À partir de 1945 le long du littoral allant de Dakar à St Louis, ont été plantés des filaos (arbre tropical du nom de Casuarina), principalement afin de stabiliser les sols et contenir aussi la menace d'ensablement. Cette opération, qui fut renforcée pat l'État dans les années 70, permit de protéger les Nyayes. Ce lieu est une zone stratégique située sur une bande côtière de 10 à 15 km, possédant des conditions très favorables (cuvette avec eau affleurante par exemple) à l'horticulture. Ces avantages l'ont fait devenir le grenier du pays, on dit que les deux tiers des légumes consommés au Sénégal sont cultivés dans cette zone.

De nos jours cet écosystème, qui grâce au maraîchage a évité l'exode rural de beaucoup de familles, est à nouveau menacé. Les filaos ont vieilli, des charretiers viennent extraire du sable marin pour satisfaire les besoins du boom immobilier dakarois, il y a des coupes abusives d'arbres non suivies de reboisement, des décharges d'ordures et des maisons sont construites sur place en toute illégalité.

L'entretien et la protection de cette bande de filao est donc un enjeu crucial pour la région, le pays. En mars 2011, le Centre national de recherches forestières a lancé un projet de régénération et de valorisation des sous-produits du filao dans la zone des Nyayes.

À partir de 1945 le long du littoral allant de Dakar à St Louis, ont été plantés des filaos (arbre tropical du nom de Casuarina), principalement afin de stabiliser les sols et contenir aussi la menace d'ensablement. Cette opération, qui fut renforcée pat l'État dans les années 70, permit de protéger les Nyayes. Ce lieu est une zone stratégique située sur une bande côtière de 10 à 15 km, possédant des conditions très favorables (cuvette avec eau affleurante par exemple) à l'horticulture. Ces avantages l'ont fait devenir le grenier du pays, on dit que les deux tiers des légumes consommés au Sénégal sont cultivés dans cette zone.

De nos jours cet écosystème, qui grâce au maraîchage a évité l'exode rural de beaucoup de familles, est à nouveau menacé. Les filaos ont vieilli, des charretiers viennent extraire du sable marin pour satisfaire les besoins du boom immobilier dakarois, il y a des coupes abusives d'arbres non suivies de reboisement, des décharges d'ordures et des maisons sont construites sur place en toute illégalité.

L'entretien et la protection de cette bande de filao est donc un enjeu crucial pour la région, le pays. En mars 2011, le Centre national de recherches forestières a lancé un projet de régénération et de valorisation des sous-produits du filao dans la zone des Nyayes.