Bom dia,
Tudo bem. On est passés au Portugal le 9 septembre par le village de Segura. À part quelques exceptions, l’image que l’on se faisait du pays et de ses habitants colle bien à la réalité que nous avons trouvée.
On a pu se reposer avec un accueil généreux et chaleureux. Mention spéciale à Juan-Manuel de Rosmaninhal et Edelino de Lentiscais qui, tous deux alors que nous faisions la pause pique-nique sur un banc près de la fontaine du village joliment décorée (qui fonctionnent toutes ici !), se sont pointés avec : l’un du chorizo maison, du pain et un litre de soda à l’orange bien frais et le second avec un grand sac d’olives maison noires et vertes, des gâteaux et un litre de soda à l’ananas toujours bien frais.
On dirait que les Portugais souhaitent rivaliser avec les Turcs pour ce qui est de l’accueil des cyclo-voyageurs. Peut-être cela sera différent lorsqu’on atteindra le littoral alors on en profite en commençant timidement à parler portugais. Les efforts de la miss cet hiver pour apprendre les rudiments de la langue portent leurs fruits et Toto joue très bien au perroquet.
Question travail, comme en Espagne il est facile de photographier les gens ; pour l’instant personne ne nous a refusé l’autorisation de faire des photos ou nous a demandé ce qu’on comptait en faire. Dans la liste de celles utiles à notre reportage, on peut dire que celle des Vigilants du feu observant le paysage pour intervenir au plus vite au départ d’incendie ou celle des messages de protestations devant une barrière (installée par un grand propriétaire terrien) qui coupe l’accès des villageois au fleuve Tage (nommé Tejo au Portugal) compteront au moment où, de retour à la maison, nous ferons la sélection finale.
Depuis hier, il nous est plus difficile d’avancer du fait d’orage violent et d’averses drues contrecarrant notre petit rythme d’une cinquantaine de kilomètres quotidiens. Ça ne devrait durer que trois jours, on ne va pas se plaindre car c’est bon pour le pays. Espérons que les pluies ne s’arrêtent pas à la frontière et qu’elles iront arroser aussi les terres d’Extremadura et de Castilla-La Mancha qui en ont bien besoin.
Une grosse averse vient de passer et le soleil commence déjà à sécher nos chemises, on vous laisse pour essayer d’avancer un peu aujourd’hui. Si cela dure, on se mettra à la mode écossaise apprise à la COP de Glasgow : « même pas mouillés » !
Une nouvelle galerie de notre « tour de France » a été récemment ajoutée au site sur le sujet de la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Obrigado pour votre attention,
Helena e Tomaso