Pendant la Cop 22 au Maroc, j’ai entendu parler pour la première fois des "Attrape-nuages". Mais mon interlocuteur n’avait pas vraiment été "chaud" pour que je vienne les photographier durant les deux mois où j’allais rester dans le pays. Dans mon souvenir les filets devaient être changés dans les mois qui viennent m’avait-il dit et donc il serait mieux de revenir après…
Alors quand au Chili nous avons appris qu’il y en avait, et que c’est dans ce même pays qu’ils avaient été pensés et conçus pour la première fois, il était hors de question de rentrer en France bredouilles une fois de plus.
C’est dans le désert d’Atacama (le désert le plus aride du monde lit-on partout) et plus exactement sur les hauteurs de Chañaral que nous les avons trouvés. En fin de journée, nous avons eu la chance de rencontrer Mario, un des "socio" actif (participant) du projet qui nous a présenté le lieu et permis de poser notre tente sur place.
Cette structure de captation de l'eau existe depuis 22 ans, créée par un groupement de familles. Des filets installés en haut de la montagne permettent de capter l'eau de l'air par condensation à raison de 1,5 litre par mètre carré, soit 1 000 litres (voire parfois 8 000 litres !) par nuit. Une petite partie de l'eau est vendue à une entreprise qui procède à l'embouteillage sous l'appellation "Agua de nubes" (Eau des nuages) parfumée à l'aloé. Une plantation d'aloé vera jouxtante est irriguée avec une autre partie et il est prévu de cultiver aussi des tomates et des laitues.
Bien avant le lever du jour, je suis parti, lampe torche à la main, pour escalader la montagne et photographier les attrapes-nuages au moment où ils "capturent" l’eau de la brume du petit matin. Il m’a fallu plus d’une heure de marche car je me suis un peu perdu (le chemin n’est pas vraiment balisé). De retour au campement en début de matinée, après un bon petit café, une douche au seau avec l’eau des nuages et l'écriture d'un petit mot de remerciement, nous avons repris le voyage en direction d’Antofagasta.
Pour aller plus loin sur le sujet vous pouvez lire ces articles :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Capteur_de_brouillard
https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Attrape_Nuages
Enfin dans cet article figure une vidéo faite à Chañaral :
https://www.aqua.cl/2017/12/18/video-los-atrapanieblas-que-cultivan-truchas-en-el-desierto-de-atacama/
(Tous ces liens ont été consultés le 24 mars 2021)
Pendant la Cop 22 au Maroc, j’ai entendu parler pour la première fois des "Attrape-nuages". Mais mon interlocuteur n’avait pas vraiment été "chaud" pour que je vienne les photographier durant les deux mois où j’allais rester dans le pays. Dans mon souvenir les filets devaient être changés dans les mois qui viennent m’avait-il dit et donc il serait mieux de revenir après…
Alors quand au Chili nous avons appris qu’il y en avait, et que c’est dans ce même pays qu’ils avaient été pensés et conçus pour la première fois, il était hors de question de rentrer en France bredouilles une fois de plus.
C’est dans le désert d’Atacama (le désert le plus aride du monde lit-on partout) et plus exactement sur les hauteurs de Chañaral que nous les avons trouvés. En fin de journée, nous avons eu la chance de rencontrer Mario, un des "socio" actif (participant) du projet qui nous a présenté le lieu et permis de poser notre tente sur place.
Cette structure de captation de l'eau existe depuis 22 ans, créée par un groupement de familles. Des filets installés en haut de la montagne permettent de capter l'eau de l'air par condensation à raison de 1,5 litre par mètre carré, soit 1 000 litres (voire parfois 8 000 litres !) par nuit. Une petite partie de l'eau est vendue à une entreprise qui procède à l'embouteillage sous l'appellation "Agua de nubes" (Eau des nuages) parfumée à l'aloé. Une plantation d'aloé vera jouxtante est irriguée avec une autre partie et il est prévu de cultiver aussi des tomates et des laitues.