"L’igname est la deuxième racine tropicale la plus cultivée derrière le manioc et représente une denrée alimentaire de base dans beaucoup de régions d’Afrique, d’Asie du Sud-est et du Pacifique Sud. 70 pourcent des 50 millions de tonnes produites dans le monde proviennent du Nigéria (FAOSTAT). Ce tubercule farineux, avec une peau rugueuse brune, est produit par une plante grimpante herbacée qui prend entre 8 à 11 mois pour arriver à maturité après avoir été plantée. L’igname est cultivée principalement pour la consommation humaine directe et est vendu sous la forme de produit frais dans toutes les régions de production. Les tubercules peuvent être conservés jusqu’à 6 mois sans réfrigération.
Le manioc est une racine comestible qui représente une importante source de glucides pour une population estimée à 500 millions de personnes en Afrique, Asie et en Amérique. La production mondiale représentait 230 millions de tonnes en 2008, le Nigéria en étant le plus gros producteur, suivi par le Brésil, la Thaïlande et l’Indonésie (FAOSTAT). Les aspects essentiels de l’après-récolte incluent la détérioration rapide des racines deux à trois jours après leur récolte, ainsi que la présence de cyanure, qui nécessite d’être détoxifiés durant la transformation pour rendre la racine comestible."
http://www.fao.org/in-action/inpho/crop-compendium/roots-tubers/fr/
Sur internet nous avons lu une analyse de Bio Goura Soulé parue en 2011 dans la revue Grain de sel qui nous a semblé intéressante dont le titre est « La sécurité alimentaire de l’Afrique de l’Ouest ne passe pas forcément par les céréales » et l’entête :
« C’est une erreur que de raisonner seulement sur les céréales pour garantir la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Les racines et tubercules peuvent être aussi efficaces et appropriés dans cette zone pour lutter contre la faim. Première productrice mondiale de manioc et d’igname, la région a intérêt à puiser dans ses ressources pour réduire sa dépendance alimentaire. »
Vous pouvez la lire en intégralité ici :
https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS54-56_p16-17_Soule.pdf
Dans le sud du Burkina Faso j'ai vu deux filières de manioc et d'igname encore très peu organisées et manquant de moyens notamment dans le transport et les unités de transformation.
"L’igname est la deuxième racine tropicale la plus cultivée derrière le manioc et représente une denrée alimentaire de base dans beaucoup de régions d’Afrique, d’Asie du Sud-est et du Pacifique Sud. 70 pourcent des 50 millions de tonnes produites dans le monde proviennent du Nigéria (FAOSTAT). Ce tubercule farineux, avec une peau rugueuse brune, est produit par une plante grimpante herbacée qui prend entre 8 à 11 mois pour arriver à maturité après avoir été plantée. L’igname est cultivée principalement pour la consommation humaine directe et est vendu sous la forme de produit frais dans toutes les régions de production. Les tubercules peuvent être conservés jusqu’à 6 mois sans réfrigération.
Le manioc est une racine comestible qui représente une importante source de glucides pour une population estimée à 500 millions de personnes en Afrique, Asie et en Amérique. La production mondiale représentait 230 millions de tonnes en 2008, le Nigéria en étant le plus gros producteur, suivi par le Brésil, la Thaïlande et l’Indonésie (FAOSTAT). Les aspects essentiels de l’après-récolte incluent la détérioration rapide des racines deux à trois jours après leur récolte, ainsi que la présence de cyanure, qui nécessite d’être détoxifiés durant la transformation pour rendre la racine comestible."