« L’Afrique peut-elle nourrir l’Afrique ? Oui !!! » La question appelant cette fière réponse, on peut la lire sur la grande affiche du mur extérieur du centre de recherche AfricaRice à NDyaye, au nord de St Louis, Sénégal.
Voici les 6 points mis en avant par les concepteurs de l’affiche : « Mais il nous faut: 1. Doter le secteur agricole national d’un budget conséquent. 2. Investir davantage dans la recherche agricole. 3. Développer l’irrigation et améliorer la gestion de l’eau. 4. Développer les infrastructures de base et l’accès au marché. 5. Réaliser des gains de productivité grâce aux technologies améliorées. 6. Faciliter l’accès des paysans aux intrants (semences, engrais, petite machinerie). »
Durant les 8 mois où j’ai parcouru à vélo le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso, j’ai trouvé sur mon chemin diverses structures de recherche agronomique, publiques ou privées. Consciencieux ! je m’y suis arrêté à chaque fois et me suis débrouillé pour rencontrer les chercheurs et y faire, autant que possible, des photos (une carte de presse ou un soutien institutionnel aurait souvent était utile).
Si je peux me permettre je parlerai en plus des 6 mesures citées, de trois points qui me semblent essentiels. La condition pour que le monde paysan relève la tête est dans la construction d’organisations locales, régionales et nationales de producteurs agricoles et leur reconnaissance comme interlocuteurs valables par la société dans son ensemble. Pas de politique agricole sans avoir les paysans autour de la table.
Aussi dans ce périple j’ai été souvent témoin de problématiques liées au foncier comme par exemple l’acquisition massive des terres par le secteur privé (sociétés étrangères si ce n’est pays étrangers, représentants politiques ou personnes riches venant des villes) ou des conflits d’usage entre les bergers transhumants et les agriculteurs. Il me semble que ce point ne peut être ignoré.
Enfin pour que l’Afrique atteigne l’auto-suffisance et la sécurité alimentaire, les autres continents et notamment l’Europe pourraient l’y aider grandement. Par exemple en faisant instaurer des taxes douanières, dans les organisations de commerce mondial, sur les produits alimentaires afin de stopper tout effet de dumping.
« L’Afrique peut-elle nourrir l’Afrique ? Oui !!! » La question appelant cette fière réponse, on peut la lire sur la grande affiche du mur extérieur du centre de recherche AfricaRice à NDyaye, au nord de St Louis, Sénégal.
Voici les 6 points mis en avant par les concepteurs de l’affiche : « Mais il nous faut: 1. Doter le secteur agricole national d’un budget conséquent. 2. Investir davantage dans la recherche agricole. 3. Développer l’irrigation et améliorer la gestion de l’eau. 4. Développer les infrastructures de base et l’accès au marché. 5. Réaliser des gains de productivité grâce aux technologies améliorées. 6. Faciliter l’accès des paysans aux intrants (semences, engrais, petite machinerie). »
Durant les 8 mois où j’ai parcouru à vélo le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso, j’ai trouvé sur mon chemin diverses structures de recherche agronomique, publiques ou privées. Consciencieux ! je m’y suis arrêté à chaque fois et me suis débrouillé pour rencontrer les chercheurs et y faire, autant que possible, des photos (une carte de presse ou un soutien institutionnel aurait souvent était utile).
Si je peux me permettre je parlerai en plus des 6 mesures citées, de trois points qui me semblent essentiels. La condition pour que le monde paysan relève la tête est dans la construction d’organisations locales, régionales et nationales de producteurs agricoles et leur reconnaissance comme interlocuteurs valables par la société dans son ensemble. Pas de politique agricole sans avoir les paysans autour de la table.