Le Salon de l'Agriculture, bien qu'éphémère, est souvent considéré comme la plus grande ferme du monde, avec plus de 1 000 exposants et plus de 3 500 animaux présentés, attirant de 600 000 à 700 000 visiteurs chaque année à la Porte de Versailles. Il est souvent vu comme le rendez-vous incontournable où la ville rencontre la campagne et où le consommateur rencontre les filières qui le nourrissent. C'est aussi le lieu où chaque année un Concours Général Agricole est organisé pour primer les meilleurs produits du terroir français et « les plus belles bêtes ».
Cette quarante-septième édition a fermé ses portes dans une ambiance ressentie par beaucoup comme morose, car l'agriculture en France est un secteur qui traverse la plus grave crise depuis 30 ans. Du fait de la volatilité des prix agricoles, le revenu annuel moyen des agriculteurs n'atteint plus que 14.500 euros, soit près de moitié moins que le record de 28.500 euros enregistré en 2007. Le secteur employait encore en 2007 plus de 1,4 million de personnes, soit 6,2% de l'emploi total national, contre 12% en 1980. Depuis une vingtaine d'années la baisse de la main d'œuvre agricole a divisé par deux le nombre d'exploitations 507.000 en 2007) qui recule d'environ 3% par an. Malgré ces chiffres, au niveau international le secteur agricole français est encore en 2009 le troisième producteur et le deuxième exportateur derrière les États-Unis.
Suite à mon précédent reportage sur la crise du lait, et pour ma première visite au Salon de l'Agriculture, j'ai décidé de suivre un éleveur de ma région qui allait présenter trois vaches de race Blondes d'Aquitaine au Concours Général Agricole. Pour beaucoup, être présent à Paris est une fierté et aussi un investissement car les frais se chiffrent généralement entre 2 et 3 000 euros pour une vache (transport, séjour sur Paris, inscription, nourriture pout le bétail, etc...).
Plus globalement, j'ai tenté de documenter durant cette semaine la vie des éleveurs présents au salon, différents aspects des filières bovines (lait et viande) et de cerner quelques enjeux futurs pour l'agriculture française.
Le Salon de l'Agriculture, bien qu'éphémère, est souvent considéré comme la plus grande ferme du monde, avec plus de 1 000 exposants et plus de 3 500 animaux présentés, attirant de 600 000 à 700 000 visiteurs chaque année à la Porte de Versailles. Il est souvent vu comme le rendez-vous incontournable où la ville rencontre la campagne et où le consommateur rencontre les filières qui le nourrissent. C'est aussi le lieu où chaque année un Concours Général Agricole est organisé pour primer les meilleurs produits du terroir français et « les plus belles bêtes ».
Cette quarante-septième édition a fermé ses portes dans une ambiance ressentie par beaucoup comme morose, car l'agriculture en France est un secteur qui traverse la plus grave crise depuis 30 ans. Du fait de la volatilité des prix agricoles, le revenu annuel moyen des agriculteurs n'atteint plus que 14.500 euros, soit près de moitié moins que le record de 28.500 euros enregistré en 2007. Le secteur employait encore en 2007 plus de 1,4 million de personnes, soit 6,2% de l'emploi total national, contre 12% en 1980. Depuis une vingtaine d'années la baisse de la main d'œuvre agricole a divisé par deux le nombre d'exploitations 507.000 en 2007) qui recule d'environ 3% par an. Malgré ces chiffres, au niveau international le secteur agricole français est encore en 2009 le troisième producteur et le deuxième exportateur derrière les États-Unis.