau potable par camion citerne. Non loin de Freirina, Province Huasco, Région Atacama.
Au centre et nord du Chili, nous avons pu observer que étonnamment les seules voies ferrées en fonction sont celles qui servent à transporter les minerais, toutes celles consacrées au transport des personnes nous ont paru à l'abandon. Chili - Février 2020.
Plus tard sur internet nous avons la confirmation que les transport en train pour voyageurs sont très rares :
« À rebours des pays voisins, au Chili, le train est un moyen de transport de moins en moins utilisé. Au profit des liaisons par bus. Il n’existe que 3 lignes en activité : Calama-Oruro, une fois par semaine ; les lignes du sud, Santiago-Temuco et Santiago-Concepción, sont les plus fréquentées. En bus : réseau dense et efficace sur l'ensemble du territoire. »*
*https://www.voyageursdumonde.fr/voyage-sur-mesure/voyages/guide-voyage/chili/infos-pratiques/transport (consulté le 18 février 2021)
Tag et peinture murale dans la ville minière de Calama.
- « Dignité! » Depuis la Plaza Italia à Santiago du Chili, rebaptisée Plaza Dignitad par les manifestants, nous avons retrouvé ce mot inscrit partout durant notre périple.
- « Notre cuivre »
En dessous de la peinture murale sur la fierté du cuivre chilien, assise sur le trottoir une personne dans le besoin tend la main.
Plus tard dans les locaux où nous nous inscrivons pour la visite de la mine, nous lisons ceci sur les murs : « Codelco, l’orgueil de tous -Avec la force de notre histoire, nous transformons le Chili. » La visite n’est pas payante mais il nous est proposé à la place de faire un don pour l’aide à l’enfance handicapée.
Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Sur internet, voici ce que nous lisons au sujet de Calama et au sujet de la richesse pour le pays générée par l'exploitation du cuivre :
« […] Calama a de particulier qu'il n'y a jamais vraiment plu, faisant de l'endroit un des plus secs au monde avec une moyenne annuelle de précipitations de 5 mm (0,2 pouce) […] »*
« […] Le texte constitutionnel consolide également un modèle de développement basé sur l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles. Ce modèle a été mis en œuvre par les tenants de l’économie néoclassique, les fameux « Chicago Boys » […] de Milton Friedman, et s’est traduit par des facilités d’octroi de concessions minières aux entreprises (code minier de 1983) et par la privatisation de l’accès à l’eau (code de l’eau de 1982). Le retour à la démocratie au cours des années 1990 n’a pas altéré ce modèle et les richesses engrangées par l’exportation du cuivre (55% des exportations du pays), dont le Chili possède les principales réserves mondiales (29%) et est le premier producteur au monde, a permis au pays d’assurer sa croissance. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Calama_(Chili) (consulté le 18 février 2021)
**https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
Visite de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde. Dès le début on y apprend que Che Guevara l'avait visitée et le guide nous raconte aussi qu'à un endroit on n'aperçoit plus que l'entrée du meilleur hôpital d'Amérique latine qui se trouvait là et qui a été enseveli, recouvert de roches lors des besoins d'agrandissement de la mine.
À l'horizon, il nous indique que ces montagnes aplaties sont artificielles, probablement le résultat de l'excavation de la mine pensons nous. Il explique aussi qu'en 1969 l'entreprise qui exploitait la mine était nord américaine, qu'elle a été nationalisée par le gouvernement de Salvador Allende en 1971 et que, depuis 1976 le gisement de cuivre est géré par Codelco (Corporación Nacional del Cobre), propriété à 100% de l'État chilien. Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Voici un extrait de ce que nous avons trouvé sur internet au sujet du passage de Che Guevara :
« […] En 1952, à 24 ans, Ernesto Guevara, l'Argentin errant qui n'est pas encore le Che, a fait cette route, lors de son premier voyage à travers le continent, avec son ami Alberto Granado.
[…] Quand Ernesto Guevara et Alberto Granado remontent la vallée du salpêtre, c'est une autre mine qui les attire. Chuquicamata, d'où sort l'or rouge du Chili, le cuivre. Sur la route de l'exploitation, à Baquedano, aujourd'hui bourg de poussière et de camionneurs de passage à une trentaine de kilomètres des ruines de Chacabuco, les deux voyageurs croisent un mineur qui vient d'être viré pour son appartenance au Parti communiste. Début de l'engagement politique du jeune Guevara ? Dans ses deux longues errances à travers l'Amérique Latine, qui le mèneront jusqu'aux côtés de Fidel Castro, c'est en tout cas sa première rencontre avec le communisme. […] À Calama, les ouvriers bénéficient déjà d'un hôpital qui leur est réservé, financé par l'entreprise, ainsi que de deux collèges et trois écoles primaires. Loin de «l'exploitation impérialiste» que dénonçait Guevara dans son journal, les ouvriers du cuivre sont aujourd'hui [2007]parmi les mieux payés du Chili. «Ce qui ne veut pas dire que les débats d'alors n'ont plus lieu, poursuit Hernán Guerrero. Maintenant, 70 % du cuivre est exploité par le privé. Il faudrait une nouvelle nationalisation. Et que tout l'argent qui sort des mines revienne aux Chiliens au lieu de partir à l'étranger.» […] »*
*https://www.liberation.fr/cahier-special/2007/10/09/chili-la-traversee-du-desert_103445/ (consulté le 18 février 2021)
Visite de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde.
Comme pour la mine de charbon à ciel ouvert de Hambach en Allemagne (voir reportage COP23 sur notre site), on trouve ici aussi des engins gigantesques dont des camions et des grues hors norme.
Le guide nous détaille que ce sont les camions les plus grands du monde, dans le futur il n’y en aura plus car de mine à ciel ouvert on va passer à une exploitation souterraine. Il y a 67 camions de transport comme ceux-ci. Avant il y en avait 100 mais ils sont en train d’en réduire le nombre. Un tel engin coûte 50 millions de dollars (un pneu seul coûte 30 000 dollars : l’équivalent de 6 000 heures de travail ici) et consomme 200 litres de pétrole par heure. Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Dans un article de rfi, voici ce que nous lisons au sujet de la mine de Chuquicamata et de sa restructuration à l'été 2019 :
« […] La mine emblématique de Chuquicamata, vieille de plus de 100 ans, est en pleine restructuration. Située à quelque 2.800 mètres d'altitude, c'est la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde. Elle va commencer le mois prochain à extraire pour la première fois du cuivre depuis le sous-sol du site, avec à la clé le départ de 1 700 travailleurs de l'entreprise dans les prochains mois. L'exploitation du sous-sol suppose quelque 5,8 milliards de dollars de travaux. […] »*
*https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190614-chili-mineurs-chuquicamata-greve-illimitee-cuivre (consulté le 18 février 2021)
Visite de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde.
Comme pour la mine de charbon à ciel ouvert de Hambach en Allemagne (voir reportage COP23 sur notre site), on trouve ici aussi des engins gigantesques dont des camions et des grues hors norme.
Le guide nous détaille que ce sont les camions les plus grands du monde, dans le futur il n’y en aura plus car de mine à ciel ouvert on va passer à une exploitation souterraine. Il y a 67 camions de transport comme ceux-ci. Avant il y en avait 100 mais ils sont en train d’en réduire le nombre. Un tel engin coûte 50 millions de dollars (un pneu seul coûte 30 000 dollars : l’équivalent de 6 000 heures de travail ici) et consomme 200 litres de pétrole par heure. Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Dans un article de rfi, voici ce que nous lisons au sujet de la mine de Chuquicamata et de sa restructuration à l'été 2019 :
« […] La mine emblématique de Chuquicamata, vieille de plus de 100 ans, est en pleine restructuration. Située à quelque 2.800 mètres d'altitude, c'est la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde. Elle va commencer le mois prochain à extraire pour la première fois du cuivre depuis le sous-sol du site, avec à la clé le départ de 1 700 travailleurs de l'entreprise dans les prochains mois. L'exploitation du sous-sol suppose quelque 5,8 milliards de dollars de travaux. […] »*
*https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190614-chili-mineurs-chuquicamata-greve-illimitee-cuivre (consulté le 18 février 2021)
Visite de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde.
Ici on travaille tous les jours de l’année et 24h sur 24.
La mine produit 450 000 tonnes de cuivre par an. La Chine est le principal client, l’exportation se fait à partir du port de Mejillones.
La roche contient 80% de cuivre, elle est broyée une première fois ce qui la rend plus facile à transporter. Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Sur internet, nous pouvons lire ceci au sujet de la mine de Chuquicamata :
« […] Principale richesse du Chili, les mines de cuivre et les industries afférentes furent nationalisées sans indemnisation en 1971 sous le gouvernement d'Unité populaire de Salvador Allende, puis rétrocédées par le gouvernement du général Pinochet à l'Anaconda Company, qui sera vendue en 1977 à Atlantic Richfield Company (Arco). La Corporation nationale du cuivre (Codelco) gère désormais cette mine de cuivre, la plus grande du monde. Chuquicamata fournit près d'un cinquième de la production nationale de cuivre. […] »*
*https://www.universalis.fr/encyclopedie/chuquicamata/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.capital.fr/votre-carriere/chili-greve-dans-la-mine-de-cuivre-geante-de-codelco-a-chuquicamata-1341773 (consulté le 18 février 2021)
Visite guidée de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde.
"Le cuivre produit ici est vendu dans quasiment le monde entier. La mine produit aussi du molybdène qui est utilisé dans les avions et l’aérospatiale" nous dit-on. Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Sur internet, nous pouvons lire ceci au sujet des conditions de vie dans la mine de Chuquicamata et pour les populations avoisinantes :
« […] Le métal est transporté par voie ferrée sur 230 kilomètres jusqu'à Antofagasta, d'où il est exporté. En raison d'un milieu physique très hostile (3 000 mètres d'altitude, sécheresse absolue, fortes amplitudes thermiques quotidiennes), de conditions de travail difficiles et d'importants problèmes environnementaux liés à la forte consommation d'eau et à l'utilisation d'acide sulfurique, de fortes rémunérations sont nécessaires pour retenir plusieurs dizaines de milliers de personnes dans l'agglomération Calama-Chuquicamata (125 000 hab. en 2002), véritable « ville du cuivre ». […] »*
« […]
« Codelco et Soquimich ont tué le Loa »
, explique Eliana […] elle a vu le fleuve mourir brutalement, […] En plus du fleuve, l’air et les champs alentours ont été durablement contaminés par les déchets miniers – en particulier l’arsenic et l’acide sulfurique : le bétail est mort, ainsi que les abeilles. Il est devenu impossible de cultiver les champs. La présence d’arsenic dans le sol s’étant élevée à des taux dix fois supérieurs au seuil critique.
Malgré les rapports d’experts, le ministère de l’Environnement a dédouané Codelco. L’entreprise n’a donc jamais été poursuivie, et n’a jamais versé un seul centime pour réparer les dommages subis par la communauté. Sans possibilité de cultiver la terre, et privés des revenus auparavant issus du tourisme et de l’élevage des crevettes de rivière, les habitants sont tombés dans les filets d’une autre compagnie minière, Soquimich, qui a racheté 70 % des droits d’extraction de l’eau détenus par la communauté. […] »**
*https://www.universalis.fr/encyclopedie/chuquicamata/ (consulté le 18 février 2021)
***https://multinationales.org/Chili-quand-l-industrie-miniere-assoiffe-les-villages-et-pollue-l-environnement (consulté le 18 février 2021)
Visite de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde. Ici une piscine, la mine a besoin de beaucoup d'eau dans le processus d'exploitation du cuivre. Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet d'une utilisation de l'eau dans la mine et de l'approvisionnement en électricité et en eau :
« […] Quant au cuivre, le minerai est disposé après extraction dans des bassins de flottaison, constitués d’eau et de divers produits chimiques, comme de l’arsenic ou de l’acide sulfurique, permettant de séparer le minerai des autres roches. Cette eau contaminée est ensuite stockée indéfiniment dans des bassins de conservation et ne peut pas être recyclée. […] »*
« […] L'énergie électrique est fournie par la centrale de Tocopilla, d'où des lignes à haute tension transportent le courant sur 150 kilomètres. Enfin, l'eau potable et industrielle est acheminée sur plus de 100 kilomètres par des canalisations captant les cours supérieurs des rivières andines. […] »**
« […] Au Chili, les secteurs les plus consommateurs d’eau sont l’agriculture (environ 77%), l’industrie (9,1%), les mines (7%) et l’eau potable et l’assainissement (5,9%). […] »***
*https://jeunes-ihedn.org/wp-content/uploads/2020/11/LJI_impacts-exploitation-eau-industries-extractives-Chili_Emilie-THIARD_112020-1.pdf (consulté le 18 février 2021)
**https://www.universalis.fr/encyclopedie/chuquicamata/ (consulté le 18 février 2021)
***http://mapecology.ma/actualites/secheresse/ (consulté le 18 février 2021)
Visite de la mine de Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde.
Au tout début, le guide nous a expliqué qu’avant il y avait 25 000 personnes qui habitaient sur place dans les baraquements de la mine. Aujourd’hui cette « mini-ville » est déserte, les ouvriers vivent désormais dans la ville de Calama ou aux environs.
Calama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet des ouvriers et de la grève que la mine a connu l'été dernier :
« Au Chili, les travailleurs de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde ont entamé ce vendredi 14 juin 2019 une grève illimitée. Près de 70% des employés ont décidé de cesser le travail à partir de 5 heures du matin heure locale. […] Codelco, plus grand producteur de cuivre au monde, proposait une faible hausse des salaires et de très fortes primes à ses salariés, à hauteur de 16 000 dollars environ sur trois ans.
[…] En pleine guerre commerciale Washington-Pékin
Les syndicats demandent une meilleure couverture santé pour ces mineurs, dont certains souffrent de maladies chroniques à cause de leur travail. Mais pour l'instant, l'entreprise ne leur offre que cinq ans de couverture santé après leur départ.
Cette grève est ultra-sensible pour l'entreprise, car en ce moment la guerre économique entre la Chine et les États-Unis affecte les prix du cuivre et diminue la rentabilité de Codelco.
Il y a deux ans, une grève historiquement longue avait paralysé l'une des plus grandes mines de cuivre du Chili, au point d'influer sur la croissance du pays et les prix du métal rouge à l'échelle mondiale. »*
*https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190614-chili-mineurs-chuquicamata-greve-illimitee-cuivre (consulté le 18 février 2021)
Dans le Salar d’Atacama, le désert de sel chilien, des bus qui transportent apparemment du personnel qui travaillent à la mine de lithium et des longs tuyaux noirs où passe l'eau pour la mine. Le lithium utilisé depuis longtemps en médecine est devenu est un élément indispensable pour fabriquer les batteries de nos téléphones portables, ordinateurs et des voitures électriques. Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Lire le reportage bien documenté trouvé sur internet dont voici un extrait ainsi que des informations sur l’usage du lithium comme traitement, des propriétés thérapeutiques qui sont moins évoquées :
« […] Le Chili détient environ 45 % des réserves mondiales de ce métal ultraléger, essentiel à la fabrication des batteries de téléphones portables et de voitures électriques. Et alors que de nombreux pays entament leur transition énergétique, les prix de cet
«or blanc»
ont triplé depuis 2011.
«La demande mondiale de lithium, d'environ 300 000 tonnes par an, devrait atteindre 1 million de tonnes d'ici moins de dix ans»,
précise Sebastián Sichel, enthousiaste.
En bordure du salar d'Atacama, à l'écart des routes touristiques, un ballet de camions-citernes et véhicules qui entrent et sortent des installations des deux leaders mondiaux du lithium : l'américain Albemarle et la Société chimique et minière du Chili (SQM). De longs tuyaux noirs où passe la saumure (de l'eau très concentrée en sel) pompée dans le lac salé, et des buttes blanches de sels minéraux non exploités par la mine : c'est tout ce que l'on verra des installations de ces entreprises, qui n'ont pas souhaité nous ouvrir leurs portes. […] »*
« […] des millions de personnes doivent leur stabilité psychique à cette substance simple, dont l’effet équilibrant a été découvert presque par hasard dans les années 1950. Le lithium, le troisième élément du tableau périodique de Mendeleïev, est un métal alcalin. Les patients maniaco-dépressifs sont traités avec des pilules contenant du carbonate de lithium, du sulfate de lithium ou du citrate de lithium, en un mot, des sels de lithium. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychiatrie/dossier-depression-letrange-pouvoir-du-lithium-3048.php (consulté le 18 février 2021)
https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/trouble-bipolaire/medicaments.html (consulté le 18 février 2021)
Dans le Salar d’Atacama, le désert de sel chilien, des longs tuyaux noirs où passe l'eau pour la mine de lithium et des tas de sel. Le lithium est un métal indispensable pour fabriquer les batteries de nos téléphones portables, ordinateurs et des voitures électriques. Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Lire les reportages bien documentés sur internet dont voici des extraits :
« […]
«Le Chili se trouve face à une opportunité incroyable grâce à l'essor des véhicules électriques : nous avons les plus grandes réserves mondiales de cuivre, l'un des principaux matériaux utilisés dans la construction des voitures électriques ; nous bénéficions de l'un des plus forts niveaux de radiation solaire au monde, et nous avons aussi les plus grandes réserves mondiales de lithium»
, résume Sebastián Sichel, le vice-président exécutif de Corfo, la Corporation pour le développement de la production. Cette agence publique est propriétaire du lac salé du désert d'Atacama, où se trouve l'essentiel des réserves de lithium du pays,
«le plus pur au monde, et le plus facile à extraire»,
souligne Sebastián Sichel. […] »*
« […] Deuxième producteur mondial derrière l'Australie, le pays se trouve dans une situation bien différente de celle de l'Argentine. Une poignée d'entreprises opèrent dans le gigantesque désert d'Atacama, au nord : principalement la chilienne SQM, la chinoise Tianqi - qui a racheté l'an dernier 24 % des parts de SQM - et l'américaine Albemarle.
Cette situation d'oligopole s'explique par une régulation datant de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) : l'exploitation du lithium est supervisée par l'Etat et l'organisme gouvernemental Corfo attribue des quotas de production aux entreprises. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/le-lithium-un-tresor-qui-divise-lamerique-du-sud-1002063 (consulté le 18 février 2021)
Dans le Salar d’Atacama, le désert de sel chilien où a lieu l'exploitation du lithium. Le lithium est un métal indispensable pour fabriquer les batteries de nos téléphones portables, ordinateurs et des voitures électriques. Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Voici ce que nous pouvons lire sur internet au sujet du Salar d'Atacama et du lithium :
« […] A plus de 2 000 mètres d’altitude, nous voici dans le désert le plus sec du monde. Un lieu stratégique pour l’économie chilienne. […] Chili : le «salar» s’alarme du boom du lithium.
Le désert de sel d’Atacama est confronté à la flambée de la demande du métal essentiel à la fabrication des batteries à travers le monde. La surproduction met à mal la biodiversité de la région. […] »*
« […] Le lithium est définitivement la ressource de demain pour le marché mondial de l'énergie. C'est un composant mineur (environ 5%) mais indispensable aux batteries de téléphones portables, ordinateurs ou lecteurs MP3… Soit au total 1,5 milliards d'appareils électroniques dans le monde.
Le précieux métal est essentiellement utilisé pour la fabrication de céramique et de verre, seul 24% le sont pour les batteries. Cette proportion devrait largement s'inverser avec la hausse vertigineuse de la consommation d'objets électroniques, et surtout l'avènement mondial des véhicules électriques et hybrides. […] »**
*https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/economie-politique-argentine/lithium-argentine-chili-bolivie (consulté le 18 février 2021)
« SQM [Société chimique et minière du Chili] - Bienvenidos Salar de Atacama »
Dans le Salar d’Atacama, le désert de sel chilien, l'entrée de la mine de lithium, ce métal indispensable pour fabriquer les batteries de téléphones portables et de voitures électriques. Le gardien nous informe que nous ne sommes pas autorisés à aller plus loin. Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Lire le reportage bien documenté sur internet dont voici un extrait ainsi que l’annonce de l’entrée de la Chine au capital de SQM en 2018 :
« […]
«Les entreprises puisent indirectement dans les eaux fossiles»,
les eaux non renouvelables, regrette Ingrid Garces, docteure en géochimie et professeure à l'université d'Antofagasta.
«Le lac salé est surexploité,
affirme-t-elle.
Rien que les bassins d'évaporation de SQM équivalent à la surface de 2 400 terrains de football.»
Or
«pour obtenir une tonne de lithium, plus de 2 millions de litres d'eau s'évaporent. C'est énorme. Comme on ne le voit pas, on se dit que ça ne pollue pas, mais on perd de l'eau dans une zone désertique,
alerte la chercheuse.
Il peut y avoir des conséquences en termes de biodiversité.»
Sans compter que les autorités chiliennes ont engagé un processus de sanctions contre SQM. (1) Car entre 2013 et 2015, elle a extrait plus de saumure qu'autorisé. L'entreprise minière, à l'origine de l'un des plus grands scandales de financement illégal de la vie politique chilienne, entre 2009 et 2014, et contrôlée jusqu'à très récemment par un gendre du dictateur Augusto Pinochet (1973-1990), accuse sa concurrente Albemarle d'avoir elle aussi extrait plus de saumures que ce que lui permettait la réglementation. […] »*
« Le géant chinois Tianqi se fait une place chez SQM et devient leader du lithium
La Cour constitutionnelle chilienne a rendu son verdict. Le chinois Tianqi, géant du lithium, est autorisé à acheter 24% de la société minière SQM, son concurrent, et se positionne en leader sur le marché du lithium, matière première incontournable dans la fabrication des batteries électriques. […] »**
(1) SQM : Société chimique et minière du Chili**
*https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.usinenouvelle.com/article/le-geant-chinois-tianqi-se-fait-une-place-dans-sqm-et-devient-leader-du-lithium.N761834 (consulté le 18 février 2021))
Capture d'écran des piscines de lithium photographiées par drone dans le Salar d’Atacama, le désert de sel chilien (étant donné que l'accès à la mine nous était interdit). Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Lire le reportage bien documenté sur internet dont voici un extrait :
« […] Pour extraire le minerai du salar d'Atacama, elles pompent au fond du lac salé les saumures riches en lithium, et les versent dans de grands bassins installés au milieu du désert de sel, en plein soleil. Au fil des mois, par l'effet de l'évaporation, ces
«piscines»
passent par cent nuances de bleu et de vert, pour former une impressionnante palette de couleurs vives, qui contraste avec le paysage minéral du désert. A la fin du processus, les entreprises minières récupèrent une solution très concentrée en lithium, qui est envoyé en usine, pour en faire du carbonate de lithium, exporté ensuite chez les fabricants de batteries. […] »*
« […] «Dans ce court laps de temps, l'exploitation du lithium et avec les nouveaux accords SQM (1) avec Corfo, l'augmentation de la production, tuera le Salar d'Atacama, où il y a beaucoup de vie. Et cela a aussi à voir avec les salines des hautes terres, les lagunes, qui sont toutes concédées pour l'exploitation minière. Cela va être l'effondrement de toute la vie des peuples qui vivent de l'eau, des vallées » […] »**
(1) SQM : Société chimique et minière du Chili
*https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
**https://regionalista.cl/dos-personas-detenidas-tras-manifestacion-contra-la-contaminacion-en-la-inauguracion-de-exponor/ (consulté le 18 février 2021)
- Capture d'écran d'une manifestation de l'ONG "Atacama Somos Todos" (1) lors de l'inauguration d'Exponor, le salon international des mines le 27 mai 2019.
"Atacama Somos Todos" se bat contre la pollution et la surexploitation de l'eau que génèrent les mines de lithium dans le salar du désert d'Atacama.
- Capture d'écran de l'arrestation de deux personnes du groupe "Atacama Somos Todos" après une manifestation contre la pollution lors de la cérémonie d'ouverture du salon international des mines, Exponor, le 27 mai 2019.
San Pedro de Atacama, Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
(1) "Atacama Somos Todos" : « Nous sommes une organisation pluraliste, à but non lucratif et d'intérêt public dont la mission est de contribuer à la protection de l'environnement et au développement durable de tous les habitants du bassin salé d'Atacama. »*
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de cette ONG et de ses actions :
« Avec deux personnes arrêtées, une manifestation organisée à Antofagasta par le groupe "Atacama Somos Todos" s'est conclue lors de la cérémonie d'ouverture du salon international des mines, Exponor, ce lundi 27 mai au matin.
L'organisation a diffusé une toile avec le message «Atacama se défend. Nous ne serons pas une zone de sacrifice», dénonçant les graves problèmes de pollution causés par l'exploitation minière dans notre région, notamment à l'intérieur. Diverses autorités nationales, internationales et régionales ont participé à l'activité, y compris des dirigeants de sociétés minières de notre région.
Lors d'une conversation avec Regionalista.cl, Saturnino Ramos, l'un des porte-parole du groupe, a expliqué que la manifestation était organisée par des personnes de San Pedro de Atacama qui travaillent dans le tourisme et appartiennent également à des communautés autochtones. […] »**
*https://www.facebook.com/Atacamasomostodos.ong/ (consulté le 18 février 2021)
**https://regionalista.cl/dos-personas-detenidas-tras-manifestacion-contra-la-contaminacion-en-la-inauguracion-de-exponor/ (consulté le 18 février 2021)
- Capture d'écran d'une réunion du groupe "Atacama Somos Todos". (1)
"Atacama Somos Todos" se bat contre la pollution et la surexploitation de l'eau que génèrent les mines de lithium dans le salar du désert d'Atacama.
- Nino, porte-parole de "Atacama Somos Todos" devant un détail de l'affiche qui avait servi pour dénoncer la pollution lors de l'inauguration d'Exponor (le salon international des mines, le 27 mai 2019), une batterie sur laquelle est écrit 'Lithium".
San Pedro de Atacama, Désert d'Atacama, Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
(1) "Atacama Somos Todos" : « Nous sommes une organisation pluraliste, à but non lucratif et d'intérêt public dont la mission est de contribuer à la protection de l'environnement et au développement durable de tous les habitants du bassin salé d'Atacama. »*
Voici ce que nous lisons sur internet à propos du problème avec l'eau que suscite l'exploitation de ce métal ainsi qu'au sujet de "Atacama Somos Todos" et de ses actions :
« Ingrédient des batteries modernes, le métal de plus en plus précieux suscite une féroce concurrence qui pèse sur les ressources en eau.
La production de lithium, métal devenu stratégique en raison de son utilisation dans les batteries modernes, explose au Chili. Le premier gisement du monde repose dans les sous-sols du désert d'Atacama, sous forme d'une saumure ensuite évaporée pour en extraire le sel de lithium. Mais cette activité industrielle suscite des critiques de plus en plus vives de la part des écologistes. Et s'y ajoutent désormais des inquiétudes économiques et géopolitiques, après l'investissement conséquent d'un groupe chinois dans ce secteur. […] »*
« […] De l'avis du dirigeant, "l'État est trop permissif en accordant ces concessions" [nouveaux accords d'exploitation du lithium par la SQM (1) qui vont permettre l'augmentation de la production], situation qui les a motivés à créer ce "mouvement citoyen dans lequel il y a des gens de tous horizons, de l'industrie du tourisme, des communautés autochtones, qui cherchent à protéger ces lieux, parce que c'est un patrimoine de tous, un patrimoine fantastique, mais qui est complètement en danger ». […] «Nous ne sommes pas contre l'industrie minière, nous savons que c'est important. Mais nous sommes contre la surexploitation des ressources en eau, car elles tuent la vie de toute la chaîne qui continue vers le bas et nous ne pouvons pas permettre cela. Nous devons fixer des limites », a-t-il conclu. […] »**
« L'ONG Atacama Somos Todos est née d'un mouvement citoyen qui a décidé d'agir pour faire face à la situation environnementale du bassin du Salar Atacama à travers une entité juridique à but non lucratif. […] Objectifs : -Générer la sensibilisation des citoyens Concernant la situation de risque environnemental de la zone et donc -Générer une pression sociale pour aider à stopper l'avancée de l'exploitation minière et autres agents d'intervention qui détruisent ou pourraient détruire ou détériorer le territoire et ses écosystèmes. […] Mettre en œuvre les améliorations pertinentes au sein des entreprises et des différents acteurs du terrain et auprès des touristes, à travers l'incorporation de bonnes pratiques et de comportements, démontrant que le tourisme peut être un grand allié dans la lutte environnementale et sociale. […] »*** (1) SQM : Société chimique et minière du Chili
*https://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/sciences/l-eau-victime-de-la-guerre-du-lithium-au-chili_2040488.html (consulté le 18 février 2021)
**https://regionalista.cl/dos-personas-detenidas-tras-manifestacion-contra-la-contaminacion-en-la-inauguracion-de-exponor/ (consulté le 18 février 2021)
***https://atacamasomostodos.cl/quienes-somos/ (consulté le 18 février 2021)
« Atacama se défend - "Nous ne serons pas une zone de sacrifice" - # Nous sommes tous Atacama »
Nino, porte-parole de "Atacama Somos Todos" (1) devant l'affiche qui avait servi pour dénoncer la pollution lors de l'inauguration d'Exponor (le salon international des mines, le 27 mai 2019).
San Pedro de Atacama, Désert d'Atacama. Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
(1) "Atacama Somos Todos" : « Nous sommes une organisation pluraliste, à but non lucratif et d'intérêt public dont la mission est de contribuer à la protection de l'environnement et au développement durable de tous les habitants du bassin salé d'Atacama. »*
Voici ce que nous lisons sur internet à propos d’"Atacama Somos Todos" et de ses action, au sujet des flamands roses ainsi que des zones de sacrifice :
« […] «San Pedro de Atacama est une destination mondiale. Le Chili a été désigné comme l'un des lieux de tourisme d'aventure les plus importants au monde, grâce à ces paysages. Et ces lieux vont être exploités et toute l'eau va être extraite, pratiquement toute la vie va se terminer. Et cela affectera directement Antofagasta, car l'eau qu'Antofagasta et d'autres villes consomment provient de la chaîne de montagnes. S'il y a de la pollution et de l'utilisation aveugle de l'eau ici, cela va à l'encontre de tout le monde », a-t-il ajouté. […]
Enfin, le leader n'a pas exclu de nouvelles mobilisations dans différentes parties de la commune d'Antofagasta et de la région, tout en confirmant qu'elles s'organisent avec d'autres communautés du nord du pays qui souffrent des mêmes problèmes. […] »*
« […] Les habitants de la région s'inquiètent aussi de la disparition d'une partie des flamants roses, qui s'alimentent des micro-algues vivant dans les eaux des lagunes du désert de sel et installent leurs nids sur place.
«Avant, quand on arrivait à la lagune, elle était rose,
se souvient Fabiola Ramos, qui a grandi dans la région.
Maintenant, quand on y va, il y en a très peu, et parfois il faut attendre avant d'en voir.»
En effet, l'une des trois espèces de flamants rose qui vit dans le salar, le flamant andin, est aujourd'hui considérée comme
«vulnérable»
. Selon la Conaf, l'agence publique qui gère les parcs nationaux chiliens, le nombre de flamants andins a baissé de plus de 30 % entre 1997 et 2013 au Chili, en partie à cause de l'activité minière et du tourisme non régulé. […] »**
« […] Les organisations chiliennes de défense de l’environnement détournent quant à elles l’expression « zone saturée » qui, dans le droit chilien, désigne des lieux exposés à la pollution de l’air et notamment à de fortes concentrations de particules fines. Plusieurs territoires sont renommés zones de sacrifice car ils concentrent des activités polluantes, notamment des centrales à charbon (les
termoelectricas
). Le Chili compte cinq zones de sacrifice, parmi lesquelles figure celle de Til Til : au nord du pays les zones de Tocopilla/Mejillones dans la région d’Antofagasta et de Huasco dans la région d’Atacama ; au centre du Chili la zone de Puchuncaví-Quintero dans la région de Valparaíso et enfin au sud celle de Coronel dans la région du Bío Bío. […] »***
*https://regionalista.cl/dos-personas-detenidas-tras-manifestacion-contra-la-contaminacion-en-la-inauguracion-de-exponor/ (consulté le 18 février 2021)
**https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
***https://noria-research.com/chili-la-crise-sociale/ (consulté le 18 février 2021)
Geysers du Tatio.
Après avoir roulé à vélo depuis Santiago, San Pedro de Atacama était notre dernière destination au Chili avant de quitter le pays. Nos différents hôtes nous avaient prévenus que le lieu était très touristique mais nous ne nous attendions pas à une telle marée de touristes de toutes nationalités.
Étonnés, nous décidons d'aller voir une des choses que tout le monde court voir. Levés à 4 heures du matin, un bus nous conduit dans l'obscurité jusqu'au geysers du Tatio où le soleil s'est levé. D'après les explications il faut arriver tôt car c'est avec la fraîcheur que la pression est la plus forte et que l'eau des geysers s'élève le plus haut. Des cars et des cars déversent les visiteurs qui s'extasient devant le paysage, les geysers et les fumerolles (vapeur qui s'échappe de la terre).
En arrière-plan, les montagnes ont la forme d'un grand-père allongé dont le visage se détache de profil à l'horizon d'où le nom de Tatio nous explique le guide. San Pedro de Atacama, Désert d'Atacama. Province d'El Loa, Région Antofagasta, Chili - Mars 2020.
Sur internet, nous lisons ceci à propos de ce lieu :
« El Tatio est une zone géothermale qui se trouve dans la Cordillère des Andes au Chili, sur l’altiplano à 4 280 m d’altitude dans la région d'Antofagasta, au pied des volcans Tatio et Linzor (5 680 m). […]. Le lieu a été nommé« El Tatio », de« Tata iu » en kunza c'est-à-dire« le grand-père qui pleure » (el abuelo que llora), en référence aux geysers et à la montagne visible sur le site où on distingue la forme d'un homme allongé.
Avec près de 80 geysers actifs, El Tatio est le plus grand site de geysers de l'hémisphère sud, et le troisième par sa taille après celui du Parc national de Yellowstone aux États-Unis et celui de la vallée des geysers en Russie. Malgré le nombre important de geysers, ceux-ci ne sont pas très hauts. En 2003, les deux éruptions les plus hautes identifiées, les geysers nommés T25 et T72 par Glennon et Pfaff, atteignent 5 mètres. La hauteur moyenne des éruptions est de 76 centimètres. Le site s'étend sur environ 7 km de large sur 20 km de long.
À l’aube, la différence de température permet d’observer la formation des cheminées de vapeur (la nuit, il peut geler jusqu’à −20 °C). […] »*
*https://fr.wikipedia.org/wiki/El_Tatio (consulté le 18 février 2021)
- Selfies dans l'Altiplano grâce aux téléphones portables dépendants du lithium. Ce dernier provient parfois de la région même et son extraction avec une surexploitation de l'eau provoque entre autres la disparition des flamands roses.
- En arrière-plan, des flamands roses. Suite de la visite guidée dans l'Altiplano, après le premier arrêt aux geysers du Tatio.
Les deux personnes rencontrées à San Pedro de Atacama, membres de l'ONG "Atacamos todos" (qui se bat contre la pollution et la surexploitation de l'eau que génèrent les mines de lithium dans le salar du désert d'Atacama) travaillent toutes deux dans des agences de tourisme. Les visites encadrées étant une tentative de protéger les sites de la détérioration que génère une surpopulation de touristes. Altiplano. Chili - Mars 2020.
Voici un extrait d'un article de Libération qui parle de la disparition des flamands roses dans le Salar d'Atacama :
« […] Les habitants de la région s'inquiètent aussi de la disparition d'une partie des flamants roses, qui s'alimentent des micro-algues vivant dans les eaux des lagunes du désert de sel et installent leurs nids sur place.
«Avant, quand on arrivait à la lagune, elle était rose,
se souvient Fabiola Ramos, qui a grandi dans la région.
Maintenant, quand on y va, il y en a très peu, et parfois il faut attendre avant d'en voir.»
En effet, l'une des trois espèces de flamants rose qui vit dans le salar, le flamant andin, est aujourd'hui considérée comme
«vulnérable»
. Selon la Conaf, l'agence publique qui gère les parcs nationaux chiliens, le nombre de flamants andins a baissé de plus de 30 % entre 1997 et 2013 au Chili, en partie à cause de l'activité minière et du tourisme non régulé. […] »*
*https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511/ (consulté le 18 février 2021)
Photo souvenir payante dans un petit village de l'Altiplano ; suite de la visite guidée après les geysers du Tatio et la faune du lieu : vicuñas et flamands roses. Les petits bus en file indienne font un dernier arrêt dans un village où l'on peut goûter de la viande de lama, animal d'élevage.
Les deux personnes rencontrées à San Pedro de Atacama, membres de l'ONG "Atacamos todos" (qui se bat contre la pollution et la surexploitation de l'eau que génèrent les mines de lithium dans le salar du désert d'Atacama) travaillent toutes deux dans des agences de tourisme. Les visites encadrées étant une tentative de protéger les sites de la détérioration que génère une surpopulation de touristes. Altiplano. Chili - Mars 2020.
Sur le site de l'ONG, nous lisons ceci à propos de leurs objectifs concernant le tourisme :
« L'ONG Atacama Somos Todos est née d'un mouvement citoyen qui a décidé d'agir pour faire face à la situation environnementale du bassin du Salar Atacama à travers une entité juridique à but non lucratif. […]
Générer un tourisme durable :
Mettre en œuvre les améliorations pertinentes au sein des entreprises et des différents acteurs du terrain et auprès des touristes, à travers l'incorporation de bonnes pratiques et de comportements, démontrant que le tourisme peut être un grand allié dans la lutte environnementale et sociale. […] »*
*https://atacamasomostodos.cl/quienes-somos/ (consulté le 18 février 2021)
C’est à San Pedro de Atacama, au nord du Chili, que l’histoire du covid 19 nous est tombée dessus et elle a chamboulé tous nos projets.
Avec la fermeture imminente des frontières nous nous dépêchons de monter dans un bus afin de passer en Bolivie.
Depuis le début nous avions comme projet de documenter le triangle du lithium, cette région à cheval sur le Chili, la Bolivie et l'Argentine. Voici deux photos des salars prises à travers la vitre du bus durant le trajet. Près de la Frontière Chili-Bolivie, Chili - 16 Mars 2020.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet des salars, du triangle du lithium ainsi que des projets de fabrication de batteries sur place, dans les pays producteurs :
« […] Si l'on trouve le lithium partout dans la nature, sa forme exploitable n'existe que dans quelques endroits de la planète. Ce qu'on appelle déjà le « triangle du lithium », compris entre le Nord-Ouest Argentin, le Sud-Ouest bolivien et le Salar d'Atacama au Chili, abrite tout simplement 70% des réserves mondiales.
La méthode d'exploitation est la même dans les 3 pays. La saumure des lacs salés d'altitude (salars) est extraite, puis s'évapore pendant 9 mois. Vient ensuite l'étape des traitements, puis de l'exportation sous forme de carbonate de lithium. Premier producteur mondial avec 40%, le Chili extrait et transforme son lithium dans le désert d'Atacama, dans l'immense salar au sud de San Pedro de Atacama. […]
Si la Bolivie n'est aujourd'hui pas un immense producteur, elle possède la première réserve mondiale avec 40% d'un total estimé à 11 millions de tonnes, notamment au Salar de Uyuni.
Si la croissance actuelle de la consommation de lithium n'est que de 5% par an, la tendance devrait s'accélérer. De 100 000 tonnes aujourd'hui, on estime la demande à 400 000 tonnes à l'horizon 2025. Le métal qui ne coûtait que 2000 dollars la tonne il y a 10 ans, vaut aujourd'hui 5500 dollars la tonne. […] »*
« […] Le Chili veut développer son expertise technologique : les entreprises qui y sont implantées envisagent, à terme, de fabriquer directement des batteries au lithium. La Bolivie s'est déjà engagée dans cette voie en annonçant - avec son partenaire ACI Systems - la construction, d'ici 2023, d'une usine dédiée à la production de batteries. […] »**
*https://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/economie-politique-argentine/lithium-argentine-chili-bolivie (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/le-lithium-un-tresor-qui-divise-lamerique-du-sud-1002063 (consulté le 18 février 2021)
C’est à San Pedro de Atacama, au nord du Chili, que l’histoire du coronavirus nous est tombée dessus et elle a chamboulé tous nos projets.
Avec la fermeture imminente des frontières nous nous dépêchons de monter dans un bus afin de passer en Bolivie.
Depuis le début nous avions comme projet de documenter le triangle du lithium, cette région à cheval sur le Chili, la Bolivie et l'Argentine. Voici deux photos de l’activité minière prises durant le trajet. Près de la Frontière Chili-Bolivie, Chili - 16 Mars 2020.
- « Lorsque vous entrez au Chili, n'apportez pas de produits à risque - Protégeons le Chili des ravageurs et des maladies - Déclarez toujours, évitez les amendes »
- « Migration Avaroa » (1)
Poste frontière Chili-Bolivie et les premiers masques!
C’est à San Pedro de Atacama, au nord du Chili, que l’histoire du covid 19 nous est tombée dessus et elle a chamboulé tout nos projets.
Avec la fermeture imminente des frontières nous nous dépêchons de monter dans un bus afin de passer en Bolivie.
La Bolivie a l'air de se protéger bien davantage de l'épidémie de coronavirus : tout le personnel du poste frontière porte des masques. Cela nous étonne par rapport au comportement côté chilien et par rapport à ce que nous suivons de ce qui se passe en France.
Frontière Chili-Bolivie, Bolivie - 16 Mars 2020.
(1) Célèbre colonel bolivien qui a donné son nom à la réserve nationale de faune andine en Bolivie, vaste zone de protection de la nature de 7 000 km².
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet d'Eduardo Abaroa et à propos de la réserve andine :
« […] Le colonel Eduardo Abaroa (13 octobre 1838 - 23 mars 1879) est l'un des rares héros boliviens de la guerre du Pacifique qui opposa le Chili à une alliance boliviano-péruvienne à la fin du XIXe siècle. […]
La province d'Eduardo Avaroa est également nommée en son honneur, de même que la Réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa. […] »*
« Réserve national de Faune andine "Eduardo Avaroa".
Nichée dans les hauteurs de la cordillère des Andes dans le département de Potosi […] »**
« Située au sud du Salar de Uyuni et au nord du désert d’Atacama au Chili, à une altitude de 4 200 et 6 000 mètres à certains endroits […] c’est la zone protégée la plus célèbre de Bolivie. Elle abrite des volcans, des geysers, des déserts, des lagunes colorées, des sources d'eau dans un paysage désertique et pierreux, dont les chemins sont en terre. […] »***
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Abaroa (consulté le 18 février 2021)
**https://bolivia-excepcion.com/tout-savoir/parcs-reserves-bolivie/parcs-altiplano-bolivie (consulté le 18 février 2021)
***https://www.exoticca.com/fr/amerique/amerique-du-sud/bolivie/reserve-nationale-eduardo-avaroa (consulté le 18 février 2021)
- « Entel - Móvil ». Vendeur bolivien masqué dans une agence de téléphonie.
- Bolivien masqué dans une rue de la ville d'Uyuni. Les magasins ont les rideaux baissés à cause du couvre-feu mis en place pour lutter contre l'épidémie de coronavirus.
C’est peu après avoir remplacé notre puce chilienne par une puce bolivienne dans notre portable et pris un petit forfait téléphonique à Uyuni que nous apprenons que la Bolivie s’apprête à prendre des mesures très restrictives dans les heures qui viennent (couvre feu, interdiction de se déplacer entre les villes et villages, etc.).
Nous prenons alors la pénible décision d’interrompre notre voyage et de rentrer en France. Après une nuit rocambolesque nous atteignons au matin l’aéroport de La Paz. Uyuni, Bolivie - 17 Mars 2020.
Sur internet nous lirons plus tard comment l'Amérique latine réagit à l'épidémie de coronavirus en décrétant des confinements :
« […] Après le Venezuela -- premier pays latino-américain à décréter un confinement général dès le 17 mars -- et l'Argentine confinée depuis vendredi, le Salvador samedi, la Bolivie est entrée en quarantaine obligatoire dimanche, suivie à partir de mardi par la Colombie.
"Nous devons rester à la maison 24 heures sur 24" parce que "c'est la façon de vaincre le coronavirus", a déclaré samedi la présidente bolivienne par intérim Jeanine Añez, alors que le pays comptabilise 19 cas de coronavirus sur 11 millions d'habitants, sans aucun décès.
Autre conséquence pour le pays andin, secoué depuis fin octobre par une grave crise post-électorale, le report sine die des élections générales du 3 mai qui devaient permettre aux Boliviens de désigner un successeur au président démissionnaire Evo Morales.
Le référendum constitutionnel prévu fin avril au Chili, également agité par une grave crise sociale, a déjà été reporté au 25 octobre. […] »*
*https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-l-amerique-latine-passe-progressivement-au-confinement-352470 (consulté le 18 février 2021)
Dans l'aéroport bolivien El Alto de La Paz, des passagers masqués en raison de l'épidémie mondiale de coronavirus.
L’ambassade de France avec qui nous nous mettons en contact nous explique qu’il sont en train de voir comment rapatrier tous les ressortissants français.
Nous trouvons cependant un moyen de rentrer par nos propres moyens (encore Merci Odile!).
Aéroport El Alto, La Paz, Bolivie - 20 Mars 2020.
Voici ce que nous lirons plus tard sur internet à propos de cet aéroport bolivien et de l'organisation pour le rapatriement des Français :
« Aéroport International de La Paz El Alto.
L'aéroport de la capitale bolivienne La Paz n'est pas le principal aéroport du pays. Cela serait le plus moderne aéroport Viru Viru près du centre commercial de Bolivie Santa Cruz de la Sierra. Comme l'indique son nom El Alto, l'aéroport, comme le reste de La Paz, est situé en haute altitude: 4061 mètres! C'est le second aéroport le plus élevé du monde (l'Aéroport Qamdo Bangda au Tibet est encore plus haut). […] »*
« […] Quai d’Orsay […] Les cas de près de 130 000 personnes sont actuellement traités, en attente d’un retour en France, a expliqué le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, vendredi 20 mars sur France Info.
« Le principe de base, c’est que, pour les 130 000, nous voulons les faire rentrer sur le territoire national. Nous demandons du sang froid et de la patience »
, a-t-il dit. […] elles se sont manifestées auprès d’un consulat ou d’une ambassade pour rentrer en urgence, en raison de l’épidémie. Cela ne veut pas dire forcément qu’elles vont pouvoir toutes retrouver la France, pour des raisons à la fois logistiques et sanitaires.
Autant de cas particuliers, de demandes toutes plus pressantes les unes que les autres, d’histoires familiales complexes, faites de double nationalité et d’urgences médicales, de peur, d’angoisses, d’exigences impossibles. La cellule de crise doit gérer tout cela, avec le renfort, depuis la mi-février, d’une task force spéciale, consacrée entièrement au coronavirus. Elle est dirigée par Axel Cruau, ancien consul général à Shanghaï. Un service d’urgence en ligne […] a été mis en place pour mettre en relation des Français bloqués à l’étranger avec des résidents français dans ces pays, susceptibles de les accueillir. […] »**
*https://www.airportdesk.fr/amerique-du-sud/bolivie/la-paz/aeroport-international-la-paz-el-alto (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/19/le-gouvernement-face-a-l-urgence-du-retour-de-110-000-francais-de-l-etranger_6033731_3210.html (consulté le 18 février 2021)
« Hermès » « Longchamp »
Dans l'aéroport Charles de Gaulle, des passagers masqués en transit et des boutiques aux rideaux baissés. La raison de cette vision étonnante est que la France aussi a décrété un confinement à partir du 17 mars (qui durera en fait jusqu'au 11 mai) afin de lutter contre l'épidémie mondiale de coronavirus.
De mémoire, c’est après 3 jours et nuits dans les avions et les aéroports (de LaPaz, Santa Cruz Viru Viru, São Paulo) que nous atterrissons (avec nos vélos en soute) à Paris, bien peinés d’avoir dû renoncer à notre petite aventure et surtout au travail de documentation photographique que nous aurions pu accomplir en Bolivie et au Brésil.
Aéroport Charles de Gaulle, Paris, France - 21 Mars 2020.
Sur internet, nous lisons ceci au sujet du confinement et du règlement qui va avec en France :
« […] Le confinement général de la population française pour tenter d'enrayer l'épidémie de coronavirus a débuté mardi [17 mars 2020] à 12 heures, mesure totalement inédite dans l'histoire du pays.
Pendant au moins deux semaines, quelque 67 millions d'habitants sont appelés à rester chez eux sauf rares exceptions - ravitaillement, raison de santé - sous peine d'amende, dans le cadre de la « guerre » déclarée à cette épidémie mondiale par le président Emmanuel Macron.
La France a mis en place les mesures de confinement « les plus strictes d'Europe », a fait valoir le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, en soulignant que « les activités collectives sont interdites ». […]
Les principales informations à retenir :
La France entre en confinement plus strict à partir de ce mardi 17 mars à midi
Le gouvernement se dit prêt à nationaliser pour « protéger les entreprises » menacées par la crise.
Il y a désormais plus de cas d'infection et décès recensés ailleurs dans le monde qu'en Chine continentale […] »*
*https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/en-direct-le-17-mars-2020-coronavirus-le-point-sur-la-situation-en-france-et-dans-le-monde-1185979 (consulté le 18 février 2021)
- « The French Taste (1) - Café Brasserie Restaurant »
- « Nourriture fraîche japonaise »
Dans l'aéroport Charles de Gaulle, des passagers masqués en transit et des boutiques aux rideaux baissés. La raison de cette vision étonnante est qu'un confinement a débuté le 17 mars afin de lutter contre l'épidémie mondiale de coronavirus.
Il durera au final presque deux mois, jusqu'au 11 mai. Ce n’est vraiment pas le retour que nous avions prévu pour le mois de juin après notre périple qui aurait dû nous mener de Santiago du Chili à Sao Paulo au Brésil! Aéroport Charles de Gaulle, Paris, France - 21 Mars 2020.
Voici ce que nous lisons sur internet au sujet de l'impact du coronavirus en France et des questions que se pose le personnel politique sur la gestion de l'épidémie :
« […] Alors que la France connaît depuis mardi midi une phase de confinement plus stricte, l'épidémie de coronavirus Covid-19 continue de se diffuser sur la planète. Selon les derniers chiffres disponibles, il y a désormais 189.680 cas d'infection déclarés d'infection dans 146 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. Au total, plus de 7.800 personnes sont décédées, dont 175 dans l'Hexagone.
Sur le territoire français, 7.730 cas sont par ailleurs désormais recensés, contre 6.633 lundi, ont indiqué les autorités. Parmi eux, 2.759 personnes sont hospitalisées, dont près de 700 en réanimation. […]
Alors que l'ex-ministre de la Santé a déclaré ce mardi dans une interview très commentée qu'elle avait prévenu dès janvier Edouard Philippe de l'impossibilité de tenir les élections municipales en raison de l'épidémie, le Premier ministre a assumé le choix de les maintenir. […] »**
*https://fr.wikipedia.org/wiki/French_touch_(musique) (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/en-direct-le-17-mars-2020-coronavirus-le-point-sur-la-situation-en-france-et-dans-le-monde-1185979 (consulté le 18 février 2021)
- Avant embarquement, dans une salle d'attente de l'aéroport Charles de Gaulle, des passagers masqués en raison de l'épidémie mondiale de coronavirus.
- Consignes de sécurité sanitaire sur le panneau « Coronavirus - Face à cette situation exceptionnelle, merci de bien vouloir respecter une distance d’un mètre entre chaque personne dans la file d’attente »
Un confinement qui durera presque deux mois (du 17 mars au 11 mai) vient d’être décidé. Ce n’est vraiment pas le retour que nous avions prévu pour le mois de juin!
Aéroport Charles de Gaulle, Paris, France - 21 Mars 2020.
Sur internet nous lisons ceci à propos du confinement et de la gestion de l'épidémie de coronavirus en France :
« […]
« Nous devons respecter ces consignes très strictement si nous voulons qu’elles aient un effet »
, a insisté mardi soir le premier ministre, Edouard Philippe, lors du journal télévisé de France 2. […]
« Le mot d’ordre est clair : restez chez vous ! »
, a déclaré le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, lundi 16 mars. Toutes les personnes qui circuleront devront être
« en mesure de justifier leur déplacement »
, a-t-il ajouté, précisant qu’une amende pour les contrevenants serait prochainement portée à 135 euros. […]
La préfète de la région Grand Est, Josiane Chevalier, a affirmé, mardi sur France Inter, que les capacités en réanimation des hôpitaux du Haut-Rhin, l’un des principaux foyers épidémiques de Covid-19 en France, étaient désormais
« saturées »
face à
« un nombre de personnes contaminées qui ne cesse de croître chaque jour »
. […]
La France va consacrer 2 milliards d’euros à la lutte sanitaire contre le coronavirus, a indiqué le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, dans un entretien aux
Echos
, où il détaille le financement de
« l’effort de guerre »
de la France contre l’épidémie de Covid-19.
« Nous consacrons 2 milliards d’euros aux arrêts maladie, aux masques et à la rémunération des personnels soignants »
, a indiqué M. Darmanin, en détaillant le plan de 45 milliards d’euros dégainé par l’Etat pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. […] »*
« […] La mise en garde de l'OMS aux Européens
Chaque pays d'Europe doit prendre les mesures « les plus courageuses » possible pour tenter d'arrêter ou ralentir la propagation du nouveau coronavirus, a déclaré mardi Hans Kluge, le directeur européen de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). […] rappelant que l'Europe était l'« épicentre » de la pandémie de nouveau coronavirus. […] »**
*https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/17/coronavirus-les-capacites-de-reanimation-saturees-dans-le-haut-rhin_6033369_3244.html (consulté le 18 février 2021)
**https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/en-direct-le-17-mars-2020-coronavirus-le-point-sur-la-situation-en-france-et-dans-le-monde-1185979 (consulté le 18 février 2021)