La première partie de ce sujet se déroule dans la cour de Michel à Villy, près de Koudougou au Burkina Faso. Trois matinées durant je le photographie, lui et sa famille, en train de construire un grenier en banco afin de stocker le mil qui vient d'être récolté.
«Souvent il me demande si c'est du bon travail. Je crois qu'en fait il veut savoir ce que je pense des méthodes de construction, si je ne trouve pas cela trop arriéré, ce genre de chose. Mais son français est trop limité pour qu'on ait un véritable échange.» *
À Villy toujours, je photographie un autre Michel qui lui tisse son grenier.
«J'ai entendu à la radio que depuis deux ou trois ans, au moment des fortes pluies d'août/septembre il y a des destructions de greniers, au Burkina Faso notamment, et des pertes de récoltes. Plutôt que de faire une série sur les ruines de greniers il me semble qu'il est plus pertinent de prendre le temps de photographier leur reconstruction.» *
Je tiens à préciser qu'en plus des destructions par des pluies torrentielles, il m'a été souvent dit que les récoltes sont amputées (à hauteur d'environ 30%) par les attaques d'oiseaux, de rongeurs, par des champignons...ce qui implique qu'une bonne conservation des stocks est essentielle pour la réduction de la pauvreté.
* extrait du journal que j'ai tenu tout au long de ces huit mois de voyage à vélo en Afrique de l'Ouest.
La première partie de ce sujet se déroule dans la cour de Michel à Villy, près de Koudougou au Burkina Faso. Trois matinées durant je le photographie, lui et sa famille, en train de construire un grenier en banco afin de stocker le mil qui vient d'être récolté.
«Souvent il me demande si c'est du bon travail. Je crois qu'en fait il veut savoir ce que je pense des méthodes de construction, si je ne trouve pas cela trop arriéré, ce genre de chose. Mais son français est trop limité pour qu'on ait un véritable échange.» *
À Villy toujours, je photographie un autre Michel qui lui tisse son grenier.
«J'ai entendu à la radio que depuis deux ou trois ans, au moment des fortes pluies d'août/septembre il y a des destructions de greniers, au Burkina Faso notamment, et des pertes de récoltes. Plutôt que de faire une série sur les ruines de greniers il me semble qu'il est plus pertinent de prendre le temps de photographier leur reconstruction.» *
Je tiens à préciser qu'en plus des destructions par des pluies torrentielles, il m'a été souvent dit que les récoltes sont amputées (à hauteur d'environ 30%) par les attaques d'oiseaux, de rongeurs, par des champignons...ce qui implique qu'une bonne conservation des stocks est essentielle pour la réduction de la pauvreté.