De nos jours, beaucoup se rejoignent pour dire que l'écart de productivité du travail entre un agriculteur africain et ses homologues français, argentins ou étasuniens est si élevé qu'il lui est impossible de vivre de son travail et d'investir. Ceci alors que les prix payés pour les denrées produites sont très bas depuis des décennies, et que les États africains n'ont pas les moyens d'octroyer des subventions compensatoires comme le font les USA et les Européens par exemple et qu'ils sont même concurencés sur place par des importations massives.
Du coup de nombreux pays vivent une crise agraire et rurale d'une extrême gravité : pauvreté et malnutrition (paradoxalement les 3/4 qui en souffrent sont des agriculteurs), érosion des sols, forte tension sociale, exode, risque de guerre civile.
Comment faire pour que les paysans sortent d'une agriculture souvent de survie, augmentent leurs rendements et réalisent des investissements (individuels ou collectifs : hangars de stockage, routes pour acheminer les produits, unités de transformations,etc...) afin de garantir la sécurité et l'indépendance alimentaire de leur pays?
D'un point de vue strictement agronomique, des recherches (soutenues ou contestées) sont faites sur les semences pour améliorer la productivité, la résistance aux conséquences des changements climatiques, mais il est important de ne pas négliger tous les savoirs et connaissances empiriques des agriculteurs africains, qui dans l'histoire ont su composer avec les pluies capricieuses, les sols pauvres, les insectes...
Enfin, comme on peut le lire et l'entendre souvent, de nouvelles règles du commerce international (accords de libre-échange) ainsi qu'une réflexion suivie de faits concernant la dette des pays seraient les bienvenus !
De nos jours, beaucoup se rejoignent pour dire que l'écart de productivité du travail entre un agriculteur africain et ses homologues français, argentins ou étasuniens est si élevé qu'il lui est impossible de vivre de son travail et d'investir. Ceci alors que les prix payés pour les denrées produites sont très bas depuis des décennies, et que les États africains n'ont pas les moyens d'octroyer des subventions compensatoires comme le font les USA et les Européens par exemple et qu'ils sont même concurencés sur place par des importations massives.
Du coup de nombreux pays vivent une crise agraire et rurale d'une extrême gravité : pauvreté et malnutrition (paradoxalement les 3/4 qui en souffrent sont des agriculteurs), érosion des sols, forte tension sociale, exode, risque de guerre civile.
Comment faire pour que les paysans sortent d'une agriculture souvent de survie, augmentent leurs rendements et réalisent des investissements (individuels ou collectifs : hangars de stockage, routes pour acheminer les produits, unités de transformations,etc...) afin de garantir la sécurité et l'indépendance alimentaire de leur pays?
D'un point de vue strictement agronomique, des recherches (soutenues ou contestées) sont faites sur les semences pour améliorer la productivité, la résistance aux conséquences des changements climatiques, mais il est important de ne pas négliger tous les savoirs et connaissances empiriques des agriculteurs africains, qui dans l'histoire ont su composer avec les pluies capricieuses, les sols pauvres, les insectes...