Durant notre périple à vélo au Chili qui nous a menés de Santiago du Chili à San Pedro de Atacama, nous avons pu observer le caractère extrêmement préoccupant de la « méga-sécheresse » (1) qui frappe depuis une dizaine d’années cette région du monde (voir le reportage "Le Chili après la COP").
En parcourant tous ces kilomètres (presque 2 000 au final) nous sommes passés devant beaucoup de concessions de mines et vu de nombreux camions transportant de l’eau (Agua industrial) pour l’industrie minière.
Ce secteur très important dans l’économie actuelle du Chili est bien évidemment encore plus difficile à documenter que l’agriculture intensive (voir le reportage "Clôtures, Miradors, etc. / Agriculture") qui elle aussi consomme beaucoup d’eau. Et nous nous sommes longtemps demandés comment nous allions faire pour traiter cet aspect de la problématique. Durant le trajet nous avons rencontré plusieurs personnes travaillant dans l’industrie minière ou qui connaissaient quelqu'un qui y est employé, et à chaque fois ils étaient très dubitatifs quant à nos chances d’y avoir accès.
C’est donc avec soulagement que nous avons appris, environ à mi-chemin, que la célèbre mine de Chuquicamata proposait des visites à Calama, dans le désert d’Atacama (le désert le plus aride du monde nous a t-on dit partout).
Les photos présentées ici sont issues des deux ou trois heures de visite gratuite en bus organisée par Codelco(Corporación Nacional del Cobre - Corporation Nationale du Cuivre), groupe d'État chilien propriétaire de la mine. Visite à laquelle nous avons pu participer avec un groupe d’une trentaine de personnes.
C’est donc dans ce contexte de prises de vue (l’entreprise nous montre ce qu’elle veut, le rythme est très soutenu avec une seule fois la possibilité de fouler le sol pour une vue plongeante sur la mine, aucun contact avec le personnel hormis avec le guide, lui très attentif à ce qu’il n’y ait aucun débordement comme par exemple juste changer de place dans le bus sous peine d’arrêter net la visite pour tout le groupe, etc.) qu’il faut regarder cette petite série.
(1) https://www.bbc.com/mundo/noticias-america-latina-49825857
Pour aller plus loin sur le sujet vous pouvez lire ces articles :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chuquicamata
https://www.universalis.fr/encyclopedie/chuquicamata/
https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190614-chili-mineurs-chuquicamata-greve-illimitee-cuivre
https://multinationales.org/Chili-quand-l-industrie-miniere-assoiffe-les-villages-et-pollue-l-environnement
https://information.tv5monde.com/terriennes/des-chiliennes-au-fond-des-mines-de-cuivre-28811
https://www.la-croix.com/Economie/Alerte-cuivre-cobalt-dici-2050-2020-06-21-1201100980
(Tous ces liens ont été consultés le 24 mars 2021)
Durant notre périple à vélo au Chili qui nous a menés de Santiago du Chili à San Pedro de Atacama, nous avons pu observer le caractère extrêmement préoccupant de la « méga-sécheresse » (1) qui frappe depuis une dizaine d’années cette région du monde (voir le reportage "Le Chili après la COP").
En parcourant tous ces kilomètres (presque 2 000 au final) nous sommes passés devant beaucoup de concessions de mines et vu de nombreux camions transportant de l’eau (Agua industrial) pour l’industrie minière.
Ce secteur très important dans l’économie actuelle du Chili est bien évidemment encore plus difficile à documenter que l’agriculture intensive (voir le reportage "Clôtures, Miradors, etc. / Agriculture") qui elle aussi consomme beaucoup d’eau. Et nous nous sommes longtemps demandés comment nous allions faire pour traiter cet aspect de la problématique. Durant le trajet nous avons rencontré plusieurs personnes travaillant dans l’industrie minière ou qui connaissaient quelqu'un qui y est employé, et à chaque fois ils étaient très dubitatifs quant à nos chances d’y avoir accès.
C’est donc avec soulagement que nous avons appris, environ à mi-chemin, que la célèbre mine de Chuquicamata proposait des visites à Calama, dans le désert d’Atacama (le désert le plus aride du monde nous a t-on dit partout).