Il y a vingtaine d'années, avec un ami nous avious fait en taxi brousse, une sorte de voyage initiatique comme on dit maintenant, en Afrique de l'ouest (Sénégal, Mauritanie, Mali et Guinée Conakry). Dans mon souvenir beaucoup de personnes, à la ville comme dans le campagnes, portaient des habits «traditionnels» (boubous, cotonnade...). Bob Marley et toute l'imagerie rastafari avait aussi beaucoup la côte.

Cette fois-ci et dès les premiers jours de ce voyage à vélo de 8 mois, qui m'a mené de Dakar à Ouagadougou, je suis tour à tour (selon mon moral, la fatigue) amusé ou agacé par les codes vestimentaires en cours. Assez rapidement, quand j'ai un moment et l'envie, je me mets à photographier les «obamaniaques, fashion victimes et autres rappeurs» que je peux rencontre.

Il n'est pas sorcier de voir que tout cela dessine «une tendance lourde» à long terme dans ces pays et j'imagine que depuis longtemps déjà des sociologues, ethnographes, démographes... l'ont pris en compte dans leur travail.