C’est à Immokalee, petite bourgade agricole de Floride, que je me rends pour la première fois dans un foyer. Je veux documenter d’autres aspects de la vie des travailleurs migrants, que j’ai photographiés dans les champs (voir le reportage "Ce travail qui nous nourrit.") Là, j’apprends qu’en plus des travailleurs migrants que le foyer a l’habitude d’héberger, la structure reçoit 25% de demandes en plus d’Américains en situation économique difficile (saisie de la maison, chômage) et qu’elle tourne maintenant à 120% de ses possibilités. J’entreprends de documenter autant que possible la vie du foyer.
Les résidents "Etats-Uniens" du foyer m'informent qu'il existe un autre foyer à Naples (ville proche et très bien côtée dans les analyses des villes les plus riches des USA) et que "si je veux comprendre ce qui se passe actuellement dans le pays avec l'économie, je dois m'y rendre."
Appartenant au même réseau que le foyer d'Immokalee, les grandes différences sont que la nourriture y est meilleure, la capacité d'accueil plus importante, et les travailleurs migrants absents. Le foyer de Naples, lui, accueillait traditionnellement une majorité de personnes ayant des problèmes d’addiction à l’alcool ou à des drogues. Mais comme à Immokalee, il doit faire face, depuis le début de l’année, à 26% de demandes supplémentaires de personnes confrontées à des problèmes économiques (saisies des maisons, chômage...) et faisant ainsi exploser les capacités d’accueil. Il me faut plusieurs jours pour être en mesure de photographier assez librement au sein du foyer.
La lecture du journal local (naplesnews.com) m’apprend que dans un nouveau rapport réalisé par Manpower, la région est la seconde ou la troisième plus faible du pays pour l’emploi ce dernier quart de l’année.
Pour finir je passe quelques jours à Port Charlotte dans un autre foyer, dont j’avais entendu dire qu’il y avait beaucoup de sans-abri qui vivent sous des tentes dans les bois alentour.
La plupart des images de cette série ont été prises dans la région de Naples-Fort Myers en mai et juin 2009. Le Président Obama a choisi ce lieu en guise de symbole pour son premier discours public sur l’économie, adressé à la nation, en février 2009.
C’est à Immokalee, petite bourgade agricole de Floride, que je me rends pour la première fois dans un foyer. Je veux documenter d’autres aspects de la vie des travailleurs migrants, que j’ai photographiés dans les champs (voir le reportage "Ce travail qui nous nourrit.") Là, j’apprends qu’en plus des travailleurs migrants que le foyer a l’habitude d’héberger, la structure reçoit 25% de demandes en plus d’Américains en situation économique difficile (saisie de la maison, chômage) et qu’elle tourne maintenant à 120% de ses possibilités. J’entreprends de documenter autant que possible la vie du foyer.
Les résidents "Etats-Uniens" du foyer m'informent qu'il existe un autre foyer à Naples (ville proche et très bien côtée dans les analyses des villes les plus riches des USA) et que "si je veux comprendre ce qui se passe actuellement dans le pays avec l'économie, je dois m'y rendre."
Appartenant au même réseau que le foyer d'Immokalee, les grandes différences sont que la nourriture y est meilleure, la capacité d'accueil plus importante, et les travailleurs migrants absents. Le foyer de Naples, lui, accueillait traditionnellement une majorité de personnes ayant des problèmes d’addiction à l’alcool ou à des drogues. Mais comme à Immokalee, il doit faire face, depuis le début de l’année, à 26% de demandes supplémentaires de personnes confrontées à des problèmes économiques (saisies des maisons, chômage...) et faisant ainsi exploser les capacités d’accueil. Il me faut plusieurs jours pour être en mesure de photographier assez librement au sein du foyer.