Chacun sait que le continent africain a un sous-sol très riche. Lors de mon voyage à vélo qui me mène de Dakar à Ouagadougou, pour faire en quelque sorte un état des lieux de l'agriculture en Afrique de l'Ouest, j'en suis témoin à plusieurs reprises.
La première fois c'est après avoir quitté Dakar, dans la région des Nyayes très importante pour la production horticole du pays. La chance me conduit un week-end à la porte d'un site faisant partie du plus grand domaine industriel du pays (Les Industries Chimiques du Sénégal): celui d'extraction du phosphate. Si la quasi-totalité de l'acide phosphorique fabriqué est exportée vers le partenaire indien, une petite partie sert à l'élaboration d'engrais dans une usine proche de Dakar. Une opportunité me fait rencontrer un responsable qui m'accorde la permission de le suivre deux heures durant dans son travail de contrôle.
Une des dernières fois c'est au sud du Burkina Faso, où je fais des photos de Michael, un jeune homme récoltant des arachides dans sa petite parcelle. Il me parle «du site de l'or» juste à quelques km de là. Intrigué, je m'y rends le lendemain matin. Voici un extrait du journal que j'ai tenu tout au long du voyage.
«Fofora a tout du village de chercheurs d'or: maisons vite construites et rapidement démontables si un bon filon est trouvé ailleurs, de nombreux bars et magasins en tous genres pour dépenser l'argent aussi sec, et à l'entrée un poste de police où je vais me faire connaître. Là je trouve l'adjudant et son aide. Je joue un peu au couillon en leur parlant de ma passion pour les westerns, mais sans cacher la réalité de mon travail (photojournaliste), et nous convenons de nous retrouver le lendemain de bonne heure pour aller faire des photos sur les sites d'extraction.»
J'aurais aimé consacrer plus de temps sur place pour mieux documenter le sujet, mais à ce moment-là j'avais en tête la récolte des ignames dans un village un peu plus au sud encore, puis surtout celles du mil et du sorgho dans le nord du pays qui allaient bientôt commencer. Parvenu au nord, je vois des orpailleurs au bord de la route, mais le paludisme qui me secoue alors me contraint à ne pas trop m'éparpiller et à rester centré sur mes thématiques agricoles.
Chacun sait que le continent africain a un sous-sol très riche. Lors de mon voyage à vélo qui me mène de Dakar à Ouagadougou, pour faire en quelque sorte un état des lieux de l'agriculture en Afrique de l'Ouest, j'en suis témoin à plusieurs reprises.
La première fois c'est après avoir quitté Dakar, dans la région des Nyayes très importante pour la production horticole du pays. La chance me conduit un week-end à la porte d'un site faisant partie du plus grand domaine industriel du pays (Les Industries Chimiques du Sénégal): celui d'extraction du phosphate. Si la quasi-totalité de l'acide phosphorique fabriqué est exportée vers le partenaire indien, une petite partie sert à l'élaboration d'engrais dans une usine proche de Dakar. Une opportunité me fait rencontrer un responsable qui m'accorde la permission de le suivre deux heures durant dans son travail de contrôle.
Une des dernières fois c'est au sud du Burkina Faso, où je fais des photos de Michael, un jeune homme récoltant des arachides dans sa petite parcelle. Il me parle «du site de l'or» juste à quelques km de là. Intrigué, je m'y rends le lendemain matin. Voici un extrait du journal que j'ai tenu tout au long du voyage.
«Fofora a tout du village de chercheurs d'or: maisons vite construites et rapidement démontables si un bon filon est trouvé ailleurs, de nombreux bars et magasins en tous genres pour dépenser l'argent aussi sec, et à l'entrée un poste de police où je vais me faire connaître. Là je trouve l'adjudant et son aide. Je joue un peu au couillon en leur parlant de ma passion pour les westerns, mais sans cacher la réalité de mon travail (photojournaliste), et nous convenons de nous retrouver le lendemain de bonne heure pour aller faire des photos sur les sites d'extraction.»